Rugby: troisième défaite du XV de France en Nouvelle-Zélande
Le XV de France s’est incliné face à la Nouvelle-Zélande samedi à Hamilton (29-19), comme lors des deux premiers test-matches de la série mais en offrant une belle résistance qui lui a fait espérer une première victoire depuis 2009 chez les All Blacks.Le match a plus ressemblé à la défaite inaugurale avec les honneurs à Dunedin (31-27) qu’à la démonstration de force néo-zélandaise à Wellington (43-17).Les Français, même en ne marquant qu’un essai par Le Garrec, ont mené à la mi-temps (19-17) et jusqu’à l’heure de jeu avant de céder en fin de match face aux vagues noires, les All Blacks marquant finalement quatre essais.Pour ce troisième match, les Bleus sont revenus à la tactique qui leur avait permis de rivaliser à Dunedin: peu de possession mais une grosse défense, beaucoup d’engagement physique et de l’efficacité en zone de marque, des deux côtés du terrain. Et comme à Dunedin, les Bleus ont mené 10-0, après vingt minutes de jeu, grâce à un essai de Le Garrec qui s’est astucieusement échappé d’un ballon porté à cinq mètres, pui une pénalité du néo-Rochelais auteur de 16 des 19 points tricolores. Le scénario du premier test s’est répété au point que les Blacks ont tout de suite recollé, en profitant d’une erreur française: un mauvais placement de Léo Barré a permis à Will Jordan, intenable tout au long du match, de reprendre un ballon par-dessus la ligne défensive française (10-7).Mais cette fois-ci, les Bleus ont gardé les devants, d’abord avec un drop d’Antoine Hastoy, puis en sanctionnant chaque pénalité dans le camp All Black par la botte de Le Garrec (19-10).- Les All Blacks à l’usure – Mieux organisée contre les ballons portés néo-zélandais, la défense française a résisté deux fois en empêchant les All Blacks d’aplatir dans son en-but, mais a craqué juste avant la pause (19-17).La deuxième période aurait pu ressembler à la première, mais a été moins aboutie offensivement pour les Français, Hastoy échouant dans une nouvelle tentative de drop Hastoy (42), Le Garrec manquant la transformation d’une pénalité difficile des 40 mètres proche de la ligne de touche (48), ou encore Gailleton, après une envolée, étant poussé en touche à un mètre de l’en-but (62).Ce furent les seules opportunités des Bleus, qui ont énormement subi et n’ont que très peu tenu le ballon. Héroïques en dfense, ils ont retardé l’échéance que ce soit en “coffrant” un ballon (45) ou avec un sauvetage in extremis de Guillard (54) ou un nouveau ballon sauvé dans leur propre en-but (69). Mais un ballon joué au pied par McKenzie derrière la défense, mal contrôlé par Barré, a permis à Kirifi de donner l’avantage aux Blacks pour la première fois du match (22-19, 59) avant que Jordie Barrett, entré en jeu, ne crucifie les Bleus à quatre minutes de la fin en se jouant de la défense française pour envoyer McAlister dans l’en-but (29-19, 76).
Lutte contre la pauvreté : l’exécutif accusé de rompre ses engagements
Des associations de lutte contre la précarité et l’exclusion accusent, dans une tribune à paraître dimanche, l’exécutif de rompre ses engagements en matière de lutte contre la pauvreté après l’annonce mardi d’une “année blanche” des prestations sociales en 2026.Le 3 juillet, le Premier ministre François Bayrou “avait affirmé vouloir +organiser le combat contre la pauvreté+”, écrivent les représentants de l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas), de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), du collectif Alerte ou encore d’ATD Quart Monde.”Mais mardi 15 juillet, François Bayrou a asséné une trajectoire budgétaire qui ne fera qu’en aggraver les effets, avec une +année blanche+ pour les prestations sociales, qui induira des pertes sèches sur le pouvoir d’achat des plus modestes”, ajoutent ces associations dans cet appel qui doit être publiée sur le site internet de la Tribune Dimanche. “Ce choix politique tourne à nouveau le dos aux engagements de lutte contre la pauvreté. Les plus fragiles n’ont pas les moyens de payer les arbitrages budgétaires”, dénoncent-elles.”Organiser le combat à la pauvreté, c’est d’abord en reconnaître l’urgence”, écrivent les signataires, parmi lesquels figurent également les Petits frères des pauvres et le Secours Catholique. “Cela suppose aussi d’en accepter le coût, et de mettre chaque euro là où il compte vraiment: dans les services sociaux de proximité, dans l’hébergement d’urgence et le logement social, dans les accueils de jour, les épiceries solidaires, dans l’aide aux jeunes, aux familles en difficulté, aux personnes isolées”, selon ce texte communiqué à l’AFP par les signataires. Selon les dernières données de l’Insee, le taux de pauvreté a atteint un niveau record en France métropolitaine en 2023, avec près de 10 millions de personnes concernées.
