L’incendie de Martigues est désormais fixé

Après 24 heures de combat, des soldats du feu, l’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais fixé, mais 300 pompiers restent mobilisés pour noyer les dernières braises.Vendredi en début d’après-midi, une réactivation du feu avait emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée depuis le début de ce sinistre jeudi à 19h00. Après ce contretemps, le feu a toutefois pu être définitivement fixé vendredi soir, a annoncé la préfecture des Bouches-du-Rhône dans son neuvième point de situation.Si les moyens aériens ont été désengagés, avec l’arrivée de la nuit, 300 pompiers et cinq patrouilles de police et gendarmerie resteront à l’oeuvre dans la nuit, pour “la protection des populations” et les opérations de noyage des sols touchés, avec des conditions météo jugées favorables.Ce sinistre, dont l’origine reste inconnue, avait mobilisé jusqu’à 1.000 soldats du feu et jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau jeudi. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. La population avait également été confinée jusqu’à vendredi matin dans deux hameaux de la commune. Alors que les choses commençaient à rentrer dans l’ordre vendredi, la mairie de Martigues recherchait de son côté sur les réseaux sociaux les food-trucks venus spontanément jeudi pour ravitailler ces secours venus en masse et de plusieurs départements.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, toujours aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers.  Quant au bilan matériel il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 habitations au total ont été “menacées”.Ce feu a toutefois réactivé de mauvais souvenirs dans une région très exposée. Jeudi, les Bouches-du-Rhône étaient d’ailleurs à nouveau en vigilance rouge feux de forêt.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.Et outre le feu de Martigues, une vingtaine d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, il était maîtrisé mais 130 pompiers resteront mobilisés dans la nuit de vendredi à samedi pour les noyages.À l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, avait été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, là aussi d’origine indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

Syrie: combats à l’entrée de Soueida, l’ONU demande la fin de “l’effusion de sang”

Des affrontements opposent vendredi soir des combattants tribaux à des groupes druzes à l’entrée de Soueida, dans le sud de la Syrie où les combats ont déjà fait des centaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés ces derniers jours.La présidence syrienne a affirmé vendredi soir travailler à l’envoi d’une “force spéciale” dans la zone, d’où elle avait retirée ses soldats la veille sous la pression d’Israël.L’ONU a appelé à arrêter “l’effusion de sang” après les affrontements dans cette région à majorité druze qui ont éclaté dimanche soir et fait 638 morts selon un dernier bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).”Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune”, a déclaré à un correspondant de l’AFP Rouba, membre du personnel de l’hôpital gouvernemental de Soueida qui ne veut pas donner son nom de famille.L’établissement, le seul encore fonctionnel dans cette ville, a accueilli “plus de 400 corps depuis lundi matin”, parmi lesquels “des femmes, des enfants et des personnes âgées”, a déclaré à l’AFP le médecin Omar Obeid.Ces violences fragilisent encore plus le pouvoir du président intérimaire, Ahmad al-Chareh, qui a renversé, à la tête d’une coalition de groupes rebelles islamistes le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Dans un communiqué vendredi soir, la présidence a exhorté “toutes les parties à faire preuve de retenue et à privilégier la raison”, tout en affirmant travailler “à l’envoi d’une force spéciale pour mettre fin aux affrontements”.