Bali: une trentaine de vols annulés après l’éruption d’un volcan

Au moins une trentaine de vols à destination et au départ de Bali, en Indonésie, ont été annulés après l’éruption d’un volcan situé à quelques centaines de kilomètres plus à l’est, ont annoncé mercredi l’aéroport international de l’île et les autorités.Selon le ministère indonésien des transports, quelque 14.000 passagers ont été affectés par les annulations de vols ou les retards, sans donner plus de précisions.Le mont Lewotobi Laki-Laki, un volcan à deux sommets situé sur l’île touristique de Florès, a projeté mardi une énorme colonne de cendres dans le ciel, selon les autorités, qui ont élevé le niveau d’alerte à son maximum.Les compagnies aériennes Jetstar et Virgin Australia ont annulé leurs vols à destination de villes australiennes. Air India, Air New Zealand, TigerAir (Singapour) et Juneyao Airlines (Chine) ont également suspendu des liaisons “en raison du volcan”, peut-on lire sur le site internet de l’aéroport international de Bali.”En raison de l’activité volcanique du Lewotobi Laki-Laki (…) plusieurs vols à l’aéroport I Gusti Ngurah Rai sont annulés”, a déclaré dans un communiqué transmis à l’AFP Angkasa Pura Indonesia, l’exploitant de l’aéroport de Bali.Au total, 32 vols intérieurs ou internationaux, à destination ou au départ de Bali, ont été annulés, a précisé l’aéroport.La compagnie Jetstar a confirmé les annulations à destination et en provenance de Bali dans un communiqué sur son site internet, ajoutant que certains vols de l’après-midi seraient retardés jusqu’à ce que les cendres soient dissipées.”Selon les prévisions, le nuage de cendres devrait se dissiper plus tard dans la soirée (mercredi, NDLR). Par conséquent, les vols prévus cet après-midi seront reportés plus tard dans la soirée”, a indiqué la compagnie australienne à bas coût, filiale de Qantas et basée à Singapour.L’aéroport de Bali “fonctionne toujours normalement”, mais “cela dépend de l’itinéraire et de la compagnie aérienne”, a déclaré à l’AFP un agent du service clientèle, qui ne souhaitait pas donner son identité.Plusieurs vols intérieurs de la compagnie AirAsia à destination de l’aéroport de Labuan Bajo, sur l’île de Florès, ont également été annulés.L’aéroport Fransiskus Xaverius Seda, un aéroport plus petit situé à Maumere sur l’île de Florès, plus proche du volcan, a lui été fermé jusqu’à jeudi matin, ont déclaré les autorités locales sur les réseaux sociaux. Deux autres aéroports locaux situés sur la même île de Florès ont également été fermés temporairement mercredi, a annoncé le ministère indonésien des Transports.- Nouvelles secousses et éruptions -Mardi, il n’a été fait état d’aucun dégât ni aucune victime.Le porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), Abdul Muhari, a néanmoins indiqué dans un communiqué mardi soir qu’au moins un village a dû être évacué et que des pluies de cendres ont été signalées dans plusieurs villages hors de la zone d’exclusion.M. Muhari a annoncé mercredi que des secousses et des éruptions étaient toujours détectées mercredi matin.”Au moins 450 familles des villages touchés (…) se sont installées dans des logements temporaires équipés d’électricité et d’eau potable”, a-t-il ajouté.L’agence géologique indonésienne a recommandé aux habitants et aux touristes d’éviter toute activité dans un rayon d’au moins sept kilomètres autour du cratère du volcan pour éviter des pluies de cendre.En novembre, le Lewotobi Laki-Laki était entré en éruption à plusieurs reprises, faisant neuf morts, forçant des milliers de personnes à évacuer et provoquant l’annulation de nombreux vols internationaux vers Bali.Laki-Laki, qui signifie “homme” en indonésien et haut de 1.584 mètres, est accolé à un autre volcan plus calme mais plus grand, de 1.703 mètres, le Perempuan, ce qui signifie “femme”.L’Indonésie, un vaste archipel, connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur le “Cercle de feu” du Pacifique.

