Gaza: les secouristes récupèrent des “corps calcinés” après des frappes israéliennes

Des frappes israéliennes ont fait au moins 17 morts mercredi matin dans la bande de Gaza, laissant des “corps calcinés” et des personnes ensevelies sous les décombres, selon les secouristes palestiniens.Le même jour, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont exhorté Israël à cesser le blocage “intolérable” de l’aide humanitaire, qui n’entre plus dans le territoire palestinien depuis le 2 mars.Après plus de 18 mois de conflit entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, l’ONU fait état de cas de “malnutrition aiguë sévère” parmi les 2,4 millions de Palestiniens, dont la plupart ont été déplacés, souvent plusieurs fois, par les combats.Selon un responsable du mouvement, une délégation du Hamas se trouve actuellement au Caire pour discuter avec les médiateurs de “nouvelles idées” visant à rétablir un cessez-le-feu à Gaza.Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive, disant y voir le meilleur moyen pour ramener les otages toujours retenus à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.Mercredi, la frappe israélienne la plus meurtrière s’est produite sur une école qui abritait des déplacés dans la ville de Gaza (nord), faisant onze morts et 17 blessés, “y compris des femmes et des enfants”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile palestinienne, Mahmoud Bassal.”Le bombardement a provoqué un incendie massif dans le bâtiment et plusieurs corps calcinés ont été retrouvés”, a-t-il dit.- “Vivre comme les autres” -Au moins six autres personnes ont été tuées par des tirs ou des bombardements israéliens à Jabalia (nord) et Khan Younès (sud), selon la Défense civile.”Nous avons reçu des appels de détresse signalant plusieurs personnes disparues sous les décombres dans différentes zones de la bande de Gaza ”, a affirmé Mahmoud Bassal.Plusieurs corps enveloppés dans des linceuls blancs ont été transportés à l’hôpital al-Chifa, a constaté un journaliste de l’AFP.Des femmes éplorées se recueillaient autour de dépouilles.”Nous ne voulons rien d’autre que la fin de la guerre pour pouvoir vivre comme le font les gens dans le reste du monde”, s’exclamait Walid Al Najjar, un habitant de Khan Younès après une frappe dans le voisinage.Selon Mahmoud Bassal, le secouristes manquent “des outils et équipements nécessaires pour les opérations de sauvetage et pour récupérer les corps”.L’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat.Mardi, elle avait dit avoir détruit environ “40 engins du génie utilisés à des fins terroristes, y compris lors du massacre du 7 octobre”.Elle affirme que le Hamas utilise ces engins “pour poser des explosifs, creuser des tunnels souterrains, percer des clôtures de sécurité et dégager les gravats pour retrouver des armes et du matériel militaire”.- Mesure “intolérable” -Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.890 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.266 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne.La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.La situation à Gaza est aggravée par le blocage de l’aide humanitaire.Israël accuse le Hamas de détourner cette aide, ce que le mouvement palestinien dément, accusant en retour Israël d’utiliser “la famine comme arme de guerre”.Les ministres des Affaires étrangères français, britannique et allemand ont conjointement exhorté mardi Israël à cesser ce blocage, y voyant une mesure “intolérable” qui expose les civils à “la famine, des épidémies et la mort”.”Des partenaires signalent que plusieurs personnes souffrant de malnutrition aiguë sévère à Gaza ont été admises à l’hôpital pour y recevoir un traitement cette semaine et que les cas sont en augmentation”, a indiqué mardi le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).”Malgré des approvisionnements extrêmement faibles, environ 180 cuisines communautaires continuent de fonctionner chaque jour. Cependant, beaucoup d’entre elles sont sur le point de fermer car les stocks s’épuisent”, a-t-il prévenu.

