Abbas urges Hamas to free Gaza hostages as Israeli strikes kill 25

Palestinian president Mahmud Abbas on Wednesday urged Hamas to free all hostages, saying keeping them provided Israel with “excuses” to attack Gaza, as rescuers recovered charred bodies from an Israeli strike.Israeli attacks killed at least 25 people across the besieged territory, while Germany, France and Britain urged Israel to end its aid blockade.Israel’s Gaza military campaign resumed on March 18, ending the ceasefire that had largely paused hostilities and saw the release of 33 hostages in exchange for around 1,800 Palestinian prisoners.Talks on a new ceasefire have so far failed been fruitless, and a Hamas delegation is in Cairo for renewed negotiations with Egyptian and Qatari mediators.”Hamas has given the criminal occupation excuses to commit its crimes in the Gaza Strip, the most prominent being the holding of hostages,” Abbas said in Ramallah, seat of the Palestinian Authority (PA) in the Israeli-occupied West Bank.”I’m the one paying the price, our people are paying the price, not Israel. My brother, just hand them over.””Every day there are deaths,” Abbas said.”You sons of dogs, hand over what you have and get us out of this” ordeal, he added, levelling a harsh Arabic epithet at Hamas.Senior Hamas official Bassem Naim called his remarks “insulting”.”Abbas repeatedly and suspiciously lays the blame for the crimes of the occupation and its ongoing aggression on our people,” he said.There have been deep political and ideological divisions between Abbas’s Fatah party and Hamas for nearly two decades.Abbas and the PA have often accused Hamas of undermining Palestinian unity, and Hamas has criticised the former for collaborating with Israel and cracking down on West Bank dissent.- ‘Charred bodies’ -Late Wednesday, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu compared Hamas with “Nazis, like Hitler”.”They want to kill, to destroy all the Jews. They openly declare their intent to destroy the Jewish state, and that will not happen!” he said as Israel marked Holocaust Remembrance Day.Hamas’s armed wing the Ezzedine Al-Qassam Brigades had earlier released footage it said was of an Israeli hostage alive in Gaza. He identified himself as 48-year-old Omri Miran.His family in a statement decried “a moral failure for the State of Israel… We will continue to fight until Omri returns to us.”Israel continued to pound Gaza, with rescuers reporting at least 25 people killed Wednesday, including 11 in a strike on a school-turned-shelter.”The school was housing displaced people. The bombing sparked a massive blaze, and several charred bodies have since been recovered,” civil defence spokesman Mahmud Bassal said of the attack on Yaffa school in Gaza City’s Al-Tuffah neighbourhood.Israel’s military said it had “struck a gathering of terrorists operating within a Hamas and Islamic Jihad command and control centre” at the school.An AFP journalist reported seeing several bodies in white shrouds at Al-Shifa hospital’s morgue, where women wept over the body of a child.”We want nothing more than for the war to end, so we can live like people in the rest of the world,” said Khan Yunis resident Walid al-Najjar.- ‘No tools’ to retrieve bodies -Since the war began following Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, tens of thousands of displaced Gazans have sought refuge in schools.Aid agencies estimate that the vast majority of Gaza’s 2.4 million residents have been displaced at least once.”We lack the necessary tools and equipment to carry out effective rescue operations or recover the bodies of martyrs,” Bassal said.On Tuesday, Israel’s military said it had targeted approximately 40 “engineering vehicles”, alleging they were used for “terror purposes”.Elsewhere in Gaza, further fatalities were reported Wednesday, including four in Israeli shelling of homes in eastern Gaza City, Bassal said.Since Israel’s campaign resumed, at least 1,928 people have been killed in Gaza, bringing the total death toll since the war erupted to at least 51,305, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Hamas’s attack on Israel that ignited the war resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Germany, France, and Britain on Wednesday called on Israel to stop blocking humanitarian aid into Gaza, warning of “an acute risk of starvation, epidemic disease and death”.”We urge Israel to immediately restart a rapid and unimpeded flow of humanitarian aid to Gaza in order to meet the needs of all civilians,” their foreign ministers said in a joint statement.

