Le patron de Nvidia assure faire “de son mieux” pour fournir la Chine

Le PDG du groupe Nvidia, Jensen Huang, a assuré mercredi que son entreprise, un des leaders mondiaux des semi-conducteurs, faisait “de son mieux” pour répondre aux besoins du marché chinois, malgré les restrictions américaines.Nvidia est devenue la semaine dernière la première entreprise à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle (IA), en train de révolutionner l’économie mondiale.La valeur boursière du groupe américain dépasse désormais le PIB de pays comme la France, le Royaume-Uni ou l’Inde — un signal fort de la confiance des investisseurs dans le potentiel de l’IA à inaugurer une nouvelle ère d’automatisation et de robotique.Mais Nvidia est aussi au coeur de la lutte acharnée entre Washington et Pékin pour la suprématie dans le domaine des semi-conducteurs, essentiels à la fabrication de smartphones, d’éoliennes, d’équipements militaires et d’innombrables produits stratégiques.Nvidia a annoncé mardi la reprise prochaine de la vente en Chine de ses puces d’intelligence artificielle H20, après que Washington s’est engagé à lever les restrictions de licences qui bloquaient leur exportation.Jensen Huang est dans la capitale chinoise pour participer à l’Exposition internationale des chaînes d’approvisionnement de Chine. Un salon présenté par Pékin comme une vitrine de son engagement pour le libre-échange face à Donald Trump et à sa guerre commerciale.- Puce spéciale -Devant la presse, le charismatique patron de Nvidia, T-shirt noir sur le dos, a déclaré que de hauts responsables chinois, dont le vice-Premier ministre He Lifeng, lui avaient assuré que la Chine était “ouverte et stable”. “Nous avons évoqué (…) le fait que la Chine accueille favorablement les entreprises étrangères souhaitant y investir et s’y implanter”, a-t-il souligné.”Ils veulent savoir que Nvidia continue d’investir ici, que nous faisons toujours de notre mieux pour répondre aux besoins du marché ici”, a indiqué M. Huang.Mercredi matin à l’ouverture du salon, Jensen Huang avait salué le rôle pionnier de la Chine dans l’IA.”L’IA open source chinoise est un catalyseur du progrès mondial, permettant à chaque pays et à chaque secteur de rejoindre la révolution apportée par l’IA”, a-t-il déclaré.Il a notamment fait référence au robot conversationnel DeepSeek, réputé pouvoir rivaliser avec ses équivalents américains.Basée en Californie, Nvidia produit certains des semi-conducteurs les plus avancés au monde, mais ne peut exporter ses puces les plus sophistiquées en Chine. Washington le lui interdit, invoquant le risque que Pékin ne les utilise pour renforcer ses capacités militaires.Nvidia a conçu la puce H20 — une version moins puissante de ses semi-conducteurs pour l’IA — spécifiquement pour l’exportation vers la Chine. Le projet avait toutefois été bloqué par l’administration Trump lorsqu’elle avait renforcé en avril ses exigences en matière de licences d’exportation.- “Rien à voir” -Mais après une nouvelle demande, “le gouvernement américain a assuré à Nvidia que les licences seraient accordées et Nvidia espère commencer les livraisons bientôt”, a indiqué mardi l’entreprise dans un communiqué.Cette annonce a dopé les valeurs technologiques, notamment au Nasdaq.Interrogé mercredi sur ses éventuelles tentatives, avant son départ pour la Chine, de convaincre Donald Trump de lever ses restrictions sur les semi-conducteurs, Jensen Huang a répondu: “Je ne pense pas avoir changé son point de vue.” “Mon rôle est d’informer le président sur ce que je connais bien, à savoir le secteur des technologies et l’intelligence artificielle”, a-t-il déclaré aux journalistes.”C’est une occasion unique pour les Etats-Unis de prendre le leadership dans le domaine de l’intelligence artificielle”, a-t-il noté.Il a souligné que les discussions actuelles entre les gouvernements chinois et américain n’avaient “rien à voir avec lui”.Les restrictions américaines interviennent dans un contexte économique difficile pour la Chine, confrontée à une faible consommation des ménages et à une crise prolongée du secteur immobilier.Face aux incertitudes internationales croissantes, le président chinois Xi Jinping appelle régulièrement à renforcer l’autosuffisance technologique.sam-oho-pfc-ehl/abx

