Effondrement d’une mine au Chili: les cinq mineurs retrouvés morts

Les cinq mineurs pris au piège par un effondrement jeudi dans la plus grande mine de cuivre souterraine du monde, dans le sud du Chili, ont tous été retrouvés morts, a annoncé dimanche le parquet après la découverte du dernier corps.Tous les corps ont été retrouvés au même endroit, là où s’est produit l’effondrement causé par un “événement sismique”, dont l’origine, naturelle ou liée aux forages, est en cours d’investigation.”Aujourd’hui, nous avons enfin retrouvé (mort) le dernier des travailleurs qui était porté disparu”, a déclaré à la presse le procureur régional de la région de O’Higgins, Aquiles Cubillos, en annonçant la fin des opérations de secours.Située près de Rancagua, une localité de cette région, El Teniente est avec ses 4.500 km de galeries le plus grand gisement de cuivre souterrain de la planète, propriété de l’entreprise publique chilienne Codelco. “A partir d’aujourd’hui commence une étape clé, l’enquête”, a déclaré le président du conseil d’administration de Codelco, Máximo Pacheco, lors d’une conférence de presse, promettant de faire “tout ce qui est nécessaire pour éclaircir chaque détail de cette tragédie”.”Nous sommes les premiers intéressés à connaître rapidement et de manière fiable ce qui s’est passé”, a-t-il ajouté.Il s’agit d’un des accidents les plus tragiques survenus dans la mine El Teniente au cours des trois dernières décennies.Sur ordre du gouvernement, la mine est à l’arrêt depuis vendredi pour faciliter les recherches. Aucune date n’a été fixée pour la reprise de la production.Le président Gabril Boric s’est rendu dimanche sur les lieux à Rancagua, à 100 km au sud de Santiago. Après la confirmation de la mort des mineurs, il a décrété trois jours de deuil national.- Eclaircir les faits -“Aujourd’hui nous sommes en train de clôturer une étape, la première, la plus douloureuse et la plus profondément ressentie, et une autre étape commence, celle d’éclaircir les faits, comprendre ce qui s’est passé”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.Codelco, propriétaire du gisement El Teniente, emploie 4.000 personnes directement et fait travailler 15.000 autres par l’intermédiaire d’entreprises sous-traitantes.Les activités de la mine sont paralysées depuis vendredi à la suite d’une décision du ministère des Mines. La ministre, Aurora Williams, a précisé qu’aucune date n’avait été fixée pour leur reprise. “Nous souhaitons que cela se fasse le plus rapidement possible, sans toutefois nuire à la rigueur (des enquêtes)”, a-t-elle déclaré à la presse. L’activité peut reprendre “totalement ou partiellement”, a-t-elle ajouté.L’an dernier, El Teniente a produit 356.000 tonnes de minerai de cuivre, soit 6,7% de la production du Chili, premier producteur mondial avec 5,3 millions de tonnes annuelles.L’industrie minière du Chili est considérée comme l’une des plus sûres au monde. En 2024, le taux de mortalité était de 0,02%, selon le Service national de géologie et de mines.