Scandale de corruption en Espagne: pas de financement illégal du Parti socialiste, assure le Premier ministre

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a assuré mercredi que le Parti socialiste n’avait pas reçu de financement illégal provenant du scandale de corruption impliquant deux anciens proches, lors d’une session au congrès des députés marquée par de bruyants appels à la démission de l’opposition. “Il n’y a aucun document, aucun indice qui incrimine le Parti socialiste en ce qui concerne un quelconque financement illégal”, s’est défendu Pedro Sánchez lors de la première séance de contrôle du gouvernement au Congrès depuis la démission du numéro 3 de son parti, Santos Cerdán, éclaboussé par des soupçons de corruption.Le leader socialiste a défendu l’action de son gouvernement à l’ouverture d’une session houleuse, où ses interventions étaient ponctuées de “Démission, démission” émanant des bancs de l’opposition, obligeant la présidente du Congrès à rappeler les députés à l’ordre à plusieurs reprises.Santos Cerdán, jusqu’alors secrétaire de l’organisation du PSOE et proche de Sánchez, a été mis en cause après la publication la semaine dernière d’un rapport de police laissant penser qu’il était au coeur d’un réseau de corruption et avait touché des pots-de-vin en échange de contrats publics, Au coeur de cette même enquête se trouvent également l’ancien ministre et ex-bras droit du Premier ministre, José Luis Ábalos, ainsi que son proche conseiller, Koldo García.Ces révélations ont suscité un scandale qui a poussé Pedro Sánchez lui-même à demander “pardon” à plusieurs reprises, assurant qu’il ignorait tout de l’affaire. “Le Parti socialiste a assumé sa responsabilité et a agi avec fermeté face à un coup dur, douloureux sur le plan politique, et je vous le dis aussi: sur le plan personnel pour moi”, a-t-il répété ce mercredi.Santos Cerdán a démissionné vendredi en tant que secrétaire de l’organisation du PSOE  et lundi en tant que député, et José Luis Ábalos a été définitivement expulsé du parti lundi.Face aux députés, Sánchez a de nouveau exclu de démissionner et de convoquer des élections – comme l’exige la droite et l’extrême droite -, et a une nouvelle fois tendu la main aux formations qui soutiennent son gouvernement, minoritaire au Parlement.”Nous sommes, bien sûr, disposés à écouter les autres groupes parlementaires afin que ma personne et le gouvernement regagnions la confiance perdue auprès des citoyens dans cette affaire”, a-t-il déclaré aux députés, en l’absence notable de la numéro trois du gouvernement, Yolanda Díaz, ainsi que d’autres membres de sa coalition d’extrême gauche Sumar. Pedro Sánchez, qui affronte la pire crise politique depuis son arrivée au pouvoir en 2018, a entamé cette semaine une série de rencontres avec ses alliés politiques pour leur fournir les explications qu’ils exigent.

Israël a détruit deux sites de centrifugeuses en Iran selon l’AIEA, Khamenei va s’exprimer

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état mercredi de la destruction par Israël de deux bâtiments de production de centrifugeuses en Iran, où le guide suprême Ali Khamenei va s’exprimer à la télévision après les menaces de Donald Trump.”Nous devons riposter avec force au régime terroriste sioniste. Nous ne ferons preuve d’aucune pitié envers le (pouvoir) sioniste”, a lancé sur X l’ayatollah Khamenei sur un ton de défi quelques heures après un appel mardi du président américain à “capituler”.Depuis le début du conflit entre les deux pays ennemis le 13 juin, déclenché par une attaque sans précédent d’Israël contre l’Iran, 224 personnes ont été tuées en Iran, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, et 24 en Israël, d’après le gouvernement. Affirmant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran et tué les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire en Iran.L’Iran, qui dément fabriquer l’arme nucléaire, a proclamé son intention de riposter à la “guerre” lancée par Israël, qu’il a accusé d’avoir cherché à torpiller les négociations sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.Mercredi avant l’aube, “plus de 50 avions” de combat israéliens ont bombardé “une installation de production de centrifugeuses à Téhéran” et “plusieurs sites de fabrication d’armes dont des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol”, a indiqué l’armée israélienne.Les centrifugeuses sont des machines utilisées pour enrichir la matière nucléaire à des niveaux proches du seuil militaire.Selon l’AIEA, les frappes ont “détruit” deux bâtiments situés à Karaj, près de Téhéran, où “étaient fabriqués des composants de centrifugeuses”. Un édifice du Centre de recherche de Téhéran, produisant également des pièces de ces machines, a aussi été touché.- Un drone israélien abattu -Pour la première fois depuis le début du conflit, l’armée israélienne a annoncé  qu’un de ses drones avait été abattu au dessus du territoire iranien par  un tir de missile sol-air.L’agence de presse de la radio-télévision d’Etat iranienne (IRIB) a annoncé de son côté que la défense antiaérienne avait abattu “un drone de pointe Hermès” dans le ciel d’Ispahan (centre).Après que l’Iran a appelé les habitants à évacuer les grandes villes israéliennes de Haïfa (nord) et de Tel-Aviv (centre), les forces israéliennes ont déclenché brièvement aux premières heures de mercredi une alerte aérienne. Environ 10 missiles balistiques, dont la plupart été interceptés, ont été lancés d’Iran, a déclaré un responsable militaire.L’armée israélienne a aussi annoncé avoir aussi intercepté plusieurs drones iraniens. Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques de portée intermédiaire sur Israël, d’après la télévision d’Etat.- “Nous savons où il est” -Alors que les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis, alliés d’Israël, au conflit, le président américain Donald Trump a dit mardi que son pays pouvait tuer Ali Khamenei.Les Etats-Unis “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”, a-t-il affirmé sur son réseau Truth Social, se prévalant du contrôle total de l’espace aérien iranien.”Capitulation sans conditions”, a-t-il encore écrit dans un message sur Truth Social, avant de réunir son conseil de sécurité.Selon des responsables américains, M. Trump n’a pas encore pris de décision et garde toutes les options sur la table.Avant M. Trump, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait affirmé que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”, et appelé les Iraniens à se soulever.- La GBU-57 -Les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz.Ils ont annoncé mardi la fermeture de leur ambassade  située à Jérusalem jusqu’à vendredi, et demandé aux employés du gouvernement américain de se mettre à l’abri.Les Occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Si Donald Trump choisissait d’engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix.En Iran, les autorités iraniennes ont en outre reporté le concours officiel d’entrée dans les universités. Les médias iraniens ont fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine.