Le patron de Nvidia assure faire “de son mieux” pour fournir la Chine

Le PDG du groupe Nvidia, Jensen Huang, a assuré mercredi que son entreprise, un des leaders mondiaux des semi-conducteurs, faisait “de son mieux” pour répondre aux besoins du marché chinois, malgré les restrictions américaines.Nvidia est devenue la semaine dernière la première entreprise à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle (IA), en train de révolutionner l’économie mondiale.La valeur boursière du groupe américain dépasse désormais le PIB de pays comme la France, le Royaume-Uni ou l’Inde — un signal fort de la confiance des investisseurs dans le potentiel de l’IA à inaugurer une nouvelle ère d’automatisation et de robotique.Mais Nvidia est aussi au coeur de la lutte acharnée entre Washington et Pékin pour la suprématie dans le domaine des semi-conducteurs, essentiels à la fabrication de smartphones, d’éoliennes, d’équipements militaires et d’innombrables produits stratégiques.Nvidia a annoncé mardi la reprise prochaine de la vente en Chine de ses puces d’intelligence artificielle H20, après que Washington s’est engagé à lever les restrictions de licences qui bloquaient leur exportation.Jensen Huang est dans la capitale chinoise pour participer à l’Exposition internationale des chaînes d’approvisionnement de Chine. Un salon présenté par Pékin comme une vitrine de son engagement pour le libre-échange face à Donald Trump et à sa guerre commerciale.- Puce spéciale -Devant la presse, le charismatique patron de Nvidia, T-shirt noir sur le dos, a déclaré que de hauts responsables chinois, dont le vice-Premier ministre He Lifeng, lui avaient assuré que la Chine était “ouverte et stable”. “Nous avons évoqué (…) le fait que la Chine accueille favorablement les entreprises étrangères souhaitant y investir et s’y implanter”, a-t-il souligné.”Ils veulent savoir que Nvidia continue d’investir ici, que nous faisons toujours de notre mieux pour répondre aux besoins du marché ici”, a indiqué M. Huang.Mercredi matin à l’ouverture du salon, Jensen Huang avait salué le rôle pionnier de la Chine dans l’IA.”L’IA open source chinoise est un catalyseur du progrès mondial, permettant à chaque pays et à chaque secteur de rejoindre la révolution apportée par l’IA”, a-t-il déclaré.Il a notamment fait référence au robot conversationnel DeepSeek, réputé pouvoir rivaliser avec ses équivalents américains.Basée en Californie, Nvidia produit certains des semi-conducteurs les plus avancés au monde, mais ne peut exporter ses puces les plus sophistiquées en Chine. Washington le lui interdit, invoquant le risque que Pékin ne les utilise pour renforcer ses capacités militaires.Nvidia a conçu la puce H20 — une version moins puissante de ses semi-conducteurs pour l’IA — spécifiquement pour l’exportation vers la Chine. Le projet avait toutefois été bloqué par l’administration Trump lorsqu’elle avait renforcé en avril ses exigences en matière de licences d’exportation.- “Rien à voir” -Mais après une nouvelle demande, “le gouvernement américain a assuré à Nvidia que les licences seraient accordées et Nvidia espère commencer les livraisons bientôt”, a indiqué mardi l’entreprise dans un communiqué.Cette annonce a dopé les valeurs technologiques, notamment au Nasdaq.Interrogé mercredi sur ses éventuelles tentatives, avant son départ pour la Chine, de convaincre Donald Trump de lever ses restrictions sur les semi-conducteurs, Jensen Huang a répondu: “Je ne pense pas avoir changé son point de vue.” “Mon rôle est d’informer le président sur ce que je connais bien, à savoir le secteur des technologies et l’intelligence artificielle”, a-t-il déclaré aux journalistes.”C’est une occasion unique pour les Etats-Unis de prendre le leadership dans le domaine de l’intelligence artificielle”, a-t-il noté.Il a souligné que les discussions actuelles entre les gouvernements chinois et américain n’avaient “rien à voir avec lui”.Les restrictions américaines interviennent dans un contexte économique difficile pour la Chine, confrontée à une faible consommation des ménages et à une crise prolongée du secteur immobilier.Face aux incertitudes internationales croissantes, le président chinois Xi Jinping appelle régulièrement à renforcer l’autosuffisance technologique.sam-oho-pfc-ehl/abx