Effondrement d’une mine au Chili: les cinq mineurs retrouvés morts

Les cinq mineurs pris au piège par un effondrement jeudi dans la plus grande mine de cuivre souterraine du monde, dans le sud du Chili, ont tous été retrouvés morts, a annoncé dimanche le parquet après la découverte du dernier corps.Tous les corps ont été retrouvés au même endroit, là où s’est produit l’effondrement causé par un “événement sismique”, dont l’origine, naturelle ou liée aux forages, est en cours d’investigation.”Aujourd’hui, nous avons enfin retrouvé (mort) le dernier des travailleurs qui était porté disparu”, a déclaré à la presse le procureur régional de la région de O’Higgins, Aquiles Cubillos, en annonçant la fin des opérations de secours.Située près de Rancagua, une localité de cette région, El Teniente est avec ses 4.500 km de galeries le plus grand gisement de cuivre souterrain de la planète, propriété de l’entreprise publique chilienne Codelco. “A partir d’aujourd’hui commence une étape clé, l’enquête”, a déclaré le président du conseil d’administration de Codelco, Máximo Pacheco, lors d’une conférence de presse, promettant de faire “tout ce qui est nécessaire pour éclaircir chaque détail de cette tragédie”.”Nous sommes les premiers intéressés à connaître rapidement et de manière fiable ce qui s’est passé”, a-t-il ajouté.Il s’agit d’un des accidents les plus tragiques survenus dans la mine El Teniente au cours des trois dernières décennies.Sur ordre du gouvernement, la mine est à l’arrêt depuis vendredi pour faciliter les recherches. Aucune date n’a été fixée pour la reprise de la production.Le président Gabril Boric s’est rendu dimanche sur les lieux à Rancagua, à 100 km au sud de Santiago. Après la confirmation de la mort des mineurs, il a décrété trois jours de deuil national.- Eclaircir les faits -“Aujourd’hui nous sommes en train de clôturer une étape, la première, la plus douloureuse et la plus profondément ressentie, et une autre étape commence, celle d’éclaircir les faits, comprendre ce qui s’est passé”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.Codelco, propriétaire du gisement El Teniente, emploie 4.000 personnes directement et fait travailler 15.000 autres par l’intermédiaire d’entreprises sous-traitantes.Les activités de la mine sont paralysées depuis vendredi à la suite d’une décision du ministère des Mines. La ministre, Aurora Williams, a précisé qu’aucune date n’avait été fixée pour leur reprise. “Nous souhaitons que cela se fasse le plus rapidement possible, sans toutefois nuire à la rigueur (des enquêtes)”, a-t-elle déclaré à la presse. L’activité peut reprendre “totalement ou partiellement”, a-t-elle ajouté.L’an dernier, El Teniente a produit 356.000 tonnes de minerai de cuivre, soit 6,7% de la production du Chili, premier producteur mondial avec 5,3 millions de tonnes annuelles.L’industrie minière du Chili est considérée comme l’une des plus sûres au monde. En 2024, le taux de mortalité était de 0,02%, selon le Service national de géologie et de mines.

