Explosion dans un port en Iran: le ministre de l’Intérieur pointe la “négligence”, 70 morts

“Des manquements et de la négligence” sont à l’origine de l’explosion qui a dévasté le plus grand port commercial d’Iran, faisant au moins 70 morts selon un bilan qui ne cesse de s’alourdir, a pointé lundi le ministre iranien de l’Intérieur.Plus de 48 heures après la catastrophe, le gigantesque incendie semble être en passe d’être éteint par les pompiers : “Les opérations de lutte contre l’incendie sont presque terminées”, a déclaré Mehrdad Hassanzadeh, directeur de la gestion de crises pour la province de Hormozgan, à la télévision d’Etat, lundi dans la soirée. Mais “le bilan est monté à 70 morts”, a-t-il précisé. Le précédent bilan faisait état de 65 morts.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite samedi vers midi sur un quai du port Shahid Rajaï, par où transitent un cinquième de la production mondiale de pétrole et 85% des marchandises en Iran.Les autorités ont indiqué que plus d’un millier de personnes avaient été blessées. La plupart d’entre elles ont quitté l’hôpital après avoir y été soignées, a dit M. Hassanzadeh.Seuls “120 blessés sont encore hospitalisés”, a déclaré pour sa part le ministre de l’intérieur, Eskandar Momeni, en visite dans la région.”Certains coupables ont été identifiés et convoqués (…). Il y a eu des manquements, notamment le non-respect des mesures de sécurité et la négligence”, a-t-il ajouté.Lundi, les pompiers tentent toujours de venir à bout de l’incendie qui ravage le site depuis samedi. Une épaisse fumée noire continue de s’élever au-dessus des conteneurs empilés au port Shahid Rajaï, selon des images de la télévision d’Etat diffusées lundi en direct.Après la maîtrise du feu, “nous entrerons dans la phase de nettoyage du site et d’évaluation des dégâts”, a indiqué la télévision d’Etat.Ce port stratégique est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz, à un millier de kilomètres au sud de Téhéran.Le ministère de la Santé a appelé les quelque 650.000 habitants de la ville à rester chez eux “jusqu’à nouvel ordre” en raison de possibles fumées toxiques. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés.- Matières dangereuses -Le porte-parole des secours, Hossein Zafari, a déploré lundi les “vents violents” qui rendent l’opération “difficile” pour les pompiers.La cause de l’explosion n’a pas été déterminée dans l’immédiat, mais les douanes du port ont indiqué qu’un incendie dans le dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques pourrait être la raison.Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a ordonné l’ouverture d’une enquête sur l’incident, afin de déterminer si le drame a été causé par une “négligence” ou s’il était “intentionnel”.Le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, avait auparavant affirmé que l’explosion avait été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles.Le ministère de la Défense a affirmé qu’il n’y avait “aucune cargaison (…) pour un usage militaire dans la zone de l’incendie” au moment de l’explosion.Selon le Washington Post, Israël avait lancé en 2020 une cyberattaque contre le port Shahid Rajaï. La thèse d’un sabotage n’a toutefois pour l’heure pas été évoquée par Téhéran pour l’explosion de samedi.L’explosion a coïncidé avec la tenue à Oman de pourparlers cruciaux sur le programme nucléaire de Téhéran entre l’Iran et les Etats-Unis, ennemis depuis quatre décennies.

