Vent, canicule, une journée “compliquée” face au feu dans l’Aude

Des températures caniculaires, peu d’humidité, un vent chaud et sec soufflant à 50 km/h: la journée de dimanche sera “compliquée”, dans les Corbières, où le feu ne progresse plus mais n’est toujours pas maîtrisé. Dans la nuit et dimanche matin, les 1.300 pompiers ont dû intervenir pour noyer “quelques réactivations de faible importance”, a précisé le préfet de l’Aude Christian Pouget lors d’un point-presse à Lézignan-Corbières.”On a eu une reprise de la tramontane pendant la nuit (…). C’est une journée qui est compliquée, également, compte tenu du fait que l’on devrait vraisemblablement passer en vigilance rouge canicule à partir de 16H00, ce qui ne va pas faciliter les choses”, a-t-il ajouté.”Avec les températures qui avoisinent les 40°C, il y a des risques majeur d’incendie”, pointe Hervé Baro, vice président du conseil départemental. En tout début d’après-midi un vent chaud souffle sur les Corbières, rendant l’air brûlant, tandis que les températures atteignent les 37°C.Le préfet a pris, jeudi, l’arrêté d’interdiction d’intervenir dans les massifs des Corbières, en vigueur jusqu’à dimanche. “Car toute intervention humaine en dehors des routes dites classiques est un risque”, indique Hervé Baro.Dans un paysage habituellement verdoyant de maquis et de forêts de pins, maisons brûlées, grandes étendues calcinées, vignes en partie détruites par les flammes, témoignent de la violence du pire incendie sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle.Sur les collines de Ribaute, lieu de départ de l’incendie, les stigmates du feu marquent toujours le paysage encore cendré, tandis que la circulation de véhicules de pompiers dans cette zone s’intensifie au fil de l’après-midi. – “Guet aérien” -Le bilan de la Sécurité civile fait état de 16.000 hectares parcourus, dont 13.000 brûlés.Les réactivations se sont produites sur les lisières de cette superficie, qui s’étend sur 30 km de l’ouest vers la Méditerranée. L’incendie est contenu dans une zone où la densité de population est faible, et n’a pas atteint l’autoroute France-Espagne A9, fermée par précaution, avant de rouvrir mercredi. Afin d’intervenir avec célérité en cas de feu naissant, depuis la mi-journée, “un guet aérien (assuré) par un Dash” a été mis en place, susceptible de procéder à des largages. La préfecture appelle touristes et habitants à “éviter toute activité extérieure qui peut présenter un risque, comme les barbecues, il faut redoubler de vigilance”, selon les mots du préfet.L’électricité a été rétablie dans tous les foyers. Si le réseau est toujours endommagé, des groupes électrogènes assurent l’alimentation.  – Accès difficile – Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été tracées dans le massif des Corbières pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.Samedi, le colonel Christophe Magny, qui dirige les opérations des pompiers, avait estimé que “jusqu’à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé” et qu’il ne serait “pas éteint avant plusieurs semaines”.Samedi, quatre reprises de feu, rapidement contenues, ont nécessité l’action des pompiers, sans avoir besoin de solliciter des moyens aériens.Météo-France a placé l’Aude sous vigilance orange canicule, avec des températures prévues entre 38 et 40°C et un vent soufflant en rafales jusqu’à 55 km/h dans le massif des Corbières.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture de l’Aude. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées. Au journal L’Indépendant, la fille de la victime décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Des investigations sont en cours pour déterminer les causes de l’incendie et d’établir d’éventuelles responsabilités.

Maire agressé en Isère: le suspect invoque son “sentiment d’injustice”