Israël frappe Damas et le sud de la Syrie

Israël a bombardé mercredi le quartier général de l’armée syrienne à Damas, après avoir menacé d’intensifier ses frappes contre les forces gouvernementales si elles ne quittaient pas la ville à majorité druze de Soueida, après trois jours de violences qui ont fait près de 250 morts.Les affrontements se poursuivaient mercredi dans cette ville du sud de la Syrie, jusque-là tenue par des combattants druzes locaux, où les forces du pouvoir islamiste syrien et leurs alliés se sont déployées mardi avec une claire volonté d’y étendre leur autorité.L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), des témoins et des groupes druzes les ont accusés de nombreuses exactions, notamment des exécutions sommaires de civils et des pillages.Selon l’ONG, 248 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche entre combattants druzes et tribus bédouines, qui ont provoqué l’intervention des forces gouvernementales aux côtés de ces dernières.La plupart des tués sont des combattants de deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont “21 exécutés sommairement” par des membres des forces gouvernementales, selon l’OSDH.Israël, qui occupe et a annexé une partie du plateau syrien du Golan, a répété ces derniers jours qu’il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, à proximité de leur frontière commune, et a menacé d’intensifier ses frappes menées depuis lundi si les forces syriennes ne se retiraient pas de cette région.L’armée israélienne “augmentera l’intensité de ses réponses contre le régime si le message n’est pas compris”, a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz, en exigeant du pouvoir syrien qu’il “laisse tranquilles” les druzes de Soueida.”Israël n’abandonnera pas les druzes en Syrie et imposera la politique de démilitarisation” dans le sud du pays annoncée après la chute de l’ex-président syrien Bachar al-Assad en décembre, a affirmé le ministre. Mettant ses menaces à exécution, l’armée israélienne a annoncé mercredi avoir frappé l’entrée du quartier général de l’armée syrienne à Damas. La télévision d’Etat syrienne a de son côté rapporté que deux personnes avaient été blessées dans le centre de la capitale, sans préciser l’emplacement exact des faits.L’armée israélienne a également annoncé renforcer ses troupes à la frontière syrienne et dit avoir identifié des “dizaines de suspects” qui tentaient de franchir la frontière depuis la Syrie.- “Sauvez Soueida” -A Soueida, où les autorités ont proclamé mardi un cessez-le-feu qui n’a pas été respecté, deux correspondants de l’AFP ont entendu mercredi des tirs intermittents et l’un d’eux a vu de la fumée s’élevant de plusieurs quartiers. “Je suis au cœur de la ville de Soueida, à côté du bâtiment du gouvernorat (…) je ne pense pas sortir et de toute manière il n’y a aucune possibilité de fuir”, a affirmé à l’AFP un habitant joint par téléphone.”S’ils arrivent ici, je suis mort. Des exécutions sommaires ont lieu dans les rues”, a ajouté cet homme qui n’a pas dévoilé son identité.L’un des correspondants de l’AFP a vu mercredi matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d’autres de combattants en civil, sans pouvoir identifier leur appartenance.Un autre a vu des forces gouvernementales tirer des obus depuis l’une de leurs positions.Le site local Suwayda 24 a rapporté “un violent bombardement à l’artillerie et au mortier” sur la ville et ses environs depuis l’aube.Le ministère syrien de la Défense a affirmé que “des groupes hors-la-loi ont recommencé à attaquer les forces de l’armée et de la sécurité intérieure dans la ville”, après la proclamation du cessez-le-feu.”L’armée continue de répondre aux sources de tirs dans la ville”, a ajouté le ministère, cité par l’agence officielle Sana, appelant les habitants à rester chez eux.Mercredi, l’un des plus influents chefs religieux druzes, cheikh Hikmat al-Hejri, a lancé un appel au président américain Donald Trump, au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu “et à tous ceux qui ont une influence dans le monde”.”Sauvez Soueida”, a-t-il dit, ajoutant: “Notre peuple est exterminé et tué de sang-froid”. Les principaux chefs religieux druzes ont des positions divergentes et cheikh Hejri s’était démarqué mardi en appelant les combattants de cette minorité à ne pas déposer les armes.La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l’islam qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d’Ahmad al-Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