- “Appels à l’aide” -Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L’OSDH, des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé les forces syriennes d’avoir combattu au côté des bédouins et d’avoir commis des exactions.Les forces gouvernementales s’étaient retirées jeudi de la ville, après des menaces et des bombardements d’Israël qui a dit vouloir protéger la minorité druze, M. Chareh affirmant sa volonté d’éviter une “guerre ouverte” avec Israël.Un cessez-le-feu a été conclu entre les parties syriennes mais la présidence a accusé jeudi soir les combattants druzes de l’avoir violé.Vendredi matin, des combattants de tribus arabes sunnites, qui ont afflué de différentes régions syriennes pour prêter main forte aux bédouins, s’étaient massés autour de Soueida, selon des correspondants de l’AFP sur place.Et vendredi soir quelque 200 de ces combattants ont été vus par l’AFP échangeant des tirs d’armes automatiques à l’entrée ouest de la ville avec les groupes druzes positionnés à l’intérieur.L’OSDH a confirmé des combats dans ce secteur, ajoutant que “des bombardements visaient des quartiers de la ville”. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé au correspondant de l’AFP près du village druze de Walgha être venu avec ses hommes de la région de Hama (centre) “en réponse aux appels à l’aide des bédouins”.Le correspondant de l’AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés à Walgha, désormais sous contrôle des forces tribales et des bédouins.Selon l’OSDH, “les combattants tribaux sont encouragés et soutenus par les autorités syriennes qui ne peuvent plus se déployer à Soueida en raison des menaces d’Israël”.Le haut-commissaire de l’ONU aux droits humains, Volker Türk, a demandé que “l’effusion de sang” cesse, soulignant que la protection de toutes les personnes devait être “la priorité absolue”.”Des enquêtes indépendantes, rapides et transparentes doivent être menées sur toutes les violations, et les responsables doivent être amenés à rendre des comptes”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Près de 80.000 personnes ont été déplacées en raison des violences, s’est alarmée l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).Dans la ville même, privée d’eau et d’électricité et où les communications sont coupées, “la situation est catastrophique. Il n’y a même plus de lait pour nourrissons”, a déclaré à l’AFP le rédacteur en chef du site local Suwayda 24, Rayan Maarouf.- “Les gens manquent de tout” -Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est dit “profondément préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire” dans la région.”Les gens manquent de tout. Les hôpitaux ont de plus en plus de mal à soigner les blessés et les malades”, a déclaré Stephan Sakalian, chef de la délégation du CICR en Syrie.Mercredi, Israël avait bombardé plusieurs cibles au coeur de Damas dont le QG de l’armée, faisant trois morts selon les autorités. Les Etats-Unis, alliés d’Israël et affichant leur soutien au nouveau dirigeant syrien malgré son passé jihadiste, ont affirmé jeudi n’avoir apporté aucun soutien aux frappes israéliennes en Syrie.Le président russe, Vladimir Poutine, a exprimé vendredi, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue turc, sa “profonde préoccupation” face aux violences en Syrie. Recep Tayyip Erdogan y a vu de son côté “une menace pour l’ensemble de la région”.Les combats avaient commencé dimanche entre groupes druzes et tribus bédouines locales, aux relations tendues depuis des décennies.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam est aussi implantée au Liban et en Israël.

