Canicule: d’un site espagnol classé par l’Unesco aux Balkans, les incendies font rage en Europe

La péninsule ibérique et des pays des Balkans luttent en pleine canicule lundi contre plusieurs incendies qui ont déjà ravagé une partie du site touristique espagnol de Las Médulas, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. La vague de chaleur qui traverse l’Europe a conduit les instituts météorologiques de France, Italie et jusqu’en Albanie à déclencher des alertes rouge canicule. En France, Bordeaux (sud-ouest) a battu lundi son record de chaleur tous mois confondus, avec 41,6°C au thermomètre.  Ces températures élevées qui commencent “à atteindre le Royaume-Uni, est étonnamment puissante par rapport aux données historiques. Pourtant, des vagues de chaleur plus étendues, plus longues et plus fréquentes sont une conséquence prévisible de la hausse des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, principalement due à notre utilisation des combustibles fossiles”, explique Richard Allan, professeur à l’université britannique de Reading. “L’intensité des vagues de chaleur estivales, mais aussi les conditions météorologiques extrêmes, sèches ou humides, continueront de s’aggraver progressivement jusqu’à ce que nous maîtrisions nos émissions de gaz à effet de serre et stabilisions le réchauffement climatique”, ajoute-t-il, insistant sur la nécessité de se “préparer à un monde plus dangereux”. Le ministère italien de la Santé a émis lundi une alerte rouge pour sept grandes villes, dont Bologne et Florence, alors que les températures devraient encore augmenter dans les prochains jours. Onze villes sont en alerte rouge pour mardi et seize pour mercredi.Quelque 190 pompiers et l’armée continuent de lutter contre un incendie qui fait rage depuis samedi dans le parc entourant le Vésuve, dont l’accès est fermé aux touristes.Un garçon roumain de quatre ans est décédé d’un coup de chaleur, quelques jours après avoir été retrouvé inconscient dans la voiture familiale en Sardaigne.En Espagne, la canicule qui frappe depuis une semaine, avec des températures avoisinant les 40°C, devrait se prolonger jusqu’à dimanche, selon l’agence météorologique locale, et engendre de multiples incendies. La région de Castille-et-León, où se trouve Las Médulas, d’anciennes mines d’or romaines classées par l’Unesco en 1997, a enregistré 13 incendies en seulement trois jours, a déclaré à la presse Juan Carlos Suárez-Quiñones, conseiller pour l’Environnement de cette région du nord-ouest du pays, soulignant que beaucoup d’entre eux sont intentionnels.- Patrimoine -Les vents rendent “très difficile” la lutte contre le feu qui transforme en cendres les arbres centenaires qui recouvrent le site de Las Médulas, et qui a fait quatre blessés légers, selon cette même source. “Il faudra des années pour que (le paysage) se rétablisse”, a déploré Alfonso Fernández, maire de Carucedo, une localité proche, interrogé par la radio Cadena Ser.Un autre incendie, près de la ville touristique de Tarifa, dans le sud de l’Espagne, qui était maîtrisé vendredi, a repris de plus belle, obligeant à évacuer 2.000 personnes, dont certaines à l’hôtel ou à la plage.Le Portugal voisin lutte lundi contre trois grands incendies. Le plus préoccupant est situé à Trancoso, dans le centre, et mobilise encore plus de 650 pompiers. Il a causé six blessés légers, dont trois pompiers, selon un bilan de la Protection civile cité par l’agence Lusa, qui précise toutefois que la situation évolue favorablement.En France, 20 départements, principalement dans l’ouest et le sud, sont classés en risque élevé pour les incendies lundi par Météo-France, au lendemain de la maîtrise du gigantesque feu qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude.En Turquie, plus de 2.000 personnes ont dû être évacuées lundi dans la province de Çanakkale (nord-ouest), où un violent feu a dévasté des habitations et intoxiqué des dizaines de résidents.- Les Balkans en surchauffe -L’alerte rouge canicule est également en vigueur dans plusieurs régions des Balkans occidentaux, avec 41°C atteints par endroits, dans le sud de la Bosnie, au Monténégro et en Albanie.En Albanie, environ 800 soldats ont été déployés pour aider les pompiers, 14 foyers étant toujours actifs lundi, a annoncé le ministère de la Défense.Ils sont assistés par sept hélicoptères et bombardiers d’eau émiratis, tchèques, slovaques, croate et grecs, précise-t-il.Dans ce pays, près de 34.000 hectares ont brûlé depuis juillet dans les feux de végétation quasiment quotidiens, selon le Système européen d’information sur les incendies forestiers (Effis).La police a évacué lundi les touristes, 500 selon les médias locaux, de la zone naturelle protégée Syri i Kaltër (Oeil bleu), une source d’eau très prisée par des touristes, à une vingtaine de kilomètres près de Saranda, une station balnéaire du sud du pays.Au Monténégro voisin, l’armée est également intervenue pour épauler les pompiers sur un important feu attisé par des rafales de vent qui s’est déclaré lundi au nord de Podgorica, la capitale, où plusieurs familles ont dû quitter leur maison, a rapporté la télévision nationale RTCG.En Croatie, un feu de forêt a ravagé environ 300 hectares dans la région de Jesenice, près du port de Split, dans le sud. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Canicule: d’un site espagnol classé par l’Unesco aux Balkans, les incendies font rage en Europe

