La famille d’un jeune Franco-Allemand détenu en Iran clame son innocence

Les proches d’un cyclo-randonneur franco-allemand détenu depuis un mois en Iran sont sortis du silence jeudi pour clamer l’innocence du jeune homme, au moment où Téhéran et les Occidentaux sont en plein bras de fer sur un éventuel rétablissement de sanctions contre la république islamique.Lennart Monterlos a eu 19 ans le 26 juin, un anniversaire passé en détention dans un lieu inconnu en Iran. Il a été arrêté le 16 juin, à Bandar-Abbas (sud) au troisième jour du conflit alors en cours entre l’Iran et Israël, alors qu’il traversait l’Iran à vélo en solitaire.Il est le troisième Français détenu dans ce pays, avec Cécile Kohler, une professeure de lettres de 40 ans, et son compagnon Jacques Paris, 72 ans, arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran. Accusés notamment d’espionnage pour le compte d’Israël, ils encourent la peine de mort.Aucun détail n’a été fourni sur les raisons de l’arrestation du cyclo-randonneur. Il “a été arrêté pour avoir commis un délit”, s’est contenté de déclarer le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, au journal Le Monde le 10 juillet.”Nous comptons sur les efforts de la diplomatie française, que nous savons mobilisée, pour la libération au plus vite de notre très jeune fils qui est innocent de tout”, ont exhorté les parents du jeune homme, qui vivent à Besançon (est), dans un communiqué transmis à l’AFP.”Nous demandons aux autorités iraniennes qui le détiennent un signe de vie et de pouvoir rentrer en contact avec lui au plus vite”, ajoutent-ils.- Horizon fin août – L’arrestation intervient dans un contexte de bras de fer autour du programme nucléaire de l’Iran, présenté comme exclusivement civil par Téhéran, ce que réfute Israël – qui a mené des centaines de frappes sur des sites militaires, nucléaires et des bâtiments officiels entre le 13 et le 24 juin – et dont doutent une bonne partie des pays occidentaux. Paris et d’autres chancelleries européennes dont des ressortissants sont détenus en Iran accusent l’Iran de pratiquer une “diplomatie des otages”, notamment pour peser dans ces très sensibles négociations, dans l’impasse depuis des années.Des sanctions internationales avaient été levées en échange d’un encadrement du programme iranien, dans le cadre d’un accord signé à Vienne en 2015 entre Téhéran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (France, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis) ainsi que l’Allemagne. Face aux doutes actuels, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – réunis au sein du groupe E3 – menacent d’enclencher un mécanisme réimposant des sanctions internationales. Cette clause, dite de “snapback”, expire le 18 octobre 2025, mais les pays de l’E3 ont posé l’échéance de fin août pour prendre leur décision.Les Etats-Unis ne disposent pas d’un tel levier, depuis que le président Donald Trump a retiré en 2018 son pays de l’accord. Quant à la Chine et à la Russie, elles sont traditionnellement plus conciliantes à l’égard de Téhéran.”L’Iran a violé les obligations qu’il a prises il y a dix ans lors de la négociation sur le nucléaire iranien. La France et ses partenaires sont donc fondés à réappliquer les embargos mondiaux sur les armes, sur les banques et les équipements nucléaires qui avaient été levés il y a dix ans”, a réaffirmé mardi à Bruxelles le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. “Sans engagement ferme, tangible, vérifiable de la part de l’Iran, nous le ferons au plus tard à la fin du mois d’août”, a-t-il ajouté.Début juillet, il avait prévenu que le sort de ses ressortissants détenus en Iran pèserait dans sa décision finale. “Nous l’avons toujours dit à nos interlocuteurs du régime iranien: la question de décisions éventuelles sur des sanctions sera conditionnée au règlement de ce problème (des Français détenus en Iran, ndlr), de ce différend majeur”.Pour Téhéran, un rétablissement des sanctions acterait “la fin” du rôle de la France, l’Allemagne et du Royaume-Uni dans le dossier du nucléaire, avait estimé le 12 juillet Abbas Araghchi.

