A la frontière du Pakistan, des villageois indiens inquiets et fatalistes

Dans son village indien coincé à la frontière pakistanaise, Hardev Singh a gardé un vif souvenir des précédentes confrontations militaires entre les deux pays. Alors c’est peu dire qu’il préfèrerait en éviter une autre, à tout prix.”Pourvu que Dieu nous épargne une nouvelle guerre”, soupire le sexagénaire.Vue du ciel, sa localité de Daoke, 1.500 habitants et un massif temple sikh blanc coiffé d’un dôme en or, apparaît comme une minuscule encoche indienne sur le territoire pakistanais.Sur trois de ses quatre côtés, de hauts grillages marquent la fameuse “ligne de contrôle”. La frontière de facto en temps de paix, la ligne de front en cas de conflit. “En 1971 et en 1999, les femmes, les enfants, le bétail et la plupart des jeunes hommes avaient été déplacés dans des abris plus sûrs”, raconte Hardev Singh, “les plus anciens d’entre nous étaient restés au village pour éviter les pillages”.Depuis l’attentat qui a fait 26 morts la semaine dernière à Pahalgam, une ville touristique de la partie indienne du Cachemire, l’Inde et le Pakistan sont à nouveau sur le pied de guerre.Sans même attendre de revendication, New Delhi a imputé la responsabilité de cette attaque à Islamabad, qui l’a aussitôt démentie.Les soldats des deux puissances nucléaires échangent depuis des tirs le long de leur frontière, leurs gouvernements ont fait assaut de sanctions diplomatiques et leurs ressortissants ont été priés de quitter le territoire du voisin.- “Retour en arrière” -Et à Daoke, dans l’Etat du Penjab (nord-ouest), la frontière a été fermée à double tour.Pour l’heure, ces bruits de bottes n’ont eu aucun impact sur la vie quotidienne du petit village. Mais ses habitants s’inquiètent, forcément.”C’est triste, cette attaque barbare contre des civils, mais ils ne reviendront pas”, juge Hardev Singh. “Une autre guerre ramènerait nos deux pays des années en arrière et coûterait d’autres vies”.Plus jeune, Gurvinder Singh a gardé en mémoire les violents combats entre les deux armées en 1999, dans le lointain district de Kargil, à plusieurs centaines de kilomètres plus au nord.”Une bonne part de nos champs avaient été minés à l’époque, nous n’avons pas pu les cultiver pendant un moment”, raconte l’agriculteur de 38 ans.Rien de tout ça pour l’heure à Daoke. “Notre village est normal”, décrit-il. “Et de ce que je comprends, un éventuel affrontement aurait lieu loin d’ici, quelque part dans l’Himalaya”.A quelques kilomètres de là, les habitants de Rajatal, un autre village posé le long de la frontière, partagent la même inquiétude. Et usent de la même méthode Coué pour se rassurer.- “Ce qui doit arriver…” -“Ce sera une guerre technologique, pas à coups de sabre comme dans le passé”, anticipe Gurvinder Singh, 35 ans. “Alors je ne m’inquiète pas”.Du haut de ses 77 ans, son voisin Sardar Lakha Singh préfère se souvenir des temps heureux où la barrière qui marque la frontière n’existait pas. A l’époque, lui et d’autres agriculteurs circulaient librement dans tout le secteur.”Nous traversions de l’autre côté pour aller nourrir notre bétail”, rapporte-t-il. Aujourd’hui, certains Indiens disposent encore de champs de l’autre côté de la ligne de partage, où ils peuvent se rendre s’ils sont dotés d’un permis spécial. En tout cas en temps normal.”Un garde nous accompagne pour assurer notre sécurité”, détaille Gurvil Singh, 65 ans. “Mais on ne peut pas y aller n’importe quand, par exemple en dehors de heures de travail”.La semaine dernière, un vent d’inquiétude a soufflé sur les agriculteurs de ces villages frontaliers lorsque des médias ont évoqué la suspension à brève échéance, pour raison de sécurité, de leur droit de passage de l’autre côté.Certains ont même commencé à préparer leurs affaires, prêts à partir vers l’arrière. Avant que les autorités ne démentent tout ordre de ce type.Sardar Lakha Singh s’en amuse, fataliste. “Ce qui doit arriver arrivera de toute façon”, philosophe-t-il. “Nous n’avons rien vu venir quand la guerre a débuté en 1965, pareil en 1971. Alors ce n’est pas la peine de s’inquiéter à l’avance…”