Gaza: les secouristes récupèrent des “corps calcinés” après des frappes israéliennes

Des frappes israéliennes ont fait au moins 17 morts mercredi matin dans la bande de Gaza, laissant des “corps calcinés” et des personnes ensevelies sous les décombres, selon les secouristes palestiniens.Le même jour, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont exhorté Israël à cesser le blocage “intolérable” de l’aide humanitaire, qui n’entre plus dans le territoire palestinien depuis le 2 mars.Après plus de 18 mois de conflit entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, l’ONU fait état de cas de “malnutrition aiguë sévère” parmi les 2,4 millions de Palestiniens, dont la plupart ont été déplacés, souvent plusieurs fois, par les combats.Selon un responsable du mouvement, une délégation du Hamas se trouve actuellement au Caire pour discuter avec les médiateurs de “nouvelles idées” visant à rétablir un cessez-le-feu à Gaza.Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive, disant y voir le meilleur moyen pour ramener les otages toujours retenus à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.Mercredi, la frappe israélienne la plus meurtrière s’est produite sur une école qui abritait des déplacés dans la ville de Gaza (nord), faisant onze morts et 17 blessés, “y compris des femmes et des enfants”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile palestinienne, Mahmoud Bassal.”Le bombardement a provoqué un incendie massif dans le bâtiment et plusieurs corps calcinés ont été retrouvés”, a-t-il dit.- “Vivre comme les autres” -Au moins six autres personnes ont été tuées par des tirs ou des bombardements israéliens à Jabalia (nord) et Khan Younès (sud), selon la Défense civile.”Nous avons reçu des appels de détresse signalant plusieurs personnes disparues sous les décombres dans différentes zones de la bande de Gaza ”, a affirmé Mahmoud Bassal.Plusieurs corps enveloppés dans des linceuls blancs ont été transportés à l’hôpital al-Chifa, a constaté un journaliste de l’AFP.Des femmes éplorées se recueillaient autour de dépouilles.”Nous ne voulons rien d’autre que la fin de la guerre pour pouvoir vivre comme le font les gens dans le reste du monde”, s’exclamait Walid Al Najjar, un habitant de Khan Younès après une frappe dans le voisinage.Selon Mahmoud Bassal, le secouristes manquent “des outils et équipements nécessaires pour les opérations de sauvetage et pour récupérer les corps”.L’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat.Mardi, elle avait dit avoir détruit environ “40 engins du génie utilisés à des fins terroristes, y compris lors du massacre du 7 octobre”.Elle affirme que le Hamas utilise ces engins “pour poser des explosifs, creuser des tunnels souterrains, percer des clôtures de sécurité et dégager les gravats pour retrouver des armes et du matériel militaire”.- Mesure “intolérable” -Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.890 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.266 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne.La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.La situation à Gaza est aggravée par le blocage de l’aide humanitaire.Israël accuse le Hamas de détourner cette aide, ce que le mouvement palestinien dément, accusant en retour Israël d’utiliser “la famine comme arme de guerre”.Les ministres des Affaires étrangères français, britannique et allemand ont conjointement exhorté mardi Israël à cesser ce blocage, y voyant une mesure “intolérable” qui expose les civils à “la famine, des épidémies et la mort”.”Des partenaires signalent que plusieurs personnes souffrant de malnutrition aiguë sévère à Gaza ont été admises à l’hôpital pour y recevoir un traitement cette semaine et que les cas sont en augmentation”, a indiqué mardi le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).”Malgré des approvisionnements extrêmement faibles, environ 180 cuisines communautaires continuent de fonctionner chaque jour. Cependant, beaucoup d’entre elles sont sur le point de fermer car les stocks s’épuisent”, a-t-il prévenu.