Un litige “enkysté” depuis des années et un “vécu persécutif”: le sexagénaire arrêté après la violente agression du maire d’un village isérois invoque un sentiment d’injustice pour expliquer ses actes mais nie toute intention homicide, a rapporté dimanche le procureur de la République de Grenoble.Cet habitant de Villeneuve-de-Marc, âgé de 60 ans et sans antécédent judiciaire, a déclaré aux enquêteurs avoir “pété un plomb” à cause d’un conflit avec la mairie de ce village, lié  à l’effondrement du toit d’un bâtiment municipal sur son abri de jardin en 2022. Le litige s’est “enkysté” et a “manifestement généré chez cet homme un sentiment d’injustice”, a rapporté Etienne Manteaux lors d’une conférence de presse.  Le maire Gilles Dussault, à la tête depuis 2014 de cette commune de 1.171 habitants située entre Lyon et Grenoble, a été agressé mercredi en pleine journée devant chez lui, alors qu’il arrachait du lierre de son mur. Après lui avoir porté plusieurs coups à l’arme blanche, lui transperçant un poumon et un bras, son assaillant était revenu quelques instants après en voiture et avait tenté de le renverser, lui et son fils venu à son secours.”Ses jours ne sont plus en danger aujourd’hui et on peut espérer qu’il sorte de l’hôpital dans les jours à venir”, a indiqué M. Manteaux.Son agresseur avait pris la fuite dans les bois, non sans avoir pris la précaution de se mettre en “tenue commando”, selon les gendarmes. Repéré par une habitante d’un village voisin, il sera arrêté sans résistance 36 heures plus tard.Né en Algérie mais de nationalité française, dépeint comme “très intelligent”, le suspect fait preuve d’un “vécu persécutif, une tendance à la réinterprétation de ce qu’il vit”, a insisté le magistrat. Il a déclaré dans ses auditions que le maire exerçait une “surveillance” sur lui et voulait “racheter” son terrain. Deux couteaux ont par ailleurs été retrouvés sous son oreiller, ce qu’il a expliqué par une volonté de “se défendre”, au motif que sa soeur, décédée en avril 2025, aurait été selon lui “assassinée”.- “Sourire sadique” -Juste avant son acte, le maire l’aurait regardé “avec un sourire sadique”, a-t-il avancé. “C’est l’accumulation des choses qui m’a fait péter un plomb”, a-t-il aussi dit aux enquêteurs, expliquant avoir saisi “une ferraille dans son atelier” et avoir frappé le maire. Mais il a nié toute intention de toucher un organe vital ou toute visée homicide. S’il est revenu en voiture sur les lieux quelques instants après l’agression, c’était “pour voir ce qu’il avait fait”, a-t-il déclaré, affirmant que le maire et son fils s’étaient “jetés” sur son véhicule, a rapporté le magistrat. Il s’agit d’un homme qui avait “plutôt réussi dans la vie”, propriétaire de quatre appartements, ayant travaillé jusqu’à son licenciement en 2021 et auteur de deux livres, dont l’un portant sur l’intelligence artificielle, a-t-il souligné.Le parquet a demandé sa mise en examen pour “double tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique” et “tentative de meurtre” sur la personne du fils du maire, passibles de la réclusion criminelle à perpétuité. Il a également requis son placement en détention provisoire “compte tenu de la gravité des faits”.Il était entendu à la mi-journée par un magistrat instructeur qui décidera des poursuites.L’annonce de l’agression du maire avait été suivie de nombreuses condamnations de la part d’élus, ainsi que d’Emmanuel Macron. “Quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés. Quand on s’attaque à ses représentants, la République se doit d’être sévère et intraitable”, avait réagi le président de la République.Les agressions d’élus ont augmenté de 13,5% en 2023 avant de baisser de 9,3% en 2024 avec 2.501 faits recensés, soit 48 par semaine, selon le rapport 2023-2025 publié en mai par le Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus (Calae).

Maire agressé en Isère: le suspect invoque son “sentiment d’injustice”

Un litige “enkysté” depuis des années et un “vécu persécutif”: le sexagénaire arrêté après la violente agression du maire d’un village isérois invoque un sentiment d’injustice pour expliquer ses actes mais nie toute intention homicide, a rapporté dimanche le procureur de la République de Grenoble.Cet habitant de Villeneuve-de-Marc, âgé de 60 ans et sans antécédent judiciaire, a déclaré aux enquêteurs avoir “pété un plomb” à cause d’un conflit avec la mairie de ce village, lié  à l’effondrement du toit d’un bâtiment municipal sur son abri de jardin en 2022. Le litige s’est “enkysté” et a “manifestement généré chez cet homme un sentiment d’injustice”, a rapporté Etienne Manteaux lors d’une conférence de presse.  Le maire Gilles Dussault, à la tête depuis 2014 de cette commune de 1.171 habitants située entre Lyon et Grenoble, a été agressé mercredi en pleine journée devant chez lui, alors qu’il arrachait du lierre de son mur. Après lui avoir porté plusieurs coups à l’arme blanche, lui transperçant un poumon et un bras, son assaillant était revenu quelques instants après en voiture et avait tenté de le renverser, lui et son fils venu à son secours.”Ses jours ne sont plus en danger aujourd’hui et on peut espérer qu’il sorte de l’hôpital dans les jours à venir”, a indiqué M. Manteaux.Son agresseur avait pris la fuite dans les bois, non sans avoir pris la précaution de se mettre en “tenue commando”, selon les gendarmes. Repéré par une habitante d’un village voisin, il sera arrêté sans résistance 36 heures plus tard.Né en Algérie mais de nationalité française, dépeint comme “très intelligent”, le suspect fait preuve d’un “vécu persécutif, une tendance à la réinterprétation de ce qu’il vit”, a insisté le magistrat. Il a déclaré dans ses auditions que le maire exerçait une “surveillance” sur lui et voulait “racheter” son terrain. Deux couteaux ont par ailleurs été retrouvés sous son oreiller, ce qu’il a expliqué par une volonté de “se défendre”, au motif que sa soeur, décédée en avril 2025, aurait été selon lui “assassinée”.- “Sourire sadique” -Juste avant son acte, le maire l’aurait regardé “avec un sourire sadique”, a-t-il avancé. “C’est l’accumulation des choses qui m’a fait péter un plomb”, a-t-il aussi dit aux enquêteurs, expliquant avoir saisi “une ferraille dans son atelier” et avoir frappé le maire. Mais il a nié toute intention de toucher un organe vital ou toute visée homicide. S’il est revenu en voiture sur les lieux quelques instants après l’agression, c’était “pour voir ce qu’il avait fait”, a-t-il déclaré, affirmant que le maire et son fils s’étaient “jetés” sur son véhicule, a rapporté le magistrat. Il s’agit d’un homme qui avait “plutôt réussi dans la vie”, propriétaire de quatre appartements, ayant travaillé jusqu’à son licenciement en 2021 et auteur de deux livres, dont l’un portant sur l’intelligence artificielle, a-t-il souligné.Le parquet a demandé sa mise en examen pour “double tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique” et “tentative de meurtre” sur la personne du fils du maire, passibles de la réclusion criminelle à perpétuité. Il a également requis son placement en détention provisoire “compte tenu de la gravité des faits”.Il était entendu à la mi-journée par un magistrat instructeur qui décidera des poursuites.L’annonce de l’agression du maire avait été suivie de nombreuses condamnations de la part d’élus, ainsi que d’Emmanuel Macron. “Quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés. Quand on s’attaque à ses représentants, la République se doit d’être sévère et intraitable”, avait réagi le président de la République.Les agressions d’élus ont augmenté de 13,5% en 2023 avant de baisser de 9,3% en 2024 avec 2.501 faits recensés, soit 48 par semaine, selon le rapport 2023-2025 publié en mai par le Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus (Calae).

