“Le journalisme n’est pas un crime”: les proches de Christophe Gleizes se mobilisent pour sa libération

“Le journalisme n’est pas un crime”: derrière ce slogan, la famille et des proches de Christophe Gleizes, ce journaliste emprisonné en Algérie pour “apologie du terrorisme”, ont défilé mercredi à travers Avignon, pour “alerter l’opinion publique”, à l’initiative de son frère Maxime, comédien.”Christophe est parti faire son métier en Algérie le 15 mai 2024. Il a été arrêté le 28 mai 2024″, avant d’être placé sous contrôle judiciaire pendant 13 mois: “On pensait qu’on venait de vivre un enfer, mais les dix jours que nous venons de vivre, après (l’annonce de) son emprisonnement (NDLR: le 29 juin), ça, c’était l’enfer”, a témoigné sa mère, avant la marche, dans l’enceinte du théâtre où joue Maxime Gleizes durant le festival d’Avignon. “Je veux tout faire pour que mon frère rentre le plus vite possible”, a confié de son côté Maxime à l’AFP: “J’en appelle au monde du foot, de la presse, je rappelle que mon frère est juste journaliste de foot. (…) Je souhaite que ça devienne un enjeu national, voire mondial”, a-t-il insisté.Mercredi matin, un comité de soutien d’une centaine de personnalités lancé par Reporters sans Frontières avait également appelé à la libération du journaliste, via un communiqué. Parmi eux, plusieurs personnalités du football, du journalisme ou du monde culturel comme l’ex-entraîneur Vahid Halilhodzic, le journaliste sportif Hervé Mathoux, l’actrice Catherine Deneuve ou son collègue Gilles Lellouche, le romancier Nicolas Mathieu ou encore la journaliste Anne-Sophie Lapix.”Nous devons unir nos forces”, plaide le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, dans ce texte, appelant “les plus hautes autorités algériennes à procéder” à la libération de Christophe Gleizes “et les autorités françaises à mobiliser tous les leviers diplomatiques”.- “Une juste cause” -Ces noms figurent aussi parmi les plus de 17.100 signatures recueillies par la pétition lancée fin juin par l’ONG pour réclamer “la libération immédiate” du journaliste.Alors que le ministre délégué en charge des partenariats internationaux, Thani Mohamed Soilihi, avait déclaré, le 9 juillet, que le gouvernement français préfère agir “à bas bruit” pour faire libérer Christophe Gleizes et les autres ressortissants français emprisonnés de par le monde, les proches du journaliste ont souhaité, par cette marche, mobiliser l’opinion public. “Quand Christophe a été condamné, nous avons décidé de briser le silence et de médiatiser son histoire, avec l’aide de RSF et des journalistes de So Foot et de So Press”, titres pour lesquels Christophe Gleizes travaillait en tant que journaliste pigiste, a expliqué Sylvie Godard, sa mère.Mais nous faisons aussi “confiance au Quai d’Orsay et à l’Élysée”, a-t-elle ajouté, “touchée et fière de voir que le parlement européen et l’Assemblée nationale ont tous appelé à la libération de Christophe, et ce de façon transpartisane”.”Nous sommes dans la lutte, pas dans l’apitoiement sur nous-mêmes”, a ajouté Francis Godard, beau-père de Christophe Gleizes, qu’il a élevé depuis ses 11 ans. Nous sommes tristes, mais nous réservons nos coups de barre psychologiques à notre intimité. Mais en public, on mobilise, on est dans l’énergie. Nous voulons défendre la liberté de la presse, nous souhaitons sa libération. Nous défendons une juste cause”.Collaborateur des magazines “So Foot” et “Society”, Christophe Gleizes, 36 ans, a été condamné fin juin à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour “apologie du terrorisme” et “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national”.La justice lui reproche d’avoir été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), par ailleurs responsable du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021.