Syrie: combats à l’entrée de Soueida, l’ONU demande la fin de “l’effusion de sang”

Des affrontements opposent vendredi soir des combattants tribaux à des groupes druzes à l’entrée de Soueida, dans le sud de la Syrie où les combats ont déjà fait des centaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés ces derniers jours.La présidence syrienne a affirmé vendredi soir travailler à l’envoi d’une “force spéciale” dans la zone, d’où elle avait retirée ses soldats la veille sous la pression d’Israël.L’ONU a appelé à arrêter “l’effusion de sang” après les affrontements dans cette région à majorité druze qui ont éclaté dimanche soir et fait 638 morts selon un dernier bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).”Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune”, a déclaré à un correspondant de l’AFP Rouba, membre du personnel de l’hôpital gouvernemental de Soueida qui ne veut pas donner son nom de famille.L’établissement, le seul encore fonctionnel dans cette ville, a accueilli “plus de 400 corps depuis lundi matin”, parmi lesquels “des femmes, des enfants et des personnes âgées”, a déclaré à l’AFP le médecin Omar Obeid.Ces violences fragilisent encore plus le pouvoir du président intérimaire, Ahmad al-Chareh, qui a renversé, à la tête d’une coalition de groupes rebelles islamistes le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Dans un communiqué vendredi soir, la présidence a exhorté “toutes les parties à faire preuve de retenue et à privilégier la raison”, tout en affirmant travailler “à l’envoi d’une force spéciale pour mettre fin aux affrontements”.- “Appels à l’aide” -Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L’OSDH, des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé les forces syriennes d’avoir combattu au côté des bédouins et d’avoir commis des exactions.Les forces gouvernementales s’étaient retirées jeudi de la ville, après des menaces et des bombardements d’Israël qui a dit vouloir protéger la minorité druze, M. Chareh affirmant sa volonté d’éviter une “guerre ouverte” avec Israël.Un cessez-le-feu a été conclu entre les parties syriennes mais la présidence a accusé jeudi soir les combattants druzes de l’avoir violé.Vendredi matin, des combattants de tribus arabes sunnites, qui ont afflué de différentes régions syriennes pour prêter main forte aux bédouins, s’étaient massés autour de Soueida, selon des correspondants de l’AFP sur place.Et vendredi soir quelque 200 de ces combattants ont été vus par l’AFP échangeant des tirs d’armes automatiques à l’entrée ouest de la ville avec les groupes druzes positionnés à l’intérieur.L’OSDH a confirmé des combats dans ce secteur, ajoutant que “des bombardements visaient des quartiers de la ville”. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé au correspondant de l’AFP près du village druze de Walgha être venu avec ses hommes de la région de Hama (centre) “en réponse aux appels à l’aide des bédouins”.Le correspondant de l’AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés à Walgha, désormais sous contrôle des forces tribales et des bédouins.Selon l’OSDH, “les combattants tribaux sont encouragés et soutenus par les autorités syriennes qui ne peuvent plus se déployer à Soueida en raison des menaces d’Israël”.Le haut-commissaire de l’ONU aux droits humains, Volker Türk, a demandé que “l’effusion de sang” cesse, soulignant que la protection de toutes les personnes devait être “la priorité absolue”.”Des enquêtes indépendantes, rapides et transparentes doivent être menées sur toutes les violations, et les responsables doivent être amenés à rendre des comptes”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Près de 80.000 personnes ont été déplacées en raison des violences, s’est alarmée l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).Dans la ville même, privée d’eau et d’électricité et où les communications sont coupées, “la situation est catastrophique. Il n’y a même plus de lait pour nourrissons”, a déclaré à l’AFP le rédacteur en chef du site local Suwayda 24, Rayan Maarouf.- “Les gens manquent de tout” -Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est dit “profondément préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire” dans la région.”Les gens manquent de tout. Les hôpitaux ont de plus en plus de mal à soigner les blessés et les malades”, a déclaré Stephan Sakalian, chef de la délégation du CICR en Syrie.Mercredi, Israël avait bombardé plusieurs cibles au coeur de Damas dont le QG de l’armée, faisant trois morts selon les autorités. Les Etats-Unis, alliés d’Israël et affichant leur soutien au nouveau dirigeant syrien malgré son passé jihadiste, ont affirmé jeudi n’avoir apporté aucun soutien aux frappes israéliennes en Syrie.Le président russe, Vladimir Poutine, a exprimé vendredi, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue turc, sa “profonde préoccupation” face aux violences en Syrie. Recep Tayyip Erdogan y a vu de son côté “une menace pour l’ensemble de la région”.Les combats avaient commencé dimanche entre groupes druzes et tribus bédouines locales, aux relations tendues depuis des décennies.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam est aussi implantée au Liban et en Israël.