La famille d’un jeune Franco-Allemand détenu en Iran clame son innocence

Les proches d’un cyclo-randonneur franco-allemand détenu depuis un mois en Iran sont sortis du silence jeudi pour clamer l’innocence du jeune homme, au moment où Téhéran et les Occidentaux sont en plein bras de fer sur un éventuel rétablissement de sanctions contre la république islamique.Lennart Monterlos a eu 19 ans le 26 juin, un anniversaire passé en détention dans un lieu inconnu en Iran. Il a été arrêté le 16 juin, à Bandar-Abbas (sud) au troisième jour du conflit alors en cours entre l’Iran et Israël, alors qu’il traversait l’Iran à vélo en solitaire.Il est le troisième Français détenu dans ce pays, avec Cécile Kohler, une professeure de lettres de 40 ans, et son compagnon Jacques Paris, 72 ans, arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran. Accusés notamment d’espionnage pour le compte d’Israël, ils encourent la peine de mort.Aucun détail n’a été fourni sur les raisons de l’arrestation du cyclo-randonneur. Il “a été arrêté pour avoir commis un délit”, s’est contenté de déclarer le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, au journal Le Monde le 10 juillet.”Nous comptons sur les efforts de la diplomatie française, que nous savons mobilisée, pour la libération au plus vite de notre très jeune fils qui est innocent de tout”, ont exhorté les parents du jeune homme, qui vivent à Besançon (est), dans un communiqué transmis à l’AFP.”Nous demandons aux autorités iraniennes qui le détiennent un signe de vie et de pouvoir rentrer en contact avec lui au plus vite”, ajoutent-ils.- Horizon fin août – L’arrestation intervient dans un contexte de bras de fer autour du programme nucléaire de l’Iran, présenté comme exclusivement civil par Téhéran, ce que réfute Israël – qui a mené des centaines de frappes sur des sites militaires, nucléaires et des bâtiments officiels entre le 13 et le 24 juin – et dont doutent une bonne partie des pays occidentaux. Paris et d’autres chancelleries européennes dont des ressortissants sont détenus en Iran accusent l’Iran de pratiquer une “diplomatie des otages”, notamment pour peser dans ces très sensibles négociations, dans l’impasse depuis des années.Des sanctions internationales avaient été levées en échange d’un encadrement du programme iranien, dans le cadre d’un accord signé à Vienne en 2015 entre Téhéran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (France, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis) ainsi que l’Allemagne. Face aux doutes actuels, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – réunis au sein du groupe E3 – menacent d’enclencher un mécanisme réimposant des sanctions internationales. Cette clause, dite de “snapback”, expire le 18 octobre 2025, mais les pays de l’E3 ont posé l’échéance de fin août pour prendre leur décision.Les Etats-Unis ne disposent pas d’un tel levier, depuis que le président Donald Trump a retiré en 2018 son pays de l’accord. Quant à la Chine et à la Russie, elles sont traditionnellement plus conciliantes à l’égard de Téhéran.”L’Iran a violé les obligations qu’il a prises il y a dix ans lors de la négociation sur le nucléaire iranien. La France et ses partenaires sont donc fondés à réappliquer les embargos mondiaux sur les armes, sur les banques et les équipements nucléaires qui avaient été levés il y a dix ans”, a réaffirmé mardi à Bruxelles le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. “Sans engagement ferme, tangible, vérifiable de la part de l’Iran, nous le ferons au plus tard à la fin du mois d’août”, a-t-il ajouté.Début juillet, il avait prévenu que le sort de ses ressortissants détenus en Iran pèserait dans sa décision finale. “Nous l’avons toujours dit à nos interlocuteurs du régime iranien: la question de décisions éventuelles sur des sanctions sera conditionnée au règlement de ce problème (des Français détenus en Iran, ndlr), de ce différend majeur”.Pour Téhéran, un rétablissement des sanctions acterait “la fin” du rôle de la France, l’Allemagne et du Royaume-Uni dans le dossier du nucléaire, avait estimé le 12 juillet Abbas Araghchi.

