Wall Street termine en hausse, pour la troisième séance d’affilée

La Bourse de New York a terminé en hausse pour la troisième séance d’affilée jeudi, portée par les capitalisations géantes du secteur technologique et par la détente des taux obligataires.Le Dow Jones a gagné 1,23%, l’indice Nasdaq a progressé de 2,74% et l’indice élargi S&P 500 de 2,03%.”Il s’agit d’un mouvement de soulagement (qui) continue de se manifester” sur la place américaine, a commenté auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.”L’évolution des prix des bons du Trésor a également contribué à l’intérêt des investisseurs pour les actions”, expliquent les analystes de Briefing.com.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est franchement détendu, à 4,30%, contre 4,39% mercredi en clôture.Par ailleurs, “le secteur technologique est en tête de peloton, reflétant le leadership des méga-capitalisations et des fabricants de puces”, observent  de leur côté les analystes de Briefing.com. Les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont en effet tous terminé en forte hausse: Tesla (+3,50%), Alphabet (+2,57%), Amazon (+3,29%), Meta (+2,48%), Apple (+1,84%), Microsoft (+3,45%) et Nvidia (+3,62%). Après la clôture, Alphabet, maison-mère de Google, a annoncé un bénéfice net de à 34,5 milliards de dollars pour le seul premier trimestre, en hausse de 46% sur un an, soit 2,81 dollars par action, près d’un quart de plus que les 2,34 dollars attendus par les analystes.Dans les échanges éléctroniques après-Bourse, le titre Alphabet prenait 4,23%. Le géant de l’informatique IBM a lui plongé en clôture (-6,58%) à cause de performances jugées décevantes, tandis que le spécialiste des semiconducteurs Texas Instruments (+6,56%) a pu profiter de résultats meilleurs qu’attendu.Côté indicateurs économiques, les demandes hebdomadaires d’allocation chômage sont ressorties conformes aux attentes des économistes. Les ventes de logements anciens ont pour leur part chuté en mars aux Etats-Unis, ces chiffres s’établissant par ailleurs en deçà des attentes des analystes.En outre, Wall Street a fait fi du flou persistant autour de la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis.Les grands accords promis par Donald Trump pour mettre fin à la guerre commerciale tardent à prendre forme, alors que l’Europe prévient que tout compromis est “encore loin” et après que la Chine a nié jeudi jusqu’à l’existence de discussions.”On ne va pas se cacher qu’on est encore loin d’un accord”, a affirmé le ministre de l’Economie français Eric Lombard.Le président américain, lui, ne cesse de promettre des “deals” rapides avec tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis.Côté entreprises, les investisseurs américains ont digéré une nouvelle salve de résultats trimestriels dans d’autres secteurs aussi.Le géant américain des snacks et des boissons PepsiCo a perdu du terrain (-4,89%) après avoir abaissé jeudi ses prévisions pour l’ensemble de l’année, du fait de la “volatilité et d’incertitudes” causées par la guerre commerciale et par une consommation “modérée” dans certains marchés.Procter and Gamble a perdu de la vitesse (-3,77%). L’entreprise a enregistré sur les trois premiers mois de l’année un tassement de ses ventes et revu à la baisse ses objectifs annuels, évoquant un contexte “volatil”.American Airlines s’est octroyé 3,11% malgré une perte nette plus creusée qu’attendu au premier trimestre et a annulé ses prévisions pour l’année face aux incertitudes économiques.Le fabricant américain de jouets Hasbro s’est envolé (+14,58%) grâce à des résultats meilleurs que prévu au premier trimestre.

US indicts man for lying about role in Rwanda genocideThu, 24 Apr 2025 20:36:37 GMT

US prosecutors have accused a man of concealing his role in the Rwandan genocide to move to the United States and attempt to become a citizen, they said Thursday.Faustin Nsabumukunzi, 65, allegedly had a leadership role whereby he oversaw killings of Tutsi civilians in the 1994 genocide in which the United Nations said some 800,000 …

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US indicts man for lying about role in Rwanda genocide

