Investors walk fine line as Trump tariffs temper rate hopes

Asian investors trod warily Wednesday amid lingering uncertainty over Donald Trump’s trade war, while another round of data indicated further weakness in the US economy but added interest rate cut speculation.The US president’s claim that Washington was “very close to a deal” to extend a China truce provided some optimism, though that was tempered by his warning of fresh levies on pharmaceuticals and chips.After a strong start to the week sparked by hopes that painful jobs data will force the US Federal Reserve to lower rates next month, another batch of figures added fuel to the fire.A closely watched index of services activity showed it had barely grown in July as companies contend with weaker hiring conditions and rising prices.The news came after Friday’s jobs data revealed far fewer US jobs were created than expected in May, June and July.”Market pricing has moved aggressively in favour of a September rate cut by the Federal Reserve, after a weak July jobs report and ugly revisions to May and June signalled the US labour market may finally be cracking under the pressure of tariffs,” said Neil Wilson at Saxo Markets. “The data pushed the US closer to stagflationary territory,” he said.”So far, the market has held up and looked beyond the tariff risks, but we may at last be seeing the hard data finally catch up with the soft survey data.”But while bets on a rate cut in September have soared, he remained unsure that such a move was a certainty.Stocks fluctuated through the morning.Tokyo, Shanghai, Sydney, Wellington, Manila and Jakarta rose but Hong Kong, Singapore, Seoul and Taipei were in the red.Confidence remains thin as Trump’s tariff threats linger, with several countries — including India and Switzerland — still to hammer out deals before his delayed deadline Thursday, and agreed levies with others begin to kick in.In his latest salvo, Trump told CNBC he was looking at hitting pharmaceuticals with tolls that eventually reach 250 percent, while semiconductors were also in the firing line. He has said he will also hammer India over its purchases of Russian oil.Still, Trump did strike a positive note on China, which is in talks with US officials to continue a truce agreed in May that saw the world’s two largest economies pare down their eye-watering triple-digit tariffs.Regarding Chinese President Xi Jinping, Trump told CNBC’s “Squawk Box” that “I’ll end up having a meeting before the end of the year, most likely, if we make a deal.”If we don’t make a deal, I’m not going to have a meeting. I mean, you know, what’s the purpose of meeting if we’re not going to make a deal?”But we’re getting very close to a deal.”He added that his relationship with Xi was “very good” and that “I think we’ll make a good deal. It’s not imperative, but I think we’re going to make a good deal”. – Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 40,802.73 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.2 percent at 24,844.94Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,619.78Euro/dollar: DOWN at $1.1570 from $1.1582 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3303 from $1.3294Dollar/yen: UP at 147.61 yen from 147.55 yenEuro/pound: DOWN at 86.97 pence from 87.01 penceWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $65.46 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $67.96 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.1 percent at 44,111.74 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,142.73 (close)