L’Inde menace et prend des mesures diplomatiques contre le Pakistan après l’attaque au Cachemire

Les autorités indiennes ont pris mercredi une série de mesures diplomatiques punitives contre le Pakistan, qu’elles accusent de “terrorisme transfrontalier” après une attaque meurtrière contre des touristes au Cachemire qui a fait 26 morts.Cet attentat a porté les relations entre les deux voisins dotés de l’arme nucléaire à leur pire niveau depuis des années, certains craignant que la salve diplomatique de New Delhi ne soit que la première d’une série de mesures, avec le risque potentiel d’une action militaire.Les mesures prises par l’Inde, comme la suspension d’un traité sur le partage de l’eau, la fermeture du principal poste frontière terrestre entre les deux pays et le rappel de diplomates, interviennent un jour après que des hommes armés ont ouvert le feu dans un haut lieu touristique de la partie du Cachemire administrée par l’Inde, tuant 26 hommes.Mercredi, le ministre indien de la Défense a déclaré que “les responsables et ceux qui se trouvent derrière un tel acte entendront très rapidement notre réponse, (elle sera) sans ambiguïté”.Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d’Etat en Arabie saoudite, a dénoncé cet “acte odieux” et promis que les assaillants seraient “traduits en justice”.La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d’armes automatiques, qui ont surgi de la forêt près d’un site touristique à Pahalgam.- “Terrorisme transfrontalier” -Cette fusillade n’avait toujours pas été revendiquée mercredi soir.Le plus haut responsable du ministère indien des Affaires étrangères, Vikram Misri, a annoncé que “le traité de 1960 sur les eaux de l’Indus sera mis en suspens avec effet immédiat”, jusqu’à ce que “le Pakistan renonce de manière crédible et irrévocable à son soutien au terrorisme transfrontalier”.Cet traité répartit théoriquement l’eau entre les deux pays, mais il a donné lieu à de nombreux litiges. Islamabad craint depuis longtemps que l’Inde, qui est en amont, ne restreigne son accès à l’eau.L’Inde a déclaré qu’elle avait ordonné aux attachés de défense d’Islamabad et à d’autres responsables militaires pakistanais en poste à New Delhi de quitter le pays avant une semaine, et qu’elle retirerait du Pakistan ses conseillers en matière de défense, de marine et d’aviation.A Islamabad, le vice-Premier ministre Ishaq Dar a indiqué que le Comité de la sécurité nationale pakistanais, composé de hauts responsables civils et militaires et convoqué en cas extrême, se réunirait jeudi “pour répondre au communiqué du gouvernement indien”.”Une réponse exhaustive sera donnée”, a annoncé dans la soirée sur une télévision locale Khawaja Asif, le ministre pakistanais de la Défense.L’Inde “veut sortir” du traité sur les eaux “depuis 15 ans, a-t-il accusé. “Elle estime qu’il n’est plus en sa faveur” et “veut utiliser cet incident que nous déplorons comme prétexte pour dénoncer ce traité”, a-t-il poursuivi.- “Risque de nouvelle crise”Depuis leur séparation en 1947 à leur indépendance, l’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.Des insurgés luttent depuis 1989 pour obtenir l’indépendance ou une fusion avec le Pakistan.New Delhi accuse Islamabad de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire, ce que le Pakistan dément.Selon l’analyste Michael Kugelman, spécialiste de l’Asie du Sud, cette fusillade représente “un très sérieux risque de nouvelle crise entre l’Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019″.Un important dispositif de sécurité a été déployé pour tenter de retrouver les assaillants.L’armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d’une fusillade dans le district de Baramulla, à une centaine de kilomètres au nord-est du lieu de l’attaque.A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l’AFP qu’il s’était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avoir transporté des blessés à cheval.”J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l’air morts”, a témoigné Waheed, qui n’a donné que son prénom.- Femmes épargnées -Un témoin, ayant requis l’anonymat, a affirmé que les assaillants ont “manifestement épargné les femmes”.Des témoins ont expliqué les avoir pris pour des policiers. “Ils étaient là, pendant au moins vingt minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu”, a rapporté le journal The Indian Express, citant une survivante pour qui cela “a semblé (durer) une éternité”.L’Inde déploie en permanence environ 500.000 soldats dans sa partie du Cachemire, bien que les combats aient diminué depuis que la révocation en 2019 de l’autonomie limitée de ce territoire.Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.L’attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d’explosifs sur un convoi de police, faisant 40 morts et au moins 35 blessés. 

