S.Africa welcomes Ukraine’s leader in diplomatic shiftThu, 24 Apr 2025 08:31:33 GMT

Ukrainian President Volodymyr Zelensky’s visit to South Africa Thursday, cut short after deadly Russian strikes on Kyiv, underscores a shift in Pretoria’s stance on Russia’s invasion, which it had initially refused to condemn.Zelensky arrived in Pretoria but announced on social media he would “return to Ukraine immediately after the meeting with the President of South …

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La Bourse de Paris recule, entre résultats et guerre commerciale

La Bourse de Paris cède du terrain jeudi, les yeux rivés sur la guerre commerciale entre Washington et Pékin, tout en digérant une série de résultats trimestriels d’entreprises majoritairement mal reçus.Vers 10H00 (heure de Paris), le CAC 40 perdait 0,91% à 7.415,54 points, soit un recul de 66,82 points. La veille, l’indice vedette avait terminé en hausse de 2,13%, pour s’établir à 7.482,36 points.Les marchés ont “de nombreuses interrogations concernant l’avenir des droits de douane” américains, commente John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.Les investisseurs avaient salué mercredi le ton plus conciliant des Etats-Unis dans leur conflit commercial avec Pékin, alors que le président américain Donald Trump avait évoqué la possibilité d’un accord commercial “équitable” avec la Chine.Mais “pour éviter l’assombrissement des perspectives de croissance mondiale, un accord doit être trouvé rapidement”, note Kathleen Brooks, du cabinet XTB. Or, des propos du secrétaire américain au Trésor Scott Bessent rapportés par la presse, selon lesquels un rééquilibrage sino-américain “pourrait prendre deux à trois ans”, contribuent “quelque peu à freiner l’optimisme des marchés”, avertit Lloyd Chan, de la banque MUFG.Cette prise de parole a “déconcerté” les investisseurs, abonde Andreas Lipkow, analyste indépendant.”La volatilité va rester élevée, sous l’effet de l’incertitude tant qu’aucun accord définitif n’est conclu”, soulignent les analystes de Natixis.Côté obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt à dix ans français atteignait 3,22%, contre 3,23% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, atteignait 2,48%.Pluie de résultatsLa saison des résultats trimestriels d’entreprises s’intensifie à Paris. La plupart sont mal reçus par les investisseurs.Dassault Systèmes plongeait de 6,70% à 31,64 euros, vers 10H00, après avoir enregistré une chute de son bénéfice net de 8,8% au premier trimestre et revu à la baisse son objectif de marge opérationnelle pour 2025 en raison de la dégradation du contexte macroéconomique.Thales reculait lui de 4,43%. Il avait perdu plus de 5% dans les premiers échanges, suite à la publication de résultats trimestriels, où il a fait état de prises de commandes décevantes, par rapport aux prévisions des analystes.Le groupe de luxe Kering plongeait de 5,89%, après avoir annoncé mercredi des ventes en baisse de 14% à 3,88 milliards d’euros sur le premier trimestre 2025 et “redouble de vigilance pour surmonter les turbulences macro-économiques”.Le spécialiste des paiements électroniques Worldline voyait son titre dévisser de 9,22%. Il a enregistré un chiffre d’affaires en baisse de 2,3% sur un an, lié principalement à la résiliation d’un important contrat.Exception à la morosité ambiante: le constructeur automobile Renault gagnait 2,34%, après avoir fait état d’un chiffre d’affaires stable au premier trimestre, à 11,7 milliards d’euros (-0,3%), avec une hausse des ventes de voitures électriques et hybrides.

Les marchés boursiers européens reculent, entre guerre commerciale et résultats d’entreprises

