Pakistan says India planning strike after deadly Kashmir attack

Pakistan said on Wednesday it had “credible intelligence” that India was planning an imminent military strike and vowed to retaliate, as the United States appeals to both sides to de-escalate after a deadly attack in Kashmir.Already frosty relations between the nuclear-armed neighbours have plummeted further since New Delhi blamed its arch-rival Pakistan for last week’s assault on tourists in Pahalgam in Indian-administered Kashmir, the deadliest attack on civilians there in a quarter of a century.Indian Prime Minister Narendra Modi gave the military “complete operational freedom” to respond to the attack during a closed-door meeting on Tuesday, a senior government source told AFP.Pakistan’s government has denied any involvement in the shooting and vowed that “any act of aggression will be met with a decisive response”.”Pakistan has credible intelligence that India intends to launch a military strike within the next 24 to 36 hours using the Pahalgam incident as a false pretext,” information minister Attaullah Tarar said in a statement early on Wednesday.However, Foreign Minister Ishaq Dar also said Pakistan would not strike first.Later in the day, Pakistan’s Prime Minister Shehbaz Sharif issued a statement saying he had protested “India’s escalatory and provocative behaviour” in a phone call with US Secretary of State Marco Rubio.Rubio, in a US readout of the call, told Sharif of the “need to condemn the terror attack” in Kashmir.Rubio “urged Pakistani officials’ cooperation in investigating this unconscionable attack,” State Department spokeswoman Tammy Bruce said.The United States has close relations with India and has voiced solidarity.But Rubio, in a telephone call with India’s top diplomat Subrahmanyam Jaishankar, also “encouraged India to work with Pakistan to de-escalate tensions and maintain peace and security in South Asia,” Bruce said.In a sign of mounting tensions, New Delhi on Wednesday closed its airspace to Pakistani airplanes, after Islamabad banned Indian planes from overflying, in the latest tit-for-tat measure.Muslim-majority Kashmir, a region of around 15 million people, is divided but claimed in full between Pakistan and India which have fought three full-fledged wars since their separation at birth in 1947. About 1.5 million people live near the ceasefire line on the Pakistani side of the border, where residents were preparing for violence by readying simple, mud-walled underground bunkers reinforced with concrete if they could afford it. “We are cleaning the bunker to ensure that if the enemy attacks at any time, we are not caught off guard and we can bring our children to safety,” 42-year-old Muhammad Javed told AFP in the village of Chakothi.- De-escalation calls -Both sides said on Wednesday they had repeatedly traded gunfire for a sixth straight night across the Line of Control (LoC), a heavily fortified zone of high-altitude Himalayan outposts that represents the de facto Kashmir border.Another Pakistani security source told AFP that two drones were shot down on Tuesday near the LoC “after violating our airspace”. The two sides discussed the violations in a weekly call on Tuesday, the country’s army spokesman Lieutenant General Ahmed Sharif Chaudhry told a press conference on Wednesday, adding that the details of the routine call are not usually made public.A defence source in India confirmed the director generals of military operations in both countries talked over a hotline.Since the Pahalgam attack there have been tit-for-tat diplomatic barbs, expulsion of citizens and border crossings shut.Modi vowed last week to pursue those who carried out the attack and those who had supported it.”We will pursue them to the ends of the Earth,” he said.- Wanted posters -Rebels in the Indian-run area of Kashmir have waged an insurgency since 1989, seeking independence or a merger with Pakistan.Indian police have issued wanted posters for three men accused of carrying out the Kashmir attack — two Pakistanis and an Indian — who they say are members of the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba group, a UN-designated terrorist organisation.They have announced a two million rupee ($23,500) bounty for information leading to each man’s arrest and carried out sweeping detentions seeking anyone suspected of links to the alleged killers.The worst attack in recent years in Indian-run Kashmir was at Pulwama in 2019, when a suicide bomber rammed a car packed with explosives into a security forces convoy, killing 40 and wounding 35.Indian fighter jets carried out air strikes on Pakistani territory 12 days later.burs-pjm/ecl/md-sct/md/jgc

Loi simplification: l’Assemblée rétablit un “test PME” différent de la version gouvernementale