Un important groupe de hackers prorusses démantelé

Les agences Europol et Eurojust ont annoncé mercredi le démantèlement du groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable de multiples attaques visant l’Ukraine et ses alliés, en ciblant notamment des infrastructures importantes en Europe.”Lors d’une journée d’action le 15 juillet, le botnet, qui utilisait des centaines de serveurs à travers le monde, a été démantelé et plusieurs suspects ont été identifiés, dont les principaux instigateurs résidant en Fédération de Russie”, ont déclaré les agences européennes dans un communiqué.Un botnet est un réseau de machines piratées pour mener des opérations malveillantes.L’opération a impliqué douze pays et entraîné l’arrestation de deux personnes, une en France et une en Espagne, ont précisé les agences.Par ailleurs, “l’Allemagne a émis six mandats d’arrêt contre des suspects résidant en Fédération de Russie. Deux d’entre eux sont accusés d’être les principaux instigateurs des activités de NoName057(16)”, a indiqué Europol, l’agence européenne de coordination policière.Au total, les autorités ont émis sept mandats d’arrêt, visant six personnes basées en Russie.”Vingt-quatre perquisitions ont également été réalisées chez des affiliés du groupe dont une en France. De nombreuses preuves ont été saisies et sont actuellement en cours d’analyse”, a déclaré le parquet de Paris dans un communiqué.L’infrastructure du serveur central du groupe a été découverte et mise hors ligne, a-t-il précisé.Les pirates informatiques ont procédé par déni de service distribué (DDoS), qui consiste à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu’ils ne soient plus accessibles.- 230 organisations touchées -Le groupe de hackers est responsable de multiples attaques visant des infrastructures importantes telles que des fournisseurs d’électricité et des transports publics en Europe, selon les agences européennes.”NoName057(16) a affiché son soutien à la Fédération de Russie depuis le début de la guerre d’agression contre l’Ukraine”, a souligné Eurojust.”Le groupe a mené plusieurs attaques DDoS contre des infrastructures critiques lors d’événements (politiques) de premier plan”, a ajouté l’agence de l’Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale.Selon les agences européennes, le groupe a mené 14 attaques en Allemagne, certaines ayant duré plusieurs jours et ayant touché environ 230 organisations, dont des usines d’armement, des fournisseurs d’électricité et des organisations gouvernementales.”Les campagnes DDoS organisées peuvent avoir de graves conséquences, notamment sur le sentiment de sécurité de la population. Elles doivent donc être systématiquement poursuivies et, si possible, empêchées”, a déclaré dans un communiqué Holger Münch, chef de la police criminelle allemande (BKA).Selon la BKA, l’objectif principal des attaques contre des cibles allemandes était “d’attirer l’attention des médias et d’influencer ainsi les décisions politiques ou sociales en Allemagne”.Des attaques ont également été menées partout en Europe lors des élections européennes.En Suède, des sites web d’autorités et de banques ont été ciblés, tandis qu’en Suisse, plusieurs attaques ont été menées lors d’un message vidéo du président ukrainien au Parlement européen en juin 2023 et lors du Sommet de la paix pour l’Ukraine en juin 2024.Plus récemment, les Pays-Bas ont été ciblés lors du sommet de l’Otan fin juin selon ces mêmes sources.burs-cvo/jpa