Israël frappe Damas et le sud de la Syrie

Israël a bombardé mercredi le quartier général de l’armée syrienne à Damas, après avoir menacé d’intensifier ses frappes contre les forces gouvernementales si elles ne quittaient pas la ville à majorité druze de Soueida, après trois jours de violences qui ont fait près de 250 morts.Les affrontements se poursuivaient mercredi dans cette ville du sud de la Syrie, jusque-là tenue par des combattants druzes locaux, où les forces du pouvoir islamiste syrien et leurs alliés se sont déployées mardi avec une claire volonté d’y étendre leur autorité.L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), des témoins et des groupes druzes les ont accusés de nombreuses exactions, notamment des exécutions sommaires de civils et des pillages.Selon l’ONG, 248 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche entre combattants druzes et tribus bédouines, qui ont provoqué l’intervention des forces gouvernementales aux côtés de ces dernières.La plupart des tués sont des combattants de deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont “21 exécutés sommairement” par des membres des forces gouvernementales, selon l’OSDH.Israël, qui occupe et a annexé une partie du plateau syrien du Golan, a répété ces derniers jours qu’il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, à proximité de leur frontière commune, et a menacé d’intensifier ses frappes menées depuis lundi si les forces syriennes ne se retiraient pas de cette région.L’armée israélienne “augmentera l’intensité de ses réponses contre le régime si le message n’est pas compris”, a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz, en exigeant du pouvoir syrien qu’il “laisse tranquilles” les druzes de Soueida.”Israël n’abandonnera pas les druzes en Syrie et imposera la politique de démilitarisation” dans le sud du pays annoncée après la chute de l’ex-président syrien Bachar al-Assad en décembre, a affirmé le ministre. Mettant ses menaces à exécution, l’armée israélienne a annoncé mercredi avoir frappé l’entrée du quartier général de l’armée syrienne à Damas. La télévision d’Etat syrienne a de son côté rapporté que deux personnes avaient été blessées dans le centre de la capitale, sans préciser l’emplacement exact des faits.L’armée israélienne a également annoncé renforcer ses troupes à la frontière syrienne et dit avoir identifié des “dizaines de suspects” qui tentaient de franchir la frontière depuis la Syrie.- “Sauvez Soueida” -A Soueida, où les autorités ont proclamé mardi un cessez-le-feu qui n’a pas été respecté, deux correspondants de l’AFP ont entendu mercredi des tirs intermittents et l’un d’eux a vu de la fumée s’élevant de plusieurs quartiers. “Je suis au cœur de la ville de Soueida, à côté du bâtiment du gouvernorat (…) je ne pense pas sortir et de toute manière il n’y a aucune possibilité de fuir”, a affirmé à l’AFP un habitant joint par téléphone.”S’ils arrivent ici, je suis mort. Des exécutions sommaires ont lieu dans les rues”, a ajouté cet homme qui n’a pas dévoilé son identité.L’un des correspondants de l’AFP a vu mercredi matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d’autres de combattants en civil, sans pouvoir identifier leur appartenance.Un autre a vu des forces gouvernementales tirer des obus depuis l’une de leurs positions.Le site local Suwayda 24 a rapporté “un violent bombardement à l’artillerie et au mortier” sur la ville et ses environs depuis l’aube.Le ministère syrien de la Défense a affirmé que “des groupes hors-la-loi ont recommencé à attaquer les forces de l’armée et de la sécurité intérieure dans la ville”, après la proclamation du cessez-le-feu.”L’armée continue de répondre aux sources de tirs dans la ville”, a ajouté le ministère, cité par l’agence officielle Sana, appelant les habitants à rester chez eux.Mercredi, l’un des plus influents chefs religieux druzes, cheikh Hikmat al-Hejri, a lancé un appel au président américain Donald Trump, au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu “et à tous ceux qui ont une influence dans le monde”.”Sauvez Soueida”, a-t-il dit, ajoutant: “Notre peuple est exterminé et tué de sang-froid”. Les principaux chefs religieux druzes ont des positions divergentes et cheikh Hejri s’était démarqué mardi en appelant les combattants de cette minorité à ne pas déposer les armes.La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l’islam qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d’Ahmad al-Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

