Turquie: un séisme de magnitude 6,2 secoue Istanbul sans faire de victimes

Un puissant séisme de magnitude 6,2, dont l’épicentre se trouvait à 7 km de profondeur en mer de Marmara, a secoué mercredi Istanbul sans faire de victimes malgré des dizaines de répliques, selon les autorités turques.Selon le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya, plus d’une cinquantaine de répliques dont une de magnitude 5,9 ont été enregistrées dans les deux heures suivant le tremblement de terre qui s’est produit à 12H49 locales (09H49 GMT).”Le tremblement de terre, d’une profondeur d’environ 7 km, a duré au total 13 secondes. (Il) s’est produit à 24 km de la côte de Silivri”, a précisé sur X le ministre.A 17H55 (14H55 GMT), 127 répliques s’étaient produites, dont la plus importante était d’une magnitude de 5,9, a précisé le ministre.Le séisme et ses répliques ont été ressentis dans tous les quartiers de l’immense ville de 16 millions d’habitants, située sur le Bosphore et la Mer de Marmara.- réfugiés dans les parcs -Des milliers de personnes se sont jetées dans les rues, en proie à la panique, ont constaté des journalistes de l’AFP, et la plupart restaient réfugiées dans des parcs à ciel ouvert, certaines munies de tentes, sans oser rentrer chez elles.Selon le gouverneur d’Istanbul, Davut Gul, 151 blessés, qui s’étaient jetés par les fenêtres, ont été répertoriés dans les hôpitaux.Le 23 avril étant un jour férié en Turquie, les institutions, les écoles et de nombreux commerces sont fermés. Le Conseil de l’éducation a annoncé que les écoles et universités resteraient fermées les deux prochains jours.”J’ai senti la secousse, je me suis jeté dehors” confie un peintre, rencontré près de la Tour de Galata après avoir dévalé ses quatre étages. “Nous avons paniqué, mais c’est tout… on a juste pris nos jambes à notre cou. Nous ne pouvons rien faire, absolument rien”, a confié à l’AFP un vendeur-ambulant.La puissante secousse de 6,2 a été ressentie selon l’Afad dans les villes voisines d’Istanbul, dans un rayon de plusieurs centaines de km jusqu’à Izmir sur la côte égéenne, ainsi qu’à Sofia, la capitale de la Bulgarie, et sur l’île grecque de Lesbos, selon les bureaux de l’AFP.Les autorités n’ont pas fait état de victimes ni de dégâts. La chaîne NTV a rapporté l’effondrement d’un immeuble inoccupé selon elle depuis près de 30 ans, dans le quartier de Fatih.”Tous nos services d’urgence sont en état d’alerte. Aucun bâtiment ne s’est effondré selon les informations dont nous disposons à ce stade. Nous poursuivons les recherches”, a indiqué le gouvernorat d’Istanbul. Le ministre des Transports a relevé l’absence de dégâts aux infrastructures, “autoroutes, chemins de fer, aéroports, métros”, selon les premières observations.- La hantise du “Big one” – La Turquie est traversée par deux failles qui ont causé de nombreux drames par le passé.Istanbul vit dans la hantise du “Big one”: elle est située à moins de 20 km de la faille nord-anatolienne et les plus pessimistes des experts prévoient un séisme majeur d’ici à 2030, qui provoquerait l’effondrement partiel ou total de centaines de milliers d’édifices.Se voulant rassurant, le Pr Naci Görur, l’un des sismologues les plus réputés du pays, a affirmé sur X que celui de mercredi n’était pas encore le bon: “Ces secousses ne sont pas les tremblements de terre majeurs auxquels nous nous attendons à Marmara” a-t-il indiqué.”Le véritable tremblement de terre ici sera plus fort et supérieur à 7″, insiste-t-il, tout en appelant “la population et le gouvernement à prendre des précautions même lorsqu’il n’y a pas de tremblement de terre” (…) pour préparer la ville”.Le sud-est du pays a subi un violent tremblement de terre en février 2023 qui a fait au moins 53.000 morts et dévasté la cité antique d’Antakya, l’ancienne Antioche.Le district de Silivri abrite notamment l’une des principales prisons du pays, où se trouvent incarcérés le maire d’oppposition d’Istanbul Ekrem Imamoglu et le mécène et philanthrope Osman Kavala.C’est également là qu’ont été conduits de très nombreux manifestants interpellés lors de la vague de contestation qui a suivi l’arrestation de M. Imamoglu le 19 mars, incarcéré à Silivri six jours plus tard.Le réseau d’entraide des parents des jeunes détenus a affirmé sur X que l’établissement n’avait pas subi de dégâts.

