Le pouvoir syrien retire ses forces de Soueida après des combats sanglants

La ville syrienne à majorité druze de Soueida compte ses morts après le retrait des troupes gouvernementales, décidé par le président intérimaire Ahmad al-Chareh pour éviter selon lui une “guerre ouverte” avec Israël.Mais la présidence syrienne a accusé jeudi les combattants druzes de Soueida de violer le cessez-le-feu. Elle a aussi mis en garde contre “l’interférence israélienne flagrante continue dans les affaires internes de la Syrie, qui ne conduit qu’à davantage de chaos et de destruction et complique plus encore la situation régionale”.Israël a menacé mercredi d’intensifier ses frappes si les forces syriennes ne quittaient pas cette province du sud de la Syrie, où les combats ont fait près de 600 morts selon une ONG. Jeudi soir, l’agence officielle Sana a fait état d’un raid israélien près de Soueida, la premier depuis le retrait syrien. Les habitants de Soueida ont découvert une ville sinistrée. Un correspondant de l’AFP a compté 15 cadavres gisant dans le centre.”C’est comme si Soueida sortait d’une catastrophe naturelle ou d’une inondation”, a raconté à l’AFP Hanadi Obeid, un médecin de 39 ans. Devant l’hôpital principal, des familles cherchent leurs proches dans un climat de colère et de peur.Selon le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), “près de 2.000 familles ont été déplacées” en raison des violences à travers la province, qui ont éclaté dimanche entre tribus bédouines sunnites et combattants druzes. Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, a déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L’OSDH, des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé les forces syriennes d’avoir combattu au côté des tribus et d’avoir commis des exactions.- “Par la force” -Cette escalade ébranle davantage le pouvoir de Chareh, qui a renversé, à la tête d’une coalition de groupes rebelles islamistes le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Des membres des forces gouvernementales ont affirmé à l’AFP qu’ils avaient reçu l’ordre de se retirer de la province de Soueida peu avant minuit mercredi et qu’ils avaient achevé leur retrait à l’aube.Dans un discours télévisé dans la nuit, M. Chareh a annoncé le transfert “à des groupes locaux” et des dignitaires religieux druzes de la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida.”Nous avons donné la priorité à l’intérêt des Syriens plutôt qu’au chaos et à la destruction”, a-t-il déclaré, disant avoir voulu éviter “une guerre ouverte” avec Israël dont il a condamné l’intervention.Mercredi, Israël a bombardé plusieurs cibles au coeur de Damas dont le QG de l’armée, faisant trois morts selon les autorités. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit jeudi que le cessez-le-feu avait été obtenu “par la force”.- “Sauver la région” -M. Chareh a souligné que “l’intervention efficace de la médiation américaine, arabe et turque, a sauvé la région d’un sort inconnu”.Les Etats-Unis, alliés d’Israël et qui affichent leur soutien au nouveau dirigeant syrien malgré son passé jihadiste, avaient annoncé mercredi un accord pour rétablir le calme en Syrie.Le département d’Etat, Tammy Bruce, avait dans le même temps appelé le pouvoir syrien à se retirer de la zone de conflit afin d’apaiser les tensions avec Israël. Washington “n’a pas soutenu les récentes frappes israéliennes”, a déclaré M. Bruce jeudi. La Maison Blanche a elle mis en avant le rôle des Etats-Unis dans la désescalade, qui “semble continuer”. Les ministres des Affaires étrangères des Emirats, de Jordanie, de Bahrein, de Turquie, d’Arabie Saoudite, d’Irak, d’Oman, du Qatar, de Koweit, du Liban et d’Egypte ont affirmé dans un communiqué conjoint leur “condamnation la plus ferme et leur rejet catégorique des attaques israéliennes répétées sur la Syrie qui sont une violation manifeste de la loi internationale et une attaque flagrante contre la souveraineté syrienne”.  – “Exécutions sommaires” -Selon l’OSDH, les violences ont fait 594 morts: 300 druzes de Soueida, dont 154 civils y compris 83 “exécutés sommairement par des membres (des forces relevant) des ministères de la Défense et de l’Intérieur”.Les combats ont également coûté la vie à 257 membres du gouvernement et 18 combattants bédouins sunnites, outre trois membres de tribus “exécutés sommairement par des combattants druzes”, selon cette source.Selon M. Chareh, les auteurs d’exactions contre “notre peuple druze, qui est sous la protection et la responsabilité de l’Etat”, “rendront des comptes”.Il avait fait la même promesse après le massacre de centaines de membres de la communauté alaouite, dont est issu M. Assad, début mars sur le littoral syrien. Mais une commission d’enquête sur ces massacres n’a jamais rendu ses conclusions.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam est aussi implantée au Liban et en Israël.