Les députés ont rétabli mercredi un article attendu de la loi de “simplification”, pour mesurer les effets de nouvelles normes sur les petites et moyennes entreprises, mais dans la version défendue par les ciottistes et leurs alliés du RN, qui ont fait passer plusieurs amendements.L’esprit de la mesure, qui figurait dans la version initiale du projet du gouvernement, examiné en première lecture à l’Assemblée, consiste à analyser les effets d’une norme créée par un texte, pour anticiper d’éventuels effets délétères, notamment sur les petites entreprises.Le Sénat avait densifié l’article en proposant la création d’un Haut Conseil à la simplification pour les entreprises. Trop complexe pour une loi de simplification, avait décidé la commission spéciale de l’Assemblée, qui l’avait supprimé du texte avant la séance publique.La ministre du Commerce Véronique Louwagie avait prévenu qu’elle proposerait la réintroduction de cette mesure, l’une des vitrines du projet de loi.Plusieurs groupes politiques et le gouvernement ont proposé leur propre réécriture. C’est finalement le groupe UDR d’Eric Ciotti qui a fait adopter à une voix près un amendement confiant au “comité interministériel de la Transformation publique” la mission d’analyser “l’impact attendu des normes sur les petites et moyennes entreprises ainsi que sur les auto-entrepreneurs”.Dans la soirée, les députés ont commencé l’examen d’un article particulièrement irritant pour les écologistes, qui vise à faciliter le déploiement de centres de données (datacenters) en les qualifiant de projet “d’intérêt national majeur”.Ce statut accélère le lancement des chantiers et facilite une Reconnaissance impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), ouvrant la voie à une dérogation à la protection de certaines espèces.L’article, comme d’autres dispositions du projet de loi, simplifie aussi les dérogations au dispositif “Zéro artificialisation nette” (ZAN), destiné à lutter contre la bétonisation des zones rurales.Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a défendu un enjeu “de souveraineté numérique”, pour éviter que ces datacenters ne s’installent “ailleurs en Europe ou hors d’Europe”.Un datacenter “où les vidéos Netflix sont stockées” ou “pour être plus provoquant des vidéos porno” serait “d’intérêt national majeur?”, a interrogé le député écologiste Nicolas Bonnet au cours de débats animés.”Quand toutes nos terres seront bétonnées, quand la biodiversité se sera effondrée (…) croyez-vous alors que notre pays sera souverain ?”, a lancé, à son tour, la députée insoumise Claire Lejeune.Durant l’examen de l’article, les députés ont confirmé une disposition introduite en commission qui ouvre la possibilité de déclarer “d’intérêt national majeur” les projets d'”infrastructures”, remettant au cÅ“ur des débats le chantier A69 dans le Tarn, suspendu après une décision de justice.La disposition devra toutefois être confirmée avec le vote final de l’article, les députés n’ayant pas fini d’examiner les 136 amendements en deux heures et demi de discussions. L’examen reprendra les 30 et 31 mai. Il restera alors des dizaines d’autres articles et plus de 850 amendements à discuter pour aller au bout de ce projet de loi qui s’éternise. Les débats s’annoncent aussi tendus, par exemple autour des “zones à faibles émissions” (ZFE), supprimées par la droite et l’extrême droite en commission.A la fin de la séance  le président de la commission chargée d’examiner le texte, Ian Boucard (LR), a plaidé pour qu’une semaine pleine de débats complémentaires soit trouvée, quitte à retarder la reprise de l’examen, pour éviter qu’il ne soit de nouveau interrompu.  

Loi simplification: l’Assemblée rétablit un “test PME” différent de la version gouvernementale