Les Bourses européennes évoluent majoritairement dans le rouge jeudi, les yeux rivés sur la guerre commerciale entre Washington et Pékin, tout en digérant une série de résultats trimestriels d’entreprises, notamment à Paris.Vers 7H50 GMT (9H50 à Paris), Paris perdait 0,80% et Francfort 0,93%. Londres reculait légèrement (-0,18%) et Milan restait à l’équilibre (+0,09%).Les marchés ont “de nombreuses interrogations concernant l’avenir des droits de douane” américains, commente John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.Les investisseurs ont salué mercredi le ton plus conciliant des Etats-Unis dans leur conflit commercial avec Pékin, alors que le président américain Donald Trump avait évoqué la possibilité d’un accord commercial “équitable” avec la Chine.Mais “pour éviter l’assombrissement des perspectives de croissance mondiale, un accord doit être trouvé rapidement”, note Kathleen Brooks, du cabinet XTB. Or, des propos du secrétaire américain au Trésor Scott Bessent rapportés par la presse, selon lesquels un rééquilibrage sino-américain “pourrait prendre deux à trois ans”, contribuent “quelque peu à freiner l’optimisme des marchés”, avertit Lloyd Chan, de la banque MUFG.”La volatilité va rester élevée, sous l’effet de l’incertitude tant qu’aucun accord définitif n’est conclu”, soulignent les analystes de Natixis.En Asie, Hong Kong perdait 1,04% et Shanghai restait stable (+0,03%) dans les derniers échanges vers 7H50 GMT. Tokyo a perdu 0,49%.Le dollar poursuit son reculLa monnaie américaine avait repris des couleurs mercredi, rassurés par des propos conciliants de Donald Trump sur une possible désescalade des tensions commerciales entre Pékin et Washington, et sur la Réserve fédérale américaine (Fed).Mais ce jeudi, le billet vert repart dans l’autre sens, chutant vers 8H00 GMT de 0,50%, par rapport à l’euro, à 1,1377 dollar pour un euro.Depuis début avril, le dollar, fragilisé par la politique erratique du président américain et les craintes sur la croissance américaine, perd 5,01% par rapport à la monnaie européenne.Côté obligataire, le taux d’emprunt à dix ans américain atteignait 4,35%, contre 4,38% la veille en clôture.Pluie de résultats à ParisLa saison des résultats trimestriels d’entreprises s’intensifie, notamment à Paris. La plupart sont mal reçus par les investisseurs.Le groupe Dassault Systèmes plongeait de 9,01% vers 7H50 GMT, après avoir enregistré une chute de son bénéfice net de 8,8% au premier trimestre et revu à la baisse son objectif de marge opérationnelle pour 2025 en raison de la dégradation du contexte macroéconomique.Thales reculait lui de 3,99%, après avoir perdu plus de 5% dans les premiers échanges, à la suite de la publication de résultats trimestriels, où il a fait état de prises de commandes décevantes, par rapport aux prévisions des analystes.Le groupe de luxe Kering plongeait de 6,40%. Il a annoncé mercredi des ventes en baisse de 14% à 3,88 milliards d’euros sur le premier trimestre 2025 et “redouble(r) de vigilance pour surmonter les turbulences macro-économiques”.Le constructeur automobile Renault gagnait 1,49%, après avoir fait état jeudi d’un chiffre d’affaires stable au premier trimestre, à 11,7 milliards d’euros (-0,3%), avec une hausse des ventes de voitures électriques et hybrides.Adidas en formeL’équipementier sportif prenait 1,66% vers 7H40 GMT à la Bourse de Francfort. Il a annoncé mercredi une performance en forte hausse au premier trimestre 2025, dépassant les prévisions malgré les incertitudes croissantes sur les droits de douane.Nokia plongeLe groupe finlandais Nokia chutait de 6,43% à Stockholm. L’entreprise a connu au premier trimestre une perte nette de 60 millions d’euros, au-dessus de ce qu’avaient prédit les analystes interrogés par Bloomberg, contre un bénéfice net de 438 millions sur la même période un an plus tôt. Le pétrole en hausseLes cours du pétrole évoluent en hausse. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,98% à 66,77 euros. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate gagnait lui 1,10% à 62,96 dollars.

Drogues: Darmanin veut généraliser la confiscation des téléphones des consommateurs