La famille d’un jeune Franco-Allemand détenu en Iran clame son innocence

Les proches d’un cyclo-randonneur franco-allemand détenu depuis un mois en Iran sont sortis du silence jeudi pour clamer l’innocence du jeune homme, au moment où Téhéran et les Occidentaux sont en plein bras de fer sur un éventuel rétablissement de sanctions contre la république islamique.Lennart Monterlos a eu 19 ans le 26 juin, un anniversaire passé en détention dans un lieu inconnu en Iran. Il a été arrêté le 16 juin, à Bandar-Abbas (sud) au troisième jour du conflit alors en cours entre l’Iran et Israël, alors qu’il traversait l’Iran à vélo en solitaire.Il est le troisième Français détenu dans ce pays, avec Cécile Kohler, une professeure de lettres de 40 ans, et son compagnon Jacques Paris, 72 ans, arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran. Accusés notamment d’espionnage pour le compte d’Israël, ils encourent la peine de mort.Aucun détail n’a été fourni sur les raisons de l’arrestation du cyclo-randonneur. Il “a été arrêté pour avoir commis un délit”, s’est contenté de déclarer le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, au journal Le Monde le 10 juillet.”Nous comptons sur les efforts de la diplomatie française, que nous savons mobilisée, pour la libération au plus vite de notre très jeune fils qui est innocent de tout”, ont exhorté les parents du jeune homme, qui vivent à Besançon (est), dans un communiqué transmis à l’AFP.”Nous demandons aux autorités iraniennes qui le détiennent un signe de vie et de pouvoir rentrer en contact avec lui au plus vite”, ajoutent-ils.- Horizon fin août – L’arrestation intervient dans un contexte de bras de fer autour du programme nucléaire de l’Iran, présenté comme exclusivement civil par Téhéran, ce que réfute Israël – qui a mené des centaines de frappes sur des sites militaires, nucléaires et des bâtiments officiels entre le 13 et le 24 juin – et dont doutent une bonne partie des pays occidentaux. Paris et d’autres chancelleries européennes dont des ressortissants sont détenus en Iran accusent l’Iran de pratiquer une “diplomatie des otages”, notamment pour peser dans ces très sensibles négociations, dans l’impasse depuis des années.Des sanctions internationales avaient été levées en échange d’un encadrement du programme iranien, dans le cadre d’un accord signé à Vienne en 2015 entre Téhéran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (France, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis) ainsi que l’Allemagne. Face aux doutes actuels, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – réunis au sein du groupe E3 – menacent d’enclencher un mécanisme réimposant des sanctions internationales. Cette clause, dite de “snapback”, expire le 18 octobre 2025, mais les pays de l’E3 ont posé l’échéance de fin août pour prendre leur décision.Les Etats-Unis ne disposent pas d’un tel levier, depuis que le président Donald Trump a retiré en 2018 son pays de l’accord. Quant à la Chine et à la Russie, elles sont traditionnellement plus conciliantes à l’égard de Téhéran.”L’Iran a violé les obligations qu’il a prises il y a dix ans lors de la négociation sur le nucléaire iranien. La France et ses partenaires sont donc fondés à réappliquer les embargos mondiaux sur les armes, sur les banques et les équipements nucléaires qui avaient été levés il y a dix ans”, a réaffirmé mardi à Bruxelles le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. “Sans engagement ferme, tangible, vérifiable de la part de l’Iran, nous le ferons au plus tard à la fin du mois d’août”, a-t-il ajouté.Début juillet, il avait prévenu que le sort de ses ressortissants détenus en Iran pèserait dans sa décision finale. “Nous l’avons toujours dit à nos interlocuteurs du régime iranien: la question de décisions éventuelles sur des sanctions sera conditionnée au règlement de ce problème (des Français détenus en Iran, ndlr), de ce différend majeur”.Pour Téhéran, un rétablissement des sanctions acterait “la fin” du rôle de la France, l’Allemagne et du Royaume-Uni dans le dossier du nucléaire, avait estimé le 12 juillet Abbas Araghchi.