La péninsule ibérique et des pays des Balkans luttent en pleine canicule lundi contre plusieurs incendies qui ont déjà ravagé une partie du site touristique espagnol de Las Médulas, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. La vague de chaleur qui traverse l’Europe a conduit les instituts météorologiques de France, Italie et jusqu’en Albanie à déclencher des alertes rouge canicule. En France, Bordeaux (sud-ouest) a battu lundi son record de chaleur tous mois confondus, avec 41,6°C au thermomètre.  Ces températures élevées qui commencent “à atteindre le Royaume-Uni, est étonnamment puissante par rapport aux données historiques. Pourtant, des vagues de chaleur plus étendues, plus longues et plus fréquentes sont une conséquence prévisible de la hausse des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, principalement due à notre utilisation des combustibles fossiles”, explique Richard Allan, professeur à l’université britannique de Reading. “L’intensité des vagues de chaleur estivales, mais aussi les conditions météorologiques extrêmes, sèches ou humides, continueront de s’aggraver progressivement jusqu’à ce que nous maîtrisions nos émissions de gaz à effet de serre et stabilisions le réchauffement climatique”, ajoute-t-il, insistant sur la nécessité de se “préparer à un monde plus dangereux”. Le ministère italien de la Santé a émis lundi une alerte rouge pour sept grandes villes, dont Bologne et Florence, alors que les températures devraient encore augmenter dans les prochains jours. Onze villes sont en alerte rouge pour mardi et seize pour mercredi.Quelque 190 pompiers et l’armée continuent de lutter contre un incendie qui fait rage depuis samedi dans le parc entourant le Vésuve, dont l’accès est fermé aux touristes.Un garçon roumain de quatre ans est décédé d’un coup de chaleur, quelques jours après avoir été retrouvé inconscient dans la voiture familiale en Sardaigne.En Espagne, la canicule qui frappe depuis une semaine, avec des températures avoisinant les 40°C, devrait se prolonger jusqu’à dimanche, selon l’agence météorologique locale, et engendre de multiples incendies. La région de Castille-et-León, où se trouve Las Médulas, d’anciennes mines d’or romaines classées par l’Unesco en 1997, a enregistré 13 incendies en seulement trois jours, a déclaré à la presse Juan Carlos Suárez-Quiñones, conseiller pour l’Environnement de cette région du nord-ouest du pays, soulignant que beaucoup d’entre eux sont intentionnels.- Patrimoine -Les vents rendent “très difficile” la lutte contre le feu qui transforme en cendres les arbres centenaires qui recouvrent le site de Las Médulas, et qui a fait quatre blessés légers, selon cette même source. “Il faudra des années pour que (le paysage) se rétablisse”, a déploré Alfonso Fernández, maire de Carucedo, une localité proche, interrogé par la radio Cadena Ser.Un autre incendie, près de la ville touristique de Tarifa, dans le sud de l’Espagne, qui était maîtrisé vendredi, a repris de plus belle, obligeant à évacuer 2.000 personnes, dont certaines à l’hôtel ou à la plage.Le Portugal voisin lutte lundi contre trois grands incendies. Le plus préoccupant est situé à Trancoso, dans le centre, et mobilise encore plus de 650 pompiers. Il a causé six blessés légers, dont trois pompiers, selon un bilan de la Protection civile cité par l’agence Lusa, qui précise toutefois que la situation évolue favorablement.En France, 20 départements, principalement dans l’ouest et le sud, sont classés en risque élevé pour les incendies lundi par Météo-France, au lendemain de la maîtrise du gigantesque feu qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude.En Turquie, plus de 2.000 personnes ont dû être évacuées lundi dans la province de Çanakkale (nord-ouest), où un violent feu a dévasté des habitations et intoxiqué des dizaines de résidents.- Les Balkans en surchauffe -L’alerte rouge canicule est également en vigueur dans plusieurs régions des Balkans occidentaux, avec 41°C atteints par endroits, dans le sud de la Bosnie, au Monténégro et en Albanie.En Albanie, environ 800 soldats ont été déployés pour aider les pompiers, 14 foyers étant toujours actifs lundi, a annoncé le ministère de la Défense.Ils sont assistés par sept hélicoptères et bombardiers d’eau émiratis, tchèques, slovaques, croate et grecs, précise-t-il.Dans ce pays, près de 34.000 hectares ont brûlé depuis juillet dans les feux de végétation quasiment quotidiens, selon le Système européen d’information sur les incendies forestiers (Effis).La police a évacué lundi les touristes, 500 selon les médias locaux, de la zone naturelle protégée Syri i Kaltër (Oeil bleu), une source d’eau très prisée par des touristes, à une vingtaine de kilomètres près de Saranda, une station balnéaire du sud du pays.Au Monténégro voisin, l’armée est également intervenue pour épauler les pompiers sur un important feu attisé par des rafales de vent qui s’est déclaré lundi au nord de Podgorica, la capitale, où plusieurs familles ont dû quitter leur maison, a rapporté la télévision nationale RTCG.En Croatie, un feu de forêt a ravagé environ 300 hectares dans la région de Jesenice, près du port de Split, dans le sud. 

