Congrès du PS: trois hommes pour un fauteuil de premier secrétaire

Le 81e congrès du Parti socialiste verra s’affronter pour la présidence du parti trois hommes, qui ont officiellement déposé samedi matin leur motion (ou texte d’orientation en termes socialistes), avec un premier vote pour les départager prévu le 27 mai. Le premier secrétaire sortant Olivier Faure, qui a obtenu le plus de parrainages de membres du conseil national sur son texte (145) fera face une nouvelle fois à son rival du congrès de Marseille en 2023 Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, qui a réuni autour de lui une coalition des anti-Faure, et 126 parrainages. Également présent sur la ligne de départ, le chef des députés Boris Vallaud, qui était auparavant un des soutiens de M. Faure et fait figure d’outsider avec ses 30 parrainages. Si tous sont d’accord pour une rupture avec La France insoumise, les principales différences entre eux résident dans leur stratégie de coalition pour 2027.      “Au CÅ“ur de la Gauche” d’Olivier FaureLe patron du PS actuel défend l’idée d’une “plateforme commune” de “la gauche non mélenchoniste”, pour 2027, “de François Ruffin à Raphaël Glucksmann”, “qui discutera des modalités d’une candidature commune” au lendemain des municipales. “Il n’y a pas de mode d’emploi miraculeux” pour s’accorder sur un nom, écrit M. Faure dans sa motion. “Ce mode de désignation n’est pas tranché et ne pourra l’être qu’avec les partenaires qui auront accepté de s’engager dans ce processus commun”, ajoute-t-il, promettant aux militants socialistes d’avoir “le dernier mot”.Par ailleurs, il ne s’empêche pas d’utiliser “l’outil” de la motion de censure contre le gouvernement, précise l’eurodéputé Pierre Jouvet. “Nous n’aurons aucune complaisance vis-à-vis de politiques qui constituent le carburant de l’extrême droite qui surfe sur toutes les colères”, écrit ainsi M. Faure dans sa motion, réfutant tout “chèque en blanc” à l’actuel exécutif.”Changer pour Gagner”, de Nicolas Mayer-RossignolRésolument anti-LFI, le texte d’orientation qui rassemble le courant du maire de Rouen Nicolas-Mayer Rossignol, celui de la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy, le député de l’Eure Philippe Brun et le maire de Saint-Ouen Karim Bouamrane, propose d’abord de “se fédérer avec tous ceux qui se revendiquent du socialisme démocratique en commençant par les compagnons de routes dispersés”, comme l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve ou l’ex-candidat à la présidentielle Benoît Hamon. Cette fédération “donnera le périmètre pour choisir un candidat”, a expliqué Hélène Geoffroy. Ils défendent ensuite “une fédération de la gauche et des écologistes” capable “d’abriter les sensibilités de la gauche républicaine”, incluant par exemple Yannick Jadot et Raphaël Glucksmann, et promettent que les choix d’alliance seront toujours soumis à la décision des militants.Ils revendiquent de refuser “le blocage institutionnel et économique de notre pays”, écrivent-ils, écartant ainsi l’idée d’une censure du gouvernement.”Unir” de Boris VallaudLe chef des députés socialistes, qui veut “réconcilier” le parti, prône en vue de la prochaine présidentielle “un processus en deux temps”, qui passe par “l’affirmation des socialistes” – valeur cardinale des opposants d’Olivier Faure – et “un processus ouvert vis-à-vis de la gauche +de Glucksmann à Ruffin+”, la formule d’Olivier Faure, pour une candidature commune en 2027.”Les militant.es socialistes choisiront d’abord leur candidat ou leur candidate dans leurs rangs, selon une procédure transparente et équitable ; la ou le premier des socialistes choisi devra ensuite se tourner vers le reste de la gauche, les écologistes et les forces vives de la société civile pour gagner ensemble autour d’une candidature commune. Nous ne voulons pas choisir entre l’union et l’affirmation”, résume dans son texte d’orientation M. Vallaud.Pour réformer le parti, dont il estime, comme Nicolas Mayer-Rossignol, qu’il n’a “pas assez travaillé”, il propose la création d'”un institut de formation et de recherche” sur le modèle de l’Institut la Boétie de La France insoumise et d’un “média des socialistes”. Ces propositions ont été reprises aussi par ses concurrents.Que se passe-t-il ensuite?Après une campagne d’un mois dans les fédérations et sections, les trois textes d’orientation seront départagés lors d’un vote des adhérents – le corps électoral est estimé autour de 40.000 personnes – le mardi 27 mai, entre 17H et 22H, en présentiel. Les premiers signataires des deux textes arrivés en tête pourront concourir pour être premier secrétaire du parti, lors d’un second vote le 5 juin. Le résultat sera entériné lors du congrès, prévu du 13 au 15 juin à Nancy.