Les députés ont rétabli mercredi un article attendu de la loi de “simplification”, pour mesurer les effets de nouvelles normes sur les petites et moyennes entreprises, mais dans la version défendue par les ciottistes et leurs alliés du RN, qui ont fait passer plusieurs amendements.L’esprit de la mesure, qui figurait dans la version initiale du projet du gouvernement, examiné en première lecture à l’Assemblée, consiste à analyser les effets d’une norme créée par un texte, pour anticiper d’éventuels effets délétères, notamment sur les petites entreprises.Le Sénat avait densifié l’article en proposant la création d’un Haut Conseil à la simplification pour les entreprises. Trop complexe pour une loi de simplification, avait décidé la commission spéciale de l’Assemblée, qui l’avait supprimé du texte avant la séance publique.La ministre du Commerce Véronique Louwagie avait prévenu qu’elle proposerait la réintroduction de cette mesure, l’une des vitrines du projet de loi.Plusieurs groupes politiques et le gouvernement ont proposé leur propre réécriture. C’est finalement le groupe UDR d’Eric Ciotti qui a fait adopter à une voix près un amendement confiant au “comité interministériel de la Transformation publique” la mission d’analyser “l’impact attendu des normes sur les petites et moyennes entreprises ainsi que sur les auto-entrepreneurs”.Dans la soirée, les députés ont commencé l’examen d’un article particulièrement irritant pour les écologistes, qui vise à faciliter le déploiement de centres de données (datacenters) en les qualifiant de projet “d’intérêt national majeur”.Ce statut accélère le lancement des chantiers et facilite une Reconnaissance impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), ouvrant la voie à une dérogation à la protection de certaines espèces.L’article, comme d’autres dispositions du projet de loi, simplifie aussi les dérogations au dispositif “Zéro artificialisation nette” (ZAN), destiné à lutter contre la bétonisation des zones rurales.Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a défendu un enjeu “de souveraineté numérique”, pour éviter que ces datacenters ne s’installent “ailleurs en Europe ou hors d’Europe”.Un datacenter “où les vidéos Netflix sont stockées” ou “pour être plus provoquant des vidéos porno” serait “d’intérêt national majeur?”, a interrogé le député écologiste Nicolas Bonnet au cours de débats animés.”Quand toutes nos terres seront bétonnées, quand la biodiversité se sera effondrée (…) croyez-vous alors que notre pays sera souverain ?”, a lancé, à son tour, la députée insoumise Claire Lejeune.Durant l’examen de l’article, les députés ont confirmé une disposition introduite en commission qui ouvre la possibilité de déclarer “d’intérêt national majeur” les projets d'”infrastructures”, remettant au cÅ“ur des débats le chantier A69 dans le Tarn, suspendu après une décision de justice.La disposition devra toutefois être confirmée avec le vote final de l’article, les députés n’ayant pas fini d’examiner les 136 amendements en deux heures et demi de discussions. L’examen reprendra les 30 et 31 mai. Il restera alors des dizaines d’autres articles et plus de 850 amendements à discuter pour aller au bout de ce projet de loi qui s’éternise. Les débats s’annoncent aussi tendus, par exemple autour des “zones à faibles émissions” (ZFE), supprimées par la droite et l’extrême droite en commission.A la fin de la séance  le président de la commission chargée d’examiner le texte, Ian Boucard (LR), a plaidé pour qu’une semaine pleine de débats complémentaires soit trouvée, quitte à retarder la reprise de l’examen, pour éviter qu’il ne soit de nouveau interrompu.  

Everything is fine: Trump’s cabinet shrugs off shrinking economy

Contraction? What contraction? As far as US President Donald Trump and his cabinet were concerned on Wednesday all was well with the economy — and with everything else too.News that the US economy unexpectedly shrank amid the chaos of Trump’s tariffs did not stop his top team from heaping praise on the president at a meeting the day after his 100th day back in power.In a nationalistic touch, red and black baseball caps embroidered with the words “Gulf of America” were placed in front of each senior official around the huge wooden cabinet table at the White House.Billionaire Elon Musk even put one of the red hats — which use the name the administration has unilaterally decreed for the Gulf of Mexico — on top of his own signature black baseball cap.”Everybody is outstanding,” Trump said during the marathon two-hour cabinet meeting in front of reporters. “I’ve never been so impressed.”- ‘Unparalleled’ -The 78-year-old Trump began by trumpeting his core topic of migration, hailing what he said was an “amazing job” of cutting migrant crossings over the border from Mexico.When it came to the economy Trump’s main message was to insist on the success of his sweeping tariffs — and to blame his Democratic predecessor Joe Biden for the economy contracting in the first months of the Republican’s term.The billionaire tycoon had promised during his 2024 election campaign to boost the economy and lower inflation, but figures released Wednesday showed US GDP contracted at an annual rate of 0.3 percent in the first quarter.”It’s a big ship to turn around, and we’re going to have the greatest country, financially, in the history of the world,” Trump insisted.Trump then turned to Defense Secretary Pete Hegseth to his left, joking that he was “my least controversial person” — despite the growing “Signalgate” scandal over Hegseth’s use of the commercial app to discuss airstrikes against Yemen.One by one, Trump’s cabinet — which contains the most billionaires of any president’s top team — then took turns to sing the praises of their leader.Hegseth, wearing a camouflage tie, credited Trump with a “recruiting renaissance” in the armed forces. Commerce Secretary Howard Lutnick hailed “unbelievable” investment. Trump’s chief of staff Susie Wiles said it was “100 days that’s been unparalleled in my memory, and the best, I can tell, ever.” Scott Bessent, Trump’s treasury secretary widely regarded as a stabilizing voice on tariffs, hailed Trump’s leadership as “momentous.”The ever-combative Vice President JD Vance then launched into an attack on reporters in the room for “focusing on fake BS.” – ‘Kim Jong Il-style’ -On it went, with Musk eventually taking his turn.”Elon, I love the double hat,” Trump said of the Tesla and Space X tycoon. “He’s the only one who can get away with that.””They say I wear a lot of hats. It’s true — even my hat has a hat,” quipped Musk, who has been heading Trump’s cost-cutting drive at the so-called Department of Government Efficiency in addition to running his businesses.But it could also be one of Musk’s last appearances around the cabinet table.Musk recently said he will start to take a step back from his cost-cutting role to focus on his Tesla electric car business, amid protests at his involvement in Trump’s administration.This time it was Trump’s term to dish out praise.”You’ve done a fantastic job,” Trump said as the other cabinet members applauded. In a later event at the White House, Trump paraded a series of business leaders who pledged to invest in the United States, including the CEO of chip maker Nvidia, Jensen Huang.Not everyone was impressed, though. Conservative Ann Coulter compared the gushing cabinet meeting to North Korea. “Would it be possible to have a cabinet meeting without the Kim Jong Il-style tributes?” Coulter said on X, referring to Pyongyang’s former leader.