Un important groupe de hackers prorusses démantelé

Les agences Europol et Eurojust ont annoncé mercredi le démantèlement du groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable de multiples attaques visant l’Ukraine et ses alliés, en ciblant notamment des infrastructures importantes en Europe.”Lors d’une journée d’action le 15 juillet, le botnet, qui utilisait des centaines de serveurs à travers le monde, a été démantelé et plusieurs suspects ont été identifiés, dont les principaux instigateurs résidant en Fédération de Russie”, ont déclaré les agences européennes dans un communiqué.Un botnet est un réseau de machines piratées pour mener des opérations malveillantes.L’opération a impliqué douze pays et entraîné l’arrestation de deux personnes, une en France et une en Espagne, ont précisé les agences.Par ailleurs, “l’Allemagne a émis six mandats d’arrêt contre des suspects résidant en Fédération de Russie. Deux d’entre eux sont accusés d’être les principaux instigateurs des activités de NoName057(16)”, a indiqué Europol, l’agence européenne de coordination policière.Au total, les autorités ont émis sept mandats d’arrêt, visant six personnes basées en Russie.”Vingt-quatre perquisitions ont également été réalisées chez des affiliés du groupe dont une en France. De nombreuses preuves ont été saisies et sont actuellement en cours d’analyse”, a déclaré le parquet de Paris dans un communiqué.L’infrastructure du serveur central du groupe a été découverte et mise hors ligne, a-t-il précisé.Les pirates informatiques ont procédé par déni de service distribué (DDoS), qui consiste à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu’ils ne soient plus accessibles.- 230 organisations touchées -Le groupe de hackers est responsable de multiples attaques visant des infrastructures importantes telles que des fournisseurs d’électricité et des transports publics en Europe, selon les agences européennes.”NoName057(16) a affiché son soutien à la Fédération de Russie depuis le début de la guerre d’agression contre l’Ukraine”, a souligné Eurojust.”Le groupe a mené plusieurs attaques DDoS contre des infrastructures critiques lors d’événements (politiques) de premier plan”, a ajouté l’agence de l’Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale.Selon les agences européennes, le groupe a mené 14 attaques en Allemagne, certaines ayant duré plusieurs jours et ayant touché environ 230 organisations, dont des usines d’armement, des fournisseurs d’électricité et des organisations gouvernementales.”Les campagnes DDoS organisées peuvent avoir de graves conséquences, notamment sur le sentiment de sécurité de la population. Elles doivent donc être systématiquement poursuivies et, si possible, empêchées”, a déclaré dans un communiqué Holger Münch, chef de la police criminelle allemande (BKA).Selon la BKA, l’objectif principal des attaques contre des cibles allemandes était “d’attirer l’attention des médias et d’influencer ainsi les décisions politiques ou sociales en Allemagne”.Des attaques ont également été menées partout en Europe lors des élections européennes.En Suède, des sites web d’autorités et de banques ont été ciblés, tandis qu’en Suisse, plusieurs attaques ont été menées lors d’un message vidéo du président ukrainien au Parlement européen en juin 2023 et lors du Sommet de la paix pour l’Ukraine en juin 2024.Plus récemment, les Pays-Bas ont été ciblés lors du sommet de l’Otan fin juin selon ces mêmes sources.burs-cvo/jpa

Stocks steady as traders weigh inflation data, trade deal

Major stock markets steadied on Wednesday as traders weighed a spike in US and UK inflation that raised concerns President Donald Trump’s tariffs could be feeding into the American economy.European markets and Wall Street showed modest gains as the latest data dampened the prospect of interest rate cuts by the US Federal Reserve, as an August 1 deadline looms for Trump’s latest tariff threat to several economies.”A higher-than-expected (June) inflation reading in the US… is one of the first data points to suggest tariffs are beginning to have some impact on prices,” noted AJ Bell investment analyst Dan Coatsworth.”While this impact looks fairly modest for now, this reading obviously comes before the more onerous levies on imports which are currently lined up for introduction at the beginning of August,” he added.Trump said a trade deal had been struck with Indonesia that will see the US impose tariffs of 19 percent on its goods, below the 32 percent previously threatened.Trump has now struck tariffs agreements with three countries, with around two dozen more in the pipeline ahead of August 1.While the Indonesia trade deal was welcomed, investor confidence was limited by data showing US inflation had jumped to 2.7 percent last month.”Signs of tariff-driven inflation are already starting to show, as some companies begin passing on higher costs to consumers,” said Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at Swissquote Bank, in a note.”Fears of tariff-fuelled inflation and the continued strength in labour market data are pushing expectations of Fed rate cuts further out,” she added, saying the Fed was expected to hold rates at its July and September meetings.- EU talks, tech gains -The EU’s top trade negotiator Maros Sefcovic was jetting to Washington on Wednesday for talks with his US counterparts as the bloc renews its push to settle the transatlantic tariffs standoff.In Europe, shares in Renault tumbled 17 percent Wednesday, a day after the French car giant lowered its annual financial outlook.Renault did not specifically mention tariffs, despite the global auto sector being targeted by Trump.Trump on Tuesday warned that he could begin imposing tolls on imports of semiconductors and pharmaceuticals from August 1.Tech firms pared earlier strong gains Wednesday after US titan Nvidia said it would resume exports of key chips to China following Washington’s pledge to remove licensing curbs.California-based Nvidia, one of the world’s most valuable companies, said Tuesday it would restart sales of its H20 artificial intelligence semiconductors to China, having been stopped by Trump’s tightened export licensing requirements in April.CEO Jensen Huang said they would be shipping “very soon”.Wall Street’s tech-heavy Nasdaq index inched up further Wednesday after a new record high on Tuesday.- Key figures at around 1340 GMT -London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,969.42 pointsParis – CAC 40: FLAT at 7,770.60Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 24,172.99Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 39,663.40 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 24,517.76 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,503.78 (close)New York – Dow: UP 0.4 percent at 44,185.64 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,255.99New York – Nasdaq Composite: FLAT at 20,696.12Euro/dollar: UP at $1.1577 from $1.1606 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3375 from $1.3383Dollar/yen: DOWN at 148.83 yen from 148.85 yenEuro/pound: DOWN at 86.53 pence from 86.69 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $66.71 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.15 percent at $67.92 per barrelburs-bcp/rlp/jj