Congrès du PS: trois hommes pour un fauteuil de premier secrétaire

Le 81e congrès du Parti socialiste verra s’affronter pour la présidence du parti trois hommes, qui ont officiellement déposé samedi matin leur motion (ou texte d’orientation en termes socialistes), avec un premier vote pour les départager prévu le 27 mai. Le premier secrétaire sortant Olivier Faure, qui a obtenu le plus de parrainages de membres du conseil national sur son texte (145) fera face une nouvelle fois à son rival du congrès de Marseille en 2023 Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, qui a réuni autour de lui une coalition des anti-Faure, et 126 parrainages. Également présent sur la ligne de départ, le chef des députés Boris Vallaud, qui était auparavant un des soutiens de M. Faure et fait figure d’outsider avec ses 30 parrainages. Si tous sont d’accord pour une rupture avec La France insoumise, les principales différences entre eux résident dans leur stratégie de coalition pour 2027.      “Au CÅ“ur de la Gauche” d’Olivier FaureLe patron du PS actuel défend l’idée d’une “plateforme commune” de “la gauche non mélenchoniste”, pour 2027, “de François Ruffin à Raphaël Glucksmann”, “qui discutera des modalités d’une candidature commune” au lendemain des municipales. “Il n’y a pas de mode d’emploi miraculeux” pour s’accorder sur un nom, écrit M. Faure dans sa motion. “Ce mode de désignation n’est pas tranché et ne pourra l’être qu’avec les partenaires qui auront accepté de s’engager dans ce processus commun”, ajoute-t-il, promettant aux militants socialistes d’avoir “le dernier mot”.Par ailleurs, il ne s’empêche pas d’utiliser “l’outil” de la motion de censure contre le gouvernement, précise l’eurodéputé Pierre Jouvet. “Nous n’aurons aucune complaisance vis-à-vis de politiques qui constituent le carburant de l’extrême droite qui surfe sur toutes les colères”, écrit ainsi M. Faure dans sa motion, réfutant tout “chèque en blanc” à l’actuel exécutif.”Changer pour Gagner”, de Nicolas Mayer-RossignolRésolument anti-LFI, le texte d’orientation qui rassemble le courant du maire de Rouen Nicolas-Mayer Rossignol, celui de la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy, le député de l’Eure Philippe Brun et le maire de Saint-Ouen Karim Bouamrane, propose d’abord de “se fédérer avec tous ceux qui se revendiquent du socialisme démocratique en commençant par les compagnons de routes dispersés”, comme l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve ou l’ex-candidat à la présidentielle Benoît Hamon. Cette fédération “donnera le périmètre pour choisir un candidat”, a expliqué Hélène Geoffroy. Ils défendent ensuite “une fédération de la gauche et des écologistes” capable “d’abriter les sensibilités de la gauche républicaine”, incluant par exemple Yannick Jadot et Raphaël Glucksmann, et promettent que les choix d’alliance seront toujours soumis à la décision des militants.Ils revendiquent de refuser “le blocage institutionnel et économique de notre pays”, écrivent-ils, écartant ainsi l’idée d’une censure du gouvernement.”Unir” de Boris VallaudLe chef des députés socialistes, qui veut “réconcilier” le parti, prône en vue de la prochaine présidentielle “un processus en deux temps”, qui passe par “l’affirmation des socialistes” – valeur cardinale des opposants d’Olivier Faure – et “un processus ouvert vis-à-vis de la gauche +de Glucksmann à Ruffin+”, la formule d’Olivier Faure, pour une candidature commune en 2027.”Les militant.es socialistes choisiront d’abord leur candidat ou leur candidate dans leurs rangs, selon une procédure transparente et équitable ; la ou le premier des socialistes choisi devra ensuite se tourner vers le reste de la gauche, les écologistes et les forces vives de la société civile pour gagner ensemble autour d’une candidature commune. Nous ne voulons pas choisir entre l’union et l’affirmation”, résume dans son texte d’orientation M. Vallaud.Pour réformer le parti, dont il estime, comme Nicolas Mayer-Rossignol, qu’il n’a “pas assez travaillé”, il propose la création d'”un institut de formation et de recherche” sur le modèle de l’Institut la Boétie de La France insoumise et d’un “média des socialistes”. Ces propositions ont été reprises aussi par ses concurrents.Que se passe-t-il ensuite?Après une campagne d’un mois dans les fédérations et sections, les trois textes d’orientation seront départagés lors d’un vote des adhérents – le corps électoral est estimé autour de 40.000 personnes – le mardi 27 mai, entre 17H et 22H, en présentiel. Les premiers signataires des deux textes arrivés en tête pourront concourir pour être premier secrétaire du parti, lors d’un second vote le 5 juin. Le résultat sera entériné lors du congrès, prévu du 13 au 15 juin à Nancy.