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La moitié sud du pays suffoque sous la canicule

La vague de chaleur amorcée vendredi plombe dimanche la moitié sud du pays, avec 42 départements placés en vigilance orange canicule par Météo-France, des Pyrénées-Atlantiques au Jura et de la Charente-Maritime aux Alpes-Maritimes.Le thermomètre, qui avait atteint 42,2°C samedi à Tiranges (Haute-Loire), doit encore grimper “fréquemment” jusqu’à 40°C, voire les “dépasser” dans l’Hérault, le Var ou le sud de l’Ardèche et de la Drôme, selon l’institut national de prévisions.Au plus chaud de la journée, 42°C sont également attendus à Alès (Gard) et 41°C à Montpellier, avec des pointes à 39°C à Bordeaux et Toulouse.”Impossible de garder les enfants en appartement avec cette chaleur, je file sur la côte… Ils annoncent sept degrés de moins qu’ici à la pointe du Médoc”, expliquait Amandine, sans préciser son nom, en chargeant poussette, trottinette et affaires de plage dimanche matin dans l’ascenseur de son immeuble bordelais.En début d’après-midi sur les rives de Bordeaux-Lac, dans le nord de la ville, des dizaines d’habitants des quartiers HLM voisins, venus pique-niquer à l’ombre des arbres, se rafraîchissaient dans une eau à 27 degrés.”Ça chauffe vite dans l’appartement, même si j’ai descendu les stores pour que ce soit supportable”, confiait Valérie, auxiliaire de vie de 59 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom. “C’est super d’avoir un coin comme ça parce que l’océan c’est à une heure de route, plus les bouchons… et la journée est très longue au soleil à la plage.”C’est la deuxième vague de chaleur dans le pays après l’épisode du 19 juin au 4 juillet, et la 51e enregistrée depuis 1947. Elle nécessite “une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposées”, a souligné Météo-France.- Pic “entre lundi et mardi” -À Marseille, Monique Beluy, 81 ans, regrette “pour la première fois” d’habiter seule. “Je n’ai jamais connu de canicule aussi dure à supporter que cette année, et je suis de moins en moins sereine car entre mon âge et ma santé, je sais que je suis plus vulnérable”, souligne la vieille dame croisée dans la rue dimanche matin, parapluie en main pour se protéger du soleil.Sur le sentier du littoral à Saint-Raphaël (Var), un couple de retraités originaire de Saint-Étienne appréciait l’air frais du matin en bord de mer. “C’est bien plus supportable que chez nous (…) Mais dans la journée on évite d’aller à la plage en plein soleil, on ferme les volets et surtout on boit beaucoup”, soulignaient Philippe et Chantal Colliou.Lundi, Deux-Sèvres, Vienne, Creuse et Haute-Corse porteront à 46 le nombre de départements en vigilance orange canicule, seule la Corse-du-Sud restant en jaune dans la moitié sud du pays.”Le pic est attendu entre lundi et mardi” pour cet épisode qui “devrait durer jusqu’en fin de semaine prochaine”, prévoit Météo-France.”Avec la chaleur, d’ici quelques jours, 50% de mes framboises auront des grains dépigmentés. Ça ne change rien au goût mais c’est plus difficile à vendre”, s’inquiétait Marc Bardin, producteur de fruits à Charavines (Isère).- Risque d’incendies -“J’ai mis des serres avec de l’ombrage mais c’est un investissement qui coûte cher. Les années médiocres ou mauvaises se succèdent, les paysans vont vivre encore moins bien de leur métier et, à long terme, l’alimentation va inévitablement coûter plus cher”, prédisait l’agriculteur depuis son étal d’un marché de Grenoble.Selon Météo-France qui observe “une accélération de la survenue des vagues de chaleur” liée au changement climatique, le pays n’a connu que deux étés sans ce type d’épisode au cours des 16 dernières années.L’institut a parallèlement classé le Vaucluse en risque “très élevé” pour les incendies dimanche. Dix départements du pourtour méditerranéen et de son arrière-pays, et cinq autres du Centre-Ouest, sont en danger “élevé”.Dans l’Aude, le feu qui a parcouru 16.000 hectares cette semaine ne devrait pas être “maîtrisé” avant dimanche soir, ont prévenu les pompiers, alors qu’un vent sec et chaud souffle de nouveau sur les Corbières.De son côté, la SNCF a supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Intercités Bordeaux-Marseille, Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont, craignant des “pannes potentielles de climatisation” sur ses wagons les plus anciens.