Turquie: un séisme de magnitude 6,2 secoue Istanbul sans faire de victimes

Un puissant séisme de magnitude 6,2, dont l’épicentre se trouvait à 7 km de profondeur en mer de Marmara, a secoué mercredi Istanbul sans faire de victimes malgré des dizaines de répliques, selon les autorités turques.Selon le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya, plus d’une cinquantaine de répliques dont une de magnitude 5,9 ont été enregistrées dans les deux heures suivant le tremblement de terre qui s’est produit à 12H49 locales (09H49 GMT).”Le tremblement de terre, d’une profondeur d’environ 7 km, a duré au total 13 secondes. (Il) s’est produit à 24 km de la côte de Silivri”, a précisé sur X le ministre.A 17H55 (14H55 GMT), 127 répliques s’étaient produites, dont la plus importante était d’une magnitude de 5,9, a précisé le ministre.Le séisme et ses répliques ont été ressentis dans tous les quartiers de l’immense ville de 16 millions d’habitants, située sur le Bosphore et la Mer de Marmara.- réfugiés dans les parcs -Des milliers de personnes se sont jetées dans les rues, en proie à la panique, ont constaté des journalistes de l’AFP, et la plupart restaient réfugiées dans des parcs à ciel ouvert, certaines munies de tentes, sans oser rentrer chez elles.Selon le gouverneur d’Istanbul, Davut Gul, 151 blessés, qui s’étaient jetés par les fenêtres, ont été répertoriés dans les hôpitaux.Le 23 avril étant un jour férié en Turquie, les institutions, les écoles et de nombreux commerces sont fermés. Le Conseil de l’éducation a annoncé que les écoles et universités resteraient fermées les deux prochains jours.”J’ai senti la secousse, je me suis jeté dehors” confie un peintre, rencontré près de la Tour de Galata après avoir dévalé ses quatre étages. “Nous avons paniqué, mais c’est tout… on a juste pris nos jambes à notre cou. Nous ne pouvons rien faire, absolument rien”, a confié à l’AFP un vendeur-ambulant.La puissante secousse de 6,2 a été ressentie selon l’Afad dans les villes voisines d’Istanbul, dans un rayon de plusieurs centaines de km jusqu’à Izmir sur la côte égéenne, ainsi qu’à Sofia, la capitale de la Bulgarie, et sur l’île grecque de Lesbos, selon les bureaux de l’AFP.Les autorités n’ont pas fait état de victimes ni de dégâts. La chaîne NTV a rapporté l’effondrement d’un immeuble inoccupé selon elle depuis près de 30 ans, dans le quartier de Fatih.”Tous nos services d’urgence sont en état d’alerte. Aucun bâtiment ne s’est effondré selon les informations dont nous disposons à ce stade. Nous poursuivons les recherches”, a indiqué le gouvernorat d’Istanbul. Le ministre des Transports a relevé l’absence de dégâts aux infrastructures, “autoroutes, chemins de fer, aéroports, métros”, selon les premières observations.- La hantise du “Big one” – La Turquie est traversée par deux failles qui ont causé de nombreux drames par le passé.Istanbul vit dans la hantise du “Big one”: elle est située à moins de 20 km de la faille nord-anatolienne et les plus pessimistes des experts prévoient un séisme majeur d’ici à 2030, qui provoquerait l’effondrement partiel ou total de centaines de milliers d’édifices.Se voulant rassurant, le Pr Naci Görur, l’un des sismologues les plus réputés du pays, a affirmé sur X que celui de mercredi n’était pas encore le bon: “Ces secousses ne sont pas les tremblements de terre majeurs auxquels nous nous attendons à Marmara” a-t-il indiqué.”Le véritable tremblement de terre ici sera plus fort et supérieur à 7″, insiste-t-il, tout en appelant “la population et le gouvernement à prendre des précautions même lorsqu’il n’y a pas de tremblement de terre” (…) pour préparer la ville”.Le sud-est du pays a subi un violent tremblement de terre en février 2023 qui a fait au moins 53.000 morts et dévasté la cité antique d’Antakya, l’ancienne Antioche.Le district de Silivri abrite notamment l’une des principales prisons du pays, où se trouvent incarcérés le maire d’oppposition d’Istanbul Ekrem Imamoglu et le mécène et philanthrope Osman Kavala.C’est également là qu’ont été conduits de très nombreux manifestants interpellés lors de la vague de contestation qui a suivi l’arrestation de M. Imamoglu le 19 mars, incarcéré à Silivri six jours plus tard.Le réseau d’entraide des parents des jeunes détenus a affirmé sur X que l’établissement n’avait pas subi de dégâts.