New clashes rock Syria’s Druze heartland as tribal fighters reinforce Bedouin

Armed tribes supported by Syria’s Islamist-led government clashed with Druze fighters in the community’s Sweida heartland on Friday, a day after the army withdrew under Israeli bombardment and diplomatic pressure.The United Nations called for an end to the “bloodshed” and demanded an “independent” investigation of the violence, which has claimed at least 638 lives since Sunday, according to the Syrian Observatory for Human Rights.The renewed fighting raised questions over the authority of interim leader Ahmed al-Sharaa, whose interim government also has difficult relations with the Kurdish and Alawite minorities. It was Sharaa who ordered government forces to pull out, saying that mediation by the United States and others had helped avert a “large-scale escalation” with Israel.However his office on Friday evening pledged to deploy fresh forces to the region to break up further clashes in the south, urging “all parties to exercise restraint and prioritise reason”.Renewed fighting erupted Friday between Bedouin tribal factions and the Druze at the entrance to Sweida, an AFP correspondent said.About 200 tribal fighters clashed with armed Druze men from the city using machine guns and shells, the AFP correspondent said, while the Observatory also reported fighting and “shelling on neighbourhoods in Sweida city”.In the corridors of the Sweida National Hospital, a foul odour emanated from the swollen and disfigured bodies piled up in refrigerated storage units, an AFP correspondent reported.A small number of doctors and nurses at the hospital worked to treat the wounded arriving from the ongoing clashes, some in the hallways.Omar Obeid, a doctor at the government hospital, told AFP that the facility has received “more than 400 bodies since Monday morning.”There is no more room in the morgue, the bodies are in the street” in front of the hospital, added Obeid, president of the Sweida branch of the Order of Physicians.The UN’s International Organization for Migration on Friday said that “79,339 people have been displaced since 13 July, including 20,019 on 17 July”.- Tribal back-up -After the clashes broke out, the Syrian presidency said late on Friday that “the relevant authorities are working on dispatching a specialised force to break up the clashes and resolve the conflict on the ground” in the Druze heartland.Tribal reinforcements from across Syria gathered in villages around Sweida on Friday to reinforce local Bedouin, whose longstanding enmity towards the Druze erupted into violence last weekend.Anas al-Enad, a tribal chief from the central city of Hama, said he and his men had made the journey to the village of Walgha, northwest of Sweida, because “the Bedouin called for our help and we came to support them”.An AFP correspondent saw burning homes and shops in the village, now under the control of the Bedouin and their allies.The Britain-based Observatory said “the deployment of tribal fighters to Sweida province was facilitated by government forces, because government forces are unable to deploy to Sweida under the terms of the security agreement with Israel”.Israel, which bombed the Syrian military in Sweida and Damascus earlier this week to put pressure on the government to withdraw, said Friday that it was sending aid to the Druze community in Sweida.The two-million-shekel (nearly $600,000) package includes food parcels and medical supplies, the ministry said.A ceasefire was supposed to take effect on Thursday, but Sharaa’s office accused Druze fighters of violating it.Sweida has been heavily damaged in the fighting and its mainly Druze inhabitants have been deprived of water and electricity, while communication lines have been cut.- UN demands independent probe -Rayan Maarouf, editor-in-chief of local news outlet Suwayda 24, said the humanitarian situation was “catastrophic”.”We cannot find milk for children,” he told AFP.UN High Commissioner for Human Rights Volker Turk called for an end to the bloodshed, saying “the protection of all people must be the utmost priority”.He demanded “independent, prompt and transparent investigations into all violations” adding that “those responsible must be held to account”.The International Committee for the Red Cross warned that “health facilities are overwhelmed, medical supplies are dwindling and power cuts are impeding the preservation of human remains in overflowing morgues”.”The humanitarian situation in Sweida is critical. People are running out of everything,” said Stephan Sakalian, the head of ICRC’s delegation in Syria.”Hospitals are increasingly struggling to treat the wounded and the sick, and families are unable to bury their loved ones in dignity.”The latest violence erupted on Sunday after the kidnapping of a Druze vegetable merchant by local Bedouin triggered tit-for-tat abductions, the Britain-based Observatory said.The Islamist-led government sent in the army, promising to put a halt to the fighting, but witnesses and the Observatory said the troops sided with the Bedouin and committed many abuses against Druze civilians as well as fighters.The interim government has had strained relations with Syria’s religious and ethnic minorities since it toppled longtime leader Bashar al-Assad in December.This week’s fighting marks the most serious outbreak of violence since government forces battled Druze fighters in Sweida province and around Damascus in April and May, leaving more than 100 people dead.burs-sbk/jj

