Foot: Inzaghi défend la façon dont il a quitté l’Inter Milan pour Al-Hilal

L’ex-entraîneur de l’Inter Milan, Simone Inzaghi, a rejeté mardi les critiques concernant la manière dont il a décidé de rejoindre le club saoudien d’Al-Hilal.Le technicien italien prendra les rênes de son nouveau club pour la première fois mercredi, à l’occasion d’une rencontre face au Real Madrid dans le cadre de la Coupe du monde des clubs à Miami.Lors de la conférence de presse d’avant-match, Inzaghi a été une nouvelle fois interrogé sur les circonstances de son départ et sur l’influence supposée que celui-ci aurait pu avoir sur le résultat de la finale de la Ligue des champions perdue sur le score cinglant de 5-0 contre le Paris Saint-Germain.”Aujourd’hui, comme cela a souvent été le cas au cours de mes quatre années à l’Inter, j’ai tout entendu et tout écouté”, a déclaré l’entraîneur, qui également perdu une finale de C1 avec le club milanais contre Manchester City en 2023 (1-0).”Si c’est le prix à payer pour mes quatre années à l’Inter, je suis heureux de le payer, mais ce n’est rien comparé au bien que j’ai reçu de tout le monde. Je parle de l’Inter, des supporters, des dirigeants, des joueurs et de l’Inter”, a-t-il ajouté.”Je sais que cela va me manquer, que tout va me manquer, même cela. Même les accusations les plus injustes qui ont été lancées au cours des quatre dernières années. Mais j’ai été très heureux, j’ai tout donné et j’ai travaillé en étroite collaboration avec le club et les dirigeants. Bref, je pense qu’eux aussi, pour le bien de l’Inter, étaient convaincus que la bonne chose à faire était de séparer nos chemins, avec beaucoup de douleur de la part de tout le monde”, a-t-il expliqué.Inzaghi a défendu son choix de passer d’un club européen de premier plan à la lucrative Pro League saoudienne, où selon plusieurs médias il toucherait un salaire de 26 millions d’euros par saison. “J’ai accepté le défi et je suis sorti de ma zone de confort après plusieurs années à l’Inter. Je veux changer ma façon de penser, mon style de jeu et essayer de nouvelles choses”, a-t-il indiqué.”Il n’y avait pas d’autre équipe que je voulais entraîner. J’ai donc choisi Al Hilal”, a affirmé le coach de 49 ans.”La décision a été prise, mais elle n’a pas été signée avant la finale, simplement parce que, par respect, il nous a demandé d’attendre, ce qui est tout à fait normal”, a révélé à la BBC mardi l’Espagnol Esteve Calzada, directeur général d’Al-Hilal.