What to know about Trump’s effort to oust Fed Chair Powell

US President Donald Trump this week escalated attacks on central bank chair Jerome Powell, suggesting he could be dismissed for “fraud” over his handling of a renovation project at the Federal Reserve’s headquarters.The US leader’s focus on the Fed’s $2.5 billion renovation project comes after months of growing criticism targeting the independent central bank chief — as the bank held interest rates steady despite Trump’s insistence that it should slash them.After calling Powell a “numbskull” and “moron” for the Fed’s policy decisions, Trump on Tuesday suggested the renovation costs could be a potential avenue for his removal.Here is what you need to know about the latest developments:- Can Trump oust Powell? -Should Trump make the unprecedented move of firing Powell, a sitting Fed chair, he would need to identify a reason for removal recognized by law — and produce evidence to back up his case, experts said.Some statutes note that an official can be removed for neglect of duty or malfeasance, and other causes include “inefficiency,” said Columbia Law School associate professor Lev Menand.But the president would have to show that there was mismanagement on Powell’s part.”Right now, there’s no evidence that the White House has released publicly or pointed to, that there was any sign of mismanagement in connection with this renovation,” Menand told AFP.While costs for the Fed’s project have gone up, Menand noted that construction materials have become more expensive in the post-pandemic economy. And renovating historic buildings in the nation’s capital is a pricey affair.”Based on publicly available information, there’s just no grounds for removing Powell ‘for cause’,” Menand said. “For cause” could be interpreted to mean wrongdoing.If the president proceeded, Powell would have to be notified of the charges and be allowed to contest them, he added. The Fed chair can remain in place through this time.- What are the accusations? -Trump for months has lashed out at the Fed for holding interest rates steady since the start of the year, while repeatedly pushing for lower borrowing costs.He charges that the central bank could help save the country debt-servicing costs by cutting rates from the current range, which is between 4.25 percent and 4.50 percent.The president also pointed to relatively tame inflation figures to make the case for reducing rates.But the Trump administration has recently honed in on the Fed’s building works as a possible reason to drive out Powell.On Wednesday, the president said: “It’s possible there’s fraud involved with the $2.5, $2.7 billion renovation.”In response to White House budget chief Russell Vought’s concerns on the renovations, Powell said in a letter Thursday that he has asked the Fed’s independent inspector general to hold a fresh review of the project.He stressed that there were no VIP dining rooms or private elevators being constructed, while adding that both buildings involved “were in need of significant structural repairs.”- What are the consequences? -“Equities would likely sell off on impact, on a risk-off flight to safety trade,” said Padhraic Garvey, regional head of research for the Americas at financial institution ING.”After all, this would be an effective forced exit of a reputable Fed chair by the US president, an unprecedented event for the market to get its head around,” he told AFP.But equities could quickly reassess and rally on the theory that “the Fed will be cutting deep into rates,” boosting the economy, he added.It is unclear however that Trump would easily achieve a goal of lowering interest rates quickly even if he ousted Powell, given that the Fed’s rate-setting committee comprises of 12 voting members.Garvey expects that other committee members would continue basing policy decisions off their individual assessments of the economy — balancing inflation and labor market risks.The dollar could also come under pressure, he noted.”For now Fed credibility is intact, and will remain so for at least as long as Chair Powell remains in place,” he said.

Frappe meurtrière contre une église à Gaza: Netanyahu dit regretter “profondément”