Le Vatican suspendu à l’annonce de la date du conclave, qui doit élire le futur pape

Maîtres des horloges vaticanes depuis la mort du pape François, les cardinaux pourraient décider lundi de la date de convocation du conclave qui élira le futur chef de l’Eglise catholique.”Je crois que si François a été le pape des surprises, ce conclave le sera aussi”, prévient le cardinal espagnol José Cobo, dans le journal El Pais.Durant le conclave, qui se déroule selon un cérémonial élaboré au cours des siècles, les 135 cardinaux appelés à voter (âgés de moins de 80 ans) se réuniront dans la chapelle Sixtine, au Vatican, pour choisir dans le plus grand secret un successeur à François, mort d’un AVC le lundi de Pâques à 88 ans.Au Vatican, l’atmosphère était calme lundi matin place Saint-Pierre, après l’effervescence du week-end, au cours duquel des centaines de milliers de fidèles ont rendu hommage au jésuite argentin. Tous les regards sont désormais braqués sur les cardinaux, électeurs et non-électeurs, réunis lundi matin dans la salle Paul VI pour la cinquième “congrégation générale”. C’est au terme de celle-ci que la date du conclave pourrait être annoncée.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Selon le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, le conclave débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai, alors que le Vatican observe depuis les funérailles de François samedi une période de neuf jours de deuil.”On se sent très petits. Nous devons prendre des décisions pour toute l’Église donc, il faut vraiment prier pour nous”, avait déclaré jeudi soir ce jésuite, qui fut un proche conseiller du pape François.”Il y a un bon climat entre nous”, a confié pour sa part dimanche au quotidien italien Corriere della Sera le cardinal italien Gualtiero Bassetti, qui participe aux congrégations générales, estimant que le conclave, auquel il est trop âgé pour prendre part, “ne sera pas long”.”Bien sûr, il peut y avoir quelques difficultés car les électeurs n’ont jamais été aussi nombreux et tous ne se connaissent pas”, a-t-il poursuivi.- “Personnalité ouverte à tous” -Le nom du chef des plus de 1,4 milliard de catholiques sera annoncé “urbi et orbi” à l’issue du conclave.Pour le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero, contrairement à ce que présente le film “Conclave”, “nous devons montrer (…) que nous n’avons pas de secrets, pas de luttes intérieures”, selon Vatican News, le média officiel du Vatican.  Les deux tiers des voix des votants sont nécessaires. Or, “nous nous trouvons dans un moment où le catholicisme vit diverses polarisations en son sein et donc je n’imagine pas un conclave très, très rapide”, relève pour sa part Roberto Regoli, professeur à l’université pontificale grégorienne de Rome.Patrizia Spotti, une Italienne de 68 ans présente à Rome pour le Jubilé – année sainte de l’Eglise catholique – espère que le prochain pape “sera comme François (…) une personnalité ouverte à tous”. D’autant que le catholicisme vit une période “difficile” et que “les églises sont vides”, ajoute-t-elle auprès de l’AFP. “C’est excitant d’avoir un nouveau pape, de savoir sur quelle voie il va lancer l’Eglise pour les prochaines années”, glisse pour sa part François Larbin, un étudiant français de 21 ans devant Sainte Marie Majeure, où le pape François a été inhumé samedi.- Monde fracturé -Plus de 400.000 personnes ont honoré samedi la mémoire du premier pape sud-américain de l’Histoire, que ce soit lors de la messe place Saint-Pierre au Vatican – à laquelle des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement ont assisté – ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome. Dimanche, plus de 200.000 personnes se sont encore pressées pour assister à une messe en son honneur place Saint-Pierre ou défiler devant sa sobre tombe en marbre.Pour les experts, la capacité du futur pape à unir l’Eglise dans un contexte géopolitique de plus en plus fracturé pourrait être un élément décisif, plus que sa nationalité.Le cardinal italien Pietro Parolin, ex-numéro deux de François, figure parmi les favoris des bookmakers britanniques, tout comme le Philippin Luis Antonio Tagle, archevêque métropolitain émérite de Manille.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.François était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public qui lui-même contrastait avec le charismatique, sportif et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.Le jésuite argentin a nommé 80% des cardinaux appelés à élire son successeur, mais rien n’est joué d’avance pour le cardinal Hollerich: “Le pape n’a pas nommé des clones. Ils ont des positions sur certains points très différentes.”bur-apo-jra-cmk/pt