Turquie: un séisme de magnitude 6,2 secoue Istanbul sans faire de victimes

Un puissant séisme de magnitude 6,2, dont l’épicentre se trouvait à 7 km de profondeur en mer de Marmara, a secoué mercredi Istanbul sans faire de victimes malgré des dizaines de répliques, selon les autorités turques.Selon le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya, plus d’une cinquantaine de répliques dont une de magnitude 5,9 ont été enregistrées dans les deux heures suivant le tremblement de terre qui s’est produit à 12H49 locales (09H49 GMT).”Le tremblement de terre, d’une profondeur d’environ 7 km, a duré au total 13 secondes. (Il) s’est produit à 24 km de la côte de Silivri”, a précisé sur X le ministre.A 17H55 (14H55 GMT), 127 répliques s’étaient produites, dont la plus importante était d’une magnitude de 5,9, a précisé le ministre.Le séisme et ses répliques ont été ressentis dans tous les quartiers de l’immense ville de 16 millions d’habitants, située sur le Bosphore et la Mer de Marmara.- réfugiés dans les parcs -Des milliers de personnes se sont jetées dans les rues, en proie à la panique, ont constaté des journalistes de l’AFP, et la plupart restaient réfugiées dans des parcs à ciel ouvert, certaines munies de tentes, sans oser rentrer chez elles.Selon le gouverneur d’Istanbul, Davut Gul, 151 blessés, qui s’étaient jetés par les fenêtres, ont été répertoriés dans les hôpitaux.Le 23 avril étant un jour férié en Turquie, les institutions, les écoles et de nombreux commerces sont fermés. Le Conseil de l’éducation a annoncé que les écoles et universités resteraient fermées les deux prochains jours.”J’ai senti la secousse, je me suis jeté dehors” confie un peintre, rencontré près de la Tour de Galata après avoir dévalé ses quatre étages. “Nous avons paniqué, mais c’est tout… on a juste pris nos jambes à notre cou. Nous ne pouvons rien faire, absolument rien”, a confié à l’AFP un vendeur-ambulant.La puissante secousse de 6,2 a été ressentie selon l’Afad dans les villes voisines d’Istanbul, dans un rayon de plusieurs centaines de km jusqu’à Izmir sur la côte égéenne, ainsi qu’à Sofia, la capitale de la Bulgarie, et sur l’île grecque de Lesbos, selon les bureaux de l’AFP.Les autorités n’ont pas fait état de victimes ni de dégâts. La chaîne NTV a rapporté l’effondrement d’un immeuble inoccupé selon elle depuis près de 30 ans, dans le quartier de Fatih.”Tous nos services d’urgence sont en état d’alerte. Aucun bâtiment ne s’est effondré selon les informations dont nous disposons à ce stade. Nous poursuivons les recherches”, a indiqué le gouvernorat d’Istanbul. Le ministre des Transports a relevé l’absence de dégâts aux infrastructures, “autoroutes, chemins de fer, aéroports, métros”, selon les premières observations.- La hantise du “Big one” – La Turquie est traversée par deux failles qui ont causé de nombreux drames par le passé.Istanbul vit dans la hantise du “Big one”: elle est située à moins de 20 km de la faille nord-anatolienne et les plus pessimistes des experts prévoient un séisme majeur d’ici à 2030, qui provoquerait l’effondrement partiel ou total de centaines de milliers d’édifices.Se voulant rassurant, le Pr Naci Görur, l’un des sismologues les plus réputés du pays, a affirmé sur X que celui de mercredi n’était pas encore le bon: “Ces secousses ne sont pas les tremblements de terre majeurs auxquels nous nous attendons à Marmara” a-t-il indiqué.”Le véritable tremblement de terre ici sera plus fort et supérieur à 7″, insiste-t-il, tout en appelant “la population et le gouvernement à prendre des précautions même lorsqu’il n’y a pas de tremblement de terre” (…) pour préparer la ville”.Le sud-est du pays a subi un violent tremblement de terre en février 2023 qui a fait au moins 53.000 morts et dévasté la cité antique d’Antakya, l’ancienne Antioche.Le district de Silivri abrite notamment l’une des principales prisons du pays, où se trouvent incarcérés le maire d’oppposition d’Istanbul Ekrem Imamoglu et le mécène et philanthrope Osman Kavala.C’est également là qu’ont été conduits de très nombreux manifestants interpellés lors de la vague de contestation qui a suivi l’arrestation de M. Imamoglu le 19 mars, incarcéré à Silivri six jours plus tard.Le réseau d’entraide des parents des jeunes détenus a affirmé sur X que l’établissement n’avait pas subi de dégâts.

