La Bourse de Paris prudente avant l’entrée en vigueur des surtaxes américaines

La Bourse de Paris a terminé en légère hausse de 0,18% mercredi, à l’issue d’une séance sans catalyseur majeur, dans un marché prudent à la veille de l’entrée en application des droits de douane imposés par Donald Trump.L’indice vedette CAC 40 a gagné 13,99 points et s’est établi à 7.635,03 points à la clôture. Mardi, il avait perdu 10,97 points (-0,14%) à 7.621,04 points.”L’actualité qui domine les marchés est la mise en application des droits de douane attendue demain. Nous ne sommes pas à l’abri d’un nouveau changement sur ce sujet”, commente Frédéric Ruf, expert en investissements financiers chez Milleis Banque, soulignant la prudence des investisseurs à la veille de cette échéance.Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet, pour la majorité des pays concernés, le 7 août, et non vendredi 1er août comme attendu initialement, afin de permettre aux douanes de s’organiser pour leur collecte, assure la Maison Blanche.Mais ce report offre une fenêtre pour d’ultimes pourparlers, veulent croire plusieurs pays, dont la Suisse, qui a été surprise par une surtaxe de 39% sur ses produits importés aux États-Unis, un chiffre bien supérieur aux 15% qui frappent l’Union européenne.”Il faut également garder en tête que l’échéance des négociations pour la Chine arrive la semaine prochaine”, commente Frédéric Ruf.Après s’être affrontées à coups de surtaxes, les deux premières puissances économiques du monde ont accepté une trêve commerciale jusqu’au 12 août, ramenant leurs droits de douane respectifs à 10% sur les produits américains et 30% sur les produits chinois.La séance a aussi été animée par la publication de plusieurs résultats d’entreprises ailleurs en Europe.”Il y a une certaine asymétrie dans la réaction des marchés: lorsque les résultats sont bons, les titres progressent peu; en revanche, les déceptions entraînent des baisses sensibles”, retient Frédéric Ruf. Les pharmaceutiques en baisseLes valeurs françaises du secteur pharmaceutique ont été entraînées à la baisse par la publication des résultats du danois Novo Nordisk, maison-mère de l’antidiabétique Ozempic, sanctionnés par le marché à la Bourse de Copenhague (-5,36% à 288,15 couronnes danoises, soit 38,61 euros).A la cote parisienne, Sanofi a abandonné 2,88% à 79,67 euros, Eurofins a cédé 3,00% à 64,60 euros, Sartorius Stedim Biotech a lâché 2,56% à 165,55 euros, bioMérieux 1,84% à 122,40 euros.Par ailleurs, le secteur était toujours frappé par l’inquiétude quant aux ambitions de Donald Trump de faire baisser les prix des médicaments aux Etats-Unis.Début juillet, Donald Trump avait affirmé qu’il imposerait une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques importés aux Etats-Unis si la production n’était pas rapidement rapatriée sur le sol américain.

McDonald’s sees US rebound but says low-income diners remain stressed

McDonald’s profits rose in the second quarter behind a rebound in US sales but executives said Wednesday that low-income consumers remained under economic stress.The fast-food chain notched a 2.5-percent rise in US comparable sales after the same benchmark shrunk by 3.6 percent in the first quarter. McDonald’s Chief Executive Christopher Kempczinski described the US consumer base as “bifurcated,” with weakness in low-income consumers a reason for lingering caution on the outlook, he said at the outset of an earnings conference call.Later, in response to an analyst question, Kempczinski said “real incomes are down” for this population despite higher wages.”There’s a lot of anxiety and unease with that low-income consumer,” Kempczinski said. “I think we could all speculate the reasons for that, probably tariffs and the impact that might have, be questions around the employment situation.”People are either skipping meals like breakfast, “or they’re trading down, either within our menu or they’re trading down to eating at home,” he said.In terms of the results, McDonald’s reported an 11-percent rise in profits to $2.3 billion, while revenues increased five percent to $6.7 billion.Global comparable sales increased 3.8 percent.Executives pointed to strength in Japan, while promotions in Germany for the Chicken Big Mac and France for the Big Arch burger also boosting demand.McDonald’s has also unveiled meal promotions in the United States such as the $5 Meal Deal and the Snack Wrap for $2.99.However, executives said they were still working to implement the offering throughout its network. US franchisees have sometimes resisted such promotions because of profit concerns.”Too often” consumers may drive up to a McDonald’s “and you’re seeing combo meals that could be priced over $10 and that absolutely is shaping value perceptions…in a negative way,” Kempczinski said.”We’ve got to get that fixed,” he said, adding that the company is holding “active and productive” conversations with franchisees.Shares of McDonald’s jumped 3.0 percent near midday.

