Foot/Droits TV: Nicolas de Tavernost attendu comme le messie

Nicolas de Tavernost en pompier: l’ancien président du groupe M6 a été nommé directeur général de LFP Media, la société commerciale de la Ligue de football professionnel, qui traverse depuis plusieurs mois une crise périlleuse relative à la rétribution de ses droits TV.Pressenti depuis plusieurs semaines pour prendre la tête de cette filiale stratégique de la Ligue, l’ancien propriétaire des Girondins de Bordeaux (1999-2018) va prendre “prochainement ses fonctions”, indique le communiqué officialisant sa venue, sans donner plus de précision. Or il y a urgence, car le litige bat son plein sur les droits télévisés de la Ligue 1 entre la LFP et DAZN, son principal partenaire audiovisuel. S’il a démissionné de son poste de PDG par intérim de BFM-TV/RMC, qu’il occupait depuis le 2 juillet 2024, Nicolas de Tavernost reste “par ailleurs vice-président de CMA Médias et vice-président du Conseil d’Administration de GL Events”, est-il encore précisé.La plateforme britannique de streaming sportif DAZN, qui diffuse chaque journée huit des neuf matches de Ligue 1 pour un montant annuel d’environ 400 millions d’euros, réclame en justice à la LFP 573 millions d’euros “pour manquement observé” et “tromperie sur la marchandise”.Le mois dernier, une médiation, mandatée par le tribunal de commerce de Paris, a échoué entre les deux parties, DAZN refusant les conditions financières proposées par la Ligue pour rompre, dès la fin de l’actuelle saison, le contrat qui les lie jusqu’en 2029.C’est le premier défi, de taille, que va devoir relever l’ex-dirigeant de M6 : résoudre le conflit avec DAZN ou lui trouver une alternative alors que la Ligue peine à attirer des diffuseurs. – “Faire revenir” Canal ? -Dans ce contexte, de nombreux protagonistes osent espérer un retour à la table des négociations de Canal Plus, partenaire historique du football français, bien que le scénario d’une chaîne entièrement produite par l’instance elle-même est loin d’être écarté.Un espoir sensiblement renforcé par les propos de Maxime Saada, le patron de la chaine cryptée, qui a déclaré la semaine passée dans les colonnes de l’Equipe que l’arrivée de Tavernost au sein de LFP Media était “un bon moyen de me faire revenir sur le sujet de la Ligue 1”.Nicolas de Tavernost devra également s’accorder avec Vincent Labrune, le président de la LFP qui occupe également les fonctions de président de LFP Media et était jusqu’alors en première ligne dans les négociations pour la commercialisation des droits TV pour le championnat de France. La “double expertise” de Nicolas de Tavernost, “à la fois dans l’univers des médias et dans celui du football, constitue un atout précieux pour affronter les défis qui se présentent à nous”, a estimé Labrune dans le communiqué de la Ligue. “Sa mission est claire : valoriser pleinement le football professionnel français et construire, dès maintenant, la meilleure solution de diffusion pour notre championnat la saison prochaine, dans un esprit de dialogue avec l’ensemble des acteurs” a précisé le président de la LFP, laissant entendre qu’il se rangerait derrière son nouveau directeur général sur ces dossiers.”Mon ambition est de collaborer étroitement avec l’ensemble des clubs professionnels français et CVC. Ensemble, nous travaillerons au développement et à la réussite des championnats français” a pour sa part annoncé Nicolas de Tavernost, en mentionnant le fonds d’investissement à l’origine de la création de la société commerciale de la LFP, qui a également poussé à son arrivée. Vincent Labrune, Maxime Saada, CVC et par extension tout le milieu du football professionnel français attendent Nicolas de Tavernost comme le messie capable de les sortir d’une crise dans laquelle ils se sont embourbés depuis plusieurs années.

