Enquête après la mort en direct d’un streamer, vedette de vidéos de sévices

La justice a ouvert une enquête après le décès en direct d’un homme, star depuis des mois de vidéos diffusées en direct le montrant se faire frapper ou humilier, des contenus dénoncés comme une “horreur absolue” par le gouvernement.Raphaël Graven, 46 ans, connu en ligne sous les pseudos Jean Pormanove ou JP, est décédé lundi à Contes, localité au nord de Nice, “lors d’un live streaming”, a indiqué mardi le parquet de Nice, confirmant une information de Nice-Matin.Clara Chappaz, ministre déléguée chargée du Numérique, a dénoncé sur le réseau X “une horreur absolue” et indiqué avoir “saisi l’Arcom et effectué un signalement sur Pharos”, le service de lutte contre la violence en ligne.JP était suivi par des centaines de milliers d’abonnés pour ses vidéos le montrant subissant violences et autres humiliations, notamment de deux partenaires connus sous les pseudos de Narutovie et Safine. Ces vidéos étaient diffusées sur différents sites, notamment Kick, plateforme australienne, grande concurrente du leader mondial du live streaming Twitch et aux règles de modération plus relâchées.L’enquête a été ouverte pour “recherche des causes de la mort”. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Nice, déjà saisie depuis décembre 2024 d’une enquête sur ces vidéos, après leur mise en lumière dans un article de Mediapart. Une vidéo diffusée en live lundi sur Kick, et largement partagée depuis, montre, selon des internautes, JP dans les moments juste avant son décès ou la découverte de celui-ci. Il est allongé inanimé sous une couette dans un lit, avec deux autres hommes, dont l’un, apparemment Narutovie, jette une petite bouteille d’eau en plastique dans sa direction.Narutovie a d’ailleurs annoncé lundi dans un post Instagram le décès de “JP (…) mon frère, mon acolyte, mon partenaire”, demandant de “ne pas partager la vidéo de son dernier souffle”.”Mon client n’a aucune responsabilité dans ce décès” et “se tient à la disposition” des enquêteurs, a indiqué à l’AFP son avocat, Yassin Sadouni. Il a annoncé dans un communiqué son intention de déposer plainte suite à une “campagne de cyberharcèlement” dont son client ferait l’objet suite à cette affaire. – “Versements d’argent” -L’enquête ouverte en janvier visait notamment des faits de “violences volontaires en réunion sur personnes vulnérables (…) et diffusion d’enregistrement d’images relatives à la commission d’infractions d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne”. Deux hommes nés en 1998 et 2002, tout comme “Narutovie” et “Safine” selon des documents d’enregistrement de sociétés à leurs véritables identités, avaient été placés en garde à vue début janvier et du matériel de tournage saisi. Mais “tant les personnes susceptibles d’être mises en cause que celles d’être victimes contestaient la commission d’infractions”, avait à l’époque souligné le parquet.Sur certaines vidéos, encore visibles sur divers réseaux, on peut voir “JP” se faire tirer dessus sans porter de protection avec des projectiles de paintball, être frappé par ses partenaires lors de séances de “gaming”, ou se retrouver systématiquement dans le rôle de souffre-douleur en privé ou en public, tout en semblant consentir à ce rôle.La ministre chargée du numérique a indiqué avoir “contacté les responsables de la plateforme pour obtenir des explications. La responsabilité des plateformes en ligne sur la diffusion de contenus illicites n’est pas une option : c’est la loi”, a-t-elle souligné.L’Arcom a indiqué à l’AFP que si Kick ne disposait pas d’un représentant légal dans l’UE, comme c’est apparemment le cas, l’autorité pourrait d’elle-même « mettre en œuvre les obligations auxquelles la plateforme est tenue » par la règlementation européenne.”Nous sommes profondément attristés par la perte de Jean Pormanove”, a indiqué par mail à l’AFP un porte-parole de Kick. “Nous examinons de toute urgence les circonstances et collaborons avec les parties prenantes concernées (…). Les règles de la communauté Kick visent à protéger les créateurs, et nous sommes déterminés à les faire respecter sur l’ensemble de notre plateforme”.Créée en 2022, Kick offre une politique de rémunération bien plus avantageuse que ses concurrents. Les “streamers” peuvent ainsi engranger de fortes sommes grâce à leurs abonnés payants et à des dons des internautes versés lors d’un direct dont ils aiment le contenu. Sur la vidéo qui montrerait les derniers instants de Raphaël Graven, un compteur de temps indique plus de 298 heures et un compteur d’argent la somme de 36.411 euros.