La moitié sud du pays suffoque sous la canicule

La vague de chaleur amorcée vendredi plombe dimanche la moitié sud du pays, avec 42 départements placés en vigilance orange canicule par Météo-France, des Pyrénées-Atlantiques au Jura et de la Charente-Maritime aux Alpes-Maritimes.Le thermomètre, qui avait atteint 42,2°C samedi à Tiranges (Haute-Loire), doit encore grimper “fréquemment” jusqu’à 40°C, voire les “dépasser” dans l’Hérault, le Var ou le sud de l’Ardèche et de la Drôme, selon l’institut national de prévisions.Au plus chaud de la journée, 42°C sont également attendus à Alès (Gard) et 41°C à Montpellier, avec des pointes à 39°C à Bordeaux et Toulouse.”Impossible de garder les enfants en appartement avec cette chaleur, je file sur la côte… Ils annoncent sept degrés de moins qu’ici à la pointe du Médoc”, expliquait Amandine, sans préciser son nom, en chargeant poussette, trottinette et affaires de plage dimanche matin dans l’ascenseur de son immeuble bordelais.En début d’après-midi sur les rives de Bordeaux-Lac, dans le nord de la ville, des dizaines d’habitants des quartiers HLM voisins, venus pique-niquer à l’ombre des arbres, se rafraîchissaient dans une eau à 27 degrés.”Ça chauffe vite dans l’appartement, même si j’ai descendu les stores pour que ce soit supportable”, confiait Valérie, auxiliaire de vie de 59 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom. “C’est super d’avoir un coin comme ça parce que l’océan c’est à une heure de route, plus les bouchons… et la journée est très longue au soleil à la plage.”C’est la deuxième vague de chaleur dans le pays après l’épisode du 19 juin au 4 juillet, et la 51e enregistrée depuis 1947. Elle nécessite “une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposées”, a souligné Météo-France.- Pic “entre lundi et mardi” -À Marseille, Monique Beluy, 81 ans, regrette “pour la première fois” d’habiter seule. “Je n’ai jamais connu de canicule aussi dure à supporter que cette année, et je suis de moins en moins sereine car entre mon âge et ma santé, je sais que je suis plus vulnérable”, souligne la vieille dame croisée dans la rue dimanche matin, parapluie en main pour se protéger du soleil.Sur le sentier du littoral à Saint-Raphaël (Var), un couple de retraités originaire de Saint-Étienne appréciait l’air frais du matin en bord de mer. “C’est bien plus supportable que chez nous (…) Mais dans la journée on évite d’aller à la plage en plein soleil, on ferme les volets et surtout on boit beaucoup”, soulignaient Philippe et Chantal Colliou.Lundi, Deux-Sèvres, Vienne, Creuse et Haute-Corse porteront à 46 le nombre de départements en vigilance orange canicule, seule la Corse-du-Sud restant en jaune dans la moitié sud du pays.”Le pic est attendu entre lundi et mardi” pour cet épisode qui “devrait durer jusqu’en fin de semaine prochaine”, prévoit Météo-France.”Avec la chaleur, d’ici quelques jours, 50% de mes framboises auront des grains dépigmentés. Ça ne change rien au goût mais c’est plus difficile à vendre”, s’inquiétait Marc Bardin, producteur de fruits à Charavines (Isère).- Risque d’incendies -“J’ai mis des serres avec de l’ombrage mais c’est un investissement qui coûte cher. Les années médiocres ou mauvaises se succèdent, les paysans vont vivre encore moins bien de leur métier et, à long terme, l’alimentation va inévitablement coûter plus cher”, prédisait l’agriculteur depuis son étal d’un marché de Grenoble.Selon Météo-France qui observe “une accélération de la survenue des vagues de chaleur” liée au changement climatique, le pays n’a connu que deux étés sans ce type d’épisode au cours des 16 dernières années.L’institut a parallèlement classé le Vaucluse en risque “très élevé” pour les incendies dimanche. Dix départements du pourtour méditerranéen et de son arrière-pays, et cinq autres du Centre-Ouest, sont en danger “élevé”.Dans l’Aude, le feu qui a parcouru 16.000 hectares cette semaine ne devrait pas être “maîtrisé” avant dimanche soir, ont prévenu les pompiers, alors qu’un vent sec et chaud souffle de nouveau sur les Corbières.De son côté, la SNCF a supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Intercités Bordeaux-Marseille, Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont, craignant des “pannes potentielles de climatisation” sur ses wagons les plus anciens.

