Le plan budgétaire de Bayrou a le “mérite de chercher des solutions” mais doit “être corrigé et amélioré”, selon Wauquiez

Le plan budgétaire de François Bayrou pour 2026 a “le mérite de chercher des solutions” mais doit être “corrigé et amélioré”, a déclaré mercredi lors d’une conférence de presse le patron des députés LR Laurent Wauquiez.Au lendemain des annonces d’économies drastiques de 43,8 milliards d’euros du Premier ministre, le député de Haute-Loire a dénoncé “la somme des réactions irresponsables de tous ceux qui rejettent tout en bloc”, visant notamment LFI et RN qui ont appelé à la censure du gouvernement. Au vu de la gravité de la situation budgétaire, il faut plus que jamais être “capable de travailler ensemble au-delà des différences politiques”, a-t-il martelé.Laurent Wauquiez a salué les économies annoncées sur “la question des agences et des opérateurs de l’État”, “la lutte contre les arrêts de travail abusifs” et la mise en place d’une “aide sociale unifiée”.Mais le plan du Premier ministre “recourt de façon importante à des augmentations d’impôts” et “pèse fortement sur la France qui travaille”, a-t-il déploré, souhaitant porter “l’effort maximal sur la baisse de la dépense”. Il demande d’abord “un plan de lutte contre l’assistanat” en plafonnant à “70% du Smic” la future allocation sociale unique, en limitant à “deux ans” le RSA et appelle à une véritable “lutte contre la fraude et les abus” avant l’adoption du budget.Le député souhaite également “s’attaquer aux dépenses indues liées à l’immigration” : supprimer les “titres de séjour pour soins”, restreindre “drastiquement l’Aide médicale d’urgence” et exige un délai minimal de résidence en France “avant de pouvoir percevoir les aides sociales”.Enfin, “on peut aller plus loin sur la limitation des dépenses et le train de vie de l’État”.Quant à la mesure hautement inflammable de supprimer deux jours fériés, cette question “fait partie pour nous des points qui sont sur la table”. “Mais les jours fériés, sans rien contre l’assistanat, c’est pas possible”, a-t-il relevé.

La Bourse de Paris prudente face à l’inflation américaine et au budget français

La Bourse de Paris évolue en léger repli mercredi, prudente au lendemain de la publication d’une inflation américaine en hausse et dont la trajectoire remet en question la possibilité que la banque centrale américaine (Fed) baisse ses taux directeurs prochainement.Vers 10H25, l’indice vedette CAC 40 perdait 7,69 points (-0,10%) et s’établissait à 7.758,52 points. La veille, il a terminé en baisse de 41,96 points (-0,54%).”Les craintes d’inflation alimentée par les droits de douane et la vigueur persistante des données sur le marché du travail (aux Etats-Unis, NDLR) repoussent les attentes de baisse des taux de la Fed. Celle-ci n’est pas attendue pour sa réunion de fin juillet – et pourrait même ne pas avoir lieu en septembre”, a commenté Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote, dans une note.L’inflation américaine, côté consommateurs, s’est élevée à 2,7% en juin sur un an, en accélération après 2,4% en mai, selon l’indice CPI publié mardi. Ces données “suggèrent que les hausses des droits de douane américains commencent à se faire sentir” aux Etats-Unis, selon Neil Wilson, analyste de Saxo Markets.Sur le marché des changes, l’euro prenait 0,17% face au billet vert, à 1,1621 dollar pour un euro.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt français à échéance 10 ans évoluait à 3,41%, stable par rapport à la clôture de mardi. Son équivalent allemand était à 2,72%, contre 2,71%.”L’écart de taux entre la France et l’Allemagne reste pour l’instant stable”, mais “si les discussions budgétaires tournent mal ou bloquent, cet écart pourrait rapidement s’élargir, et les dépenses militaires européennes devraient fortement augmenter”, a noté Stephen Innes, gérant de SPI AM.Le Premier ministre François Bayrou a présenté mardi une cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d’euros pour 2026, avec notamment la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites. Ce projet a été immédiatement décrié par les oppositions qui menacent le gouvernement de censure.L’objectif est de ramener le déficit public à 4,6% du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain, contre 5,8% en 2024, le tout dans un contexte international inflammable qui a conduit le président Emmanuel Macron à demander une enveloppe additionnelle de 3,5 milliards d’euros pour la défense en 2026.Renault abaisse ses prévisions et chute en BourseL’action de Renault chutait de 16,00% à 34,65 euros vers 10H20, après que le groupe a annoncé abaisser ses prévisions financières annuelles, l’entreprise pointant du doigt la “détérioration de la dynamique du marché automobile”.Stellantis était de son côté en forte baisse de 4,01% à 8,19 euros. Le constructeur automobile a annoncé mercredi mettre fin à son programme de développement dans l’hydrogène et à son offre pionnière de véhicules utilitaires équipés de piles à combustible.

