Le Livret A à la peine en mars

Le Livret A continue son début d’année poussif, plombé par la baisse de son taux annoncée mi-janvier, signant le pire mois de mars depuis neuf ans, selon les données publiées mercredi par la Caisse des dépôts (CDC).Les dépôts n’ont dépassé les retraits que de 400 millions d’euros sur le produit d’épargne réglementée préféré des Français le mois dernier, un niveau bas plus vu depuis 2016.Comme au mois de janvier, cette “collecte nette” est inférieure à celle du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), au plafond pourtant plus faible, comptabilisée à 610 millions d’euros en mars. Le total des deux produits collecté par les banques le mois dernier, 1,02 milliard d’euros, est aussi au plus bas depuis neuf ans, de même que le total de la collecte des deux livrets sur le trimestre (3,53 milliards d’euros, aussi près de trois fois moins que les 9,08 milliards d’euros du premier trimestre 2024).Les Livrets A et les LDDS sont plombés par la baisse du taux de rémunération annoncé mi-janvier et effectif depuis le 1er février, de 3% à 2,4%, et souffrent de la concurrence d’un autre produit d’épargne également à capital garanti: les fonds euros de l’assurance vie.Une nouvelle diminution du taux du Livret A, autour de 1,7%, est “probable le 1er août prochain”, a prévenu dans une note le président du Cercle de l’épargne Philippe Crevel.Les deux composantes du calcul de la formule de ce taux aussi valable pour le LDDS, l’inflation et un taux d’intérêt interbancaire dépendant de la Banque centrale européenne (BCE), sont tous deux en recul ces derniers mois.Les encours des Livrets A et des LDDS atteignent néanmoins des records au 31 mars: 444,2 milliards d’euros pour les premiers et 162,4 milliards d’euros pour les seconds, soit 606,6 milliards d’euros au total.Le livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux épargnants modestes, a également passé un mois de mars difficile.Il affiche en janvier une collecte nette faible, à 140 millions d’euros, pour un encours total de 82,8 milliards d’euros.Le groupe BPCE, rassemblant notamment les Banques populaires et les Caisses d’épargne, a par ailleurs débuté ce mois-ci la commercialisation d’un produit d’épargne concurrent, le plan d’épargne avenir climat (Peac).Il s’agit d’une première en France pour ce plan destiné à orienter l’épargne des moins de 21 ans vers le financement de la transition écologique.

ArcelorMittal envisage “environ 600” suppressions de postes dans sept sites du nord de la France

Le deuxième sidérurgiste mondial ArcelorMittal envisage de supprimer “environ 600 postes” dans sept sites industriels du nord de la France en raison de “la crise qui frappe l’industrie de l’acier en Europe”.”Le projet concerne les 7 sites d’ArcelorMittal France Nord: Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire” a indiqué la direction du groupe dans un bref communiqué envoyé mercredi à l’AFP à l’issue d’un Comité social et économique (CSE) au siège à Saint-Denis.Ces sept usines emploient au total quelque 7.100 salariés.”Cette décision difficile à prendre s’explique par un contexte global difficile depuis plusieurs années pour l’industrie de l’acier en Europe” a déclaré le nouveau directeur général d’ArcelorMittal France Bruno Ribo au cours d’un bref entretien téléphonique.Selon lui, deux tiers des sureffectifs touchent plutôt des postes de production, et un tiers des fonctions support.Ce qui donnerait quelque 400 suppressions de postes côté production, et 230 pour les fonctions support du nord de la France, a indiqué à l’AFP Jean-Marc Vecrin, représentant national de la CFDT.M. Ribo n’a pas indiqué s’il s’agirait de départs contraints ou non. “Il est trop tôt pour chiffrer le nombre de personnes concernées” par le plan d’économie, “il découlera d’un processus d’orientation-consultation qui commencera la semaine prochaine avec les organisations syndicales, il y aura notamment des opportunités de reclassement à l’intérieur du groupe” a-t-il dit.Aux prises avec une crise historique de l’acier en Europe, ArcelorMittal avait déjà annoncé en février qu’il envisageait la délocalisation de certaines de ses activités support (marketing, commercial, etc.) d’Europe vers l’Inde.Un deuxième CSE avait d’ailleurs lieu à ce sujet au siège européen du groupe à Luxembourg, mercredi également.Selon M. Ribo, ces annonces ne devraient pas remettre en cause les projets d’investissement massif du groupe dans la décarbonation du site de Dunkerque, dont l’annonce a pour le moment été suspendue en raison de la crise.”C’est la restauration de notre compétitivité qui doit nous aider à finaliser la décision d’investissement sur le projet” a-t-il dit à l’AFP, “mais nous attendons aussi des mesures concrètes de la Commission européenne suite à la présentation de son plan acier”. Pour la France, “c’est l’hécatombe”, a réagi auprès de l’AFP Gaétan Lecocq, secrétaire général de la CGT ArcelorMittal à Dunkerque, qui a confirmé que “tous les sites” du nord du pays étaient concernés.”On ne va pas se laisser crever comme ça. On est dans le Nord, on est des métallos, on ne va pas se laisser faire”, a-t-il prévenu, indiquant être “en réunion de crise depuis le début de l’après-midi”.