La moitié sud du pays suffoque sous la canicule

La vague de chaleur amorcée vendredi plombe dimanche la moitié sud du pays, avec 42 départements placés en vigilance orange canicule par Météo-France, des Pyrénées-Atlantiques au Jura et de la Charente-Maritime aux Alpes-Maritimes.Le thermomètre, qui avait atteint 42,2°C samedi à Tiranges (Haute-Loire), doit encore grimper “fréquemment” jusqu’à 40°C, voire les “dépasser” dans l’Hérault, le Var ou le sud de l’Ardèche et de la Drôme, selon l’institut national de prévisions.Au plus chaud de la journée, 42°C sont également attendus à Alès (Gard) et 41°C à Montpellier, avec des pointes à 39°C à Bordeaux et Toulouse.”Impossible de garder les enfants en appartement avec cette chaleur, je file sur la côte… Ils annoncent sept degrés de moins qu’ici à la pointe du Médoc”, expliquait Amandine, sans préciser son nom, en chargeant poussette, trottinette et affaires de plage dimanche matin dans l’ascenseur de son immeuble bordelais.En début d’après-midi sur les rives de Bordeaux-Lac, dans le nord de la ville, des dizaines d’habitants des quartiers HLM voisins, venus pique-niquer à l’ombre des arbres, se rafraîchissaient dans une eau à 27 degrés.”Ça chauffe vite dans l’appartement, même si j’ai descendu les stores pour que ce soit supportable”, confiait Valérie, auxiliaire de vie de 59 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom. “C’est super d’avoir un coin comme ça parce que l’océan c’est à une heure de route, plus les bouchons… et la journée est très longue au soleil à la plage.”C’est la deuxième vague de chaleur dans le pays après l’épisode du 19 juin au 4 juillet, et la 51e enregistrée depuis 1947. Elle nécessite “une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposées”, a souligné Météo-France.- Pic “entre lundi et mardi” -À Marseille, Monique Beluy, 81 ans, regrette “pour la première fois” d’habiter seule. “Je n’ai jamais connu de canicule aussi dure à supporter que cette année, et je suis de moins en moins sereine car entre mon âge et ma santé, je sais que je suis plus vulnérable”, souligne la vieille dame croisée dans la rue dimanche matin, parapluie en main pour se protéger du soleil.Sur le sentier du littoral à Saint-Raphaël (Var), un couple de retraités originaire de Saint-Étienne appréciait l’air frais du matin en bord de mer. “C’est bien plus supportable que chez nous (…) Mais dans la journée on évite d’aller à la plage en plein soleil, on ferme les volets et surtout on boit beaucoup”, soulignaient Philippe et Chantal Colliou.Lundi, Deux-Sèvres, Vienne, Creuse et Haute-Corse porteront à 46 le nombre de départements en vigilance orange canicule, seule la Corse-du-Sud restant en jaune dans la moitié sud du pays.”Le pic est attendu entre lundi et mardi” pour cet épisode qui “devrait durer jusqu’en fin de semaine prochaine”, prévoit Météo-France.”Avec la chaleur, d’ici quelques jours, 50% de mes framboises auront des grains dépigmentés. Ça ne change rien au goût mais c’est plus difficile à vendre”, s’inquiétait Marc Bardin, producteur de fruits à Charavines (Isère).- Risque d’incendies -“J’ai mis des serres avec de l’ombrage mais c’est un investissement qui coûte cher. Les années médiocres ou mauvaises se succèdent, les paysans vont vivre encore moins bien de leur métier et, à long terme, l’alimentation va inévitablement coûter plus cher”, prédisait l’agriculteur depuis son étal d’un marché de Grenoble.Selon Météo-France qui observe “une accélération de la survenue des vagues de chaleur” liée au changement climatique, le pays n’a connu que deux étés sans ce type d’épisode au cours des 16 dernières années.L’institut a parallèlement classé le Vaucluse en risque “très élevé” pour les incendies dimanche. Dix départements du pourtour méditerranéen et de son arrière-pays, et cinq autres du Centre-Ouest, sont en danger “élevé”.Dans l’Aude, le feu qui a parcouru 16.000 hectares cette semaine ne devrait pas être “maîtrisé” avant dimanche soir, ont prévenu les pompiers, alors qu’un vent sec et chaud souffle de nouveau sur les Corbières.De son côté, la SNCF a supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Intercités Bordeaux-Marseille, Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont, craignant des “pannes potentielles de climatisation” sur ses wagons les plus anciens.