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit regretter “profondément” une frappe contre une église à Gaza qui a fait trois morts jeudi, après avoir reconnu une “erreur” selon la Maison Blanche.L’armée israélienne a indiqué qu'”une enquête préliminaire suggère que des éclats d’un obus tiré lors d’une opération dans le secteur ont touché par erreur l’église” de la Sainte-Famille à Gaza-ville (nord).Le patriarcat latin de Jérusalem a affirmé qu’une frappe israélienne avait touché cette seule église catholique de la bande de Gaza dévastée par une guerre déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Israël regrette profondément qu’un tir perdu ait atteint l’église de la Sainte-Famille à Gaza. Chaque vie innocente perdue est une tragédie. Nous partageons la douleur des familles et des fidèles”, a indiqué M. Netanyahu dans un communiqué de son bureau. Il a ajouté qu’Israël “enquête sur cet incident”.A Washington, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a indiqué que le président Donald Trump avait appelé M. Netanyahu “pour évoquer la frappe sur l’église à Gaza”. “C’était une erreur des Israéliens de frapper cette église catholique, c’est ce qu’a dit le Premier ministre au président”, a-t-elle ajouté.Le président français Emmanuel Macron a “fermement” condamné la frappe, dans un message sur X, ajoutant qu’il s’était “entretenu avec le Cardinal Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem” et assurant “la solidarité de la France envers tous les chrétiens de Palestine”. La diplomatie française avait plus tôt condamné un bombardement “inadmissible”.Selon un communiqué du Patriarcat latin, le complexe de l’église de la Sainte-Famille, refuge pour la petite communauté catholique depuis le début de la guerre, “a été frappé par l’armée israélienne”. Il a fait état de trois morts et 10 blessés dont le père Gabriel Romanelli.Depuis le début de la guerre, le père Gabriel Romanelli dialoguait régulièrement par liaison vidéo avec l’ancien pape François, mort en avril, depuis ce complexe qui abrite des centaines de déplacés palestiniens.- “Un char a frappé l’église” -Dans l’enceinte de l’hôpital Al-Ahli de Gaza-ville, des blessés reçoivent des soins dans des tentes. Parmi eux, le père Romanelli, portant un pansement autour de la jambe.Certains blessés sont arrivés sur des brancards. L’un d’eux porte un masque à oxygène.D’autres Palestiniens pleurent à côté de dépouilles couvertes de sacs mortuaires blancs posées au sol.”Un char nous a pris pour cible et a touché l’église. Plusieurs civils ont été tués et blessés”, a raconté à l’AFP Shadi Abou Daoud, un déplacé dont la mère de 70 ans est morte dans la frappe.Pour le patriarcat latin, “viser un site sacré qui abrite environ 600 déplacés, en majorité des enfants, est une violation flagrante de la dignité humaine (…) et du caractère sacré des sites religieux, qui sont supposés fournir un abri sûr en temps de guerre”.Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a déclaré à Vatican News: “ce que nous savons avec certitude, c’est qu’un char a frappé directement l’église. L’armée israélienne dit par erreur mais nous n’en sommes pas sûrs”.Le pape Léon XIV s’est dit “profondément attristé” et a renouvelé son appel “à un cessez-le-feu immédiat” à Gaza, où les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’une trêve sont dans l’impasse.La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a affirmé que “des raids israéliens sur Gaza ont touché l’église de la Sainte-Famille. Les attaques contre la population civile menées par Israël depuis des mois sont inacceptables”.- 25 morts à Gaza selon les secours -Selon la Défense civile locale, 25 personnes au total ont péri dans les frappes israéliennes jeudi à Gaza.Ce territoire compte environ un millier de chrétiens, sur une population de plus de deux millions de personnes assiégées par Israël depuis octobre 2023 et au bord de la famine selon l’ONU.   La plupart des chrétiens sont des orthodoxes mais, selon le patriarcat, environ 135 catholiques vivent dans le territoire palestinien.”C’est un lieu de culte. Il n’y avait pas de jihadistes dans cette église. Il y avait des familles, des civils”, a déclaré à l’AFP Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Oeuvre d’Orient, en évoquant la frappe contre l’église.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.667 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Frappe meurtrière contre une église à Gaza: Netanyahu dit regretter “profondément”