Slovenia bars two far-right Israeli ministers

Slovenia announced on Thursday that it would ban two far-right Israeli ministers from entering in what authorities said was a first in the European Union.National Security Minister Itamar Ben Gvir and Finance Minister Bezalel Smotrich will be declared “persona non grata,” the Slovenian government said in a statement, accusing them of inciting “extreme violence and serious violations of the human rights of Palestinians” with “their genocidal statements”.In June, Australia, Canada, Britain, New Zealand and Norway imposed similar sanctions on  Smotrich and Ben Gvir, key coalition partners in Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government.Ben Gvir and Smotrich have drawn international criticism for their hard-line stance on the Gaza war and comments about settlements in the occupied West Bank, the other Palestinian territory.Smotrich, who lives in a West Bank settlement, has supported the expansion of settlements and has called for the territory’s annexation.”This is the first measure of this nature in the EU,” Slovenia’s Foreign Minister Tanja Fajon said of the ban.On May 21, President Natasa Pirc Musar in an address to the European parliament urged the EU to take stronger action, condemning “the genocide” in Gaza.Slovenia was in May among six European countries to say that they “firmly reject any demographic or territorial change in Gaza” after Israel announced plans to expand its military offensive in the Palestinian territory.Last year, Slovenia announced it was recognising a Palestinian state after Ireland, Norway and Spain, in moves partly fuelled by condemnation of Israel’s bombing of Gaza after the October 7, 2023 Hamas attacks on Israel.Nearly 150 countries recognise a Palestinian state.

‘Like a dream’: Druze reunited across Golan Heights buffer zone

Dozens of Druze crowded the Israeli-controlled side of the armistice line in the occupied Golan Heights on Thursday, hoping to catch a glimpse of relatives on the Syrian-held side who might try to cross the barbed-wire frontier. Young men drove around the area near the de facto border, waving the Druze flag with its five colourful stripes representing the pillars of their Druze faith, an esoteric offshoot of Shiite Islam.The area has been occupied by Israel since the 1967 Arab-Israeli War, separating the Golan Druze from their relatives across the demilitarised buffer zone.In the crowds, everyone asked for news of their families across the frontier, where days of violence in Syria’s Druze-majority Sweida province have left hundreds dead since Sunday, according to a monitor.”Because of the dramatic situation in Syria, the murders, massacres and the violence, many people headed towards the border,” said Qamar Abu Saleh, a 36-year-old educator, who lives in Majdal Shams.”They opened the fence and entered, and people from Syria also started crossing here.”It was like a dream, and we still can’t believe it happened”, she said enthusiastically, adding she came that day in the hope that the border would permanently reopen.”It was completely crazy,” Amali Shufek, another resident, told AFP.Shufek, in her 50s, hoped to meet her uncle’s family living on the Syrian-controlled side just a few kilometres away.She left her parents on chairs facing the fence, again guarded by the Israeli army, hoping it would open again so that she might meet her cousins.”I’ve only seen photos of them,” she added.- Talking all night -Nearby, a group of men hugged one another while a small Druze child from across the frontier waved an Israeli flag.The boy’s father, who did not disclose his name for security reasons, said they had come from the village of Hader, and that he had just spent a few hours with his cousins in Majdal Shams.”We didn’t sleep all night, we only talked,” he said.”I have goose bumps just seeing him here”, said his cousin who lives on the Israeli-controlled side, adding that he wished for peace in the area so that these visits could become commonplace.In the afternoon, several Druze under Israeli army supervision were escorted through a hole in the ceasefire line fence back to Syrian-controlled territory.Israel, which is home to over 150,000 Druze, including those in the occupied Golan Heights, has presented itself as a defender of the minority group and bombed Syrian forces during the clashes in Sweida.Those living in Israel hold Israeli citizenship, but most of the roughly 23,000 from the occupied Golan do not and still identify as Syrians.Some analysts say that Israel is using the Druze as a pretext to pursue its own military goal of keeping Syrian government forces as far from their shared frontier as possible.Following former Syrian president Bashar al-Assad’s overthrow in December, the Israeli military took control of the UN-monitored demilitarised zone in the Golan Heights and conducted hundreds of strikes on military targets in Syria.Israel and Syria signed an armistice in 1974 after the Arab-Israeli war of the previous year, but never a formal peace treaty.Though Israel has made contact with Syria’s new Islamist-led authorities, it has treaded with caution and is now showing clear antagonism towards them.- ‘Same family’ -A few local elders and Druze clerics wearing traditional clothing — a white veil covering the mouth for women and a red tarboush cap wrapped in a white cloth for men — had also come to watch the horizon.While the Druze are spread across Syria, Lebanon and Israel, they “all belong to the same family”, Salim Safadi, a resident of a nearby village, told AFP.”I think we have some sort of agreement with Israel; when they have a problem we help them, and when we have a problem they help us,” the 60-year-old lawyer said, pointing to the fact that many Druze serve in Israel’s armed forces and police.He said he felt grateful for Israel’s intervention in Syria’s clashes, and that it was its involvement that brought the ceasefire announced Wednesday.”We condemn what is happening in Syria, it’s a barbaric act”, said Intisar Mahmud, a woman in her sixties shocked by the recent days’ events.”Even animals don’t do this — they killed innocents”, she added.”We ask the entire world to stand by our relatives in Syria”, she said, adding that the current borders did not always exist and calling on people of the region to be like “the fingers of one hand”.

