ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu’à 1.400 postes européens transférés en Inde

“Un coup de massue”: dans une sidérurgie européenne en crise, ArcelorMittal a annoncé mercredi envisager quelque 600 suppressions de postes dans le nord de la France, touchant les fonctions support délocalisées de l’Europe vers l’Inde, mais aussi la production, à la grande surprise des syndicats.Aux prises avec une crise historique de l’acier en Europe, le deuxième sidérurgiste mondial avait déjà annoncé en février qu’il envisageait la délocalisation de certaines de ses activités européennes marketing, commercial ou informatique vers l’Inde.Il a d’ailleurs officialisé un chiffre mercredi devant les syndicats lors d’un comité de groupe européen qui s’est tenu à Luxembourg: au total en Europe occidentale, “entre 1.250 et 1.400 postes” dans les fonctions non directement liées à la production d’acier seront transférés en Inde ou en Pologne pour faire des économies, ont indiqué deux sources syndicales -non démenties par la direction- à l’issue de la réunion.En France, où se tenait en même temps un CSE extraordinaire portant sur sept usines du nord du pays, le bilan social est plus lourd que prévu.Outre 210 à 260 postes support délocalisés, le groupe prévoit aussi de réduire la voilure de la production, avec quelque 400 postes de production supprimés dans les sept usines, soit plus de 600 postes français menacés.Le projet concerne les usines de Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire, qui emploient au total quelque 7.100 salariés.”C’est un coup de massue parce que ça, on ne s’y attendait pas du tout. Ils ont profité de la réunion d’aujourd’hui, où on devait parler des fonctions de support, pour venir nous annoncer ça!”, a lancé Jean-Marc Vecrin, représentant national CFDT à l’AFP.- “tsunami industriel et social” -“Si on veut tuer une entreprise, on ne peut pas faire mieux” a réagi, amer, Gaëtan Lecocq, le secrétaire général de la CGT ArcelorMittal Dunkerque, selon lequel 180 postes pourraient être touchés à Dunkerque.Ce projet, “incohérent” et “incompréhensible”, va “déstabiliser des services stratégiques” et aussi “mettre en danger les salariés de l’usine et le territoire du Dunkerquois”, car il touchera notamment des salariés chargés de la sûreté du site industriel, a-t-il ajouté.Selon lui, le “but de l’entreprise” est de “saboter l’outil industriel”, pour “fermer” et “délocaliser en Inde et au Brésil”. “Si Arcelor tombe, c’est l’ensemble de l’industrie du nord de la France qui va tomber”, dit-il: un “tsunami industriel et social”.Même inquiétude chez le secrétaire du comité d’entreprise européen Jean-Luc Ruffin (CGT): “On commence par délocaliser les fonctions de support et demain, ce sera la production qui sera délocalisée”, s’est-il inquiété.De son côté, l’entreprise évoque une “décision difficile à prendre” dans un “contexte global difficile depuis plusieurs années pour l’industrie de l’acier en Europe”.”Il est trop tôt pour chiffrer le nombre de personnes concernées” par le plan d’économie, “il découlera d’un processus d’orientation-consultation qui commencera la semaine prochaine avec les organisations syndicales, il y aura notamment des opportunités de reclassement à l’intérieur du groupe”, a dit Bruno Ribo, le nouveau directeur général d’ArcelorMittal France, entité en charge du nord du pays. Selon M. Ribo, ces annonces ne devraient pas remettre en cause les projets d’investissement massif du groupe dans la décarbonation du site de Dunkerque, dont l’annonce a pour le moment été suspendue en raison de la crise.”C’est la restauration de notre compétitivité qui doit nous aider à finaliser la décision d’investissement”, a-t-il assuré à l’AFP.  Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci en déplacement dans l’Eure-et-Loir a aussi voulu croire à cette annonce prochaine d’investissement tant attendue, en rappelant à la presse l’aide de 850 millions d’euros promise par l’Etat à ArcelorMittal pour son projet de 1,8 milliard, à condition qu’il passe à l’acte.”Nous travaillons étroitement avec la direction d’Arcelor à ce que ces projets se concrétisent dans les prochains mois”, a ajouté M. Ferracci.Mais des responsables politiques, à gauche comme à droite, ont dénoncé l’attitude et l’ambigüité du groupe. “Il est temps que le groupe nous dise quand ces investissements se feront. ils sont la seule garantie que l’acier continuera à être produit chez nous” a ainsi déclaré Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts de France sur X.”Ou il s’engage à investir en France, à transformer ses hauts fourneaux, ou il faut nationaliser ces entreprises” a lancé pour sa part Fabien Roussel (PCF) en estimant que “la guerre de l’acier est lancée”.

ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu’à 1.400 postes européens transférés en Inde

“Un coup de massue”: dans une sidérurgie européenne en crise, ArcelorMittal a annoncé mercredi envisager quelque 600 suppressions de postes dans le nord de la France, touchant les fonctions support délocalisées de l’Europe vers l’Inde, mais aussi la production, à la grande surprise des syndicats.Aux prises avec une crise historique de l’acier en Europe, le deuxième sidérurgiste mondial avait déjà annoncé en février qu’il envisageait la délocalisation de certaines de ses activités européennes marketing, commercial ou informatique vers l’Inde.Il a d’ailleurs officialisé un chiffre mercredi devant les syndicats lors d’un comité de groupe européen qui s’est tenu à Luxembourg: au total en Europe occidentale, “entre 1.250 et 1.400 postes” dans les fonctions non directement liées à la production d’acier seront transférés en Inde ou en Pologne pour faire des économies, ont indiqué deux sources syndicales -non démenties par la direction- à l’issue de la réunion.En France, où se tenait en même temps un CSE extraordinaire portant sur sept usines du nord du pays, le bilan social est plus lourd que prévu.Outre 210 à 260 postes support délocalisés, le groupe prévoit aussi de réduire la voilure de la production, avec quelque 400 postes de production supprimés dans les sept usines, soit plus de 600 postes français menacés.Le projet concerne les usines de Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire, qui emploient au total quelque 7.100 salariés.”C’est un coup de massue parce que ça, on ne s’y attendait pas du tout. Ils ont profité de la réunion d’aujourd’hui, où on devait parler des fonctions de support, pour venir nous annoncer ça!”, a lancé Jean-Marc Vecrin, représentant national CFDT à l’AFP.- “tsunami industriel et social” -“Si on veut tuer une entreprise, on ne peut pas faire mieux” a réagi, amer, Gaëtan Lecocq, le secrétaire général de la CGT ArcelorMittal Dunkerque, selon lequel 180 postes pourraient être touchés à Dunkerque.Ce projet, “incohérent” et “incompréhensible”, va “déstabiliser des services stratégiques” et aussi “mettre en danger les salariés de l’usine et le territoire du Dunkerquois”, car il touchera notamment des salariés chargés de la sûreté du site industriel, a-t-il ajouté.Selon lui, le “but de l’entreprise” est de “saboter l’outil industriel”, pour “fermer” et “délocaliser en Inde et au Brésil”. “Si Arcelor tombe, c’est l’ensemble de l’industrie du nord de la France qui va tomber”, dit-il: un “tsunami industriel et social”.Même inquiétude chez le secrétaire du comité d’entreprise européen Jean-Luc Ruffin (CGT): “On commence par délocaliser les fonctions de support et demain, ce sera la production qui sera délocalisée”, s’est-il inquiété.De son côté, l’entreprise évoque une “décision difficile à prendre” dans un “contexte global difficile depuis plusieurs années pour l’industrie de l’acier en Europe”.”Il est trop tôt pour chiffrer le nombre de personnes concernées” par le plan d’économie, “il découlera d’un processus d’orientation-consultation qui commencera la semaine prochaine avec les organisations syndicales, il y aura notamment des opportunités de reclassement à l’intérieur du groupe”, a dit Bruno Ribo, le nouveau directeur général d’ArcelorMittal France, entité en charge du nord du pays. Selon M. Ribo, ces annonces ne devraient pas remettre en cause les projets d’investissement massif du groupe dans la décarbonation du site de Dunkerque, dont l’annonce a pour le moment été suspendue en raison de la crise.”C’est la restauration de notre compétitivité qui doit nous aider à finaliser la décision d’investissement”, a-t-il assuré à l’AFP.  Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci en déplacement dans l’Eure-et-Loir a aussi voulu croire à cette annonce prochaine d’investissement tant attendue, en rappelant à la presse l’aide de 850 millions d’euros promise par l’Etat à ArcelorMittal pour son projet de 1,8 milliard, à condition qu’il passe à l’acte.”Nous travaillons étroitement avec la direction d’Arcelor à ce que ces projets se concrétisent dans les prochains mois”, a ajouté M. Ferracci.Mais des responsables politiques, à gauche comme à droite, ont dénoncé l’attitude et l’ambigüité du groupe. “Il est temps que le groupe nous dise quand ces investissements se feront. ils sont la seule garantie que l’acier continuera à être produit chez nous” a ainsi déclaré Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts de France sur X.”Ou il s’engage à investir en France, à transformer ses hauts fourneaux, ou il faut nationaliser ces entreprises” a lancé pour sa part Fabien Roussel (PCF) en estimant que “la guerre de l’acier est lancée”.

ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu’à 1.400 postes européens transférés en Inde

“Un coup de massue”: dans une sidérurgie européenne en crise, ArcelorMittal a annoncé mercredi envisager quelque 600 suppressions de postes dans le nord de la France, touchant les fonctions support délocalisées de l’Europe vers l’Inde, mais aussi la production, à la grande surprise des syndicats.Aux prises avec une crise historique de l’acier en Europe, le deuxième sidérurgiste mondial avait déjà annoncé en février qu’il envisageait la délocalisation de certaines de ses activités européennes marketing, commercial ou informatique vers l’Inde.Il a d’ailleurs officialisé un chiffre mercredi devant les syndicats lors d’un comité de groupe européen qui s’est tenu à Luxembourg: au total en Europe occidentale, “entre 1.250 et 1.400 postes” dans les fonctions non directement liées à la production d’acier seront transférés en Inde ou en Pologne pour faire des économies, ont indiqué deux sources syndicales -non démenties par la direction- à l’issue de la réunion.En France, où se tenait en même temps un CSE extraordinaire portant sur sept usines du nord du pays, le bilan social est plus lourd que prévu.Outre 210 à 260 postes support délocalisés, le groupe prévoit aussi de réduire la voilure de la production, avec quelque 400 postes de production supprimés dans les sept usines, soit plus de 600 postes français menacés.Le projet concerne les usines de Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire, qui emploient au total quelque 7.100 salariés.”C’est un coup de massue parce que ça, on ne s’y attendait pas du tout. Ils ont profité de la réunion d’aujourd’hui, où on devait parler des fonctions de support, pour venir nous annoncer ça!”, a lancé Jean-Marc Vecrin, représentant national CFDT à l’AFP.- “tsunami industriel et social” -“Si on veut tuer une entreprise, on ne peut pas faire mieux” a réagi, amer, Gaëtan Lecocq, le secrétaire général de la CGT ArcelorMittal Dunkerque, selon lequel 180 postes pourraient être touchés à Dunkerque.Ce projet, “incohérent” et “incompréhensible”, va “déstabiliser des services stratégiques” et aussi “mettre en danger les salariés de l’usine et le territoire du Dunkerquois”, car il touchera notamment des salariés chargés de la sûreté du site industriel, a-t-il ajouté.Selon lui, le “but de l’entreprise” est de “saboter l’outil industriel”, pour “fermer” et “délocaliser en Inde et au Brésil”. “Si Arcelor tombe, c’est l’ensemble de l’industrie du nord de la France qui va tomber”, dit-il: un “tsunami industriel et social”.Même inquiétude chez le secrétaire du comité d’entreprise européen Jean-Luc Ruffin (CGT): “On commence par délocaliser les fonctions de support et demain, ce sera la production qui sera délocalisée”, s’est-il inquiété.De son côté, l’entreprise évoque une “décision difficile à prendre” dans un “contexte global difficile depuis plusieurs années pour l’industrie de l’acier en Europe”.”Il est trop tôt pour chiffrer le nombre de personnes concernées” par le plan d’économie, “il découlera d’un processus d’orientation-consultation qui commencera la semaine prochaine avec les organisations syndicales, il y aura notamment des opportunités de reclassement à l’intérieur du groupe”, a dit Bruno Ribo, le nouveau directeur général d’ArcelorMittal France, entité en charge du nord du pays. Selon M. Ribo, ces annonces ne devraient pas remettre en cause les projets d’investissement massif du groupe dans la décarbonation du site de Dunkerque, dont l’annonce a pour le moment été suspendue en raison de la crise.”C’est la restauration de notre compétitivité qui doit nous aider à finaliser la décision d’investissement”, a-t-il assuré à l’AFP.  Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci en déplacement dans l’Eure-et-Loir a aussi voulu croire à cette annonce prochaine d’investissement tant attendue, en rappelant à la presse l’aide de 850 millions d’euros promise par l’Etat à ArcelorMittal pour son projet de 1,8 milliard, à condition qu’il passe à l’acte.”Nous travaillons étroitement avec la direction d’Arcelor à ce que ces projets se concrétisent dans les prochains mois”, a ajouté M. Ferracci.Mais des responsables politiques, à gauche comme à droite, ont dénoncé l’attitude et l’ambigüité du groupe. “Il est temps que le groupe nous dise quand ces investissements se feront. ils sont la seule garantie que l’acier continuera à être produit chez nous” a ainsi déclaré Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts de France sur X.”Ou il s’engage à investir en France, à transformer ses hauts fourneaux, ou il faut nationaliser ces entreprises” a lancé pour sa part Fabien Roussel (PCF) en estimant que “la guerre de l’acier est lancée”.

Condamnation du RN: le Parlement européen réclame ses 3,5 millions d’euros de dommages et intérêts

Le Parlement européen a indiqué mercredi avoir réclamé au Rassemblement national ainsi qu’à l’ensemble des parties condamnées dans l’affaire des assistants d’eurodéputés, dont Marine Le Pen, les quelque 3,5 millions d’euros des dommages et intérêts.”Compte tenu du jugement du 31 mars, l’avocat représentant le Parlement européen a mis en Å“uvre les conclusions retenues par le jugement et transmis les demandes de remboursement des sommes retenues dans la décision du tribunal”, a indiqué à l’AFP le service de presse du Parlement.Dans sa décision, la juridiction correctionnelle de Paris avait condamné solidairement le parti d’extrême droite, les eurodéputés visés ainsi que leurs assistants parlementaires, payés sur des fonds européens mais dont la justice a établi en première instance que leur activité était au seul bénéfice du RN, à 3.247.982,87 euros de préjudice matériel et 200.000 euros de préjudice moral. A cela s’ajoutent 80.000 euros de frais d’avocat.Les magistrats avaient en outre prononcé l’exécution provisoire de ces condamnations civiles, c’est-à-dire leur application immédiate sans qu’un appel ne suspende leur exigibilité.”Comme il le fait de façon systématique et constante, le Parlement européen s’est constitué partie civile dans l’enquête ouverte par la justice française en vue d’obtenir la réparation des préjudices financiers et de réputation. On notera que les fonds dont il est question ici sont de l’argent public européen et, en ce sens, les citoyens européens et les contribuables français sont tout autant victimes dans cette affaire que ne l’est le Parlement européen”, fait encore valoir l’institution strasbourgeoise.”C’était prévisible, mais je trouve que le tempo, le feuilleton de l’affaire est en tout cas assez savamment orchestré du côté du Parlement européen”, a commenté mercredi sur FranceInfo le député RN Laurent Jacobelli.Le parti à la flamme ainsi que 12 des personnes condamnées dans le dossier des assistants d’eurodéputés du parti, dont Marine Le Pen, ont interjeté appel du jugement. Un second procès doit avoir lieu au premier semestre 2025 devant la Cour d’appel de Paris, laquelle a indiqué qu’elle entendait rendre sa décision au cours de l’été de l’année prochaine.