L’Inde traque les assaillants qui ont tué 26 hommes au Cachemire

Les forces de sécurité indiennes ont lancé mercredi une vaste traque contre les assaillants qui ont ouvert le feu la veille sur des touristes, tuant 26 hommes, dans l’attaque la plus meurtrière contre des civils dans la région depuis 2000.Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d’Etat en Arabie Saoudite, a dénoncé cet “acte odieux” et promis que les assaillants “ser(aient) traduits en justice”.Une réunion en urgence de son cabinet, avec les principaux responsables en charge de la sécurité doit avoir lieu mercredi. “Leur dessein maléfique n’aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer”, a-t-il martelé dans un communiqué.La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d’armes automatiques, qui ont surgi de la forêt près d’un site touristique à Pahalgam. A l’exception d’une personne vivant au Népal, tous résident en Inde.Cette fusillade n’a jusqu’à présent pas été revendiquée.Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.New Delhi accuse de longue date le Pakistan de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire, ce qu’Islamabad a toujours démenti. Le ministère des Affaires étrangères du Pakistan a fait part mercredi de ses “condoléances aux proches des défunts”.- “Risque de nouvelle crise” -Selon l’analyste Michael Kugelman, spécialiste de l’Asie du Sud, cette fusillade représente “un très sérieux risque de nouvelle crise entre l’Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019”.Le ministre en chef du Jammu-et-Cachemire, Omar Abdullah, a affirmé que cette attaque contre des civils est “beaucoup plus importante que tout ce que nous avons connu au cours de ces dernières années”. Les corps des victimes ont été aménés par ambulances mercredi dans la ville de Srinagar, située à environ 90 kilomètres. Des hélicoptères militaires survolaient cette région montagneuse et boisée pour tenter de localiser les assaillants et un important dispositif de sécurité a été déployé.Cette attaque “est abominable”, a souligné dans un communiqué M. Abdullah, qualifiant ses auteurs, d'”animaux, d’inhumains” ne méritant que “mépris”.Environ 24 heures après l’attaque, des traces de sang étaient encore visibles sur les lieux de la fusillade. Des enquêteurs ratissaient le sol pour recueillir des preuves.L’armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d’une fusillade dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de la ville où à eu lieu l’attaque.A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l’AFP qu’il s’était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avoir transporté certains blessés à cheval.”J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l’air morts”, a témoigné Waheed, qui n’a donné que son prénom.- Femmes épargnées -Un témoin, ayant requis l’anonymat, a affirmé que les assaillants ont “manifestement épargné les femmes”. Une survivante a raconté comment des hommes en uniforme étaient sortis de la forêt alors que des touristes profitaient de la nature, a rapporté le journal The Indian Express.D’autres ont expliqué les avoir pris pour des policiers. “Ils étaient là, pendant au moins 20 minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu”, a rapporté le quotidien, citant cette témoin pour qui cela “a semblé (durer) une éternité”.Cette attaque est survenue au lendemain d’une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain JD Vance, en visite officielle de quatre jours sur le sol indien, et M. Modi.La Chine a présenté mercredi ses “sincères condoléances” aux familles des victimes et des blessés” et “condamné fermement cette attaque”.Quelques heures auparavant, Donald Trump avait assuré l’Inde de son “plein soutien” dans une conversation téléphonique avec Narendra Modi.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dénoncé un “ignoble attentat terroriste”.Les combats ont diminué depuis que le gouvernement indien a révoqué l’autonomie limitée du Cachemire en 2019. Il oeuvre désormais à faire de cette région montagneuse une destination touristique.Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.L’attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d’explosifs sur un convoi de police, faisant 40 morts et au moins 35 blessés. 

