L’heure de la rentrée pour 850.000 professeurs

Plus de 850.000 enseignants reprennent le chemin des classes pour une journée de pré-rentrée vendredi avant l’arrivée de leurs élèves lundi, dans un contexte de nouvelle incertitude gouvernementale et de pressions budgétaires.”Une rentrée de la pénurie”, dénonce Sophie Venetitay, secrétaire général du SNES-FSU, principal syndicat du second degré.A l’inverse, la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, promet que cette rentrée “se fait avec des moyens constants, un nombre de postes de professeurs constant, alors même qu’on a une baisse de plus de 100.000 élèves” à cause de l’attrition démographique. Le Premier ministre, François Bayrou, qui risque de voir son gouvernement tomber le 8 septembre lors d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale qu’il a peu de chances d’obtenir, veut 3.000 postes publics en moins dès 2026.Les syndicats d’enseignants sont vent debout pour éviter des suppressions de postes dans l’Education nationale. Ils n’ont pas encore décidé s’ils se joindraient au mouvement “Bloquons tout” le 10 septembre mais en prélude, la ministre a été accueillie à Angers jeudi par une quarantaine de manifestants.Magali, professeure de lycée de 48 ans, s’est agacée qu’Elisabeth Borne fasse “tout un truc sur les formations, l’intelligence artificielle”, mais “tout ce qu’on veut, ce sont des moyens humains”.Face à la perte d’attractivité de la profession, Mme Borne a lancé ces derniers mois une réforme de la formation initiale qui ouvre les concours de l’enseignement du premier et second degré à Bac+3 au lieu d’un niveau master.  En visite au collège Jean-Mermoz d’Angers vendredi pour la pré-rentrée, elle a échangé avec des enseignants, certains exprimant des inquiétudes sur la remise en cause de la laïcité par leurs élèves.”Il faut réfléchir sur comment convaincre nos jeunes que c’est une loi de liberté”, a répliqué la ministre.Des enseignantes-stagiaires se sont aussi dites préoccupées de la mutation professionnelle. “Un très gros sujet pour l’Education nationale” pour concilier “un professeur devant chaque classe” et en même temps Mme Borne a évoqué des “progrès à faire” pour tenir “compte de l’évolution des profils” des enseignants.- Un prof devant chaque classe? -Elle s’est voulue rassurante sur le fait qu’il y aurait bien un professeur devant chaque classe: “On peut être confiant, évidemment ça n’évitera pas quelques situations particulières”.Pour Sophie Venetitay, il manque toutefois encore entre 5.000 et 6.000 enseignants.D’après la responsable syndicale, les personnels “connaissent une importante crise de sens de leur métier”. Elle cite une consultation auprès des membres de son syndicat selon laquelle “deux tiers des collègues ont pensé ces deux dernières années à la démission”, pour près de moitié en raison d’une “dégradation de l’école publique”. Le SNES-FSU déplore aussi une absence de revalorisation des salaires en 2025 et en 2024. D’après une note de la Direction des études statistiques du ministère (Depp), un enseignant à temps complet gagnait en moyenne 3.010 euros net en 2023.Outre les nouveaux programmes d’éducation à la vie affective et sexuelle (Evars), les enseignants des 58.100 écoles et établissements du second degré doivent se familiariser pour cette rentrée avec de nouveaux programmes de mathématiques et français dans le premier degré et à une initiation à l’intelligence artificielle entre autres. Une réforme du contrôle continu pour le bac, qui fait déjà grincer des dents les syndicats, doit aussi être présentée aux enseignants vendredi.