Wall Street termine en hausse, espère une désescalade des tensions commerciales

La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi, accueillant avec optimisme les propos rassurants de Pékin et de Washington sur la crise douanière, ainsi que l’attitude plus conciliante de Donald Trump envers la Fed. Le Dow Jones a gagné 1,07%, l’indice Nasdaq a progressé de 2,50% et l’indice élargi S&P 500 de 1,67%.Le marché réagit positivement à “tout message qui n’est pas négatif sur le plan commercial”, résume auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Le président Donald Trump a reconnu mardi devant la presse que les surtaxes de 145%, qu’il a lui-même imposées aux produits chinois, étaient “très élevées” et qu’elles allaient “baisser de façon substantielle”. Pékin a de son côté déclaré mercredi que “les portes du dialogue restent grandes ouvertes”.La place américaine continue de vivre “au rythme des gros titres” sur la base des déclarations de Donald Trump, remarque M. Hogan. Le marché “se retrouve dans une position plutôt positive, mais nous ne savons toujours pas quelle sera la finalité de cette guerre commerciale”, tempère toutefois l’analyste.Washington ne discute “pas encore” avec Pékin sur les droits de douane, a ainsi affirmé mercredi le ministre américain des Finances, Scott Bessent, lors d’une rencontre avec la presse dans la capitale américaine.En outre, Donald Trump a aussi déclaré qu’il “n’avait pas l’intention” de renvoyer le président de la banque centrale américaine (Fed), après que ses virulentes critiques contre Jerome Powell ont fait tanguer les marchés financiers.Lundi encore, le président américain s’en était pris à M. Powell, lui enjoignant de baisser les taux d’intérêts de la Fed.”Le chef d’État américain a adopté une position plus coopérative à l’égard de la banque centrale”, analyse dans une note Jose Torres, d’Interactive Brokers, ce qui a également soulagé les investisseurs.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est très légèrement détendu, à 4,39% contre 4,40% mardi en clôture.Côté entreprises, la saison des résultats a pour le moment été “suffisamment positive” pour ne pas entraver le mouvement haussier entamé par Wall Street, selon M. Hogan.Au tableau des valeurs, le géant américain des véhicules électriques Tesla a publié mardi des résultats inférieurs aux attentes du marché, mis à mal par les conséquences de l’étroite collaboration de son patron Elon Musk avec l’administration Trump et par une gamme vieillissante.Mais M. Musk a dit qu’il consacrerait à partir de mai beaucoup moins de temps à piloter la commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge) mise en place par le président américain pour réduire les dépenses fédérales, ce qui a été apprécié par les investisseurs.Le titre de Tesla a ainsi gagné 5,37%.Le constructeur aéronautique américain Boeing a gagné du terrain (+6,06%) après la publication de ses résultats. Le groupe a annoncé mercredi une perte nette moins creusée qu’attendu par les marchés au premier trimestre, profitant de la reprise des livraisons dans la branche commerciale pour laquelle il a confirmé ses objectifs de production.Certaines des capitalisations géantes de la place américaine, à l’image de Nvidia (+3,86%) ou Amazon (+4,28%) ont particulièrement profité du mouvement haussier du jour.