Harry and Meghan sign reduced deal with Netflix

Prince Harry and Meghan Markle will continue to develop film and TV projects for Netflix but on more limited terms, the streaming giant announced Monday.The estranged British royal and his wife have worked with Netflix since 2020, producing documentary “Harry & Meghan” and lifestyle series “With Love, Meghan.” The latter showcased the Duchess of Sussex as a thriving domestic maven, hosting guests, harvesting honey and mixing bath salts against an idyllic California backdrop. It has been extended for a second season, and a holiday special due in December, Netflix said.But while the pair’s previous Netflix deal bought the streamer exclusive rights to their output, the new multi-year agreement is a “first look deal”In Hollywood parlance, this means Netflix has the right to say yes or no to a project before Harry and Meghan’s media company Archewell Productions can shop it around other studios.Typically, first-look deals are less lucrative than exclusive deals, though they also provide producers with more flexibility.”We’re proud to extend our partnership with Netflix and expand our work together to include the ‘As ever’ brand,” said Meghan, referring to her recently re-branded line of lifestyle products including rose wine and apricot spreads.Bela Bajaria, Netflix’s chief content officer, described Harry and Meghan as “influential voices whose stories resonate with audiences everywhere,” in the statement.Harry and Meghan wed in a fairytale ceremony in 2018, before splitting from the British royal family and moving to California two years later. Cut off from the royal purse, the pair signed their first Netflix deal in 2020 for a reported $100 million.That figure was never confirmed, and no financial terms have been revealed for the extension.The New York Times reported Monday that the new deal is worth less for Harry and Meghan than the previous agreement, citing a person familiar with the terms.”Harry & Meghan,” a six-episode tell-all about their relationship and exit from the House of Windsor, drew 23 million views in its first four days — a record for a Netflix documentary.Despite withering reviews from critics, “With Love, Meghan” had over five million views in the first half of 2025, making it Netflix’s most-watched cooking show.The upcoming holiday special will feature Meghan hosting “friends and family” as they “deck the halls, create holiday feasts, craft heartfelt gifts, and share lots of laughs,” the statement promised.Later this year, Netflix will release a short documentary from Archewell Productions about a small orphanage in Uganda.The couple are also producing a “romance feature adaptation” of Carley Fortune’s novel “Meet Me At The Lake,” though no Netflix release has been confirmed. 