Rabbin agressé à Orléans: les débats se poursuivent au procès du suspect

Un mois après l’agression en pleine rue du rabbin d’Orléans, qui avait suscité une vive émotion et de nombreuses réactions politiques, le procès du suspect interpellé se poursuivait mercredi en début de soirée devant le tribunal pour enfants de cette ville.L’audience, qui s’est ouverte vers 14H30, était toujours en cours à 19H30 et pourrait encore durer une partie de la soirée, selon plusieurs sources judiciaires à l’AFP.”Il faut que ce soit un moment fort pour tout le monde, pour montrer qu’on a besoin de réponses fermes de la justice”, a déclaré le rabbin Arié Engelberg à son arrivée au tribunal. Notamment accompagné du président de la communauté israélite d’Orléans André Druon, il a estimé que chaque agression antisémite doit être considérée comme “symbolique, dans une démocratie comme la France, on n’a pas le droit de se faire agresser”.”J’ai une communauté et une famille dont je dois m’occuper, on n’a pas le choix d’avancer et on le fait la tête haute”, a-t-il aussi affirmé, rappelant qu’il s’était “défendu” face à son agresseur.”C’est important de dire qu’on reste debout”, a souligné le rabbin devant plusieurs journalistes.Une agression pour laquelle le suspect, “un mineur isolé, arrivé en France depuis moins d’un an”, avait déclaré son avocat fin mars, est jugé des chefs de violences volontaires commises en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, réelle ou supposée, de la victime à une religion.Le jeune homme est également poursuivi pour “violences psychologiques” à l’égard du fils d’Arié Engelberg, 9 ans, présent lors des faits.Il avait déclaré lors de sa garde à vue “être âgé de 16 ans et être de nationalité palestinienne”, sans qu'”aucun élément ne permette de remettre en cause l’état de minorité qu’il déclare”, selon un communiqué du 24 mars de la procureure de la République d’Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren.Il avait, en fin de garde à vue, finalement affirmé être de nationalité marocaine, selon la magistrate.Le suspect avait été placé en détention provisoire.Confronté aux termes de la plainte déposée et aux témoignages recueillis, il avait alors “nié être à l’origine de l’altercation et soutient s’être défendu”.Au sujet de son agression survenue en centre-ville le 22 mars “aux environs de 13H40”, le rabbin Arié Engelberg, “accompagné de son fils”, a raconté avoir été abordé par le mineur “en se filmant, le questionnant sur sa religion (…) tout en proférant des injures à caractère antisémite et en crachant en leur direction”.- Vive émotion -M. Engelberg a aussi relaté que son agresseur lui avait demandé s’il était juif: “J’ai répondu oui” et “il a commencé à dire +tous les Juifs sont des fils de…+”.Le jeune homme, sans formation particulière, est “impliqué dans trois procédures judiciaires, conduites entre octobre 2024 et décembre 2024, pour des faits de trafics de stupéfiants et de violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique à Marseille, et de vol aggravé” à Orléans, a aussi précisé le communiqué.A chaque fois, “il a déclaré une identité différente”.L’adolescent avait par ailleurs “refusé de se soumettre aux relevés signalétiques et aux prélèvements biologiques permettant son identification, avant de s’y soumettre”, ce pour quoi il sera aussi poursuivi.Le jeune homme est également jugé pour “usage de stupéfiants”.L’agression avait suscité une vive émotion dans la ville, plus d’un millier de personnes s’étaient rassemblées 48 heures après les faits “en soutien au rabbin” et pour “dénoncer l’antisémitisme”.En 2024, un total de 1.570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur, un niveau “historique”, selon le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), avec une “explosion” après le 7 octobre 2023, date de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël.