L’Inde menace et prend des mesures diplomatiques contre le Pakistan après l’attaque au Cachemire

Les autorités indiennes ont pris mercredi une série de mesures diplomatiques punitives contre le Pakistan, qu’elles accusent de “terrorisme transfrontalier” après une attaque meurtrière contre des touristes au Cachemire qui a fait 26 morts.Cet attentat a porté les relations entre les deux voisins dotés de l’arme nucléaire à leur pire niveau depuis des années, certains craignant que la salve diplomatique de New Delhi ne soit que la première d’une série de mesures, avec le risque potentiel d’une action militaire.Les mesures prises par l’Inde, comme la suspension d’un traité sur le partage de l’eau, la fermeture du principal poste frontière terrestre entre les deux pays et le rappel de diplomates, interviennent un jour après que des hommes armés ont ouvert le feu dans un haut lieu touristique de la partie du Cachemire administrée par l’Inde, tuant 26 hommes.Mercredi, le ministre indien de la Défense a déclaré que “les responsables et ceux qui se trouvent derrière un tel acte entendront très rapidement notre réponse, (elle sera) sans ambiguïté”.Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d’Etat en Arabie saoudite, a dénoncé cet “acte odieux” et promis que les assaillants seraient “traduits en justice”.La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d’armes automatiques, qui ont surgi de la forêt près d’un site touristique à Pahalgam.- “Terrorisme transfrontalier” -Cette fusillade n’avait toujours pas été revendiquée mercredi soir.Le plus haut responsable du ministère indien des Affaires étrangères, Vikram Misri, a annoncé que “le traité de 1960 sur les eaux de l’Indus sera mis en suspens avec effet immédiat”, jusqu’à ce que “le Pakistan renonce de manière crédible et irrévocable à son soutien au terrorisme transfrontalier”.Cet traité répartit théoriquement l’eau entre les deux pays, mais il a donné lieu à de nombreux litiges. Islamabad craint depuis longtemps que l’Inde, qui est en amont, ne restreigne son accès à l’eau.L’Inde a déclaré qu’elle avait ordonné aux attachés de défense d’Islamabad et à d’autres responsables militaires pakistanais en poste à New Delhi de quitter le pays avant une semaine, et qu’elle retirerait du Pakistan ses conseillers en matière de défense, de marine et d’aviation.A Islamabad, le vice-Premier ministre Ishaq Dar a indiqué que le Comité de la sécurité nationale pakistanais, composé de hauts responsables civils et militaires et convoqué en cas extrême, se réunirait jeudi “pour répondre au communiqué du gouvernement indien”.”Une réponse exhaustive sera donnée”, a annoncé dans la soirée sur une télévision locale Khawaja Asif, le ministre pakistanais de la Défense.L’Inde “veut sortir” du traité sur les eaux “depuis 15 ans, a-t-il accusé. “Elle estime qu’il n’est plus en sa faveur” et “veut utiliser cet incident que nous déplorons comme prétexte pour dénoncer ce traité”, a-t-il poursuivi.- “Risque de nouvelle crise”Depuis leur séparation en 1947 à leur indépendance, l’Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.Des insurgés luttent depuis 1989 pour obtenir l’indépendance ou une fusion avec le Pakistan.New Delhi accuse Islamabad de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire, ce que le Pakistan dément.Selon l’analyste Michael Kugelman, spécialiste de l’Asie du Sud, cette fusillade représente “un très sérieux risque de nouvelle crise entre l’Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019″.Un important dispositif de sécurité a été déployé pour tenter de retrouver les assaillants.L’armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d’une fusillade dans le district de Baramulla, à une centaine de kilomètres au nord-est du lieu de l’attaque.A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l’AFP qu’il s’était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avoir transporté des blessés à cheval.”J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l’air morts”, a témoigné Waheed, qui n’a donné que son prénom.- Femmes épargnées -Un témoin, ayant requis l’anonymat, a affirmé que les assaillants ont “manifestement épargné les femmes”.Des témoins ont expliqué les avoir pris pour des policiers. “Ils étaient là, pendant au moins vingt minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu”, a rapporté le journal The Indian Express, citant une survivante pour qui cela “a semblé (durer) une éternité”.L’Inde déploie en permanence environ 500.000 soldats dans sa partie du Cachemire, bien que les combats aient diminué depuis que la révocation en 2019 de l’autonomie limitée de ce territoire.Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.L’attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d’explosifs sur un convoi de police, faisant 40 morts et au moins 35 blessés. 

