US soldier jailed for selling defense secrets to China

A US Army intelligence analyst was sentenced to seven years imprisonment on Wednesday for providing sensitive defense information to China, including documents about US weapons systems and military tactics and strategy.Sergeant Korbein Schultz, who held a top-secret security clearance, was arrested in March 2024 at Fort Campbell, a military base on the Kentucky-Tennessee border.Schultz was sentenced after he pleaded guilty last August to sharing at least 92 sensitive US military documents, the Justice Department said in a statement.He admitted charges of conspiring to obtain and disclose national defense information, exporting technical data related to defense articles without a license, conspiracy to export defense articles without a license, and bribery of a public official.”This sentencing is a stark warning to those who betray our country: you will pay a steep price for it,” FBI Director Kash Patel said in a statement.According to the charging documents, Schultz provided dozens of sensitive US military documents to an individual living in Hong Kong who he believed to be associated with the Chinese government.He was paid $42,000 for the information, according to the Justice Department.Among the documents handed over by Schultz was one discussing the lessons learned by the US Army from the Ukraine-Russia war that it would apply in a defense of Taiwan.Other documents discussed Chinese military tactics and preparedness, and US military exercises and forces in South Korea and the Philippines.US Attorney General Pam Bondi said Wednesday that the Justice Department “remains vigilant against China’s efforts to target our military and will ensure that those who leak military secrets spend years behind bars.”Schultz’s arrest came less than a year after the arrests of two US Navy sailors in California on charges of spying for China.One of them, petty officer Wenheng Zhao, was sentenced to 27 months in prison in January 2024 after pleading guilty to charges of conspiring with a foreign intelligence officer and accepting a bribe.

Angleterre: Arsenal accroché par Crystal Palace, Liverpool presque champion

Arsenal a concédé en fin de match l’égalisation contre Crystal Palace (2-2), mercredi à domicile, ce qui offre quasiment le titre à Liverpool, le leader de Premier League, en vertu d’une différence de buts supérieure.Les Gunners peuvent remporter un maximum de douze points lors de leurs quatre derniers matches, soit exactement l’écart qui les sépare du leader. Or, Liverpool dispose d’un “goal average” plus favorable (+44 contre +34).Les Reds pourront officialiser leur titre de champion d’Angleterre dimanche en cas de victoire ou de match nul contre Tottenham à Anfield.Arsenal a concédé un nombre inhabituel d’occasions contre Crystal Palace et enchaîné des approximations voire des erreurs grossières à l’approche de la demi-finale aller de Ligue des champions contre le Paris Saint-Germain, mardi à Londres.William Saliba, sous pression, a par exemple adressé une passe à son compatriote et adversaire direct, Jean-Philippe Mateta, qui a égalisé d’un tir en feuille morte au-dessus du gardien David Raya (83e, 2-2).Palace avait déjà égalisé une première fois sur un corner grâce à Eberechi Eze (27e, 1-1), laissé trop seul devant la surface et auteur d’une belle volée.Mikel Arteta avait pourtant aligné un “onze” de départ proche de son équipe type, où il manquait seulement le milieu Mikel Merino, forfait et remplacé par Thomas Partey (qui sera suspendu mardi), et Bukayo Saka.Arteta a affirmé en avant-match que son ailier, touché ce week-end à un talon d’Achille, n’était pas à 100%. Mais il l’a lancé à l’heure de jeu sous les applaudissements nourris du public, soulagé de le voir évoluer.Les Gunners menaient alors 2-1 grâce à une tête lointaine de Jakub Jiwior (3e, 1-0), bien servi sur coup franc par Martin Odegaard, et à un bel enchaînement de Leandro Trossard (42e, 2-1).L’ailier belge fait mieux que dépanner au poste d’avant-centre. Il a marqué son quatrième but en quatre matches de Premier League après avoir contrôlé du gauche une passe appuyée de Jurriën Timber, crocheté du droit Maxence Lacroix et tiré du gauche devant Jefferson Lerma.