US health experts to reassess hormone replacement therapy risks

US health authorities are set Thursday to reassess Hormone Replacement Therapy (HRT), a treatment used by menopausal women around the world but long clouded by debate over its risks.HRT is taken to replace estrogen the body stops producing after menopause — when periods end permanently — and helps relieve symptoms such as hot flashes and vaginal discomfort.But its use has plummeted in recent years amid concerns over rare side effects, including a potential link to invasive breast cancer.Food and Drug Administration (FDA) chief Marty Makary, who convened Thursday’s meeting of outside experts, has long advocated for HRT, saying its risks have been overstated.”For decades, hormone replacement therapy for women — that is estrogen or estrogen plus progesterone — has helped women alleviate the symptoms of menopause, including hot flashes, dryness, mood swings, weight gain and poor sleep quality, to name a few,” he said in a video.He added that when initiated within a decade of the onset of the transitional period before menopause, HRT may even reduce cognitive decline, the risk of Alzheimer’s, and prevent osteoporosis and cardiovascular disease.Makary blamed the drop in HRT use on a landmark clinical trial, the Women’s Health Initiative, which was halted in the early 2000s after it flagged increased risks of breast cancer and stroke. But he said subsequent studies had not replicated the findings on breast cancer.Critics of the trial argue it was flawed because the participants were too far from menopause, and that the formulations used are now outdated.Still, the issue remains divisive within the medical community.The FDA’s own warning label for HRT — which can be administered through various means including orally, through skin patches, or vaginally — cites risks including endometrial cancer, breast cancer, and life-threatening blood clots.This week, the American Journal of Physicians published an editorial that found limited benefits and significant harms associated with HRT.”Menopause is a positive life experience for many women and should not be medicalized,” the authors concluded.The nature of the FDA expert meeting is also unusual. Unlike standard practice before the Trump administration, no agenda was publicly posted.Several of the named panelists have ties to companies offering menopause treatments or who belong to the advocacy group “Let’s Talk Menopause,” which receives funding from pharmaceutical companies and campaigns to revise the FDA warning label.

L’ex-secrétaire d’Etat écologiste Jean-Vincent Placé menacé d’un procès pour agressions sexuelles