Après le Brésil, l’Inde également cible de 50% de droits de douane par Donald Trump

Alors que les droits de douane de 50% sur les produits brésiliens sont entrés en vigueur mercredi, avant le reste du monde jeudi, Donald Trump a ajouté 25% supplémentaire sur les produits indiens, reprochant à New Delhi ses achats de pétrole russe.Cette nouvelle surtaxe vient s’ajouter à celle de 25% qui doit entrer en vigueur jeudi, en même temps que les droits de douane que Donald Trump présente comme “réciproques”, et ne sera effective que dans 21 jours, selon un décret du président américain. Elle ne s’appliquera pas sur un certain nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée.Cette mesure vise à réduire la capacité de Moscou à financer le conflit en Ukraine, présenté dans le décret comme “une menace inhabituelle et extraordinaire à la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis”.Dans un communiqué, le ministère indien des Affaires étrangères a jugé cette surtaxe “extrêmement regrettable”, soulignant que “plusieurs autres pays” achètent du pétrole russe “dans leur propre intérêt national”.Après la Chine, l’Inde est le principal client russe pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% des importations indiennes en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre, en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.”Cela marque un point bas dans les relations indo-américaines”, a estimé dans une note la directrice de la South Asia Initiative, Farwa Aamer. “L’Inde ne veut pas remettre en cause ses relations avec la Russie”, mais sera sous pression pour trouver une solution avec Washington.Ce décret intervient moins de 24 heures avant l’entrée en vigueur des droits de douane visant la majeure partie des partenaires commerciaux des Etats-Unis et que Donald Trump justifie par la nécessité selon lui de rééquilibrer les échanges.Plusieurs dizaines d’entre eux doivent en effet voir les surtaxes appliquées à leurs produits augmenter significativement jeudi à 00H01 locale (04H01 GMT) lors de leur entrée sur le territoire américain, avec une fourchette allant de 10% à 41%, la Syrie étant le pays visé par le taux le plus élevé.Pour l’Inde, le taux appliqué sur ses produits entrant aux Etats-Unis sera dans un premier temps de 25%.- Brasilia relativise l’impact -Les 25% supplémentaires prévus par le nouveau décret le porteraient au niveau du taux en vigueur depuis mercredi sur les produits brésiliens, soit 50%.Alors que le Brésil ne devait initialement pas être concerné par des droits de douane au-delà du plancher de 10% s’appliquant désormais à une large part des produits importés aux Etats-Unis, Donald Trump a annoncé son intention d’imposer une surtaxe de 50%, soit la plus élevée appliquée à un pays particulier.Le président américain reproche à la justice brésilienne de poursuivre l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022.Ces poursuites, qualifiées par Donald Trump de “chasse aux sorcières”, ont également entraîné des sanctions américaines contre un des juges de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes.Si les droits de douane ont suscité une vive réaction de la part de Brasilia, le président Luiz Inacio Lula da Silva dénonçant une atteinte à la “souveraineté” de son pays, la capitale brésilienne a relativisé l’impact de la surtaxe.Du fait des nombreuses exemptions prévues par le décret, seules 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis sont réellement concernées, selon le gouvernement brésilien.Celui-ci a néanmoins annoncé avoir saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le sujet.Les Etats-Unis sont un partenaire important pour les entreprises brésiliennes, mais pas essentiel: certes, il s’agit du deuxième marché du Brésil, avec 12% des exportations, mais cela reste très en retrait de ce que représente aujourd’hui la Chine, où partent plus du quart des exportations brésiliennes.Certains secteurs importants, comme le café, sont cependant plus exposés au marché américain et se voient appliquer la surtaxe de 50%.Au total, les nouvelles surtaxes douanières devraient porter à partir de jeudi le taux effectif moyen à près de 20% aux Etats-Unis, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics. Ce qui constituerait le taux le plus élevé appliqué aux produits importés depuis le début des années 30, selon le Budget Lab de l’Université de Yale.