Budget et PAC: Bruxelles donne le coup d’envoi de deux ans de négociations

La Commission européenne va mettre sur la table mercredi sa proposition de budget de 2028 à 2034, donnant le coup d’envoi de deux ans de négociations tendues, notamment sur l’avenir de la politique agricole commune.Le Copa-Cogeca, lobby des agriculteurs européens, a déjà promis durant la journée une “marche symbolique” à Bruxelles, sans tracteurs, pour protester.L’équation budgétaire de l’Union européenne relève du casse-tête.Déjà exsangues, les Etats ne veulent pas mettre davantage dans le pot commun, tandis que la liste des dépenses ne cesse de s’allonger: investissements dans la défense, promesse d’une nouvelle enveloppe pour l’Ukraine, remboursement de l’emprunt européen contracté pendant la pandémie de Covid, soutien à l’industrie…Le tout au moment où les négociations commerciales sont difficiles avec les Etats-Unis de Donald Trump.Quels seront les montants proposés pour la nouvelle feuille de route budgétaire de l’Union européenne? Et avec quelles ressources?Le “cadre financier pluriannuel” actuel, en 2021-2027, représentait environ 1.200 milliards d’euros. Il était financé par les contributions nationales — soit environ 1% du revenu national brut des Etats membres — et par des ressources propres de l’UE comme les droits de douane.Volontariste, le Parlement européen réclame un budget “plus ambitieux” pour la période à venir.”L’Union ne peut pas faire plus avec le même montant, ni avec moins. Au final, une augmentation de budget est indispensable”, martèle ainsi l’eurodéputé roumain Siegfried Muresan (PPE, droite), l’un des rapporteurs de cette feuille de route budgétaire.Mais les vœux des parlementaires seront difficiles à exaucer.Notamment pour un sujet hautement inflammable: la politique agricole commune. La PAC est le premier poste de dépenses de l’UE jusqu’ici, avec 387 milliards d’euros sur sept ans de 2021 à 2027, dont 270 milliards d’aides directes aux agriculteurs.- “Ni stable, ni suffisant” -Selon un document qui a fuité lundi, Bruxelles s’apprête à proposer une réforme de l’architecture budgétaire de sa politique agricole, qui serait intégrée à un fonds beaucoup plus vaste de “partenariat national et régional”, ce que redoutaient les agriculteurs.”Centraliser les financements de l’UE dans un fonds unique (…) risque de dissoudre la politique agricole commune”, avec “moins de garanties”, fustige le lobby Copa-Cogeca.Et le Parlement s’y oppose également, selon l’eurodéputé Siegfried Muresan.La Commission se veut pourtant rassurante. La PAC continuera de fonctionner avec des règles propres et de moyens financiers fléchés, assure-t-elle, en particulier pour les aides directes aux agriculteurs.Au moins deux dispositifs sur le soutien aux régions rurales défavorisées et l’innovation agricole quitteraient cependant le giron des financements PAC pour rejoindre ceux destinés à la cohésion des territoires.La Commission voudrait aussi revoir le mode de calcul des versements de la PAC, afin de mieux cibler ses bénéficiaires.Pour éviter de trop financer les plus grandes exploitations, Bruxelles voudrait plafonner à 100.000 euros les aides à l’hectare et introduire une dégressivité. Mais là encore, le bras de fer s’annonce difficile.Autre sujet, les enjeux climatiques, au moment où les Verts craignent que les contraintes budgétaires poussent à sacrifier les crédits consacrés à la protection de l’environnement.Dans ce domaine comme dans d’autres, la Commission cherche de nouvelles ressources. Elle devrait par exemple proposer un prélèvement forfaitaire sur le chiffre d’affaires des grandes entreprises, une taxation supplémentaire sur le tabac ou une nouvelle taxe sur les déchets électroniques non recyclés.”Ce n’est ni stable, ni suffisant”, estime la centriste Fabienne Keller. “On continue de confier de nouvelles missions à l’UE sans lui donner les moyens nécessaires pour les accomplir”, regrette cette eurodéputée française.La proposition de la Commission fera l’objet de négociations avec les Etats membres et le Parlement pendant de longs mois.Mais “comme d’habitude, tout se finira par cinq jours de négociations” entre les 27, prédit un fonctionnaire européen.En juillet 2020, lors des ultimes tractations sur le précédent budget, la Première ministre danoise Mette Frederiksen avait dû décaler son mariage pour participer à un sommet décisif à Bruxelles.