En Suède, première journée réussie pour le déplacement de l’église de Kiruna

La magnifique église en bois rouge de Kiruna, dans le nord de la Suède, a commencé mardi sa migration vers son nouvel emplacement, étape symbolique du déménagement de la ville pour permettre l’expansion d’une mine de fer. Chargée sur un convoi spécial – des poutres et deux rangées de remorques, Kiruna Kyrka, église luthérienne inaugurée en 1912 et considérée comme l’un des plus beaux bâtiments de Suède, s’est déplacée très lentement – entre 500 mètres et 1 km/h jusqu’à 15h50 (13h50 GMT), plus d’une heure avant l’heure prévue, malgré une courte pause déjeuner et des vérifications techniques fréquentes à l’intérieur de l’église.Le transport doit reprendre mercredi matin vers 06h00 GMT.L’un des aspects les plus délicats de ce trajet méticuleusement chorégraphié a été le départ, ont indiqué les responsables. Le convoi de 1.200 tonnes devait effectuer un virage et descendre une légère pente pour atteindre la route principale qu’il devait emprunter. En préparation, le sol autour de l’église avait été creusé, permettant de placer de grosses poutres jaunes en dessous afin que le bâtiment puisse être soulevé sur les remorques. Tout au long du trajet mardi, des travailleurs en gilets jaunes et casques s’affairaient autour de la structure, prenant des mesures et effectuant des tests pour s’assurer que tout se passait comme prévu.”Espérons que demain sera à nouveau une promenade de santé”, a dit à l’AFP le directeur-général de LKAB, Jan Moström, admettant avoir été “un peu inquiet à ce sujet”.Ce voyage, qui a été béni par l’évêque Åsa Nyström et la prêtre Lena Tjärnberg, curé de Kiruna, doit s’achever mercredi dans l’après-midi, en présence du roi de Suède Carl XVI Gustaf.Tout le centre-ville de Kiruna est en cours de relocalisation en raison de l’exploitation d’un immense gisement de minerai de fer par le groupe LKAB.- “Événement unique” -A mesure que les activités minières se sont étendues, l’objectif étant de creuser toujours plus profond – la compagnie extrait aujourd’hui à 1.365 mètres de profondeur – la stabilité du sol sous Kiruna s’est affaiblie, augmentant le risque d’effondrement dans certaines zones.Le chantier de déménagement a débuté il y a près de vingt ans, et devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2035.Le nouveau centre-ville lui a été inauguré en septembre 2022.Le déplacement de l’église, entièrement financé par LKAB, devrait coûter 500 millions de couronnes (44,8 millions d’euros). Il a attiré plusieurs milliers de curieux.”Le plus important, c’est de suivre l’église. C’est comme une marche de pèlerin”, a estimé Heliana Lilia, une touriste suédoise de 73 ans.Large de 40 mètres et pesant 672 tonnes, l’imposant édifice, conçu par l’architecte suédois Gustaf Wickman, mêle différentes influences architecturales. Des motifs d’inspiration sami, peuple autochtone de la région, ornent les bancs. Sa silhouette singulière se distingue par un extérieur néogothique rouge, où les toits aux pentes prononcées descendent jusqu’au sol, de larges fenêtres disposées de part et d’autre. L’intérieur, sombre, comporte des éléments de style romantique national, ainsi qu’un retable Art nouveau peint par le prince Eugène de Suède (1865-1947), représentant un paysage aux couleurs pastel, inspiré par ses voyages en Toscane et dans le sud-ouest de la Suède. Parmi les vingt-trois monuments culturels déjà déplacés, l’église de Kiruna sera le plus imposant, explique LKAB qui qualifie le déplacement “d’événement unique dans l’histoire mondiale”.Ce joyau architectural “a été minutieusement étudié dans la perspective de son déplacement afin que les valeurs culturelles soient préservées de la meilleure façon possible, notamment en veillant à ce que le retable et l’orgue soient déplacés avec soin”, assure l’industriel.”Pour ce qui est de l’église, nous avons décidé qu’il valait mieux la déplacer en une seule pièce,” a expliqué à l’AFP Stefan Holmblad Johansson, chef de projet chez l’industriel, qui affirme avoir entrepris le projet avec “une grande révérence”.”Ce n’est pas un bâtiment ordinaire, c’est une église”, a-t-il insisté. Le clocher, qui se tient séparément à côté de l’église, sera déplacé la semaine prochaine.