Israël a détruit deux sites de centrifugeuses en Iran selon l’AIEA, Khamenei va s’exprimer

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état mercredi de la destruction par Israël de deux bâtiments de production de centrifugeuses en Iran, où le guide suprême Ali Khamenei va s’exprimer à la télévision après les menaces de Donald Trump.”Nous devons riposter avec force au régime terroriste sioniste. Nous ne ferons preuve d’aucune pitié envers le (pouvoir) sioniste”, a lancé sur X l’ayatollah Khamenei sur un ton de défi quelques heures après un appel mardi du président américain à “capituler”.Depuis le début du conflit entre les deux pays ennemis le 13 juin, déclenché par une attaque sans précédent d’Israël contre l’Iran, 224 personnes ont été tuées en Iran, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, et 24 en Israël, d’après le gouvernement. Affirmant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran et tué les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire en Iran.L’Iran, qui dément fabriquer l’arme nucléaire, a proclamé son intention de riposter à la “guerre” lancée par Israël, qu’il a accusé d’avoir cherché à torpiller les négociations sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.Mercredi avant l’aube, “plus de 50 avions” de combat israéliens ont bombardé “une installation de production de centrifugeuses à Téhéran” et “plusieurs sites de fabrication d’armes dont des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol”, a indiqué l’armée israélienne.Les centrifugeuses sont des machines utilisées pour enrichir la matière nucléaire à des niveaux proches du seuil militaire.Selon l’AIEA, les frappes ont “détruit” deux bâtiments situés à Karaj, près de Téhéran, où “étaient fabriqués des composants de centrifugeuses”. Un édifice du Centre de recherche de Téhéran, produisant également des pièces de ces machines, a aussi été touché.- Un drone israélien abattu -Pour la première fois depuis le début du conflit, l’armée israélienne a annoncé  qu’un de ses drones avait été abattu au dessus du territoire iranien par  un tir de missile sol-air.L’agence de presse de la radio-télévision d’Etat iranienne (IRIB) a annoncé de son côté que la défense antiaérienne avait abattu “un drone de pointe Hermès” dans le ciel d’Ispahan (centre).Après que l’Iran a appelé les habitants à évacuer les grandes villes israéliennes de Haïfa (nord) et de Tel-Aviv (centre), les forces israéliennes ont déclenché brièvement aux premières heures de mercredi une alerte aérienne. Environ 10 missiles balistiques, dont la plupart été interceptés, ont été lancés d’Iran, a déclaré un responsable militaire.L’armée israélienne a aussi annoncé avoir aussi intercepté plusieurs drones iraniens. Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques de portée intermédiaire sur Israël, d’après la télévision d’Etat.- “Nous savons où il est” -Alors que les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis, alliés d’Israël, au conflit, le président américain Donald Trump a dit mardi que son pays pouvait tuer Ali Khamenei.Les Etats-Unis “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”, a-t-il affirmé sur son réseau Truth Social, se prévalant du contrôle total de l’espace aérien iranien.”Capitulation sans conditions”, a-t-il encore écrit dans un message sur Truth Social, avant de réunir son conseil de sécurité.Selon des responsables américains, M. Trump n’a pas encore pris de décision et garde toutes les options sur la table.Avant M. Trump, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait affirmé que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”, et appelé les Iraniens à se soulever.- La GBU-57 -Les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz.Ils ont annoncé mardi la fermeture de leur ambassade  située à Jérusalem jusqu’à vendredi, et demandé aux employés du gouvernement américain de se mettre à l’abri.Les Occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Si Donald Trump choisissait d’engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix.En Iran, les autorités iraniennes ont en outre reporté le concours officiel d’entrée dans les universités. Les médias iraniens ont fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine.