Nvidia et AMD verseront à Washington 15% de leurs revenus sur la vente de puces IA à la Chine

Donald Trump a confirmé lundi que le géant américain des puces électroniques Nvidia avait accepté de verser au gouvernement américain 15% de ses recettes provenant de la vente de ses puces spécialisées pour l’intelligence artificielle (IA) H20 en Chine.”Je leur ai dit (…), je veux que vous payiez quelque chose à notre pays, parce que je vous accorde une exemption”, a déclaré le président des Etats-Unis à des journalistes à la Maison-Blanche, insistant sur le fait que le modèle de processeur graphique H20 n’est pas une puce de dernière génération.Le PDG de Nvidia Jensen Huang a rencontré Donald Trump mercredi dernier à Washington et a accepté de reverser au gouvernement américain une partie de ses revenus, selon des informations initialement publiées dans le Financial Times, Bloomberg et le New York Times.Cet arrangement très inhabituel dans le commerce international reflète la forte implication du chef d’État dans les activités des entreprises, notamment technologiques — de la pression exercée sur Apple pour relocaliser sa production aux États-Unis aux négociations autour de l’éventuelle vente de TikTok.”Nous suivons les règles établies par le gouvernement américain pour notre participation aux marchés mondiaux”, a indiqué Nvidia lundi dans une réponse écrite à l’AFP, sans mentionner les 15%.AMD (Advanced Micro Devices), autre grand groupe américain spécialisé dans les microprocesseurs et puces avancées, a passé un accord similaire pour ses puces MI308, d’après les mêmes médias américains.- Puces moins perfectionnées -Nvidia, qui surfe sur la vague de l’IA générative déclenchée par OpenAI avec ChatGPT, est au cœur de la rivalité technologique entre Pékin et Washington.La société californienne avait conçu les puces H20, moins perfectionnées que les puces avancées qu’elle vend à ses voisins de la Silicon Valley, afin de se conformer aux restrictions d’exportations de composants de pointe vers la Chine. Les États-Unis cherchent en effet à tout prix à maintenir leur avance dans l’IA, par intérêt commercial et au nom de la sécurité nationale.”Bien que nous n’ayons pas expédié de [puces] H20 en Chine depuis des mois, nous espérons que les règles de contrôle des exportations permettront à l’Amérique d’être compétitive en Chine et dans le monde entier”, a commenté Nvidia dans son communiqué. L’entreprise a également estimé que les États-Unis ne pouvaient pas se permettre de “répéter” leurs erreurs commises dans le domaine de la 5G et “perdre [leur] leadership en matière de télécommunications”. La puce IA américaine “peut devenir la norme mondiale si nous nous lançons dans la course”, a assuré Nvidia.- Tribut “politique” -Le mois dernier, l’entreprise est devenue la première à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’IA, en train de révolutionner l’économie mondiale.Début juillet, Nvidia a indiqué qu’il reprendrait les ventes de ses puces H20 en Chine, après que les autorités américaines ont levé certaines restrictions à l’exportation vers le pays asiatique.Le fait de verser 15% des produits de la vente en Chine relève “en tous points d’une taxe politique qui ne dit pas son nom”, estime Stephen Innes, analyste de SPI AM.”Nvidia et AMD ont accepté de céder au gouvernement américain 15% des revenus de leurs ventes de puces en Chine en échange du ticket d’entrée en or que sont les licences d’exportation”, a-t-il ajouté, relevant par ailleurs le mutisme de la société AMD.Selon le New York Times, cet accord pourrait rapporter plus de 2 milliards de dollars au gouvernement américain.Le président américain Donald Trump avait annoncé la semaine dernière qu’il comptait imposer 100% de droits de douane sur les “puces et semi-conducteurs”. Il n’a pas précisé depuis la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle taxe douanière.”Mais la bonne nouvelle pour des entreprises comme Apple, c’est que si vous construisez (des usines) aux États-Unis ou vous êtes engagés à le faire, vous ne devrez pas payer”, avait-il ajouté. A ses côtés, le patron d’Apple Tim Cook venait de promettre 100 milliards de dollars d’investissements supplémentaires aux États-Unis et la mise en place d’un programme visant à fabriquer sur le sol américain des “composants stratégiques présents dans les produits Apple partout dans le monde”.