ArcelorMittal envisage “environ 600” suppressions de postes dans sept sites du nord de la France

Le deuxième sidérurgiste mondial ArcelorMittal envisage de supprimer “environ 600 postes” dans sept sites industriels du nord de la France en raison de “la crise qui frappe l’industrie de l’acier en Europe”.”Le projet concerne les 7 sites d’ArcelorMittal France Nord: Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire” a indiqué la direction du groupe dans un bref communiqué envoyé mercredi à l’AFP à l’issue d’un Comité social et économique (CSE) au siège à Saint-Denis.Ces sept usines emploient au total quelque 7.100 salariés.”Cette décision difficile à prendre s’explique par un contexte global difficile depuis plusieurs années pour l’industrie de l’acier en Europe” a déclaré le nouveau directeur général d’ArcelorMittal France Bruno Ribo au cours d’un bref entretien téléphonique.Selon lui, deux tiers des sureffectifs touchent plutôt des postes de production, et un tiers des fonctions support.Ce qui donnerait quelque 400 suppressions de postes côté production, et 230 pour les fonctions support du nord de la France, a indiqué à l’AFP Jean-Marc Vecrin, représentant national de la CFDT.M. Ribo n’a pas indiqué s’il s’agirait de départs contraints ou non. “Il est trop tôt pour chiffrer le nombre de personnes concernées” par le plan d’économie, “il découlera d’un processus d’orientation-consultation qui commencera la semaine prochaine avec les organisations syndicales, il y aura notamment des opportunités de reclassement à l’intérieur du groupe” a-t-il dit.Aux prises avec une crise historique de l’acier en Europe, ArcelorMittal avait déjà annoncé en février qu’il envisageait la délocalisation de certaines de ses activités support (marketing, commercial, etc.) d’Europe vers l’Inde.Un deuxième CSE avait d’ailleurs lieu à ce sujet au siège européen du groupe à Luxembourg, mercredi également.Selon M. Ribo, ces annonces ne devraient pas remettre en cause les projets d’investissement massif du groupe dans la décarbonation du site de Dunkerque, dont l’annonce a pour le moment été suspendue en raison de la crise.”C’est la restauration de notre compétitivité qui doit nous aider à finaliser la décision d’investissement sur le projet” a-t-il dit à l’AFP, “mais nous attendons aussi des mesures concrètes de la Commission européenne suite à la présentation de son plan acier”. Pour la France, “c’est l’hécatombe”, a réagi auprès de l’AFP Gaétan Lecocq, secrétaire général de la CGT ArcelorMittal à Dunkerque, qui a confirmé que “tous les sites” du nord du pays étaient concernés.”On ne va pas se laisser crever comme ça. On est dans le Nord, on est des métallos, on ne va pas se laisser faire”, a-t-il prévenu, indiquant être “en réunion de crise depuis le début de l’après-midi”.