Budget et PAC: Bruxelles donne le coup d’envoi de deux ans de négociations

La Commission européenne va mettre sur la table mercredi sa proposition de budget de 2028 à 2034, donnant le coup d’envoi de deux ans de négociations tendues, notamment sur l’avenir de la politique agricole commune.Le Copa-Cogeca, lobby des agriculteurs européens, a déjà promis durant la journée une “marche symbolique” à Bruxelles, sans tracteurs, pour protester.L’équation budgétaire de l’Union européenne relève du casse-tête.Déjà exsangues, les Etats ne veulent pas mettre davantage dans le pot commun, tandis que la liste des dépenses ne cesse de s’allonger: investissements dans la défense, promesse d’une nouvelle enveloppe pour l’Ukraine, remboursement de l’emprunt européen contracté pendant la pandémie de Covid, soutien à l’industrie…Le tout au moment où les négociations commerciales sont difficiles avec les Etats-Unis de Donald Trump.Quels seront les montants proposés pour la nouvelle feuille de route budgétaire de l’Union européenne? Et avec quelles ressources?Le “cadre financier pluriannuel” actuel, en 2021-2027, représentait environ 1.200 milliards d’euros. Il était financé par les contributions nationales — soit environ 1% du revenu national brut des Etats membres — et par des ressources propres de l’UE comme les droits de douane.Volontariste, le Parlement européen réclame un budget “plus ambitieux” pour la période à venir.”L’Union ne peut pas faire plus avec le même montant, ni avec moins. Au final, une augmentation de budget est indispensable”, martèle ainsi l’eurodéputé roumain Siegfried Muresan (PPE, droite), l’un des rapporteurs de cette feuille de route budgétaire.Mais les vœux des parlementaires seront difficiles à exaucer.Notamment pour un sujet hautement inflammable: la politique agricole commune. La PAC est le premier poste de dépenses de l’UE jusqu’ici, avec 387 milliards d’euros sur sept ans de 2021 à 2027, dont 270 milliards d’aides directes aux agriculteurs.- “Ni stable, ni suffisant” -Selon un document qui a fuité lundi, Bruxelles s’apprête à proposer une réforme de l’architecture budgétaire de sa politique agricole, qui serait intégrée à un fonds beaucoup plus vaste de “partenariat national et régional”, ce que redoutaient les agriculteurs.”Centraliser les financements de l’UE dans un fonds unique (…) risque de dissoudre la politique agricole commune”, avec “moins de garanties”, fustige le lobby Copa-Cogeca.Et le Parlement s’y oppose également, selon l’eurodéputé Siegfried Muresan.La Commission se veut pourtant rassurante. La PAC continuera de fonctionner avec des règles propres et de moyens financiers fléchés, assure-t-elle, en particulier pour les aides directes aux agriculteurs.Au moins deux dispositifs sur le soutien aux régions rurales défavorisées et l’innovation agricole quitteraient cependant le giron des financements PAC pour rejoindre ceux destinés à la cohésion des territoires.La Commission voudrait aussi revoir le mode de calcul des versements de la PAC, afin de mieux cibler ses bénéficiaires.Pour éviter de trop financer les plus grandes exploitations, Bruxelles voudrait plafonner à 100.000 euros les aides à l’hectare et introduire une dégressivité. Mais là encore, le bras de fer s’annonce difficile.Autre sujet, les enjeux climatiques, au moment où les Verts craignent que les contraintes budgétaires poussent à sacrifier les crédits consacrés à la protection de l’environnement.Dans ce domaine comme dans d’autres, la Commission cherche de nouvelles ressources. Elle devrait par exemple proposer un prélèvement forfaitaire sur le chiffre d’affaires des grandes entreprises, une taxation supplémentaire sur le tabac ou une nouvelle taxe sur les déchets électroniques non recyclés.”Ce n’est ni stable, ni suffisant”, estime la centriste Fabienne Keller. “On continue de confier de nouvelles missions à l’UE sans lui donner les moyens nécessaires pour les accomplir”, regrette cette eurodéputée française.La proposition de la Commission fera l’objet de négociations avec les Etats membres et le Parlement pendant de longs mois.Mais “comme d’habitude, tout se finira par cinq jours de négociations” entre les 27, prédit un fonctionnaire européen.En juillet 2020, lors des ultimes tractations sur le précédent budget, la Première ministre danoise Mette Frederiksen avait dû décaler son mariage pour participer à un sommet décisif à Bruxelles.