Les Bourses mondiales soulagées, espèrent une désescalade des tensions commerciales

Les marchés mondiaux ont progressé mercredi, avec l’espoir d’une possible désescalade des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine après des propos plus rassurants du président américain.En Europe, la Bourse de Paris a terminé en forte hausse, de 2,13%, Francfort a grimpé de 3,14%, Londres de 0,90% et Milan de 1,42%.A Wall Street, le Dow Jones a gagné 1,07%, l’indice Nasdaq a progressé de 2,50% et l’indice élargi S&P 500 de 1,67%.Le marché réagit positivement à “tout message qui n’est pas négatif sur le plan commercial”, analyse auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.”L’espoir d’un sursis dans la guerre commerciale provoque une vague de confiance”, renchérit Susannah Streeter, responsable des marchés financiers chez Hargreaves Lansdown.Le président Donald Trump a reconnu mardi devant la presse que les surtaxes de 145% qu’il a lui-même imposées aux produits chinois étaient “très élevées” et qu’elles allaient “baisser de façon substantielle”. “Elles ne resteront en aucun cas proches de ce chiffre”, a-t-il dit.Pékin a de son côté déclaré mercredi que “les portes du dialogue restent grandes ouvertes”.Le marché “se retrouve dans une position plutôt positive, mais nous ne savons toujours pas quelle sera la finalité de cette guerre commerciale”, tempère toutefois M. Hogan.Washington ne discute “pas encore” avec Pékin sur les droits de douane, a ainsi affirmé mercredi le ministre américain des Finances, Scott Bessent, lors d’une rencontre avec la presse dans la capitale américaine.Accalmie entre Trump et la FedLe président des Etats-Unis a également déclaré qu’il ne comptait finalement pas limoger le patron de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, malgré de récentes menaces qui avaient fait chuter les Bourses en début de semaine.”La possibilité de renvoyer Jerome Powell de la Réserve fédérale était vue par les marchés comme un signal extrêmement négatif”, explique Amélie Derambure, gérante multi-actifs chez Amundi, interrogée par l’AFP. D’abord car “cela aurait été interprété comme une perte d’indépendance de la banque centrale”, mais aussi car “le marché considère que Powell fait un travail sensé et a une approche pragmatique” de la politique commerciale erratique de Donald Trump.Le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est drastiquement détendu à l’ouverture, avant de finalement s’établir à 4,39% contre 4,40% mardi en clôture.Le dollar remonteLe dollar s’est apprécié face à plusieurs grandes monnaies, également poussé par l’espoir d’une accalmie sur le plan commercial.Le billet vert prenait 0,95% à 1,1314 dollar pour un euro vers 20H45 GMT.À l’inverse est mis à mal “le trio de valeurs refuge (euro, franc suisse, yen) qui avait profité du +chaos autour de la Fed+, tandis que le dollar encaissait les coups”, souligne Stephen Innes, de SPI AM.Autre valeur refuge par excellence, l’or refluait aussi lourdement de 2,69%, à 3.289 dollars l’once, après avoir franchi mardi les 3.500 dollars pour la première fois de son histoire.Le pétrole boudéLes cours du pétrole, qui évoluaient dans le vert en début de séance mercredi, ont finalement terminé en berne, plombés notamment par des informations de presse selon lesquelles plusieurs membres de l’Opep+ ont suggéré d’augmenter davantage que prévu leur production de pétrole en juin.Le prix du baril de Brent a perdu 1,96% à 66,12 dollars et le baril de West Texas Intermediate a reculé de 2,20% à 62,27 dollars.Selon l’agence Reuters, qui cite des sources proches du dossier non identifiées, des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) ont indiqué vouloir augmenter la production du cartel en juin à un volume similaire à celui convenu pour le mois de mai.L’Opep+ a prévu d’augmenter sa production de 411.000 barils par jour en mai, ce qui a largement contribué à faire baisser les cours depuis début avril.Le cartel, et en particulier l’Arabie saoudite, organise depuis fin 2022 une stratégie de raréfaction de l’offre afin de maintenir un niveau de prix leur permettant de conserver des revenus à long terme.L’Opep+ “montre les muscles pour indiquer qu’ils peuvent encore produire beaucoup plus et qu’ils n’ont pas perdu leur pouvoir de détermination des prix”, commente auprès de l’AFP Ole R. Hvalbye, analyste chez SEB.