Lutte contre la pauvreté : l’exécutif accusé de rompre ses engagements
Des associations de lutte contre la précarité et l’exclusion accusent, dans une tribune à paraître dimanche, l’exécutif de rompre ses engagements en matière de lutte contre la pauvreté après l’annonce mardi d’une “année blanche” des prestations sociales en 2026.Le 3 juillet, le Premier ministre François Bayrou “avait affirmé vouloir +organiser le combat contre la pauvreté+”, écrivent les représentants de l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas), de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), du collectif Alerte ou encore d’ATD Quart Monde.”Mais mardi 15 juillet, François Bayrou a asséné une trajectoire budgétaire qui ne fera qu’en aggraver les effets, avec une +année blanche+ pour les prestations sociales, qui induira des pertes sèches sur le pouvoir d’achat des plus modestes”, ajoutent ces associations dans cet appel qui doit être publiée sur le site internet de la Tribune Dimanche. “Ce choix politique tourne à nouveau le dos aux engagements de lutte contre la pauvreté. Les plus fragiles n’ont pas les moyens de payer les arbitrages budgétaires”, dénoncent-elles.”Organiser le combat à la pauvreté, c’est d’abord en reconnaître l’urgence”, écrivent les signataires, parmi lesquels figurent également les Petits frères des pauvres et le Secours Catholique. “Cela suppose aussi d’en accepter le coût, et de mettre chaque euro là où il compte vraiment: dans les services sociaux de proximité, dans l’hébergement d’urgence et le logement social, dans les accueils de jour, les épiceries solidaires, dans l’aide aux jeunes, aux familles en difficulté, aux personnes isolées”, selon ce texte communiqué à l’AFP par les signataires. Selon les dernières données de l’Insee, le taux de pauvreté a atteint un niveau record en France métropolitaine en 2023, avec près de 10 millions de personnes concernées.
Brésil: à Sao Paulo, un immense marché dans le viseur de Trump pour ses contrefaçons
“Pardon de vous déranger, mais qu’est-ce que vous cherchez?”: l’homme interpelle les passants et leur présente un menu. Nul plat à proposer, mais des montres, baskets ou chemises de marques célèbres, dans un marché accusé par Washington d’être un haut lieu de la contrefaçon.L’homme se fait appeler “Alemao 25″ (Allemand 25), a environ 30 ans et travaille comme rabatteur dans la rue du 25-Mars à Sao Paulo. Ce marché populaire, l’un des plus vastes d’Amérique latine, est sous les projecteurs depuis la publication mardi d’un rapport du gouvernement du président américain Donald Trump.”Le secteur de la rue du 25-Mars est depuis des décennies l’un des plus grands marchés pour les produits de contrefaçon”, selon ce rapport, qui fustige des manquements du Brésil à la “protection de la propriété intellectuelle”.Tout cela, alors que les Etats-Unis ont ouvert cette semaine une enquête sur de supposées “pratiques commerciales déloyales” du Brésil, quelques jours après l’annonce par M. Trump de droits de douane punitifs de 50% sur les produits brésiliens à partir du 1er août.”La piraterie c’est pas un crime, c’est des affaires”, dit à l’AFP Alemao 25, dans un sourire.En plein centre historique de Sao Paulo, quartier à la fois vibrant et déshérité de la plus grande mégalopole d’Amérique latine, la rue du 25-Mars et ses alentours attirent environ 200.000 personnes par jour venues faire leurs courses dans plus de 3.000 établissements répertoriés dans 17 rues, selon l’Union des commerçants.Dans le dédale de ses galeries commerçantes et de ses échoppes en pleine rue, “la 25”, comme on l’appelle ici, propose – en gros et au détail – des produits nationaux ou importés, authentiques ou de contrefaçon, d’excellente ou piètre qualité.Electronique, vêtements, parfums, bijouterie, textiles, jouets, alcool, sextoys et plus encore: les habitants de Sao Paulo aiment dire que “si tu ne trouves pas quelque chose dans la 25, tu ne le trouveras nulle part”.