Les marchés mondiaux soulagés avec les espoirs de désescalade des tensions commerciales

Les marchés mondiaux rebondissent mercredi, avec l’espoir d’une possible désescalade des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine après des propos plus rassurants du président américain.En Europe, la Bourse de Paris a terminé en forte hausse, de 2,13%, Francfort a grimpé de 3,14%, Londres de 0,90% et Milan de 1,42%.A Wall Street, vers 15H40 GMT, le Dow Jones gagnait 1,83%, l’indice Nasdaq s’envolait de 3,23% et l’indice élargi S&P 500 de 2,27%.”Il s’agit d’une journée de soulagement, c’est le terme du jour”, résume Amélie Derambure, gérante multi-actifs chez Amundi interrogée par l’AFP.”L’espoir d’un sursis dans la guerre commerciale provoque une vague de confiance”, renchérit Susannah Streeter, responsable des marchés financiers chez Hargreaves Lansdown.Le président Donald Trump a reconnu mardi devant la presse que les surtaxes de 145% qu’il a lui-même imposées aux produits chinois étaient “très élevées” et qu’elles allaient “baisser de façon substantielle”. “Elles ne resteront en aucun cas proches de ce chiffre”, a-t-il dit.Pékin a de son coté déclaré mercredi que “les portes du dialogue restent grandes ouvertes”.La réaction des marchés financiers ne s’est pas faite attendre. “Tous les types d’actifs à risque ont progressé, des indices mondiaux au Bitcoin”, résume Fawad Razaqzada, analyste de marché chez City Index.Washington ne discute “pas encore” avec Pékin sur les droits de douane, a toutefois précisé mercredi le ministre américain des Finances, Scott Bessent.Accalmie entre Trump et la FedLe président des Etats-Unis a également déclaré qu’il ne comptait finalement pas limoger le patron de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, malgré de récentes menaces qui avaient fait chuter les Bourses en début de semaine.”La possibilité de renvoyer Jerome Powell de la Réserve fédérale était vue par les marchés comme un signal extrêmement négatif”, explique Amélie Derambure. D’abord car “cela aurait été interprété comme une perte d’indépendance de la banque centrale”, mais aussi car “le marché considère que Powell fait un travail sensé et a une approche pragmatique” face à la politique commerciale erratique de Donald Trump.Le marché de la dette américaine salue ces déclarations. Il avait été fortement pénalisé ces dernières semaines par une perte de confiance des investisseurs, au point de pousser le président américain à reculer sur sa stratégie commerciale.Or, “compte tenu du niveau de dette des Etats-Unis et du niveau de déficit, il est vital que le marché ne montre pas de signes de tension marqués”, souligne Mme Derambure.Le taux d’intérêt de l’obligation d’Etat à dix ans, référence, reculait nettement, atteignant 4,34% vers 15H40 GMT, contre 4,40% la veille en clôture.Le dollar remonte, le pétrole méfiantLe billet vert s’apprécie à nouveau face à l’euro après avoir été “fortement sous pression” en raison d’une “forme de défiance sur les actifs américains largement malmenés par une politique économique qui apparait comme dangereuse aux marchés financiers”, souligne Amélie Derambure.Fawad Razaqzada note toutefois une réaction “plus modérée du billet vert”, qui suggère que “des inquiétudes économiques persistent”. “Les investisseurs devraient rester sur la réserve, ayant déjà vu par le passé des promesses non tenues” de Donald Trump.Le billet vert prenait 0,35% à 1,1381 dollar pour un euro vers 15H40 GMT.La méfiance des investisseurs se lit également dans les prix du pétrole, qui refluent après avoir évolué en hausse en début de séance européenne.Le baril de Brent de la mer du Nord perdait 2,38% à 65,83 dollars, quand son équivalent américain, le WTI, cédait 2,60% à 62,01 dollars.L’or glisse de son sommetL’or, valeur refuge en temps de crise, recule “dans un contexte de regain d’appétit pour le risque” généralisé, explique Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.Le revirement de Donald Trump dans sa politique commerciale “a relancé les actifs risqués, tandis que des prises de bénéfices ont provoqué un net recul du cours de l’or”, poursuit-il.L’once d’or perdait 2,94% à 3.280 dollars l’once vers 15H40 GMT, après avoir dépassé la veille les 3.500 dollars pour la première fois de son histoire.