L’Inde traque les assaillants qui ont tué 26 hommes au Cachemire

Les forces de sécurité indiennes ont lancé mercredi une vaste traque contre les assaillants qui ont ouvert le feu la veille sur des touristes, tuant 26 hommes, dans l’attaque la plus meurtrière contre des civils dans la région depuis 2000.Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d’Etat en Arabie Saoudite, a dénoncé cet “acte odieux” et promis que les assaillants “ser(aient) traduits en justice”.Une réunion en urgence de son cabinet, avec les principaux responsables en charge de la sécurité doit avoir lieu mercredi. “Leur dessein maléfique n’aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer”, a-t-il martelé dans un communiqué.La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d’armes automatiques, qui ont surgi de la forêt près d’un site touristique à Pahalgam. A l’exception d’une personne vivant au Népal, tous résident en Inde.Cette fusillade n’a jusqu’à présent pas été revendiquée.Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.New Delhi accuse de longue date le Pakistan de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire, ce qu’Islamabad a toujours démenti. Le ministère des Affaires étrangères du Pakistan a fait part mercredi de ses “condoléances aux proches des défunts”.- “Risque de nouvelle crise” -Selon l’analyste Michael Kugelman, spécialiste de l’Asie du Sud, cette fusillade représente “un très sérieux risque de nouvelle crise entre l’Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019”.Le ministre en chef du Jammu-et-Cachemire, Omar Abdullah, a affirmé que cette attaque contre des civils est “beaucoup plus importante que tout ce que nous avons connu au cours de ces dernières années”. Les corps des victimes ont été aménés par ambulances mercredi dans la ville de Srinagar, située à environ 90 kilomètres. Des hélicoptères militaires survolaient cette région montagneuse et boisée pour tenter de localiser les assaillants et un important dispositif de sécurité a été déployé.Cette attaque “est abominable”, a souligné dans un communiqué M. Abdullah, qualifiant ses auteurs, d'”animaux, d’inhumains” ne méritant que “mépris”.Environ 24 heures après l’attaque, des traces de sang étaient encore visibles sur les lieux de la fusillade. Des enquêteurs ratissaient le sol pour recueillir des preuves.L’armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d’une fusillade dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de la ville où à eu lieu l’attaque.A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l’AFP qu’il s’était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avoir transporté certains blessés à cheval.”J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l’air morts”, a témoigné Waheed, qui n’a donné que son prénom.- Femmes épargnées -Un témoin, ayant requis l’anonymat, a affirmé que les assaillants ont “manifestement épargné les femmes”. Une survivante a raconté comment des hommes en uniforme étaient sortis de la forêt alors que des touristes profitaient de la nature, a rapporté le journal The Indian Express.D’autres ont expliqué les avoir pris pour des policiers. “Ils étaient là, pendant au moins 20 minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu”, a rapporté le quotidien, citant cette témoin pour qui cela “a semblé (durer) une éternité”.Cette attaque est survenue au lendemain d’une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain JD Vance, en visite officielle de quatre jours sur le sol indien, et M. Modi.La Chine a présenté mercredi ses “sincères condoléances” aux familles des victimes et des blessés” et “condamné fermement cette attaque”.Quelques heures auparavant, Donald Trump avait assuré l’Inde de son “plein soutien” dans une conversation téléphonique avec Narendra Modi.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dénoncé un “ignoble attentat terroriste”.Les combats ont diminué depuis que le gouvernement indien a révoqué l’autonomie limitée du Cachemire en 2019. Il oeuvre désormais à faire de cette région montagneuse une destination touristique.Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.L’attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d’explosifs sur un convoi de police, faisant 40 morts et au moins 35 blessés. 