Stocks rally as Trump soothes fears over China trade, Fed

A relief rally swept global equity markets Wednesday as comments by US President Donald Trump that he had “no intention” of firing the head of the Federal Reserve and his signals of possible tariff cuts for China reassured investors.Global markets, already upended by Trump’s trade war, were hit at the start of the week by fears he was looking to remove central bank boss Jerome Powell for not cutting interest rates, with the US president calling him a “major loser” and “Mr. Too Late”.Experts warned such a move would deal a blow to the Fed’s independence and spark a crisis of confidence in the world’s top economy.However, Trump tempered those fears on Tuesday. “I have no intention of firing him,” he said.Further comments by Trump on Tuesday indicating a more conciliatory approach to the trade war with China added to the positive market sentiment.”These comments have given markets a sense of optimism that recent chaos might have peaked and we’re heading towards calmer waters,” said AJ Bell investment director, Russ Mould. Wall Street’s main equity indices, which had already gained more than two percent on Tuesday, rose again Wednesday. The broad-based S&P 500 finished 1.7 percent higher.Markets are climbing on “any headline that’s less negative on trade,” said Art Hogan of B. Riley Wealth Management. “We’ve moved into a slightly more positive position but we still don’t know what the endgame will be on trade,” Hogan saidEuropean stock markets also rallied, with Frankfurt gaining more than three percent.Meanwhile, data showed that business activity in the eurozone remained “broadly unchanged” in April as manufacturing held up in the face of US tariffs despite waning confidence for the year ahead. In Britain, however, the purchasing managers’ index tumbled more than expected to a two-and-a-half-year low. On trade, Washington has imposed additional tariffs of 145 percent on a range of products from China, while Beijing has replied with 125 percent duties on imports from the United States.Trump acknowledged that the US levies were at a “very high” level and that it would “come down substantially”.On Wednesday, Treasury Secretary Scott Bessent told reporters Washington is “not yet” speaking with Beijing on tariffs, calling today’s prohibitively high levies from both countries not “sustainable.” Gold, which had hit a record high above $3,500 Tuesday on a rush to safety, retreated to around $3,300 an ounce, while the dollar clawed back some of its recent losses against the pound, euro and yen.”Looking at the dollar’s more muted reaction, you get the feeling that it is more of a reluctant view that Trump is slowly backing down on trade tariffs. It is actions that count,” said City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada.In Asia, Hong Kong stocks surged on the back of a rally in tech firms including Alibaba and Tencent, and Tokyo’s stock market also gained.Taipei jumped more than four percent, helped by a seven percent surge in chip titan TSMC.- Key figures at 2030 GMT -New York – Dow: UP 1.1 percent at 39,606.57 (close)New York – S&P 500: UP 1.7 percent at 5,375.86 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 2.5 percent at 16,708.05 (close)London – FTSE 100: UP 0.9 percent at 8,403.18 (close) Paris – CAC 40: UP 2.1 percent at 7,482.36 (close)Frankfurt – DAX: UP 3.1 percent at 21,961.97 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.9 percent at 34,868.63 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.4 percent at 22,072.62 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,296.36 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1317 from $1.1421 on TuesdayPound/dollar: DOWN $1.3257 at $1.3332Dollar/yen: UP at 143.49 yen from 141.57 yen Euro/pound: DOWN at 85.34 pence from 85.67 penceBrent North Sea Crude: DOWN 2.0 percent at $66.12 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 2.2 percent at $62.27 per barrelburs-jmb/md

Trump’s popularity with US voters slumps in opinion polls

US President Donald Trump’s popularity has sunk since his riotous return to the White House, polls showed Wednesday, with Americans criticizing him on key issues of the economy and immigration.The Republican has unleashed a flood of actions -– from sweeping tariffs to immigration crackdowns –- to deliver on what he considers an overwhelming mandate from US voters.But an Economist/YouGov survey found a downward trend in Trump’s approval rating, with 41 percent of Americans now signaling support compared to around half in January.Another poll, by Pew Research Center, found Trump’s job rating has dropped from 47 percent in February to 40 percent today –- significantly lower than his predecessor Joe Biden’s score of 59 percent in April 2021. Overall, Trump’s average approval rating of 45 percent in his first three months back in office has been below all other post-World War II presidents elected in the United States, Gallup said last week.Results also show Americans losing confidence in Trump’s ability to handle key issues such as the economy.Voters last year viewed the 78-year-old billionaire as strong on the economy, but his imposition of sweeping tariffs on trade partners this month has rattled global markets. Some 54 percent of Americans now feel the economy is getting worse, compared to 37 percent in January, according to the Economist/YouGov poll. Trump’s approval rating is notably lagging on the cost of living, a Reuters/Ipsos survey showed, with just 31 percent of Americans approving of his performance on that issue.Inflation was a hot topic in the November election, with Trump vowing to immediately lower prices as president.He has seen a similar downward trend on immigration –- another typically strong area for Trump, who has led a hardline deportation strategy targeting undocumented migrants which has pitted him in legal battles with the courts.The Economist/YouGov poll found that 45 percent of Americans approve of how Trump is handling immigration, compared with 50 percent two weeks ago.Polls also show a drop in support among some key demographics that helped Trump return to power by picking him over Democratic election rival Kamala Harris.They include Hispanic voters, whose approval score has dropped from 36 percent in early February to 27 percent, according to the Pew poll.