Congrès du PS: un trio de candidats se dessine pour le poste de N.1

Olivier Faure, Nicolas Mayer-Rossignol, Boris Vallaud ? Les contours du congrès du Parti socialiste se dessinent, avec trois courants en lice à trois jours du dépôt des motions qui doit déterminer qui sera candidat au poste de premier secrétaire. Mercredi, le chef des députés PS Boris Vallaud a acté qu’il présenterait son propre texte d’orientation (ou motion), après plusieurs jours de négociations avec ses concurrents qui espéraient l’arrimer à eux et s’assurer ainsi une victoire indiscutable, loin des tergiversations du congrès de Marseille.Mais celui qui était auparavant au côté du premier secrétaire sortant Olivier Faure et se présente comme le candidat de la “réconciliation” des différents courants socialistes n’entend pas se ranger derrière quiconque. Il tend même la main à ses concurrents, pour qu’ils se rallient à lui.En face, Olivier Faure, qui brigue sa réélection, va également présenter un texte d’orientation. Ses troupes se disent dans “une confiance raisonnable”, d’autant qu’il a engrangé ces derniers jours quelques soutiens de poids, comme ceux de l’ex-maire de Lille Martine Aubry, du président de la Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel, ou de la maire de Saint-Denis de La Réunion Ericka Bareigts.    Le courant de ses opposants, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol et la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, se préparent également à déposer une motion. Les deux édiles, qui étaient partis séparés lors du dernier congrès, se sont alliés pour peser davantage face à Olivier Faure, et doivent finaliser dans les prochains jours leur accord. Le député Philippe Brun, qui a lancé son propre courant, est aussi en discussion avec eux, mais a vu mardi une partie de ses troupes rejoindre Olivier Faure, dont la trésorière du PS Fatima Yadani. Une incertitude plane encore sur la personne qui sera premier signataire du texte d’orientation et briguera donc la tête du parti. Nicolas Mayer-Rossignol a indiqué qu’il était candidat et semble tenir la corde, derrière “une équipe de direction” qui comprendrait Hélène Geoffroy, la présidente d’Occitanie Carole Delga, Philippe Brun et le maire de Saint-Ouen Karim Bouamrane. Les trois courants sont persuadés de pouvoir arriver dans le duo de tête. Car au terme du vote des adhérents sur les textes d’orientation, prévu le 27 mai, seuls les premiers signataires des deux textes d’orientation arrivés en tête pourront concourir au poste de premier secrétaire, lors d’un second vote le 5 juin.- vote utile -Et chacun y va de ses pronostics. “Nous partons dans un rassemblement qui va nous mettre en tête du premier tour”, assure Hélène Geoffroy.Dans l’entourage de Boris Vallaud, on estime à ce stade son poids autour de 25%, et on se dit certains qu’il peut faire la différence, “car personne n’a envie de revivre le congrès fratricide de Marseille”, où s’étaient affrontés Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol. Dans le camp d’Olivier Faure, on évoque une configuration à 40% pour le premier secrétaire sortant, 40% pour le camp Mayer-Rossignol, et 20% pour Boris Vallaud. Mais au fil de la campagne interne, le rapport de forces évoluerait à 50-40-10, car “le vote utile s’enclenchera”, et il y a “peu de différences sur le fond” entre Boris Vallaud et Olivier Faure, considère la même source. Alors qu’au congrès de Marseille, la divergence majeure s’était concentrée entre les pro-alliance avec La France insoumise et les anti, la question est désormais tranchée: tous ont acté la séparation d’avec la France insoumise pour 2027.Mais le débat tourne désormais autour de la future stratégie d’alliance pour cette échéance.Le premier secrétaire prône la mise en place d’une “plateforme commune” allant du député “François Ruffin (qui a rompu avec LFI) à Raphaël Glucksmann”, eurodéputé de Place publique, pour 2027. Mais le camp Mayer-Rossignol y voit un “processus de primaire sans cohérence sur le fond”.Ils plaident pour leur part pour “l’affirmation de l’identité socialiste” et pour une “fédération de la Gauche” républicaine dotée d’une “plateforme programmatique commune”. Boris Vallaud lui, dans une forme de synthèse, défend “un processus en deux temps”, qui passe par “l’affirmation des socialistes” et “un processus ouvert vis-à-vis de la gauche +de Glucksmann à Ruffin+”.