Concurrence: l’UE inflige des amendes à Apple et Meta, au risque d’irriter Trump

La Commission européenne a annoncé mercredi des sanctions financières contre les géants américains des technologies Apple et Meta (Facebook, Instagram) pour des infractions à la concurrence, malgré les tensions avec le président Donald Trump sur les droits de douane.Apple se voit infliger une amende de 500 millions d’euros pour des clauses abusives dans sa boutique d’application App Store, au détriment des fournisseurs d’applications et de leurs clients. Meta, géant des réseaux sociaux, devra payer 200 millions d’euros pour avoir enfreint une règle encadrant l’usage des données personnelles.Ces sanctions sont les premières prononcées dans le cadre du nouveau règlement européen sur les marchés numériques (DMA), entré en vigueur l’an dernier pour mettre fin aux abus de position dominante des géants de la tech.Elles interviennent un an après l’ouverture de procédures contre les deux groupes californiens, mais surtout à un moment délicat pour les relations transatlantiques.L’Union européenne est en effet en pleines négociations avec l’administration américaine pour obtenir la levée de droits de douane imposés par Donald Trump.Le locataire de la Maison Blanche dénonce régulièrement les taxes, amendes et contraintes réglementaires imposés par l’Europe aux services numériques américains.Le montant des amendes apparaît toutefois modéré par rapport à celles imposées jusqu’ici à la “big tech” par l’UE. Il ne devrait pas effrayer Apple et Meta qui ont respectivement affiché l’an dernier un bénéfice net annuel de 93,7 et 62,4 milliards de dollars (soit environ 82 et 55 milliards d’euros).La Commission affirme rechercher la mise en conformité des entreprises par le dialogue, la punition étant un moyen de dissuasion mais pas un objectif du règlement.La facture pourrait toutefois rapidement s’envoler si Apple et Meta ne faisaient pas preuve de bonne volonté. Les deux entreprises “sont tenues de se conformer aux décisions de la Commission dans un délai de 60 jours, faute de quoi elles s’exposent à des astreintes périodiques”, avertit la Commission.- “Message fort et clair” -Contrairement à l’usage, les annonces ont été faites par simple communiqué, sans conférence de presse de l’exécutif européen. “Les décisions d’aujourd’hui envoient un message fort et clair”, a affirmé la commissaire à la Concurrence, Teresa Ribera, dans un communiqué, qualifiant les sanctions de “fermes et équilibrées”.Apple s’est dit “injustement ciblé” et a annoncé aussitôt que le groupe ferait appel tout en poursuivant le dialogue avec les régulateurs. Meta a été encore plus virulent. “La Commission européenne tente de mettre des bâtons dans les roues d’entreprises américaines prospères tout en permettant aux entreprises chinoises et européennes d’opérer selon des normes différentes”, a affirmé Joel Kaplan, directeur des affaires internationales du groupe, ancien membre du Parti républicain et allié de Donald Trump.Apple est sanctionné pour des restrictions dans son magasin d’applications App Store. Selon la Commission, la marque à la pomme entrave la capacité des fournisseurs d’applications distribuées dans sa boutique en ligne à communiquer directement avec les utilisateurs finaux pour proposer éventuellement des tarifs inférieurs sur d’autres canaux. Meta est lui visé pour manquement à la règle qui le contraint à demander le consentement des utilisateurs afin de pouvoir combiner des données personnelles issues de ses différents services, comme Facebook et Instagram, à des fins de profilage publicitaire.Le groupe de Mark Zuckerberg a cependant proposé une modification de son offre pour se mettre en conformité, d’où une sanction financière inférieure à celle imposée à Apple. Cette proposition, actuellement étudiée par les services de la Commission, pourrait mettre fin à la procédure si elle est jugée satisfaisante.Apple et Meta, tout comme l’autre géant du secteur Alphabet (Google), font l’objet de multiples procédures pour abus de position de dominante, tant en Europe qu’aux Etats-Unis.Plus de 200 médias français, dont TF1, France Télévisions, Radio France ou Le Figaro, ont ainsi annoncé mercredi qu’ils attaquaient en justice Meta pour des “pratiques illégales” dans la publicité en ligne.Dans un autre dossier, la Commission a par ailleurs ouvert la porte jeudi à une nouvelle sanction contre Apple, en estimant, à titre préliminaire, qu’il ne respectait pas l’obligation d’offrir sur ses Iphone des alternatives à l’App Store.