A Bruxelles, la chasse au trésor des glaces antarctiques

Dans une petite pièce réfrigérée de l’université de Bruxelles, des scientifiques en parka découpent des carottes glaciaires antarctiques vieilles de dizaines de milliers d’années, première étape d’un long jeu de piste pour décrypter le réchauffement climatique.Au coeur de ces cylindres de glace, de minuscules bulles d’air offrent un instantané de l’atmosphère terrestre telle qu’elle était à cette lointaine époque.Analyser “les climats du passé” permet de comprendre ce qui “pourrait arriver dans le futur” sur la planète, explique Harry Zekollari, glaciologue à l’Université de Bruxelles (VUB).Ce chercheur fait partie d’une équipe de quatre personnes qui s’est rendue en Antarctique en novembre. “Comme dans une chasse au trésor”, il traque les glaces les plus anciennes du monde, tout en s’efforçant d’éviter les forages les plus coûteux.Près du pôle Sud, dans les profondeurs du continent blanc, se cache de la glace de plusieurs millions d’années, enfouie sous des kilomètres de neige plus fraîche. Mais y accéder est très difficile et les coûts des expéditions s’envolent vite.Une mission récente financée par l’Union européenne a ainsi rapporté des échantillons d’environ 1,2 million d’années, pour un budget total de 11 millions d’euros.Pour réduire les coûts, l’équipe de l’Université de Bruxelles a opté pour une méthode différente: tenter d’identifier des zones plus accessibles, à l’aide de données satellites et d’analyses du relief et de la météo. Tout comme l’eau, la glace s’écoule lentement vers la côte, explique Maaike Izeboud, une spécialiste en télédétection à la VUB. Et lorsqu’elle rencontre un obstacle, comme une crête rocheuse, les couches inférieures peuvent être repoussées vers la surface. Les conditions météorologiques jouent aussi. Dans de rares endroits, les vents forts empêchent la formation d’une neige épaisse et rendent accessibles d’importantes couches de glace.Ces “zones de glace bleue sont très spéciales”, raconte Maaike Izeboud. Leur couleur tranche avec la blancheur du continent et elles ne représentent qu’1% du territoire antarctique.- Indiana Jones -L’équipe de Bruxelles s’est concentrée sur une étendue de glace bleue située à environ 2.300 mètres d’altitude, à une soixantaine de kilomètres de la station de recherche belge Princesse Elisabeth en Antarctique.Des météorites anciennes y avaient été découvertes auparavant — un indice que la glace environnante pourrait être très vieille, selon les chercheurs.Un camp en conteneurs y a été installé et, après quelques semaines de mesures, de forage et de repas surgelés, l’équipe a extrait en janvier 15 carottes de glace totalisant 60 mètres de longueur.La précieuse marchandise a ensuite été expédiée d’Afrique du Sud vers la Belgique, où elle est arrivée fin juin.Dans un austère bâtiment universitaire en ciment, dans la capitale belge, les carottes de glace sont maintenant découpées en morceaux plus petits, avant d’être envoyées à des laboratoires spécialisés en France et en Chine pour datation.Harry Zekollari espère que certains échantillons, prélevés à une faible profondeur d’environ 10 mètres, atteindront les 100.000 ans.Afin de revenir forer au même endroit beaucoup plus profondément pour décrocher le gros lot.Le chercheur de 36 ans s’amuse à comparer son travail à celui d’Indiana Jones. “Nous essayons de localiser le bon emplacement sur la carte… et dans un an et demi, nous y retournerons pour forer.””On rêve un peu, mais nous espérons peut-être trouver de la glace vieille de trois, quatre, cinq millions d’années”, s’enthousiasme-t-il. Un tel trésor pourrait fournir des données cruciales aux climatologues étudiant les effets du réchauffement climatique.Les projections climatiques reposent notamment sur les données existantes au sujet des températures passées et des gaz à effet de serre dans l’atmosphère — mais il manque des pièces du puzzle.A la fin du siècle, les températures pourraient atteindre des niveaux similaires à ceux connus par la planète entre 2,6 et 3,3 millions d’années en arrière, explique Etienne Legrain, 29 ans, paléoclimatologue à l’Université de Bruxelles.Mais à ce jour, peu de données existent sur les niveaux de CO2 de cette époque, pourtant clé pour comprendre à quel point le réchauffement risque de s’amplifier.”Nous ne connaissons pas le lien entre la concentration en CO2 et la température dans un climat plus chaud que celui d’aujourd’hui”, relève Etienne Legrain.L’équipe de Bruxelles espère trouver la réponse dans la glace très ancienne. “Les bulles d’air sont l’atmosphère du passé”, explique le trentenaire. “C’est vraiment magique quand on le ressent.” 

