Trump prêt à aller plus loin sur les droits de douane contre l’Inde et l’industrie pharmaceutique

Pression sur l’Inde et le secteur pharmaceutique, négociations de la dernière chance avec la Suisse, les droits de douane supplémentaires voulus par Donald Trump et prévus pour jeudi pourraient encore évoluer d’ici là, alors que le président américain souffle le chaud et le froid avec ses interlocuteurs.Interviewé sur la chaîne CNBC, M. Trump a focalisé son attention sur l’Inde puis l’industrie pharmaceutique, un secteur déjà sous pression car le locataire de la Maison Blanche souhaite faire baisser le prix des médicaments dans son pays.Le président américain avait déjà exprimé son mécontentement vis-à-vis de New Delhi, lui reprochant notamment d’acheter du pétrole russe et de ne pas faire ce qu’il faut pour ouvrir l’économie indienne aux produits américains.Des accusations réitérées mardi et qui pourraient le pousser à aller plus loin que la surtaxe déjà annoncée de 25%, prévue pour le 7 août.”L’Inde n’a pas été un bon partenaire commercial, car elle fait beaucoup d’affaires avec nous, mais nous n’en faisons pas avec elle. Donc nous nous sommes mis d’accord sur 25%, mais je pense que je vais augmenter ce chiffre de manière significative dans les prochaines 24 heures, car ils achètent du pétrole russe”, a-t-il insisté.Donald Trump a fait plusieurs fois référence, ces dernières semaines, à une “pénalité” visant l’Inde à cause du pétrole russe, suscitant des inquiétudes parmi les industriels indiens.Une inquiétude qui pourrait se renforcer alors que le président américain a donné une idée de ce qu’il envisageait concernant les droits de douane sectoriels appliqués au secteur pharmaceutique, l’un des principaux en Inde.Début juillet, Donald Trump avait affirmé qu’il imposerait une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques importés aux Etats-Unis si la production n’était pas rapidement rapatriée sur le sol américain.Désormais, il anticipe dans un premier temps “un droit de douane bas” sur ces produits, mais “dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite 250%, parce que l’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays”.- La Suisse négocie encore -L’annonce devrait intervenir, comme pour ceux prévus sur les semiconducteurs, “dans le courant de la semaine prochaine”, a-t-il précisé.Le président américain souhaite par ailleurs abaisser les prix des médicaments, plus chers aux Etats-Unis que dans la grande majorité des autres pays industrialisés.Dans des courriers adressés la semaine dernière à 17 entreprises du secteur, il leur demandait d’abaisser les prix de leurs produits sous peine de représailles.Les droits de douane sur l’industrie pharmaceutique devraient être au menu des discussions entre la Suisse et les Etats-Unis, alors que la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et son ministre de l’Economie, Guy Parmelin, doivent arriver dans la journée.Ils espèrent parvenir à réduire la surtaxe de 39% sur les produits suisses prévue pour le 7 août, un niveau bien supérieur à celui appliqué à ceux provenant de l’Union européenne (15%).Reste à voir si Donald Trump se montrera réceptif, alors qu’il a jugé les échanges précédents infructueux.”La dame (Mme Keller-Sutter) est très gentille, mais elle ne voulait pas écouter. Ils ne payaient quasi pas de droits de douane jusqu’ici. Nous avons 41 milliards de dollars de déficit et ils veulent payer 1%”, a-t-il insisté à sur l’antenne de CNBC.Les signes de détente apparaissent cependant avec certains partenaires commerciaux. L’UE a ainsi annoncé suspendre ses mesures de représailles, après l’accord annoncé avec Washington limitant à 15% la majorité des droits de douane sur les produits européens.Parmi les hausses de surtaxes prévues, celle visant les produits brésiliens va ouvrir le bal, à partir de 00H01 mercredi (04H01 GMT), avec des droits de douane qui atteindront désormais 50%, mais de nombreux secteurs, tels que l’aviation, l’énergie ou les jus d’orange, sont exemptés.Au total, selon Brasilia, 36% des exportations brésiliennes vers les Etats-Unis seront concernées par ces taxes.