Les catholiques affluent à la basilique Saint-Pierre pour un hommage au pape

Des milliers de fidèles catholiques ont afflué mercredi à la basilique Saint-Pierre au Vatican pour se recueillir devant la dépouille du pape François, transférée en grande pompe dans la matinée sous les ors du majestueux édifice.Près de 20.000 personnes, selon le porte-parole du Vatican, ont piétiné des heures durant sur la place Saint-Pierre avant d’entrer dans la basilique du même nom où repose le cercueil du souverain pontife décédé lundi à 88 ans d’un AVC.Vincenza Nocilla, une infirmière retraitée de 67 ans, s’est levée à 04H00 du matin et a fait 150 km pour être parmi les premières à voir le défunt pape sous les ors de la plus grande église catholique au monde.”C’était vraiment émouvant”, a-t-elle confié à l’AFP à sa sortie. La longue attente pour voir de près celui qu’elle décrit comme “un bon pape”, dont la mort l’a profondément attristée, en valait la peine, même si “on ne vous laisse pas rester longtemps, on passe, on dit un rapide au revoir et on s’en va.”A l’arrivée sur la place Saint-Pierre, la gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens fouillent les sacs à dos et font passer les fidèles à travers des portiques de sécurité, tandis que leurs effets personnels sont scannés. “Nous sommes sur le pont depuis lundi et les prochains jours s’annoncent très difficiles”, a confié à l’AFP un membre de la Garde suisse.Dans une ambiance printanière, les pèlerins venus pour le Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise catholique, continuent de côtoyer touristes, curieux et les médias du monde entier en direct avec leurs caméras. Le Vatican a reçu plus de 4.000 demandes d’accréditation pour cet événement exceptionnel.Plus tôt dans la matinée, la dépouille du premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire a été escortée par des dizaines de cardinaux, d’évêques et de religieux depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la monumentale basilique Saint-Pierre couronnée par la coupole de Michel-Ange.- Hallebardes -Le chef des plus de 1,4 milliard de catholiques repose dans son cercueil, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.Rupture avec la tradition, il ne repose pas sur un catafalque mais est posé à même le sol, à la demande expresse de Jorge Bergoglio qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.Pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, jusqu’à 20H00 (18H00 GMT) vendredi, veille des funérailles.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes de l’Eglise jusqu’à l’élection du nouveau pape.- Têtes couronnées -Les funérailles de François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, outre 170 délégations étrangères.Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces “novemdiales”, des célébrations solennelles auront lieu chaque jour à Saint-Pierre jusqu’au dimanche 4 mai.Il est encore “impossible” de savoir combien de personnes seront présentes le jour des funérailles, “quelques centaines de milliers au minimum”, a déclaré à l’AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky. Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), le président russe Vladimir Poutine ne fera pas le déplacement. Il sera représenté par sa ministre de la Culture.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur venue, tout comme le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents. A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le défunt pape sera enterré conformément à sa volonté.- Conclave -Après les obsèques, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs réunis en conclave pour choisir le successeur de François. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux, qui ont commencé à converger à Rome et se sont déjà vus à deux reprises pour fixer la date des funérailles et la période de deuil, se réuniront dans la Chapelle Sixtine et procéderont à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.Après trois journées sans résultat, le scrutin est interrompu pour une journée de prières. Puis d’autres séries de scrutins sont organisées jusqu’à l’élection effective.