Loïk Le Floch-Prigent, ancien grand patron, homme de l’affaire Elf, est décédé

Après des années à la tête des plus grandes entreprises françaises et quelques autres en détention, Loïk Le Floch-Prigent, ex-PDG d’Elf, est décédé mercredi à Paris, d’un cancer à l’âge de 81 ans. “Jusqu’au bout, le grand capitaine d’industrie qu’il était se sera battu aussi bien pour ses entreprises que pour la défense de l’industrie française”, a écrit Marlène Le Floch-Prigent, sa femme, dans une déclaration transmise à l’AFP.Il a dirigé des grandes sociétés françaises comme Rhône-Poulenc (1982-1986), Elf Aquitaine (1989-1993) racheté par Total en 1999, GDF (1993-1995) et la SNCF (1995-1996). “Loïk avait une passion pour la France qu’il a servie avec détermination aussi bien dans le monde du privé qu’en grand serviteur de l’Etat “, ajoute Mme Le Floch-Prigent dans son message. C’est le Parti socialiste, où il entre en 1971, qui le propulsera dans le monde de l’industrie. Pierre Dreyfus, ministre de l’Industrie du gouvernement Mauroy, le choisit comme directeur de cabinet. Un an plus tard, ce Breton barbu aux yeux bleus est promu PDG du groupe public Rhône-Poulenc.Il est aussi connu pour avoir passé environ deux ans en prison pour des malversations financières.La juge Eva Joly avait mis au jour un réseau de trafic d’influences, de corruption et de détournements de fonds impliquant les dirigeants du groupe, dont Loïk Le Floch-Prigent, et des ministres comme Roland Dumas et Charles Pasqua de 1989 à 1993. Loïk Le Floch-Prigent a été condamné en 2003 à cinq ans de prison pour abus de biens sociaux dans le volet principal de ce dossier Elf, impliquant près de 305 millions d’euros de détournements.Il avait été libéré avec trois ans d’avance en avril 2004, invoquant des raisons de santé, mais avait dû, en septembre 2010, retrouver quelques mois cette prison qu’il ne supportait pas.”Comme il a été président d’Elf, il a payé les pots cassés”, estime sa veuve auprès de l’AFP. En 2012, il est arrêté en Côte d’Ivoire puis extradé au Togo, où il est placé cinq mois en détention provisoire dans une affaire d’escroquerie. Rentré en France l’année suivante, il clame son innocence. – “Conseiller” -“Cet homme, qui avait été le seul à avoir dirigé trois entreprises nationales majeures Elf, GDF et la SNCF” avait “par-dessus tout l’amour et le souci de notre souveraineté et de notre industrie qui l’auront guidé toute sa vie durant”, a estimé mercredi l’avocat Patrick Klugman, qui a connu l’ancien grand patron alors détenu au Togo “dans le cadre d’un règlement de compte sordide où il n’avait rien à voir”. Ces dernières années, il exerçait des activités de “conseiller” dans l’industrie, son “cheval de bataille”, et “jusqu’au bout, il travaillait encore”, explique sa femme à l’AFP.L’ancien patron socialiste a “conseillé beaucoup de monde” en politique, “la droite, la gauche, tous les partis sont venus le chercher”, indique son épouse. “J’avais pris le réflexe de l’appeler régulièrement pour lui demander conseil sur l’énergie, sur l’industrie”, a commenté sur X mercredi l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo, qui le qualifie d'”ami”.Réagissant sur X à la “triste nouvelle” de sa disparition, Erik Tegnér, directeur du média d’extrême droite Frontières, indique qu’il en était notamment “membre du comité stratégique”.”C’était un très grand chef d’entreprise, un passionné d’industrie, un personnage. Il a tout risqué et il a payé”, a écrit dans un communiqué Sophie de Menthon, la présidente du mouvement patronal Ethic qu’avait rejoint Loïk Le Floch-Prigent.