Flèche Wallonne: Pogacar remet les pendules à l’heure

Merci et au revoir: Tadej Pogacar a laissé tout le monde sur place dans le terrible mur de Huy mercredi pour remporter sa deuxième Flèche Wallonne et remettre les pendules à l’heure.Pour ceux qui s’inquiétaient sur la forme et l’état de fatigue de la superstar slovène après sa deuxième place dimanche à l’Amstel Gold Race, ils peuvent être rassurés. “J’avais de super jambes aujourd’hui”, a résumé le champion du monde après avoir fracassé la concurrence dans les rampes les plus sévères du mur de Huy.Plaçant un démarrage fulgurant à 400 mètres de la ligne, dans le virage Claudy Criquielion, il s’est littéralement envolé sous la pluie pour devancer le Français Kévin Vauquelin, deuxième comme l’an dernier, et le Britannique Tom Pidcock, de respectivement dix et douze secondes, un gouffre en si peu de distance.”C’est une si belle montée, même si les cyclistes ne l’aiment pas trop tellement elle est raide. La météo n’était pas terrible non plus et a rendu la course vraiment difficile. Mais c’est vraiment sympa de gagner une nouvelle fois ici”, a ajouté Pogacar déjà vainqueur de la Flèche en 2023.Le Belge Remco Evenepoel, qui n’a comme les autres pas pu répondre à l’attaque de Pogacar, a terminé neuvième et, installé sous la tente VIP, son père Patrick ne pouvait que constater à quel point “Pogi est vraiment impressionnant” au point de faire “peur”.Vauquelin était lui “super fier” de sa deuxième place, une confirmation pour le coureur d’Arkéa-B&B Hotels qui est l’un des jeunes les plus prometteurs du peloton.- Météo exécrable -Deux autres Français terminent dans le Top 10 avec Lenny Martinez (4e) et Romain Grégoire (7e).Pogacar devient, lui, le septième coureur à remporter la Flèche avec le maillot de champion du monde sur les épaules, le premier depuis Julian Alaphilippe en 2021.Il est aussi le cinquième vainqueur sortant du Tour de France à s’imposer ici après Fausto Coppi, Ferdinand Kübler, Eddy Merckx et Bernard Hinault, pour le quarantième anniversaire de la première arrivée au sommet du mur de Huy.Comme l’an dernier, les conditions météo exécrables, avec une pluie froide et parfois intense, ont causé de gros dégâts.Le Danois Mattias Skjelmose, vainqueur de l’Amstel Gold Race dimanche, a abandonné, touché au genou droit, après une chute dans un virage à droite sur une route détrempée, à 40 km du but.Pogacar adore ces conditions et a écrasé la concurrence dans des proportions rares dans le mur de Huy, en restant assis sur sa selle.”J’ai été parfaitement emmené par mon équipe et lorsque j’ai vu Ben Healy revenir à ma hauteur dans le mur je me suis dit : ok il a l’air de vouloir aller plus vite. Alors j’ai accéléré un peu et quand j’ai regardé par-dessus mon épaule j’ai vu que personne ne tenait ma roue”, a-t-il expliqué.- “Merde, c’est encore loin!” -“Quand j’ai vu le panneau de 200 m, je me suis dit: merde, c’est encore loin ! Ce kilomètre est vraiment l’un des plus durs dans le cyclisme”, a-t-il ajouté.Le leader d’UAE continue ainsi sa campagne de classiques détonante lors de laquelle il est monté sur tous les podiums: vainqueur des Strade Bianche, troisième de Milan-Sanremo, vainqueur du Tour des Flandres, deuxième de Paris-Roubaix et de l’Amstel Gold Race avant son nouveau triomphe mercredi.Il met fin à une série de deux défaites, si on peut qualifier ainsi ses deuxièmes places à Paris-Roubaix et à l’Amstel.”Deux fois deuxième, ce n’est pas si mal, mais une victoire c’est mieux”, a-t-il dit.Liège-Bastogne-Liège se profile dimanche où il aura de nouveau rendez-vous avec Evenepoel pour tenter de devenir le deuxième coureur après Eddy Merckx à gagner la même année le Tour des Flandres et Liège-Bastogne-Liège.”Oui, le printemps a été long, mais je me sens encore bien et prêt pour une dernière course, avant de faire une pause”, a-t-il prévenu.