A Bruxelles, la chasse au trésor des glaces antarctiques

Dans une petite pièce réfrigérée de l’université de Bruxelles, des scientifiques en parka découpent des carottes glaciaires antarctiques vieilles de dizaines de milliers d’années, première étape d’un long jeu de piste pour décrypter le réchauffement climatique.Au coeur de ces cylindres de glace, de minuscules bulles d’air offrent un instantané de l’atmosphère terrestre telle qu’elle était à cette lointaine époque.Analyser “les climats du passé” permet de comprendre ce qui “pourrait arriver dans le futur” sur la planète, explique Harry Zekollari, glaciologue à l’Université de Bruxelles (VUB).Ce chercheur fait partie d’une équipe de quatre personnes qui s’est rendue en Antarctique en novembre. “Comme dans une chasse au trésor”, il traque les glaces les plus anciennes du monde, tout en s’efforçant d’éviter les forages les plus coûteux.Près du pôle Sud, dans les profondeurs du continent blanc, se cache de la glace de plusieurs millions d’années, enfouie sous des kilomètres de neige plus fraîche. Mais y accéder est très difficile et les coûts des expéditions s’envolent vite.Une mission récente financée par l’Union européenne a ainsi rapporté des échantillons d’environ 1,2 million d’années, pour un budget total de 11 millions d’euros.Pour réduire les coûts, l’équipe de l’Université de Bruxelles a opté pour une méthode différente: tenter d’identifier des zones plus accessibles, à l’aide de données satellites et d’analyses du relief et de la météo. Tout comme l’eau, la glace s’écoule lentement vers la côte, explique Maaike Izeboud, une spécialiste en télédétection à la VUB. Et lorsqu’elle rencontre un obstacle, comme une crête rocheuse, les couches inférieures peuvent être repoussées vers la surface. Les conditions météorologiques jouent aussi. Dans de rares endroits, les vents forts empêchent la formation d’une neige épaisse et rendent accessibles d’importantes couches de glace.Ces “zones de glace bleue sont très spéciales”, raconte Maaike Izeboud. Leur couleur tranche avec la blancheur du continent et elles ne représentent qu’1% du territoire antarctique.- Indiana Jones -L’équipe de Bruxelles s’est concentrée sur une étendue de glace bleue située à environ 2.300 mètres d’altitude, à une soixantaine de kilomètres de la station de recherche belge Princesse Elisabeth en Antarctique.Des météorites anciennes y avaient été découvertes auparavant — un indice que la glace environnante pourrait être très vieille, selon les chercheurs.Un camp en conteneurs y a été installé et, après quelques semaines de mesures, de forage et de repas surgelés, l’équipe a extrait en janvier 15 carottes de glace totalisant 60 mètres de longueur.La précieuse marchandise a ensuite été expédiée d’Afrique du Sud vers la Belgique, où elle est arrivée fin juin.Dans un austère bâtiment universitaire en ciment, dans la capitale belge, les carottes de glace sont maintenant découpées en morceaux plus petits, avant d’être envoyées à des laboratoires spécialisés en France et en Chine pour datation.Harry Zekollari espère que certains échantillons, prélevés à une faible profondeur d’environ 10 mètres, atteindront les 100.000 ans.Afin de revenir forer au même endroit beaucoup plus profondément pour décrocher le gros lot.Le chercheur de 36 ans s’amuse à comparer son travail à celui d’Indiana Jones. “Nous essayons de localiser le bon emplacement sur la carte… et dans un an et demi, nous y retournerons pour forer.””On rêve un peu, mais nous espérons peut-être trouver de la glace vieille de trois, quatre, cinq millions d’années”, s’enthousiasme-t-il. Un tel trésor pourrait fournir des données cruciales aux climatologues étudiant les effets du réchauffement climatique.Les projections climatiques reposent notamment sur les données existantes au sujet des températures passées et des gaz à effet de serre dans l’atmosphère — mais il manque des pièces du puzzle.A la fin du siècle, les températures pourraient atteindre des niveaux similaires à ceux connus par la planète entre 2,6 et 3,3 millions d’années en arrière, explique Etienne Legrain, 29 ans, paléoclimatologue à l’Université de Bruxelles.Mais à ce jour, peu de données existent sur les niveaux de CO2 de cette époque, pourtant clé pour comprendre à quel point le réchauffement risque de s’amplifier.”Nous ne connaissons pas le lien entre la concentration en CO2 et la température dans un climat plus chaud que celui d’aujourd’hui”, relève Etienne Legrain.L’équipe de Bruxelles espère trouver la réponse dans la glace très ancienne. “Les bulles d’air sont l’atmosphère du passé”, explique le trentenaire. “C’est vraiment magique quand on le ressent.” 