Amazon dit employer plus de 25.000 salariés en CDI en France

Amazon a annoncé mercredi que ses effectifs dépassaient désormais 25.000 salariés en CDI, après 25 ans de présence en France.  “On a créé 25.000 emplois en 25 ans, donc 1. 000 emplois par an (…) en moyenne” depuis l’implantation du groupe en France en 2000, a déclaré Frédéric Duval, directeur général d’Amazon France, lors d’un entretien accordé à l’AFP. Le géant américain du commerce en ligne, qui a investi plus de 25 milliards d’euros depuis 2010 dans l’Hexagone, précise dans un communiqué “être devenu le premier créateur net d’emplois en France sur la période” selon l’Observatoire de l’emploi et de l’investissement en France du cabinet Trendeo. Au total, sur l’ensemble de l’année 2025, Amazon France table sur la création de plus de 1.200 emplois en CDI.Après 25 ans de présence en France, “nous continuons à nous développer”, a souligné Frédéric Duval, en évoquant notamment une nouvelle plateforme logistique géante “en construction actuellement à côté de Lyon”, dont le chantier a démarré en 2024.Ce projet relève d’un investissement de plus d’1,2 milliard d’euros annoncé en mai 2024 lors du dernier sommet Choose France – organisé par l’exécutif pour attirer les investissements étrangers – et qui comprenait également le développement de l’infrastructure cloud d’Amazon Web Services (AWS) en région parisienne, sur fond de développement de l’IA générative. 

Pour Bayrou, les attaques contre les prisons sont une réaction à la loi narcotrafic

Les attaques “intolérables” perpétrées contre des prisons ou leurs personnels montrent que les mesures carcérales “plus sévères” annoncées pour les narcotrafiquants les plus dangereux “touchent juste”, a estimé mercredi François Bayrou en visite auprès d’agents pris pour cible.Le Premier ministre s’est rendu au Centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, après des tirs d’arme à feu et des jets de cocktails Molotov sur un lotissement situé sur la ville voisine de Villefontaine, où résident certains des agents de cette prison.Au delà de cette attaque, “65 faits” d’agressions ou dégradations ont été commis depuis 10 jours contre des centres pénitentiaires et leurs agents, a indiqué dans la matinée le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui accompagnait M. Bayrou au côté de son homologue de la Justice Gérald Darmanin.”Ces attaques montrent que l’action du gouvernement et de l’État touche juste”, a déclaré le Premier ministre devant la presse, en évoquant des “réseaux” qui se “croyaient en situation d’impunité” et “tout d’un coup, voient la perspective de sanctions plus sévères, plus rigoureuses, sans les moyens de continuer à exercer leurs activités néfastes depuis la prison”.Une proposition de loi destinée à lutter contre le fléau du narcotrafic et qui pourrait être adoptée définitivement à la fin du mois, prévoit notamment de créer des quartiers de haute sécurité pour les narcotrafiquants les plus dangereux. La prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, se prépare à accueillir à l’été 100 de ces criminels.Cette visite vise aussi à “montrer au personnel pénitentiaire qu’on est avec eux”, a poursuivi M. Bayrou, “parce qu’ils sont en première ligne (…) parce qu’ils sont notre dernier recours.”-“Intimidation”-Face à la “volonté d’intimidation” derrière des attaques “sans doute coordonnées”, le Premier ministre a annoncé que les agents qui le souhaitent pourraient “avoir une surveillance” de leur domicile.”Personne n’est en sécurité”, a confié à l’AFP sous couvert d’anonymat une représentante locale de l’Union Fédérale Autonome Pénitentiaire (UFAP). “J’ai accepté le danger en m’engageant dans la pénitentiaire. Mais je ne m’étais pas engagée à mettre en danger ma famille.” Pour elle, “la seule” avancée à l’heure actuelle, c’est “la mise en place de forces de l’ordre sur les débuts et fins de service des agents pour les sécuriser.””Nous mettons le paquet” pour retrouver les auteurs de ces attaques, a pour sa part assuré Bruno Retailleau sur BFMTV-RMC. Selon lui, “125 enquêteurs sont mobilisés, avec l’appui de 30 autres de la police scientifique et technique” sous l’autorité du parquet national antiterroriste (PNAT), qui s’est saisi de 13 des attaques.”Il y avait au départ trois pistes: une piste ultra-gauche, une piste ingérence étrangère et un autre narcotrafic, des narcoracailles. Quand on voit la configuration des choses, quand on voit que ça vient juste après la loi narcotrafic… (…) Il y a un lien qui paraît assez évident”, a-t-il encore assuré.- Vinci visé -Depuis dix jours, un groupe revendiquant la “défense des droits des prisonniers français”, ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, vise les établissements ou agents pénitentiaires, publiant vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram. Si le mode opératoire de certains faits, comme l’attaque à villefontaine, porte les marques de la criminalité organisée, d’autres actions font davantage penser à l’ultragauche, relève une source policière, pour qui certains militants ont pu se greffer sur la campagne initiale.Des dégradations par incendie ont ainsi été réalisées mardi matin sur les bâtiments d’une filiale du groupe Vinci construction, à Villeurbanne. L’inscription “pas de CRA Dijon, ni aucune prison, DDPF” a été laissée sur les lieux, selon cette source.Sollicité par l’AFP, le parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué mercredi soir être, “à ce stade”, “en lien étroit” avec le parquet de Lyon chargé de la procédure.Une revendication d’un groupe baptisé DDPF est arrivée par mail jeudi à l’AFP. “C’est pour dénoncer Vinci et toutes les autres entreprises qui gagnent de la thune en construisant des prisons où des milliers de gens sont maltraités”, écrit ce groupe en reprochant à cette filiale de participer à la construction d’un centre de rétention administrative (CRA) à Dijon.”Nous travaillons sur l’ensemble des pistes qui sont possibles, toutes vont être exploitées”, a souligné le procureur Olivier Christen, à la tête du Pnat, qui accompagnait les ministres à Saint-Quentin-Fallavier.