Wall Street décolle après des propos rassurants sur la crise douanière

La Bourse de New York évolue en forte hausse mercredi, rassurée par l’espoir d’une possible désescalade des tensions commerciales entre Pékin et Washington, et par les propos conciliants de Donald Trump sur la Fed.Vers 15H15 GMT, le Dow Jones gagnait 2,36%, l’indice Nasdaq s’envolait de 3,93% et l’indice élargi S&P 500 de 2,86%.”Les marchés poussent un soupir de soulagement après les (derniers) commentaires,” de Donald Trump, résume auprès de l’AFP Karl Haeling, de LBBW.Le président américain a annoncé mardi une baisse “substantielle” des droits de douane de 145% avec la Chine, soulageant ainsi les marchés mondiaux effrayés par ses politiques agressives.Selon le Wall Street Journal, les droits de douane imposés à Pékin pourraient être ramenés dans une fourchette comprise entre 50 et 65%.Questionnée par l’AFP, la Maison Blanche n’a pas confirmé ces informations.”Lorsque des décisions sur les droits de douane seront prises, elles viendront directement du président. Tout le reste n’est que pure spéculation”, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la Maison Blanche.Pékin s’est dit ouvert à des discussions avec Washington sur les droits de douane mercredi, faisant naître l’espoir d’une possible désescalade des tensions commerciales entre les deux premières économies mondiales.Donald Trump a aussi déclaré qu’il “n’avait pas l’intention” de renvoyer le président de la banque centrale américaine (Fed), après que ses virulentes critiques contre Jerome Powell ont fait tanguer les marchés financiers.”Il y a très certainement un espoir que (M. Trump) ressente la pression des marchés (…) et qu’il soit donc en train d’adoucir son approche tarifaire” ainsi que “ses critiques à l’égard de la Fed”, la banque centrale américaine, analyse M. Haeling. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait, à 4,33% contre 4,40% mardi en clôture.L’indice de volatilité Vix, surnommé “indice de la peur”, qui mesure la nervosité des investisseurs sur le marché, chutait de plus de 9%.Toutefois, il faut encore s’attendre à de la volatilité sur le marché américain, selon M. Haeling.”Nous savons tous à quel point (Donald Trump) est imprévisible (…) sa rhétorique agressive pourrait revenir à tout moment”, explique l’analyste.Côté indicateurs, les ventes de maisons neuves ont dépassé les attentes le mois dernier aux Etats-Unis, selon des données officielles publiées mercredi: en mars, 724.000 ont été vendues en rythme annualisé, soit une augmentation de 7,4% sur un mois et de 6% sur un an.- Tesla s’envole -Ailleurs, à la cote, la grande majorité des secteurs évoluaient dans le vert, dont les capitalisations géantes de la place américaine, à l’image de Nvidia (+5,42%), Microsoft (+3,18%) ou Apple (3,49%).La saison des résultats d’entreprises bat toujours son plein. Le géant américain des véhicules électriques Tesla a publié mardi des résultats inférieurs aux attentes du marché, mis à mal par les conséquences de l’étroite collaboration de son patron Elon Musk avec l’administration Trump et par une gamme vieillissante.Mais Elon Musk a dit qu’il consacrerait à partir de mai beaucoup moins de temps à piloter la commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge) mise en place par le président américain pour réduire les dépenses fédérales.”Le fait que Musk ait indiqué (…) qu’il allait commencer à consacrer plus de temps à Tesla suscite un certain soulagement” de la place américaine, souligne M. Haeling. Le titre de Tesla s’envolait ainsi 8,65%.Le constructeur aéronautique américain Boeing prenait de la vitesse (+6,73%) après la publication de ses résultats. Le groupe a annoncé mercredi une perte nette moins creusée qu’attendu par les marchés au premier trimestre, profitant de la reprise des livraisons dans la branche commerciale pour laquelle il a confirmé ses objectifs de production.