Brésil : manifestations pro-Bolsonaro après les sanctions américaines

Des dizaines de milliers de sympathisants de Jair Bolsonaro sont descendus dans les rues de plusieurs villes du Brésil dimanche, après l’annonce par Washington de surtaxes douanières contre le pays sud-américain et de sanctions contre le juge chargé du procès de l’ex-président d’extrême droite.À Sao Paulo, Rio de Janeiro ou Brasilia, la plupart des manifestants étaient vêtus en vert et jaune, les couleurs du Brésil, et certains brandissaient des drapeaux des Etats-Unis ou des pancartes “Merci Trump”.Jair Bolsonaro, 70 ans, était le grand absent de ces manifestations. Visé par une enquête pour obstruction présumée de son procès pour tentative de coup d’Etat, il est contraint depuis la mi-juillet de porter un bracelet électronique, de rester chez lui soir et week-end, et il lui est interdit d’utiliser les réseaux sociaux.”Il ne peut pas parler, mais nous pouvons parler à sa place”, a scandé le député Marco Feliciano, haranguant les manifestants massés sur l’Avenue Paulista, artère emblématique de Sao Paulo, où a eu lieu la principale manifestation, qui a rassemblé plus de 37.000 personnes selon les estimations d’un groupe de recherche de l’Université de Sao Paulo (USP). C’est trois fois plus que lors de la dernière manifestation sur la même avenue en présence de l’ex-président, fin juin.Un membre de son entourage a envoyé dimanche à l’AFP une vidéo de M. Bolsonaro, en bermuda et maillot de l’équipe brésilienne de football, regardant sur son téléphone des images des manifestations.- “Violateur des droits humains” -Mercredi, le département américain du Trésor a infligé des sanctions financières au juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, en charge du procès Bolsonaro.Le même jour, Donald Trump a invoqué une “chasse aux sorcières” visant son allié d’extrême droite pour justifier une surtaxe douanière de 50% sur certains produits brésiliens exportés vers les Etats-Unis, une mesure qui doit entrer en vigueur le 6 août.Accusé d’avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir malgré sa défaite électorale face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva en 2022, Jair Bolsonaro encourt une lourde peine de prison lors du procès qui devrait être bouclé dans les prochaines semaines.Sur la plage de Copacabana, où a eu lieu la manifestation à Rio de Janeiro, Flavio Bolsonaro, sénateur et fils aîné de l’ex-président, s’est félicité des sanctions infligées au juge Moraes: “la plus grande démocratie du monde l’a désigné comme un violateur des droits humains”.- “Négocier à conditions égales” -Dimanche, Lula a évoqué la surtaxe punitive sur les produits brésiliens exportés vers les Etats-Unis lors d’un événement du Parti des Travailleurs, sa formation politique, à Brasilia.”Nous voulons négocier (…), nous ne voulons pas nous battre. Mais qu’ils ne pensent pas qu’on a peur”, a déclaré le président de la première économie d’Amérique Latine. “Nous voulons négocier à conditions égales, nous voulons être respectés à notre juste valeur”, a-t-il insisté.Dans la manifestation à Brasilia, Erick Fabiano estime que la surtaxe douanière imposée par Washington “n’est pas de la faute de Bolsonaro”. “C’est de la faute de Lula, qui provoque Trump depuis longtemps déjà”.”Je suis 100% d’accord avec ces sanctions. Comme on n’a pas trouvé de solution ici, il a fallu que cela vienne de là-bas”, affirme pour sa part Maristela dos Santos, manifestante à Rio.Arborant un drapeau américain sur ses épaules, cette enseignante de 62 ans ne redoute pas l’impact économique de la surtaxe douanière annoncée par Washington. “Ce qui m’inquièterait, c’est que le Brésil devienne comme le Venezuela et qu’on ne trouve plus de quoi manger au supermarché”, argumente-t-elle, estimant que sous le gouvernement de gauche de Lula, le Brésil risque de subir les mêmes problèmes de graves pénuries que les Vénézuéliens sous le régime du président socialiste Nicolas Maduro.Paulo Roberto, entrepreneur de 46 ans, trouve aussi que les droits de douane punitifs sont un mal nécessaire afin de faire pression sur le Parlement brésilien pour qu’il approuve une loi d’amnistie en faveur de Jair Bolsonaro.  “Parfois il faut savoir faire quelques pas en arrière pour aspirer à plus de liberté et une meilleure qualité de vie à l’avenir”, assure cet homme aux bras musclés couverts de tatouages.

L’étudiante gazaouie accusée de propos antisémites a quitté la France pour le Qatar

L’étudiante gazaouie arrivée en France dans le cadre d’une bourse avant que ne soient révélées d’anciennes publications antisémites sur ses réseaux sociaux a quitté la France dimanche pour le Qatar, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.”Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a souligné le caractère inacceptable des propos relayés avant son entrée sur le territoire français par Mme Nour Attaalah, étudiante gazaouie. Au vu de leur gravité, Mme Attaalah ne pouvait demeurer sur le territoire national. Elle a quitté la France aujourd’hui pour rejoindre le Qatar et y poursuivre ses études”, écrit le Quai d’Orsay dans un communiqué.”Nour Attaalah a quitté le territoire national. Elle n’y avait pas sa place. Je l’avais dit, nous l’avons fait”, a affirmé Jean-Noël Barrot dans un message sur X.L’avocat de la jeune femme, Me Ossama Dahmane, a confirmé dans un communiqué qu’elle avait “fait le choix, en concertation avec le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, de poursuivre ses études dans un autre pays, dans un esprit d’apaisement et pour préserver sa sécurité”, même si elle “conteste fermement l’ensemble des accusations dont elle fait l’objet”. “Les faits reprochés reposent principalement sur des tweets repartagés, détachés de tout contexte”, souligne-t-il.La jeune femme, bénéficiaire d’un visa étudiant et d’une bourse du gouvernement dans le cadre d’un programme destiné aux étudiants gazaouis, devait intégrer Sciences Po Lille à la rentrée. Elle était arrivée en France le 11 juillet, selon une source diplomatique française.Mais la découverte de publications appelant à tuer les juifs sur les réseaux sociaux ces deux dernières années, supprimées depuis, a entraîné sa désinscription, une enquête judiciaire pour apologie du terrorisme, et une enquête pour déterminer pourquoi cela n’avait pas été détecté en amont.L’AFP n’a pas été en mesure de confirmer les captures d’écran attribuée à cette étudiante par des internautes et des médias. Sciences Po Lille a indiqué mercredi que “les propos sur les réseaux sociaux de la jeune fille sont confirmés”, sans fournir plus de détails.La vive polémique suscitée par cette affaire a amené Jean-Noël Barrot à annoncer vendredi que la France gelait tous ses programmes d’évacuation depuis Gaza dans l’attente des conclusions d’une enquête sur les failles qui ont empêché la détection de ces publications.Interrogé par l’AFP, le Quai d’Orsay n’a pas précisé combien de personnes étaient concernées par cette décision, invoquant des raisons de confidentialité.Par ailleurs, “tous les profils qui sont entrés en France vont faire l’objet d’une nouvelle vérification”, a-t-il ajouté, alors que la France a accueilli des centaines de Gazaouis depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, en représailles à des attaques de ce dernier contre Israël le 7 octobre 2023.