Iran et Etats-Unis engagés dans un nouveau cycle de pourparlers sur le nucléaire

Les Etats-Unis et l’Iran mènent samedi à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien,  dans une “atmosphère sérieuse” selon Téhéran, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.Les discussions, qui ont débuté dans la matinée sous médiation omanaise, se poursuivent “dans une atmosphère sérieuse”, a indiqué sur X le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. Elles se déroulent dans “des salles séparées”, comme lors des deux réunions précédentes, le 12 avril à Mascate et le 19 à Rome, selon la même source. Les pourparlers visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique – une ambition que Téhéran a toujours nié avoir – en échange d’une levée des sanctions qui paralysent son économie, après le retrait américain en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, de l’accord international conclu trois ans plus tôt à Vienne.  Une session de pourparlers techniques entre experts doit s’ajouter aux discussions menées par le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, par l’intermédiaire du ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi.  Selon M. Baghaï, les capacités de défense et le programme balistique iraniens ne figurent pas à l’ordre du jour. “Les négociations porteront sur des questions techniques et au niveau des experts sur des détails” et pourraient “être prolongées si nécessaire”, a indiqué pour sa part l’agence de presse officielle Irna.La précédente réunion il y a une semaine avait été qualifiée de “bonne” par les deux pays. “Pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l’autre partie”, a déclaré vendredi M. Baghaï. – “Optimisme prudent” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. M. Araghchi a ainsi indiqué que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs, dans un discours publié mardi sur X.En représailles au retrait américain de l’accord de Vienne, l’Iran a pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.M. Araghchi a fait part cette semaine de l'”optimisme prudent” de son pays sur le processus en cours. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’appelant en mars à négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer le guide suprême iranien ou le président du pays.Dans le même temps, Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien, Téhéran dénonçant une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour du site de Natanz (centre) qui abrite des centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium.L’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington, a publié des images satellites de ce site, qui montre selon lui à proximité un nouveau tunnel et un plus ancien, ainsi qu’un nouveau périmètre de sécurité. Téhéran n’a pas réagi dans l’immédiat.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Selon M. Araghchi, le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium est “non négociable”. Le ministre iranien s’est dit jeudi disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne. La semaine dernière, Marco Rubio avait appelé les Européens à se décider rapidement concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit la possibilité de les rétablir automatiquement en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a prévenu qu’il pourrait se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.  Les négociations se déroulent par ailleurs alors qu’une puissante explosion a secoué un port commercial clé du sud de l’Iran, faisant au moins quatre morts et plus de 500 blessés, selon les médias d’Etat du pays, qui ont précisé qu’une enquête avait été ouverte sur les causes du sinistre, encore indéterminées.