Concurrence: l’UE inflige des amendes à Apple et Meta, au risque d’irriter Trump

La Commission européenne a annoncé mercredi des sanctions financières contre les géants américains des technologies Apple et Meta (Facebook, Instagram) pour des infractions à la concurrence, malgré les tensions avec le président Donald Trump sur les droits de douane.Apple se voit infliger une amende de 500 millions d’euros pour des clauses abusives dans sa boutique d’application App Store, au détriment des fournisseurs d’applications et de leurs clients. Meta, géant des réseaux sociaux, devra payer 200 millions d’euros pour avoir enfreint une règle encadrant l’usage des données personnelles.Ces sanctions sont les premières prononcées dans le cadre du nouveau règlement européen sur les marchés numériques (DMA), entré en vigueur l’an dernier pour mettre fin aux abus de position dominante des géants de la tech.Elles interviennent un an après l’ouverture de procédures contre les deux groupes californiens, mais surtout à un moment délicat pour les relations transatlantiques.L’Union européenne est en effet en pleines négociations avec l’administration américaine pour obtenir la levée de droits de douane imposés par Donald Trump.Le locataire de la Maison Blanche dénonce régulièrement les taxes, amendes et contraintes réglementaires imposés par l’Europe aux services numériques américains.Le montant des amendes apparaît toutefois modéré par rapport à celles imposées jusqu’ici à la “big tech” par l’UE. Il ne devrait pas effrayer Apple et Meta qui ont respectivement affiché l’an dernier un bénéfice net annuel de 93,7 et 62,4 milliards de dollars (soit environ 82 et 55 milliards d’euros).La Commission affirme rechercher la mise en conformité des entreprises par le dialogue, la punition étant un moyen de dissuasion mais pas un objectif du règlement.La facture pourrait toutefois rapidement s’envoler si Apple et Meta ne faisaient pas preuve de bonne volonté. Les deux entreprises “sont tenues de se conformer aux décisions de la Commission dans un délai de 60 jours, faute de quoi elles s’exposent à des astreintes périodiques”, avertit la Commission.- “Message fort et clair” -Contrairement à l’usage, les annonces ont été faites par simple communiqué, sans conférence de presse de l’exécutif européen. “Les décisions d’aujourd’hui envoient un message fort et clair”, a affirmé la commissaire à la Concurrence, Teresa Ribera, dans un communiqué, qualifiant les sanctions de “fermes et équilibrées”.Apple s’est dit “injustement ciblé” et a annoncé aussitôt que le groupe ferait appel tout en poursuivant le dialogue avec les régulateurs. Meta a été encore plus virulent. “La Commission européenne tente de mettre des bâtons dans les roues d’entreprises américaines prospères tout en permettant aux entreprises chinoises et européennes d’opérer selon des normes différentes”, a affirmé Joel Kaplan, directeur des affaires internationales du groupe, ancien membre du Parti républicain et allié de Donald Trump.Apple est sanctionné pour des restrictions dans son magasin d’applications App Store. Selon la Commission, la marque à la pomme entrave la capacité des fournisseurs d’applications distribuées dans sa boutique en ligne à communiquer directement avec les utilisateurs finaux pour proposer éventuellement des tarifs inférieurs sur d’autres canaux. Meta est lui visé pour manquement à la règle qui le contraint à demander le consentement des utilisateurs afin de pouvoir combiner des données personnelles issues de ses différents services, comme Facebook et Instagram, à des fins de profilage publicitaire.Le groupe de Mark Zuckerberg a cependant proposé une modification de son offre pour se mettre en conformité, d’où une sanction financière inférieure à celle imposée à Apple. Cette proposition, actuellement étudiée par les services de la Commission, pourrait mettre fin à la procédure si elle est jugée satisfaisante.Apple et Meta, tout comme l’autre géant du secteur Alphabet (Google), font l’objet de multiples procédures pour abus de position de dominante, tant en Europe qu’aux Etats-Unis.Plus de 200 médias français, dont TF1, France Télévisions, Radio France ou Le Figaro, ont ainsi annoncé mercredi qu’ils attaquaient en justice Meta pour des “pratiques illégales” dans la publicité en ligne.Dans un autre dossier, la Commission a par ailleurs ouvert la porte jeudi à une nouvelle sanction contre Apple, en estimant, à titre préliminaire, qu’il ne respectait pas l’obligation d’offrir sur ses Iphone des alternatives à l’App Store.