Trump prêt à aller plus loin sur les droits de douane contre l’Inde et l’industrie pharmaceutique

Pression sur l’Inde et le secteur pharmaceutique, négociations de la dernière chance avec la Suisse, les droits de douane supplémentaires voulus par Donald Trump et prévus pour jeudi pourraient encore évoluer d’ici là, alors que le président américain souffle le chaud et le froid avec ses interlocuteurs.Interviewé sur la chaîne CNBC, M. Trump a focalisé son attention sur l’Inde puis l’industrie pharmaceutique, un secteur déjà sous pression car le locataire de la Maison Blanche souhaite faire baisser le prix des médicaments dans son pays.Le président américain avait déjà exprimé son mécontentement vis-à-vis de New Delhi, lui reprochant notamment d’acheter du pétrole russe et de ne pas faire ce qu’il faut pour ouvrir l’économie indienne aux produits américains.Des accusations réitérées mardi et qui pourraient le pousser à aller plus loin que la surtaxe déjà annoncée de 25%, prévue pour le 7 août.”L’Inde n’a pas été un bon partenaire commercial, car elle fait beaucoup d’affaires avec nous, mais nous n’en faisons pas avec elle. Donc nous nous sommes mis d’accord sur 25%, mais je pense que je vais augmenter ce chiffre de manière significative dans les prochaines 24 heures, car ils achètent du pétrole russe”, a-t-il insisté.Donald Trump a fait plusieurs fois référence, ces dernières semaines, à une “pénalité” visant l’Inde à cause du pétrole russe, suscitant des inquiétudes parmi les industriels indiens.Une inquiétude qui pourrait se renforcer alors que le président américain a donné une idée de ce qu’il envisageait concernant les droits de douane sectoriels appliqués au secteur pharmaceutique, l’un des principaux en Inde.Début juillet, Donald Trump avait affirmé qu’il imposerait une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques importés aux Etats-Unis si la production n’était pas rapidement rapatriée sur le sol américain.Désormais, il anticipe dans un premier temps “un droit de douane bas” sur ces produits, mais “dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite 250%, parce que l’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays”.- La Suisse négocie encore -L’annonce devrait intervenir, comme pour ceux prévus sur les semiconducteurs, “dans le courant de la semaine prochaine”, a-t-il précisé.Le président américain souhaite par ailleurs abaisser les prix des médicaments, plus chers aux Etats-Unis que dans la grande majorité des autres pays industrialisés.Dans des courriers adressés la semaine dernière à 17 entreprises du secteur, il leur demandait d’abaisser les prix de leurs produits sous peine de représailles.Les droits de douane sur l’industrie pharmaceutique devraient être au menu des discussions entre la Suisse et les Etats-Unis, alors que la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et son ministre de l’Economie, Guy Parmelin, doivent arriver dans la journée.Ils espèrent parvenir à réduire la surtaxe de 39% sur les produits suisses prévue pour le 7 août, un niveau bien supérieur à celui appliqué à ceux provenant de l’Union européenne (15%).Reste à voir si Donald Trump se montrera réceptif, alors qu’il a jugé les échanges précédents infructueux.”La dame (Mme Keller-Sutter) est très gentille, mais elle ne voulait pas écouter. Ils ne payaient quasi pas de droits de douane jusqu’ici. Nous avons 41 milliards de dollars de déficit et ils veulent payer 1%”, a-t-il insisté à sur l’antenne de CNBC.Les signes de détente apparaissent cependant avec certains partenaires commerciaux. L’UE a ainsi annoncé suspendre ses mesures de représailles, après l’accord annoncé avec Washington limitant à 15% la majorité des droits de douane sur les produits européens.Parmi les hausses de surtaxes prévues, celle visant les produits brésiliens va ouvrir le bal, à partir de 00H01 mercredi (04H01 GMT), avec des droits de douane qui atteindront désormais 50%, mais de nombreux secteurs, tels que l’aviation, l’énergie ou les jus d’orange, sont exemptés.Au total, selon Brasilia, 36% des exportations brésiliennes vers les Etats-Unis seront concernées par ces taxes.