Dominican nightclub owner says roof that collapsed ‘always’ leaked

The roof of the Dominican nightclub that collapsed on concertgoers, killing 232 people, had been leaking for years, the club’s owner told local media Wednesday.In an interview with the Dominican Republic’s Telesistema channel, the owner of the Jet Set nightclub said water intrusion had been a consistent issue, and that the roof was “never” inspected by the authorities.”In the building there were always leaks. When we bought it at the end of the 1980s (and) there were already leaks,” Antonio Espaillat said of his club, a lynchpin of nightlife in the capital Santo Domingo for half a century.The roof of the venue came crashing down in the early hours of April 8 on hundreds of people attending a concert by merengue star Rubby Perez, in the Caribbean nation’s worst disaster in decades.Perez, 69, was among the victims, along with two retired Major League Baseball players and a provincial governor.Aerial images of the disaster site showed large air conditioning units sitting atop the rubble.Espaillat said water leaking from the air conditioning system constantly caused ceiling panels to buckle and need replacing.”The gypsum planks absorb all the water. The gypsum gets heavy and falls,” he said, adding that the panels had been changed hours before the collapse.The cause of the disaster is still under investigation.Building experts have suggested that the roof collapsed under excess weight and have also pointed a finger at poor oversight by the authorities. Espaillat’s sister and mother were pulled alive from the rubble.”If this could have been avoided…I would have tried to avoid it,” he said, adding that the building had never been inspected for structural soundness.The Dominican Republic has no law requiring privately-owned buildings to undergo safety inspections.After the disaster President Luis Abinader said the government was drafting a bill making inspections mandatory.The families of at least three victims of the disaster have filed a criminal complaint against Espaillat accusing him of manslaughter.The relatives of at least one of the victims, Virgilio Cruz, have also said they will sue the state and Santo Domingo city hall for failing to ensure that a venue open to the public met safety standards.