Paul Larrouturou, venu de TF1, mènera une interview politique à la radio franceinfo

Le journaliste Paul Larrouturou va quitter le groupe TF1 pour mener à partir de la rentrée une interview politique dans la matinale de franceinfo, succédant à Salhia Brakhlia, a annoncé mercredi la directrice de la radio, Agnès Vahramian, au journal Le Parisien.A l’antenne, il sera en binôme avec Agathe Lambret, actuelle voix de l’avant-soirée de la radio publique.”À deux ans de la présidentielle, face à une concurrence féroce, nous avions besoin de refondre ce rendez-vous. Les deux sont très politiques et très complémentaires”, a indiqué Mme Vahramian. Connu pour ses coups d’éclat micro en main sur le terrain, Paul Larrouturou est actuellement reporter pour la matinale de TF1, “Bonjour!”. A 38 ans, il couvre depuis longtemps la politique, après des années au “Petit Journal” (sur Canal+) puis dans “Quotidien” (sur TMC, groupe TF1). Il s’est aussi spécialisé dans l’information sur les réseaux sociaux, à destination d’un public plus jeune. “Paul va nous apporter aussi une résonance numérique grâce à sa communauté”, a ajouté Mme Vahramian. Son arrivée avait été annoncée tôt mercredi par l’expert média Clément Garin.L’interview de 8H30 sur franceinfo est menée actuellement par Jérôme Chapuis et Salhia Brakhlia. Le premier va continuer à piloter la matinale de la station, dès 6H00.Salhia Brakhlia, 39 ans, a indiqué elle-même mardi qu’elle quittait l’antenne au terme d’une “belle histoire de cinq ans”. Sur Instagram, elle a dit son “immense gratitude pour toutes ces belles années au 8.30 Franceinfo et aux Informés” à partir de 9H00, ainsi que sa “joie immense d’avoir fait de ces rendez-vous un succès”.Au sujet de cette dernière, Agnès Vahramian a dit dans Le Parisien: “Nous avons évoqué plusieurs pistes avec elle mais nous n’avons pas trouvé de terrain d’entente. Donc à un moment donné, j’ai dû prendre une décision”.Parmi les autres changements de grille, c’est la journaliste de franceinfo Célyne Baÿt-Darcourt, spécialiste des médias, qui animera la tranche 17H00-20H00.Face à des critiques émises en interne sur son management, Mme Vahramian, en fonction depuis septembre, réplique: “Qu’il y ait du changement, cela peut brusquer et déranger dans notre maison” mais “c’est un choix éditorial, pas de personne”.Dans un communiqué fin mai, le syndicat CGT de Radio France avait dénoncé une fin de saison “d’une grande brutalité”.

Vieux de deux siècles, le cimetière britannique de Kaboul coule des jours tranquilles