Nvidia et AMD verseront à Washington 15% de leurs revenus sur la vente de puces IA à la Chine

Donald Trump a confirmé lundi que le géant américain des puces électroniques Nvidia avait accepté de verser au gouvernement américain 15% de ses recettes provenant de la vente de ses puces spécialisées pour l’intelligence artificielle (IA) H20 en Chine.”Je leur ai dit (…), je veux que vous payiez quelque chose à notre pays, parce que je vous accorde une exemption”, a déclaré le président des Etats-Unis à des journalistes à la Maison-Blanche, insistant sur le fait que le modèle de processeur graphique H20 n’est pas une puce de dernière génération.Le PDG de Nvidia Jensen Huang a rencontré Donald Trump mercredi dernier à Washington et a accepté de reverser au gouvernement américain une partie de ses revenus, selon des informations initialement publiées dans le Financial Times, Bloomberg et le New York Times.Cet arrangement très inhabituel dans le commerce international reflète la forte implication du chef d’État dans les activités des entreprises, notamment technologiques — de la pression exercée sur Apple pour relocaliser sa production aux États-Unis aux négociations autour de l’éventuelle vente de TikTok.”Nous suivons les règles établies par le gouvernement américain pour notre participation aux marchés mondiaux”, a indiqué Nvidia lundi dans une réponse écrite à l’AFP, sans mentionner les 15%.AMD (Advanced Micro Devices), autre grand groupe américain spécialisé dans les microprocesseurs et puces avancées, a passé un accord similaire pour ses puces MI308, d’après les mêmes médias américains.- Puces moins perfectionnées -Nvidia, qui surfe sur la vague de l’IA générative déclenchée par OpenAI avec ChatGPT, est au cœur de la rivalité technologique entre Pékin et Washington.La société californienne avait conçu les puces H20, moins perfectionnées que les puces avancées qu’elle vend à ses voisins de la Silicon Valley, afin de se conformer aux restrictions d’exportations de composants de pointe vers la Chine. Les États-Unis cherchent en effet à tout prix à maintenir leur avance dans l’IA, par intérêt commercial et au nom de la sécurité nationale.”Bien que nous n’ayons pas expédié de [puces] H20 en Chine depuis des mois, nous espérons que les règles de contrôle des exportations permettront à l’Amérique d’être compétitive en Chine et dans le monde entier”, a commenté Nvidia dans son communiqué. L’entreprise a également estimé que les États-Unis ne pouvaient pas se permettre de “répéter” leurs erreurs commises dans le domaine de la 5G et “perdre [leur] leadership en matière de télécommunications”. La puce IA américaine “peut devenir la norme mondiale si nous nous lançons dans la course”, a assuré Nvidia.- Tribut “politique” -Le mois dernier, l’entreprise est devenue la première à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’IA, en train de révolutionner l’économie mondiale.Début juillet, Nvidia a indiqué qu’il reprendrait les ventes de ses puces H20 en Chine, après que les autorités américaines ont levé certaines restrictions à l’exportation vers le pays asiatique.Le fait de verser 15% des produits de la vente en Chine relève “en tous points d’une taxe politique qui ne dit pas son nom”, estime Stephen Innes, analyste de SPI AM.”Nvidia et AMD ont accepté de céder au gouvernement américain 15% des revenus de leurs ventes de puces en Chine en échange du ticket d’entrée en or que sont les licences d’exportation”, a-t-il ajouté, relevant par ailleurs le mutisme de la société AMD.Selon le New York Times, cet accord pourrait rapporter plus de 2 milliards de dollars au gouvernement américain.Le président américain Donald Trump avait annoncé la semaine dernière qu’il comptait imposer 100% de droits de douane sur les “puces et semi-conducteurs”. Il n’a pas précisé depuis la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle taxe douanière.”Mais la bonne nouvelle pour des entreprises comme Apple, c’est que si vous construisez (des usines) aux États-Unis ou vous êtes engagés à le faire, vous ne devrez pas payer”, avait-il ajouté. A ses côtés, le patron d’Apple Tim Cook venait de promettre 100 milliards de dollars d’investissements supplémentaires aux États-Unis et la mise en place d’un programme visant à fabriquer sur le sol américain des “composants stratégiques présents dans les produits Apple partout dans le monde”.