En Suède, première journée réussie pour le déplacement de l’église de Kiruna

La magnifique église en bois rouge de Kiruna, dans le nord de la Suède, a commencé mardi sa migration vers son nouvel emplacement, étape symbolique du déménagement de la ville pour permettre l’expansion d’une mine de fer. Chargée sur un convoi spécial – des poutres et deux rangées de remorques, Kiruna Kyrka, église luthérienne inaugurée en 1912 et considérée comme l’un des plus beaux bâtiments de Suède, s’est déplacée très lentement – entre 500 mètres et 1 km/h jusqu’à 15h50 (13h50 GMT), plus d’une heure avant l’heure prévue, malgré une courte pause déjeuner et des vérifications techniques fréquentes à l’intérieur de l’église.Le transport doit reprendre mercredi matin vers 06h00 GMT.L’un des aspects les plus délicats de ce trajet méticuleusement chorégraphié a été le départ, ont indiqué les responsables. Le convoi de 1.200 tonnes devait effectuer un virage et descendre une légère pente pour atteindre la route principale qu’il devait emprunter. En préparation, le sol autour de l’église avait été creusé, permettant de placer de grosses poutres jaunes en dessous afin que le bâtiment puisse être soulevé sur les remorques. Tout au long du trajet mardi, des travailleurs en gilets jaunes et casques s’affairaient autour de la structure, prenant des mesures et effectuant des tests pour s’assurer que tout se passait comme prévu.”Espérons que demain sera à nouveau une promenade de santé”, a dit à l’AFP le directeur-général de LKAB, Jan Moström, admettant avoir été “un peu inquiet à ce sujet”.Ce voyage, qui a été béni par l’évêque Åsa Nyström et la prêtre Lena Tjärnberg, curé de Kiruna, doit s’achever mercredi dans l’après-midi, en présence du roi de Suède Carl XVI Gustaf.Tout le centre-ville de Kiruna est en cours de relocalisation en raison de l’exploitation d’un immense gisement de minerai de fer par le groupe LKAB.- “Événement unique” -A mesure que les activités minières se sont étendues, l’objectif étant de creuser toujours plus profond – la compagnie extrait aujourd’hui à 1.365 mètres de profondeur – la stabilité du sol sous Kiruna s’est affaiblie, augmentant le risque d’effondrement dans certaines zones.Le chantier de déménagement a débuté il y a près de vingt ans, et devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2035.Le nouveau centre-ville lui a été inauguré en septembre 2022.Le déplacement de l’église, entièrement financé par LKAB, devrait coûter 500 millions de couronnes (44,8 millions d’euros). Il a attiré plusieurs milliers de curieux.”Le plus important, c’est de suivre l’église. C’est comme une marche de pèlerin”, a estimé Heliana Lilia, une touriste suédoise de 73 ans.Large de 40 mètres et pesant 672 tonnes, l’imposant édifice, conçu par l’architecte suédois Gustaf Wickman, mêle différentes influences architecturales. Des motifs d’inspiration sami, peuple autochtone de la région, ornent les bancs. Sa silhouette singulière se distingue par un extérieur néogothique rouge, où les toits aux pentes prononcées descendent jusqu’au sol, de larges fenêtres disposées de part et d’autre. L’intérieur, sombre, comporte des éléments de style romantique national, ainsi qu’un retable Art nouveau peint par le prince Eugène de Suède (1865-1947), représentant un paysage aux couleurs pastel, inspiré par ses voyages en Toscane et dans le sud-ouest de la Suède. Parmi les vingt-trois monuments culturels déjà déplacés, l’église de Kiruna sera le plus imposant, explique LKAB qui qualifie le déplacement “d’événement unique dans l’histoire mondiale”.Ce joyau architectural “a été minutieusement étudié dans la perspective de son déplacement afin que les valeurs culturelles soient préservées de la meilleure façon possible, notamment en veillant à ce que le retable et l’orgue soient déplacés avec soin”, assure l’industriel.”Pour ce qui est de l’église, nous avons décidé qu’il valait mieux la déplacer en une seule pièce,” a expliqué à l’AFP Stefan Holmblad Johansson, chef de projet chez l’industriel, qui affirme avoir entrepris le projet avec “une grande révérence”.”Ce n’est pas un bâtiment ordinaire, c’est une église”, a-t-il insisté. Le clocher, qui se tient séparément à côté de l’église, sera déplacé la semaine prochaine.