Les catholiques affluent à la basilique Saint-Pierre pour un hommage au pape

Des milliers de fidèles catholiques ont afflué mercredi à la basilique Saint-Pierre au Vatican pour se recueillir devant la dépouille du pape François, transférée en grande pompe dans la matinée sous les ors du majestueux édifice.Près de 20.000 personnes, selon le porte-parole du Vatican, ont piétiné des heures durant sur la place Saint-Pierre avant d’entrer dans la basilique du même nom où repose le cercueil du souverain pontife décédé lundi à 88 ans d’un AVC.Vincenza Nocilla, une infirmière retraitée de 67 ans, s’est levée à 04H00 du matin et a fait 150 km pour être parmi les premières à voir le défunt pape sous les ors de la plus grande église catholique au monde.”C’était vraiment émouvant”, a-t-elle confié à l’AFP à sa sortie. La longue attente pour voir de près celui qu’elle décrit comme “un bon pape”, dont la mort l’a profondément attristée, en valait la peine, même si “on ne vous laisse pas rester longtemps, on passe, on dit un rapide au revoir et on s’en va.”A l’arrivée sur la place Saint-Pierre, la gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens fouillent les sacs à dos et font passer les fidèles à travers des portiques de sécurité, tandis que leurs effets personnels sont scannés. “Nous sommes sur le pont depuis lundi et les prochains jours s’annoncent très difficiles”, a confié à l’AFP un membre de la Garde suisse.Dans une ambiance printanière, les pèlerins venus pour le Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise catholique, continuent de côtoyer touristes, curieux et les médias du monde entier en direct avec leurs caméras. Le Vatican a reçu plus de 4.000 demandes d’accréditation pour cet événement exceptionnel.Plus tôt dans la matinée, la dépouille du premier pape sud-américain et jésuite de l’Histoire a été escortée par des dizaines de cardinaux, d’évêques et de religieux depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la monumentale basilique Saint-Pierre couronnée par la coupole de Michel-Ange.- Hallebardes -Le chef des plus de 1,4 milliard de catholiques repose dans son cercueil, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.Rupture avec la tradition, il ne repose pas sur un catafalque mais est posé à même le sol, à la demande expresse de Jorge Bergoglio qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.Pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, jusqu’à 20H00 (18H00 GMT) vendredi, veille des funérailles.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes de l’Eglise jusqu’à l’élection du nouveau pape.- Têtes couronnées -Les funérailles de François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, outre 170 délégations étrangères.Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces “novemdiales”, des célébrations solennelles auront lieu chaque jour à Saint-Pierre jusqu’au dimanche 4 mai.Il est encore “impossible” de savoir combien de personnes seront présentes le jour des funérailles, “quelques centaines de milliers au minimum”, a déclaré à l’AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky. Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), le président russe Vladimir Poutine ne fera pas le déplacement. Il sera représenté par sa ministre de la Culture.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur venue, tout comme le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents. A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le défunt pape sera enterré conformément à sa volonté.- Conclave -Après les obsèques, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs réunis en conclave pour choisir le successeur de François. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux, qui ont commencé à converger à Rome et se sont déjà vus à deux reprises pour fixer la date des funérailles et la période de deuil, se réuniront dans la Chapelle Sixtine et procéderont à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.Après trois journées sans résultat, le scrutin est interrompu pour une journée de prières. Puis d’autres séries de scrutins sont organisées jusqu’à l’élection effective.

Netanyahu slams Iran, Hamas as Israel commemorates the Holocaust

Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu, speaking Wednesday at an annual Holocaust commemoration, said Iran was an existential threat and warned that “the fate of all humanity” was at stake if it acquires nuclear arms.Netanyahu was speaking at the start of Israel’s Holocaust Remembrance Day, which commemorates the murder of six million Jews by the Nazis during World War II, and is observed every year in April or May according to the Jewish calendar. The International Holocaust Remembrance Day is marked on January 27.”The regime in Iran is a threat to our destiny, to our very existence, and to the fate of all humanity,” Netanyahu said in a solemn address at Yad Vashem, the Holocaust memorial centre in Jerusalem.”This is what will happen if it obtains nuclear weapons. If we lose this battle, the Western nations will be next,” Netanyahu said, using the memorial day to deliver a political message.”Israel will not lose, will not give in, and will not surrender,” he said.Netanyahu’s comments come as arch-foes the United States and Iran are engaged in indirect talks over the Iranian nuclear programme.Western powers and Israel, considered by experts the only nuclear-armed state in the Middle East, have long accused Tehran of seeking nuclear weapons.Iran has always denied the charge, insisting its nuclear programme is for peaceful purposes only.Netanyahu has repeatedly vowed that he would not allow Iran to have nuclear weapons. The New York Times reported last week that US President Donald Trump had dissuaded Israel from striking Iran’s nuclear sites in the short term.In his remarks at Yad Vashem, Netanyahu also compared Palestinian militant group Hamas, whose October 7, 2023 attack on Israel sparked the Gaza war, to the “Nazis, like Hitler”.”They want to kill, to destroy all the Jews,” he said.”They openly declare their intent to destroy the Jewish state, and that will not happen!”The Israeli military last month resumed its campaign against Hamas in Gaza Strip after a two-month ceasefire.Earlier on Wednesday, an Israeli government body supporting Holocaust survivors said 120,507 of them were living in Israel, down nearly 10 percent from last year’s figure.In April 2024, the number stood at 133,362 survivors of the Nazi persecution of Jews eight decades ago.As part of the remembrance day, Israel will observe on Thursday a two-minute silence as sirens wail across the country in memory of the victims of the Holocaust.