Nvidia et AMD verseront à Washington 15% de leurs revenus sur la vente de puces IA à la Chine

Donald Trump a confirmé lundi que le géant américain des puces électroniques Nvidia avait accepté de verser au gouvernement américain 15% de ses recettes provenant de la vente de ses puces spécialisées pour l’intelligence artificielle (IA) H20 en Chine.”Je leur ai dit (…), je veux que vous payiez quelque chose à notre pays, parce que je vous accorde une exemption”, a déclaré le président des Etats-Unis à des journalistes à la Maison-Blanche, insistant sur le fait que le modèle de processeur graphique H20 n’est pas une puce de dernière génération.Le PDG de Nvidia Jensen Huang a rencontré Donald Trump mercredi dernier à Washington et a accepté de reverser au gouvernement américain une partie de ses revenus, selon des informations initialement publiées dans le Financial Times, Bloomberg et le New York Times.Cet arrangement très inhabituel dans le commerce international reflète la forte implication du chef d’État dans les activités des entreprises, notamment technologiques — de la pression exercée sur Apple pour relocaliser sa production aux États-Unis aux négociations autour de l’éventuelle vente de TikTok.”Nous suivons les règles établies par le gouvernement américain pour notre participation aux marchés mondiaux”, a indiqué Nvidia lundi dans une réponse écrite à l’AFP, sans mentionner les 15%.AMD (Advanced Micro Devices), autre grand groupe américain spécialisé dans les microprocesseurs et puces avancées, a passé un accord similaire pour ses puces MI308, d’après les mêmes médias américains.- Puces moins perfectionnées -Nvidia, qui surfe sur la vague de l’IA générative déclenchée par OpenAI avec ChatGPT, est au cœur de la rivalité technologique entre Pékin et Washington.La société californienne avait conçu les puces H20, moins perfectionnées que les puces avancées qu’elle vend à ses voisins de la Silicon Valley, afin de se conformer aux restrictions d’exportations de composants de pointe vers la Chine. Les États-Unis cherchent en effet à tout prix à maintenir leur avance dans l’IA, par intérêt commercial et au nom de la sécurité nationale.”Bien que nous n’ayons pas expédié de [puces] H20 en Chine depuis des mois, nous espérons que les règles de contrôle des exportations permettront à l’Amérique d’être compétitive en Chine et dans le monde entier”, a commenté Nvidia dans son communiqué. L’entreprise a également estimé que les États-Unis ne pouvaient pas se permettre de “répéter” leurs erreurs commises dans le domaine de la 5G et “perdre [leur] leadership en matière de télécommunications”. La puce IA américaine “peut devenir la norme mondiale si nous nous lançons dans la course”, a assuré Nvidia.- Tribut “politique” -Le mois dernier, l’entreprise est devenue la première à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’IA, en train de révolutionner l’économie mondiale.Début juillet, Nvidia a indiqué qu’il reprendrait les ventes de ses puces H20 en Chine, après que les autorités américaines ont levé certaines restrictions à l’exportation vers le pays asiatique.Le fait de verser 15% des produits de la vente en Chine relève “en tous points d’une taxe politique qui ne dit pas son nom”, estime Stephen Innes, analyste de SPI AM.”Nvidia et AMD ont accepté de céder au gouvernement américain 15% des revenus de leurs ventes de puces en Chine en échange du ticket d’entrée en or que sont les licences d’exportation”, a-t-il ajouté, relevant par ailleurs le mutisme de la société AMD.Selon le New York Times, cet accord pourrait rapporter plus de 2 milliards de dollars au gouvernement américain.Le président américain Donald Trump avait annoncé la semaine dernière qu’il comptait imposer 100% de droits de douane sur les “puces et semi-conducteurs”. Il n’a pas précisé depuis la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle taxe douanière.”Mais la bonne nouvelle pour des entreprises comme Apple, c’est que si vous construisez (des usines) aux États-Unis ou vous êtes engagés à le faire, vous ne devrez pas payer”, avait-il ajouté. A ses côtés, le patron d’Apple Tim Cook venait de promettre 100 milliards de dollars d’investissements supplémentaires aux États-Unis et la mise en place d’un programme visant à fabriquer sur le sol américain des “composants stratégiques présents dans les produits Apple partout dans le monde”.