L’historien conservateur Karol Nawrocki investi président de la Pologne

L’historien conservateur Karol Nawrocki doit être investi mercredi nouveau président de la Pologne, ses déclarations présageant une cohabitation difficile avec le gouvernement pro-européen de Donald Tusk. Dans la matinée, le nouveau chef de l’Etat prêtera serment devant les deux chambres du Parlement réunies pour une session extraordinaire, puis prononcera son discours d’investiture. Dans la journée, il participera à une série de cérémonies, dont une messe pour la patrie et le président de la Pologne.Plusieurs manifestations en son soutien, organisées par la droite, doivent se dérouler dans la journée à Varsovie.M. Nawrocki, un historien de formation soutenu par le principal parti d’opposition, Droit et Justice (PiS, nationaliste), a remporté à une courte majorité le scrutin présidentiel du 1er juin.Il a battu le pro-européen Rafal Trzaskowski, un revers grave pour la coalition pro-UE en place depuis bientôt deux ans, et qui confirme la forte polarisation politique dans ce pays membre de l’Otan et de l’UE, voisin et grand soutien de l’Ukraine face à l’agression russe.- Entre compétition et confrontation -Elu pour un mandat de cinq ans, le chef de l’Etat exerce en Pologne principalement une influence sur la politique étrangère et de défense – il est le chef des forces armées -, mais dispose aussi du droit à des initiatives législatives et au véto sur les textes adoptés au Parlement.M. Nawrocki remplace à la présidence le conservateur Andrzej Duda, arrivé au terme de son deuxième mandat, avec qui le gouvernement pro-UE était déjà en désaccord sur nombre de sujets aussi importants que le respect de l’Etat de droit ou la libéralisation de l’avortement.La nouvelle cohabitation balancera entre compétition et confrontation, estiment les analystes, et les principaux acteurs en sont parfaitement conscients, à deux ans des prochaines élections législatives.”Je ne doute pas que M. Nawrocki (…) fera tout pour nous taquiner”, a déclaré le Premier ministre Donald Tusk.Et de prévenir qu’il ne le laisserait pas “démolir politiquement” son gouvernement de coalition quadripartite, parfois turbulente.De son côté, Karol Nawrocki a à plusieurs reprises dit considérer le gouvernement en place comme “le pire de l’histoire” de la Pologne démocratique.Il a promis d’être “un président actif”, de “stimuler” le gouvernement – qui dispose d’une majorité parlementaire – avec des propositions de textes relatifs aux politiques fiscale ou agricole immédiatement après son investiture.- “La Pologne et les Polonais d’abord” -Mardi, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il a estimé que son investiture ouvrirait “un nouveau chapitre dans l’histoire de notre Pologne bien-aimée”.Novice en politique et en relations internationales, M. Nawrocki est un admirateur de Donald Trump, qu’il a rencontré brièvement à la Maison Blanche peu avant le premier tour du scrutin. Pendant sa campagne, il a expliqué vouloir refuser “tout transfert de compétences” des autorités polonaises aux organes de l’Union européenne et de signer de nouveaux traités européens “affaiblissant le rôle de la Pologne”.Il s’est également opposé à l’idée d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan, et a reproché à Kiev de ne pas avoir “fait preuve de gratitude pour ce que les Polonais ont fait”.Avec son slogan “La Pologne d’abord, les Polonais d’abord”, il a ciblé le million de réfugiés ukrainiens vivant dans le pays.Jeudi dernier, M. Nawrocki s’est pourtant entretenu au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui s’est déclaré “reconnaissant” d’avoir entendu “l’assurance d’un soutien continu à l’Ukraine”.

L’historien conservateur Karol Nawrocki investi président de la Pologne

L’historien conservateur Karol Nawrocki doit être investi mercredi nouveau président de la Pologne, ses déclarations présageant une cohabitation difficile avec le gouvernement pro-européen de Donald Tusk. Dans la matinée, le nouveau chef de l’Etat prêtera serment devant les deux chambres du Parlement réunies pour une session extraordinaire, puis prononcera son discours d’investiture. Dans la journée, il participera à une série de cérémonies, dont une messe pour la patrie et le président de la Pologne.Plusieurs manifestations en son soutien, organisées par la droite, doivent se dérouler dans la journée à Varsovie.M. Nawrocki, un historien de formation soutenu par le principal parti d’opposition, Droit et Justice (PiS, nationaliste), a remporté à une courte majorité le scrutin présidentiel du 1er juin.Il a battu le pro-européen Rafal Trzaskowski, un revers grave pour la coalition pro-UE en place depuis bientôt deux ans, et qui confirme la forte polarisation politique dans ce pays membre de l’Otan et de l’UE, voisin et grand soutien de l’Ukraine face à l’agression russe.- Entre compétition et confrontation -Elu pour un mandat de cinq ans, le chef de l’Etat exerce en Pologne principalement une influence sur la politique étrangère et de défense – il est le chef des forces armées -, mais dispose aussi du droit à des initiatives législatives et au véto sur les textes adoptés au Parlement.M. Nawrocki remplace à la présidence le conservateur Andrzej Duda, arrivé au terme de son deuxième mandat, avec qui le gouvernement pro-UE était déjà en désaccord sur nombre de sujets aussi importants que le respect de l’Etat de droit ou la libéralisation de l’avortement.La nouvelle cohabitation balancera entre compétition et confrontation, estiment les analystes, et les principaux acteurs en sont parfaitement conscients, à deux ans des prochaines élections législatives.”Je ne doute pas que M. Nawrocki (…) fera tout pour nous taquiner”, a déclaré le Premier ministre Donald Tusk.Et de prévenir qu’il ne le laisserait pas “démolir politiquement” son gouvernement de coalition quadripartite, parfois turbulente.De son côté, Karol Nawrocki a à plusieurs reprises dit considérer le gouvernement en place comme “le pire de l’histoire” de la Pologne démocratique.Il a promis d’être “un président actif”, de “stimuler” le gouvernement – qui dispose d’une majorité parlementaire – avec des propositions de textes relatifs aux politiques fiscale ou agricole immédiatement après son investiture.- “La Pologne et les Polonais d’abord” -Mardi, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il a estimé que son investiture ouvrirait “un nouveau chapitre dans l’histoire de notre Pologne bien-aimée”.Novice en politique et en relations internationales, M. Nawrocki est un admirateur de Donald Trump, qu’il a rencontré brièvement à la Maison Blanche peu avant le premier tour du scrutin. Pendant sa campagne, il a expliqué vouloir refuser “tout transfert de compétences” des autorités polonaises aux organes de l’Union européenne et de signer de nouveaux traités européens “affaiblissant le rôle de la Pologne”.Il s’est également opposé à l’idée d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan, et a reproché à Kiev de ne pas avoir “fait preuve de gratitude pour ce que les Polonais ont fait”.Avec son slogan “La Pologne d’abord, les Polonais d’abord”, il a ciblé le million de réfugiés ukrainiens vivant dans le pays.Jeudi dernier, M. Nawrocki s’est pourtant entretenu au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui s’est déclaré “reconnaissant” d’avoir entendu “l’assurance d’un soutien continu à l’Ukraine”.