Trump prêt à aller plus loin sur les droits de douane contre l’Inde et l’industrie pharmaceutique

Pression sur l’Inde et le secteur pharmaceutique, négociations de la dernière chance avec la Suisse, les droits de douane supplémentaires voulus par Donald Trump et prévus pour jeudi pourraient encore évoluer d’ici là, alors que le président américain souffle le chaud et le froid avec ses interlocuteurs.Interviewé sur la chaîne CNBC, M. Trump a focalisé son attention sur l’Inde puis l’industrie pharmaceutique, un secteur déjà sous pression car le locataire de la Maison Blanche souhaite faire baisser le prix des médicaments dans son pays.Le président américain avait déjà exprimé son mécontentement vis-à-vis de New Delhi, lui reprochant notamment d’acheter du pétrole russe et de ne pas faire ce qu’il faut pour ouvrir l’économie indienne aux produits américains.Des accusations réitérées mardi et qui pourraient le pousser à aller plus loin que la surtaxe déjà annoncée de 25%, prévue pour le 7 août.”L’Inde n’a pas été un bon partenaire commercial, car elle fait beaucoup d’affaires avec nous, mais nous n’en faisons pas avec elle. Donc nous nous sommes mis d’accord sur 25%, mais je pense que je vais augmenter ce chiffre de manière significative dans les prochaines 24 heures, car ils achètent du pétrole russe”, a-t-il insisté.Donald Trump a fait plusieurs fois référence, ces dernières semaines, à une “pénalité” visant l’Inde à cause du pétrole russe, suscitant des inquiétudes parmi les industriels indiens.Une inquiétude qui pourrait se renforcer alors que le président américain a donné une idée de ce qu’il envisageait concernant les droits de douane sectoriels appliqués au secteur pharmaceutique, l’un des principaux en Inde.Début juillet, Donald Trump avait affirmé qu’il imposerait une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques importés aux Etats-Unis si la production n’était pas rapidement rapatriée sur le sol américain.Désormais, il anticipe dans un premier temps “un droit de douane bas” sur ces produits, mais “dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite 250%, parce que l’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays”.- La Suisse négocie encore -L’annonce devrait intervenir, comme pour ceux prévus sur les semiconducteurs, “dans le courant de la semaine prochaine”, a-t-il précisé.Le président américain souhaite par ailleurs abaisser les prix des médicaments, plus chers aux Etats-Unis que dans la grande majorité des autres pays industrialisés.Dans des courriers adressés la semaine dernière à 17 entreprises du secteur, il leur demandait d’abaisser les prix de leurs produits sous peine de représailles.Les droits de douane sur l’industrie pharmaceutique devraient être au menu des discussions entre la Suisse et les Etats-Unis, alors que la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, et son ministre de l’Economie, Guy Parmelin, doivent arriver dans la journée.Ils espèrent parvenir à réduire la surtaxe de 39% sur les produits suisses prévue pour le 7 août, un niveau bien supérieur à celui appliqué à ceux provenant de l’Union européenne (15%).Reste à voir si Donald Trump se montrera réceptif, alors qu’il a jugé les échanges précédents infructueux.”La dame (Mme Keller-Sutter) est très gentille, mais elle ne voulait pas écouter. Ils ne payaient quasi pas de droits de douane jusqu’ici. Nous avons 41 milliards de dollars de déficit et ils veulent payer 1%”, a-t-il insisté à sur l’antenne de CNBC.Les signes de détente apparaissent cependant avec certains partenaires commerciaux. L’UE a ainsi annoncé suspendre ses mesures de représailles, après l’accord annoncé avec Washington limitant à 15% la majorité des droits de douane sur les produits européens.Parmi les hausses de surtaxes prévues, celle visant les produits brésiliens va ouvrir le bal, à partir de 00H01 mercredi (04H01 GMT), avec des droits de douane qui atteindront désormais 50%, mais de nombreux secteurs, tels que l’aviation, l’énergie ou les jus d’orange, sont exemptés.Au total, selon Brasilia, 36% des exportations brésiliennes vers les Etats-Unis seront concernées par ces taxes.