L’heure de la rentrée pour 850.000 professeurs

Plus de 850.000 enseignants reprennent le chemin des classes pour une journée de pré-rentrée vendredi avant l’arrivée de leurs élèves lundi, dans un contexte de nouvelle incertitude gouvernementale et de pressions budgétaires.”Une rentrée de la pénurie”, dénonce Sophie Venetitay, secrétaire général du SNES-FSU, principal syndicat du second degré.A l’inverse, la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, promet que cette rentrée “se fait avec des moyens constants, un nombre de postes de professeurs constant, alors même qu’on a une baisse de plus de 100.000 élèves” à cause de l’attrition démographique. Le Premier ministre, François Bayrou, qui risque de voir son gouvernement tomber le 8 septembre lors d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale qu’il a peu de chances d’obtenir, veut 3.000 postes publics en moins dès 2026.Les syndicats d’enseignants sont vent debout pour éviter des suppressions de postes dans l’Education nationale. Ils n’ont pas encore décidé s’ils se joindraient au mouvement “Bloquons tout” le 10 septembre mais en prélude, la ministre a été accueillie à Angers jeudi par une quarantaine de manifestants.Magali, professeure de lycée de 48 ans, s’est agacée qu’Elisabeth Borne fasse “tout un truc sur les formations, l’intelligence artificielle”, mais “tout ce qu’on veut, ce sont des moyens humains”.Face à la perte d’attractivité de la profession, Mme Borne a lancé ces derniers mois une réforme de la formation initiale qui ouvre les concours de l’enseignement du premier et second degré à Bac+3 au lieu d’un niveau master.  En visite au collège Jean-Mermoz d’Angers vendredi pour la pré-rentrée, elle a échangé avec des enseignants, certains exprimant des inquiétudes sur la remise en cause de la laïcité par leurs élèves.”Il faut réfléchir sur comment convaincre nos jeunes que c’est une loi de liberté”, a répliqué la ministre.Des enseignantes-stagiaires se sont aussi dites préoccupées de la mutation professionnelle. “Un très gros sujet pour l’Education nationale” pour concilier “un professeur devant chaque classe” et en même temps Mme Borne a évoqué des “progrès à faire” pour tenir “compte de l’évolution des profils” des enseignants.- Un prof devant chaque classe? -Elle s’est voulue rassurante sur le fait qu’il y aurait bien un professeur devant chaque classe: “On peut être confiant, évidemment ça n’évitera pas quelques situations particulières”.Pour Sophie Venetitay, il manque toutefois encore entre 5.000 et 6.000 enseignants.D’après la responsable syndicale, les personnels “connaissent une importante crise de sens de leur métier”. Elle cite une consultation auprès des membres de son syndicat selon laquelle “deux tiers des collègues ont pensé ces deux dernières années à la démission”, pour près de moitié en raison d’une “dégradation de l’école publique”. Le SNES-FSU déplore aussi une absence de revalorisation des salaires en 2025 et en 2024. D’après une note de la Direction des études statistiques du ministère (Depp), un enseignant à temps complet gagnait en moyenne 3.010 euros net en 2023.Outre les nouveaux programmes d’éducation à la vie affective et sexuelle (Evars), les enseignants des 58.100 écoles et établissements du second degré doivent se familiariser pour cette rentrée avec de nouveaux programmes de mathématiques et français dans le premier degré et à une initiation à l’intelligence artificielle entre autres. Une réforme du contrôle continu pour le bac, qui fait déjà grincer des dents les syndicats, doit aussi être présentée aux enseignants vendredi.

L’heure de la rentrée pour 850.000 professeurs

Plus de 850.000 enseignants reprennent le chemin des classes pour une journée de pré-rentrée vendredi avant l’arrivée de leurs élèves lundi, dans un contexte de nouvelle incertitude gouvernementale et de pressions budgétaires.”Une rentrée de la pénurie”, dénonce Sophie Venetitay, secrétaire général du SNES-FSU, principal syndicat du second degré.A l’inverse, la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, promet que cette rentrée “se fait avec des moyens constants, un nombre de postes de professeurs constant, alors même qu’on a une baisse de plus de 100.000 élèves” à cause de l’attrition démographique. Le Premier ministre, François Bayrou, qui risque de voir son gouvernement tomber le 8 septembre lors d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale qu’il a peu de chances d’obtenir, veut 3.000 postes publics en moins dès 2026.Les syndicats d’enseignants sont vent debout pour éviter des suppressions de postes dans l’Education nationale. Ils n’ont pas encore décidé s’ils se joindraient au mouvement “Bloquons tout” le 10 septembre mais en prélude, la ministre a été accueillie à Angers jeudi par une quarantaine de manifestants.Magali, professeure de lycée de 48 ans, s’est agacée qu’Elisabeth Borne fasse “tout un truc sur les formations, l’intelligence artificielle”, mais “tout ce qu’on veut, ce sont des moyens humains”.Face à la perte d’attractivité de la profession, Mme Borne a lancé ces derniers mois une réforme de la formation initiale qui ouvre les concours de l’enseignement du premier et second degré à Bac+3 au lieu d’un niveau master.  En visite au collège Jean-Mermoz d’Angers vendredi pour la pré-rentrée, elle a échangé avec des enseignants, certains exprimant des inquiétudes sur la remise en cause de la laïcité par leurs élèves.”Il faut réfléchir sur comment convaincre nos jeunes que c’est une loi de liberté”, a répliqué la ministre.Des enseignantes-stagiaires se sont aussi dites préoccupées de la mutation professionnelle. “Un très gros sujet pour l’Education nationale” pour concilier “un professeur devant chaque classe” et en même temps Mme Borne a évoqué des “progrès à faire” pour tenir “compte de l’évolution des profils” des enseignants.- Un prof devant chaque classe? -Elle s’est voulue rassurante sur le fait qu’il y aurait bien un professeur devant chaque classe: “On peut être confiant, évidemment ça n’évitera pas quelques situations particulières”.Pour Sophie Venetitay, il manque toutefois encore entre 5.000 et 6.000 enseignants.D’après la responsable syndicale, les personnels “connaissent une importante crise de sens de leur métier”. Elle cite une consultation auprès des membres de son syndicat selon laquelle “deux tiers des collègues ont pensé ces deux dernières années à la démission”, pour près de moitié en raison d’une “dégradation de l’école publique”. Le SNES-FSU déplore aussi une absence de revalorisation des salaires en 2025 et en 2024. D’après une note de la Direction des études statistiques du ministère (Depp), un enseignant à temps complet gagnait en moyenne 3.010 euros net en 2023.Outre les nouveaux programmes d’éducation à la vie affective et sexuelle (Evars), les enseignants des 58.100 écoles et établissements du second degré doivent se familiariser pour cette rentrée avec de nouveaux programmes de mathématiques et français dans le premier degré et à une initiation à l’intelligence artificielle entre autres. Une réforme du contrôle continu pour le bac, qui fait déjà grincer des dents les syndicats, doit aussi être présentée aux enseignants vendredi.