How Trump’s love for TV is shaping US diplomacy

Donald Trump’s sudden concern about starving Palestinians was a major shift for the US president, who had previously ignored the endless cries for help from aid groups. So what changed?In his words, it was images of emaciated children in Gaza that Trump saw on television — his main window into the world that has long shaped his political and diplomatic decision-making.Trump made clear his affection for the small screen in late July when asked if he agreed with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, a major US ally, that there was no famine in Gaza.”Based on television, I would say not particularly, because those children look very hungry,” said Trump, a former reality TV star.”That’s real starvation stuff. I see it, and you can’t fake that.”Since then, the 79-year-old has repeated that aid must be brought to people living in the war-ravaged Palestinian territory, though he has stopped of any major diplomatic moves.”Trump has a reputation for not reading anything, including the briefing papers that his aides prepare for him, and for always believing that he knows better than his staff or anyone else does,” said Dan Kennedy, a journalist professor at Northeastern University.”So it’s not surprising that he would be affected by images on television, especially since he is known to spend a lot of time watching TV.”- ‘I watch the shows’ -Trump has attended 22 intelligence briefings since taking office in January, according to an AFP tally, despite several reports having revealed that he lacks interest in written reports. However, his love for television is well-documented — even when it comes to major decisions.In 2015, before he first entered the White House, the billionaire told a journalist asking how he educates himself on military strategy: “Well, I watch the shows.”And a New York Times report recounted how Trump spent several hours a day in his first term glued to the television, mainly watching Fox News — his favorite channel — but also CNN, NBC and ABC news channels.His second term has been little changed, despite Trump leading an election campaign that deployed social media and podcasts. “Trump is a product of his generation,” Kennedy said. “He’s not sitting around looking at TikTok.”- ‘Great television’ -The Republican, who hosted 14 seasons of “The Apprentice” television series, knows better than most how images can be weaponized for political point-scoring.He was gleeful after his shocking clash with Ukrainian President Volodymyr Zelensky at the White House in February, which saw the pair rowing in front of the world’s press. “This is going to be great television,” Trump said. And in May he gave a similar public dressing down to South African leader Cyril Ramaphosa when he sat in the Oval Office for what turned into a diplomatic ambush. Trump hijacked the meeting by playing a video montage — one littered with inaccuracies — that purported to prove claims of a “genocide” against white farmers in South Africa. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Aude: l’avancée du feu ralentit pendant la nuit, neuf blessés, l’A9 fermée