- “Même qualité et meilleur prix” -“Les droits de douane de Trump sont de la faute de (Jair) Bolsonaro, c’est de la pure politique politicienne”, tranche Anderson Ferreira, vendeur d’électronique de 52 ans.Donald Trump a justifié la menace douanière contre le Brésil en invoquant une supposée “chasse aux sorcières” contre son allié brésilien, l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro. Ce dernier est jugé pour une présumée tentative de coup d’Etat en 2022 visant à empêcher l’investiture de l’actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.A l’inverse, pour Victor Felicio, restaurateur de 29 ans venu faire des achats, “c’est la faute de Lula, qui a affronté Trump et accueilli les Brics” récemment lors d’un sommet du bloc des pays émergents à Rio de Janeiro.Dans la rue du 25-Mars, pôle commerçant depuis un siècle, de nombreux vendeurs préfèrent ne pas parler à la presse. Beaucoup sont issus des communautés chinoise et syro-libanaise et certains disent ne pas parler portugais.”Si aux Etats-Unis ils nous critiquent, c’est qu’ils ne savent rien, car les produits d’ici qu’ils appellent +faux+ sont les mêmes que d’autres magasins vendent comme authentiques, avec la même qualité et un meilleur prix”, soutient Juliana, vendeuse de parfums de 29 ans.D’autres commerçants, qui comme elle refusent de donner leur nom, répètent le même argument: beaucoup de produits ne sont pas de la contrefaçon, mais viennent de la contrebande.Contrefaçons et contrebande causent un préjudice annuel au Brésil d’environ 75 milliards de dollars – environ 4% du PIB -, en pertes fiscales pour l’Etat et en chiffre d’affaires pour les entreprises en règle, selon l’Association brésilienne de lutte contre la contrefaçon.Dans un communiqué, l’Union des commerçants de la rue du 25-Mars affirme cependant que “l’immense majorité des commerçants de la zone agissent de manière légale et transparente”.Leurs produits “sont principalement importés de Chine et n’ont aucun lien avec les Etats-Unis”, insiste l’organisation.”L’une des deux plus grandes puissances du monde s’inquiète de la rue du 25-Mars…”, a ironisé le chef de cabinet de Lula, Rui Costa.Indifférente à la guerre commerciale, Maria Pauline, employée de maison de 61 ans, va continuer de venir comme “presque toutes les semaines”. “Ici c’est toujours moins cher.”
Brésil: à Sao Paulo, un immense marché dans le viseur de Trump pour ses contrefaçons
“Pardon de vous déranger, mais qu’est-ce que vous cherchez?”: l’homme interpelle les passants et leur présente un menu. Nul plat à proposer, mais des montres, baskets ou chemises de marques célèbres, dans un marché accusé par Washington d’être un haut lieu de la contrefaçon.L’homme se fait appeler “Alemao 25″ (Allemand 25), a environ 30 ans et travaille comme rabatteur dans la rue du 25-Mars à Sao Paulo. Ce marché populaire, l’un des plus vastes d’Amérique latine, est sous les projecteurs depuis la publication mardi d’un rapport du gouvernement du président américain Donald Trump.”Le secteur de la rue du 25-Mars est depuis des décennies l’un des plus grands marchés pour les produits de contrefaçon”, selon ce rapport, qui fustige