La Bourse de Paris termine en nette hausse

La Bourse de Paris a nettement grimpé mardi, les investisseurs saluant la possibilité d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine, après que Donald Trump a rencontré les deux dirigeants ces derniers jours.Le CAC 40 a pris 1,21% à 7.979,08 points, en hausse de 95,03 points. La veille, l’indice vedette de la Bourse de Paris avait reculé de 39,40 points (-0,50%) à 7.884,05 points.Les investisseurs scrutent les conséquences de la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington, après celle en fin de semaine dernière en Alaska avec Vladimir Poutine, sur un potentiel processus de paix en Ukraine.”Il y a davantage d’optimisme sur la possibilité d’atteindre la paix en Ukraine”, commente Susannah Streeter, de Hargreaves Lansdown, même si “la prudence demeure quant à l’issue de cette guerre d’usure”.Dans un entretien à la chaîne américaine NBC News, le président français Emmanuel Macron n’a pas caché qu’il ne partageait pas l’optimisme de Donald Trump sur la possibilité d’arriver à un accord de paix. Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger” pour “sa propre survie”, a averti mardi M. Macron sur LCI, appelant les Européens à “ne pas être naïfs” vis-à-vis de la Russie qui sera “durablement une puissance de déstabilisation”. “Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale” avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré le chef d’Etat ukrainien à la presse.La France et le Royaume-Uni réunissent ce mardi en visioconférence la “coalition des volontaires”, une trentaine de pays essentiellement européens, sur les garanties de sécurité au centre des discussions pour mettre fin au conflit en Ukraine.Les investisseurs ont aussi en ligne de mire le discours en fin de semaine du président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, à l’occasion du colloque annuel des banquiers centraux à Jackson Hole (Wyoming).”Le marché a peu de doute” sur “une baisse des taux aux Etats-Unis en septembre”, mais la “trajectoire par la suite” est “incertaine”,  relève Christopher Dembik, conseiller en investissement pour Pictet AM, interrogé par l’AFP.Côté obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt français à dix ans a atteint 3,44%, contre 3,45% la veille en clôture.Thalès en baisseLes valeurs de la défense européenne ont chuté de concert mardi, le chef d’Etat ukrainien ayant précisé que Kiev avait offert de se fournir en armes américaines pour 90 milliards de dollars, le Financial Times évoquant lui un budget de 100 milliards financés par les Européens.Si “le réarmement de l’Europe pour contrer la menace d’une nouvelle agression russe devrait continuer à soutenir les entreprises de défense”, les “engagements des dirigeants européens” obtenus par M. Trump “pour acquérir davantage de matériel américain (donnent) l’avantage aux groupes américains”, explique Susannah Streeter.A Paris, Thales a terminé en baisse de 4,11% à 228,80 euros.

Mexican boxer Chavez Jr. deported from US over alleged cartel ties

Former champion boxer Julio Cesar Chavez Jr. has been detained in Mexico after deportation by the United States to face drug cartel-related charges, Mexican authorities said Tuesday.Chavez, the son of legendary fighter Julio Cesar Chavez, was handed over at midday Monday and transferred to a prison in Mexico’s northwest Sonora state, according to information on the country’s National Detention Registry.”He was deported,” President Claudia Sheinbaum told reporters, adding that there was an arrest warrant for him in Mexico.US authorities arrested Chavez in July for being in the United States illegally. They also said he was wanted in Mexico for alleged ties to the Sinaloa Cartel, one of six Mexican drug trafficking groups designated as terrorist organizations by the United States.His extradition comes as US President Donald Trump cracks down on immigrants as part of a promise to deport millions of people. Chavez’s arrest in July happened days after his lopsided loss to YouTuber-turned-boxer Jake Paul in a cruiserweight bout before a sell-out crowd in California.Once a top-rated boxer, he won the WBC middleweight world title in 2011 and successfully defended it three times. But his career has also included multiple suspensions and fines for failed drug tests.Homeland Security, which oversees US immigration enforcement, said Chavez had entered the United States legally in 2023 on a tourist visa that was valid until February 2024.In April last year, he applied for permanent residency based on his marriage to a US citizen “who is connected to the Sinaloa cartel through a prior relationship with the now-deceased son of the infamous cartel leader Joaquin ‘El Chapo’ Guzman.”Homeland Security said that in addition to the active warrant in Mexico, Chavez had criminal convictions in the United States, including on weapons charges in 2024 in Los Angeles.