Trump says dealing ‘nicely’ with China as tariff deadline looms

President Donald Trump said Monday that the United States has been “dealing very nicely with China” — while Beijing said it was seeking positive outcomes — hours before a tariff truce between both countries was due to expire.While the United States and China slapped escalating tariffs on each other’s products this year, reaching prohibitive triple-digit levels and snarling trade, both countries in May agreed to temporarily lower them.But their 90-day halt in steeper levies is due to expire Tuesday, and all eyes are now on a path forward.Asked about the deadline on Monday, Trump said: “We’ll see what happens. They’ve been dealing quite nicely. The relationship is very good with President Xi (Jinping) and myself.”Trump also touted the tariff revenue his country has collected this year, saying “we’ve been dealing very nicely with China.””We hope that the US will work with China to follow the important consensus reached during the phone call between the two heads of state,” said Chinese foreign ministry spokesman Lin Jian in a statement.He added that Beijing also hopes Washington will “strive for positive outcomes on the basis of equality, respect and mutual benefit.”- Shaky truce -Although both sides reached a pact to de-escalate tensions after high level talks in Geneva in May, their truce has been shaky.In June, key economic officials convened in London as disagreements emerged and US officials accused their counterparts of violating the pact. Policymakers again met in Stockholm last month.Even as both countries appeared to be seeking to push back the reinstatement of duties, US trade envoy Jamieson Greer said last month that Trump will have the “final call” on any such extension.Last week, US Commerce Secretary Howard Lutnick said in an interview that it is likely Trump will further the pause by another 90 days.The White House did not respond to queries about the matter on Monday.Trump said in a social media post late Sunday that he hoped China will “quickly quadruple its soybean orders,” adding that this would be a way to balance trade with the United States.For now, fresh US tariffs on Chinese goods this year stand at 30 percent, while Beijing’s corresponding levy on US products is at 10 percent.Since returning to the presidency in January, Trump has slapped a 10-percent “reciprocal” tariff on almost all trading partners, aimed at addressing trade practices Washington deemed unfair. This surged to varying, steeper levels last Thursday for dozens of economies.Major partners like the European Union, Japan and South Korea now see a 15-percent US duty on many products, while the level went as high as 41 percent for Syria.The “reciprocal” tariffs exclude sectors that have been separately targeted, such as steel and aluminum, and those that are being investigated like pharmaceuticals and semiconductors.Trump has also taken separate aim at individual countries such as Brazil over the trial of former president Jair Bolsonaro, who is accused of planning a coup, and India over its purchase of Russian oil.Canada and Mexico come under a different tariff regime.

Aude: “Intense mobilisation” des pompiers pour éviter les reprises de feu

La mobilisation des pompiers pour éviter toute reprise de l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude, avant d’être maîtrisé dimanche, reste “très intense” dans des conditions météo défavorables, a indiqué lundi soir la préfecture.L’incendie géant survenu mardi dernier dans le massif des Corbières, le pire sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle, a été “maîtrisé” dimanche, mais des centaines de pompiers (un peu moins d’un millier) restent déployés afin de l’éteindre totalement.”Le dispositif reste en place et la mobilisation reste évidemment très intense, compte tenu des conditions météo”, le département étant à nouveau placé en vigilance rouge canicule mardi, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture Lucie Roesch.Cette “alerte va d’ailleurs durer une partie de la semaine. On aura donc un temps très sec et encore un petit peu de vent, donc on reste sur des conditions difficiles”, a encore expliqué Mme Roesch.Le feu maîtrisé dimanche soir a détruit 36 maisons et d’autres ont été endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Au journal L’Indépendant, la fille de la sexagénaire décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.