Après le Brésil, l’Inde également cible de 50% de droits de douane par Donald Trump

Alors que les droits de douane de 50% sur les produits brésiliens sont entrés en vigueur mercredi, avant le reste du monde jeudi, Donald Trump a ajouté 25% supplémentaire sur les produits indiens, reprochant à New Delhi ses achats de pétrole russe.Cette nouvelle surtaxe vient s’ajouter à celle de 25% qui doit entrer en vigueur jeudi, en même temps que les droits de douane que Donald Trump présente comme “réciproques”, et ne sera effective que dans 21 jours, selon un décret du président américain. Elle ne s’appliquera pas sur un certain nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée.Cette mesure vise à réduire la capacité de Moscou à financer le conflit en Ukraine, présenté dans le décret comme “une menace inhabituelle et extraordinaire à la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis”.Dans un communiqué, le ministère indien des Affaires étrangères a jugé cette surtaxe “extrêmement regrettable”, soulignant que “plusieurs autres pays” achètent du pétrole russe “dans leur propre intérêt national”.Après la Chine, l’Inde est le principal client russe pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% des importations indiennes en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre, en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.”Cela marque un point bas dans les relations indo-américaines”, a estimé dans une note la directrice de la South Asia Initiative, Farwa Aamer. “L’Inde ne veut pas remettre en cause ses relations avec la Russie”, mais sera sous pression pour trouver une solution avec Washington.Ce décret intervient moins de 24 heures avant l’entrée en vigueur des droits de douane visant la majeure partie des partenaires commerciaux des Etats-Unis et que Donald Trump justifie par la nécessité selon lui de rééquilibrer les échanges.Plusieurs dizaines d’entre eux doivent en effet voir les surtaxes appliquées à leurs produits augmenter significativement jeudi à 00H01 locale (04H01 GMT) lors de leur entrée sur le territoire américain, avec une fourchette allant de 10% à 41%, la Syrie étant le pays visé par le taux le plus élevé.Pour l’Inde, le taux appliqué sur ses produits entrant aux Etats-Unis sera dans un premier temps de 25%.- Brasilia relativise l’impact -Les 25% supplémentaires prévus par le nouveau décret le porteraient au niveau du taux en vigueur depuis mercredi sur les produits brésiliens, soit 50%.Alors que le Brésil ne devait initialement pas être concerné par des droits de douane au-delà du plancher de 10% s’appliquant désormais à une large part des produits importés aux Etats-Unis, Donald Trump a annoncé son intention d’imposer une surtaxe de 50%, soit la plus élevée appliquée à un pays particulier.Le président américain reproche à la justice brésilienne de poursuivre l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022.Ces poursuites, qualifiées par Donald Trump de “chasse aux sorcières”, ont également entraîné des sanctions américaines contre un des juges de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes.Si les droits de douane ont suscité une vive réaction de la part de Brasilia, le président Luiz Inacio Lula da Silva dénonçant une atteinte à la “souveraineté” de son pays, la capitale brésilienne a relativisé l’impact de la surtaxe.Du fait des nombreuses exemptions prévues par le décret, seules 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis sont réellement concernées, selon le gouvernement brésilien.Celui-ci a néanmoins annoncé avoir saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le sujet.Les Etats-Unis sont un partenaire important pour les entreprises brésiliennes, mais pas essentiel: certes, il s’agit du deuxième marché du Brésil, avec 12% des exportations, mais cela reste très en retrait de ce que représente aujourd’hui la Chine, où partent plus du quart des exportations brésiliennes.Certains secteurs importants, comme le café, sont cependant plus exposés au marché américain et se voient appliquer la surtaxe de 50%.Au total, les nouvelles surtaxes douanières devraient porter à partir de jeudi le taux effectif moyen à près de 20% aux Etats-Unis, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics. Ce qui constituerait le taux le plus élevé appliqué aux produits importés depuis le début des années 30, selon le Budget Lab de l’Université de Yale.

Après le Brésil, l’Inde également cible de 50% de droits de douane par Donald Trump