Criminalité financière: amende de 42 millions de livres contre Barclays

La banque britannique Barclays a écopé mercredi d’une amende de 42 millions de livres (48 millions d’euros) de la part du régulateur des marchés financiers, la FCA, pour des manquements en matière de contrôles liés aux crimes financiers.Les contrôles inadaptés “permettent aux criminels de blanchir les produits de leurs crimes et aux fraudeurs de tromper les consommateurs”, souligne Therese Chambers, codirectrice exécutive de la FCA, citée dans un communiqué. “Les banques doivent assumer leurs responsabilités.”Dans un premier dossier, Barclays est sanctionné à hauteur de 39,3 millions de livres pour n’avoir “pas correctement pris en compte les risques de blanchiment d’argent associés” au fournisseur de services bancaires à Stunt & Co, selon la FCA.”En un peu plus d’un an, Stunt & Co a reçu 46,8 millions de livres de Fowler Oldfield, une opération de blanchiment d’argent de plusieurs millions de livres”, explique-t-elle.La banque avait pourtant “reçu des informations des forces de l’ordre sur des soupçons de blanchiment d’argent via Fowler Oldfield” et avait “appris que la police avait perquisitionné les deux entreprises”.Dans un second dossier, Barclays se voit reprocher de n’avoir pas “recueilli suffisamment d’informations” sur le risque de blanchiment lié à l’entreprise WealthTek, à qui elle avait ouvert un compte client.Si la banque avait “consulté le registre des services financiers avant d’ouvrir le compte”, elle aurait vu “que WealthTek n’était pas autorisé par la FCA à détenir des fonds clients”.Dans ce dossier, “Barclays a obtenu une réduction significative de son amende grâce à sa coopération” à l’enquête, souligne Therese Chambers.Il s’agit de la troisième amende depuis 2015 pour Barclays, qui souligne dans un communiqué avoir “renforcé ses capacités en matière de lutte contre la criminalité financière”.

Indonesia hails ‘new era’ with US after Trump trade pact

Indonesia’s president on Wednesday hailed a “new era” of trade relations with the United States, after Donald Trump said he would slash tariffs faced by Southeast Asia’s biggest economy from 32 percent to 19 percent.The Trump administration has been under pressure to wrap up trade pacts after promising a flurry of deals, as countries sought talks with Washington to avoid the US president’s threatened tariffs ahead of an August 1 deadline.”I had a very good call with President Donald Trump. Together, we agreed and concluded to take trade relations between Indonesia and the United States into a new era of mutual benefit,” President Prabowo Subianto wrote on Instagram.Prabowo confirmed the new tariff rate after landing back in Indonesia from Europe.”We agreed… the tariffs to be lowered from 32 (percent) to 19 (percent),” he told reporters, adding he could visit Washington in September or October.Prabowo, a populist former general, posted pictures of himself laughing on the phone with Trump, but did not give any specifics about their trade deal.Prabowo’s presidential spokesperson confirmed the 19 percent rate and said it was struck after direct negotiations.”It is an extraordinary negotiation conducted directly by our president with President Donald Trump,” spokesperson Hasan Nasbi said, adding that the deal was “progress that cannot be called small”.Trump said the rate reduction was in return for significant purchase commitments from Jakarta, including a pledge to buy 50 Boeing jets.Indonesia has committed to spending billions to increase energy, agriculture and merchandise imports from the United States.Trump and Prabowo have developed a warm relationship since the US leader first clinched the presidency in 2016.Washington invited then-defence minister Prabowo to visit in 2020, lifting a de facto visa ban, which had been in effect over alleged crimes committed during the reign of Indonesia’s late dictator Suharto. – ‘Significant risk’ -After Trump announced the tariffs in April, Prabowo sent his top economic minister to Washington, and also suggested that Trump was maybe helping Jakarta by causing it to rethink its trade surplus with the world’s top economy.Data from the US Trade Representative office shows Washington’s goods trade deficit with Indonesia was $17.9 billion in 2024, up 5.4 percent from the year before.The deal struck with Indonesia would be slightly better than the 20 percent given to Southeast Asian neighbour Vietnam.Both Indonesia and Vietnam are key markets for the shipment of Chinese goods. Trump said the deal with Indonesia would include a penalty for goods transiting Indonesia from China.But experts said the Indonesia pact appeared one-sided.”The 19 percent tariff on Indonesian exports to the US, while the US can enjoy 0 percent, actually poses a significant risk to Indonesia’s trade balance,” said Bhima Yudhistira Adhinegara, executive director of the Center of Economic and Law Studies.”Do not be too reliant on exports to the US, because the result of the tariff negotiation is still detrimental to Indonesia’s position.”  