Iran et Etats-Unis engagés dans un nouveau cycle de pourparlers sur le nucléaire

Les Etats-Unis et l’Iran mènent samedi à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien,  dans une “atmosphère sérieuse” selon Téhéran, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.Les discussions, qui ont débuté dans la matinée sous médiation omanaise, se poursuivent “dans une atmosphère sérieuse”, a indiqué sur X le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. Elles se déroulent dans “des salles séparées”, comme lors des deux réunions précédentes, le 12 avril à Mascate et le 19 à Rome, selon la même source. Les pourparlers visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique – une ambition que Téhéran a toujours nié avoir – en échange d’une levée des sanctions qui paralysent son économie, après le retrait américain en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, de l’accord international conclu trois ans plus tôt à Vienne.  Une session de pourparlers techniques entre experts doit s’ajouter aux discussions menées par le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, par l’intermédiaire du ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi.  Selon M. Baghaï, les capacités de défense et le programme balistique iraniens ne figurent pas à l’ordre du jour. “Les négociations porteront sur des questions techniques et au niveau des experts sur des détails” et pourraient “être prolongées si nécessaire”, a indiqué pour sa part l’agence de presse officielle Irna.La précédente réunion il y a une semaine avait été qualifiée de “bonne” par les deux pays. “Pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l’autre partie”, a déclaré vendredi M. Baghaï. – “Optimisme prudent” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. M. Araghchi a ainsi indiqué que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs, dans un discours publié mardi sur X.En représailles au retrait américain de l’accord de Vienne, l’Iran a pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.M. Araghchi a fait part cette semaine de l'”optimisme prudent” de son pays sur le processus en cours. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’appelant en mars à négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer le guide suprême iranien ou le président du pays.Dans le même temps, Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien, Téhéran dénonçant une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour du site de Natanz (centre) qui abrite des centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium.L’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington, a publié des images satellites de ce site, qui montre selon lui à proximité un nouveau tunnel et un plus ancien, ainsi qu’un nouveau périmètre de sécurité. Téhéran n’a pas réagi dans l’immédiat.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Selon M. Araghchi, le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium est “non négociable”. Le ministre iranien s’est dit jeudi disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne. La semaine dernière, Marco Rubio avait appelé les Européens à se décider rapidement concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit la possibilité de les rétablir automatiquement en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a prévenu qu’il pourrait se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.  Les négociations se déroulent par ailleurs alors qu’une puissante explosion a secoué un port commercial clé du sud de l’Iran, faisant au moins quatre morts et plus de 500 blessés, selon les médias d’Etat du pays, qui ont précisé qu’une enquête avait été ouverte sur les causes du sinistre, encore indéterminées.

En Iran, une “puissante” explosion dans un port fait au moins quatre morts, plus de 500 blessés

Une “puissante explosion” en Iran a fait samedi au moins quatre morts, et plus de 500 blessés, dans un port clé du sud du pays, ont rapporté les médias d’Etat, précisant qu’une enquête avait été ouverte sur les causes du sinistre, encore indéterminées.Des images de l’agence de presse officielle Irna ont montré des secouristes affluer sur les lieux, d’où s’élève une épaisse colonne de fumée noire, et un homme blessé, le visage en sang, près d’un camion sur un axe routier proche du port. Une voiture couverte de tâches de sang est encastrée dans un poids-lourd.   “Une puissante explosion s’est produite sur un quai du port Shahid Rajaï”, a déclaré à la télévision un responsable local de l’administration portuaire, Esmaïl Malekizadeh.”Malheureusement, au moins quatre décès ont été confirmés”, a déclaré à la télévision d’Etat le responsable des opérations de secours du Croissant-Rouge iranien, Babak Mahmoudi. “Tout en exprimant mes profonds regrets et ma sympathie aux victimes de l’incident survenu dans la province d’Hormozgan, j’ordonne l’ouverture d’une enquête”, a écrit le président iranien Massoud Pezeshkian sur X, ajoutant que le ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni se rendrait sur les lieux de la catastrophe.Avant ce nouveau bilan provisoire, la télévision d’Etat avait fait état de “516 personnes” blessées et de “centaines transférées vers des centres médicaux”, et diffusé des images montrant des hélicoptères déployés pour tenter d’éteindre l’incendie. Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence Mehr montre une explosion dans un hangar, qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière.Le port Shahid Rajaï, crucial pour le commerce, est situé à plus d’un millier de kilomètres au sud de Téhéran près de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz.Il est le plus grand port commercial d’Iran, selon l’agence de presse officielle Irna.Plus de 70% des marchandises de l’Iran transitent par ce port, qui borde le détroit d’Ormuz par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a de son côté indiqué un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. Le premier vice-président, Mohammad Reza Aref, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer la cause exacte du sinistre et l’étendue des dégâts, selon l’agence Isna.- “Onde de choc” -Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué que la cause de l’incident était probablement un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.La détonation a été entendue à une cinquantaine de kilomètres à la ronde, selon l’agence de presse Fars.”L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué de son côté l’agence de presse Tasnim.Le nombre d’employés présents au moment de l’explosion n’est pas connu dans l’immédiat. Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran.La compagnie nationale de distribution de pétrole a déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et “fonctionnent actuellement normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre dernier, une explosion dans une mine de charbon avait ainsi fait plus de 50 morts.L’explosion est intervenue au moment où des délégations iranienne et américaine de haut-niveau ont entamé à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.