Pour Bayrou, les attaques contre les prisons sont une réaction à la loi narcotrafic

Les attaques “intolérables” perpétrées contre des prisons ou leurs personnels montrent que les mesures carcérales “plus sévères” annoncées pour les narcotrafiquants les plus dangereux “touchent juste”, a estimé mercredi François Bayrou en visite auprès d’agents pris pour cible.Le Premier ministre s’est rendu au Centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, après des tirs d’arme à feu et des jets de cocktails Molotov sur un lotissement situé sur la ville voisine de Villefontaine, où résident certains des agents de cette prison.Au delà de cette attaque, “65 faits” d’agressions ou dégradations ont été commis depuis 10 jours contre des centres pénitentiaires et leurs agents, a indiqué dans la matinée le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui accompagnait M. Bayrou au côté de son homologue de la Justice Gérald Darmanin.”Ces attaques montrent que l’action du gouvernement et de l’État touche juste”, a déclaré le Premier ministre devant la presse, en évoquant des “réseaux” qui se “croyaient en situation d’impunité” et “tout d’un coup, voient la perspective de sanctions plus sévères, plus rigoureuses, sans les moyens de continuer à exercer leurs activités néfastes depuis la prison”.Une proposition de loi destinée à lutter contre le fléau du narcotrafic et qui pourrait être adoptée définitivement à la fin du mois, prévoit notamment de créer des quartiers de haute sécurité pour les narcotrafiquants les plus dangereux. La prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, se prépare à accueillir à l’été 100 de ces criminels.Cette visite vise aussi à “montrer au personnel pénitentiaire qu’on est avec eux”, a poursuivi M. Bayrou, “parce qu’ils sont en première ligne (…) parce qu’ils sont notre dernier recours.”-“Intimidation”-Face à la “volonté d’intimidation” derrière des attaques “sans doute coordonnées”, le Premier ministre a annoncé que les agents qui le souhaitent pourraient “avoir une surveillance” de leur domicile.”Personne n’est en sécurité”, a confié à l’AFP sous couvert d’anonymat une représentante locale de l’Union Fédérale Autonome Pénitentiaire (UFAP). “J’ai accepté le danger en m’engageant dans la pénitentiaire. Mais je ne m’étais pas engagée à mettre en danger ma famille.” Pour elle, “la seule” avancée à l’heure actuelle, c’est “la mise en place de forces de l’ordre sur les débuts et fins de service des agents pour les sécuriser.””Nous mettons le paquet” pour retrouver les auteurs de ces attaques, a pour sa part assuré Bruno Retailleau sur BFMTV-RMC. Selon lui, “125 enquêteurs sont mobilisés, avec l’appui de 30 autres de la police scientifique et technique” sous l’autorité du parquet national antiterroriste (PNAT), qui s’est saisi de 13 des attaques.”Il y avait au départ trois pistes: une piste ultra-gauche, une piste ingérence étrangère et un autre narcotrafic, des narcoracailles. Quand on voit la configuration des choses, quand on voit que ça vient juste après la loi narcotrafic… (…) Il y a un lien qui paraît assez évident”, a-t-il encore assuré.- Vinci visé -Depuis dix jours, un groupe revendiquant la “défense des droits des prisonniers français”, ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, vise les établissements ou agents pénitentiaires, publiant vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram. Si le mode opératoire de certains faits, comme l’attaque à villefontaine, porte les marques de la criminalité organisée, d’autres actions font davantage penser à l’ultragauche, relève une source policière, pour qui certains militants ont pu se greffer sur la campagne initiale.Des dégradations par incendie ont ainsi été réalisées mardi matin sur les bâtiments d’une filiale du groupe Vinci construction, à Villeurbanne. L’inscription “pas de CRA Dijon, ni aucune prison, DDPF” a été laissée sur les lieux, selon cette source.Sollicité par l’AFP, le parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué mercredi soir être, “à ce stade”, “en lien étroit” avec le parquet de Lyon chargé de la procédure.Une revendication d’un groupe baptisé DDPF est arrivée par mail jeudi à l’AFP. “C’est pour dénoncer Vinci et toutes les autres entreprises qui gagnent de la thune en construisant des prisons où des milliers de gens sont maltraités”, écrit ce groupe en reprochant à cette filiale de participer à la construction d’un centre de rétention administrative (CRA) à Dijon.”Nous travaillons sur l’ensemble des pistes qui sont possibles, toutes vont être exploitées”, a souligné le procureur Olivier Christen, à la tête du Pnat, qui accompagnait les ministres à Saint-Quentin-Fallavier.