Foot/Droits TV: Nicolas de Tavernost attendu comme le messie

Nicolas de Tavernost en pompier: l’ancien président du groupe M6 a été nommé directeur général de LFP Media, la société commerciale de la Ligue de football professionnel, qui traverse depuis plusieurs mois une crise périlleuse relative à la rétribution de ses droits TV.Pressenti depuis plusieurs semaines pour prendre la tête de cette filiale stratégique de la Ligue, l’ancien propriétaire des Girondins de Bordeaux (1999-2018) va prendre “prochainement ses fonctions”, indique le communiqué officialisant sa venue, sans donner plus de précision. Or il y a urgence, car le litige bat son plein sur les droits télévisés de la Ligue 1 entre la LFP et DAZN, son principal partenaire audiovisuel. S’il a démissionné de son poste de PDG par intérim de BFM-TV/RMC, qu’il occupait depuis le 2 juillet 2024, Nicolas de Tavernost reste “par ailleurs vice-président de CMA Médias et vice-président du Conseil d’Administration de GL Events”, est-il encore précisé.La plateforme britannique de streaming sportif DAZN, qui diffuse chaque journée huit des neuf matches de Ligue 1 pour un montant annuel d’environ 400 millions d’euros, réclame en justice à la LFP 573 millions d’euros “pour manquement observé” et “tromperie sur la marchandise”.Le mois dernier, une médiation, mandatée par le tribunal de commerce de Paris, a échoué entre les deux parties, DAZN refusant les conditions financières proposées par la Ligue pour rompre, dès la fin de l’actuelle saison, le contrat qui les lie jusqu’en 2029.C’est le premier défi, de taille, que va devoir relever l’ex-dirigeant de M6 : résoudre le conflit avec DAZN ou lui trouver une alternative alors que la Ligue peine à attirer des diffuseurs. – “Faire revenir” Canal ? -Dans ce contexte, de nombreux protagonistes osent espérer un retour à la table des négociations de Canal Plus, partenaire historique du football français, bien que le scénario d’une chaîne entièrement produite par l’instance elle-même est loin d’être écarté.Un espoir sensiblement renforcé par les propos de Maxime Saada, le patron de la chaine cryptée, qui a déclaré la semaine passée dans les colonnes de l’Equipe que l’arrivée de Tavernost au sein de LFP Media était “un bon moyen de me faire revenir sur le sujet de la Ligue 1”.Nicolas de Tavernost devra également s’accorder avec Vincent Labrune, le président de la LFP qui occupe également les fonctions de président de LFP Media et était jusqu’alors en première ligne dans les négociations pour la commercialisation des droits TV pour le championnat de France. La “double expertise” de Nicolas de Tavernost, “à la fois dans l’univers des médias et dans celui du football, constitue un atout précieux pour affronter les défis qui se présentent à nous”, a estimé Labrune dans le communiqué de la Ligue. “Sa mission est claire : valoriser pleinement le football professionnel français et construire, dès maintenant, la meilleure solution de diffusion pour notre championnat la saison prochaine, dans un esprit de dialogue avec l’ensemble des acteurs” a précisé le président de la LFP, laissant entendre qu’il se rangerait derrière son nouveau directeur général sur ces dossiers.”Mon ambition est de collaborer étroitement avec l’ensemble des clubs professionnels français et CVC. Ensemble, nous travaillerons au développement et à la réussite des championnats français” a pour sa part annoncé Nicolas de Tavernost, en mentionnant le fonds d’investissement à l’origine de la création de la société commerciale de la LFP, qui a également poussé à son arrivée. Vincent Labrune, Maxime Saada, CVC et par extension tout le milieu du football professionnel français attendent Nicolas de Tavernost comme le messie capable de les sortir d’une crise dans laquelle ils se sont embourbés depuis plusieurs années.