Mogul Weinstein made sex attack victims ‘feel small,’ jury told

Prosecutors opening Hollywood mogul Harvey Weinstein’s rape and sexual assault retrial described Wednesday how he ignored his victims’ pleas to stop and abused his position to make them “feel small.”The trial, which began with jury selection last week, will force survivors who helped spark the “MeToo” movement to testify against Weinstein once more.The former Miramax studio boss is charged with the 2006 sexual assault of former production assistant Mimi Haleyi and the 2013 rape of aspiring actress Jessica Mann. He also faces a new count for an alleged sexual assault of a 16-year-old in 2006.Assistant District Attorney Shannon Lucey recounted Weinstein’s alleged attacks in graphic detail, saying all three women had begged him to stop, but that he had “all the power… He made all these women feel small.”The prosecutor described how Weinstein pestered Haleyi with multiple requests for massages and sexual favors before she found herself alone with him in an apartment one day in 2006.”The defendant, three times (her) size, kissed her, groped her, and she told him again she was not interested,” Lucey said.”He pulled Mimi towards him… She quickly realized he was not going take a no for an answer,” the prosecutor added. Lucey detailed how Weinstein then forced himself on Haleyi, performing oral sex on her despite her pleas for him to stop.The award-winning movie producer, who was brought into Manhattan criminal court in a wheelchair and wore a dark business suit, glanced occasionally at the jury as the trial got underway. Lucey described the defendant as “one of the most powerful men in… show business,” telling the majority-female jury that “when he wanted something, he took it.”- More than 80 accusers -Kaja Sokola, who was not part of the previous trial, was an aspiring model and just 16 years old at the time that she alleges Weinstein sexually assaulted her at a hotel in Manhattan. Accusers describe the impresario as a predator who used his perch atop the cinema industry to pressure actresses and assistants for sexual favors, often in hotel rooms.But Arthur Aidala, Weinstein’s defense attorney, stressed that the prosecution opening statement was not “the whole movie,” arguing that the jury would hear no evidence of the use of force or a lack of consent.He said Mann had introduced Weinstein to her mother after the alleged rape, and that Haleyi had “consensual sex” with Weinstein after her alleged attack.”Not guilty, not guilty, not guilty,” he told the jury.Weinstein’s 2020 convictions over Haleyi and Mann were overturned last year by the New York Court of Appeals, which ruled that the way witnesses were handled in the original New York trial was unlawful.Presentation of the evidence in the retrial is expected to last five to six weeks.The 73-year-old has said he hopes his case will be judged with “fresh eyes,” more than seven years after his spectacular downfall and a global backlash against predatory abusers.Weinstein is already serving a 16-year prison sentence after being convicted of raping and assaulting a European actress more than a decade ago.The producer of a string of box office hits such as “Sex, Lies and Videotape,” “Pulp Fiction” and “Shakespeare in Love,” Weinstein has battled health issues.He has never acknowledged any wrongdoing and has always maintained that the encounters were consensual.Since his downfall, Weinstein has been accused of harassment, sexual assault or rape by more than 80 women, including Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow, Lupita Nyong’o and Ashley Judd.

Cannes film festival says to ‘honour’ slain Gaza photojournalist

The Cannes film festival said Wednesday that the screening of a documentary about Gaza photojournalist Fatima Hassouna at the event next month would honour her work after the “horror” of her death in an Israeli air strike last week.”Put Your Soul on Your Hand and Walk” by Iranian director Sepideh Farsi is to be shown at ACID Cannes, at this year’s May 13-24 festival, which runs parallel to the main competition.The film features conversations between Farsi and Hassouna, 25, as she documents the impact of Israel’s devastating war on the Palestinian territory.Hassouna was killed along with 10 relatives in an air strike on her family home in northern Gaza last Wednesday, the day after the documentary was announced as part of the ACID Cannes selection. The Israeli military, which media freedom group Reporters Without Borders (RSF) has accused of carrying out a “massacre” of Palestinian journalists, claimed it had targeted a Hamas member.”The Cannes Film Festival wishes to express its horror and deep sorrow at this tragedy, which has moved and shocked the entire world,” the festival said in a statement on Hassouna sent to AFP.”While a film is little in the face of such a tragedy, its screening at the ACID section in Cannes on May 15 will be, in addition to the message of the film itself, a way of honouring the memory of the young woman, a victim like so many others of the war,” it added.Just before her death, Hassouna wrote on social media that “if I die, I want a loud death. I don’t want to be just breaking news, or a number in a group.” “She was such a light, so talented. When you see the film you’ll understand,” Farsi told Hollywood news website Deadline after her death. “I had talked to her a few hours before to tell her that the film was in Cannes and to invite her.”- Miracle -The ACID festival said Hassouna’s “life force seemed like a miracle”, in a statement released after her death.”This is no longer the same film that we are going to support and present in all theatres, starting with Cannes,” it added.RSF also denounced her death. “Her name joins those of nearly 200 journalists killed in 18 months. This carnage must stop,” it wrote on the Bluesky social media website. Also at Cannes, Palestinian twins Tarzan and Arab Nasser will showcase their latest film “Once Upon a Time In Gaza”, a tale of murder and friendship set in the war-torn territory, in the secondary “Un Certain Regard” section.An attack by Hamas militants on Israel on October 7, 2023 set off the war. The attack resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israeli forces have since killed more than 51,000 people in Gaza, according to the territory’s Hamas-run health ministry.