US prosecutors have accused a man of concealing his role in the Rwandan genocide to move to the United States and attempt to become a citizen, they said Thursday.Faustin Nsabumukunzi, 65, allegedly had a leadership role whereby he oversaw killings of Tutsi civilians in the 1994 genocide in which the United Nations said some 800,000 Tutsis and moderate Hutus were murdered.”As alleged in the indictment, Nsabumukunzi used his leadership position to oversee the violence and killings of Tutsis in his local area and directed groups of armed Hutus to kill Tutsis,” federal prosecutors said in a statement Thursday, following the unsealing of an indictment issued Tuesday. “He is alleged to have set up roadblocks during the genocide to detain and kill Tutsis and to have participated in killings. According to court filings, Nsabumukunzi was subsequently convicted in absentia by a Rwandan court for genocide.”He is charged with immigration fraud for neglecting to mention his alleged roles in the bloodshed on his application for permanent residency and his subsequent citizenship paperwork.Nsabumukunzi, who entered a not guilty plea and was released on $250,000 bail according to a court source, faces up to 30 years imprisonment if convicted.His bond was put up by a private equity executive on Long Island who employed Nsabumukunzi as a gardener, the source added.Nsabumukunzi was profiled in a 2006 article by The New York Times which highlighted his plight moving between refugee camps for a decade before seeking political asylum with his family in 2004.It also highlighted his experiences as a beekeeper and how he came into contact with a honey producer in the exclusive Hamptons community on Long Island, New York.The article reports that he lost 200 relatives to the violence that devastated the African nation.”The depraved conduct of which the defendant is accused represent the worst of humanity,” said acting special agent in charge Darren McCormack.

“Vladimir, ARRÊTE!” lance Trump après un nouveau carnage à Kiev

Donald Trump a lancé jeudi un lapidaire “Vladimir, ARRÊTE!” à son homologue russe, après une nouvelle vague de frappes sur l’Ukraine, qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Kiev, au moment où les laborieuses négociations entreprises par le président américain se crispent sur la question de la Crimée.La salve lancée par la Russie dans la nuit – 70 missiles et 145 drones selon Kiev – a visé six régions ukrainiennes et plusieurs villes dont Kiev, où les témoins ont décrit des scènes apocalyptiques dans un quartier résidentiel, des immeubles éventrés et des corps sans vie.Le bilan dans la seule capitale, un des plus lourds depuis des mois, est susceptible de s’alourdir au fur et à mesure que les corps sont retirés des décombres. Il y a 90 blessés, selon un dernier bilan des services de secours.”La Russie veut nous détruire”, a lâché sur les lieux de la frappe Olena Davydiouk, une avocate de 33 ans vivant tout près d’un point d’impact. Encore sous le choc, elle raconte que “les vitres ont volé en éclats, les portes ont été arrachées de leurs gonds”.Les forces armées russes “ont mené une attaque massive avec des armes de précision à longue portée” contre plusieurs entreprises liées au complexe militaro-industriel ukrainien, a affirmé le ministère russe de la Défense.Londres a dénoncé un “bain de sang perpétré par Poutine” et de nouvelles scènes “choquantes”, l’UE y a vu la preuve que le Kremlin était “le principal obstacle à la paix”, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement écourté une visite en Afrique du Sud.Il a accusé la Russie d’avoir utilisé un missile “fabriqué en Corée du Nord” lors de ces frappes.”Vladimir, ARRÊTE!”, s’est agacé Donald Trump par une de ses formules lapidaires sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n’être “pas content” de ces frappes au “très mauvais timing”.La vague de missiles et de drones explosifs lancés par la Russie intervient à un moment critique pour le processus de négociation que Donald Trump a engagée pour faire cesser la guerre lancée par Moscou en février 2022, et dont le bilan se chiffre au moins en dizaines de milliers de morts de part et d’autre.Des informations de presse ont fait état de discussions russo-américaines sur la reconnaissance de l’annexion par la Russie de la Crimée, péninsule ukrainienne dont Moscou a pris le contrôle en 2014.- Le Kremlin “complètement” d’accord avec Trump – “Il n’y a rien à discuter (…) C’est notre territoire”, avait tranché Volodymyr Zelensky mardi.Donald Trump s’en était alors pris violemment à lui, l’accusant de tenir des propos “incendiaires”. Il avait souligné que pour l’Ukraine, la Crimée était de toute façon “perdue”, recevant jeudi un satisfecit du Kremlin qui a souligné être “complètement” d’accord avec ce constat.Le président ukrainien est revenu sur le sujet jeudi avant de quitter Pretoria précipitamment: “Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire à notre législation et à la Constitution” ukrainienne sur l’intégrité territoriale du pays, Crimée comprise, a-t-il souligné, exigeant à l’inverse “plus de pression sur la Russie”.A ce sujet, Donald Trump a assuré jeudi devant la presse que les Etats-Unis mettaient “une forte pression” sur la Russie pour mettre fin à la guerre, ajoutant que Moscou ferait “une assez grosse concession” en acceptant de ne pas s’emparer de tout le pays.Reçu par Donald Trump, le patron de l’Otan, Mark Rutte, a paru s’inscrire en faux par rapport aux déclarations du président américain accusant Kiev d’entraver les tractations de paix.”Il y a quelque chose sur la table maintenant, je pense, et les Ukrainiens jouent vraiment le jeu. Et je pense que la balle est clairement dans le camp de la Russie maintenant”, a déclaré M. Rutte à Washington.”Des pas de géants ont été accomplis au cours des derniers jours”, a-t-il ajouté.”L’énervement des Américains ne doit porter que sur une seule personne: le président Poutine”, a de son côté déclaré le président français Emmanuel Macron, estimant que le président russe devait arrêter de “mentir” en affirmant vouloir la paix.