L’étudiante gazaouie accusée de propos antisémites a quitté la France pour le Qatar

L’étudiante gazaouie arrivée en France dans le cadre d’une bourse avant que ne soient révélées d’anciennes publications antisémites sur ses réseaux sociaux a quitté la France dimanche pour le Qatar, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.”Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a souligné le caractère inacceptable des propos relayés avant son entrée sur le territoire français par Mme Nour Attaalah, étudiante gazaouie. Au vu de leur gravité, Mme Attaalah ne pouvait demeurer sur le territoire national. Elle a quitté la France aujourd’hui pour rejoindre le Qatar et y poursuivre ses études”, écrit le Quai d’Orsay dans un communiqué.”Nour Attaalah a quitté le territoire national. Elle n’y avait pas sa place. Je l’avais dit, nous l’avons fait”, a affirmé Jean-Noël Barrot dans un message sur X.L’avocat de la jeune femme, Me Ossama Dahmane, a confirmé dans un communiqué qu’elle avait “fait le choix, en concertation avec le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, de poursuivre ses études dans un autre pays, dans un esprit d’apaisement et pour préserver sa sécurité”, même si elle “conteste fermement l’ensemble des accusations dont elle fait l’objet”. “Les faits reprochés reposent principalement sur des tweets repartagés, détachés de tout contexte”, souligne-t-il.La jeune femme, bénéficiaire d’un visa étudiant et d’une bourse du gouvernement dans le cadre d’un programme destiné aux étudiants gazaouis, devait intégrer Sciences Po Lille à la rentrée. Elle était arrivée en France le 11 juillet, selon une source diplomatique française.Mais la découverte de publications appelant à tuer les juifs sur les réseaux sociaux ces deux dernières années, supprimées depuis, a entraîné sa désinscription, une enquête judiciaire pour apologie du terrorisme, et une enquête pour déterminer pourquoi cela n’avait pas été détecté en amont.L’AFP n’a pas été en mesure de confirmer les captures d’écran attribuée à cette étudiante par des internautes et des médias. Sciences Po Lille a indiqué mercredi que “les propos sur les réseaux sociaux de la jeune fille sont confirmés”, sans fournir plus de détails.La vive polémique suscitée par cette affaire a amené Jean-Noël Barrot à annoncer vendredi que la France gelait tous ses programmes d’évacuation depuis Gaza dans l’attente des conclusions d’une enquête sur les failles qui ont empêché la détection de ces publications.Interrogé par l’AFP, le Quai d’Orsay n’a pas précisé combien de personnes étaient concernées par cette décision, invoquant des raisons de confidentialité.Par ailleurs, “tous les profils qui sont entrés en France vont faire l’objet d’une nouvelle vérification”, a-t-il ajouté, alors que la France a accueilli des centaines de Gazaouis depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, en représailles à des attaques de ce dernier contre Israël le 7 octobre 2023.