des manquements du Brésil à la “protection de la propriété intellectuelle”.Tout cela, alors que les Etats-Unis ont ouvert cette semaine une enquête sur de supposées “pratiques commerciales déloyales” du Brésil, quelques jours après l’annonce par M. Trump de droits de douane punitifs de 50% sur les produits brésiliens à partir du 1er août.”La piraterie c’est pas un crime, c’est des affaires”, dit à l’AFP Alemao 25, dans un sourire.En plein centre historique de Sao Paulo, quartier à la fois vibrant et déshérité de la plus grande mégalopole d’Amérique latine, la rue du 25-Mars et ses alentours attirent environ 200.000 personnes par jour venues faire leurs courses dans plus de 3.000 établissements répertoriés dans 17 rues, selon l’Union des commerçants.Dans le dédale de ses galeries commerçantes et de ses échoppes en pleine rue, “la 25”, comme on l’appelle ici, propose – en gros et au détail – des produits nationaux ou importés, authentiques ou de contrefaçon, d’excellente ou piètre qualité.Electronique, vêtements, parfums, bijouterie, textiles, jouets, alcool, sextoys et plus encore: les habitants de Sao Paulo aiment dire que “si tu ne trouves pas quelque chose dans la 25, tu ne le trouveras nulle part”.- “Même qualité et meilleur prix” -“Les droits de douane de Trump sont de la faute de (Jair) Bolsonaro, c’est de la pure politique politicienne”, tranche Anderson Ferreira, vendeur d’électronique de 52 ans.Donald Trump a justifié la menace douanière contre le Brésil en invoquant une supposée “chasse aux sorcières” contre son allié brésilien, l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro. Ce dernier est jugé pour une présumée tentative de coup d’Etat en 2022 visant à empêcher l’investiture de l’actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.A l’inverse, pour Victor Felicio, restaurateur de 29 ans venu faire des achats, “c’est la faute de Lula, qui a affronté Trump et accueilli les Brics” récemment lors d’un sommet du bloc des pays émergents à Rio de Janeiro.Dans la rue du 25-Mars, pôle commerçant depuis un siècle, de nombreux vendeurs préfèrent ne pas parler à la presse. Beaucoup sont issus des communautés chinoise et syro-libanaise et certains disent ne pas parler portugais.”Si aux Etats-Unis ils nous critiquent, c’est qu’ils ne savent rien, car les produits d’ici qu’ils appellent +faux+ sont les mêmes que d’autres magasins vendent comme authentiques, avec la même qualité et un meilleur prix”, soutient Juliana, vendeuse de parfums de 29 ans.D’autres commerçants, qui comme elle refusent de donner leur nom, répètent le même argument: beaucoup de produits ne sont pas de la contrefaçon, mais viennent de la contrebande.Contrefaçons et contrebande causent un préjudice annuel au Brésil d’environ 75 milliards de dollars – environ 4% du PIB -, en pertes fiscales pour l’Etat et en chiffre d’affaires pour les entreprises en règle, selon l’Association brésilienne de lutte contre la contrefaçon.Dans un communiqué, l’Union des commerçants de la rue du 25-Mars affirme cependant que “l’immense majorité des commerçants de la zone agissent de manière légale et transparente”.Leurs produits “sont principalement importés de Chine et n’ont aucun lien avec les Etats-Unis”, insiste l’organisation.”L’une des deux plus grandes puissances du monde s’inquiète de la rue du 25-Mars…”, a ironisé le chef de cabinet de Lula, Rui Costa.Indifférente à la guerre commerciale, Maria Pauline, employée de maison de 61 ans, va continuer de venir comme “presque toutes les semaines”. “Ici c’est toujours moins cher.”