A Bruxelles, la chasse au trésor des glaces antarctiques

Dans une petite pièce réfrigérée de l’université de Bruxelles, des scientifiques en parka découpent des carottes glaciaires antarctiques vieilles de dizaines de milliers d’années, première étape d’un long jeu de piste pour décrypter le réchauffement climatique.Au coeur de ces cylindres de glace, de minuscules bulles d’air offrent un instantané de l’atmosphère terrestre telle qu’elle était à cette lointaine époque.Analyser “les climats du passé” permet de comprendre ce qui “pourrait arriver dans le futur” sur la planète, explique Harry Zekollari, glaciologue à l’Université de Bruxelles (VUB).Ce chercheur fait partie d’une équipe de quatre personnes qui s’est rendue en Antarctique en novembre. “Comme dans une chasse au trésor”, il traque les glaces les plus anciennes du monde, tout en s’efforçant d’éviter les forages les plus coûteux.Près du pôle Sud, dans les profondeurs du continent blanc, se cache de la glace de plusieurs millions d’années, enfouie sous des kilomètres de neige plus fraîche. Mais y accéder est très difficile et les coûts des expéditions s’envolent vite.Une mission récente financée par l’Union européenne a ainsi rapporté des échantillons d’environ 1,2 million d’années, pour un budget total de 11 millions d’euros.Pour réduire les coûts, l’équipe de l’Université de Bruxelles a opté pour une méthode différente: tenter d’identifier des zones plus accessibles, à l’aide de données satellites et d’analyses du relief et de la météo. Tout comme l’eau, la glace s’écoule lentement vers la côte, explique Maaike Izeboud, une spécialiste en télédétection à la VUB. Et lorsqu’elle rencontre un obstacle, comme une crête rocheuse, les couches inférieures peuvent être repoussées vers la surface. Les conditions météorologiques jouent aussi. Dans de rares endroits, les vents forts empêchent la formation d’une neige épaisse et rendent accessibles d’importantes couches de glace.Ces “zones de glace bleue sont très spéciales”, raconte Maaike Izeboud. Leur couleur tranche avec la blancheur du continent et elles ne représentent qu’1% du territoire antarctique.- Indiana Jones -L’équipe de Bruxelles s’est concentrée sur une étendue de glace bleue située à environ 2.300 mètres d’altitude, à une soixantaine de kilomètres de la station de recherche belge Princesse Elisabeth en Antarctique.Des météorites anciennes y avaient été découvertes auparavant — un indice que la glace environnante pourrait être très vieille, selon les chercheurs.Un camp en conteneurs y a été installé et, après quelques semaines de mesures, de forage et de repas surgelés, l’équipe a extrait en janvier 15 carottes de glace totalisant 60 mètres de longueur.La précieuse marchandise a ensuite été expédiée d’Afrique du Sud vers la Belgique, où elle est arrivée fin juin.Dans un austère bâtiment universitaire en ciment, dans la capitale belge, les carottes de glace sont maintenant découpées en morceaux plus petits, avant d’être envoyées à des laboratoires spécialisés en France et en Chine pour datation.Harry Zekollari espère que certains échantillons, prélevés à une faible profondeur d’environ 10 mètres, atteindront les 100.000 ans.Afin de revenir forer au même endroit beaucoup plus profondément pour décrocher le gros lot.Le chercheur de 36 ans s’amuse à comparer son travail à celui d’Indiana Jones. “Nous essayons de localiser le bon emplacement sur la carte… et dans un an et demi, nous y retournerons pour forer.””On rêve un peu, mais nous espérons peut-être trouver de la glace vieille de trois, quatre, cinq millions d’années”, s’enthousiasme-t-il. Un tel trésor pourrait fournir des données cruciales aux climatologues étudiant les effets du réchauffement climatique.Les projections climatiques reposent notamment sur les données existantes au sujet des températures passées et des gaz à effet de serre dans l’atmosphère — mais il manque des pièces du puzzle.A la fin du siècle, les températures pourraient atteindre des niveaux similaires à ceux connus par la planète entre 2,6 et 3,3 millions d’années en arrière, explique Etienne Legrain, 29 ans, paléoclimatologue à l’Université de Bruxelles.Mais à ce jour, peu de données existent sur les niveaux de CO2 de cette époque, pourtant clé pour comprendre à quel point le réchauffement risque de s’amplifier.”Nous ne connaissons pas le lien entre la concentration en CO2 et la température dans un climat plus chaud que celui d’aujourd’hui”, relève Etienne Legrain.L’équipe de Bruxelles espère trouver la réponse dans la glace très ancienne. “Les bulles d’air sont l’atmosphère du passé”, explique le trentenaire. “C’est vraiment magique quand on le ressent.” 