Au Kosovo, le rare témoignage d’un homme victime de viol de guerre

Pendant 26 ans, Ramadan Nishori a gardé enfoui ce qu’il avait vécu, avant de parvenir à raconter ce que très peu d’hommes osent dire publiquement. Qu’il avait été violé par un policier serbe pendant la guerre au Kosovo.Dans son pays, c’est le premier homme à avoir pris la parole pour briser le silence, et tenter d’aller à l’encontre de la culture patriarcale qui voudrait que ces traumatismes soient tus. Pendant la guerre entre la rébellion albanaise et les forces armées (1998-1999), qui a fait environ 13.000 morts, principalement du côté albanais, nombreuses sont les victimes de crimes sexuels. Leur nombre est inconnu, mais “indépendamment du chiffre exact, des témoignages crédibles et suffisants sur des viols et d’autres crimes de violences sexuelles ont été recueillis par des ONG (…) laissant penser que les viols et autres formes de violences sexuelles étaient généralisés et systématiques”, écrivait Amnesty International en 2017.Selon plusieurs estimations gouvernementales, environ 20.000 personnes ont été violées par les forces serbes. Les témoignages, eux, sont souvent étouffés. “Le viol est perçu par notre société davantage comme une violation de l’honneur familial que comme une atteinte à l’intégrité physique des personnes”, explique Veprore Shehu, de l’ONG Medica Kosova, qui s’occupe de survivantes de viol en temps de guerre. Basée dans le sud-ouest du Kosovo, cette organisation a aidé environ 600 femmes.Prendre la parole en tant que victime de viol, être le premier à le faire, n’a donc pas été une évidence pour Ramadan Nishori, 48 ans. L’aide de ces associations et un suivi psychologique ont été déterminants dans sa prise de parole.”Cela n’a pas été une décision facile”, explique-t-il à l’AFP. Mais ma famille m’a “aidé à parler du crime que j’ai subi. Le soutien de ma famille a compté plus que tout. Cela m’a donné du courage, cela a joué un rôle immense”, ajoute-t-il, le ton grave. Pour le directeur du Centre de droit humanitaire, une ONG reconnue, être victime de viol en temps de guerre est encore au Kosovo synonyme “d’un stigmate profondément ancré” dans la société.Le gouvernement a bien instauré, en 2014, une loi accordant à chaque victime de violence sexuelle pendant la guerre une pension qui s’élève aujourd’hui à 270 euros par mois – environ 100 euros de moins que le salaire minimum.Plus d’une décennie plus tard, quelques centaines de victimes perçoivent cette pension. M. Nishori sera le premier homme.  En septembre 1998, avec plusieurs autres hommes, il est arrêté par les Serbes et emmené au poste de police de Drenas, quelques dizaines de kilomètres à l’ouest de Pristina. La police passera la nuit à les interroger sur leurs liens supposés avec la guérilla, raconte-t-il à l’AFP la voix lourde.”Quand ce fut mon tour, vers minuit, deux policiers m’ont emmené aux toilettes, et l’un d’eux m’a violé. Quand le deuxième a voulu me violer à son tour, un troisième est arrivé – peut-être avait-il entendu mes cris – m’a emporté loin des deux autres et m’a remis en cellule”.- Arme de guerre – Les viols et les agressions sexuelles pendant cette guerre, explique M. Blakaj, ont été en grande majorité perpétrés par les forces serbes, qui les ont utilisés “comme une arme de guerre, pour semer la terreur.”Les viols commis par la police, les paramilitaires et les forces armées était presque une routine” pendant la guerre écrivait déjà l’ONG Amnesty dans son rapport en 2017. Elle y cite un déserteur de l’armée serbe affirmant que “violer était devenu aussi normal que de prendre une douche ou son petit-déjeuner”. Mardi, un tribunal de Pristina a condamné à 15 ans de prison un Serbe du Kosovo pour viol de guerre – à l’issue d’un procès à huis clos dont très peu de détails ont filtré. Il s’agit de la deuxième condamnation seulement pour viol de guerre depuis la fin du conflit, en 1999.Après la guerre, selon Amnesty, des femmes serbes et roms du Kosovo ont à leur tour été victimes d’agressions sexuelles, par vengeance. Etouffé par le secret pendant 26 ans, Ramadan Nishori a souvent pensé au suicide. “Je suffoquais. Je sortais de chez moi la nuit, avec l’envie de hurler. Et je me mettais à marcher et à pleurer”.Aujourd’hui, il n’a pas l’intention d’aller en justice – son violeur, pense-t-il, est sûrement à l’étranger, et il ne souhaite pas entamer un processus douloureux.Après s’être ouvert à sa famille, sa fille aînée, Flutura, a tout fait pour que son histoire soit entendue. “Ce qui est arrivé à mon père doit être révélé, pour montrer que les hommes aussi ont été victimes de violence sexuelle”, explique cette étudiante en théâtre de 23 ans. “Rien n’a changé au sein de notre famille depuis qu’il a révélé son secret. Ça reste notre père, peut-être juste encore plus fort”.Depuis qu’il a pris la parole publiquement, on le reconnait dans la rue. Le plus souvent, on le félicite, et on l’invite à prendre un café.   

Sixième nuit de confrontation entre Israël et l’Iran, Trump appelle à la reddition de Téhéran