Netanyahu asks ICRC for help after ‘profound shock’ of Gaza hostage videos

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu requested the help of the International Committee of the Red Cross on Sunday to aid hostages in Gaza, as outrage built at videos showing two of them emaciated.The premier’s office said he spoke to the ICRC coordinator for the region, Julien Lerisson, and “requested his involvement in providing food to our hostages and… immediate medical treatment”.The ICRC said in a statement it was “appalled by the harrowing videos” and reiterated its “call to be granted access to the hostages”.In response, Hamas’s armed wing said that it would allow the agency access to the hostages but only if “humanitarian corridors” for food and aid were opened “across all areas of the Gaza Strip.”The Al-Qassam Brigades said it did “not intentionally starve” the hostages, but they would not receive any special food privileges “amid the crime of starvation and siege” in Gaza.Over recent days, Hamas and its ally Islamic Jihad have released three videos showing two hostages seized during the October 7, 2023 attack on Israel that triggered the ongoing war.The images of Rom Braslavski and Evyatar David, both of whom appeared weak and malnourished, have fuelled renewed calls in Israel for a truce and hostage release deal.A statement from Netanyahu’s office on Saturday said he had spoken with the families of the two hostages and “expressed profound shock over the materials distributed by the terror organisations”.Netanyahu “told the families that the efforts to return all our hostages are ongoing”, the statement added.Earlier in the day, tens of thousands of people had rallied in the coastal hub of Tel Aviv to call on Netanyahu’s government to secure the release of the remaining captives.There was particular outrage in Israel over images of David, who appeared to be digging what he said in the staged video was his own grave.The videos make references to the dire humanitarian conditions in Gaza, where UN-mandated experts have warned a “famine is unfolding”.EU foreign policy chief Kaja Kallas said the images “are appalling and expose the barbarity of Hamas”, calling for the release of “all hostages… immediately and unconditionally”.- ‘Hamas must disarm’ -Kallas said in the same post on X that “Hamas must disarm and end its rule in Gaza” — demands endorsed earlier this week by Arab countries, including key mediators Qatar and Egypt.She added that “large-scale humanitarian aid must be allowed to reach those in need”.Israel has heavily restricted the entry of aid into Gaza, while UN agencies, humanitarian groups and analysts say that much of what Israel does allow in is looted or diverted in chaotic circumstances.Many desperate Palestinians are left to risk their lives seeking what aid is distributed through controlled channels.On Sunday, Gaza’s civil defence agency said Israeli fire killed nine Palestinians who were waiting to collect food rations from a site operated by the US- and Israeli-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF) near the southern city of Rafah.”The soldiers opened fire on people. I was there, no one posed any threat” to the Israeli forces, 31-year-old witness Jabr al-Shaer told AFP by phone.There was no comment from the military.Five more people were killed near a different GHF aid site in central Gaza on Sunday, while Israeli attacks elsewhere killed another five people, said civil defence spokesman Mahmud Bassal.- ‘Emaciated and desperate’ -Braslavski and David are among the 49 hostages taken during Hamas’s 2023 attack who are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Most of the 251 hostages seized in the attack were released during two short-lived truces, some in exchange for Palestinians in Israeli custody.Hamas’s 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s campaign in Gaza has killed at least 60,430 people, also mostly civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry, which are deemed reliable by the UN.The Palestine Red Crescent Society said one of its staff members was killed in an Israeli attack on its Khan Yunis headquarters, in southern Gaza.Contacted by AFP, the Israeli military said it was “not aware of a strike” in that area.Media restrictions and difficulties accessing many areas mean AFP cannot independently verify tolls and details provided by various parties.- ‘Provocation’ -In Israeli-annexed east Jerusalem, far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir conducted a Jewish prayer at the Al-Aqsa Mosque compound, Islam’s third-holiest site, and called for the annexation of Gaza. The site is also revered by Jews as the Temple Mount, the holiest site in Judaism, though they are barred from praying there under a long-standing convention. This was the first time a government minister openly prayed inside the compound, Israeli media reported.In a statement filmed at the compound, Ben Gvir said that “the response to Hamas’s horror videos” should include annexing Gaza and the “voluntary emigration” of its population.