Alors que les droits de douane de 50% sur les produits brésiliens sont entrés en vigueur mercredi, avant le reste du monde jeudi, Donald Trump a ajouté 25% supplémentaire sur les produits indiens, reprochant à New Delhi ses achats de pétrole russe.Cette nouvelle surtaxe vient s’ajouter à celle de 25% qui doit entrer en vigueur jeudi, en même temps que les droits de douane que Donald Trump présente comme “réciproques”, et ne sera effective que dans 21 jours, selon un décret du président américain. Elle ne s’appliquera pas sur un certain nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée.Cette mesure vise à réduire la capacité de Moscou à financer le conflit en Ukraine, présenté dans le décret comme “une menace inhabituelle et extraordinaire à la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis”.Dans un communiqué, le ministère indien des Affaires étrangères a jugé cette surtaxe “extrêmement regrettable”, soulignant que “plusieurs autres pays” achètent du pétrole russe “dans leur propre intérêt national”.Après la Chine, l’Inde est le principal client russe pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% des importations indiennes en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre, en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.”Cela marque un point bas dans les relations indo-américaines”, a estimé dans une note la directrice de la South Asia Initiative, Farwa Aamer. “L’Inde ne veut pas remettre en cause ses relations avec la Russie”, mais sera sous pression pour trouver une solution avec Washington.Ce décret intervient moins de 24 heures avant l’entrée en vigueur des droits de douane visant la majeure partie des partenaires commerciaux des Etats-Unis et que Donald Trump justifie par la nécessité selon lui de rééquilibrer les échanges.Plusieurs dizaines d’entre eux doivent en effet voir les surtaxes appliquées à leurs produits augmenter significativement jeudi à 00H01 locale (04H01 GMT) lors de leur entrée sur le territoire américain, avec une fourchette allant de 10% à 41%, la Syrie étant le pays visé par le taux le plus élevé.Pour l’Inde, le taux appliqué sur ses produits entrant aux Etats-Unis sera dans un premier temps de 25%.- Brasilia relativise l’impact -Les 25% supplémentaires prévus par le nouveau décret le porteraient au niveau du taux en vigueur depuis mercredi sur les produits brésiliens, soit 50%.Alors que le Brésil ne devait initialement pas être concerné par des droits de douane au-delà du plancher de 10% s’appliquant désormais à une large part des produits importés aux Etats-Unis, Donald Trump a annoncé son intention d’imposer une surtaxe de 50%, soit la plus élevée appliquée à un pays particulier.Le président américain reproche à la justice brésilienne de poursuivre l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022.Ces poursuites, qualifiées par Donald Trump de “chasse aux sorcières”, ont également entraîné des sanctions américaines contre un des juges de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes.Si les droits de douane ont suscité une vive réaction de la part de Brasilia, le président Luiz Inacio Lula da Silva dénonçant une atteinte à la “souveraineté” de son pays, la capitale brésilienne a relativisé l’impact de la surtaxe.Du fait des nombreuses exemptions prévues par le décret, seules 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis sont réellement concernées, selon le gouvernement brésilien.Celui-ci a néanmoins annoncé avoir saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le sujet.Les Etats-Unis sont un partenaire important pour les entreprises brésiliennes, mais pas essentiel: certes, il s’agit du deuxième marché du Brésil, avec 12% des exportations, mais cela reste très en retrait de ce que représente aujourd’hui la Chine, où partent plus du quart des exportations brésiliennes.Certains secteurs importants, comme le café, sont cependant plus exposés au marché américain et se voient appliquer la surtaxe de 50%.Au total, les nouvelles surtaxes douanières devraient porter à partir de jeudi le taux effectif moyen à près de 20% aux Etats-Unis, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics. Ce qui constituerait le taux le plus élevé appliqué aux produits importés depuis le début des années 30, selon le Budget Lab de l’Université de Yale.

Backlash after ‘interview’ with AI avatar of US school shooting victim

Independent journalist Jim Acosta faced a torrent of online criticism Wednesday after he posted an “interview” conducted with an AI avatar of a US school shooting victim.Former CNN White House chief correspondent Acosta interacted with a virtual likeness of Joaquin Oliver, one of the 17 people killed in the Parkland, Florida school shooting in 2018.Acosta, a long-standing hate figure for some supporters of President Donald Trump who often derided the veteran Washington correspondent, has long been an advocate for increased gun control.The clip posted on Acosta’s YouTube channel on August 4 to coincide with what would have been Oliver’s 25th birthday has gathered more than 22,000 views.On the Guy Benson Show on Fox News, conservative columnist Joe Concha said of the segment “It’s just sick.”Acosta said that Oliver’s parents Manuel and Patricia “have created an AI version of their son to deliver a powerful message on gun violence” after falling victim to one of the deadliest US mass shootings.In the interview Acosta asks Oliver, who was killed aged 17, what happened to him.Despite having the blessing of Oliver’s parents, critics said the approach was tasteless and did not advance the campaign against gun violence.”It was more of a bizarre AI demonstration than an interview,” wrote columnist Kirsten Fleming in the New York Post tabloid.”It’s also false. And grotesque. Like a dystopian plot come to life.”In the clip, Oliver’s likeness gives opinions on how to counter gun violence.”I was taken from this world too early while at school due to gun violence,” says a metallic, sped-up voice synthesized to sound like Oliver’s.”It’s important to talk about these issues so we can create a safer future for everyone.”In an opinion piece published Wednesday, journalism institute Poynter suggested that Acosta’s move from major media outlet CNN to an independent operation where he operates without an editorial support mechanism was behind his judgment.”I hope Jim Acosta decides to phone a friend next time. We’ve all got a lot of figuring out to do,” it said.It is not the first time artificial intelligence has been used to highlight the impact of the Parkland shooting.Last year US lawmakers heard recreations of Oliver’s voice and those of other victims in AI phone call recordings demanding to know why action had not been taken on gun control. On February 14, 2018, then 19-year-old Nikolas Cruz walked into Marjory Stoneman Douglas High School in Parkland, a town north of Miami, carrying a high-powered AR-15 rifle. He had been expelled from the school a year earlier for disciplinary reasons.In a matter of nine minutes, he killed 14 students and three school employees, then fled by mixing in with people frantically escaping the gruesome scene.Police arrested Cruz shortly thereafter as he walked along the street. He pleaded guilty to the massacre to the massacre in 2021 and was sentenced to life without parole a year later.