La moitié sud du pays suffoque sous la canicule

La vague de chaleur amorcée vendredi plombe dimanche la moitié sud du pays, avec 42 départements placés en vigilance orange canicule par Météo-France, des Pyrénées-Atlantiques au Jura et de la Charente-Maritime aux Alpes-Maritimes.Le thermomètre, qui avait atteint 42,2°C samedi à Tiranges (Haute-Loire), doit encore grimper “fréquemment” jusqu’à 40°C, voire les “dépasser” dans l’Hérault, le Var ou le sud de l’Ardèche et de la Drôme, selon l’institut national de prévisions.Au plus chaud de la journée, 42°C sont également attendus à Alès (Gard) et 41°C à Montpellier, avec des pointes à 39°C à Bordeaux et Toulouse.”Impossible de garder les enfants en appartement avec cette chaleur, je file sur la côte… Ils annoncent sept degrés de moins qu’ici à la pointe du Médoc”, expliquait Amandine, sans préciser son nom, en chargeant poussette, trottinette et affaires de plage dimanche matin dans l’ascenseur de son immeuble bordelais.En début d’après-midi sur les rives de Bordeaux-Lac, dans le nord de la ville, des dizaines d’habitants des quartiers HLM voisins, venus pique-niquer à l’ombre des arbres, se rafraîchissaient dans une eau à 27 degrés.”Ça chauffe vite dans l’appartement, même si j’ai descendu les stores pour que ce soit supportable”, confiait Valérie, auxiliaire de vie de 59 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom. “C’est super d’avoir un coin comme ça parce que l’océan c’est à une heure de route, plus les bouchons… et la journée est très longue au soleil à la plage.”C’est la deuxième vague de chaleur dans le pays après l’épisode du 19 juin au 4 juillet, et la 51e enregistrée depuis 1947. Elle nécessite “une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposées”, a souligné Météo-France.- Pic “entre lundi et mardi” -À Marseille, Monique Beluy, 81 ans, regrette “pour la première fois” d’habiter seule. “Je n’ai jamais connu de canicule aussi dure à supporter que cette année, et je suis de moins en moins sereine car entre mon âge et ma santé, je sais que je suis plus vulnérable”, souligne la vieille dame croisée dans la rue dimanche matin, parapluie en main pour se protéger du soleil.Sur le sentier du littoral à Saint-Raphaël (Var), un couple de retraités originaire de Saint-Étienne appréciait l’air frais du matin en bord de mer. “C’est bien plus supportable que chez nous (…) Mais dans la journée on évite d’aller à la plage en plein soleil, on ferme les volets et surtout on boit beaucoup”, soulignaient Philippe et Chantal Colliou.Lundi, Deux-Sèvres, Vienne, Creuse et Haute-Corse porteront à 46 le nombre de départements en vigilance orange canicule, seule la Corse-du-Sud restant en jaune dans la moitié sud du pays.”Le pic est attendu entre lundi et mardi” pour cet épisode qui “devrait durer jusqu’en fin de semaine prochaine”, prévoit Météo-France.”Avec la chaleur, d’ici quelques jours, 50% de mes framboises auront des grains dépigmentés. Ça ne change rien au goût mais c’est plus difficile à vendre”, s’inquiétait Marc Bardin, producteur de fruits à Charavines (Isère).- Risque d’incendies -“J’ai mis des serres avec de l’ombrage mais c’est un investissement qui coûte cher. Les années médiocres ou mauvaises se succèdent, les paysans vont vivre encore moins bien de leur métier et, à long terme, l’alimentation va inévitablement coûter plus cher”, prédisait l’agriculteur depuis son étal d’un marché de Grenoble.Selon Météo-France qui observe “une accélération de la survenue des vagues de chaleur” liée au changement climatique, le pays n’a connu que deux étés sans ce type d’épisode au cours des 16 dernières années.L’institut a parallèlement classé le Vaucluse en risque “très élevé” pour les incendies dimanche. Dix départements du pourtour méditerranéen et de son arrière-pays, et cinq autres du Centre-Ouest, sont en danger “élevé”.Dans l’Aude, le feu qui a parcouru 16.000 hectares cette semaine ne devrait pas être “maîtrisé” avant dimanche soir, ont prévenu les pompiers, alors qu’un vent sec et chaud souffle de nouveau sur les Corbières.De son côté, la SNCF a supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Intercités Bordeaux-Marseille, Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont, craignant des “pannes potentielles de climatisation” sur ses wagons les plus anciens.