Iran minister blames ‘negligence’ for port blast that killed 70

Iran’s interior minister on Monday blamed “negligence” for a massive explosion that killed 70 people at the country’s largest commercial port, with firefighters still battling a blaze at the facility two days later.The blast occurred on Saturday at the Shahid Rajaee Port in Iran’s south, near the strategic Strait of Hormuz, a waterway through which one-fifth of global oil output passes.”Unfortunately, the death toll has reached 70, and the firefighting effort is almost in its final stages,” Mehrdad Hassanzadeh, the crisis management director of Hormozgan province where the port is located, told state TV.Officials have said more than 1,000 people were injured, with Hassanzadeh noting most had already been released from hospital after treatment.On Monday, Interior Minister Eskandar Momeni told state TV that “culprits have been identified and summoned”, and that the blast was caused by “shortcomings, including noncompliance with safety precautions and negligence”.The committee investigating the causes of the blast also made similar remarks.Momeni, who has been in the area since hours after the blast, said the “investigation is still underway”.State TV showed images of firefighters still dousing the flames Monday, and said the damage would be assessed after the fire was fully brought under control.Heavy charcoal-black smoke continued to billow over low flames at part of the site, above which a firefighting helicopter flew, pictures from the Iranian Red Crescent showed.- Smoke, then a fireball -It was not immediately clear what caused the explosion but the port’s customs office said it likely resulted from a fire that broke out at the hazardous and chemical materials storage depot. CCTV images on social media showed it began gradually, with a small fire belching orange-brown smoke among a few containers stacked outside, across from a warehouse.A small forklift truck drives past the area and men can be seen walking nearby.About one minute after the small fire and smoke become visible, a fireball erupts as vehicles pass nearby, with men running for their lives.President Masoud Pezeshkian visited hospitals treating the wounded on Sunday in the nearby city of Bandar Abbas. Since the explosion, authorities have ordered all schools and offices in the area closed, and have urged residents to avoid going outside “until further notice” and to use protective masks.The New York Times quoted a person with ties to Iran’s Islamic Revolutionary Guard Corps, speaking on condition of anonymity to discuss security matters, as saying that what exploded was sodium perchlorate — a major ingredient in solid fuel for missiles.Defence ministry spokesman Reza Talaei-Nik later told state TV that “there has been no imported or exported cargo for military fuel or military use in the area”.Iran’s ally Russia has dispatched specialists to help battle the blazes.Authorities declared Monday a national day of mourning, while three days of mourning began Sunday in Hormozgan province.The blast occurred as Iranian and US delegations were meeting in Oman for high-level talks on Tehran’s nuclear programme.While Iranian authorities so far appear to be treating the blast as an accident, it also comes against the backdrop of years of shadow war with regional foe Israel.According to The Washington Post, Israel launched a cyberattack targeting the Shahid Rajaee Port in 2020.

Attaques de prisons: 25 interpellations dans une vaste opération de police