Le Vatican suspendu à l’annonce de la date du conclave, qui doit élire le futur pape

Maîtres des horloges vaticanes depuis la mort du pape François, les cardinaux pourraient décider lundi de la date de convocation du conclave qui élira le futur chef de l’Eglise catholique.”Je crois que si François a été le pape des surprises, ce conclave le sera aussi”, prévient le cardinal espagnol José Cobo, dans le journal El Pais.Durant le conclave, qui se déroule selon un cérémonial élaboré au cours des siècles, les 135 cardinaux appelés à voter (âgés de moins de 80 ans) se réuniront dans la chapelle Sixtine, au Vatican, pour choisir dans le plus grand secret un successeur à François, mort d’un AVC le lundi de Pâques à 88 ans.Au Vatican, l’atmosphère était calme lundi matin place Saint-Pierre, après l’effervescence du week-end, au cours duquel des centaines de milliers de fidèles ont rendu hommage au jésuite argentin. Tous les regards sont désormais braqués sur les cardinaux, électeurs et non-électeurs, réunis lundi matin dans la salle Paul VI pour la cinquième “congrégation générale”. C’est au terme de celle-ci que la date du conclave pourrait être annoncée.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Selon le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, le conclave débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai, alors que le Vatican observe depuis les funérailles de François samedi une période de neuf jours de deuil.”On se sent très petits. Nous devons prendre des décisions pour toute l’Église donc, il faut vraiment prier pour nous”, avait déclaré jeudi soir ce jésuite, qui fut un proche conseiller du pape François.”Il y a un bon climat entre nous”, a confié pour sa part dimanche au quotidien italien Corriere della Sera le cardinal italien Gualtiero Bassetti, qui participe aux congrégations générales, estimant que le conclave, auquel il est trop âgé pour prendre part, “ne sera pas long”.”Bien sûr, il peut y avoir quelques difficultés car les électeurs n’ont jamais été aussi nombreux et tous ne se connaissent pas”, a-t-il poursuivi.- “Personnalité ouverte à tous” -Le nom du chef des plus de 1,4 milliard de catholiques sera annoncé “urbi et orbi” à l’issue du conclave.Pour le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero, contrairement à ce que présente le film “Conclave”, “nous devons montrer (…) que nous n’avons pas de secrets, pas de luttes intérieures”, selon Vatican News, le média officiel du Vatican.  Les deux tiers des voix des votants sont nécessaires. Or, “nous nous trouvons dans un moment où le catholicisme vit diverses polarisations en son sein et donc je n’imagine pas un conclave très, très rapide”, relève pour sa part Roberto Regoli, professeur à l’université pontificale grégorienne de Rome.Patrizia Spotti, une Italienne de 68 ans présente à Rome pour le Jubilé – année sainte de l’Eglise catholique – espère que le prochain pape “sera comme François (…) une personnalité ouverte à tous”. D’autant que le catholicisme vit une période “difficile” et que “les églises sont vides”, ajoute-t-elle auprès de l’AFP. “C’est excitant d’avoir un nouveau pape, de savoir sur quelle voie il va lancer l’Eglise pour les prochaines années”, glisse pour sa part François Larbin, un étudiant français de 21 ans devant Sainte Marie Majeure, où le pape François a été inhumé samedi.- Monde fracturé -Plus de 400.000 personnes ont honoré samedi la mémoire du premier pape sud-américain de l’Histoire, que ce soit lors de la messe place Saint-Pierre au Vatican – à laquelle des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement ont assisté – ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome. Dimanche, plus de 200.000 personnes se sont encore pressées pour assister à une messe en son honneur place Saint-Pierre ou défiler devant sa sobre tombe en marbre.Pour les experts, la capacité du futur pape à unir l’Eglise dans un contexte géopolitique de plus en plus fracturé pourrait être un élément décisif, plus que sa nationalité.Le cardinal italien Pietro Parolin, ex-numéro deux de François, figure parmi les favoris des bookmakers britanniques, tout comme le Philippin Luis Antonio Tagle, archevêque métropolitain émérite de Manille.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.François était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public qui lui-même contrastait avec le charismatique, sportif et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.Le jésuite argentin a nommé 80% des cardinaux appelés à élire son successeur, mais rien n’est joué d’avance pour le cardinal Hollerich: “Le pape n’a pas nommé des clones. Ils ont des positions sur certains points très différentes.”bur-apo-jra-cmk/pt