Gaza: Netanyahu doit s’exprimer sur son plan, contesté par l’extrême-droite

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit s’exprimer dimanche sur son plan de conquête de la ville de Gaza, contesté à la fois par ses alliés d’extrême-droite et les familles des otages, avant une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation dans le territoire palestinien. Après 22 mois de guerre, M. Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l’étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza dévastée, où plus de deux millions de Palestiniens sont menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.Il donnera à 16H30 locales (13H30 GMT) une conférence de presse à Jérusalem, ont indiqué ses services. Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a fait état de 27 personnes tuées par l’armée israélienne depuis le début de la journée, dont 11 par des tirs alors qu’elles attendaient des distributions de vivres près de centres de la Fondation humanitaire à Gaza (GHF, soutenue par les Etats-Unis et Israël), dans le nord et le centre du territoire.Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien vendredi, au terme de presque une nuit de discussions, l’armée “se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza”, en grande partie détruite dans le nord du territoire, “tout en distribuant une aide humanitaire” hors des zones de combat.L’annonce a suscité l’effroi des familles d’otages enlevés lors de l’attaque sanglante du Hamas en Israël du 7 octobre 2023, qui y voient une condamnation à mort de leurs proches. Le Hamas a prévenu que la nouvelle offensive aboutirait à leur “sacrifice”.Samedi soir, des dizaines de milliers de personnes sont de nouveau descendues dans les rues de Tel Aviv, pour exiger un accord assurant le retour de  tous les otages – dont 27 déclarés morts par l’armée – en échange de la fin des hostilités dans le territoire palestinien.- “Je veux tout Gaza”-Dans le même temps, l’extrême-droite, partie-prenante de la coalition gouvernementale a clamé son désaccord.”Le Premier ministre et le cabinet se sont rendus aux faibles”, a fustigé le ministre des Finances, Bezalel Smotrich.”Ils ont décidé encore une fois de répéter la même approche, se lançant dans une opération militaire qui ne vise pas une résolution décisive mais simplement à faire pression sur le Hamas pour parvenir à un accord partiel sur les otages”, a-t-il accusé.  “Je veux tout Gaza, le transfert (de sa population, NDLR) et la colonisation”, a renchéri le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, autre figure d’extrême-droite au sein de la coalition.Israël n’a pas l’intention à terme de “garder” la bande de Gaza, mais de “passer le relais à des forces arabes qui y gouverneront”, avait indiqué jeudi M. Netanyahu sur Fox News. Le chef de l’opposition, Yair Lapid martèle lui que son plan est une “catastrophe”. “Ils vont mobiliser à la dernière minute 430.000 réservistes (…) Ils démantèlent le pays de l’intérieur”, a-t-il répété dimanche. “Le cabinet a décidé du sort des otages: les vivants seront assassinés et les morts disparaîtront à jamais”, a accusé Einav Zangauker, mère de l’un d’entre eux, et figure de la mobilisation des familles.Des parents d’otages ont appelé à une grève générale pour dimanche prochain.  – “Pas avant octobre” -Les médias s’interrogent dans l’attente sur les implications d’une offensive dans la ville de Gaza, l’une des zones les plus densément peuplées du territoire palestinien, toujours bastion militaire du Hamas selon eux. Sur la radio de l’armée, le spécialiste des affaires militaires Doron Kadosh estime que “l’entrée des forces dans le centre-ville” aura lieu en octobre, après la nécessaire évacuation des habitants. “Il faudra encore deux à trois mois pour achever la prise de contrôle de la ville”, avance-t-il.  “Le plan pourrait ne pas commencer avant octobre”, fait écho Yedioth Ahronoth, pour qui Benjamin Netanyahu s’est “laissé plusieurs points de sortie (…) si un accord sur les otages est conclu”. D’ici là, “la balle est dans le camp des médiateurs”, dont une nouvelle tentative de règlement a tourné à l’échec en juillet, souligne le journal Ma’ariv.A la suite de l’annonce du plan, qui a suscité la réprobation à l’international, à l’exception notable des Etats-Unis, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra dimanche à 10H00 (14H00 GMT) une réunion d’urgence sur Gaza, selon plusieurs sources diplomatiques.L’attaque du 7-Octobre, qui a déclenché la guerre à Gaza, a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’opération israéliennes à Gaza y déjà fait 61.430, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: Netanyahu doit s’exprimer sur son plan, contesté par l’extrême-droite

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit s’exprimer dimanche sur son plan de conquête de la ville de Gaza, contesté à la fois par ses alliés d’extrême-droite et les familles des otages, avant une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation dans le territoire palestinien. Après 22 mois de guerre, M. Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l’étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza dévastée, où plus de deux millions de Palestiniens sont menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.Il donnera à 16H30 locales (13H30 GMT) une conférence de presse à Jérusalem, ont indiqué ses services. Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a fait état de 27 personnes tuées par l’armée israélienne depuis le début de la journée, dont 11 par des tirs alors qu’elles attendaient des distributions de vivres près de centres de la Fondation humanitaire à Gaza (GHF, soutenue par les Etats-Unis et Israël), dans le nord et le centre du territoire.Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien vendredi, au terme de presque une nuit de discussions, l’armée “se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza”, en grande partie détruite dans le nord du territoire, “tout en distribuant une aide humanitaire” hors des zones de combat.L’annonce a suscité l’effroi des familles d’otages enlevés lors de l’attaque sanglante du Hamas en Israël du 7 octobre 2023, qui y voient une condamnation à mort de leurs proches. Le Hamas a prévenu que la nouvelle offensive aboutirait à leur “sacrifice”.Samedi soir, des dizaines de milliers de personnes sont de nouveau descendues dans les rues de Tel Aviv, pour exiger un accord assurant le retour de  tous les otages – dont 27 déclarés morts par l’armée – en échange de la fin des hostilités dans le territoire palestinien.- “Je veux tout Gaza”-Dans le même temps, l’extrême-droite, partie-prenante de la coalition gouvernementale a clamé son désaccord.”Le Premier ministre et le cabinet se sont rendus aux faibles”, a fustigé le ministre des Finances, Bezalel Smotrich.”Ils ont décidé encore une fois de répéter la même approche, se lançant dans une opération militaire qui ne vise pas une résolution décisive mais simplement à faire pression sur le Hamas pour parvenir à un accord partiel sur les otages”, a-t-il accusé.  “Je veux tout Gaza, le transfert (de sa population, NDLR) et la colonisation”, a renchéri le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, autre figure d’extrême-droite au sein de la coalition.Israël n’a pas l’intention à terme de “garder” la bande de Gaza, mais de “passer le relais à des forces arabes qui y gouverneront”, avait indiqué jeudi M. Netanyahu sur Fox News. Le chef de l’opposition, Yair Lapid martèle lui que son plan est une “catastrophe”. “Ils vont mobiliser à la dernière minute 430.000 réservistes (…) Ils démantèlent le pays de l’intérieur”, a-t-il répété dimanche. “Le cabinet a décidé du sort des otages: les vivants seront assassinés et les morts disparaîtront à jamais”, a accusé Einav Zangauker, mère de l’un d’entre eux, et figure de la mobilisation des familles.Des parents d’otages ont appelé à une grève générale pour dimanche prochain.  – “Pas avant octobre” -Les médias s’interrogent dans l’attente sur les implications d’une offensive dans la ville de Gaza, l’une des zones les plus densément peuplées du territoire palestinien, toujours bastion militaire du Hamas selon eux. Sur la radio de l’armée, le spécialiste des affaires militaires Doron Kadosh estime que “l’entrée des forces dans le centre-ville” aura lieu en octobre, après la nécessaire évacuation des habitants. “Il faudra encore deux à trois mois pour achever la prise de contrôle de la ville”, avance-t-il.  “Le plan pourrait ne pas commencer avant octobre”, fait écho Yedioth Ahronoth, pour qui Benjamin Netanyahu s’est “laissé plusieurs points de sortie (…) si un accord sur les otages est conclu”. D’ici là, “la balle est dans le camp des médiateurs”, dont une nouvelle tentative de règlement a tourné à l’échec en juillet, souligne le journal Ma’ariv.A la suite de l’annonce du plan, qui a suscité la réprobation à l’international, à l’exception notable des Etats-Unis, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra dimanche à 10H00 (14H00 GMT) une réunion d’urgence sur Gaza, selon plusieurs sources diplomatiques.L’attaque du 7-Octobre, qui a déclenché la guerre à Gaza, a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’opération israéliennes à Gaza y déjà fait 61.430, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israel far right presses Netanyahu for decisive win against Hamas