L’incendie d’une ampleur exceptionnelle dans le massif des Corbières, dans l’Aude, a ralenti sa progression pendant la nuit mais continue de menacer plusieurs villages après avoir englouti plus de 11.000 hectares de végétation, fait au moins neuf blessés et provoqué la coupure de l’A9, principal axe autoroutier entre la France et l’Espagne.Depuis son déclenchement, peu après 16H00 mardi, 1.500 pompiers s’attaquent en vain aux flammes qui ravagent garrigue, broussailles, résineux, vignes et quelques maisons. Il doit atteindre dans la nuit l’autoroute A9, qui longe la Méditerranée.Là, un gros dispositif de sapeurs pompiers va tenter de stopper sa progression. Pour cela, l’autoroute A9, qui longe la Méditerranée entre Montpellier et Barcelone, a été fermée mardi soir dans les deux sens de circulation. “Le feu progresse dans un secteur où toutes les conditions sont réunies pour qu’il progresse. On surveille les lisières et l’arrière du feu pour éviter des reprises. Dès le lever du jour, nous aurons à nouveau des moyens aériens. Ce feu va nous mobiliser pendant plusieurs jours, c’est un chantier au long cours”, anticipe la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude, Lucie Roesch.Le feu a toutefois “progressé de façon plus lente” durant la nuit en raison d’un taux d’humidité plus élevé, a-t-elle précisé.- Campings évacués -Mercredi peu avant 04H00, le feu approchait de Roquefort-des-Corbières.De l’autre côté de l’A9, deux campings ont été évacués par précaution dans la commune touristique de La Palme. Mardi en fin d’après-midi, le vent soufflant en rafales a porté l’incendie jusqu’au village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où des maisons ont brûlé.A la coopérative viticole de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, seules quelques palettes sur le parking ont brûlé. Mais la maison voisine est détruite, des véhicules calcinés fument dans la cour, un tas de bois coupé pour l’hiver s’est transformé en brasier.”Quand on a vu le vent tourner dans notre sens, on a évacué la coopérative. Le feu a foncé sur le village à une vitesse impressionnante, le village a été quasiment encerclé par les flammes, le feu passait d’une maison à l’autre. Des feux, on en voit chaque année, mais comme ça, jamais”, témoigne Anael Payrou, le directeur de la cave coopérative.Deux personnes ont été blessées, dont une grièvement brûlée, selon la préfecture. Sept pompiers ont également été blessés.Dans un message sur X, le président Emmanuel Macron a adressé un message de soutien aux pompiers et aux sinistrés. “Tous les moyens de la Nation sont mobilisés”, a-t-il assuré, appelant à “la plus grande prudence”.- Tuyaux d’arrosage -Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan, des villages proches du  départ du feu, ont été évacués de façon préventive, ainsi qu’une trentaine de maisons à Tournissan, une autre commune du secteur.Le feu a pris dans plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l’avancée des flammes à l’aide de tuyaux d’arrosage, parfois chaussés de tongs, a constaté un photographe de l’AFP.Jusqu’à la tombée de la nuit, neuf Canadair, cinq Dash et deux hélicoptères bombardiers d’eau, soit “le maximum des capacités nationales”, a souligné la préfecture, se sont relayés au-dessus du brasier, sans parvenir à le maîtriser.Dans les villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, la solidarité s’organise, des salles communales accueillent les personnes évacuées ou des sinistrés. Des commerçants rouvrent spontanément pour répondre à la demande.De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers, et des milliers de foyers sont privés d’électricité dans une vingtaine de villages.- Contexte de sécheresse -“Il est demandé aux populations de rester confinées à l’intérieur de leurs habitations sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers”, a insisté la préfecture.Miné par une sécheresse persistante qui rend facilement inflammable la végétation, le département avait été placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque “très élevé” d’incendie.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies ont eu lieu dans l’Aude. L’un d’eux, début juillet, le plus important dans le département depuis 40 ans, avait parcouru 2.000 hectares près de Narbonne.Affectée également par l’arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu naturel, l’Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années.Le directeur de la cave coopérative de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse redoute le lever du jour mercredi, craignant la perte de la production de 400 hectares de vigne. “On eu le gel en 2022, la sécheresse en 2023 et 2024, a-t-il énuméré, et cette année le feu. On a l’impression qu’on est maudits. On devait vendanger dans 15 jours…”.”On a dû arracher des milliers d’hectares, on a enlevé des pare-feux naturels”, a-t-il regretté.