Record number of aid workers killed in 2024, UN says

A record 383 aid workers were killed last year, the United Nations said Tuesday, branding the figures and lack of accountability a “shameful indictment” of international apathy, and warning that this year’s toll was equally grim.The 2024 figure was up 31 percent on the year before, the UN said on World Humanitarian Day, “driven by the relentless conflicts in Gaza, where 181 humanitarian workers were killed, and in Sudan, where 60 lost their lives”.It said state actors were the most common perpetrators of the killings last year, and most of the victims were local staff attacked in the line of duty or in their homes.Besides those killed, 308 aid workers were wounded, 125 kidnapped and 45 detained.”Humanitarians must be respected and protected. They can never be targeted,” UN Secretary-General Antonio Guterres said in a statement.”This rule is non-negotiable and is binding on all parties to conflict, always and everywhere. Yet red lines are crossed with impunity,” he said, calling for perpetrators to be brought to justice.- ‘Life-saving work’ -Provisional figures from the Aid Worker Security Database show that 265 aid workers have been killed this year to August 14.”Attacks on this scale, with zero accountability, are a shameful indictment of international inaction and apathy,” said UN aid chief Tom Fletcher, head of its humanitarian agency OCHA.”Violence against aid workers is not inevitable. It must end.”OCHA spokesman Jens Laerke said “very, very few” people had “ever been brought to justice for any of these attacks”.The International Red Cross and Red Crescent Movement said 18 of its staff and volunteers had been killed so far this year “while carrying out their life-saving work”.”Each killing sends a dangerous message that their lives were expendable. They were not,” the group said.Meanwhile the UN’s World Health Organization said 1,121 health workers and patients had been killed and hundreds injured in attacks across 16 territories —  with most deaths in Sudan.”Each attack inflicts lasting harm, deprives entire communities of life-saving care when they need it the most, endangers health care providers, and weakens already strained health systems,” the WHO said.- Frustration with impunity -World Humanitarian Day marks the day in 2003 when UN rights chief Sergio Vieira de Mello and 21 other humanitarians were killed in the bombing of the UN headquarters in Baghdad.Current UN deputy human rights chief Nada al-Nashif — who survived that blast — urged countries to use the principle of universal jurisdiction to go after the perpetrators of such attacks.”It’s supreme frustration with impunity,” she told AFP.”Where the pursuit in national jurisdictions is not coming through — then we have to resort to universal jurisdiction.”Speaking of the Baghdad attack, she said: “I lost a finger, I was badly hurt, I had about six surgeries over four years, but it is nothing, it pales in comparison to what we lost that day.”I am really saddened that we are in the same place now, where the United Nations is being undermined.”We are being manipulated again, attacked, directly, and find ourselves prey to misinformation and disinformation at a time when more than ever we need a robust, vivid and dynamic UN.”