Oval downpour leaves England-India series on knife edge

Harry Brook and Joe Root both hit hundreds before a late flurry of wickets and an Oval downpour left England’s series finale against India on a knife edge with one day to go.England, seeking to wrap up a 3-1 win, were 339-6 when play was abandoned late on Sunday’s fourth day of the fifth and final Test, needing a further 35 runs to reach a target of 374.India, who had appeared down and out at one stage, require four wickets to end the thrilling series level at 2-2.England were faltering at 106-3 following the loss of stand-in captain Ollie Pope but the Yorkshire pair of Brook (111) and Root (105) turned the tide with a fourth-wicket stand of 195.However, Brook’s exit sparked a mini-collapse, with the home side losing three wickets for 36 runs, with Root also dismissed.And when bad light halted play England were wobbling, with Jamie Smith two not out and Jamie Overton yet to get off the mark.A huge downpour then effectively prevented any hope of a resumption.”It was always going to happen like this, wasn’t it?,” said Root of the “amazing spectacle” in prospect on Monday.”If you look at the first four games, it’s just been that kind of series. It’s been amazing to play in and quite fitting, almost, that we’re going to get that kind of finish tomorrow.”England have been without Chris Woakes for most of the match after the paceman suffered a shoulder injury diving in the field on the first day but Root confirmed he would bat if required.Sunday’s stoppage halted India’s momentum but the tourists’ bowling coach, Morne Morkel, said the decision was out of their control.”Again, tomorrow, we can just focus on doing a good warm-up and get the boys ready to hopefully get the ball in the right area and create a little bit of excitement again,” he said.The most any side have made in the fourth innings to win a Test at the Oval is England’s 263 in a one-wicket victory over Australia in 1902.Aggressive batting has been a cornerstone of England’s approach to Test cricket since captain Ben Stokes, ruled out of this match with a shoulder injury, and coach Brendon McCullum joined forces in 2022.England started this series with the 10th highest successful run chase in Test history after they knocked off a target of 371 for a five-wicket win over India in the opener at Headingley.- Brook attacks -Brook made an immediate impact when he came out to bat on Sunday, at one stage hitting 27 runs in the space of eight balls.The talented 26-year-old charged down the pitch to loft Akash Deep for an extraordinary six over cover despite heavy cloud cover in London favouring India’s quicks.He almost holed out to fine leg off Prasidh Krishna but Mohammed Siraj was unable to stop himself stepping onto the boundary rope, which meant a six for Brook.India captain Shubman Gill let the game drift and it was not until the 43rd over, with England 190-3, that he introduced spin in the form of Washington Sundar.But neither off-spinner Sundar nor left-armer Ravindra Jadeja made much impact against two well-set batsmen, who took just 108 balls to complete a century partnership.Brook completed a 91-ball century, including 12 fours and two sixes, his second of the series but his innings ended in appropriately spectacular fashion.Going for another big hit off Deep, Brook’s bat flew out of his hands. As the blade soared towards square leg, the ball looped to mid-off where Siraj held the catch.Former England captain Root completed his 39th Test century following the interval, reaching the landmark in 137 balls.Jacob Bethell lost his middle stump when he recklessly charged down the pitch to Krishna, with Root falling shortly afterwards, caught behind flicking at the paceman to leave England 337-6.