Wall Street reste prudente après une semaine marquée par des records

La Bourse de New York a terminé sur une note prudente vendredi, subissant quelques prises de bénéfices après de nouveaux sommets, les investisseurs attendant par ailleurs des précisions sur la politique monétaire privilégiée par la banque centrale américaine (Fed).L’indice Nasdaq a atteint un record pour la quatrième séance d’affilée, grappillant 0,05% à 20.895,66 points. L’indice élargi S&P 500 a terminé proche de l’équilibre (-0,01%) tandis que le Dow Jones a reculé de 0,32%.”Nous observons des prises de bénéfices après une semaine chargée”, commente auprès de l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.Les investisseurs souhaitent “vendre après les records atteints hier par le S&P 500 et le Nasdaq” grâce à des indicateurs économiques meilleurs qu’attendu, abondent pour leur part les analystes de Briefing.com.La place américaine a particulièrement bien accueilli les ventes au détail pour juin, jugées encourageantes, ainsi que les chiffres de l’inflation, autant côté consommateurs que producteurs, dévoilés plus tôt dans la semaine.En outre, “la confiance des ménages (américains, ndlr) à l’égard de l’économie s’est améliorée ce mois-ci en raison de la diminution de la pression sur les prix”, explique dans une note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Cet indicateur publié vendredi par l’Université du Michigan s’est légèrement redressé au mois de juillet, en ligne avec les attentes des marchés, mais reste très en deçà des niveaux observés l’année dernière.Avec ces données économiques, Wall Street s’interroge désormais sur le cap privilégié par la Réserve fédérale américaine (Fed) lors de ses prochaines réunions. La veille, l’un des gouverneurs de l’institution -Christopher Waller- a répété qu’il était préférable d’abaisser les taux d’intérêt “plutôt trop tôt que trop tard”, craignant que la Fed ne commence à agir que lorsque l’économie aura commencé à décrocher.Le président américain Donald Trump a également de nouveau plaidé pour une baisse marquée des taux d’intérêt, estimant que l’économie américaine est “en pleine forme” et que l’inflation est “très faible”, a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social.Les marchés tablent très largement une prolongation de la pause du comité de politique monétaire de la Fed lors de sa prochaine réunion, les 29 et 30 juillet, n’anticipant une possible baisse des taux qu’à la réunion suivante, mi-septembre, selon l’outil de veille de CME, FedWatch.Mardi, les investisseurs scruteront un discours du patron de la Fed Jerome Powell, à l’affût d’indices quant à la trajectoire monétaire.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans se détendait, à 4,42% vers 20H15 GMT contre 4,45% à la clôture jeudi.Ailleurs, à la cote, Netflix (-5,10% à 1.209,24 dollars) a reculé malgré la publication d’un bond de 45% de son bénéfice net pour le deuxième trimestre, signe que les hausses de prix et l’offre publicitaire sont de plus en plus payantes pour la plateforme leader du streaming vidéo.Les valeurs associées au secteur des cryptomonnaies ont profité de l’adoption jeudi par la Chambre des représentants de la première loi américaine de régulation des cryptomonnaies, le “CLARITY Act”.Les plateformes d’échange Coinbase (+2,20% à 419,78 dollars) et Robinhood (+4,07% à 109,74 dollars) ont toutes les deux avancé.Le groupe pétrolier américain Chevron a terminé à l’équilibre (+0,04% à 150,10 dollars) après avoir finalisé le rachat de son compatriote Hess pour près de 60 milliards de dollars (dette incluse), avec plus d’un an de retard sur le calendrier initial du fait d’un litige dont il est sorti victorieux face à son concurrent ExxonMobil.Le laboratoire pharmaceutique Sarepta a dégringolé de 35,94% à 14,07 dollars après qu’un responsable que l’Agence du médicament américaine (FDA) a émis des doutes sur un traitement de thérapie génique – Elevidys – potentiellement risqué.”Les investisseurs se préparent pour la semaine prochaine” avec une nouvelle volée de résultats, note M. Cardillo, dont Coca-Cola, Tesla ou Mattel.