Lycée musulman Averroès: le contrat avec l’Etat rétabli par la justice

Le tribunal administratif de Lille a rétabli mercredi le contrat d’association liant l’Etat au lycée musulman lillois Averroès, rompu en 2023 par la préfecture pour des “manquements graves aux principes fondamentaux de la République”, ont annoncé le tribunal et l’association Averroès dans des communiqués.Le tribunal “a annulé la décision du préfet du Nord du 7 décembre 2023” de résilier le contrat d’association, jugeant “que la condition tenant à l’existence de manquements graves au droit n’était pas remplie” et “que la procédure suivie était entachée d’irrégularités”, a indiqué le tribunal administratif dans son communiqué.Pour plusieurs des manquements reprochés à l’établissement, le tribunal a estimé que “l’administration n’avait pas suffisamment démontré leur existence”, notamment concernant le “manque de pluralisme culturel de la documentation accessible aux lycéens”, le “caractère contraire aux valeurs de la République du cours d’éthique musulmane” et “l’existence d’un système de financement illicite”. L’association Averroès a salué dans un communiqué “une décision d’apaisement” et une “victoire de l’Etat de droit”, soulignant “le travail minutieux de la justice, loin des polémiques politiciennes de diversion alors que Averroès subit un véritable acharnement depuis plusieurs années”.Selon l’association, “cette décision à effet immédiat réattribue de manière rétroactive intégralement le contrat d’association au lycée Averroès”.Le tribunal indique dans son jugement que “l’annulation de la décision attaquée a nécessairement pour effet de rétablir l’association du lycée Averroès à l’enseignement public”, et laisse le soin à l’administration de tirer les conséquences du jugement.Le 7 décembre 2023, le préfet du Nord avait mis fin au contrat d’Averroès, privant l’établissement de subventions publiques depuis la rentrée 2024.Principal lycée musulman sous contrat jusqu’alors, il a vu ses effectifs chuter de 470 à 290 élèves. Pour assurer la rentrée de septembre et financer son fonctionnement, l’établissement a doublé ses frais de scolarité et lancé une cagnotte en ligne.

‘Not everyone will survive’: China carmakers eye cutthroat market

Dozens of cutting-edge Chinese carmakers displayed their prowess at the world’s largest auto show in Shanghai on Wednesday — but not all will survive the country’s brutal domestic market, executives said.Beijing’s historic backing of EV and hybrid development has seen over a hundred Chinese brands emerge in a relatively short space of time, all jostling for a piece of the world’s largest auto market. That fray is credited with fostering speed and innovation, but the effect on individual companies can be harsh.  “It’s a very competitive field,” Xpeng’s co-president Brian Gu told AFP at the startup’s booth, where as well as cars, a humanoid robot and a concept flying car were on display. “Not every player here will ultimately survive because the criteria to succeed is much higher than before.”As well as mastering hardware, engineering and manufacturing at scale, companies now need to be pioneers in the fields of AI, software and predicting the future — “how to build a car for the next generation”, Gu said.Some startups have already gone bust, while brands including SAIC Motor, BYD and Geely are engaged in a brutal price war.”We’ve gone through a survival of the fittest phase,” Zhu Jiangming, chairman of Leapmotor, told media. “The preliminary round is now over,” he said. “In the next stage, competition will intensify even further, entering what you might call the finals.” Of the startups that entered the market around 10 years ago, Zhu said, Leapmotor, Xpeng, Nio and Li Auto were in the strongest position. But new competitors had since entered the fray, he added, such as consumer electronics giant-turned-carmaker Xiaomi, as well as international rivals. The market was “extremely intense”, Nio’s president Qin Lihong told AFP. Companies had to make sure they excelled in all areas — technology, marketing and long-term thinking. “I believe there’s no single silver bullet for any company to guarantee victory in this race,” he said.All three men, though, insisted their company had what it took to come out on top.”I would think that the industry will continue to consolidate,” said Gu. “The top five to seven players will have the lion’s share of the market, whereas now you have dozens of brands here. And in that process, the company that truly possesses the full stack capability will thrive.”  