Stellantis se retire des utilitaires à hydrogène, mettant une usine française en danger

Stellantis a annoncé mercredi mettre fin à son programme de développement dans l’hydrogène et à son offre pionnière de véhicules utilitaires équipés de piles à combustible, une décision “brutale” pour ses partenaires Michelin et Forvia qui aura des répercussions sur une usine lyonnaise.La nouvelle direction du constructeur a pris cette décision “en l’absence de perspectives à moyen terme pour le marché de l’hydrogène”, a indiqué Stellantis dans un communiqué. La production en série d’une nouvelle gamme d’utilitaires à hydrogène, qui devait débuter cet été à Hordain (nord de la France) et Gliwice (Pologne), a été annulée. Le groupe, dirigé depuis fin juin par l’Italien Antonio Filosa, avait vendu seulement 300 unités de sa série précédente. Les 176 salariés qui travaillaient sur le projet seront “réorientés vers d’autres projets”, a précisé Stellantis.Cet arrêt met surtout en doute l’avenir de Symbio, la coentreprise de Stellantis avec Michelin et l’équipementier Forvia, alors qu’une usine de piles à combustible a ouvert en grande pompe près de Lyon fin 2023.La direction de Michelin a condamné mercredi une “décision inattendue, brutale et non concertée”, “d’autant plus surprenante que Stellantis a toujours affiché l’ambition d’être le pionnier de ce nouveau marché”. “Stellantis représente près de 80% du volume d’activité de Symbio”, a indiqué de son côté Forvia. “De fait, l’intention exprimée par Stellantis entraîne des répercussions opérationnelles et financières, graves et immédiates, pour l’avenir de Symbio”.Stellantis a indiqué avoir “engagé des discussions” avec ses partenaires.Le constructeur “n’anticipe pas l’adoption des véhicules utilitaires légers à hydrogène avant la fin de la décennie” en raison “de la disponibilité limitée des infrastructures de ravitaillement en hydrogène, des investissements considérables requis et du besoin d’incitations très élevées pour les clients”.C’est un nouveau signal funeste pour l’hydrogène dans les transports, alors qu’une partie de l’industrie automobile – et des Etats européens comme la France – tentaient depuis quelques années d’en faire une alternative aux grosses batteries des véhicules électriques.Par rapport aux utilitaires électriques, qui commencent à se multiplier dans les villes, les véhicules à hydrogène ont une durée de recharge courte et une autonomie longue, proche du diesel, des avantages recherchés par les entreprises de logistique comme les collectivités locales. Ils ont aussi besoin de plus petites batteries, et donc de moins de matières premières. Mais les modèles à hydrogène restent très chers à l’achat, autour d’une centaine de milliers d’euros l’unité, et les stations de recharge, coûteuses à installer, sont rares.”Le marché de l’hydrogène demeure un segment de niche, sans perspectives de rentabilité économique à moyen terme”, a expliqué dans le communiqué Jean-Philippe Imparato, directeur de Stellantis pour l’Europe.Renault a aussi mis en liquidation début 2025 son usine d’utilitaires à hydrogène de Flins (Yvelines). Parmi les constructeurs automobiles, seuls Toyota, Hyundai et BMW continuent d’y croire avec de petits programmes de développement et une poignée de véhicules dans les rues. 