A Kaboul, la famille d’Aynullah Rahimi s’occupe depuis des décennies du “cimetière des étrangers”, mais depuis que ceux-ci ont largement déserté l’Afghanistan des talibans, le gardien des lieux reçoit peu de visiteurs dans son paisible jardin.Petite parcelle au coeur du tumulte de la capitale afghane, le cimetière dit britannique date de l’occupation du Royaume-Uni, entre 1839 et 1842. Il est depuis la dernière demeure de combattants, d’humanitaires, d’aventuriers et de journalistes ayant parcouru le pays, mais surtout de soldats de l’OTAN ayant combattu les talibans jusqu’en 2021.Pendant les 20 ans de guerre, quelques funérailles y ont eu lieu, comme de nombreuses commémorations, en présence d’ambassadeurs et d’autres responsables.Mais cela n’est plus qu’un doux souvenir pour Aynullah Rahimi, qui ne taille plus rosiers et abricotiers que pour son plaisir et les rares personnes qui frappent encore à la porte.”Avant que les talibans ne prennent le pouvoir, de nombreux étrangers venaient ici chaque semaine”, se rappelle-t-il. “Aujourd’hui, presque personne ne vient, seulement quelques touristes”.- “Lieu historique” -Ceux-ci se font de plus en plus nombreux au fil des années et ils défient pour beaucoup les recommendations de leurs capitales, qui déconseillent de se rendre en Afghanistan pour des questions de sécurité.Aynullah Rahimi les accueille volontiers derrière les grands murs gris de son cimetière, adresse confidentielle de Kaboul qui n’a pour seule indication que le petit écriteau “British cemetery” à côté de la porte d’entrée.”C’est leur cimetière ici”, s’enthousiasme le gardien de 56 ans, en précisant que les talibans ne s’ingèrent pas dans la gestion du lieu, qui compte environ 150 stèles et autres plaques commémoratives.”C’est un lieu historique”, relève-t-il, ajoutant que les Afghans n’y vont généralement pas.Les femmes afghanes sont de toute façon bannies des parcs, ainsi que des universités, des salles de sport ou des instituts de beauté par les talibans qui leur ont imposé ce que l’ONU appelle un “apartheid de genre”.Le dernier moment solennel du cimetière remonte à l’inhumation de Winifred Zoe Ritchie, morte en 2019 à 99 ans.Sa famille a respecté son choix de reposer près de son mari Dwight, tué 40 ans plus tôt dans un accident de voiture dans le sud de l’Afghanistan, et transféré sa dépouille depuis les Etats-Unis.Les Ritchie avaient oeuvré au développement de l’Afghanistan, pays avec lequel ils avaient nourri un lien fort, transmis à un de leurs fils qui y a plus tard séjourné.- Une croix -Leur fille, Joanna Ginter, garde de ses visites auprès de ses parents des souvenirs de marchés kaboulis, de cerfs-volants et d’envols de pigeons dans le ciel de la capitale.”J’étais contente d’y retourner (en 2019), même si c’était pour un enterrement”, relate celle qui n’y avait pas remis les pieds depuis les obsèques de son père.La tombe de Winifred se détache avec son marbre clair, ses lettres au tracé hésitant et surtout une croix noire, symbole très rare en Afghanistan.Certaines des pierres tombales les plus anciennes portent les stigmates de décennies de conflit, avec des impacts de balle toujours visibles.A part quelques voleurs venus s’aventurer par-dessus le mur d’enceinte, M. Rahimi est bien seul parmi toutes ces sépultures.L’homme au sourire malicieux a grandi avec son oncle qui s’est occupé du lieu pendant 30 ans, creusant lui-même certaines tombes, avant de donner les rênes à son fils.Lorsque celui-ci s’est réfugié au Royaume-Uni au retour des talibans il y a quatre ans, Aynullah Rahimi a naturellement pris la relève.”Ils m’ont dit de partir en Angleterre avec eux mais j’ai refusé et suis resté ici”, dit-il, certain qu’un de ses fils reprendra le flambeau un jour.

Vieux de deux siècles, le cimetière britannique de Kaboul coule des jours tranquilles