Israël a frappé l’Iran pour la sixième nuit consécutive mercredi, quelques heures après l’appel de Donald Trump à une “capitulation sans conditions” de Téhéran.Le dirigeant iranien Ali Khamenei a promis dans la nuit de mardi à mercredi sur X une “réponse forte au régime terroriste sioniste”, soulignant que celle-ci serait “sans pitié”.Dans un communiqué, l’armée israélienne a affirmé que “plus de 50 avions” avaient frappé dans la nuit “une installation de production de centrifugeuses à Téhéran” ainsi que “plusieurs sites de fabrication d’armes (…) notamment des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol”.L’agence de presse iranienne Mehr a publié sur X une vidéo montrant de nombreuses traînées rouges et des explosions dans le ciel nocturne de la capitale.Pour sa part, l’Iran a annoncé mardi soir des attaques “punitives” imminentes contre Israël, appelant les habitants des grandes villes Haïfa et Tel-Aviv à évacuer.Aux premières heures de mercredi, les forces israéliennes ont déclenché temporairement une alerte aérienne après avoir détecté des projectiles iraniens en vol. Environ 10 missiles balistiques ont été lancés depuis l’Iran et la plupart ont été interceptés, a déclaré un responsable militaire.L’armée israélienne a aussi annoncé avoir intercepté deux drones dans la région de la mer Morte, tôt mercredi.Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques de portée intermédiaire Fattah-1, d’après la télévision d’Etat.Mardi, le président américain Donald Trump a assuré que son pays pouvait aisément tuer le guide suprême iranien, au moment où les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis au conflit, ouvert vendredi par Israël avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.- “Capitulation sans conditions” -M. Trump, qui avait relancé en avril des négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire avant de hausser le ton, a réuni mardi son conseil de sécurité.Les Etats-Unis, alliés d’Israël, “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social, se prévalant du contrôle total de l’espace aérien iranien.”CAPITULATION SANS CONDITIONS”, a-t-il aussi lancé, dans un message télégraphiqueLe Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”, et appelé les Iraniens à se soulever, quand le président français, Emmanuel Macron, a jugé qu’un “changement de régime” en Iran serait synonyme de “chaos”.Après le lancement de l’attaque israélienne, vendredi, les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz.Ils ont annoncé mardi la fermeture de leur ambassade de Jérusalem pour des raisons de sécurité jusqu’à vendredi, et demandé à tous les employés du gouvernement américain et leurs familles de se mettre à l’abri.Les Etats-Unis ont aussi dit mettre en place une “task force” pour aider les ressortissants américains au Moyen-Orient.- Autre commandant iranien tué -L’Iran a juré de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque israélienne d’une ampleur sans précédent lancée vendredi.Israël et les Occidentaux accusent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.Si Donald Trump choisissait d’engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix.Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires, tué les principaux hauts gradés iraniens et des scientifiques du nucléaire. Mardi, l’armée a annoncé avoir encore tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, à Téhéran.Les bombardements ont aussi tué des civils des deux côtés dans des zones urbaines: 224 en Iran, selon le dernier bilan officiel de dimanche, et 24 jusqu’à présent en Israël, selon le gouvernement. Mardi, de longues files d’attente s’étiraient devant les boulangeries et stations-service de la capitale iranienne, où les magasins de proximité restent ouverts, mais pas le Grand Bazar, le principal marché.”Je voulais quitter la ville, mais j’ai plusieurs chats et ne peux pas les abandonner”, confie à l’AFP Mina, une informaticienne de 37 ans habitant l’ouest de Téhéran.Une cyberattaque a paralysé mardi la banque Sepah, l’une des principales d’Iran, selon l’agence de presse Fars. Les médias iraniens ont ensuite fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine.

Sixième nuit de confrontation entre Israël et l’Iran, Trump appelle à la reddition de Téhéran