Le lycée musulman lillois Averroès récupère son contrat avec l’Etat

Le tribunal administratif de Lille a rétabli mercredi le contrat d’association entre l’Etat et le lycée musulman Averroès, résilié en décembre 2023 par la préfecture du Nord, qui avait évoqué des “manquements graves aux principes fondamentaux de la République”.Le tribunal a expliqué dans un communiqué avoir annulé la décision préfectorale parce qu’elle n’établissait pas “l’existence de manquements graves au droit” et que la procédure était “entachée d’irrégularités”.Selon les juges, l’administration n’a pas “suffisamment démontré” le “manque de pluralisme culturel de la documentation accessible aux lycéens”, le “caractère contraire aux valeurs de la République du cours d’éthique musulmane” ou encore “l’existence d’un système de financement illicite” reprochés à l’établissement. Certains manquements ont été démontrés, a reconnu le tribunal, tout en estimant qu’ils n’étaient pas suffisamment graves pour justifier la résiliation du contrat avec l’Etat.L’association Averroès a salué dans un communiqué une “victoire de l’Etat de droit” et assuré que cette décision “à effet immédiat réattribue de manière rétroactive intégralement le contrat d’association au lycée”.”Tous les enseignements dispensés au sein du lycée Averroès sont conformes aux valeurs de la République”, s’est félicité Me Paul Jablonski, l’un des avocats de l’établissement, lors d’une conférence de presse à Lille.- “Un poids qui s’enlève” -Eric Dufour, directeur du groupe scolaire, a souligné que son établissement avait continué d’obtenir “des résultats brillants dans la tempête, dans une tempête absolue. Je pense qu’aucun établissement n’avait eu à vivre ça en France”, a-t-il estimé.”Ça a été des montagnes russes incroyables entre la colère, la tristesse, la résignation aussi et l’espoir que quelque chose soit fait. Ça a été un combat au quotidien”, a réagi auprès de l’AFP Michèle Battin, professeure de philosophie au sein du lycée. “C’est un soulagement pour tous les élèves, c’est génial.””C’est une pression constante, un poids sur les épaules (…), un poids qui s’enlève”, sourit Romayssa, 16 ans, une élève en première à Averroès.Le ministère de l’Education nationale a dit dans un communiqué se réserver la possibilité de faire appel “après analyse approfondie du jugement”.Averroès, fondé en 2003 et qui s’est distingué par d’excellents résultats scolaires, était jusqu’en septembre 2024 le principal lycée musulman sous contrat de France.Pour survivre sans subventions, Averroès a doublé ses frais de scolarité et lancé une cagnotte en ligne. Mais il a perdu de nombreux élèves, passant de 470 lycéens à 290, qui ont dû préparer le bac en candidats libres.L’établissement a chiffré à plus d’un million d’euros par an le coût des salaires des enseignants auparavant pris en charge par l’Etat.- “Infondé et discriminatoire” -La décision du tribunal “démontre que (ce) traitement aussi exceptionnel que brutal (…) par le préfet du Nord était infondé et discriminatoire”, a réagi le député La France insoumise (LFI) du Val-d’Oise Paul Vannier, sur X.”Je respecte la justice administrative”, a affirmé de son côté le Premier ministre François Bayrou, tout en ajoutant qu’il chercherait “le meilleur équilibre possible” dans les semaines à venir pour “éviter qu’il n’y ait des dérives” et qu’en même temps “le droit soit respecté”.Entendu le 9 avril par la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle des établissements scolaires par l’État, Georges-François Leclerc, ancien préfet du Nord qui avait décidé de résilier le contrat, avait assuré qu’il disposait à l’époque d’éléments “suffisamment tangibles pour considérer que les élèves étaient en danger” au sein d’Averroès.Sa décision reposait notamment sur la mention, dans la bibliographie d’un cours d’éthique musulmane, d’un recueil de textes religieux contenant des commentaires prônant la peine de mort en cas d’apostasie ainsi que la ségrégation des sexes.Un livre qui n’a jamais été présent au sein de l’établissement, assurent les responsables d’Averroès.Le rétablissement du contrat d’Averroès intervient alors que le groupe scolaire Al-Kindi, près de Lyon, où se trouvait le seul autre lycée musulman sous contrat, a vu ce contrat suspendu à partir de la rentrée prochaine, ce qu’il conteste en justice.La bataille juridique n’est pas terminée pour Averroès. Les avocats du groupe scolaire ont saisi la justice concernant le refus par la préfecture d’accorder un contrat à son collège, alors que cet établissement remplit “toutes les conditions” selon M. Dufour.kau-chp-zl-jmt/etb/hdz