Quinze jours après les premières attaques mystérieuses de prisons au nom d’un groupe inconnu “DDPF”, vingt-cinq personnes ont été interpellées ou extraites de leur cellule lundi partout en France dans le cadre d’une vaste opération de police.L’opération lancée à 6H00 lundi s’est déroulée en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux, selon une source proche du dossier. Dans un communiqué, le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui s’est saisi du dossier, en raison notamment du caractère coordonné des actions, a ajouté que des perquisitions étaient en cours.Le Pnat a annoncé dans un premier temps dans un communiqué 22 interpellations. Auxquelles se sont ajoutées “trois interpellations supplémentaires” plus tard dans la matinée, a-t-il précisé peu avant 10H00.Parmi elles, cinq étaient détenues et ont été extraites de leur cellule, selon le Pnat. Les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures.Les investigations ont permis des “avancées significatives” quant à l’identification des personnes ayant pu commettre les faits et sur les “commanditaires”, affirme le Pnat.”Il y aura, sans doute, d’autres interpellations”, a affirmé sur TF1 le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, promettant en outre l'”anonymisation” des identités des agents pénitentiaires.Le parquet antiterroriste recense une quinzaine de faits entre le 13 et le 21 avril, mais d’autres faits ont visé d’autres établissements pénitentiaires, sans que des “liens” puissent “nécessairement” être établis “à ce stade” avec cette enquête, a souligné le Pnat, qui a été néanmoins avisé par les parquets locaux.Le coup de filet intervient alors que le Sénat puis l’Assemblée nationale s’apprêtent à voter cette semaine une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants pour une adoption définitive.Alors que les ministres de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, ont dès le début de ces attaques mystérieuses vu la main des narcotrafiquants, le Pnat et la Junalco (Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée) ont relevé dans leur communiqué commun que les faits étaient “susceptibles de s’inscrire” dans la “très grande criminalité organisée”.Dans un message sur le réseau social X, Bruno Retailleau a salué l’action des “magistrats et des enquêteurs” qui ont “fait preuve d’un grand professionnalisme”. “Force reste à la loi et à la République dans notre lutte implacable contre le narcotrafic”, a écrit sur X Gérald Darmanin.- Groupe inconnu -Le 13 avril à Agen était apparu pour la première fois le tag “DDPF” (Défense des prisonniers français) près de sept voitures incendiées sur le parking de l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire (Enap).S’en était suivie une série d’incendies de voitures de personnels pénitentiaires un peu partout en France, des tirs de mortiers d’artifices sur des prisons, voire des tirs de kalachnikov comme à Toulon.Le Pnat s’est saisi de ces faits, ainsi que des tirs par arme à feu et des jets de deux cocktails Molotov ayant visé le 21 avril un lotissement à Villefontaine (Isère) où résident des agents pénitentiaires, non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier. Des tags “DDPF” avaient également été retrouvés. Le Premier ministre, François Bayrou, s’était rendu le surlendemain dans ce centre pénitentiaire, en soutien aux personnels pénitentiaires, accompagné de M. Darmanin et de M. Retailleau. Il avait également pointé du doigt la criminalité organisée. “Ces attaques montrent que l’action du gouvernement et de l’État touche juste”, avait déclaré M. Bayrou devant la presse, en évoquant des “réseaux” qui se “croyaient en situation d’impunité” et “tout d’un coup, voient la perspective de sanctions plus sévères, plus rigoureuses, sans les moyens de continuer à exercer leurs activités néfastes depuis la prison”.Le groupe “DDPF” totalement inconnu avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram, qui les a ensuite supprimés et fermé le canal.Si le mode opératoire de certains faits porte les marques de la criminalité organisée, d’autres actions faisaient davantage penser à l’ultragauche, avait relevé une source policière, pour qui certains militants ont pu se greffer sur la campagne initiale.