Aude: l’avancée du feu ralentit pendant la nuit, neuf blessés, l’A9 fermée

L’incendie d’une ampleur exceptionnelle dans le massif des Corbières, dans l’Aude, a ralenti sa progression pendant la nuit mais continue de menacer plusieurs villages après avoir englouti plus de 11.000 hectares de végétation, fait au moins neuf blessés et provoqué la coupure de l’A9, principal axe autoroutier entre la France et l’Espagne.Depuis son déclenchement, peu après 16H00 mardi, 1.500 pompiers s’attaquent en vain aux flammes qui ravagent garrigue, broussailles, résineux, vignes et quelques maisons. Il doit atteindre dans la nuit l’autoroute A9, qui longe la Méditerranée.Là, un gros dispositif de sapeurs pompiers va tenter de stopper sa progression. Pour cela, l’autoroute A9, qui longe la Méditerranée entre Montpellier et Barcelone, a été fermée mardi soir dans les deux sens de circulation. “Le feu progresse dans un secteur où toutes les conditions sont réunies pour qu’il progresse. On surveille les lisières et l’arrière du feu pour éviter des reprises. Dès le lever du jour, nous aurons à nouveau des moyens aériens. Ce feu va nous mobiliser pendant plusieurs jours, c’est un chantier au long cours”, anticipe la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude, Lucie Roesch.Le feu a toutefois “progressé de façon plus lente” durant la nuit en raison d’un taux d’humidité plus élevé, a-t-elle précisé.- Campings évacués -Mercredi peu avant 04H00, le feu approchait de Roquefort-des-Corbières.De l’autre côté de l’A9, deux campings ont été évacués par précaution dans la commune touristique de La Palme. Mardi en fin d’après-midi, le vent soufflant en rafales a porté l’incendie jusqu’au village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où des maisons ont brûlé.A la coopérative viticole de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, seules quelques palettes sur le parking ont brûlé. Mais la maison voisine est détruite, des véhicules calcinés fument dans la cour, un tas de bois coupé pour l’hiver s’est transformé en brasier.”Quand on a vu le vent tourner dans notre sens, on a évacué la coopérative. Le feu a foncé sur le village à une vitesse impressionnante, le village a été quasiment encerclé par les flammes, le feu passait d’une maison à l’autre. Des feux, on en voit chaque année, mais comme ça, jamais”, témoigne Anael Payrou, le directeur de la cave coopérative.Deux personnes ont été blessées, dont une grièvement brûlée, selon la préfecture. Sept pompiers ont également été blessés.Dans un message sur X, le président Emmanuel Macron a adressé un message de soutien aux pompiers et aux sinistrés. “Tous les moyens de la Nation sont mobilisés”, a-t-il assuré, appelant à “la plus grande prudence”.- Tuyaux d’arrosage -Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan, des villages proches du  départ du feu, ont été évacués de façon préventive, ainsi qu’une trentaine de maisons à Tournissan, une autre commune du secteur.Le feu a pris dans plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l’avancée des flammes à l’aide de tuyaux d’arrosage, parfois chaussés de tongs, a constaté un photographe de l’AFP.Jusqu’à la tombée de la nuit, neuf Canadair, cinq Dash et deux hélicoptères bombardiers d’eau, soit “le maximum des capacités nationales”, a souligné la préfecture, se sont relayés au-dessus du brasier, sans parvenir à le maîtriser.Dans les villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, la solidarité s’organise, des salles communales accueillent les personnes évacuées ou des sinistrés. Des commerçants rouvrent spontanément pour répondre à la demande.De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers, et des milliers de foyers sont privés d’électricité dans une vingtaine de villages.- Contexte de sécheresse -“Il est demandé aux populations de rester confinées à l’intérieur de leurs habitations sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers”, a insisté la préfecture.Miné par une sécheresse persistante qui rend facilement inflammable la végétation, le département avait été placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque “très élevé” d’incendie.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies ont eu lieu dans l’Aude. L’un d’eux, début juillet, le plus important dans le département depuis 40 ans, avait parcouru 2.000 hectares près de Narbonne.Affectée également par l’arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu naturel, l’Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années.Le directeur de la cave coopérative de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse redoute le lever du jour mercredi, craignant la perte de la production de 400 hectares de vigne. “On eu le gel en 2022, la sécheresse en 2023 et 2024, a-t-il énuméré, et cette année le feu. On a l’impression qu’on est maudits. On devait vendanger dans 15 jours…”.”On a dû arracher des milliers d’hectares, on a enlevé des pare-feux naturels”, a-t-il regretté.