Israël a frappé l’Iran pour la sixième nuit consécutive mercredi, quelques heures après l’appel de Donald Trump à une “capitulation sans conditions” de Téhéran.Le dirigeant iranien Ali Khamenei a promis dans la nuit de mardi à mercredi sur X une “réponse forte au régime terroriste sioniste”, soulignant que celle-ci serait “sans pitié”.Dans un communiqué, l’armée israélienne a affirmé que “plus de 50 avions” avaient frappé dans la nuit “une installation de production de centrifugeuses à Téhéran” ainsi que “plusieurs sites de fabrication d’armes (…) notamment des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol”.L’agence de presse iranienne Mehr a publié sur X une vidéo montrant de nombreuses traînées rouges et des explosions dans le ciel nocturne de la capitale.Pour sa part, l’Iran a annoncé mardi soir des attaques “punitives” imminentes contre Israël, appelant les habitants des grandes villes Haïfa et Tel-Aviv à évacuer.Aux premières heures de mercredi, les forces israéliennes ont déclenché temporairement une alerte aérienne après avoir détecté des projectiles iraniens en vol. Environ 10 missiles balistiques ont été lancés depuis l’Iran et la plupart ont été interceptés, a déclaré un responsable militaire.L’armée israélienne a aussi annoncé avoir intercepté deux drones dans la région de la mer Morte, tôt mercredi.Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques de portée intermédiaire Fattah-1, d’après la télévision d’Etat.Mardi, le président américain Donald Trump a assuré que son pays pouvait aisément tuer le guide suprême iranien, au moment où les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis au conflit, ouvert vendredi par Israël avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.- “Capitulation sans conditions” -M. Trump, qui avait relancé en avril des négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire avant de hausser le ton, a réuni mardi son conseil de sécurité.Les Etats-Unis, alliés d’Israël, “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social, se prévalant du contrôle total de l’espace aérien iranien.”CAPITULATION SANS CONDITIONS”, a-t-il aussi lancé, dans un message télégraphiqueLe Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”, et appelé les Iraniens à se soulever, quand le président français, Emmanuel Macron, a jugé qu’un “changement de régime” en Iran serait synonyme de “chaos”.Après le lancement de l’attaque israélienne, vendredi, les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz.Ils ont annoncé mardi la fermeture de leur ambassade de Jérusalem pour des raisons de sécurité jusqu’à vendredi, et demandé à tous les employés du gouvernement américain et leurs familles de se mettre à l’abri.Les Etats-Unis ont aussi dit mettre en place une “task force” pour aider les ressortissants américains au Moyen-Orient.- Autre commandant iranien tué -L’Iran a juré de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque israélienne d’une ampleur sans précédent lancée vendredi.Israël et les Occidentaux accusent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.Si Donald Trump choisissait d’engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix.Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires, tué les principaux hauts gradés iraniens et des scientifiques du nucléaire. Mardi, l’armée a annoncé avoir encore tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, à Téhéran.Les bombardements ont aussi tué des civils des deux côtés dans des zones urbaines: 224 en Iran, selon le dernier bilan officiel de dimanche, et 24 jusqu’à présent en Israël, selon le gouvernement. Mardi, de longues files d’attente s’étiraient devant les boulangeries et stations-service de la capitale iranienne, où les magasins de proximité restent ouverts, mais pas le Grand Bazar, le principal marché.”Je voulais quitter la ville, mais j’ai plusieurs chats et ne peux pas les abandonner”, confie à l’AFP Mina, une informaticienne de 37 ans habitant l’ouest de Téhéran.Une cyberattaque a paralysé mardi la banque Sepah, l’une des principales d’Iran, selon l’agence de presse Fars. Les médias iraniens ont ensuite fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine.

Iran says hypersonic missiles fired at Israel as Trump demands ‘unconditional surrender’

Iran said early Wednesday it fired hypersonic missiles at Israel in the latest round of overnight strikes between the archfoes, hours after Donald Trump demanded the Islamic republic’s “unconditional surrender”.The US president insists Washington has played no part in ally Israel’s bombing campaign, but also warned Iran his patience is wearing thin as the conflict enters a sixth day.Israeli warplanes targeted the Iranian capital before dawn Wednesday after the military issued a warning for civilians to leave one district for their safety. The Israeli military later said it struck weapons manufacturing sites and a facility used to make centrifuges in Tehran. Iran told residents of Tel Aviv to prepare for an attack, with the Islamic Revolutionary Guard Corps claiming its hypersonic Fattah-1 missiles were “repeatedly shaking the shelters” in the commercial hub. “The 11th wave of the proud Operation Honest Promise 3 using Fattah-1 missiles” was carried out, the Guards said in a statement broadcast on state television.Hypersonic missiles travel at more than five times the speed of sound and can manoeuvre mid-flight, making them harder to track and intercept.Iran also sent a “swarm of drones” towards Israel, where the army said it intercepted two over the Dead Sea area.World powers have scrambled for an offramp, hoping to prevent the conflict from spiralling into a region-engulfing war. In separate phone calls with his Iranian counterpart and US envoy Steve Witkoff on Tuesday night, Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty urged a diplomatic solution. Trump fuelled speculation about American intervention when he made a hasty exit from the G7 summit in Canada, where the leaders of the club of wealthy democracies jointly called for a ceasefire.Back in Washington on Tuesday, Trump demanded the Islamic republic’s “unconditional surrender”.He also boasted that the United States could easily assassinate Iran’s supreme leader.”We know exactly where the so-called ‘Supreme Leader’ is hiding. He is an easy target, but is safe there — We are not going to take him out (kill!), at least not for now,” Trump wrote on his Truth Social platform.He met with his National Security Council to discuss the conflict, ending after an hour and 20 minutes with no immediate public statement.While he has repeatedly vowed to avoid wading into the “forever wars” of the Middle East, Trump ordered the USS Nimitz aircraft carrier to the region along with a number of US military aircraft.US officials stressed he has not yet made a decision about any intervention. – Evacuations -Despite international alarm, neither side has backed off from the long-range blitz that began Friday, when Israel launched an unprecedented bombing campaign targeting Iranian nuclear and military facilities.Israel claims its attacks have killed senior Iranian commander Ali Shadmani as well as his predecessor, Gholam Ali Rashid.Residential areas in both countries have suffered deadly strikes since the fighting broke out, and foreign governments have scrambled to evacuate their citizens.More than 700 foreigners living in Iran have crossed into neighbouring Azerbaijan and Armenia since Israel launched its campaign, according to government figures.Among those evacuated were citizens of Russia, Belarus, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan and Uzbekistan, along with others from Germany, Spain, Italy, Serbia, Romania, Portugal, the United States, the United Arab Emirates, China and Vietnam, a government source told AFP.The United States said it was closing its embassy in Jerusalem until Friday amid the growing conflict, but there was no announcement about helping Americans leave the “crisis area”.Fearing violence, many residents of Tehran have fled.On Tuesday, long queues stretched outside bakeries and petrol stations as people rushed to stock up on fuel and basic supplies.A cyberattack on Tuesday crippled Sepah Bank, one of Iran’s main state-owned banks, the Fars news agency reported.With air raid sirens regularly screaming over Tel Aviv, some people relocated to an underground parking lot below a shopping mall.”We’ve decided to permanently set camp here until it’s all clear, I guess,” Mali Papirany, 30, told AFP.- Nuclear facilities -After decades of enmity and a prolonged shadow war, Israel said its surprise air campaign was aimed at preventing Iran from acquiring nuclear weapons — an ambition Tehran denies.Iranian media reported several explosions Tuesday in the central city of Isfahan, home to nuclear facilities.The UN’s nuclear watchdog said there appeared to have been “direct impacts on the underground enrichment halls” at Iran’s Natanz facility.Israel has maintained ambiguity regarding its own atomic activities, but the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) says it has 90 nuclear warheads.The conflict derailed a running series of nuclear talks between Tehran and Washington, with Iran saying after the start of Israel’s campaign that it would not negotiate with the United States while under attack.French President Emmanuel Macron said Trump had a critical role to play in restarting diplomacy with Iran, where attempts at regime change would bring “chaos”.China accused Trump of “pouring oil” on the conflict, while Turkish President Recep Tayyip Erdogan accused Israeli leader Benjamin Netanyahu of being “the biggest threat to the security of the region”.Since Friday, at least 24 people have been killed in Israel and hundreds wounded, according to Netanyahu’s office.Iran said on Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians. It has not issued an updated toll since then.burs-lb/tym