La Bourse de Paris en léger recul après un indicateur d’activité décevant aux Etats-Unis

La Bourse de Paris a terminé en léger recul mardi, après un indicateur d’activité inférieur aux attentes en juillet aux Etats-Unis qui fait craindre un potentiel ralentissement dans la première économie mondiale en raison de la politique douanière de Donald Trump.Le CAC 40 a perdu 0,14% à 7.621,04 points, en recul de 10,97 points. La veille, le CAC 40 avait terminé en hausse de 1,14%.Selon l’enquête mensuelle de la fédération professionnelle ISM, l’indice mesurant l’activité dans les services s’est établi à 50,1% en juillet, contre 50,8% au mois de juin, flirtant avec la limite des 50% qui marque une contraction de l’activité.”L’indice continue de refléter une croissance faible” et les répondants continuent de s’inquiéter de “l’impact lié aux droits de douane, avec une hausse notable des prix des matières premières”, selon l’organisation.Une mauvaise nouvelle pour les investisseurs qui scrutent depuis plusieurs mois les signes du ralentissement de la première économie mondiale, en raison de la politique de droits de douane de Donald Trump. Cet indicateur est “particulièrement important et suivi” car “l’économie américaine est principalement une économie de services”, précise Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés chez IG France.D’autant que les indices boursiers restent toujours sous la pression des droits de douane de Donald Trump, avant leur entrée en vigueur prévue au 7 août aux Etats-Unis.”Certains secteurs, comme l’industrie pharmaceutique ou les spiritueux sont encore dans le flou. Et on sait aussi que des rebondissements sont toujours possibles, malgré les accords conclus”, explique à l’AFP Amélie Derambure, gérante de portefeuille diversifié chez Amundi.Le président américain a d’ailleurs accentué la pression mardi tant sur l’Inde que sur le secteur pharmaceutique, assurant que de nouveaux droits de douane pourraient être annoncés rapidement, à un niveau plus élevé qu’anticipé jusqu’ici.Du côté du marché obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt à dix ans français a atteint 3,28%, au même niveau que la veille en clôture.Eutelsat s’envoleL’opérateur européen Eutelsat, concurrent de l’américain SpaceX et de ses satellites Starlink, a creusé sa perte nette lors de son exercice 2024/2025, pénalisé par d’importantes dépréciations d’actifs. Mais les résultats annuels sont “conformes à nos objectifs”, a souligné dans un communiqué le nouveau directeur général du groupe, Jean-François Fallacher, arrivé en mai.De quoi satisfaire les investisseurs: l’action du groupe a bondi de 12,05% à 3,30 euros.