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit regretter “profondément” une frappe contre une église à Gaza qui a fait trois morts jeudi, après avoir reconnu une “erreur” selon la Maison Blanche.L’armée israélienne a indiqué qu'”une enquête préliminaire suggère que des éclats d’un obus tiré lors d’une opération dans le secteur ont touché par erreur l’église” de la Sainte-Famille à Gaza-ville (nord).Le patriarcat latin de Jérusalem a affirmé qu’une frappe israélienne avait touché cette seule église catholique de la bande de Gaza dévastée par une guerre déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Israël regrette profondément qu’un tir perdu ait atteint l’église de la Sainte-Famille à Gaza. Chaque vie innocente perdue est une tragédie. Nous partageons la douleur des familles et des fidèles”, a indiqué M. Netanyahu dans un communiqué de son bureau. Il a ajouté qu’Israël “enquête sur cet incident”.A Washington, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a indiqué que le président Donald Trump avait appelé M. Netanyahu “pour évoquer la frappe sur l’église à Gaza”. “C’était une erreur des Israéliens de frapper cette église catholique, c’est ce qu’a dit le Premier ministre au président”, a-t-elle ajouté.Le président français Emmanuel Macron a “fermement” condamné la frappe, dans un message sur X, ajoutant qu’il s’était “entretenu avec le Cardinal Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem” et assurant “la solidarité de la France envers tous les chrétiens de Palestine”. La diplomatie française avait plus tôt condamné un bombardement “inadmissible”.Selon un communiqué du Patriarcat latin, le complexe de l’église de la Sainte-Famille, refuge pour la petite communauté catholique depuis le début de la guerre, “a été frappé par l’armée israélienne”. Il a fait état de trois morts et 10 blessés dont le père Gabriel Romanelli.Depuis le début de la guerre, le père Gabriel Romanelli dialoguait régulièrement par liaison vidéo avec l’ancien pape François, mort en avril, depuis ce complexe qui abrite des centaines de déplacés palestiniens.- “Un char a frappé l’église” -Dans l’enceinte de l’hôpital Al-Ahli de Gaza-ville, des blessés reçoivent des soins dans des tentes. Parmi eux, le père Romanelli, portant un pansement autour de la jambe.Certains blessés sont arrivés sur des brancards. L’un d’eux porte un masque à oxygène.D’autres Palestiniens pleurent à côté de dépouilles couvertes de sacs mortuaires blancs posées au sol.”Un char nous a pris pour cible et a touché l’église. Plusieurs civils ont été tués et blessés”, a raconté à l’AFP Shadi Abou Daoud, un déplacé dont la mère de 70 ans est morte dans la frappe.Pour le patriarcat latin, “viser un site sacré qui abrite environ 600 déplacés, en majorité des enfants, est une violation flagrante de la dignité humaine (…) et du caractère sacré des sites religieux, qui sont supposés fournir un abri sûr en temps de guerre”.Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a déclaré à Vatican News: “ce que nous savons avec certitude, c’est qu’un char a frappé directement l’église. L’armée israélienne dit par erreur mais nous n’en sommes pas sûrs”.Le pape Léon XIV s’est dit “profondément attristé” et a renouvelé son appel “à un cessez-le-feu immédiat” à Gaza, où les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’une trêve sont dans l’impasse.La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a affirmé que “des raids israéliens sur Gaza ont touché l’église de la Sainte-Famille. Les attaques contre la population civile menées par Israël depuis des mois sont inacceptables”.- 25 morts à Gaza selon les secours -Selon la Défense civile locale, 25 personnes au total ont péri dans les frappes israéliennes jeudi à Gaza.Ce territoire compte environ un millier de chrétiens, sur une population de plus de deux millions de personnes assiégées par Israël depuis octobre 2023 et au bord de la famine selon l’ONU.   La plupart des chrétiens sont des orthodoxes mais, selon le patriarcat, environ 135 catholiques vivent dans le territoire palestinien.”C’est un lieu de culte. Il n’y avait pas de jihadistes dans cette église. Il y avait des familles, des civils”, a déclaré à l’AFP Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Oeuvre d’Orient, en évoquant la frappe contre l’église.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.667 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