Kim Kardashian’s next star turn is in a Paris courtroom

Kim Kardashian is due to testify in the Paris trial that begins Monday of the “grandpa robbers” accused of stealing $10 million worth of jewellery from the billionaire high priestess of social media.The ageing French underworld figures accused of tying her up and threatening her with a gun in the heist during Paris Fashion Week in 2016 reportedly did not know who she really was.Yet few under 50 on the planet with a smartphone could have escaped the rise of one of the world’s most famous influencers over the last two decades.Kardashian has been a constant presence in popular culture, an uber-celebrity whose every move commands attention, yet who never seems to be anything other than in complete control.While lesser stars have been consumed by fame, Kardashian remains at the height of her powers, defying criticism that she is really only famous for being famous.It is thought Kardashian’s frequent posts about her wealth, personal life and whereabouts may have helped put the robbers on her trail.When they burst into her exclusive Paris suite they shouted that they wanted the $4-million (3.5-million euro) diamond engagement her now ex-husband, US rapper Kayne West, gave her, and that she had shown off on social media.- Fame -Los Angeles-born Kardashian, 44, spent her childhood on the periphery of fame.Her mother Kris married the 1976 Olympic decathlon winner then known as Bruce Jenner, who has since transitioned to life as Caitlyn, after divorcing her late father Robert Kardashian.He was one of the high-flying lawyers who defended American football legend OJ Simpson in his 1995 murder trial. As a teenage friend of Los Angeles socialites Nicole Richie and Paris Hilton, Kardashian garnered the first inklings of her own fame, being photographed with them at popular nightspots and appearing in their reality show “The Simple Life.”But it was in 2007 that she was catapulted into popular consciousness when an explicit four-year-old home movie she had made with her then-boyfriend singer Ray J was posted online.Cynics noted the tape appeared as Kardashian and her family were readying to promote “Keeping up with the Kardashians,” a fly-on-the-wall reality TV look at the family’s life of wealth, luxury, unbelievable cattiness — and startling mundanity.Planted or not, the footage burned Kardashian onto the public’s collective retina.”Keeping up with the Kardashians,” which followed the personal and professional trials of sisters Kim, Kourtney and Khloe and their half-sisters Kendall and Kylie Jenner, was one of television’s longest-running reality shows.For some, it was must-see entertainment offering an insight into celebrity through the prism of a unique family.For others, as The Washington Times once wrote, it was vapid chaff that “illustrates our nation’s moral, spiritual and cultural decay.”Either way, the show was very, very good for business.A series of enterprises including KKW Beauty and KKW Fragrance established Kardashian as a serious player in the fashion and lifestyle sector, propelled by the rise of social media, where she regularly posted titillating thirst traps to build her brand.But it was the apparel label Skims that really brought in the big bucks.The firm unapologetically celebrates the female form, boasting “technically constructed shapewear that enhances your curves.”A 2023 investment round valued the company at $4 billion, and Forbes estimates Kardashian’s personal net worth is now $1.7 billion.- Marriage to Kanye… and divorce -Her forays into the fashion and beauty worlds were supercharged by her relationship with West, her third husband.Their marriage in 2014 — the year of that “Break the Internet” photoshoot involving her shapely bare buttocks and lots of champagne — was a “historic blizzard of celebrity,” according to The New York Times.They flew to France for a pre-wedding rehearsal at the Palace of Versailles, where they arrived in a gold-plated carriage before flying on to Italy to tie the knot.Four children later, the couple’s relationship ran into difficulties, as West’s behavior became increasingly erratic. His bizarre but truncated 2020 bid for the US presidency degenerated into rambling self-confession.Kardashian appealed for empathy for her husband, who at one time spoke of living with bipolar disorder, but by 2021 was filing for divorce.Kardashian said she has tried to protect the couple’s children from the inevitable hurt of their parents’ split.”You want to be sensitive because they’re just kids, and it’s hard to go through no matter what age,” she told GQ in 2023.”Ultimately what matters is that kids feel loved and heard.”They are certainly seen: Kardashian’s 357 million Instagram followers are given regular updates on the children.Since her split with West, Kardashian had a high-profile romance with comedian Pete Davidson, and was linked to NFL player Odell Beckham Jr.Amid the parenting, the television shows, the endless red carpets and the multi-billion-dollar business, Kardashian has also found time to launch a legal career.After embarking on an apprenticeship with a prison reform group, she successfully petitioned US President Donald Trump to pardon a grandmother serving a life sentence for a nonviolent drug offense — and then visited him at the White House.In 2021 and on her fourth attempt, she passed California’s “baby bar” exam, a seven-hour slog for first-year law students with a pass rate of only around 20 percent.Her late father, she mused, “would be so proud.””He would actually be so shocked to know that this is my path now.”