Le Forum économique mondial enquête sur son fondateur accusé de malversations

Le Forum économique mondial (WEF) a ouvert une enquête contre son fondateur, Klaus Schwab, accusé anonymement de malversations, ce qu’il dément formellement.L’octogénaire a créé la surprise lundi en annonçant sa démission avec effet immédiat, évoquant simplement son âge sans autre explication. En 1971, il avait jeté les bases de ce qui est devenu un événement annuel incontournable pour les élites politiques et économiques, dans la luxueuse station suisse de ski de Davos. Le Wall Street Journal a révélé mercredi qu’une lettre anonyme avait été adressée au conseil d’administration de l’organisation, accusant M. Schwab et son épouse Hilde d’avoir “mélangé leurs affaires personnelles avec les ressources du Forum, sans surveillance appropriée”. Le quotidien américain des affaires dit s’appuyer sur des sources informées du dossier sans les nommer. “Il n’y a pas l’ombre d’une preuve pour toutes ces accusations”, a déclaré M. Schwab dans un communiqué transmis au quotidien Blick mercredi en soirée. Il indique avoir porté plainte contre X pour diffamation. La lettre anonyme, qui émane d’anciens et actuels employés, selon le quotidien, met également en cause la culture du travail au sein de la prestigieuse institution, toujours selon le Wall Street Journal. Ce dernier avait déjà publié l’an passé une longue enquête affirmant que M. Schwab avait laissé planer un atmosphère de travail “toxique” au sein de ses équipes.- Soutien “unanime” à l’enquête -Contacté par l’AFP, le WEF a confirmé l’ouverture d’une enquête interne. Le Wall Street Journal précise que la lettre anonyme a poussé le conseil d’administration à se réunir en urgence le dimanche de Pâques.M. Schwab a “opté pour une démission immédiate” de son rôle de président du conseil d’administration, “plutôt que de rester pour une période de transition prolongée comme prévu auparavant”, ajoute le quotidien. Le WEF a indiqué à l’AFP que le conseil d’administration soutient “unanimement la décision du Comité d’Audit et Risque de lancer une investigation suite à une lettre de lanceur d’alerte”.Si l’organisation “prend ces accusations au sérieux”, elle souligne que ces allégations ne sont “pas prouvées” et qu’elle ne fera pas de commentaire supplémentaire en attendant le résultat de l’enquête.L’intérim à la tête du conseil d’administration a été confié à son vice-président, Peter Brabeck-Letmathe, l’ancien patron de Nestlé. De nombreuses personnalités du monde économique et politique siègent au sein de ce conseil d’administration, dont Thomas Buberl, le patron du géant français de l’assurance Axa, ou Al Gore, l’ancien vice-président des Etats-Unis. – Retraits d’argent et massages -Selon le Wall Street Journal, la lettre inclut notamment des accusations selon lesquelles M. Schwab aurait demandé à de jeunes employés de retirer pour lui “des milliers de dollars” dans des distributeurs de billets et utilisé des fonds de l’organisation pour régler des massages lors de séjours à l’hôtel.”C’est un mensonge pur et simple (de dire) que j’ai demandé à de jeunes employés de retirer des milliers de dollars pour moi aux distributeurs automatiques”, explique M. Schwab dans son communiqué.M. Schwab a expliqué que ses dépenses personnelles pendant ses voyages d’affaires ont toujours été remboursées. Un porte-parole avait également réfuté les accusations concernant l’utilisation d’une luxueuse villa sur les bords du lac Léman et des dépenses de rénovation supervisées par son épouse.- Elites -Né à Ravensbourg en Allemagne en 1938, M. Schwab n’était encore qu’un simple professeur en gestion d’entreprise de l’université de Genève, où il a enseigné jusqu’en 2003, lorsqu’il a lancé le “Forum européen de management”, qui a préfiguré l’actuel Forum de Davos.Marié et père de deux enfants, il a ensuite invité des chefs d’entreprises américains, élargissant progressivement l’événement pour en faire un grand rendez-vous international dédié aux relations d’affaires et aux échanges d’idées.L’événement, vu comme un symbole du capitalisme, fait souvent l’objet de critiques d’ONG et organisations syndicales, mais est aussi la cible de théories complotistes.En 2020, M. Schwab avait publié un ouvrage intitulé “La grande réinitialisation”, qui avait enflammé les sphères complotistes qui y avaient vu une preuve, selon elles, d’un plan des élites mondiales pour détruire les démocraties et asservir, voire éliminer, une partie de l’humanité.