Cyclisme: Le coup de maître de Ferrand-Prévot

Coup d’essai, coup de maître. Dès sa première participation au Tour de France, Pauline Ferrand-Prévot a remporté la plus grande course du monde dimanche à Châtel, en Haute-Savoie, au terme de neuf jours d’un combat somptueux, un triomphe l’installant définitivement parmi les stars du sport français.La Rémoise qui avait décroché l’or olympique en VTT, “sa quête ultime”, il y a à peine plus d’un an au Jeux de Paris-2024, s’est en outre adjugé la dernière étape de cette édition 2025 en l’emportant en solitaire devant la Néerlandaise Demi Vollering, présentée comme la grande favorite au départ de Vannes en Bretagne le week-end dernier.”C’est un rêve. J’y pensais depuis toute petite… Mais c’était tellement dur”, a-t-elle dit sur France Télévision après avoir franchi la ligne d’arrivée, signant sa deuxième victoire d’étape en deux jours.”Les Jeux, c’était l’objectif d’une carrière. Le Tour c’est davantage un défi; savoir de quoi je suis capable sur une course à étapes”, avait prévenu dix jours plus tôt celle dont la seule participation complète à un grand tour remontait au Giro… 2015. Une autre époque.”PFP” ajoute un titre prestigieux à son palmarès exceptionnel en succédant à la Polonaise Katarzyna Niewiadoma, 3e au classement final juste derrière Vollering. Une fois la ligne passée, elle a immédiatement été félicitée par téléphone par le président français Emmanuel Macron. “Au sommet ! Pauline Ferrand-Prévot écrit l’Histoire du Tour de France. Elle transforme l’effort en victoire éclatante, le défi en fierté d’un pays. Bravo championne !”, a tweeté le chef de l’Etat.Après son coup de force magistral samedi dans l’ascension du Col de la Madeleine, où elle s’était parée de jaune en prenant plus de deux minutes de marge sur les autres favorites, la leader de l’équipe Visma-Lease a Bike, 33 ans, a géré à sa main l’ultime étape dimanche malgré une “erreur de placement en début de course” qui l’a un temps renvoyée à une trentaine de secondes du peloton des favorites et contraint ses coéquipières à une poursuite de plusieurs kilomètres. “Mais je me suis ressaisie. Je voulais juste gagner, +et avec la manière+, a alors insisté mon directeur sportif”, a-t-elle ajouté. Et sa manière, c’est la victoire. A 6,5 km de la ligne, après une attaque de Vollering, elle a contré et s’est isolée seule en tête de la course, poussée par les encouragements du public.- Succès populaire et médiatique -Le succès de “PFP” ne souffre aucune discussion tant la leader de l’équipe néerlandaise Visma-Lease a Bike a maîtrisé son sujet sur les quelque 1.168,6 kilomètres reliant Vannes en Bretagne à Châtel en Haute-Savoie.Il y a quelques semaines, Marion Rousse, la directrice de l’épreuve, avait eu raison de pronostiquer que l’héritier de Bernard Hinault, dernier vainqueur français de la Grande Boucle (en 1985), serait une femme. En oubliant que Jeannie Longo avait elle remporté le Tour trois ans de suite entre 1987 et 1989 avant une longue mise entre parenthèse de l’épreuve féminine.”Avec Pauline, on ne sait jamais”, avait poursuivi la patronne de l’épreuve relancée en 2022 à l’initiative d’ASO, sans doute ravie, neuf jours plus tard, par le succès populaire et médiatique rencontré par la Tour au regard des chiffres d’audience TV (plus de 2,5 millions de téléspectateurs par jour sur France Télévision avec des pics à 5 millions).”Et le long des routes, c’était magique. D’année en année, depuis quatre ans, c’est de plus en plus fou”, a dit à l’AFP Aude Biannic (34 ans), l’une des doyennes du peloton qui a connu “les deux époques du cyclisme féminin”.Fini le temps où les coureuses, peu rémunérées, “se changeaient dans les coffres des voitures”: le peloton féminin est entré dans un temps nouveau, “béni”, où “nous n’avons plus rien à envier aux hommes”, selon la Bretonne Cédrine Kerbaol, 8e au classement général final.Les femmes peuvent désormais vivre du vélo (avec un salaire minimum annuel de 44.000 euros brut garanti par l’Union cycliste internationale). Et l’homogénéité sportive s’en ressent.Il y a un an, la Polonaise Katarzyna Niewiadoma s’était imposée avec quatre secondes d’avances sur Vollering. Cette année, l’écart est plus conséquent. Mais le spectacle a été présent. “Il y a dorénavant une vrai densité de niveau alors qu’il y a quelques années, c’était plus hétérogène”, a dit à l’AFP Christian Prudhomme, directeur du cyclisme chez ASO.