Canada: le suspect de l’attaque à la voiture-bélier qui a fait 11 morts inculpé

Le suspect d’une attaque à la voiture-bélier qui a tué 11 personnes et fait des dizaines de blessés lors d’un festival de la communauté philippine de Vancouver a été inculpé de meurtre, a annoncé dimanche la police.”Le parquet de Colombie-Britannique a inculpé Kai-Ji Adam Lo”, le suspect âgé de 30 ans, “de huit chefs de meurtre”, a déclaré la police dans un communiqué, ajoutant que d’autres inculpations étaient attendues.L’homme présenté comme un habitant de Vancouver, qui a comparu devant un tribunal avant d’être remis en garde à vue, a agi délibérément et a des antécédents de troubles mentaux, selon la police.Aucun motif n’a été confirmé pour cette attaque survenue samedi soir dans la ville de Vancouver, dans l’ouest du pays, en pleine campagne électorale alors que les Canadiens sont appelés aux urnes lundi pour des élections législatives. La police a exclu cependant la piste terroriste.Le Premier ministre canadien Mark Carney s’est rendu dimanche à Vancouver, où il a assisté dimanche, des fleurs à la main, à une veillée religieuse organisée pour les victimes, selon le média CPAC.”La nuit dernière, des familles ont perdu une sÅ“ur, un frère, une mère, un père, un fils ou une fille”, a-t-il déclaré. “Ces familles vivent le cauchemar de toutes les familles.Le suspect a “un lourd passé d’interactions, avec la police et des soignants, liées à la santé mentale”, a déclaré Steve Rai, un haut responsable de la police de Vancouver, lors d’une conférence de presse dimanche.”Même si je ne peux pas m’exprimer à ce stade sur un possible mobile, je peux désormais dire, confiant, que les éléments de ce dossier ne nous mènent pas à penser qu’il s’agit d’un acte terroriste”, a-t-il ajouté.”Il y a désormais 11 décès confirmés, et nous pensons que des dizaines d’autres sont blessés, dont certains gravement”, a poursuivi Steve Rai, prévenant que le nombre de morts pourrait augmenter.”Il s’agit du jour le plus sombre de l’histoire de Vancouver”, a-t-il estimé.- Des corps “écrasés” -Peu après 20H00 locales samedi (03h00 GMT dimanche) selon la police, “un homme au volant d’un SUV Audi noir” a foncé à travers la foule dans le quartier Sunset on Fraser de la ville de la côte pacifique où des membres de la communauté philippine s’étaient rassemblés pour célébrer la journée Lapu-Lapu, qui commémore une victoire du XVIe siècle contre les explorateurs européens.Abigail Andiso a raconté au Vancouver Sun qu’elle a entendu de grands bruits, puis des hurlements: “Il y avait des corps. Ils ont été écrasés. Certains étaient déjà morts sur place”.Des images partagées sur les réseaux sociaux et vérifiées par l’AFP montrent un véhicule, un SUV noir dont l’avant est très endommagé, arrêté dans une rue jonchée de débris avec des camions de restauration rapide tout autour.Sheila Nocasa était sur place peu avant l’incident. Elle a dit à l’AFP être “sous le choc”, “anéantie”.Des personnes sont venues dimanche déposer des fleurs pour rendre hommage aux victimes sur le site de l’attaque.”C’est très traumatisant”, a indiqué à l’AFP Mohamad Sariman, qui travaillait dans un food truck au festival Lapu Lapu et qui dit avoir entendu une “grosse détonation”.De nombreuses communautés asiatiques, notamment chinoise, indienne et philippine, vivent dans l’ouest du Canada, pour beaucoup autour de Vancouver, troisième agglomération du pays.Dimanche, le roi Charles III, chef d’Etat du Canada, s’est dit “profondément attristé” par cette “terrible tragédie”. Le président français Emmanuel Macron a dit sa “solidarité aux Canadiens et à la communauté philippine”.De son côté, le président des Philippines Ferdinand Marcos a déclaré dans un communiqué qu’il était “complètement bouleversé d’apprendre ce terrible incident”.