Les Trinidadiens votent pour décider de leur Premier ministre, l’opposition favorite

Les habitants de Trinité-et-Tobago, petit archipel anglophone situé près des côtes vénézuéliennes, votent lundi pour élire les 41 membres de la Chambre des représentants qui décidera du prochain Premier ministre de ce pays secoué par la violence et qui traverse une crise économique.Le Premier ministre Stuart Young, chef du gouvernement depuis avril mais dont le parti Mouvement national du peuple (PNM, centre gauche) est au pouvoir depuis 2015, cherche à conserver son poste face à l’opposition et le Congrès national uni (UNC) de l’ancienne Première ministre Kamla Persad-Bissessar (2010-2015), favorite des sondages.Quelque 1,1 million de personnes sont appelées à voter. Les bureaux doivent fermer à 18H00 (22H GMT) et les résultats sont attendus vers 21H00 (01H00 GMT).”Tout s’est bien passé. Assez facile! Entrer et sortir!”, a affirmé une électrice Karen John après avoir déposé son bulletin dans l’urne au Cipriani Labour College à Valsayn, dans la partie nord de Trinité, la plus grande des deux îles.La campagne électorale s’est achevée samedi soir avec les meetings de deux principaux partis dans ce régime parlementaire fonctionnant sur le même modèle que l’ancienne puissance coloniale britannique de l’archipel.Après avoir voté à l’Ecole internationale dans la capitale, Port-d’Espagne, le Premier ministre Stuart Young s’est montré optimiste quant au taux de participation des électeurs, qui avoisine en général les 65%.”Il y avait beaucoup de gens dans ma section, il y avait une assez longue file d’attente, ce qui m’a fait plaisir à voir (…) Je vois ça comme un très bon signe: la démocratie est très vivante et bien portante et les citoyens prennent leur devoir civique très au sérieux”, s’est-il félicité.Le PNM est crédité d’un peu plus de 30% des suffrages, selon un sondage récent, face à l’UNC à qui les sondages donnent 47% des suffrages. Mais de nombreux observateurs estiment que l’écart entre les deux formations n’est pas si grand et qu’il faut s’attendre à un résultat serré.- “Pires” insultes-Âgé de 50 ans, M. Young, ancien ministre de l’Énergie, affirme s’appuyer sur les 10 années au pouvoir de son parti et reproche à Mme Persad-Bissessar, 73 ans, des promesses irréalistes. Il a lancé samedi à ses partisans à Tacarigua, en périphérie de Port-d’Espagne: “Je veux que vous imaginiez une Trinité-et-Tobago où le gouvernement et les services de l’État ne vous frustrent pas. Où notre secteur public travaille pour vous. Où les services sont plus rapides et plus simples, où votre temps et votre dignité sont respectés”. De son côté à Aranguez, également dans la banlieue de la capitale, Mme Persad-Bissessar, s’est félicitée d’être en tête des sondages et a promis: “Vous avez eu des leaders avant moi, vous aurez toujours des leaders après moi, mais vous n’aurez jamais un leader qui vous aime autant que moi!” “J’ai été appelée +jamette+ (prostituée) (…) ivrogne, chienne (…) Mais pour vous, mes fidèles membres de la base de l’UNC, j’ai toujours été Kamla”, a-t-elle ajouté.  Réputé pour son carnaval et ses plages, le pays caribéen anglophone de 1,4 million d’habitants est sorti mi-avril d’un état d’urgence décrété en décembre 2024. Selon les données officielles, près de 600 homicides, dont de nombreux liés à des gangs criminels, ont été enregistrés en 2024 dans l’archipel, situé à quelques kilomètres des côtes vénézuéliennes. Un chiffre en hausse par rapport à 2023.Trinité-et-Tobago, deuxième producteur caribéen de gaz, connaît une récession économique qu’il espérait dépasser grâce à l’exploitation du grand champ gazier “Dragon”, à cheval entre le Venezuela et l’archipel.Mais les Etats-Unis, qui cherchent à asphyxier économiquement le Venezuela, ont révoqué en avril, sous peine de sanctions, le permis permettant au pays de développer le champ avec le Venezuela.

