Rien n’arrête les mariages au Cachemire pakistanais, pas même les tensions avec l’Inde

Du côté pakistanais du Cachemire, si les échanges de tirs et les déclarations guerrières avec l’Inde voisine font craindre un embrasement, ils n’entament en rien la volonté de célébrer les mariages, “plus bel événement d’une vie”.Les tensions accrues entre les deux pays, déclenchées par l’attaque ayant fait 26 morts il y a près de deux semaines au Cachemire indien et dont New Delhi tient Islamabad pour responsable, ont placé la région frontalière au ralenti, suspendue aux décisions politiques et militaires de part et d’autre.Dans les conflits précédents, les habitants de la vallée de Neelum, traversée par une rivière faisant office de frontière, ont souvent été les premières victimes.Des tirs ont déjà été échangés depuis plus d’une semaine le long de la Ligne de contrôle (LoC), qui divise sur 770 km la région disputée.”Si une guerre éclate, on y fera face”, jure Shoaib Akhtar, ingénieur en génie mécanique. “Aujourd’hui, je me marie et c’est ce qui importe”.Derrière lui, ses proches soulèvent son épouse dans un palanquin traditionnel d’Asie du Sud, dans un village aux allures paisibles, à un ricochet du sol indien.”C’est le plus bel événement d’une vie, on ne laissera rien le ruiner”, poursuit-il.Anticipant des actions militaires indiennes, le Cachemire pakistanais a fermé pour dix jours ses 1.100 écoles coraniques.Dans les 6.000 écoles publiques, toujours ouvertes, les autorités locales ont lancé il y a quelques jours des formations aux premiers secours.De l’autre côté de la rivière, une vaste chasse à l’homme se poursuit à la recherche des assaillants de l’attentat du 22 avril dans la ville touristique de Pahalgam, tandis que certains habitants ont préféré fuir loin de la frontière.De part et d’autre, les touristes habituellement attirés par les températures plus clémentes que dans le reste des deux pays sont invités à faire demi-tour par les autorités.- “Nous nous battrons” -“Quand nous étions enfants, c’était déjà comme ça, mais nous n’avons et n’aurons pas peur”, assure Rabia Bibi, une mariée de 18 ans vêtue de rouge, dans un autre village de la vallée.”Nous voulons la paix pour que nos vies ne soient pas troublées”, dit-elle aussi.Plusieurs habitants de région ont dit à l’AFP avoir été invités par les autorités pakistanaises à la vigilance.Certains ont même nettoyé d’anciens bunkers construits près de leurs maisons, vestiges de conflits antérieurs.Inde et Pakistan revendiquent tous deux la souveraineté de l’ensemble du Cachemire, territoire à majorité musulmane, depuis la partition sanglante qui a suivi leur indépendance en 1947.Les deux puissances nucléaires rivales s’accusent mutuellement de soutenir des groupes armés de l’autre côté de leur frontière.Cette semaine, le Premier ministre indien Narendra Modi a donné son feu vert à une riposte militaire visant le Pakistan, qui a indiqué samedi avoir effectué un essai de lancement de missiles sol-sol pour afficher sa “préparation opérationnelle”.Même si certains sont inquiets, “nous n’avons pas annulé les cérémonies traditionnelles”, indique Chaudhry Junaid, l’époux de Rabia Bibi, cuisinier de 23 ans.La bonne humeur prime pendant la noce et parmi les invités, certains échangent même des blagues sur le Premier ministre Modi.”Nous sommes heureux et si l’Inde a un problème, on s’en fiche”, lance Mme Bibi. “Nous nous battrons pour nos intérêts et notre nation”.

4 Iranians among 5 arrested in UK for ‘terrorism offences’: police

British police on Sunday said they had arrested five men, including four Iranians, on suspicion of “preparation of a terrorist act”.The arrests were carried out in London, Swindon and the Greater Manchester area, with all five arrested on suspicion of “terrorism offences”, London’s Metropolitan Police said in a statement.The men aged between 29 and 46 were detained by Counter Terrorism Police on Saturday in relation to “a suspected plot to target a specific premises” — wich was not named — and remain in custody.The nationality of one of the men is still being established, police said. “This is a fast-moving investigation and we are working closely with those at the affected site to keep them updated,” said Metropolitan Police counter-terrorism chief Dominic Murphy.”The investigation is still in its early stages and we are exploring various lines of enquiry to establish any potential motivation as well as to identify whether there may be any further risk to the public linked to this matter,” he added.Meanwhile, three other men, all Iranian nationals, were arrested in London in a separate Counter Terrorism Police operation on Saturday.The men, aged 39, 44 and 55, were arrested under the National Security Act — which gives law enforcement greater powers to disrupt “state threats” including foreign interference and espionage — the Met Police said in a statement on Sunday.Interior minister Yvette Cooper “thanked” the police in a statement.”These are serious events that demonstrate the ongoing requirement to adapt our response to national security threats,” Cooper told the PA news agency.”The Government continues to work with police and intelligence agencies to support all the action and security assessments that are needed to keep the country safe.”

Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, cinq interpellations

Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et cinq personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l’action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l’avaient emmené à bord d’un fourgon de livraison.”La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon”, a souligné le parquet, sans en préciser le montant.D’après le journal Le Parisien, “les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d’euros sous forme de virements en échange de sa libération”.Une source proche du dossier a précisé à l’AFP qu’une somme “très élevée” avait été réclamée par les ravisseurs mais n’avait pas été versée. Les “nombreuses investigations” menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de “la victime retenue dans un logement situé dans l’Essonne”, a indiqué le parquet.Blessé, l’homme a été pris en charge par les secours, selon la même source, sans préciser la nature de ses blessures.Selon la source proche du dossier, l’homme a eu un doigt sectionné.Lors de cette intervention, quatre suspects nés en 1998, 1999, 2002 et 2005, “ont été interpellés, dans ou à proximité du logement où était séquestrée la victime”, a précisé le parquet.Un cinquième, né en 1999, “a été interpellé au volant de l’un des véhicules vraisemblablement utilisés par les malfaiteurs”, a-t-il complété.Ils ont été placés en garde à vue.L’otage a été libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où il était séquestré, a relaté la source proche.Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une “enquête hors norme”, “d’anthologie”, a souligné cette source, ajoutant que “d’autres mutilations étaient à craindre” si les policiers n’étaient pas intervenus.”Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'”engagement décisif” du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.L’épouse de la victime avait précisé aux policiers que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.- Mode opératoire similaire -Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire avec torture ou acte de barbarie et pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle.  La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.Selon la source proche, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête.Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon intervient trois mois et demi après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une rançon avait été réclamée.mlf-sm-sc-mk/bfa/spi

Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, cinq interpellations

Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et cinq personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l’action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l’avaient emmené à bord d’un fourgon de livraison.”La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon”, a souligné le parquet, sans en préciser le montant.D’après le journal Le Parisien, “les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d’euros sous forme de virements en échange de sa libération”.Une source proche du dossier a précisé à l’AFP qu’une somme “très élevée” avait été réclamée par les ravisseurs mais n’avait pas été versée. Les “nombreuses investigations” menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de “la victime retenue dans un logement situé dans l’Essonne”, a indiqué le parquet.Blessé, l’homme a été pris en charge par les secours, selon la même source, sans préciser la nature de ses blessures.Selon la source proche du dossier, l’homme a eu un doigt sectionné.Lors de cette intervention, quatre suspects nés en 1998, 1999, 2002 et 2005, “ont été interpellés, dans ou à proximité du logement où était séquestrée la victime”, a précisé le parquet.Un cinquième, né en 1999, “a été interpellé au volant de l’un des véhicules vraisemblablement utilisés par les malfaiteurs”, a-t-il complété.Ils ont été placés en garde à vue.L’otage a été libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où il était séquestré, a relaté la source proche.Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une “enquête hors norme”, “d’anthologie”, a souligné cette source, ajoutant que “d’autres mutilations étaient à craindre” si les policiers n’étaient pas intervenus.”Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'”engagement décisif” du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.L’épouse de la victime avait précisé aux policiers que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.- Mode opératoire similaire -Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire avec torture ou acte de barbarie et pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle.  La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.Selon la source proche, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête.Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon intervient trois mois et demi après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une rançon avait été réclamée.mlf-sm-sc-mk/bfa/spi

Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, cinq interpellations

Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et cinq personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l’action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l’avaient emmené à bord d’un fourgon de livraison.”La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon”, a souligné le parquet, sans en préciser le montant.D’après le journal Le Parisien, “les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d’euros sous forme de virements en échange de sa libération”.Une source proche du dossier a précisé à l’AFP qu’une somme “très élevée” avait été réclamée par les ravisseurs mais n’avait pas été versée. Les “nombreuses investigations” menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de “la victime retenue dans un logement situé dans l’Essonne”, a indiqué le parquet.Blessé, l’homme a été pris en charge par les secours, selon la même source, sans préciser la nature de ses blessures.Selon la source proche du dossier, l’homme a eu un doigt sectionné.Lors de cette intervention, quatre suspects nés en 1998, 1999, 2002 et 2005, “ont été interpellés, dans ou à proximité du logement où était séquestrée la victime”, a précisé le parquet.Un cinquième, né en 1999, “a été interpellé au volant de l’un des véhicules vraisemblablement utilisés par les malfaiteurs”, a-t-il complété.Ils ont été placés en garde à vue.L’otage a été libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où il était séquestré, a relaté la source proche.Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une “enquête hors norme”, “d’anthologie”, a souligné cette source, ajoutant que “d’autres mutilations étaient à craindre” si les policiers n’étaient pas intervenus.”Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'”engagement décisif” du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.L’épouse de la victime avait précisé aux policiers que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.- Mode opératoire similaire -Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire avec torture ou acte de barbarie et pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle.  La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.Selon la source proche, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête.Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon intervient trois mois et demi après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une rançon avait été réclamée.mlf-sm-sc-mk/bfa/spi