Wall Street sans dynamisme après un nouvel indicateur d’inflation

La Bourse de New York évolue en ordre dispersé mercredi, portée par une inflation côté production meilleure qu’attendu, mais quelque peu retenue par une nouvelle vague de résultats.Vers 13H55 GMT, le Dow Jones avançait de 0,25%, l’indice Nasdaq reculait de 0,21% et l’indice élargi S&P 500 était stable (+0,01%).Wall Street a été quelque peu soulagée par “la publication des prix à la production (PPI) du mois de juin”, note Patrick O’Hare, de Briefing.com.Sur un mois, cet indicateur d’inflation est resté inchangé, après avoir progressé de 0,3% en mai (contre 0,1% lors de l’estimation initiale). L’indice PPI sous-jacent, c’est-à-dire excluant les prix de l’alimentation, de l’énergie et des services commerciaux, est également inchangé.Les analystes avaient de leur côté anticipé une progression de 0,3% au mois de juin, selon le consensus publié par MarketWatch.Cette stabilisation des prix “va clairement dans le sens souhaité par la Réserve fédérale (Fed)”, juge Patrick O’Hare, qui estime qu’elle “maintient la possibilité d’une réduction des taux en septembre”.La grande majorité des investisseurs estiment que la banque centrale américaine va maintenir ses taux à leur niveau actuel à l’issue de sa prochaine réunion le 30 juillet, selon l’outil CME FedWatch.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans s’est détendu à 4,45% contre 4,48% la veille en clôture.La publication du PPI “n’a pas attisé les mêmes craintes d’inflation” que celle mardi de l’indice d’inflation côté consommateurs (CPI), ajoute M. O’Hare.Selon l’indice CPI, l’inflation a poursuivi sa remontée au mois de juin aux Etats-Unis pour s’établir à 2,7% sur un an, après une première hausse un mois plus tôt, dans la lignée des attentes.Les économistes ont alerté à plusieurs reprises sur le risque de voir les droits de douane voulus par Donald Trump redonner un coup de fouet à l’inflation alors que cette dernière revenait peu à peu vers l’objectif de 2% de hausse des prix, prévu dans le mandat de la banque centrale américaine.La place américaine attend désormais la publication du “Livre beige” de la Fed à 18H00 GMT, une enquête régulièrement menée en consultant des acteurs économiques et experts.En attendant, les investisseurs ont accueilli une volée de résultats, notamment des établissements bancaires, qui se sont révélés globalement supérieurs aux attentes.La banque d’affaires américaine Goldman Sachs (-0,82% à 696,01 dollars) a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce au bond de ses activités de conseils et de courtage, tandis que celles de gestion d’actifs et de fortune ont reculé.Bank of America (-1,84% à 46,21 dollars) et Morgan Stanley (-2,20% à 138,48 dollars) ont tous deux publié un chiffre d’affaire et un bénéfice net en progression et supérieurs aux attentes au deuxième trimestre, notamment portés par le dynamisme des marchés financiers mondiaux.Le fabricant de machines de pointe pour le secteur des semiconducteurs ASML (-10,30% à 738,24 dollars) tombait après avoir annoncé mercredi une forte hausse de son bénéfice net au deuxième trimestre, mais signalé son incertitude quant à sa croissance en 2026.Le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson (+4,49% à 162,11 dollars) avançait grâce à la publication de résultats supérieurs aux attentes, notamment un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, de 2,77 dollars. La société a aussi relevé une partie de ses prévisions annuelles.