“Situation intenable”: la présidente des Scouts de France renonce face aux attaques

“La situation était intenable”: la présidente des Scouts et guides de France Marine Rosset, “en colère” face aux critiques la visant et qu’elle lie à son homosexualité, a démissionné de ses fonctions moins de deux mois après son élection pourtant à une large majorité.”J’ai choisi de me mettre en retrait de la présidence des Scouts et guides de France. La situation était devenue intenable et ma volonté est de protéger le mouvement”, annonce-t-elle mercredi au journal La Croix. “C’est aussi pour protéger ma famille que j’ai démissionné”, ajoute-t-elle.Élue à la mi-juin à une très large majorité à la tête du mouvement de jeunesse issu du catholicisme, Marine Rosset, 39 ans, s’était attirée les foudres de plusieurs sites d’extrême droite et quelques réactions dubitatives au sein de l’Église.”Après mon élection, il y a eu des gens, extérieurs au scoutisme, des forces politiques, de communications, financières même, qui ont instrumentalisé des prises de position que j’ai pu avoir. Il en a découlé une image mensongère des Scouts et guides de France (SGDF), parce qu’on a associé un certain nombre de mes positions avec celles du mouvement”, déplore-t-elle.Conseillère municipale socialiste dans le Ve arrondissement de Paris, cette mère homosexuelle d’un enfant, qui avait pris des positions pro-IVG, explique au quotidien que “l’annonce imprévue” d’une élection législative partielle dans sa circonscription – où elle a été candidate en 2022 et 2024, mais pour laquelle elle ne se représentera pas – a “changé la donne”.  “La moindre de mes prises de parole aurait été surveillée. Or il était vraiment important pour moi que le mouvement ne soit pas réduit à ma seule personne(…) Je ne souhaitais surtout pas l’abîmer”, indique Mme Rosset.- Plainte déposée -Elle explique avoir “été attaquée tous les jours sur les réseaux sociaux”: “Il ne faut pas être dupe, la critique sur mon engagement politique était souvent un moyen de me critiquer sans évoquer mon homosexualité”, pointe-t-elle, “en colère” notamment “parce qu’on a parfois pu remettre en cause (sa) foi, du fait de (son) homosexualité”.Dans un communiqué, les Scouts et guides de France ont estimé que ce “choix d’un retrait permet de préserver la dimension apartisane des Scouts et Guides de France”.Le mouvement dénonce “fermement les propos violents, discriminants ou déshumanisants qui ont pu être exprimés ces dernières semaines” à l’encontre de sa présidente. “Ces violences, notamment homophobes, sont profondément contraires à notre éthique éducative et associative”, insiste-t-il. Le mouvement apporte son soutien à une “plainte déposée par Marine Rosset”, début juillet à Paris, et précise qu’il “se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à ses côtés”. Avec plus de 100.000 adhérents et plus de 900 groupes, le mouvement est la première association de scoutisme du pays, loin devant les plus conservateurs Scouts unitaires de France et Scouts d’Europe.Au sein de la gauche, notamment parisienne, plusieurs personnalités ont regretté cette démission.Député PS et candidat aux municipales à Paris, Emmanuel Grégoire a apporté sur le réseau X son “soutien” à Marine Rosset “qui a fait face à des insultes inacceptables, à la haine et à l’homophobie crasse”. Chez les socialistes, Mme Rosset a également obtenu le soutien du député Boris Vallaud, dénonçant sur le même réseau “insultes” et “vague de harcèlement”, du président de la Cour des comptes et ex-ministre Pierre Moscovici, et du secrétaire général du parti, Pierre Jouvet.Chez les communistes, le sénateur Ian Brossat, candidat à la mairie de Paris, a regretté sur X “une vague d’homophobie” et accusé la droite d’aider “la fachosphère” par son “silence complice”.La désormais ex-présidente de l’association indique qu’elle continuera à remplir d’autres missions comme administratrice des SGDF, tandis qu’une nouvelle gouvernance collégiale a été élue présidée par Pierre Monéger.