L’une des premières affaires MeToo visant un homme politique en France, bientôt jugée devant un tribunal? Le parquet de Paris a requis un procès contre l’ex-secrétaire d’État écologiste Jean-Vincent Placé, soupçonné d’agressions sexuelles sur deux femmes, dont une ancienne collaboratrice.Le parquet de Paris a confirmé à l’AFP avoir requis une audience correctionnelle pour ce dossier instruit depuis 2022, pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction concernant cette dernière, et agression sexuelle concernant une seconde plaignante.Contactée, l’avocate de M. Placé, Me Jade Dousselin, n’a pas souhaité s’exprimer.Aujourd’hui âgé de 57 ans, il est soupçonné par le parquet d’avoir utilisé un même “mode opératoire”, “à l’arrière d’une voiture”, dans un “contexte d’alcoolisation”, d’après les réquisitions du ministère public datées du 11 juillet et dont l’AFP a eu connaissance.En détails, il se voit d’abord reprocher d’avoir touché les seins d’une ancienne collaboratrice, lors d’une soirée à Séoul en Corée du Sud en mai 2016. Les “déclarations précises et constantes” de cette ancienne collègue sont “corroborées par l’un des deux témoins présents dans la voiture”, a souligné le ministère public.- “Trophée sexuel” -Le parquet requiert également que M. Placé soit jugé pour harcèlement sexuel de novembre 2015 à juillet 2016 sur cette femme, qui l’avait suivi du Sénat au secrétariat d’État à la Réforme et à la Simplification.Le suspect est ainsi accusé de quatre faits d’agressions sexuelles parmi lesquels, “une main sur (sa) cuisse” lors d’un dîner en 2014, ou encore “une main sur (sa) fesse” lors d’une soirée en discothèque en août 2015, en marge du rassemblement estival d’Europe Écologie-Les Verts (EELV).La plaignante a décrit aux enquêteurs s’être sentie particulièrement vulnérable lors d’un séjour professionnel en Italie, en juillet 2016: lors de la soirée du 14 juillet, M. Placé lui ordonnait de “revenir participer” à une soirée, qu’elle avait quittée, et exigeait qu’elle danse un slow avec un homme, qui “se plaquait” contre elle. L’ancienne collaboratrice se sentait, de manière générale, comme “un trophée sexuel à exhiber”.”Ces propos et comportements répétés ont porté atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant et ont créé à son encontre une situation intimidante”, a estimé le parquet.Sa position hiérarchique constitue une circonstance aggravante, même si M. Placé affirmait être dans une relation professionnelle “relativement égalitaire” lors d’un interrogatoire devant le magistrat instructeur en janvier 2023.La deuxième plaignante, qui n’entretenait pas de lien professionnel avec M. Placé, l’accuse de lui avoir touché les seins, les cuisses et d’avoir tenté de mettre sa main entre ses jambes lors d’une soirée à l’occasion de la journée internationale de la francophonie, en Corée du Sud en mars 2017.Des scènes qu’elle a rapportées à plusieurs personnes, souligne le ministère public.- “Un tout petit peu tactile” -Ces réquisitions du parquet sont “l’heure de vérité”, a réagi après de l’AFP Me Tewfik Bouzenoune, avocat des deux plaignantes. “C’est l’aboutissement d’une procédure au cours de laquelle la défense a pu exercer ses droits”, a relevé le conseil, M. Placé ayant formé des recours.”Nous attendons avec impatience l’ordonnance du magistrat” instructeur qui tranchera sur la tenue d’un procès ou non, a-t-il ajouté.Au cours de l’enquête, l’ex-figure écologiste, actuellement sous contrôle judiciaire, a nié ces accusations, se disant notamment “abasourdi et triste” des dénonciations portées par son ancienne collaboratrice et “ne plus se souvenir” avoir agressé sexuellement la deuxième femme, “notamment en raison de sa consommation d’alcool”.Lors de sa première mise en examen en mars 2022, il se décrivait comme “volubile et un tout petit peu tactile, mais sans l’être beaucoup”. Il assurait avoir diminué sa consommation d’alcool et faire désormais “le choix de rester chez lui quand il buvait”.Selon un examen psychologique réalisé en mai 2022, M. Placé “reconnaît certains de ses actes mais nie toute agression sexuelle ou harcèlement”. D’après cet examen, cité dans les réquisitions, M. Placé est toutefois “conscient que certains de ses agissements ont pu être inappropriés”, “assumant ses responsabilités et ne cherchant pas d’excuse”.