Le taux du Livret A baissera à 1,7% au 1er août

Le taux du Livret A va de nouveau baisser cette année, à 1,7% à partir du 1er août, contre 2,4% actuellement, a annoncé mercredi le ministère de l’Economie, conséquence du niveau d’inflation relativement faible au premier semestre.Cette baisse, inédite par son ampleur depuis 2009, est la deuxième cette année, commencée avec un taux à 3%. Le taux du Livret A est aussi valable pour le Livret de développement durable et solidaire (LDDS).Les Français cumulent plus de 600 milliards d’euros d’épargne sur le Livret A et le LDDS, plafonnés respectivement à 22.950 euros et 12.000 euros. Ces livrets leur permettent de conserver une épargne garantie, disponible et défiscalisée.Le taux du Livret A est calculé tous les six mois, mi-janvier et mi-juillet, à partir du taux moyen d’inflation (hors tabac) et d’un taux moyen d’intérêt interbancaire dépendant de la politique monétaire européenne, sur le semestre qui vient de s’écouler. Or ces deux éléments sont en baisse depuis le début de l’année.Bercy, comme plus tôt dans la journée le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a choisi de s’en tenir au strict calcul de la formule.”Le taux du livret A restera nettement plus élevé que l’inflation, qui a significativement baissé au cours de l’année écoulée”, a souligné le ministère de l’Economie dans un communiqué.”La fixation du taux du Livret A à 1,7% continuera donc à protéger le pouvoir d’achat de ses détenteurs”, a écrit de son côté la Banque de France, dans un communiqué publié peu de temps avant celui du ministère.Ce nouveau taux offre un bol d’air aux acteurs du logement social, qui empruntent au taux du Livret A, et aux banques, qui auront moins d’intérêts à verser aux épargnants en fin d’année.Éminemment politique, le taux du Livret A a fait l’objet de fréquentes dérogations ces dernières années, principalement au désavantage des épargnants.La cheffe des députés Rassemblement national, Marine Le Pen, a qualifié cette baisse de mesure “désastreuse et confiscatoire pour les classes moyennes et populaires”.- Ménages modestes et nucléaire -Le taux du Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages modestes, passera quant à lui de 3,5% à 2,7%, a également annoncé le ministère de l’Economie mercredi.Ce taux a fait l’objet d’un “coup de pouce”, car sa formule théorique le faisait ressortir à 2,2%.”Avec ces nouveaux taux (du Livret A et du LEP, NDLR), nous protégeons l’épargne des Français”, a insisté Bercy.”Les mesures de soutien régulières pour promouvoir le LEP ont porté leurs fruits”, se félicite par ailleurs la Banque de France, avec “presque 12 millions” de LEP ouverts.Ce total, loin des 19 millions éligibles, reste aussi sous l’objectif de 12,5 millions que la Banque de France s’était fixé pour l’été dernier.L’argent placé sur les Livret A et LDDS est réparti entre les banques (40,5%) et la Caisse des dépôts et consignations (59,5%). Les banques le transforment principalement en crédits à destination des PME et des TPE.La Caisse des dépôts et consignations (CDC), bras financier de l’Etat, scinde, au sein du Fonds d’épargne, son enveloppe en deux. Une moitié est dédiée à des prêts de long terme au logement social et à destination de la politique de la ville. L’autre moitié est investie dans des titres de dette (principalement d’Etat) et dans des actions de sociétés cotées.Depuis fin 2024, l’argent du Fonds d’épargne est aussi fléché, via les banques, vers des prêts dédiés à la transition énergétique et écologique. Il pourrait également être mis à contribution pour financer la relance du nucléaire en France. Et “même si nous finançons les (réacteurs nucléaires) EPR, on aura toujours assez d’argent pour financer le logement social ou les collectivités locales”, expliquait le 19 juin sur Franceinfo le nouveau directeur général de la “Caisse”, Olivier Sichel. En attendant, les livrets d’épargne réglementée peinent à se remplir: les Livret A, LDDS et LEP n’ont gonflé que de 0,4% depuis le début de l’année, six fois moins que l’an dernier à la même période.