Turquie: un séisme de magnitude 6,2 secoue Istanbul sans faire de victimes

Un puissant séisme de magnitude 6,2, dont l’épicentre se trouvait à 7 km de profondeur en mer de Marmara, a secoué mercredi Istanbul sans faire de victimes malgré des dizaines de répliques, selon les autorités turques.Selon le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya, plus d’une cinquantaine de répliques dont une de magnitude 5,9 ont été enregistrées dans les deux heures suivant le tremblement de terre qui s’est produit à 12H49 locales (09H49 GMT).”Le tremblement de terre, d’une profondeur d’environ 7 km, a duré au total 13 secondes. (Il) s’est produit à 24 km de la côte de Silivri”, a précisé sur X le ministre.A 17H55 (14H55 GMT), 127 répliques s’étaient produites, dont la plus importante était d’une magnitude de 5,9, a précisé le ministre.Le séisme et ses répliques ont été ressentis dans tous les quartiers de l’immense ville de 16 millions d’habitants, située sur le Bosphore et la Mer de Marmara.- réfugiés dans les parcs -Des milliers de personnes se sont jetées dans les rues, en proie à la panique, ont constaté des journalistes de l’AFP, et la plupart restaient réfugiées dans des parcs à ciel ouvert, certaines munies de tentes, sans oser rentrer chez elles.Selon le gouverneur d’Istanbul, Davut Gul, 151 blessés, qui s’étaient jetés par les fenêtres, ont été répertoriés dans les hôpitaux.Le 23 avril étant un jour férié en Turquie, les institutions, les écoles et de nombreux commerces sont fermés. Le Conseil de l’éducation a annoncé que les écoles et universités resteraient fermées les deux prochains jours.”J’ai senti la secousse, je me suis jeté dehors” confie un peintre, rencontré près de la Tour de Galata après avoir dévalé ses quatre étages. “Nous avons paniqué, mais c’est tout… on a juste pris nos jambes à notre cou. Nous ne pouvons rien faire, absolument rien”, a confié à l’AFP un vendeur-ambulant.La puissante secousse de 6,2 a été ressentie selon l’Afad dans les villes voisines d’Istanbul, dans un rayon de plusieurs centaines de km jusqu’à Izmir sur la côte égéenne, ainsi qu’à Sofia, la capitale de la Bulgarie, et sur l’île grecque de Lesbos, selon les bureaux de l’AFP.Les autorités n’ont pas fait état de victimes ni de dégâts. La chaîne NTV a rapporté l’effondrement d’un immeuble inoccupé selon elle depuis près de 30 ans, dans le quartier de Fatih.”Tous nos services d’urgence sont en état d’alerte. Aucun bâtiment ne s’est effondré selon les informations dont nous disposons à ce stade. Nous poursuivons les recherches”, a indiqué le gouvernorat d’Istanbul. Le ministre des Transports a relevé l’absence de dégâts aux infrastructures, “autoroutes, chemins de fer, aéroports, métros”, selon les premières observations.- La hantise du “Big one” – La Turquie est traversée par deux failles qui ont causé de nombreux drames par le passé.Istanbul vit dans la hantise du “Big one”: elle est située à moins de 20 km de la faille nord-anatolienne et les plus pessimistes des experts prévoient un séisme majeur d’ici à 2030, qui provoquerait l’effondrement partiel ou total de centaines de milliers d’édifices.Se voulant rassurant, le Pr Naci Görur, l’un des sismologues les plus réputés du pays, a affirmé sur X que celui de mercredi n’était pas encore le bon: “Ces secousses ne sont pas les tremblements de terre majeurs auxquels nous nous attendons à Marmara” a-t-il indiqué.”Le véritable tremblement de terre ici sera plus fort et supérieur à 7″, insiste-t-il, tout en appelant “la population et le gouvernement à prendre des précautions même lorsqu’il n’y a pas de tremblement de terre” (…) pour préparer la ville”.Le sud-est du pays a subi un violent tremblement de terre en février 2023 qui a fait au moins 53.000 morts et dévasté la cité antique d’Antakya, l’ancienne Antioche.Le district de Silivri abrite notamment l’une des principales prisons du pays, où se trouvent incarcérés le maire d’oppposition d’Istanbul Ekrem Imamoglu et le mécène et philanthrope Osman Kavala.C’est également là qu’ont été conduits de très nombreux manifestants interpellés lors de la vague de contestation qui a suivi l’arrestation de M. Imamoglu le 19 mars, incarcéré à Silivri six jours plus tard.Le réseau d’entraide des parents des jeunes détenus a affirmé sur X que l’établissement n’avait pas subi de dégâts.