Incendie de Marseille: le préfet se défend face à la colère de sinistrés

Une semaine après l’incendie qui a ravagé une soixantaine de bâtiments à Marseille et aux Pennes-Mirabeau, des sinistrés ont ouvertement exprimé leur colère, poussant le préfet à une inhabituelle mise au point dans laquelle il “assume” toutes ses décisions.Georges-François Leclerc “tient à réagir à ces mises en cause, qui ne reflètent pas la réalité de l’engagement efficace et héroïque de nos forces d’incendie et de secours. Il assume la totalité des décisions qui ont été prises afin de garantir et surtout de réussir à protéger la population”, écrit la préfecture dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi.Les pompiers sont-ils arrivés trop tard dans certains quartiers de Marseille ? L’ordre de confinement était-il tenable, alors que les flammes arrivaient aux portes des maisons ? Ces questions sont revenues en boucle lors d’une réunion houleuse organisée mardi soir par la ville de Marseille à l’Estaque, après cet incendie du 8 juillet qui a parcouru 750 hectares.Evelyne Mazade par exemple a fini par sortir de chez elle, armée de deux seaux d’eau, pour tenter d’éteindre le feu qui a ravagé son sous-sol. Chez elle, le feu est arrivé vers 15h45 et les pompiers autour de 18h00. “Et ils venaient de Nice, donc j’ai dû leur montrer où étaient les bornes incendies”, a expliqué à l’AFP cette retraitée, qui cherche aujourd’hui à se reloger avec son chien.”La police et les pompiers ont fait ce qu’ils ont pu mais +en haut+, ça n’a pas été très bien organisé”, déplore-t-elle aujourd’hui.”Il y a beaucoup de colère, les gens sont frustrés parce que le préfet n’était pas présent à cette réunion”, explique de son côté Dominique Fortin, présidente du comité de quartier (CIQ) de l’Estaque-Le Marinier.Samia Ghali, maire-adjointe de Marseille, qui pilotait cette réunion, confirme que les échanges ont très rapidement tourné sur l’organisation des secours: “La colère des sinistrés est légitime, il s’agit d’essayer de comprendre pourquoi on leur a dit de rester confinés quand il y a le feu devant leur porte”, et pourquoi les habitants ont vu arriver des pompiers des Alpes-Maritimes, qui ne connaissent pas ces quartiers escarpés, alors que les marins-pompiers de Marseille, oui”, expliquait-elle jeudi à l’AFP. – “Eviter le pire” -“C’est la première fois dans l’histoire des feux à Marseille qu’un préfet prend le commandement”, regrette l’élue.Ce mardi 8 juillet, peu avant 11h00, une voiture prend feu sur le bord de l’autoroute aux Pennes-Mirabeau. Face à un vent violent et tourbillonnant, l’incendie saute d’une colline à l’autre, sur une végétation asséchée par plusieurs jours de canicule, et arrive dans le 16e arrondissement de la deuxième ville de France.A 12h27, le préfet prend la direction des secours, “car ce feu était singulier par sa violence et parce qu’il concernait désormais deux communes”, justifie la préfecture. La communication aussi passe aux mains de la préfecture et les pompiers, qui ont l’habitude de communiquer de façon efficace sur ces feux, ne peuvent plus rien dire à la presse.Au total, 875 pompiers des Bouches-du-Rhône et marins-pompiers de Marseille ont été déployés, renforcés par 500 pompiers d’autres départements, appuyés par 260 engins et 17 moyens aériens dont sept Canadair.Ces interventions “ont permis d’éviter le pire”, assure le préfet: “aucune perte humaine”, “aucun blessé grave”, et “près d’un millier d’habitations sauvées”. Le bilan matériel est tout de même lourd, avec 91 bâtiments touchés dont 60 détruits ou inhabitables.Sur le confinement, désormais utilisé systématiquement dans ces cas là, il explique qu’il doit permettre d'”éviter de mettre les populations en danger” et d’éviter un engorgement des routes pour permettre aux secours d’intervenir.Une autre assemblée de sinistrés et délogés du 16e arrondissement était prévue jeudi en fin de journée, pour “faire valoir nos droits collectivement”.En attendant, collectivités et pouvoirs publics se mobilisent pour apporter de l’aide, regrouper les déchets, apporter des chèques alimentaires aux sinistrés les plus démunis, aider au relogement ou à l’achat de biens du quotidien pour des personnes traumatisées par la perte de leurs affaires, ou gérer la situation dans la pinède carbonisée, afin que la première pluie ne se transforme pas en coulée de cendres…