Israel’s far right pressed Prime Minister Benjamin Netanyahu to go harder against Hamas, ahead of a UN Security Council meeting Sunday on the premier’s plan to conquer Gaza City.Over 22 months into the war in Gaza, Israel is gripped by a yawning divide, pitting those calling for an end of the conflict along with a deal for the release of the hostages against others who want to see Hamas vanquished once and for all. The debate has only intensified after Prime Minister Benjamin Netanyahu’s security cabinet announced plans Friday to expand the conflict and capture Gaza City.While thousands took to the streets in Tel Aviv Saturday night to protest the cabinet’s decision, far-right Finance Minister Bezalel Smotrich posted a video online, slamming Netanyahu’s decision on Gaza as half-hearted.”The prime minister and the cabinet gave in to weakness. Emotion overcame reason, and they once again chose to do more of the same — launching a military operation whose goal is not decisive victory, but rather to apply limited pressure on Hamas in order to bring about a partial hostage deal,” Smotrich said.”They decided once again to repeat the same approach, embarking on a military operation that does not aim for a decisive resolution.”Netanyahu is scheduled to hold a press conference with international media at 4:30 pm local time (13:30 GMT) on Sunday — his first since the security cabinet decision. The far-right members of Netanyahu’s cabinet, including Smotrich, have maintained considerable influence in the premier’s coalition government throughout the war — with their support seen as vital to holding at least 61 seats for a parliamentary majority.National Security Minister Itamar Ben Gvir, also of the far right, told Kan radio on Sunday: “It is possible to achieve victory. I want all of Gaza, transfer and colonisation. This plan will not endanger the troops.”In Tel Aviv, demonstrators held up pictures of hostages still in Gaza, calling on the government to secure their release.”We will end with a direct message to Prime Minister Benjamin Netanyahu: if you invade parts of Gaza and the hostages are murdered, we will pursue you in the town squares, in election campaigns and at every time and place,” Shahar Mor Zahiro, the relative of a slain hostage, told AFP.- Wave of condemnation -The cabinet’s decision to expand the war in Gaza has meanwhile touched off a wave of criticism across the globe. On Sunday, the UN Security Council is set to meet to discuss the latest development. Foreign powers, including some of Israel’s allies, have been pushing for a negotiated truce to secure the hostages’ return and help alleviate a humanitarian crisis in the territory following repeated warnings of famine taking hold.Despite the backlash and rumours of dissent from Israeli military top brass, Netanyahu has remained firm.  In a post on social media late Friday, Netanyahu said “we are not going to occupy Gaza — we are going to free Gaza from Hamas”.The premier has faced regular protests over the course of the war, with many rallies calling for the government to strike a deal after past truces saw hostages exchanged for Palestinian prisoners in Israeli custody. Out of 251 hostages captured during Hamas’s 2023 attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the military says are dead.Israel’s offensive has killed at least 61,430 Palestinians, according to Gaza’s health ministry, figures the United Nations says are reliable.According to Gaza’s civil defence agency, at least 27 people were killed by Israeli fire across the territory Sunday, including 11 who were waiting near aid distribution centres. Hamas’s 2023 attack on Israel, which triggered the war, resulted in the deaths of 1,219 people, according to an AFP tally based on official figures.