Aude: l’avancée du feu ralentit pendant la nuit, neuf blessés, l’A9 fermée

L’incendie d’une ampleur exceptionnelle dans le massif des Corbières, dans l’Aude, a ralenti sa progression pendant la nuit mais continue de menacer plusieurs villages après avoir englouti plus de 11.000 hectares de végétation, fait au moins neuf blessés et provoqué la coupure de l’A9, principal axe autoroutier entre la France et l’Espagne.Depuis son déclenchement, peu après 16H00 mardi, 1.500 pompiers s’attaquent en vain aux flammes qui ravagent garrigue, broussailles, résineux, vignes et quelques maisons. Il doit atteindre dans la nuit l’autoroute A9, qui longe la Méditerranée.Là, un gros dispositif de sapeurs pompiers va tenter de stopper sa progression. Pour cela, l’autoroute A9, qui longe la Méditerranée entre Montpellier et Barcelone, a été fermée mardi soir dans les deux sens de circulation. “Le feu progresse dans un secteur où toutes les conditions sont réunies pour qu’il progresse. On surveille les lisières et l’arrière du feu pour éviter des reprises. Dès le lever du jour, nous aurons à nouveau des moyens aériens. Ce feu va nous mobiliser pendant plusieurs jours, c’est un chantier au long cours”, anticipe la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude, Lucie Roesch.Le feu a toutefois “progressé de façon plus lente” durant la nuit en raison d’un taux d’humidité plus élevé, a-t-elle précisé.- Campings évacués -Mercredi peu avant 04H00, le feu approchait de Roquefort-des-Corbières.De l’autre côté de l’A9, deux campings ont été évacués par précaution dans la commune touristique de La Palme. Mardi en fin d’après-midi, le vent soufflant en rafales a porté l’incendie jusqu’au village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où des maisons ont brûlé.A la coopérative viticole de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, seules quelques palettes sur le parking ont brûlé. Mais la maison voisine est détruite, des véhicules calcinés fument dans la cour, un tas de bois coupé pour l’hiver s’est transformé en brasier.”Quand on a vu le vent tourner dans notre sens, on a évacué la coopérative. Le feu a foncé sur le village à une vitesse impressionnante, le village a été quasiment encerclé par les flammes, le feu passait d’une maison à l’autre. Des feux, on en voit chaque année, mais comme ça, jamais”, témoigne Anael Payrou, le directeur de la cave coopérative.Deux personnes ont été blessées, dont une grièvement brûlée, selon la préfecture. Sept pompiers ont également été blessés.Dans un message sur X, le président Emmanuel Macron a adressé un message de soutien aux pompiers et aux sinistrés. “Tous les moyens de la Nation sont mobilisés”, a-t-il assuré, appelant à “la plus grande prudence”.- Tuyaux d’arrosage -Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan, des villages proches du  départ du feu, ont été évacués de façon préventive, ainsi qu’une trentaine de maisons à Tournissan, une autre commune du secteur.Le feu a pris dans plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l’avancée des flammes à l’aide de tuyaux d’arrosage, parfois chaussés de tongs, a constaté un photographe de l’AFP.Jusqu’à la tombée de la nuit, neuf Canadair, cinq Dash et deux hélicoptères bombardiers d’eau, soit “le maximum des capacités nationales”, a souligné la préfecture, se sont relayés au-dessus du brasier, sans parvenir à le maîtriser.Dans les villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, la solidarité s’organise, des salles communales accueillent les personnes évacuées ou des sinistrés. Des commerçants rouvrent spontanément pour répondre à la demande.De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers, et des milliers de foyers sont privés d’électricité dans une vingtaine de villages.- Contexte de sécheresse -“Il est demandé aux populations de rester confinées à l’intérieur de leurs habitations sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers”, a insisté la préfecture.Miné par une sécheresse persistante qui rend facilement inflammable la végétation, le département avait été placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque “très élevé” d’incendie.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies ont eu lieu dans l’Aude. L’un d’eux, début juillet, le plus important dans le département depuis 40 ans, avait parcouru 2.000 hectares près de Narbonne.Affectée également par l’arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu naturel, l’Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années.Le directeur de la cave coopérative de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse redoute le lever du jour mercredi, craignant la perte de la production de 400 hectares de vigne. “On eu le gel en 2022, la sécheresse en 2023 et 2024, a-t-il énuméré, et cette année le feu. On a l’impression qu’on est maudits. On devait vendanger dans 15 jours…”.”On a dû arracher des milliers d’hectares, on a enlevé des pare-feux naturels”, a-t-il regretté.