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a annoncé jeudi la généralisation de l’expérimentation de la confiscation des téléphones portables des consommateurs de drogues.”Je vais donner une instruction, une circulaire cet après-midi à tous les procureurs de la République de France pour que consommateurs et vendeurs de drogue, lorsqu’ils seront attrapés, non seulement paieront l’amende forfaitaire que nous avons mise en place, mais par ailleurs se verront saisir leur téléphone portable”, a déclaré le garde des Sceaux sur franceinfo.Le ministre entend ainsi généraliser une expérimentation menée par le procureur de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) visant à saisir et confisquer les téléphones portables utilisés par les usagers pour effectuer leur transactions via des messageries cryptées.”Aujourd’hui, la loi nous permet de saisir un téléphone portable, une voiture, une moto, un quad”, de les “confisquer”, “c’est-à-dire (les) vendre avant même que la personne soit condamnée”, a déclaré Gérald Darmanin. “L’expérimentation que met en place le procureur de Bayonne, nous allons la généraliser.””La saisie de manière générale, la saisie d’argent, la saisie de voitures, la saisie de téléphones, la saisie de vos objets est parfois plus dissuasive qu’une poursuite judiciaire”, a-t-il ajouté.Sur les ondes de la radio locale Ici Pays Basque, le procureur de Bayonne Jérôme Bourrier a défendu “une répression plus assumée de l’usage des stupéfiants et des consommateurs”.Il s’agit de mettre en place la “saisie et confiscation systématique des smartphones des usagers de stupéfiants dès lors qu’il est établi en procédure que ce téléphone portable a été utilisé dans la relation entre l’usager et son vendeur”, a expliqué le magistrat.”Sur instruction du parquet”, le smartphone de l’usager sera ainsi “saisi” et “confisqué, soit dans le cadre d’une mesure alternative (aux poursuites, NDLR) du parquet, soit dans le cadre d’une ordonnance pénale délictuelle ou d’un jugement devant la juridiction”, a détaillé le procureur de Bayonne.”De plus en plus souvent, le trafic de stupéfiants utilise des réseaux cryptés, des moyens de communication, ce phénomène qu’on appelle +Ubershit+ ou +Ubercoke+”, “je pense qu’il est de bonne politique de frapper là où ça fait mal et saisir ces téléphones portables”, a défendu M. Bourrier.

La station polaire de Tara baptisée à Lorient

Tara Polar Station, base scientifique dérivante qui doit explorer l’océan Arctique dès 2026, doit être baptisée jeudi à Lorient en présence de son parrain le spationaute Thomas Pesquet.Ce laboratoire flottant, en forme d’igloo posé sur une grosse bouée, a été conçu pour résister à la pression de la glace de mer et à des températures extrêmes pendant les longs mois de l’hiver polaire.”C’est l’ISS (la station spatiale internationale, ndlr) des glaces”, a résumé au cours d’une conférence de presse Serge Quantara, PDG des chantiers navals de Constructions mécaniques de Normandie (CMN), qui ont construit le navire.”Ça résonne avec mon métier”, a approuvé Thomas Pesquet, qui a vanté un “projet incroyable, un peu fou”. “Il reste plein d’aventures à faire sur Terre, pas besoin d’aller dans l’espace”, a estimé le spationaute: “on a fait beaucoup plus d’expéditions dans l’espace que dans l’océan Arctique.”Constituée de 110 tonnes d’aluminium, 27 km de câbles et 3.400 mètres de tuyauterie, ce concentré de technologie peut supporter des températures de -52°C dans une des zones les plus isolées de la planète.Après une série d’essais en 2025, la station polaire doit entamer sa première mission en août 2026 et dériver sur la banquise du pôle Nord pendant 350 à 500 jours, à une vitesse moyenne de 10 km par jour.Dix expéditions du même type sont prévues entre 2026 et 2045.”Ça va être une aventure unique au monde”, a souligné Romain Troublé, directeur général de la Fondation Tara Océan.”Au centre de l’Arctique, personne n’y passe plus de deux mois par an”, a-t-il dit. “Et, dans l’histoire, il y a eu seulement 4 missions scientifiques majeures” dans cet océan.Le navire embarquera 12 personnes en hiver (dont 6 scientifiques) et 18 en été. Les volontaires devront affronter les longs mois de nuit polaire, le confinement, le froid extrême (-25°C en moyenne) mais aussi la présence d’ours polaires.La première expédition étudiera notamment la façon dont les organismes vivants s’adaptent à ces conditions extrêmes et les conséquences de la fonte de la banquise et de la pollution sur ces écosystèmes fragiles.”C’est un environnement menacé, à risque”, a souligné l’océanographe Marcel Babin, directeur scientifique de la première expédition.”Comment les organismes survivent-ils pendant la longue nuit polaire? Quelles adaptations leur ont permis de survivre à ces chocs thermiques?” seront quelques-unes des questions auxquelles tenteront de répondre les scientifiques, a-t-il ajouté.