US Treasury chief says IMF, World Bank must be ‘fit for purpose’

The International Monetary Fund and the World Bank “must be made fit for purpose again,” US Treasury Secretary Scott Bessent said Wednesday, arguing the institutions should be promoting economic growth instead of social issues.Speaking on the sidelines of the organizations’ spring meetings in Washington, Bessent said the IMF devotes “disproportionate time” to climate change, gender, and other social topics.”The Trump Administration is eager to work with them — so long as they can stay true to their missions,” Bessent said, adding that the IMF should concentrate on global monetary cooperation and financial stability.The World Bank, he said, should focus on core functions like helping developing countries grow their economies, lower poverty and boost private investment.Bessent’s comments come amid concerns that Washington might pull back from the fund and the bank.In a briefing with reporters after his speech Wednesday, Bessent said that he has had meetings with IMF chief Kristalina Georgieva and World Bank President Ajay Banga, and that his remarks on Wednesday were “not a surprise for them.””I think that they are good leaders, and I hope that they will earn the confidence of the administration in the coming months through their actions,” Bessent added.While the IMF and World Bank serve critical roles in the global economy, “under the status quo, they are falling short,” Bessent said in his speech.He added that they “must step back from their sprawling and unfocused agendas.”Bessent called on the IMF to be tougher with borrowers, saying the fund “has no obligation to lend to countries that fail to implement reforms.””Economic stability and growth should be the markers of the IMF’s success — not how much money the institution lends out,” he said.An IMF spokesperson told reporters that the fund looks forward to furthering engagement with the US government.On the World Bank, Bessent said the group should also “no longer expect blank checks for vapid, buzzword-centric marketing accompanied by half-hearted commitments to reform.”He noted that the bank could use resources more efficiently by helping emerging countries boost energy access, saying they should focus on “dependable technologies” rather than seeking out “distortionary climate finance targets.”This could mean investing in gas and other fossil fuel-based energy production, he said. He also lauded the bank’s recent efforts toward removing restrictions on support for nuclear energy.He urged for “graduation timelines” too, calling it “absurd” for China to still be considered a developing country.Bessent said he was not concerned about the IMF slashing its US growth outlook.He expects greater clarity on tariffs around the third quarter of the year, and said effects of deregulation should also begin kicking in around the same time.