‘A trap’ – Asylum seekers arrested after attending US courts

In gloomy corridors outside a Manhattan courtroom, masked agents target and arrest migrants attending mandatory hearings — part of US President Donald Trump’s escalating immigration crackdown.Trump, who campaigned on a pledge to deport many migrants, has encouraged authorities to be more aggressive as he seeks to hit his widely-reported target of one million deportations annually.Since Trump’s return to the White House, Homeland Security agents have adopted the tactic of waiting outside immigration courts nationwide and arresting migrants as they leave at the end of asylum hearings.Missing an immigration court hearing is a crime in some cases and can itself make migrants liable to be deported, leaving many with little choice but to attend and face arrest.Armed agents with shields from different federal agencies loitered outside the court hearings in a tower block in central New York, holding paperwork with photographs of migrants to be targeted, an AFP correspondent saw this week.The agents arrested almost a dozen migrants from different countries in just a few hours on the 12th floor of the Jacob K. Javits Federal Building.Brad Lander, a city official who was briefly detained last month by ICE (Immigration and Customs Enforcement) agents as he attempted to accompany a migrant targeted for removal, called the hearings “a trap.””It has the trappings of a judicial hearing, but it’s just a trap to have made them come in the first place,” he said Wednesday outside the building.- White House defends agents -Lander recounted several asylum seekers being arrested by immigration officers including Carlos, a Paraguayan man who Lander said had an application pending for asylum under the Convention Against Torture — as well as a future court date.”The judge carefully instructed him on how to prepare to bring his case to provide additional information about his interactions with the Paraguayan police and make his case under the global convention against torture for why he is entitled to asylum,” Lander said.After his hearing, agents “without any identifying information or badges or warrants grabbed Carlos, and then quickly moved him toward the back stairwell,” he said.Lander, a Democrat, claimed the agents were threatening and that they pushed to the ground Carlos’s sister who had accompanied him to the hearing.The White House said recently that “the brave men and women of ICE are under siege by deranged Democrats — but undeterred in their mission.” “Every day, these heroes put their own lives on the line to get the worst of the worst… off our streets and out of our neighborhoods.”Back at the building in lower Manhattan, Lander said that “anyone who comes down here to observe could see… the rule of law is being eroded.”

Euro-2025: les Anglaises, invincibles, filent en demi-finale

Au bout d’un match dingue et d’une séance de tirs au but interminable, les Anglaises, championnes d’Europe en titre, portées par l’entrée de Chloé Kelly, ont réussi à renverser un match en deux minutes alors qu’elles étaient dominées dans tous les secteurs de jeu.L’Angleterre peut remercier sa gardienne Hannah Hampton, qui a sorti au moins quatre tirs au but suédois au bout d’une séance interminable, après une prolongation où il ne s’est pas passé grand chose. Seules Lucy Bronze, Chloé Kelly et Alessia Russo ont transformé leur tir.Les joueuses de Sarina Wiegman restent donc invincibles même si ce quart de finale semblait devoir aboutir à un succès facile des Suédoises. Dès le début du match, les jaunes et bleues, poussées par les “Soft Hooligans” venus en nombre avec chants, tambours et inclusion, avaient complètement surclassé les coéquipières de Leah Williamson, méconnaissables et fragiles.En encaissant un but dès la 2e minute par la milieu de 35 ans Kosovare Asllani puis par Stina Blackstenius (25e), les Anglaises ont complètement sombré défensivement à l’image de Jess Carter, fautive sur les deux buts. Les Suédoises ont ensuite déroulé avant d’être moins incisives en seconde période.Après avoir perdu (2-1) contre la France lors de leur entrée en lice avant de se réveiller contre les Pays-Bas (4-0) puis face aux Pays de Galles (6-1), les Anglaises semblaient en panne physiquement, absentes dans les duels, face à des Suédoises qui impressionnaient comme depuis le début de cet Euro.Mais l’entrée de Chloé Kelly, buteuse déjà lors de la finale victorieuse en 2022, a tout changé. En deux minutes, elle a renversé la situation, réveillant les supporters anglais du stade de Zurich (22.400). La remplaçante a fait mieux en deux minutes que sur la totalité du match des attaquantes vedettes Alessia Russo ou Lauren James, très peu en vue.- Kelly, décisive -Sur son premier ballon, l’ailière – rentrée à la 78e minute – a servi Lucy Bronze au second poteau, laissée étrangement seule par la défense suédoise (2-1, 79e).Dans la foulée, sur son deuxième ballon, Chloé Kelly a centré de nouveau de la gauche, cette fois pour la jeune Michelle Agyemang (2-2, 81e). Rentrée dix minutes avant et n’ayant joué que cinq minutes contre la France, l’attaquante d’Arsenal âgée de 19 ans et qui a peu connu l’équipe A a changé le destin des championnes d’Europe en titre, qui peuvent aussi remercier leur gardienne de les avoir sauvée à deux reprises. En fin de match, Hannah Hampton, qui a fini les prolongations avec le nez en sang, a sorti deux arrêts décisifs (88e) avec les poings sur une frappe suédoise et juste avant la mi-temps (45+1) pour éviter le pire.A la poursuite d’un premier titre majeur depuis leur victoire lors du premier Euro féminin en 1984, les Suédoises ont été brutalement arrêtées dans leur course, alors qu’elles faisaient partie des favorites.Les Anglaises vont maintenant affronter les Italiennes en demi-finale le 22 juillet à Genève.