“Vladimir, ARRÊTE!” lance Trump après un nouveau carnage à Kiev

Donald Trump a lancé jeudi un lapidaire “Vladimir, ARRÊTE!” à son homologue russe, après une nouvelle vague de frappes sur l’Ukraine, qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Kiev, au moment où les laborieuses négociations entreprises par le président américain se crispent sur la question de la Crimée.La salve lancée par la Russie dans la nuit – 70 missiles et 145 drones selon Kiev – a visé six régions ukrainiennes et plusieurs villes dont Kiev, où les témoins ont décrit des scènes apocalyptiques dans un quartier résidentiel, des immeubles éventrés et des corps sans vie.Le bilan dans la seule capitale, un des plus lourds depuis des mois, est susceptible de s’alourdir au fur et à mesure que les corps sont retirés des décombres. Il y a 90 blessés, selon un dernier bilan des services de secours.”La Russie veut nous détruire”, a lâché sur les lieux de la frappe Olena Davydiouk, une avocate de 33 ans vivant tout près d’un point d’impact. Encore sous le choc, elle raconte que “les vitres ont volé en éclats, les portes ont été arrachées de leurs gonds”.Les forces armées russes “ont mené une attaque massive avec des armes de précision à longue portée” contre plusieurs entreprises liées au complexe militaro-industriel ukrainien, a affirmé le ministère russe de la Défense.Londres a dénoncé un “bain de sang perpétré par Poutine” et de nouvelles scènes “choquantes”, l’UE y a vu la preuve que le Kremlin était “le principal obstacle à la paix”, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement écourté une visite en Afrique du Sud.Il a accusé la Russie d’avoir utilisé un missile “fabriqué en Corée du Nord” lors de ces frappes.”Vladimir, ARRÊTE!”, s’est agacé Donald Trump par une de ses formules lapidaires sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n’être “pas content” de ces frappes au “très mauvais timing”.La vague de missiles et de drones explosifs lancés par la Russie intervient à un moment critique pour le processus de négociation que Donald Trump a engagée pour faire cesser la guerre lancée par Moscou en février 2022, et dont le bilan se chiffre au moins en dizaines de milliers de morts de part et d’autre.Des informations de presse ont fait état de discussions russo-américaines sur la reconnaissance de l’annexion par la Russie de la Crimée, péninsule ukrainienne dont Moscou a pris le contrôle en 2014.- Le Kremlin “complètement” d’accord avec Trump – “Il n’y a rien à discuter (…) C’est notre territoire”, avait tranché Volodymyr Zelensky mardi.Donald Trump s’en était alors pris violemment à lui, l’accusant de tenir des propos “incendiaires”. Il avait souligné que pour l’Ukraine, la Crimée était de toute façon “perdue”, recevant jeudi un satisfecit du Kremlin qui a souligné être “complètement” d’accord avec ce constat.Le président ukrainien est revenu sur le sujet jeudi avant de quitter Pretoria précipitamment: “Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire à notre législation et à la Constitution” ukrainienne sur l’intégrité territoriale du pays, Crimée comprise, a-t-il souligné, exigeant à l’inverse “plus de pression sur la Russie”.A ce sujet, Donald Trump a assuré jeudi devant la presse que les Etats-Unis mettaient “une forte pression” sur la Russie pour mettre fin à la guerre, ajoutant que Moscou ferait “une assez grosse concession” en acceptant de ne pas s’emparer de tout le pays.Reçu par Donald Trump, le patron de l’Otan, Mark Rutte, a paru s’inscrire en faux par rapport aux déclarations du président américain accusant Kiev d’entraver les tractations de paix.”Il y a quelque chose sur la table maintenant, je pense, et les Ukrainiens jouent vraiment le jeu. Et je pense que la balle est clairement dans le camp de la Russie maintenant”, a déclaré M. Rutte à Washington.”Des pas de géants ont été accomplis au cours des derniers jours”, a-t-il ajouté.”L’énervement des Américains ne doit porter que sur une seule personne: le président Poutine”, a de son côté déclaré le président français Emmanuel Macron, estimant que le président russe devait arrêter de “mentir” en affirmant vouloir la paix.