Ligue des champions – PSG: effacer les doutes pour rêver à la finale

Le PSG, moins fringant depuis plusieurs semaines, joue mardi face à Arsenal sa deuxième demi-finale de Ligue des champions en deux saisons et devra retrouver son élan pour continuer de rêver à la finale.Paris traverse une période délicate après le surrégime des trois premiers mois de l’année: sa défense est poreuse et sa charnière Marquinhos-Pacho moins solide, son milieu Ruiz-Vitinha-Neves est moins rayonnant, et son leader d’attaque, Ousmane Dembélé, est moins efficace devant le but.Le mois d’avril n’a pas réussi au club de la capitale avec des victoires en Ligue 1 moins clinquantes, une défaite (3-2) contre Aston Villa à Birmingham où les Parisiens se sont désunis et ont vacillé mentalement, ainsi que le premier revers de la saison en championnat contre Nice vendredi (3-1). “Par rapport à ce que j’ai vu, je signe tout de suite pour mardi, à Londres, et pour le match retour. Pas pour le résultat, évidemment, mais j’ai vu une équipe qui a eu 30 occasions de marquer. Je ne suis pas du tout inquiet”, avait assuré samedi soir Luis Enrique, qui peut compter sur un groupe au complet, sans aucun blessé. – le PSG est “meilleur” qu’en octobre -Lundi, l’Espagnol a semblé agacé par “le climat négatif” autour du PSG: “Mon équipe est celle qui me plaît le plus, c’est pour ça que je suis assis devant vous”, a-t-il dit.C’est donc à l’Emirates stadium que l’histoire européenne du PSG va en grande partie s’écrire pour briser les mauvais souvenirs du dernier carré.C’est la quatrième demi-finale en six ans (2020, 2021, 2024 et 2025) et Paris a perdu six matches sur sept. La dernière élimination remonte à l’année dernière contre Dortmund, largement à la portée des Parisiens. Mais les joueurs de Luis Enrique s’étaient heurtés à leur inefficacité offensive malgré de nombreuses occasions et la présence de Kylian Mbappé dans leurs rangs. A Londres, les joueurs parisiens devront chasser ce passage à vide et retrouver leur élan du début de 2025, à l’image des leaders Dembélé et Vitinha. Ils vont se heurter à la redoutable défense des Gunners, la meilleure d’Angleterre, et devront dans le même temps rester vigilants derrière, notamment sur coups de pied arrêtés, l’une des armes maîtresses d’Arsenal.”On va essayer d’être sûrs de ne pas faire d’erreur, on va les pousser à l’erreur. Arsenal a un bon collectif, c’est sa plus grande caractéristique. Ils ont de bonnes individualités mais ce qui me marque, c’est leur collectif”, a déclaré lundi Vitinha devant la presse.Le défi est ardu et le PSG de Luis Enrique en a déjà eu la preuve cette saison quand il s’est incliné 2-0 à Londres début octobre durant la phase de ligue.”Nous sommes meilleurs. Nous avions eu la phase de groupes la plus intense, avec des matches qui auraient pu être des finales de Ligue des champions, sans aucun doute”, a estimé Luis Enrique.”Je suis un très grand fan de Luis Enrique depuis plusieurs années, c’est un entraîneur incroyable. Ce qu’il a construit avec cette équipe, c’est vraiment spécial. Leur régularité, leur manière de jouer, ce sera vraiment très difficile pour nous”, saluait après la qualification en demi-finale Mikel Arteta, que Luis Enrique avait pris sous son aile lors de leurs années communes au Barça.Pour les deux entraîneurs, ce sera l’occasion d’écrire une page d’histoire car les deux clubs n’ont toujours pas remporté la plus prestigieuse des Coupes d’Europe: Arsenal s’est incliné en finale en 2006 face au FC Barcelone, tandis que le PSG a été battu par le Bayern Munich lors de sa seule finale en 2020.”Cette pression ne nous étouffe pas, on la gère plutôt bien. On est ambitieux, on veut marquer l’histoire et faire ce que les autres n’ont pas fait”, a assuré le coah parisien.