Les enseignes de fast-food manquent de transparence sur les additifs, déplore l’UFC-Que Choisir

Les principales enseignes de restauration rapide en France, McDonald’s, Burger King, KFC et Quick, manquent de transparence sur les additifs utilisés dans leurs recettes et seules deux d’entre elles affichent un Nutri-Score, pointe mercredi l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir.L’association souligne les “limites criantes du volontariat” en matière d’information aux clients et demande aux autorités européennes “de rendre obligatoire la mention du Nutri-Score et des listes complètes des ingrédients”, selon un communiqué.”S’agissant de la composition précise de leurs produits, les quatre enseignes font preuve ici d’une regrettable opacité avec de vagues compositions très génériques sans intérêt pour le consommateur”, estime l’UFC.L’association indique ainsi que dans des pays hors UE où la législation contraint ces enseignes à lister précisément leurs ingrédients, comme en Suisse, le hamburger de base de McDonald’s contient 44 ingrédients et additifs quand en France ne sont listés que 6 ingrédients principaux.De la même façon, chez Burger King, les “Chicken nuggets” sont composés de 31 ingrédients en Suisse mais “aucun n’est indiqué pour les +King nuggets+ français”, selon elle.Problème, selon l’UFC : parmi les additifs listés à l’étranger, certains “sont suspectés d’augmenter selon le cas les risques de problèmes digestifs, d’inflammations de l’intestin, de diabète ou de cancer du côlon”.McDonald’s France a assuré à l’AFP “respecter scrupuleusement la réglementation en vigueur sur l’information du consommateur que ce soit au sujet des ingrédients, des allergènes et des valeurs nutritionnelles”.L’enseigne se targue d’aller “plus loin que la réglementation” en affichant “les valeurs nutritionnelles de (ses) produits, ce qui n’est pas obligatoire pour les denrées non préemballées”.L’enquête de l’UFC s’est aussi penchée sur l’affichage du score nutritionnel des différents burgers et salades vendus dans ces enseignes et souligne que Quick et Burger King font l’impasse sur le Nutri-Score.”Une bonne information nutritionnelle est d’autant plus indispensable dans les fast-food que l’offre y est globalement très déséquilibrée”, pointe l’UFC.Enfin, l’UFC a regardé l’affichage des allergènes.Si McDonald’s et Burger King font figure de bons élèves, l’association déplore que chez McDonald’s cette information soit cantonnée aux bornes et que Burger King propose un étiquetage de précaution “susceptible de créer la confusion entre les allergènes à l’état de traces potentielles et ceux véritablement ajoutés dans la recette”.En bas du classement sur ce critère, Quick “ne donne pas la moindre information sur les allergènes en bornes, ce qui oblige à demander l’information au personnel et, pour son appli et son site, se contente de renvoyer vers un tableau général” tandis que KFC “renvoie à un tableau général très complexe” sur ses bornes.