Tunisia burns migrant tents in latest clearance effort: AFP

Tunisian authorities on Thursday set fire to tents housing sub-Saharan African migrants, an AFP correspondent said, in a new drive to clear their informal camps.Many migrants arrived in Tunisia after crossing the deserts of Algeria and Mali, hoping to reach Italy. But tighter controls on the sea route have left them stranded.For nearly two years, olive groves around El Amra, a town near the city of Sfax, served as informal camps for thousands of the migrants but on April 4 authorities began dismantling the camps.Around 3,300 more migrants had to leave the olive groves on Thursday, said Houcem Eddine Jebabli, spokesman for the National Guard, which said around 4,000 had left in the earlier operation.”It’s the strategy of the State that Tunisia not be a place of settlement or transit for illegal migrants. Tunisia is coordinating with the countries of departure, of welcome as well as the international NGOs to ensure voluntary repatriation,” Jebabli told reporters.The makeshift shelters located a few kilometres (miles) from Tunisia’s Mediterranean coast have grown as a source of tension. Local residents complain about the camps and demand that the land be cleared.Last year, Tunisia signed a 255-million-euro ($290-million) deal with the European Union, nearly half of which is earmarked for tackling irregular migration.Tunisian President Kais Saied on March 25 called on the United Nations International Organization for Migration (IOM) to accelerate voluntary returns for irregular migrants to their home countries.Among those told to leave the camps on Thursday was a Guinean, known as Mac, who has been in Tunisia for two years.”It’s very hard here,” he said.Like many migrants, he has registered with IOM to return to his homeland.The IOM said Thursday it had facilitated the voluntary return of more than 2,300 migrants from Tunisia, after nearly 7,000 throughout 2024, which was well above the combined total for 2023 and 2022.

EU still far from tariff deal with US: French minister

The European Union and United States are far from reaching a deal on tariffs, France’s economy minister said Thursday, as the bloc seeks a way out from trade tensions with Washington.US President Donald Trump has slapped new 10 percent tariffs on most trading partners since returning to the White House in January, and imposed sharp levies on imports of steel, aluminum and autos.The EU has not been spared and a 90-day pause on even higher rates, including for goods from the bloc, is due to expire in early July.”We’re not going to hide the fact that we’re still a long way from an agreement,” said French economy minister Eric Lombard in an interview with journalists on the sidelines of the International Monetary Fund and World Bank’s spring meetings in Washington.But at an IMF event Thursday, German Finance Minister Joerg Kukies said he was hopeful both sides could reach a deal before the 90-day window closed.”We’re optimistic that it will work, the sooner, the better,” he said.France’s Lombard maintained that talks with US officials were warm.He said he met this week with director of the White House National Economic Council Kevin Hassett, US Commerce Secretary Howard Lutnick and Treasury Secretary Scott Bessent.Lombard noted a desire from his counterparts to “move forward as quickly as possible,” adding that Europeans have been described as friends and allies in the context of these talks.He said both sides are looking for areas where they can make progress, adding that “workstreams” have been opened up to remove obstacles to exchanges.Adding that Trump’s new tariffs weigh on the US economy, Lombard said he hopes these effects “will push the administration to propose adjustments.””We want tariffs to return to previous levels, and even lower if possible,” he said, adding that he expects “ups and downs” in negotiations.Earlier this year, Trump accused the 27-nation bloc of being created to “screw” the United States.The White House has also said Trump’s “reciprocal tariffs” were focused on countries that had been “ripping off” the world’s biggest economy.