Péninsule ibérique: panne d’électricité géante, courant rétabli à hauteur de 20% en Espagne

L’électricité revient progressivement lundi en Espagne, où elle était rétablie à hauteur de 20% en début de soirée, après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a touché à la mi-journée l’ensemble de la péninsule ibérique et perturbé le trafic aérien et ferroviaire.Des clients qui se précipitent sur les distributeurs bancaires aux rues bondées d’habitants cherchant désespérément à trouver un réseau téléphonique, la panne d’électricité géante a plongé l’Espagne dans la confusion.Après avoir tenu une “réunion extraordinaire du conseil de sécurité national”, le Premier ministre Pedro Sanchez a dit espérer un retour “rapide” de l’électricité, en assurant que l’Etat était à pied d’oeuvre.Peu avant 20H00 (18H00 GMT), le gestionnaire du réseau espagnol REE a annoncé que le courant était rétabli à hauteur de 20% en Espagne continentale. “L’approvisionnement a déjà été rétabli dans plusieurs territoires du nord et du sud de la péninsule grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc”, avait déclaré auparavant le chef du gouvernement, lors d’une déclaration solennelle depuis sa résidence officielle en fin d’après-midi.En parallèle, les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays, ce qui devrait nous permettre un rétablissement rapide de l’approvisionnement” de l’électricité dans toute l’Espagne”, a ajouté le dirigeant socialiste.La coupure de courant, d’une ampleur “exceptionnelle” selon REE, a débuté à 10H30 GMT (12H30 en Espagne) pour une raison encore inconnue. Elle a provoqué le chaos dans les transports, en Espagne comme au Portugal.”Nous n’avons toujours pas d’informations concluantes sur les causes” de la panne, a assuré M. Sanchez, en appelant les habitants à “s’informer par les canaux officiels” de communication et ne pas spéculer.Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui déclaré sur X qu’il n’y avait “pas d’indication d’une cyberattaque à ce stade”.”L’Espagne dispose des outils pour faire face à ce type de situations”, a rassuré M. Sanchez. “Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a-t-il ajouté, en appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”.En début d’après-midi, REE avait évalué “entre 6 et 10 heures” le temps nécessaire pour rétablir l’électricité dans l’ensemble du territoire espagnol, dans le meilleur des cas.Peu avant 17H00 (15H00 GMT), il a annoncé que le courant était revenu dans “plusieurs zones du Nord, du Sud et de l’Ouest” du pays.La circulation des trains sur le réseau espagnol ne pourra pas être totalement rétabli lundi, a annoncé sur X en fin d’après-midi le ministre espagnol des Transports, Oscar Puente.- Piégés dans des ascenseurs -A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d’embouteillages monstres.A Barcelone, Gloria Sanchis, une retraitée de 69 ans originaire d’Elche, dans la province d’Alicante, patiente déjà depuis une heure et demi pour prendre un bus qui doit l’emmener à l’aéroport.”Nous ne savons absolument rien, parce que les téléphones ne fonctionnent pas, il n’y a pas de connexion internet”, se lamente-t-elle.La compagnie Telefónica a précisé qu’elle opérait “grâce à des générateurs et des batteries dans l’attente du retour du courant”.Les métros sont à l’arrêt et la direction générale du trafic routier (DGT) a demandé aux voitures de ne pas circuler.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales. – Coupures à Lisbonne  -D’après la radio publique RNE, la coupure n’affecte pas les îles Canaries et les îles Baléares.Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment dans les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national (REN) a affirmé qu’il lui était “impossible de prévoir quand la situation reviendra à la normale”.”Tous les plans de rétablissement par étapes de l’approvisionnement d’énergie ont été activés, en coordination avec les producteurs et opérateurs européens d’énergie”, a précisé REN dans un communiqué envoyé à l’AFP. “Il s’agirait apparemment d’un problème dans le réseau de transport (d’énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne”, a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l’agence de presse Lusa.D’après plusieurs témoignages recueillis par l’AFP, la coupure touche plusieurs quartiers de Lisbonne, où le système de signalisation routière est en panne.Selon les médias locaux, au moins quatre rames du métro de la capitale portugaise ont dû être évacuées.- “Aider l’Espagne” -Pour sa part, la Commission européenne a indiqué être “en contact” avec les autorités espagnoles et portugaises afin de déterminer “les causes” de la panne.En France, elle a touché le Pays basque (sud-ouest), frontalier de l’Espagne, pendant une courte durée.Le gestionnaire français du réseau RTE a indiqué être mobilisé pour porter assistance au gestionnaire du réseau espagnol, et avoir déjà réalimenté pour 700 MW de consommation via la France. Il a précisé être “en capacité d’augmenter son aide à l’Espagne à 950 MW dès que le réseau ibérique sera en capacité technique de l’accueillir”.Récemment, dans le monde, hors coupures d’électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d’électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l’Argentine et l’Uruguay en juin 2019, ainsi que l’Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d’un black-out géant.En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d’électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans, auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn/thm/def/cls

Péninsule ibérique: panne d’électricité géante, courant rétabli à hauteur de 20% en Espagne