Markets mixed as traders weigh trade deal, US inflation data

Asian markets were mixed Wednesday as they weighed Indonesia’s trade deal with Washington and a spike in US inflation that saw investors pare their bets on Federal Reserve interest rate cuts.Donald Trump said a trade deal had been struck with Jakarta that will see Washington impose tariffs of 19 percent on its goods, below the 32 percent previously threatened. US shipments will not be taxed.The news means the US president has now announced deals with three countries but around two dozen are still in the pipeline just over two weeks ahead of Trump’s August 1 deadline.Some have suggested a healthy run-up on Wall Street over the past few weeks could be giving him confidence to keep the threats up.Trump also warned Tuesday that he could begin imposing tolls on imports of semiconductors and pharmaceuticals from August 1.While the trade deal news was welcomed, investor confidence was dented by data showing US inflation jumped to 2.7 percent last month, sharply up from 2.4 percent in May and more than forecast as Trump’s tariffs began to kick in.”Today’s report finally provided ample evidence that tariffs are being passed onto consumers,” said Economists at Bank of America. The data saw the probability of a Fed rate cut in September slip to just a little higher than 50 percent. The dollar briefly rallied past 149 yen for the first time since April before edging back later in the day.That came as Dallas Fed president Lorie Logan said “monetary policy needs to hold tight for a while longer to bring inflation sustainably back to target — and in this base case, we can sustain maximum employment even with modestly restrictive policy”.Still, she added in prepared remarks that: “It’s also possible that some combination of softer inflation and a weakening labour market will call for lower rates fairly soon.”Equity markets were mixed in Asia, with Hong Kong down along with Sydney, Seoul, Manila, Bangkok.Taipei, Singapore, Wellington, Mumbai and Jakarta rose, while Tokyo and Shanghai were flat.London edged up even as data showed UK inflation jumped unexpectedly in June to hit an 18-month high. Paris and Frankfurt dipped.Tech firms extended gains after US titan Nvidia said it would resume exports of key chips to China following Washington’s pledge to remove licensing curbs.California-based Nvidia, one of the world’s most valuable companies, said Tuesday it would restart sales of its H20 artificial intelligence semiconductors to China, having been stopped by Trump’s tightened export licensing requirements in April.CEO Jensen Huang said they would be shipping “very soon”.The news boosted tech firms around the world, with Wall Street’s Nasdaq rising to another record higher, while the S&P 500 and Dow fell.While markets are generally on an uptrend of late, Vincenzo Vedda, global chief investment officer at DWS, warned of possible bumps in the road.”The short-term future could… hold a significant market correction, since prevailing risk factors have not suddenly disappeared after all,” he wrote in a commentary. “Trump’s Beautiful Big Bill will inflate the US budget deficit, and long-term interest rates are set to rise. Tariffs are not completely off the table, either driving or containing inflation — the latter if economic growth is dampened.”Substantial geopolitical risks are an additional factor.”- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 39,663.40 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 24,517.76 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,503.78 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,945.78Euro/dollar: UP at $1.1620 from $1.1606 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3392 from $1.3383Dollar/yen: UP at 148.88 yen from 148.85 yenEuro/pound: UP at 86.75 pence from 86.69 penceWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $66.71 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $68.76 per barrelNew York – Dow: DOWN 1.0 percent at 44,023.29 (close)