Guerre commerciale: les “deals” promis par Trump tardent à prendre forme

Les grands accords promis par Donald Trump pour mettre fin à la guerre commerciale tardent à prendre forme, alors que l’Europe prévient que tout compromis est “encore loin” et après que la Chine a nié jeudi jusqu’à l’existence de discussions.”On ne va pas se cacher qu’on est encore loin d’un accord”, a affirmé le ministre français de l’Economie Eric Lombard.Le président américain, lui, ne cesse de promettre des “deals” rapides avec tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis.”Nous parlons avec la Chine”, a assuré jeudi le républicain, qui répète qu’il veut un accord “équitable” avec la deuxième puissance mondiale, lequel se traduira par une baisse “substantielle” des surtaxes imposées sur les marchandises chinoises.Donald Trump n’a pas précisé qui participait à ces discussions, estimant que cela n’avait “pas d’importance”.- “Fausse information” -Son offensive commerciale a débouché sur 145% de droits de douane additionnels sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, et 125% décidés en représailles par Pékin sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.”Il n’y a actuellement aucune négociation commerciale en cours entre la Chine et les États-Unis”, a au contraire souligné un porte-parole du ministère chinois du Commerce, He Yadong.L’existence de ces discussions est “une fausse information”, a également martelé jeudi Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Hors Chine, Donald Trump avait commencé par annoncer de très lourds droits de douane mondiaux, avant de les ramener à un taux général de 10% sur tous les pays, et en fixant au 9 juillet la date limite pour négocier des traités commerciaux.Il a aussi lancé des droits de douane sectoriels, et mène une offensive commerciale séparée contre le Canada et le Mexique, pour l’instant en grande partie suspendue.La Maison Blanche assure avoir été contactée par 90 pays et dit avoir reçu jusqu’ici 18 propositions écrites d’accord commercial.Le ministre des Finances Scott Bessent a affirmé jeudi qu’un “accord cadre” pourrait être conclu dès “la semaine prochaine” avec la Corée du Sud, pays avec lequel les Etats-Unis sont liés par un traité de libre-échange entré en vigueur en 2012. L’exécutif américain tente en attendant de tempérer l’impact attendu de certaines taxes douanières sur l’industrie américaine, qui importe matières premières et composants en masse.- “Rationaliser” -Un responsable de la Maison Blanche a dit à l’AFP que le gouvernement cherchait par exemple à “rationaliser” les taxes qui concernent l’industrie automobile, confrontée à la fois à des droits de douane sectoriels visant les pièces détachées, et à des droits de douane sur l’acier et l’aluminium.S’agissant de Pékin, le ton ne semble pas franchement à la détente.Le président américain a violemment critiqué jeudi le refus par la Chine de prendre livraison d’avions neufs de l’américain Boeing et a dénoncé l’entrée de fentanyl aux Etats-Unis, dont il rend Pékin responsable, ajoutant: “il faut que cela cesse, maintenant.”Et pour ce qui concerne l’UE, la Maison Blanche a qualifié d'”extorsion” les lourdes amendes infligées par Bruxelles aux géants américains de la tech Apple et Meta.L’offensive protectionniste lancée par Donald Trump, censée rétablir la balance commerciale, éponger le déficit budgétaire et réindustrialiser l’Amérique, donne des sueurs froides aux entrepreneurs comme aux consommateurs, dans le monde entier.- “Un peu perdus” -Le géant américain des en-cas et des boissons PepsiCo a par exemple partiellement abaissé jeudi ses prévisions pour l’ensemble de l’année, du fait “d’incertitudes” causées par la guerre commerciale.Les constructeurs japonais Toyota, Nissan et Honda ont vu leurs ventes de voitures s’envoler en mars aux Etats-Unis, les automobilistes se précipitant avant que les droits de douane ne fassent grimper les prix.Le gouvernement taïwanais a lui annoncé un budget spécial de 410 milliards de dollars taïwanais (11,1 milliards d’euros) pour stimuler l’économie et protéger l’île des effets des nouveaux droits de douane américains.Quant aux marchés boursiers, qui vont de glissades en rebonds au gré des déclarations du locataire de la Maison Blanche, ils “semblent un peu perdus”, commentait jeudi Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB, résumant le sentiment général.