En Iran, une “puissante” explosion dans un port fait au moins quatre morts, plus de 500 blessés

Une “puissante explosion” en Iran a fait samedi au moins quatre morts, et plus de 500 blessés, dans un port clé du sud du pays, ont rapporté les médias d’Etat, précisant qu’une enquête avait été ouverte sur les causes du sinistre, encore indéterminées.Des images de l’agence de presse officielle Irna ont montré des secouristes affluer sur les lieux, d’où s’élève une épaisse colonne de fumée noire, et un homme blessé, le visage en sang, près d’un camion sur un axe routier proche du port. Une voiture couverte de tâches de sang est encastrée dans un poids-lourd.   “Une puissante explosion s’est produite sur un quai du port Shahid Rajaï”, a déclaré à la télévision un responsable local de l’administration portuaire, Esmaïl Malekizadeh.”Malheureusement, au moins quatre décès ont été confirmés”, a déclaré à la télévision d’Etat le responsable des opérations de secours du Croissant-Rouge iranien, Babak Mahmoudi. “Tout en exprimant mes profonds regrets et ma sympathie aux victimes de l’incident survenu dans la province d’Hormozgan, j’ordonne l’ouverture d’une enquête”, a écrit le président iranien Massoud Pezeshkian sur X, ajoutant que le ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni se rendrait sur les lieux de la catastrophe.Avant ce nouveau bilan provisoire, la télévision d’Etat avait fait état de “516 personnes” blessées et de “centaines transférées vers des centres médicaux”, et diffusé des images montrant des hélicoptères déployés pour tenter d’éteindre l’incendie. Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence Mehr montre une explosion dans un hangar, qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière.Le port Shahid Rajaï, crucial pour le commerce, est situé à plus d’un millier de kilomètres au sud de Téhéran près de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz.Il est le plus grand port commercial d’Iran, selon l’agence de presse officielle Irna.Plus de 70% des marchandises de l’Iran transitent par ce port, qui borde le détroit d’Ormuz par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a de son côté indiqué un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. Le premier vice-président, Mohammad Reza Aref, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer la cause exacte du sinistre et l’étendue des dégâts, selon l’agence Isna.- “Onde de choc” -Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué que la cause de l’incident était probablement un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.La détonation a été entendue à une cinquantaine de kilomètres à la ronde, selon l’agence de presse Fars.”L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué de son côté l’agence de presse Tasnim.Le nombre d’employés présents au moment de l’explosion n’est pas connu dans l’immédiat. Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran.La compagnie nationale de distribution de pétrole a déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et “fonctionnent actuellement normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre dernier, une explosion dans une mine de charbon avait ainsi fait plus de 50 morts.L’explosion est intervenue au moment où des délégations iranienne et américaine de haut-niveau ont entamé à Oman un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.