Les fidèles affluent à la basilique Saint-Pierre pour saluer la dépouille du pape

Des dizaines de milliers de fidèles affluent mercredi à la basilique Saint-Pierre pour se recueillir devant la dépouille du pape François, transférée en grande pompe dans la matinée sous les ors du majestueux édifice.Une longue file d’attente serpente sur la place Saint-Pierre, encadrée par la célèbre colonnade du Bernin, autour de laquelle les accès au Vatican et dans les rues adjacentes sont filtrés. Un des pèlerins a dit à l’AFP qu’il fallait attendre environ trois heures avant d’entrer dans la basilique.Vincenza Nocilla, une infirmière retraitée de 67 ans, s’est levée à 04H00 du matin et a fait 150 km pour être parmi les premières à voir le cercueil du pape.”C’était vraiment émouvant”, a-t-elle confié à l’AFP à sa sortie. La longue attente pour voir de près celui qu’elle décrit comme “un bon pape”, dont la mort l’a profondément attristée, en valait la peine, même si “on ne vous laisse pas rester longtemps, on passe, on dit un rapide au revoir et on s’en va.”Une étudiante en médecine portugaise, Francisca Antunes, 21 ans, a commencé à faire la queue à 06H00. “Nous voulions dire merci à l’un des papes les plus humbles”, a-t-elle expliqué en sortant. “Je me suis sentie vraiment bien d’être là”, a ajouté la jeune femme, vêtue d’une veste noire et arborant des lunettes de soleil.A l’arrivée sur la place Saint-Pierre, la gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens fouillent les sacs à dos et font passer les fidèles à travers des portiques de sécurité, tandis que leurs effets personnels sont scannés. “Nous sommes sur le pont depuis lundi et les prochains jours s’annoncent très difficiles”, a confié à l’AFP un membre de la Garde suisse.Dans une ambiance printanière, les pèlerins venus pour le Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise catholique, continuent de côtoyer touristes, curieux et les médias du monde entier en direct avec leurs caméras. Plus de deux mille journalistes sont accrédités pour cet événement exceptionnel.Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape a été escortée par des dizaines de cardinaux, d’évêques et de religieux depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la monumentale basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.- Hallebardes -Marchant au pas, la procession s’est étirée sur les ruelles pavées du plus petit Etat du monde. Les chants du chÅ“ur de la Chapelle Sixtine résonnaient sur le chemin du long cortège.Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses en uniforme chamarré armés de hallebardes. Au son des cloches, il a été applaudi sur son passage par les fidèles massés sur la place Saint-Pierre.Le pape repose dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.Après avoir parcouru l’allée centrale de la basilique, le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, a été installé devant le maître-autel de la basilique, lui-même surmonté du monumental baldaquin en bronze du Bernin, chef-d’Å“uvre de l’art baroque tout juste restauré.Rupture avec la tradition, il ne repose pas sur un catafalque mais est posé à même le sol, à la demande expresse de Jorge Bergoglio qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.Pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille: mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).Après le décès de Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s’étaient recueillies devant sa dépouille avant ses obsèques en présence de 50.000 fidèles.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’à l’élection du nouveau pape.- Têtes couronnées -Les funérailles de François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, outre 170 délégations étrangères.”Il est impossible de savoir” combien de personnes seront présentes le jour des funérailles car de nombreux fidèles pourraient venir et repartir dans la journée, “quelques centaines de milliers au minimum”, a déclaré à l’AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il viendrait, accompagné de sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique antimigrants.Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky entendent également faire le déplacement. En revanche, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne prévoit pas de s’y rendre.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur venue, tout comme le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents. A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le défunt pape sera enterré conformément à sa volonté.

Les fidèles affluent à la basilique Saint-Pierre pour saluer la dépouille du pape