A Kaboul, la famille d’Aynullah Rahimi s’occupe depuis des décennies du “cimetière des étrangers”, mais depuis que ceux-ci ont largement déserté l’Afghanistan des talibans, le gardien des lieux reçoit peu de visiteurs dans son paisible jardin.Petite parcelle au coeur du tumulte de la capitale afghane, le cimetière dit britannique date de l’occupation du Royaume-Uni, entre 1839 et 1842. Il est depuis la dernière demeure de combattants, d’humanitaires, d’aventuriers et de journalistes ayant parcouru le pays, mais surtout de soldats de l’OTAN ayant combattu les talibans jusqu’en 2021.Pendant les 20 ans de guerre, quelques funérailles y ont eu lieu, comme de nombreuses commémorations, en présence d’ambassadeurs et d’autres responsables.Mais cela n’est plus qu’un doux souvenir pour Aynullah Rahimi, qui ne taille plus rosiers et abricotiers que pour son plaisir et les rares personnes qui frappent encore à la porte.”Avant que les talibans ne prennent le pouvoir, de nombreux étrangers venaient ici chaque semaine”, se rappelle-t-il. “Aujourd’hui, presque personne ne vient, seulement quelques touristes”.- “Lieu historique” -Ceux-ci se font de plus en plus nombreux au fil des années et ils défient pour beaucoup les recommendations de leurs capitales, qui déconseillent de se rendre en Afghanistan pour des questions de sécurité.Aynullah Rahimi les accueille volontiers derrière les grands murs gris de son cimetière, adresse confidentielle de Kaboul qui n’a pour seule indication que le petit écriteau “British cemetery” à côté de la porte d’entrée.”C’est leur cimetière ici”, s’enthousiasme le gardien de 56 ans, en précisant que les talibans ne s’ingèrent pas dans la gestion du lieu, qui compte environ 150 stèles et autres plaques commémoratives.”C’est un lieu historique”, relève-t-il, ajoutant que les Afghans n’y vont généralement pas.Les femmes afghanes sont de toute façon bannies des parcs, ainsi que des universités, des salles de sport ou des instituts de beauté par les talibans qui leur ont imposé ce que l’ONU appelle un “apartheid de genre”.Le dernier moment solennel du cimetière remonte à l’inhumation de Winifred Zoe Ritchie, morte en 2019 à 99 ans.Sa famille a respecté son choix de reposer près de son mari Dwight, tué 40 ans plus tôt dans un accident de voiture dans le sud de l’Afghanistan, et transféré sa dépouille depuis les Etats-Unis.Les Ritchie avaient oeuvré au développement de l’Afghanistan, pays avec lequel ils avaient nourri un lien fort, transmis à un de leurs fils qui y a plus tard séjourné.- Une croix -Leur fille, Joanna Ginter, garde de ses visites auprès de ses parents des souvenirs de marchés kaboulis, de cerfs-volants et d’envols de pigeons dans le ciel de la capitale.”J’étais contente d’y retourner (en 2019), même si c’était pour un enterrement”, relate celle qui n’y avait pas remis les pieds depuis les obsèques de son père.La tombe de Winifred se détache avec son marbre clair, ses lettres au tracé hésitant et surtout une croix noire, symbole très rare en Afghanistan.Certaines des pierres tombales les plus anciennes portent les stigmates de décennies de conflit, avec des impacts de balle toujours visibles.A part quelques voleurs venus s’aventurer par-dessus le mur d’enceinte, M. Rahimi est bien seul parmi toutes ces sépultures.L’homme au sourire malicieux a grandi avec son oncle qui s’est occupé du lieu pendant 30 ans, creusant lui-même certaines tombes, avant de donner les rênes à son fils.Lorsque celui-ci s’est réfugié au Royaume-Uni au retour des talibans il y a quatre ans, Aynullah Rahimi a naturellement pris la relève.”Ils m’ont dit de partir en Angleterre avec eux mais j’ai refusé et suis resté ici”, dit-il, certain qu’un de ses fils reprendra le flambeau un jour.

Suspects in Bali murder all Australian, face death penalty: police

Indonesian police said Wednesday they had arrested three Australians who all face the death penalty for the murder of a compatriot on the resort island of Bali after a days long manhunt.Zivan Radmanovic, a 32-year-old Australian national, was shot dead in the attack on Saturday and a second man, 34-year-old Sanar Ghanim, was seriously wounded.Police had earlier said they were hunting for two men who burst into his villa in the tourist hub of Badung and at least one opened fire. “Three suspects have been arrested,” Bali police chief Daniel Adityajaya told reporters, adding that several pieces of evidence allegedly used to carry out the shooting were also recovered.He said the three suspects — all Australian men — were charged with multiple offences, including premeditated murder, which carries a maximum penalty of death, as well as murder and torture resulting in death, which carries a potential seven-year jail term.One of the suspects was detained at the international airport in the Indonesian capital Jakarta and flown back to Bali, in cooperation with immigration and national police officials, he said.”The other two already fled and were successfully returned because of the coordination between interpol countries in the Southeast Asia region,” he added, without specifying the countries involved.Bali police also showed on Wednesday several pieces of evidence to the media including a hammer, several pieces of clothing, and bullet casings.Witnesses, including Radmanovic’s wife, said the perpetrators who fled the scene after the attack were speaking in English with a thick Australian accent, according to a local police statement.The Australian Department of Foreign Affairs and Trade said it was providing consular assistance to the family of Radmanovic and confirmed three Australians had been detained over the shooting.”DFAT is aware that three Australians have been detained and we are urgently seeking further information from local authorities,” a spokesperson told AFP in a statement.Gun crime on the island of Bali and wider Indonesia is rare, and the archipelago nation has strict laws for illegal gun possession.