- “J’ai peur” -“J’étais choqué” en apprenant la nouvelle, a déclaré dimanche matin à l’AFP Julie Dunbar, une retraitée de la capitale Ottawa. Elle rappelle tristement qu’il “est arrivé la même chose à Toronto” en 2018, quand un homme avait tué 11 personnes avec un van. “J’ai peur de la société dans laquelle on vit”.Ce drame fait monter la tension à quelques heures du scrutin, lundi. La campagne électorale a été dominée par la question de la guerre économique avec les Etats-Unis de Donald Trump et ses menaces d’annexion.Le nouveau Premier ministre Mark Carney, qui se présente comme un rempart face au président américain, est donné favori par les sondages. Il a modifié le programme de son dernier jour de campagne en raison de l’attaque à Vancouver.bur-tib-fz-ab/lgo/roc 

Lycéenne tuée à Nantes: des élèves “stressés” reviennent en cours

Les collégiens et lycéens du Groupe scolaire de Notre-Dame-de-Toutes-Aides, à Nantes, ont repris lundi les cours, quatre jours après le meurtre d’une jeune fille de 15 ans au cours d’une attaque au couteau commise par un élève de seconde.De l’extérieur, peu de signes trahissent le drame qui s’est déroulé jeudi au sein de l’établissement, si ce n’est que de nombreux élèves sont vêtus de blanc, suivant l’appel relayé la semaine dernière sur les réseaux sociaux à saluer ainsi la mémoire de la lycéenne tuée et des trois autres élèves blessés, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.Les élèves se sont pressés à l’intérieur du collège-lycée par petites grappes, le visage souvent fermé, les mines graves.V. et S., deux lycéens, se disent toutefois “un peu stressés” d’être “déjà de retour”. “Ça fait chelou” lance V., qui triture nerveusement sa cigarette “puff” au milieu de son groupe d’amis. “On a beaucoup parlé entre nous ce week-end, mais ça fait bizarre de revenir aujourd’hui, on a un peu l’impression de revivre la journée de la semaine dernière”, explique-t-il à l’AFP.”Pour ceux qui étaient en classe avec (la victime), je pense que ce n’est pas facile”, compatit S.Près de l’établissement scolaire, Véronique, mère de deux élèves, raconte qu’au cours du week-end, sa famille et elle ont “essayé de former un cocon autour (de ses filles) et d’en parler même si elles ont du mal à réaliser ce qui s’est passé”.”C’est bien qu’ils aient rouvert l’école tout de suite, les élèves ont besoin d’être ensemble et avec leurs professeurs”, juge Véronique, qui se dit quand même “rassurée” par la présence de policiers aux abords de l’école.Une cellule d’aide psychologique a été activée dès jeudi, après l’attaque.”On a été bien accompagnés, la cellule psychologique est là, ils ont tout fait pour qu’on se sente bien” estime S., qui a “hâte de retrouver les cours” et “une vie normale”.”On en a besoin”, mais “personne n’oubliera jamais ce qui s’est passé ici”, ajoute-t-il.Dans une voiture, une jeune fille pleure à chaudes larmes. Sa mère, qui s’entretenait avec un responsable scolaire devant la porte, revient en courant vers elle. “Non, ça ne va pas”, glisse-t-elle en passant. “C’est trop tôt, voilà. Je leur ai dit. On rentre à la maison.”L’auteur présumé de l’attaque, âgé de 16 ans, et dont “aucun mobile” n’a pu être déterminé dans l’immédiat selon le procureur de Nantes Antoine Leroy, a été interpellé peu après les faits au sein de l’établissement et hospitalisé dans une unité psychiatrique.