Marguerite Bérard, première française à la tête d’une grande banque européenne

Marguerite Bérard a été nommée mercredi à la tête de la la banque néerlandaise ABN Amro, une première pour une dirigeante française, après un parcours sans faute dans les cabinets ministériels et les comités exécutifs de deux géants bancaires français, BPCE et BNP Paribas.”Je suis honorée de me voir confier la responsabilité de diriger la banque dans les années à venir”, a déclaré Mme Bérard dans un communiqué, à l’issue de l’Assemblée générale des actionnaires de la banque, qui avait la charge d’entériner son arrivée.Cette prise de fonction survient un peu plus d’un an après son départ surprise de la direction du réseau France de BNP Paribas, possible tremplin vers le premier cercle du pouvoir de la plus grosse banque européenne, aujourd’hui uniquement composé d’hommes.”Elle avait déjà fait cinq ans dans un business pas facile où elle n’avait pas démérité”, se souvient une collaboratrice, “je pense qu’elle a dû aspirer à faire autre chose, ne serait-ce que pour être dans la course à la succession” du directeur général Jean-Laurent Bonnafé, en place depuis 2011.Problème, le poste était loin d’être vacant. Marguerite Bérard le comprend et quitte BNP Paribas en mars 2024, du jour au lendemain.Née le 31 décembre 1977 à Paris dans une famille d’énarques, d’une mère banquière et d’un père préfet, Marguerite Bérard s’inscrit dans la tradition familiale en rejoignant l’école de la haute fonction publique en 2002, après un passage à Sciences Po et un master à l’université américaine de Princeton.Elle sort major de la célèbre promotion “Léopold Sédar Senghor”, coiffant au passage un certain Emmanuel Macron.- “Mains dans le cambouis” -Libérale, Marguerite Bérard intègre l’inspection des finances et se met au service du candidat Nicolas Sarkozy avant de devenir conseillère à l’Élysée entre 2007 et 2010 puis directrice de cabinet du ministre du Travail d’alors, Xavier Bertrand.Bosseuse et déterminée selon ses proches, elle regrettera cependant quelques années plus tard avoir “sacrifié” des moments avec ses proches à cause de ses horaires de travail.La victoire de François Hollande en 2012 la propulse dans le privé: elle entre par la grande porte chez BPCE, qui rassemble notamment les Banques populaires et les Caisses d’épargne, en qualité de directrice générale adjointe en charge entre autres de la stratégie.Elle bascule en 2019 chez BNP Paribas pour diriger la banque commerciale en France, pas aussi rentable que d’autres métiers du groupe et à l’infrastructure informatique vieillissante.Ces nouvelles fonctions l’obligent à “mettre les mains dans le cambouis”, se souvient un proche.Marguerite Bérard est “quelqu’un de profondément intelligent” qui “faisait partie des profils qui montaient dans la banque et dont on parlait beaucoup”, se souvient Angeles Garcia-Poveda, présidente du conseil d’administration de l’équipementier Legrand.- Nouvelles pages -Mme Bérard est restée discrète depuis son départ de BNP Paribas. On la dit concentrée sur l’apprentissage du néerlandais. Les défis ne manquent pas chez ABN Amro, seize ans après la nationalisation de la banque lors de la crise financière de 2008. Le gouvernement néerlandais a annoncé en octobre dernier son intention de réduire à environ 30% sa participation.Sa réussite “se joue beaucoup au pragmatisme et à la capacité à forger des compromis et des consensus”, avertit M. Vassy, directeur de Sciences Po et ancien ambassadeur aux Pays-Bas. Intarissable sur Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie en 2002 qu’elle a eu en cours à Princeton, Mme Bérard partage volontiers ses conseils de livres, de films, ou de recettes de cookies sur le réseau social Linkedin.Si un de ses proches loue sa fidélité en amitié et sa capacité à mener de multiples projets de fronts, il note aussi son ambition et lui reproche une proximité parfois surjouée et une approche transactionnelle des relations humaines, rarement désintéressée.Mère de deux enfants, Marguerite Bérard a publié en 2019 un ouvrage sur l’histoire de son grand-père, “Le siècle d’Assia”, ainsi que le thriller politico-financier “Oligarque”, en collaboration avec le patron de la banque Rothschild François Pérol, sous le pseudonyme de Elena B. Morozov.