India hunts gunmen who killed 26 in Kashmir tourist hotspot

Indian security forces in Kashmir were conducting a major manhunt on Wednesday, a day after gunmen opened fire on tourists and killed 26 people in the region’s worst attack on civilians in a quarter of a century.Prime Minister Narendra Modi, who cut short a state visit to Saudi Arabia, decried the “heinous act” and pledged that the attackers “will be brought to justice”.Modi is set to hold an emergency cabinet meeting with top security chiefs later on Wednesday.”Their evil agenda will never succeed,” Modi said in a statement shortly after the attack. “Our resolve to fight terrorism is unshakable and it will get even stronger.”A hospital list verified by police recorded 26 men who were killed on Tuesday afternoon when gunmen burst out of forests at a popular tourist spot in Pahalgam and raked crowds of visitors with automatic weapons.All those killed were listed as residents of India except one man from Nepal.No group has claimed responsibility but rebels in the Muslim-majority region have waged an insurgency since 1989.They are seeking independence or a merger with Pakistan, which controls a smaller part of the Kashmir region and, like India, claims it in full.- ‘Serious risk’ -India regularly blames Pakistan for backing gunmen behind the insurgency. Islamabad denies the allegation, saying it only supports Kashmir’s struggle for self-determination.Pakistan’s foreign ministry offered its “condolences to the near ones of the deceased”.Analyst Michael Kugelman said the attack posed a “very serious risk of a new crisis between India and Pakistan, and probably the most serious risk of a crisis since the brief military conflict that happened in 2019”.Jammu and Kashmir Chief Minister Omar Abdullah said the attack had been “much larger than anything we’ve seen directed at civilians” in recent years.The bodies of those killed were brought to Srinagar by a fleet of ambulances on Wednesday as military helicopters soared overhead, searching the forested mountain flanks for signs of the attackers.”This attack on our visitors is an abomination,” Abdullah said in a statement.”The perpetrators of this attack are animals, inhuman and worthy of contempt.”In a separate incident at Baramulla on Wednesday, the army killed two people after a “heavy exchange of fire”, saying the gunmen were part of an “infiltration bid” crossing the contested frontier from Pakistan.- Blood stains -AFP journalists near the site of the Pahalgam attack reported a heavy deployment of security forces. Pahalgam is popular with tourists in summer and is about 90 kilometres (55 miles) by road from the city of Srinagar.Smears of blood could still be seen on the grass where the killings took place as forensic investigators searched for evidence.A tour guide told AFP he had carried some of the wounded away on horseback.Waheed, who gave only one name, said he saw several men lying dead on the ground, while a witness who requested anonymity said the attackers were “clearly sparing women”.The killings came a day after Modi met US Vice President JD Vance in New Delhi.The deadliest previous attack on civilians was in March 2000, when 36 Indians were killed on the eve of a visit by US president Bill Clinton.- ‘Heinous’ -Tuesday’s killings sparked global condemnation.US President Donald Trump called Modi to offer “full support to India to bring to justice the perpetrators of this heinous attack”.China, which neighbours the troubled region, offered its “sincere sympathies” to the families of those killed.India has an estimated 500,000 soldiers permanently deployed in the territory but fighting has eased since Modi’s government revoked Kashmir’s limited autonomy in 2019.Authorities in recent years have promoted the mountainous region as a holiday destination, both for skiing in winter and to escape the sweltering summer heat elsewhere in India.Around 3.5 million tourists visited Kashmir in 2024, mostly domestic visitors. Air India said it was adding two extra flights out of Srinagar on Wednesday as terrified tourists sought to return home.The worst attack in recent years was in Pulwama in February 2019, when insurgents rammed a car packed with explosives into a police convoy, killing 40 and wounding at least 35 others.