Guerre commerciale: les “deals” promis par Trump tardent à prendre forme

Les grands accords promis par Donald Trump pour mettre fin à la guerre commerciale tardent à prendre forme, alors que l’Europe prévient que tout compromis est “encore loin” et après que la Chine a nié jeudi jusqu’à l’existence de discussions.”On ne va pas se cacher qu’on est encore loin d’un accord”, a affirmé le ministre français de l’Economie Eric Lombard.Le président américain, lui, ne cesse de promettre des “deals” rapides avec tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis.”Nous parlons avec la Chine”, a assuré jeudi le républicain, qui répète qu’il veut un accord “équitable” avec la deuxième puissance mondiale, lequel se traduira par une baisse “substantielle” des surtaxes imposées sur les marchandises chinoises.Donald Trump n’a pas précisé qui participait à ces discussions, estimant que cela n’avait “pas d’importance”.- “Fausse information” -Son offensive commerciale a débouché sur 145% de droits de douane additionnels sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, et 125% décidés en représailles par Pékin sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.”Il n’y a actuellement aucune négociation commerciale en cours entre la Chine et les États-Unis”, a au contraire souligné un porte-parole du ministère chinois du Commerce, He Yadong.L’existence de ces discussions est “une fausse information”, a également martelé jeudi Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Hors Chine, Donald Trump avait commencé par annoncer de très lourds droits de douane mondiaux, avant de les ramener à un taux général de 10% sur tous les pays, et en fixant au 9 juillet la date limite pour négocier des traités commerciaux.Il a aussi lancé des droits de douane sectoriels, et mène une offensive commerciale séparée contre le Canada et le Mexique, pour l’instant en grande partie suspendue.La Maison Blanche assure avoir été contactée par 90 pays et dit avoir reçu jusqu’ici 18 propositions écrites d’accord commercial.Le ministre des Finances Scott Bessent a affirmé jeudi qu’un “accord cadre” pourrait être conclu dès “la semaine prochaine” avec la Corée du Sud, pays avec lequel les Etats-Unis sont liés par un traité de libre-échange entré en vigueur en 2012. L’exécutif américain tente en attendant de tempérer l’impact attendu de certaines taxes douanières sur l’industrie américaine, qui importe matières premières et composants en masse.- “Rationaliser” -Un responsable de la Maison Blanche a dit à l’AFP que le gouvernement cherchait par exemple à “rationaliser” les taxes qui concernent l’industrie automobile, confrontée à la fois à des droits de douane sectoriels visant les pièces détachées, et à des droits de douane sur l’acier et l’aluminium.S’agissant de Pékin, le ton ne semble pas franchement à la détente.Le président américain a violemment critiqué jeudi le refus par la Chine de prendre livraison d’avions neufs de l’américain Boeing et a dénoncé l’entrée de fentanyl aux Etats-Unis, dont il rend Pékin responsable, ajoutant: “il faut que cela cesse, maintenant.”Et pour ce qui concerne l’UE, la Maison Blanche a qualifié d'”extorsion” les lourdes amendes infligées par Bruxelles aux géants américains de la tech Apple et Meta.L’offensive protectionniste lancée par Donald Trump, censée rétablir la balance commerciale, éponger le déficit budgétaire et réindustrialiser l’Amérique, donne des sueurs froides aux entrepreneurs comme aux consommateurs, dans le monde entier.- “Un peu perdus” -Le géant américain des en-cas et des boissons PepsiCo a par exemple partiellement abaissé jeudi ses prévisions pour l’ensemble de l’année, du fait “d’incertitudes” causées par la guerre commerciale.Les constructeurs japonais Toyota, Nissan et Honda ont vu leurs ventes de voitures s’envoler en mars aux Etats-Unis, les automobilistes se précipitant avant que les droits de douane ne fassent grimper les prix.Le gouvernement taïwanais a lui annoncé un budget spécial de 410 milliards de dollars taïwanais (11,1 milliards d’euros) pour stimuler l’économie et protéger l’île des effets des nouveaux droits de douane américains.Quant aux marchés boursiers, qui vont de glissades en rebonds au gré des déclarations du locataire de la Maison Blanche, ils “semblent un peu perdus”, commentait jeudi Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB, résumant le sentiment général.