Maltraitance animale: plainte de L214 contre un abattoir de la Loire

La préfecture de la Loire a annoncé mercredi qu’elle allait diligenter des investigations après le dépôt d’une plainte contre l’abattoir public de Charlieu (Loire) pour “cruauté envers les animaux” par l’association animaliste L214. L214 a dénoncé mercredi dans un communiqué des “conditions d’abattage déplorables des animaux” filmées par l’association dans cet abattoir, relevant de la “maltraitance animale” et de “graves non-conformités” selon elle.La plainte de l’association pour “cruauté, sévices graves et mauvais traitements”, a été enregistrée au tribunal de Roanne, près de Saint-Etienne, a confirmé ce dernier à l’AFP.”Les services de l’État dans la Loire diligenteront dans les prochains jours des investigations administratives approfondies”, a déclaré la préfecture, exprimant sa “vive préoccupation” face aux éléments transmis par l’association. Dans une série de vidéos “immersives” filmées entre “janvier et avril” et consultées par l’AFP, L214 montre des animaux “égorgés conscients malgré l’étourdissement préalable” ou “frappés par des opérateurs” ainsi que des “moutons découpés encore vivants”.L’association soutient que la viande produite dans cet abattoir est distribuée dans les circuits de distribution standard, bio et Label Rouge, et notamment servie dans des écoles et des crèches.”C’est le troisième abattoir de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui fait l’objet d’une enquête de L214 depuis le mois de novembre”, affirme L214 qui demande “un audit de l’ensemble des abattoirs” de la région, ainsi que “la fermeture de l’abattoir de Charlieu”.Début février la préfecture de Région avait suspendu l’activité d’abattage de la société Secat, à Saint-Romain-de-Popey (Rhône), après une inspection ayant mis en évidence “des anomalies majeures en matière de protection animale”.Un abattoir de Saint-Étienne-de-Cuines avait également été suspendu par la préfecture de Savoie à la suite d’une vidéo de L214 faisant apparaître des “constats de non-conformité”.L214, qui entend réduire la maltraitance animale en faisant évoluer la réglementation, vise à terme la disparition de l’élevage, de la pêche et de l’abattage d’animaux au profit d’une alimentation entièrement végétale. 

Maltraitance animale: plainte de L214 contre un abattoir de la Loire

La préfecture de la Loire a annoncé mercredi qu’elle allait diligenter des investigations après le dépôt d’une plainte contre l’abattoir public de Charlieu (Loire) pour “cruauté envers les animaux” par l’association animaliste L214. L214 a dénoncé mercredi dans un communiqué des “conditions d’abattage déplorables des animaux” filmées par l’association dans cet abattoir, relevant de la “maltraitance animale” et de “graves non-conformités” selon elle.La plainte de l’association pour “cruauté, sévices graves et mauvais traitements”, a été enregistrée au tribunal de Roanne, près de Saint-Etienne, a confirmé ce dernier à l’AFP.”Les services de l’État dans la Loire diligenteront dans les prochains jours des investigations administratives approfondies”, a déclaré la préfecture, exprimant sa “vive préoccupation” face aux éléments transmis par l’association. Dans une série de vidéos “immersives” filmées entre “janvier et avril” et consultées par l’AFP, L214 montre des animaux “égorgés conscients malgré l’étourdissement préalable” ou “frappés par des opérateurs” ainsi que des “moutons découpés encore vivants”.L’association soutient que la viande produite dans cet abattoir est distribuée dans les circuits de distribution standard, bio et Label Rouge, et notamment servie dans des écoles et des crèches.”C’est le troisième abattoir de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui fait l’objet d’une enquête de L214 depuis le mois de novembre”, affirme L214 qui demande “un audit de l’ensemble des abattoirs” de la région, ainsi que “la fermeture de l’abattoir de Charlieu”.Début février la préfecture de Région avait suspendu l’activité d’abattage de la société Secat, à Saint-Romain-de-Popey (Rhône), après une inspection ayant mis en évidence “des anomalies majeures en matière de protection animale”.Un abattoir de Saint-Étienne-de-Cuines avait également été suspendu par la préfecture de Savoie à la suite d’une vidéo de L214 faisant apparaître des “constats de non-conformité”.L214, qui entend réduire la maltraitance animale en faisant évoluer la réglementation, vise à terme la disparition de l’élevage, de la pêche et de l’abattage d’animaux au profit d’une alimentation entièrement végétale.Â