Le taux du Livret A baissera à 1,7% au 1er août

Le taux du Livret A va de nouveau baisser cette année, à 1,7% à partir du 1er août, contre 2,4% actuellement, a annoncé mercredi le ministère de l’Economie, conséquence du niveau d’inflation relativement faible au premier semestre.Cette baisse, inédite par son ampleur depuis 2009, est la deuxième cette année, commencée avec un taux à 3%. Le taux du Livret A est aussi valable pour le Livret de développement durable et solidaire (LDDS).Les Français cumulent plus de 600 milliards d’euros d’épargne sur le Livret A et le LDDS, plafonnés respectivement à 22.950 euros et 12.000 euros. Ces livrets leur permettent de conserver une épargne garantie, disponible et défiscalisée.Le taux du Livret A est calculé tous les six mois, mi-janvier et mi-juillet, à partir du taux moyen d’inflation (hors tabac) et d’un taux moyen d’intérêt interbancaire dépendant de la politique monétaire européenne, sur le semestre qui vient de s’écouler. Or ces deux éléments sont en baisse depuis le début de l’année.Bercy, comme plus tôt dans la journée le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a choisi de s’en tenir au strict calcul de la formule.”Le taux du livret A restera nettement plus élevé que l’inflation, qui a significativement baissé au cours de l’année écoulée”, a souligné le ministère de l’Economie dans un communiqué.”La fixation du taux du Livret A à 1,7% continuera donc à protéger le pouvoir d’achat de ses détenteurs”, a écrit de son côté la Banque de France, dans un communiqué publié peu de temps avant celui du ministère.Ce nouveau taux offre un bol d’air aux acteurs du logement social, qui empruntent au taux du Livret A, et aux banques, qui auront moins d’intérêts à verser aux épargnants en fin d’année.Éminemment politique, le taux du Livret A a fait l’objet de fréquentes dérogations ces dernières années, principalement au désavantage des épargnants.La cheffe des députés Rassemblement national, Marine Le Pen, a qualifié cette baisse de mesure “désastreuse et confiscatoire pour les classes moyennes et populaires”.- Ménages modestes et nucléaire -Le taux du Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages modestes, passera quant à lui de 3,5% à 2,7%, a également annoncé le ministère de l’Economie mercredi.Ce taux a fait l’objet d’un “coup de pouce”, car sa formule théorique le faisait ressortir à 2,2%.”Avec ces nouveaux taux (du Livret A et du LEP, NDLR), nous protégeons l’épargne des Français”, a insisté Bercy.”Les mesures de soutien régulières pour promouvoir le LEP ont porté leurs fruits”, se félicite par ailleurs la Banque de France, avec “presque 12 millions” de LEP ouverts.Ce total, loin des 19 millions éligibles, reste aussi sous l’objectif de 12,5 millions que la Banque de France s’était fixé pour l’été dernier.L’argent placé sur les Livret A et LDDS est réparti entre les banques (40,5%) et la Caisse des dépôts et consignations (59,5%). Les banques le transforment principalement en crédits à destination des PME et des TPE.La Caisse des dépôts et consignations (CDC), bras financier de l’Etat, scinde, au sein du Fonds d’épargne, son enveloppe en deux. Une moitié est dédiée à des prêts de long terme au logement social et à destination de la politique de la ville. L’autre moitié est investie dans des titres de dette (principalement d’Etat) et dans des actions de sociétés cotées.Depuis fin 2024, l’argent du Fonds d’épargne est aussi fléché, via les banques, vers des prêts dédiés à la transition énergétique et écologique. Il pourrait également être mis à contribution pour financer la relance du nucléaire en France. Et “même si nous finançons les (réacteurs nucléaires) EPR, on aura toujours assez d’argent pour financer le logement social ou les collectivités locales”, expliquait le 19 juin sur Franceinfo le nouveau directeur général de la “Caisse”, Olivier Sichel. En attendant, les livrets d’épargne réglementée peinent à se remplir: les Livret A, LDDS et LEP n’ont gonflé que de 0,4% depuis le début de l’année, six fois moins que l’an dernier à la même période.