Des dizaines de milliers de fidèles affluent mercredi à la basilique Saint-Pierre pour se recueillir devant la dépouille du pape François, transférée en grande pompe dans la matinée sous les ors du majestueux édifice.Une longue file d’attente serpente sur la place Saint-Pierre, encadrée par la célèbre colonnade du Bernin, autour de laquelle les accès au Vatican et dans les rues adjacentes sont filtrés. Un des pèlerins a dit à l’AFP qu’il fallait attendre environ trois heures avant d’entrer dans la basilique.Vincenza Nocilla, une infirmière retraitée de 67 ans, s’est levée à 04H00 du matin et a fait 150 km pour être parmi les premières à voir le cercueil du pape.”C’était vraiment émouvant”, a-t-elle confié à l’AFP à sa sortie. La longue attente pour voir de près celui qu’elle décrit comme “un bon pape”, dont la mort l’a profondément attristée, en valait la peine, même si “on ne vous laisse pas rester longtemps, on passe, on dit un rapide au revoir et on s’en va.”Une étudiante en médecine portugaise, Francisca Antunes, 21 ans, a commencé à faire la queue à 06H00. “Nous voulions dire merci à l’un des papes les plus humbles”, a-t-elle expliqué en sortant. “Je me suis sentie vraiment bien d’être là”, a ajouté la jeune femme, vêtue d’une veste noire et arborant des lunettes de soleil.A l’arrivée sur la place Saint-Pierre, la gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens fouillent les sacs à dos et font passer les fidèles à travers des portiques de sécurité, tandis que leurs effets personnels sont scannés. “Nous sommes sur le pont depuis lundi et les prochains jours s’annoncent très difficiles”, a confié à l’AFP un membre de la Garde suisse.Dans une ambiance printanière, les pèlerins venus pour le Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise catholique, continuent de côtoyer touristes, curieux et les médias du monde entier en direct avec leurs caméras. Plus de deux mille journalistes sont accrédités pour cet événement exceptionnel.Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape a été escortée par des dizaines de cardinaux, d’évêques et de religieux depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la monumentale basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.- Hallebardes -Marchant au pas, la procession s’est étirée sur les ruelles pavées du plus petit Etat du monde. Les chants du chÅ“ur de la Chapelle Sixtine résonnaient sur le chemin du long cortège.Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses en uniforme chamarré armés de hallebardes. Au son des cloches, il a été applaudi sur son passage par les fidèles massés sur la place Saint-Pierre.Le pape repose dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.Après avoir parcouru l’allée centrale de la basilique, le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, a été installé devant le maître-autel de la basilique, lui-même surmonté du monumental baldaquin en bronze du Bernin, chef-d’Å“uvre de l’art baroque tout juste restauré.Rupture avec la tradition, il ne repose pas sur un catafalque mais est posé à même le sol, à la demande expresse de Jorge Bergoglio qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.Pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille: mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).Après le décès de Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s’étaient recueillies devant sa dépouille avant ses obsèques en présence de 50.000 fidèles.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’à l’élection du nouveau pape.- Têtes couronnées -Les funérailles de François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, outre 170 délégations étrangères.”Il est impossible de savoir” combien de personnes seront présentes le jour des funérailles car de nombreux fidèles pourraient venir et repartir dans la journée, “quelques centaines de milliers au minimum”, a déclaré à l’AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il viendrait, accompagné de sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique antimigrants.Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky entendent également faire le déplacement. En revanche, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne prévoit pas de s’y rendre.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur venue, tout comme le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents. A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le défunt pape sera enterré conformément à sa volonté.

Madagascar: EDF entre au capital d’un projet de barrage à plus de 500 M EUR

Le géant français de l’électricité EDF a signé un accord pour entrer au capital d’un projet de barrage à Madagascar estimé à plus de 500 millions d’euros ont annoncé mercredi les chefs d’Etat malgache et français à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron dans l’île-Etat de l’océan Indien.Ce barrage dont la construction est prévue à 350 km de la capitale, près de la côte est de l’île, est l’un des deux projets hydroélectriques majeurs du pays, d’une capacité estimée à plus de 120 mégawatts d’électricité.”Le coût de la production est très élevé et l’accès de la population très faible”, a observé devant la presse le président malgache Andry Rajoelina avant d’annoncer la signature par EDF d’un accord pour “rejoindre le projet Volobe”.L’entreprise française doit entrer, via sa filiale EDF Renouvelables, à hauteur de 37,5% au capital du consortium chargé du projet, la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CGHV), d’après un communiqué de cette dernière.Serpent de mer de cet Etat insulaire pauvre de l’océan Indien, ce projet de barrage a été lancé en 2017 par le prédécesseur d’Andry Rajoelina.Le coût de sa réalisation est chiffré entre 525 et 700 millions d’euros par la présidence française.L’ouvrage de 25 mètres de haut et de 300 mètres de large sur le fleuve Ivondro doit permettre “l’accès à l’électricité à près de 2 millions de personnes”, d’après le même communiqué de l’Elysée.