Stock markets mostly rise as investors eye trade talks

Stocks mostly rose on Monday as investors assess how the land lies on the trade war front with countries seeking to temper Donald Trump’s eye-watering tariffs.Investors were also keeping tabs on China after President Xi Jinping and other top leaders last week discussed plans to boost consumption in the world’s number two economy.Markets started Monday on a tepid note after a much-needed positive run-up last week, with eyes on the upcoming earnings season, key data and central bank decisions.”We head into month-end and a risk event-heavy trading week, with a ‘cautiously optimistic’ stance adopted by the collective,” said Chris Weston at Pepperstone.”Whether the move in risk can kick (on) will be determined by the incoming economic data and US company earnings, but the bar to beat expectations remains low and the wall of worry is there for climbing.”He added that while caution remained, there was optimism that the White House was sensitive to extreme market reactions, such as the bond market’s plunge in reaction to Trump’s April 2 “Liberation Day” tariffs.Investors “feel a renewed sense of control — where the collective has seen the response from the US administration to moves in the US 10-year Treasury, equity and implied cross-asset volatility — to know that Trump et al do have a threshold and a trigger point”, Weston said.Asia enjoyed a largely healthy start after a strong end to last week on Wall Street. Tokyo, Hong Kong, Sydney, Seoul, Taipei, Mumbai, Bangkok, Jakarta and Wellington rose with London, Paris and Frankfurt.But Shanghai, Singapore and Manila edged down while Hong Kong was flat.The more positive mood weighed on gold, which hit a record high around $3,500 last week as investors flocked to safe havens.Traders are hoping governments can hammer out deals with Trump to soften the impact of his sweeping tariffs, with reports last week saying China was considering exempting some US goods from its hefty retaliatory measures.Beijing has said there are no active negotiations between the economic superpowers and on Monday an official denied Trump’s claims to have spoken with Xi by phone.Japanese media reported that a second round of trade talks in Washington was set for Thursday.The discussions will be closely watched as a barometer for efforts by other countries seeking tariff relief.And US Treasury Secretary Scott Bessent said a trade “understanding” between South Korea and the United States could be reached by this week.Separately, officials in Beijing were due to hold a news conference on Monday on employment, economic growth and development, days after China’s top decision-making body gathered to discuss how to kickstart growth.Leaders are looking at a range of domestic issues with an eye to “enhance the role of consumption in stimulating economic growth”, according to Xinhua on Friday.They also said they would seek to “work with the international community to actively uphold multilateralism and oppose unilateral bullying practices”.- Key figures at 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.4 percent at 35,839.99 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 21,971.96 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,288.41 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,439.98Euro/dollar: DOWN at $1.1349 from $1.1359 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.3305 from $1.3314 Dollar/yen: UP at 143.70 yen from 143.69 yenEuro/pound: DOWN at 85.28 pence from 85.31 penceWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $63.16 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $65.93 per barrelNew York – Dow: UP 0.1 percent at 40,113.50 (close)