Record number of aid workers killed in 2024, UN says

A record 383 aid workers were killed last year, the United Nations said Tuesday, branding the figures and lack of accountability a “shameful indictment” of international apathy, and warning that this year’s toll was equally grim.The 2024 figure was up 31 percent on the year before, the UN said on World Humanitarian Day, “driven by the relentless conflicts in Gaza, where 181 humanitarian workers were killed, and in Sudan, where 60 lost their lives”.It said state actors were the most common perpetrators of the killings last year, and most of the victims were local staff attacked in the line of duty or in their homes.Besides those killed, 308 aid workers were wounded, 125 kidnapped and 45 detained.”Humanitarians must be respected and protected. They can never be targeted,” UN Secretary-General Antonio Guterres said in a statement.”This rule is non-negotiable and is binding on all parties to conflict, always and everywhere. Yet red lines are crossed with impunity,” he said, calling for perpetrators to be brought to justice.- ‘Life-saving work’ -Provisional figures from the Aid Worker Security Database show that 265 aid workers have been killed this year to August 14.”Attacks on this scale, with zero accountability, are a shameful indictment of international inaction and apathy,” said UN aid chief Tom Fletcher, head of its humanitarian agency OCHA.”Violence against aid workers is not inevitable. It must end.”OCHA spokesman Jens Laerke said “very, very few” people had “ever been brought to justice for any of these attacks”.The International Red Cross and Red Crescent Movement said 18 of its staff and volunteers had been killed so far this year “while carrying out their life-saving work”.”Each killing sends a dangerous message that their lives were expendable. They were not,” the group said.Meanwhile the UN’s World Health Organization said 1,121 health workers and patients had been killed and hundreds injured in attacks across 16 territories —  with most deaths in Sudan.”Each attack inflicts lasting harm, deprives entire communities of life-saving care when they need it the most, endangers health care providers, and weakens already strained health systems,” the WHO said.- Frustration with impunity -World Humanitarian Day marks the day in 2003 when UN rights chief Sergio Vieira de Mello and 21 other humanitarians were killed in the bombing of the UN headquarters in Baghdad.Current UN deputy human rights chief Nada al-Nashif — who survived that blast — urged countries to use the principle of universal jurisdiction to go after the perpetrators of such attacks.”It’s supreme frustration with impunity,” she told AFP.”Where the pursuit in national jurisdictions is not coming through — then we have to resort to universal jurisdiction.”Speaking of the Baghdad attack, she said: “I lost a finger, I was badly hurt, I had about six surgeries over four years, but it is nothing, it pales in comparison to what we lost that day.”I am really saddened that we are in the same place now, where the United Nations is being undermined.”We are being manipulated again, attacked, directly, and find ourselves prey to misinformation and disinformation at a time when more than ever we need a robust, vivid and dynamic UN.”

Record number of aid workers killed in 2024, UN says

A record 383 aid workers were killed last year, the United Nations said Tuesday, branding the figures and lack of accountability a “shameful indictment” of international apathy, and warning that this year’s toll was equally grim.The 2024 figure was up 31 percent on the year before, the UN said on World Humanitarian Day, “driven by the relentless conflicts in Gaza, where 181 humanitarian workers were killed, and in Sudan, where 60 lost their lives”.It said state actors were the most common perpetrators of the killings last year, and most of the victims were local staff attacked in the line of duty or in their homes.Besides those killed, 308 aid workers were wounded, 125 kidnapped and 45 detained.”Humanitarians must be respected and protected. They can never be targeted,” UN Secretary-General Antonio Guterres said in a statement.”This rule is non-negotiable and is binding on all parties to conflict, always and everywhere. Yet red lines are crossed with impunity,” he said, calling for perpetrators to be brought to justice.- ‘Life-saving work’ -Provisional figures from the Aid Worker Security Database show that 265 aid workers have been killed this year to August 14.”Attacks on this scale, with zero accountability, are a shameful indictment of international inaction and apathy,” said UN aid chief Tom Fletcher, head of its humanitarian agency OCHA.”Violence against aid workers is not inevitable. It must end.”OCHA spokesman Jens Laerke said “very, very few” people had “ever been brought to justice for any of these attacks”.The International Red Cross and Red Crescent Movement said 18 of its staff and volunteers had been killed so far this year “while carrying out their life-saving work”.”Each killing sends a dangerous message that their lives were expendable. They were not,” the group said.Meanwhile the UN’s World Health Organization said 1,121 health workers and patients had been killed and hundreds injured in attacks across 16 territories —  with most deaths in Sudan.”Each attack inflicts lasting harm, deprives entire communities of life-saving care when they need it the most, endangers health care providers, and weakens already strained health systems,” the WHO said.- Frustration with impunity -World Humanitarian Day marks the day in 2003 when UN rights chief Sergio Vieira de Mello and 21 other humanitarians were killed in the bombing of the UN headquarters in Baghdad.Current UN deputy human rights chief Nada al-Nashif — who survived that blast — urged countries to use the principle of universal jurisdiction to go after the perpetrators of such attacks.”It’s supreme frustration with impunity,” she told AFP.”Where the pursuit in national jurisdictions is not coming through — then we have to resort to universal jurisdiction.”Speaking of the Baghdad attack, she said: “I lost a finger, I was badly hurt, I had about six surgeries over four years, but it is nothing, it pales in comparison to what we lost that day.”I am really saddened that we are in the same place now, where the United Nations is being undermined.”We are being manipulated again, attacked, directly, and find ourselves prey to misinformation and disinformation at a time when more than ever we need a robust, vivid and dynamic UN.”