US data deflates stocks rebound

A stock market rebound  lost traction on Tuesday after data showed inflation gathering steam in the US, complicating the picture for interest rate cuts.Meanwhile oil prices retreated further after US President Donald Trump renewed his threat to raise tariffs on India over its purchases of Russian crude.Wall Street’s main stock indices had opened higher Tuesday before turning lower. European markets ended mixed, with Paris dipping into the red.Global stocks had jumped on Monday, recovering ground lost after data released on Friday showed weakness in the US jobs market, raising concerns that the world’s biggest economy is in worse shape than previously thought.The rebound was fuelled by healthy company earnings and by bets that a slowing US economy would prompt the Federal Reserve to cut interest rates in September.Lower interest rates are positive for stocks as companies can borrow at better rates, as can consumers.Despite pressure from Trump, the Fed has said it will rely on the latest data on the inflation outlook to make its decision.Data released Tuesday showed that modest growth in the US services sector pretty much evaporated in July, with companies reporting increases in prices due to tariffs that Trump has imposed on US trading partners.”The 50.1 headline reading was more than one whole point below 51.5 expected and suggests growth in the dominant services sector is stalling,” said City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada.A reading above 50 percent indicates growth.He pointed to “alarming” details in the report, such as an unexpected rise in prices paid by companies.This “points to inflationary pressures building into the dominant services sector of the economy, making it difficult for the Fed to justify cutting rates,” said Razaqzada.CME Group’s FedWatch tool still showed investors have largely priced in two interest rate cuts — in September and October — and see another one as possible in the third and final Fed meeting this year in December.Some analysts were sceptical of the chances of  rate cut, however.”I continue to believe the Fed will not reduce rates at all this year given rising inflation caused by tariffs and a relatively stable unemployment rate,” said Lazard chief market strategist Ronald Temple.Trump’s fresh tariffs on dozens of US trade partners are set to kick in on August 7, almost one week later than planned.Swiss leaders flew to Washington on Tuesday in a last-ditch effort to avoid a hefty 39-percent tariff.Meanwhile, the European Union on Tuesday announced the suspension of its retaliatory tariffs on US goods worth 93 billion euros ($107 billion) after Brussels struck a deal with Washington last month.Trump on Tuesday renewed his threat to impose tariffs on imported pharmaceuticals of up to 250 percent, although he said the tariff would initially start small to allow companies time to move production to the United States.Investors shrugged off the threat, with share prices of European pharmaceuticals, which have announced major investments to build manufacturing sites in the US, mostly higher.Trump also indicated that an announcement of tariffs on semiconductors — key to all electronics from smartphones to AI datacentres — could come as soon as next week.Shares in AI chipmaker NVIDIA were down 1.9 percent in midday trading.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 44,034.25 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.5 percent at 6,298.16 New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.5 percent at 20,941.95London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,142.73 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,621.04 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 23,846.07 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 40,549.54 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 24,902.53 (close)Shanghai – Composite: UP 1.0 percent at 3,617.60 (close)Euro/dollar: UP at $1.1581 from $1.1573 on MondayPound/dollar: UP at $1.3300 from $1.3285Dollar/yen: UP at 147.41 yen from 147.08 yenEuro/pound: DOWN at 87.05 pence from 87.11 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.4 percent at $65.34 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.4 percent at $67.83 per barrelburs-rl/gv

S.Africa urges more countries to stand up to Israel’s ‘genocidal activities’Tue, 05 Aug 2025 16:02:15 GMT

More countries must recognise a Palestinian state and stand up to Israel to stop its “genocidal activities”, South Africa’s Foreign Minister Ronald Lamola told AFP in an interview Tuesday. Pretoria has been a leading critic of Israel’s actions in Gaza, bringing a case before the UN’s top court in December 2023 arguing that its war in …

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S.Africa urges more countries to stand up to Israel’s ‘genocidal activities’

More countries must recognise a Palestinian state and stand up to Israel to stop its “genocidal activities”, South Africa’s Foreign Minister Ronald Lamola told AFP in an interview Tuesday. Pretoria has been a leading critic of Israel’s actions in Gaza, bringing a case before the UN’s top court in December 2023 arguing that its war in the Palestinian territory amounted to genocide.As some of Israel’s allies “are now also saying, no, this can’t continue, it means that it is bringing us closer and closer to the Israel regime to stop the genocidal activities”, Lamola said. This will also boost efforts to “allow humanitarian access to the people of Gaza” and “to agree to go into a negotiation table to cease the fire”, he said.”We really welcome this development, and we call for more countries to continue to recognise Palestine.””We welcome the intention to recognise by France, Canada, and all countries of the world. This will put the pressure so that we can end up with ceasefire,” Lamola said.South Africa’s case before the International Court of Justice argues that the war in Gaza, which began with the militant group Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, breached the 1948 United Nations Genocide Convention. Israel has strongly denied that accusation.Several nations have added their weight to the proceedings, including Spain, Bolivia, Colombia, Mexico, Turkey, Chile and Libya.The leaders of France, the United Kingdom and Canada have meanwhile said they plan to recognise a Palestinian state in September, and urged other nations to do so.The announcements by some of Washington’s closest allies have displeased US President Donald Trump.Lamola said that had the world acted when South Africa made its case at the ICJ, “we would not be where we are”.”It’s clear starvation is emerging, famine, and all these are things we warned about in our ICJ case — that this will lead to famine, will lead to complete cleansing of the population,” he said.”It’s rather late, yes, but it’s better than never. So let them act, let them support, let them put the pressure.”