Ligue 1: Tolisso, le maillon fort de Lyon

Milieu offensif ou relayeur, à Lyon, Corentin Tolisso apparaît plus que jamais, en cette fin de saison, comme le maillon fort d’une équipe toujours en course pour l’accession à la Ligue des champions, à l’heure de recevoir Lens dimanche (17h15) en Ligue 1.Si personne n’est indispensable, l’ancien joueur du Bayern Munich (30 ans), qui sera capitaine face aux Artésiens en l’absence d’Alexandre Lacazette suspendu, a été au moins incontournable dans la bonne marche de l’OL où son contrat s’achève en 2027. A Rennes puis contre Monaco, deux matches des deux premières journées de championnat perdus 3-0 et 2-0, le champion du monde 2018 n’était que remplaçant. Ce dont il avait été vexé. Il n’était pas entré en jeu face à Auxerre à l’aller (9e journée, 2-2).- Sans lui, l’OL en difficulté -Dernièrement, l’Olympique lyonnais, battu 5-4 par Manchester United en quart de finale retour de la Ligue Europa, n’avait pas su, probablement à cause de l’exclusion de Tolisso, en toute fin de temps réglementaire, conserver dans la prolongation son avance de deux buts (4-2). Et dans le derby à Saint-Etienne, sa sortie prématurée sur blessure dès la 22e minute après un choc avec le Belge Lucas Stassin, avait été fortement préjudiciable aux Rhodaniens battus 2-1.”Sur l’action, j’ai senti mon genou tourner et j’ai directement imaginé le pire. C’était dur parce que je ne voulais vraiment pas revivre ce que j’ai déjà vécu il y a quelques années”, a confié le natif de Tarare (non loin de Lyon), aux médias du club rhodanien.Il avait subi plusieurs blessures au cours de son séjour au Bayern Munich où il avait été transféré en 2017 pour 40 millions d’euros et un contrat de cinq ans et après son retour, en 2022, à Lyon.Plus de peur que de mal pour le milieu international (28 sélections, 2 buts) qui, après quelques jours de soins a pu tenir sa place, avec un gros strap autour du genou droit, face à Rennes (4-1), contre qui il a inscrit le deuxième but lyonnais. Comble de l’ironie, alors que l’on craignait dans un premier temps une blessure plus grave qu’un simple traumatisme et une fin de saison, c’est le Stéphanois Stassin, forfait ce samedi contre Monaco pour un problème musculaire, qui pourrait ne pas terminer le championnat.”On a pris un petit risque en titularisant Tolisso”, a reconnu l’entraîneur de l’OL Paulo Fonseca en conférence de presse. “C’est un joueur très important pour nous. Il a totalement récupéré”, a ajouté le coach portugais au sujet du meneur de jeu de son équipe, qui occupe une position haute dans l’entre jeu ou comme relayeur aux côtés, le plus souvent, de Nemanja Matic.- Les Bleus en tête -“Nous pouvons être plus offensifs quand il est avec +Nema+” devant la défense, explique Fonseca en évoquant l’international serbe. “Il est très intelligent et comprend quand il doit être plus proche de Nema et quand il doit aller plus haut sur le terrain. Ainsi, nous sommes moins prévisibles”, poursuit le coach.Et de souligner que Tolisso “est meilleur quand il joue plus haut”.L’Olympique lyonnais a aussi la possibilité d’aligner un trio composé de Malick Fofana, Thiago Almada et Rayan Cherki, pour bénéficier d’une force offensive importante à laquelle Tolisso apporte sa contribution.Car après avoir disputé 30 des 31 matches de Ligue 1 et 12 sur 12 de Ligue Europa, ce pur produit du centre de formation de l’OL affiche un bilan provisoire de dix buts et neuf passes décisives. Ces statistiques soulignent son importance dans une équipe lyonnaise en quête d’un maximum de points lors des trois dernières journées pour finir sur le podium.Une qualification pour la Ligue des champions est l’objectif de Tolisso qui espère aussi retrouver l’équipe de France avec laquelle il n’a plus joué depuis juin 2021 à l’Euro. fjt/gir/ll/jde   Â