L’électricité revient progressivement lundi en Espagne, où elle était rétablie à hauteur de 20% en début de soirée, après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a touché à la mi-journée l’ensemble de la péninsule ibérique et perturbé le trafic aérien et ferroviaire.Des clients qui se précipitent sur les distributeurs bancaires aux rues bondées d’habitants cherchant désespérément à trouver un réseau téléphonique, la panne d’électricité géante a plongé l’Espagne dans la confusion.Après avoir tenu une “réunion extraordinaire du conseil de sécurité national”, le Premier ministre Pedro Sanchez a dit espérer un retour “rapide” de l’électricité, en assurant que l’Etat était à pied d’oeuvre.Peu avant 20H00 (18H00 GMT), le gestionnaire du réseau espagnol REE a annoncé que le courant était rétabli à hauteur de 20% en Espagne continentale. “L’approvisionnement a déjà été rétabli dans plusieurs territoires du nord et du sud de la péninsule grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc”, avait déclaré auparavant le chef du gouvernement, lors d’une déclaration solennelle depuis sa résidence officielle en fin d’après-midi.En parallèle, les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays, ce qui devrait nous permettre un rétablissement rapide de l’approvisionnement” de l’électricité dans toute l’Espagne”, a ajouté le dirigeant socialiste.La coupure de courant, d’une ampleur “exceptionnelle” selon REE, a débuté à 10H30 GMT (12H30 en Espagne) pour une raison encore inconnue. Elle a provoqué le chaos dans les transports, en Espagne comme au Portugal.”Nous n’avons toujours pas d’informations concluantes sur les causes” de la panne, a assuré M. Sanchez, en appelant les habitants à “s’informer par les canaux officiels” de communication et ne pas spéculer.Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui déclaré sur X qu’il n’y avait “pas d’indication d’une cyberattaque à ce stade”.”L’Espagne dispose des outils pour faire face à ce type de situations”, a rassuré M. Sanchez. “Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a-t-il ajouté, en appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”.En début d’après-midi, REE avait évalué “entre 6 et 10 heures” le temps nécessaire pour rétablir l’électricité dans l’ensemble du territoire espagnol, dans le meilleur des cas.Peu avant 17H00 (15H00 GMT), il a annoncé que le courant était revenu dans “plusieurs zones du Nord, du Sud et de l’Ouest” du pays.La circulation des trains sur le réseau espagnol ne pourra pas être totalement rétabli lundi, a annoncé sur X en fin d’après-midi le ministre espagnol des Transports, Oscar Puente.- Piégés dans des ascenseurs -A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d’embouteillages monstres.A Barcelone, Gloria Sanchis, une retraitée de 69 ans originaire d’Elche, dans la province d’Alicante, patiente déjà depuis une heure et demi pour prendre un bus qui doit l’emmener à l’aéroport.”Nous ne savons absolument rien, parce que les téléphones ne fonctionnent pas, il n’y a pas de connexion internet”, se lamente-t-elle.La compagnie Telefónica a précisé qu’elle opérait “grâce à des générateurs et des batteries dans l’attente du retour du courant”.Les métros sont à l’arrêt et la direction générale du trafic routier (DGT) a demandé aux voitures de ne pas circuler.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales. – Coupures à Lisbonne  -D’après la radio publique RNE, la coupure n’affecte pas les îles Canaries et les îles Baléares.Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment dans les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national (REN) a affirmé qu’il lui était “impossible de prévoir quand la situation reviendra à la normale”.”Tous les plans de rétablissement par étapes de l’approvisionnement d’énergie ont été activés, en coordination avec les producteurs et opérateurs européens d’énergie”, a précisé REN dans un communiqué envoyé à l’AFP. “Il s’agirait apparemment d’un problème dans le réseau de transport (d’énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne”, a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l’agence de presse Lusa.D’après plusieurs témoignages recueillis par l’AFP, la coupure touche plusieurs quartiers de Lisbonne, où le système de signalisation routière est en panne.Selon les médias locaux, au moins quatre rames du métro de la capitale portugaise ont dû être évacuées.- “Aider l’Espagne” -Pour sa part, la Commission européenne a indiqué être “en contact” avec les autorités espagnoles et portugaises afin de déterminer “les causes” de la panne.En France, elle a touché le Pays basque (sud-ouest), frontalier de l’Espagne, pendant une courte durée.Le gestionnaire français du réseau RTE a indiqué être mobilisé pour porter assistance au gestionnaire du réseau espagnol, et avoir déjà réalimenté pour 700 MW de consommation via la France. Il a précisé être “en capacité d’augmenter son aide à l’Espagne à 950 MW dès que le réseau ibérique sera en capacité technique de l’accueillir”.Récemment, dans le monde, hors coupures d’électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d’électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l’Argentine et l’Uruguay en juin 2019, ainsi que l’Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d’un black-out géant.En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d’électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans, auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn/thm/def/cls

Péninsule ibérique: panne d’électricité géante, courant rétabli à hauteur de 20% en Espagne