C1 – 1/2 finale aller: le Barça arrache le nul face à l’Inter Milan et entretient le rêve

Le FC Barcelone, souvent dominateur mais plombé par ses errances défensives, est parvenu à arracher le nul (3-3) face à un Inter Milan splendide de réalisme, pour entretenir son rêve de finale avant la demie retour en Italie. C’était un vrai soir de Ligue des Champions en Catalogne, avec de la tension, de l’engagement, des gestes de classe internationale et un joueur de génie, Lamine Yamal.  Deux fois, le FC Barcelone est revenu après avoir été mené. Mais que tout avait mal commencé, avec un but au bout de 30 secondes de jeu, à mettre au crédit de la talonnade géniale de Thuram autant qu’au débit de la défense catalane. Souvent emballant, parfois renversant, le Barça, donné comme favori avant la rencontre, est passé proche de voir s’évanouir ses espoirs de quadruplé (Liga, Ligue des champions, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne).Mais les hommes d’Hansi Flick, qui ont souffert comme jamais cette saison face à une équipe italienne ayant parfaitement exploité leurs faiblesses défensives, notamment dans le jeu aérien, restent sur la route de Munich, lieu de la grande finale, après ce nul spectaculaire.Tout restera à faire, dans six jours, au stade Giuseppe Meazza, pour tenter de rendre cette saison, déjà réussie, avec deux titres remportés (Coupe du Roi et Supercoupe d’Espagne), réellement historique. Lamine fait du LionelAu stade olympique de Montjuic, les supporters barcelonais ont affiché en avant-match leur fierté de revoir leur équipe, quintuple championne d’Europe, (enfin) de retour dans le dernier carré de la C1, cinq ans après. Et leur rêve, leur “mission”: retrouver la finale, pour la première fois depuis son dernier sacre en 2015.Mais la plupart des joueurs barcelonais, qui, comme leur enceinte provisoire, découvraient cette altitude européenne, ont oublié de rentrer dans leur match. Et ils ont été douchés d’emblée par la “Madjer” réussie par Marcus Thuram, une superbe talonnade du droit à la réception d’un centre de Denzel Dumfries (1e, 1-0) pour son retour comme titulaire après sa blessure.Ce but, le plus rapide de l’histoire en demi-finale de C1, a placé l’Inter sur la route d’un énorme coup. Il a semblé devenir parfait, vingt minutes plus tard, lorsque Dumfries a profité de la liberté que lui laissait l’arrière-garde catalane pour catapulter le ballon dans les filets d’un splendide ciseau acrobatique (21e, 2-0). Mais c’était sans compter sans un joueur d’exception. Pas intimidé du haut de ses 17 ans, ni par Di Marco, ni par Henrikh Mkhitaryan, qu’il a effacés tour à tour, Lamine Yamal a relancé les siens dans le match d’un but digne de son idole Lionel Messi, en trouvant la lucarne de Sommer (25e, 1-1), du gauche.Tout, ensuite, est passé par ses jambes de feu. Et il a fallu à l’Inter de la réussite (27e) et des interventions décisives de son gardien suisse (30e, 36e) pour garder son avantage, avant que ce dernier ne cède sur une combinaison entre Pedri, Raphinha et Ferran Torres, qui a remis les deux équipes à égalité (38e, 2-2). Alors que le Barça, sans son latéral Jules Koundé, sorti sur blessure juste avant la mi-temps, poussait pour aller chercher la victoire, il a plié une troisième fois, encore pris dans les airs par Dumfries (64e, 3-2).Caractère  Il a cependant eu le caractère, et la réussite, pour revenir, encore, grâce à une lourde frappe du Brésilien Raphinha, détourné dans son propre but par le malheureux Sommer (66e, 3-3).Systématiquement à la limite défensivement, le géant catalan a heureusement pu compter sur son gardien Wojciech Szeczny, impérial pour couper les ballons interistes dans la profondeur.Il peut aussi s’estimer heureux de voir un quatrième but interiste annulé par la VAR pour un hors-jeu minimaliste de Mkhitaryan. Yamal, intenable, a lui bien failli donner un avantage inespéré aux Blaugrans,  et s’offrir un doublé retentissant, mais sa frappe enroulée a terminé sur l’équerre (87e).Â