Nvidia’s Huang says ‘doing our best’ to serve Chinese market

Nvidia CEO Jensen Huang said on Wednesday his firm was “doing our best” to serve China’s vast market for semiconductors after it secured permission from the United States to sell chips to the world’s second-largest economy.Nvidia last week became the first company to hit $4 trillion in market value — a new milestone in Wall Street’s bet that artificial intelligence will transform the global economy.The firm now has a market value greater than the GDP of France, Britain or India, a testament to investor confidence that AI will spur a new era of robotics and automation.But it has also found itself in the crosshairs of a brutal China-US battle for dominance in semiconductor production, vital to the manufacturing of smartphones, wind turbines, military equipment and other goods.In a rare concession, Nvidia said on Tuesday it will resume sales of its H20 AI chips to China after Washington pledged to remove licensing restrictions that had halted exports.Huang is in the Chinese capital this week to attend the China International Supply Chain Expo, a forum for the country to boost its image as the global defender of free trade in contrast to the tariff chaos sparked by US President Donald Trump.- China ‘open and stable’ -He told reporters at that expo that top officials, including Vice Premier He Lifeng, had assured him this week that China was “open and stable”.They discussed “China welcoming foreign companies to invest here and build businesses here and that China is open and stable”, he said.Huang also said he assured them his firm was keen to serve the massive Chinese market for microchips needed in everything from mobile phones to electric vehicles.”They want to know that Nvidia continues to invest here, that we are still doing our best to serve the market here,” he said.Huang also addressed the expo’s opening ceremony on Wednesday morning, when he hailed China’s role in pioneering AI.”China’s open-source AI is a catalyst for global progress, giving every country and industry a chance to join the AI revolution,” he said in reference to Chinese AI startup DeepSeek.Huang also praised China’s “super-fast” innovation, powered by its “researchers, developers and entrepreneurs”.- Opening up -The California-based company produces some of the world’s most advanced semiconductors but cannot ship its most cutting-edge chips to China due to concerns that Beijing could use them to enhance military capabilities.Nvidia developed the H20 — a less powerful version of its AI processing units — specifically for export to China. That plan stalled when the Trump administration tightened export licensing requirements in April.But Nvidia said this week Washington had told it that “licences will be granted, and Nvidia hopes to start deliveries soon”.The announcement from Nvidia boosted tech firms around the world, with Wall Street’s Nasdaq exchange rising to another record high.Asked on Wednesday about whether he had sought to sway Trump on export controls before heading to China, Huang said: “I don’t think I changed his mind.””It’s my job to inform the president about what I know very well, which is the technology industry, artificial intelligence,” he told reporters.”This is a once-in-a-lifetime opportunity for America to have AI technology leadership,” he said.Huang stressed that any discussion was between the Chinese and US governments and has “nothing to do with me”.The tightened US export curbs come as China’s economy wavers, with domestic consumers reluctant to spend and a prolonged property sector crisis weighing on growth.President Xi Jinping has called for greater self-reliance in the face of increasing external uncertainty.