La banque centrale chinoise dénonce la “politisation” du système monétaire mondial

Le gouverneur de la banque centrale chinoise a mis en garde mercredi contre le risque que le système monétaire mondial soit “utilisé comme une arme” et politisé par certains pays, en pleine trêve fragile dans la guerre commerciale avec Washington.Les deux pays ont déclaré plus tôt ce mois-ci avoir progressé dans leurs négociations après des pourparlers à Londres, notamment sur la question sensible des exportations chinoises de terres rares ou encore la délivrance de visas pour les étudiants chinois aux États-Unis.Mais le chef de la Banque populaire de Chine, Pan Gongsheng, a indirectement critiqué mercredi la domination américaine sur le système monétaire et financier mondial.”Lorsque l’intérêt personnel du pays doté de la monnaie dominante entre en contradiction avec ses attributs de bien public mondial, ce pays tiendra davantage compte de ses propres intérêts,”, a déclaré M. Pan lors d’un forum à Shanghai.Les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump à la quasi-totalité des partenaires commerciaux des Etats-Unis ont soulevé des interrogations sur le statut dominant de la monnaie américaine.A la suite de l’invasion russe de l’Ukraine, Moscou, allié stratégique de Pékin, a par ailleurs été coupé du système de paiement mondial SWIFT.Pékin cherche dans ce contexte à réduire sa dépendance au dollar et à encourager l’utilisation du yuan comme devise alternative.”L’infrastructure traditionnelle de paiements transfrontaliers est facile à politiser, à utiliser comme une arme et pour des sanctions unilatérales”, a dénoncé M. Pan.”La communauté internationale devrait s’inquiéter du fait que des pays individuels poursuivent l’unilatéralisme comme orientation politique, interférant dans et affectant la gouvernance et les opérations des organisations financières internationales”, a-t-il ajouté.M. Pan a enfin réitéré mercredi ses appels au Fonds monétaire international à réformer le système de quotas qui détermine les parts de vote des pays membres, affirmant mercredi que ce système ne reflète pas l’état de l’économie mondiale.Les organisations financières internationales doivent “accroître la voix et la représentation des marchés émergents et des pays en développement”, a-t-il déclaré.