Ion Iliescu, “petit père” de la Roumanie post-communiste rattrapé par les démêlés judiciaires

L’ancien président Ion Iliescu, décédé mardi à l’âge de 95 ans, restera associé à la transition chaotique de la Roumanie vers la démocratie, avant de voir son image ternie par des accusations de “crimes contre l’humanité”.Hospitalisé pour un cancer du poumon début juin, M. Iliescu suivait son traitement à l’hôpital de Bucarest, où son état général avait été jugé “critique” la semaine passée.Né le 3 mars 1930 d’une buandière et d’un cheminot dans un milieu communiste modeste à Oltenita (sud), il suit des études d’ingénieur à Moscou, avant de gravir très vite les échelons et d’occuper le poste de ministre de la Jeunesse sous Nicolae Ceausescu.Après l’arrestation en décembre 1989 du dictateur et son exécution dans des circonstances opaques, il s’empare du pouvoir en homme providentiel, à la tête d’un Front du salut national (FSN), promettant de stabiliser le pays. Ses adversaires l’accusent toutefois d’avoir “détourné” la révolution anticommuniste en orchestrant des violences qui feront plus de 850 morts et des milliers de blessés. Il se fait triomphalement élire dans un contexte de multipartisme en mai 1990 à la tête de l’Etat avec 85% des suffrages exprimés. Proche du dernier président de l’Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev, il s’oppose à toute politique de lustration, visant à interdire aux anciens hauts responsables communistes de se présenter à des fonctions publiques.- “Pauvre, mais honnête” -Il va susciter un mois plus tard l’effroi à travers le monde en encourageant des milliers de mineurs venus des provinces à briser violemment le mouvement des étudiants qui bloquaient la circulation de Bucarest pour protester notamment contre son dirigisme. Réélu en novembre 1992 (61%), on le crédite d’avoir orienté la Roumanie vers l’économie de marché. Il est battu en 1996 avant de revenir au pouvoir en 2000, accompagnant alors son pays vers l’adhésion à l’Otan et à l’Union européenne, tout en teintant cet atlantisme d’une rhétorique paradoxalement antilibérale.En 2004, il est élu sénateur avant d’être écarté de la présidence du Parti social-démocrate (PSD) par des réformateurs, devenant alors une figure tutélaire appréciée pour sa probité personnelle et la discrétion qu’il cultive sur sa vie privée. “Je suis pauvre, mais honnête”, avait-il l’habitude de lancer, bravache. Lunettes carrées et cheveux peignés en arrière, “il était cultivé et affable”, se souvient l’ancien ambassadeur de France en Roumanie Henri Paul. Maniant très bien le français, avenant, Ion Iliescu avait épousé Nina, rencontrée à l’université dans la capitale russe. Le couple n’avait pas d’enfants. Mais son rôle durant la transition le rattrape tardivement. En 2017, sa convocation par la justice sera sa dernière apparition publique.Il a par la suite été renvoyé deux fois en procès pour “crimes contre l’humanité”, afin d’établir sa responsabilité dans les troubles sanglants de décembre 1989. Mais l’audience n’a jamais eu lieu et son dossier est retourné au parquet, où il est toujours.Il a aussi été inculpé du même chef d’accusation pour son rôle dans la répression de la manifestation de 1990, qui avait fait quatre morts.- “Une honte” -Ion Iliescu balayait les allégations, qualifiant les procureurs de “honte nationale” et prenant très mal les soupçons pesant sur lui, alors qu’il a “joué un rôle important dans la démocratisation du pays”. “C’était un homme de dialogue, il n’était en rien conflictuel”, témoigne le sociologue Vasile Dancu. “D’ailleurs, le mot +consensus+ restait parmi ses préférés”. Demeuré populaire dans les campagnes, où l’on appréciait sa simplicité et voyait en lui un “petit père” à l’ancienne, rassurant dans une ère de bouleversements profonds, il était en revanche méprisé par les milieux intellectuels. Ses rivaux voyaient en lui l’incarnation d’un “néo-communisme” faisant perdurer sous un vernis pluraliste l’ancien système clientéliste, tolérant la corruption et hypothéquant par conséquence la place de la Roumanie dans la compétition mondiale. Il leur rendait volontiers la pareille, en fustigeant publiquement les nations capitalistes ayant “bâti leur richesse en saignant les pays pauvres”.Il avait toutefois apporté cette année son soutien au président pro-européen Nicusor Dan, investi en mai 2025 face à un candidat d’extrême droite après plusieurs mois de crise politique.