Hiroshima marks 80 years as US-Russia nuclear tensions rise

Japan marked 80 years since the atomic bombing of Hiroshima on Wednesday with a ceremony reminding the world of the horrors unleashed, as sabre-rattling between the United States and Russia keeps the nuclear “Doomsday Clock” close to midnight.A silent prayer was held at 8:15 am (2315 GMT), the moment when US aircraft Enola Gay dropped “Little Boy” over the western Japanese city on August 6, 1945.On a sweltering morning, hundreds of black-clad officials, students and survivors laid flowers at the memorial cenotaph, with the ruins of a domed building in the background, a stark reminder of the horrors that unfolded. In a speech, Hiroshima mayor Kazumi Matsui warned of “an accelerating trend toward military buildup around the world”, against the backdrop of Russia’s invasion of Ukraine and the chaos in the Middle East.”These developments flagrantly disregard the lessons the international community should have learned from the tragedies of history,” he said. Prime Minister Shigeru Ishiba said it was Japan’s mission “to take the lead… toward a world without nuclear weapons”.The final death toll of the Hiroshima attack would hit around 140,000 people, killed not just by the colossal blast and the ball of fire, but also later by the radiation.Three days after “Little Boy”, on August 9, another atomic bomb killed 74,000 people in Nagasaki. Imperial Japan surrendered on August 15, bringing an end to World War II.Today, Hiroshima is a thriving metropolis of 1.2 million but the attacks live on in the memories of many. On the eve of the ceremony, people began lining up to pay their respects to the victims in front of the cenotaph.Before dawn on Wednesday, families who lost loved ones in the attack also came to pray.Yoshie Yokoyama, 96, who arrived in a wheelchair with her grandson, told reporters that her parents and grandparents were bomb victims. “My grandfather died soon after the bombing, while my father and mother both died after developing cancer. My parents-in-law also died, so my husband couldn’t see them again when he came back from battlefields after the war.”People are still suffering,” she added.Wednesday’s ceremony was set to include a record of around 120 countries and regions including, for the first time, Taiwanese and Palestinian representatives. The United States — which has never formally apologised for the bombings — was represented by its ambassador to Japan. Russia and China were absent.Nihon Hidankyo, the grassroots organisation that last year won the Nobel Peace Prize, is representing the dwindling number of survivors, known as hibakusha. As of March, there were 99,130 hibakusha, according to the Japanese health ministry, with the average age of 86.”I want foreign envoys to visit the peace memorial museum and understand what happened,” the group’s co-chair Toshiyuki Mimaki told local media ahead of the commemorations.Pope Leo XIV said in a statement that “in our time of mounting global tensions and conflicts”, Hiroshima and Nagasaki remained “living reminders of the profound horrors wrought by nuclear weapons”.United Nations Secretary-General Antonio Guterres warned that “the very weapons that brought such devastation to Hiroshima and Nagasaki are once again being treated as tools of coercion”.- Younger generation -The attacks remain the only time atomic bombs have been used in wartime.Kunihiko Sakuma, 80, who survived the blasts as a baby, told AFP he was hopeful that there could eventually be a nuclear-free world.”The younger generation is working hard for that end,” he said ahead of the ceremony.But in January, the Bulletin of the Atomic Scientists’ “Doomsday Clock” shifted to 89 seconds to midnight, the closest in its 78-year history.The clock symbolising humanity’s distance from destruction was last moved to 90 seconds to midnight over Russia’s invasion of Ukraine in 2022.Russia and the United States account for around 90 percent of the world’s over 12,000 warheads, according to the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).SIPRI warned in June that “a dangerous new nuclear arms race is emerging at a time when arms control regimes are severely weakened,” with nearly all of the nine nuclear-armed states modernising their arsenals.Earlier this month, US President Donald Trump said that he had ordered the deployment of two nuclear submarines following an online spat with former Russian president Dmitry Medvedev.