L’électricité revient progressivement lundi en Espagne, où elle était rétablie à hauteur de 20% en début de soirée, après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a touché à la mi-journée l’ensemble de la péninsule ibérique et perturbé le trafic aérien et ferroviaire.Des clients qui se précipitent sur les distributeurs bancaires aux rues bondées d’habitants cherchant désespérément à trouver un réseau téléphonique, la panne d’électricité géante a plongé l’Espagne dans la confusion.Après avoir tenu une “réunion extraordinaire du conseil de sécurité national”, le Premier ministre Pedro Sanchez a dit espérer un retour “rapide” de l’électricité, en assurant que l’Etat était à pied d’oeuvre.Peu avant 20H00 (18H00 GMT), le gestionnaire du réseau espagnol REE a annoncé que le courant était rétabli à hauteur de 20% en Espagne continentale. “L’approvisionnement a déjà été rétabli dans plusieurs territoires du nord et du sud de la péninsule grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc”, avait déclaré auparavant le chef du gouvernement, lors d’une déclaration solennelle depuis sa résidence officielle en fin d’après-midi.En parallèle, les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays, ce qui devrait nous permettre un rétablissement rapide de l’approvisionnement” de l’électricité dans toute l’Espagne”, a ajouté le dirigeant socialiste.La coupure de courant, d’une ampleur “exceptionnelle” selon REE, a débuté à 10H30 GMT (12H30 en Espagne) pour une raison encore inconnue. Elle a provoqué le chaos dans les transports, en Espagne comme au Portugal.”Nous n’avons toujours pas d’informations concluantes sur les causes” de la panne, a assuré M. Sanchez, en appelant les habitants à “s’informer par les canaux officiels” de communication et ne pas spéculer.Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui déclaré sur X qu’il n’y avait “pas d’indication d’une cyberattaque à ce stade”.”L’Espagne dispose des outils pour faire face à ce type de situations”, a rassuré M. Sanchez. “Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a-t-il ajouté, en appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”.En début d’après-midi, REE avait évalué “entre 6 et 10 heures” le temps nécessaire pour rétablir l’électricité dans l’ensemble du territoire espagnol, dans le meilleur des cas.Peu avant 17H00 (15H00 GMT), il a annoncé que le courant était revenu dans “plusieurs zones du Nord, du Sud et de l’Ouest” du pays.La circulation des trains sur le réseau espagnol ne pourra pas être totalement rétabli lundi, a annoncé sur X en fin d’après-midi le ministre espagnol des Transports, Oscar Puente.- Piégés dans des ascenseurs -A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d’embouteillages monstres.A Barcelone, Gloria Sanchis, une retraitée de 69 ans originaire d’Elche, dans la province d’Alicante, patiente déjà depuis une heure et demi pour prendre un bus qui doit l’emmener à l’aéroport.”Nous ne savons absolument rien, parce que les téléphones ne fonctionnent pas, il n’y a pas de connexion internet”, se lamente-t-elle.La compagnie Telefónica a précisé qu’elle opérait “grâce à des générateurs et des batteries dans l’attente du retour du courant”.Les métros sont à l’arrêt et la direction générale du trafic routier (DGT) a demandé aux voitures de ne pas circuler.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales. – Coupures à Lisbonne  -D’après la radio publique RNE, la coupure n’affecte pas les îles Canaries et les îles Baléares.Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment dans les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national (REN) a affirmé qu’il lui était “impossible de prévoir quand la situation reviendra à la normale”.”Tous les plans de rétablissement par étapes de l’approvisionnement d’énergie ont été activés, en coordination avec les producteurs et opérateurs européens d’énergie”, a précisé REN dans un communiqué envoyé à l’AFP. “Il s’agirait apparemment d’un problème dans le réseau de transport (d’énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne”, a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l’agence de presse Lusa.D’après plusieurs témoignages recueillis par l’AFP, la coupure touche plusieurs quartiers de Lisbonne, où le système de signalisation routière est en panne.Selon les médias locaux, au moins quatre rames du métro de la capitale portugaise ont dû être évacuées.- “Aider l’Espagne” -Pour sa part, la Commission européenne a indiqué être “en contact” avec les autorités espagnoles et portugaises afin de déterminer “les causes” de la panne.En France, elle a touché le Pays basque (sud-ouest), frontalier de l’Espagne, pendant une courte durée.Le gestionnaire français du réseau RTE a indiqué être mobilisé pour porter assistance au gestionnaire du réseau espagnol, et avoir déjà réalimenté pour 700 MW de consommation via la France. Il a précisé être “en capacité d’augmenter son aide à l’Espagne à 950 MW dès que le réseau ibérique sera en capacité technique de l’accueillir”.Récemment, dans le monde, hors coupures d’électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d’électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l’Argentine et l’Uruguay en juin 2019, ainsi que l’Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d’un black-out géant.En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d’électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans, auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn/thm/def/cls