Le Salvador libère des migrants vénézuéliens après un accord avec les États-Unis
Des dizaines de migrants vénézuéliens libérés d’une prison salvadorienne de haute sécurité, où ils avaient été envoyés par les Etats-Unis, sont rentrés chez eux vendredi, mettant fin à une détention sans procès décriée par les défenseurs des droits humains en échange d’une libération de prisonniers américains par le Venezuela.Deux avions les transportant ont atterri dans la soirée à l’aéroport desservant Caracas. Plusieurs passagers sont descendus en levant les bras en signe de victoire, et l’un a même embrassé le tarmac.”Libres, enfin libres !”, s’est réjoui le président vénézuélien Nicolas Maduro, après des mois d’incertitude sur le sort des 252 Vénézuéliens expulsés des États-Unis en mars et incarcérés au Centre de confinement du terrorisme (Cecot) au Salvador, une prison de haute sécurité prévue pour les membres de gangs.”Mon frère est enfin à la maison, au Venezuela. Je suis content, je suis heureux”, a déclaré à l’AFP depuis les Etats-Unis Juan Yamarte, dont le frère aîné était enfermé au Cecot. “A tous ceux qui nous ont aidés, vous ne pouvez pas savoir la joie que nous éprouvons”, s’est exclamée Erkia Palencia, mère d’un autre détenu rapatrié.Le Venezuela n’a pas indiqué combien de ses ressortissants étaient rentrés, mais le président salvadorien Nayib Bukele a déclaré sur X avoir remis à Caracas “tous les citoyens vénézuéliens détenus dans notre pays, accusés d’appartenir à l’organisation criminelle Tren de Aragua”.Invoquant une loi de 1798 sur les ennemis de l’étranger rarement utilisée, les États-Unis avaient expulsé vers le Salvador ces migrants accusés sans preuves ni procès d’appartenir au gang vénézuélien, ce que les familles des expulsés avaient vigoureusement nié.M. Maduro a remercié son homologue américain Donald Trump, saluant “la décision de rectifier cette situation totalement irrégulière”.- “Prix élevé” -Cette libération est liée à un échange de prisonniers entre Caracas et Washington.L’administration Trump a indiqué dans la journée que les migrants vénézuéliens avaient été libérés en échange de dix Américains détenus au Venezuela et d’un nombre inconnu de “prisonniers politiques” vénézuéliens. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a remercié le président Bukele “d’avoir aidé à obtenir un accord pour la libération de tous nos détenus américains”.L’ambassade des États-Unis à Bogota, en charge du Venezuela, a publié une photo de ces hommes dans un avion, souriants et brandissant des drapeaux américains. Une vidéo de la présidence salvadorienne a par la suite montré M. Bukele recevant les dix Américains au siège de son gouvernement.Selon Global Reach, une ONG qui vient en aide aux Américains détenus à tort à l’étranger, parmi les personnes libérées figure Lucas Hunter, un Franco-Américain de 37 ans, arrêté en janvier par les gardes-frontières vénézuéliens pendant des vacances en Colombie. L’Uruguay a annoncé pour sa part qu’un de ses citoyens résidant aux Etats-Unis, Fabian Buglio, faisait partie du groupe.Dans un communiqué, Caracas a estimé avoir payé un “prix élevé” pour assurer le retour de ses concitoyens. “Des terroristes contre des innocents”, a déclaré le président Maduro. “Nous livrons en échange dix mercenaires”, a déclaré pour sa part le ministre vénézuélien de l’Intérieur Diosdado Cabello.En plus de la libération des Américains, le Venezuela a accordé des “mesures alternatives” à l’emprisonnement à des Vénézuéliens détenus pour “leur implication dans des crimes de droit commun et des infractions contre l’ordre constitutionnel”.- Enfants “sauvés” – Plus tôt dans la journée, un autre avion est arrivé à l’aéroport de Maiquetia en provenance de Houston, avec à son bord 244 Vénézuéliens expulsés des États-Unis et sept enfants que le ministre Diosdado Cabello a dit “sauvés de l’enlèvement dont ils étaient victimes”. Ces enfants font partie des 30 qui, selon Caracas, ont été séparés de leurs familles et son restés aux États-Unis après l’expulsion de leurs parents. La lutte contre les migrants sans-papiers est une priorité de la nouvelle administration américaine, qui a multiplié les descentes de police et les expulsions. Washington et Caracas se sont mis d’accord pour renvoyer les Vénézuéliens sans papiers dans leur pays, et des vols arrivent presque quotidiennement des Etats-Unis ou du Mexique.Selon les chiffres officiels, depuis février, plus de 8.200 personnes ont été rapatriées au Venezuela depuis ces deux pays, dont environ 1.000 enfants.Au Cecot, les Vénézuéliens détenus étaient privés d’appels et de visites, et leurs proches n’avaient aucune nouvelle d’eux. La dernière fois qu’il ont été aperçus remonte à mars, lorsqu’ils sont apparus entravés, crâne rasé, à genoux dans la méga-prison salvadorienne.Nayib Bukele a fait construire le Cecot dans le cadre de sa guerre contre les gangs, mais avait accepté des millions de dollars des États-Unis pour y détenir les Vénézuéliens. Des organisations de défense des droits ont dénoncé à plusieurs reprises ces détentions comme violant les droits humains. burs-mbj/esp/roc/sw