US will ‘walk away’ unless Russia and Ukraine agree deal: Vance

Vice President JD Vance warned Wednesday that the United States would “walk away” unless Russia and Ukraine agree a peace deal, as envoys from Washington, Kyiv and European nations gathered for downgraded talks in Britain.”We’ve issued a very explicit proposal to both the Russians and the Ukrainians, and it’s time for them to either say ‘yes’, or for the United States to walk away from this process,” Vance told reporters in India.US media reported that President Donald Trump was ready to accept recognition of annexed land in Crimea as Russian territory, and Vance said land swaps would be fundamental to any deal.”That means the Ukrainians and the Russians are both going to have to give up some of the territory they currently own,” he added.The reports said the proposal was first raised at a meeting with European nations in Paris last week.But French President Emmanuel Macron’s office told AFP on Wednesday that “Ukraine’s territorial integrity and European aspirations are very strong requirements for Europeans”.The latest round of diplomacy comes after a fresh wave of Russian air strikes that shattered a brief Easter truce.A Russian drone strike on a bus transporting workers in the southeastern city of Marganets killed nine people and wounded at least 30 more, the Dnipropetrovsk regional governor said Wednesday.Ukrainian authorities also reported strikes in the regions of Kyiv, Kharkiv, Poltava and Odesa.In light of the attacks, Ukraine President Volodymyr Zelensky called for an “immediate, full, and unconditional ceasefire”.In Russia, one person was reported wounded by shelling in the Belgorod region.- ‘Work for peace’ -UK Foreign Secretary David Lammy had been due to lead a meeting of foreign ministers in London on Wednesday but his ministry said the talks had been downgraded to “official level” — a sign of the difficulties surrounding the negotiations. Kremlin spokesman Dmitry Peskov told reporters that “it has not yet been possible to reconcile positions on any issues, which is why this meeting did not take place”.US Ukraine envoy Keith Kellogg was still expected to attend, as was Macron’s diplomatic adviser Emmanuel Bonne.Andriy Yermak, a top aide to Zelensky, said he had arrived in London with Defence Minister Rustem Umerov and Foreign Minister Andriy Sybiga, who was “likely” to meet Lammy.”Despite everything, we will work for peace,” Yermak wrote on Telegram.A Ukraine presidency source later told AFP that the delegation would meet Kellogg, and “there will be more meetings with Europeans”.US presidential envoy Steve Witkoff is to visit Moscow this week.According to the Financial Times, President Vladimir Putin told Witkoff he was prepared to halt the invasion and freeze the current front line if Russia’s sovereignty over the Crimean Peninsula, annexed in 2014, was recognised.Peskov responded by saying that “a lot of fakes are being published at the moment”, according to the RIA Novosti news agency.Zelensky said Tuesday that his country would be ready for direct talks with Russia only after a ceasefire, though the Kremlin has said it cannot rush into a ceasefire deal.Trump promised on the campaign trail to strike a deal between Moscow and Kyiv in 24 hours but has since failed to secure concessions from Putin to halt his troops in Ukraine.He said at the weekend he hoped an agreement could be struck “this week”.- Trump ‘frustrated’ -Secretary of State Marco Rubio said he had presented a US plan to end the war and discussed it with Russian counterpart Sergei Lavrov during a phone conversation after the Paris meeting last week. Both Rubio and Trump have warned since that the United States could walk away from peace talks unless it saw quick progress.In response to the US ultimatums, a spokesperson for UK Prime Minister Keir Starmer told reporters “it has to be up to Ukraine to decide its future” and “we will never walk away from Ukraine”.Rubio had said in Paris he would go to London if he thought his attendance could be useful.But Lammy wrote on X late Tuesday that he had instead had a “productive call” with Rubio.Trump proposed an unconditional ceasefire in March, the principle of which was accepted by Kyiv but rejected by Putin.The White House welcomed a separate agreement by both sides to halt attacks on energy infrastructure for 30 days but the Kremlin has said it considers that moratorium to have expired.