Un rapport accable l’entreprise à l’origine du drame du submersible Titan

Les multiples défaillances de l’entreprise OceanGate sont la cause principale de l’implosion du submersible privé Titan, qui a coûté la vie à cinq personnes lors d’une exploration de l’épave du Titanic en 2023, selon un rapport des garde-côtes américains dévoilé mardi.Deux ans après cette catastrophe très médiatisée, le rapport d’enquête de 335 pages éreinte OceanGate Expeditions, société spécialisée dans les expéditions touristiques et scientifiques en milieux extrêmes, jugée coupable de nombreux manquements en matière de conception et d’entretien.Ces défaillances sont la “première cause” de l’accident, ont conclu les garde-côtes.Le Titan, un petit submersible d’environ 6,5 mètres de long d’OceanGate, avait plongé le 18 juin 2023 pour aller observer l’épave du Titanic et devait refaire surface sept heures plus tard, mais le contact avait été perdu moins de deux heures après son départ.Une vaste opération de secours très médiatisée avait été engagée, mais le submersible avait été détruit peu après sa plongée par une “implosion catastrophique” tuant les cinq passagers sur le coup, dont le scientifique français de 77 ans Paul-Henri Nargeolet, surnommé “M. Titanic”, et le patron d’OceanGate, Stockton Rush, 61 ans.Shahzada Dawood, un homme d’affaires pakistano-britannique de 48 ans et son fils de 19 ans, Suleman, ainsi qu’un explorateur britannique de 58 ans, Hamish Harding, ont également perdu la vie.Des polémiques sur des négligences avaient surgi très vite après l’accident.Les garde-côtes américains avaient ouvert une enquête et mené, en septembre 2024, une série d’audiences publiques avec une vingtaine de témoins, dont des anciens employés d’OceanGate.- “Tactiques d’intimidation” -“Cet accident maritime et la perte de cinq vies humaines étaient évitables”, a déclaré Jason Neubauer, le président de la commission d’enquête des garde-côtes, dans un communiqué accompagnant la publication du rapport final.Ce dernier révèle qu’OceanGate a eu recours, “pendant plusieurs années avant l’accident”, “à des tactiques d’intimidation, des dérogations accordées pour des opérations scientifiques, et a tiré profit de sa bonne réputation pour échapper à la surveillance des autorités de régulation”.L’entreprise “a finalement pu faire fonctionner le Titan en totale marge des protocoles établis pour les plongées en eaux profondes, lesquels avaient pourtant historiquement permis d’assurer un bon bilan de sécurité pour les submersibles commerciaux”, ajoutent les garde-côtes.Ils dénoncent également un “environnement de travail toxique”, qui “dissuadait les employés et les sous-traitants d’exprimer leurs préoccupations en matière de sécurité”.Pendant les audiences publiques, en septembre 2024, Tony Nissen, un ingénieur licencié d’OceanGate en 2019, avait témoigné qu’il était sous pression du patron de l’entreprise pour mentir et affirmer que le submersible était sûr malgré des essais inquiétants.Un autre témoin avait raconté que le Titan avait connu un sérieux incident quelques jours avant l’accident fatal.OceanGate, qui faisait payer 250.000 dollars la place dans le submersible, a suspendu ses activités commerciales après le drame.La famille de l’explorateur français Paul-Henri Nargeolet a poursuivi l’entreprise en justice il y a un an et lui réclame 50 millions de dollars pour “négligence grave”.