Entre l’Asie centrale et les talibans, de la crainte à la coopération

“Nous avons de grands plans pour l’Asie centrale”, pavoise Sayed Zaher Shah, représentant des talibans dans une zone économique spéciale flambant neuve en Ouzbékistan à la frontière avec l’Afghanistan, l’un des symboles de la coopération croissante entre les pays centrasiatiques et Kaboul.Quatre ans après la prise de pouvoir des talibans, la collaboration économique a pris le pas sur les inquiétudes sécuritaires initiales des cinq ex-républiques soviétiques d’Asie centrale (Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Turkménistan), qui craignaient une propagation de l’islamisme radical.”La politique de l’Émirat islamique est orientée vers une économie ouverte. Nous avons de bonnes relations avec tous nos voisins”, explique à l’AFP M. Zaher Shah, envoyé des talibans dans la zone franche d’Airitom près de Termez, capitale régionale ouzbèke.Ce centre sans TVA ni droits de douanes ouvert à l’été 2024 abrite environ 300 commerces, des restaurants, une bibliothèque, des salles de conférences, un hôtel Hilton et un centre médical dernier cri aux tarifs préférentiels.Pour s’y rendre, les Afghans empruntent le “pont de l’amitié”, par lequel l’armée soviétique s’était retirée d’Afghanistan en 1989, tout comme certains soldats afghans fuyant l’avancée des talibans en 2021.Adboul Qayom Karimi, 73 ans, s’y fait soigner faute de diagnostic établi à Mazar-e-Sharif, ville afghane à environ cent kilomètres d’Airitom.”Mon neveu connaissait et m’a vanté cet endroit, donc j’ai voulu m’y faire examiner. Les médecins sont très compétents”, assure-t-il après sa consultation.Le bouche à oreille fait son travail entre Afghans.”Nous avons entendu parler de ce centre. On va choisir quelles marchandises acheter puis nous voulons aller à la clinique faire un bilan de santé”, dit Goul Ahmad Amini, sexagénaire venu en famille.- “Climat de confiance” -D’après Sanjar Sodikov, l’un des responsables d’Airatom, plus d’un millier d’Ouzbeks et jusqu’à 2.000 Afghans visitent quotidiennement le centre, ces derniers bénéficiant de quinze jours sans visa, chose extrêmement rare.Ce lieu reste sensible: des garde-frontières filtrent l’entrée, des barbelés recouvrent les murs d’enceinte, des policiers et des agents des services secrets ouzbeks en civil patrouillent, tendus par la présence de l’AFP.Certains Afghans profitent de la climatisation, s’abritant des températures torrides et de l’air vicié par les tempêtes de sable.Sur des murs à l’odeur de neuf, des citations du président ouzbek Chavkat Mirzioïev présentent Tachkent en chef de file de l’engagement avec Kaboul: “nous avons créé un climat d’ouverture, de confiance et de coopération en Asie centrale”.Une autre assure que l’Afghanistan et l’Ouzbékistan, “amis depuis longtemps, sont unis par une atmosphère de respect mutuel, de confiance, et des liens étroits dans le commerce, les transports et les communications”.Car pour l’Asie centrale, enclavée mais qui tente de retrouver son rôle historique de plaque tournante du commerce mondial, l’accès aux mers du sud via l’Afghanistan est vital, d’autant que la route du nord via la Russie est perturbée par les sanctions.”L’objectif est de développer les relations commerciales avec l’Afghanistan et d’accéder aux marchés de l’Iran et du Pakistan par des itinéraires transfrontaliers”, résume le responsable ouzbek Sodikov.Les pays centrasiatiques lancent notamment d’importants projets d’infrastructures, comme des chemins de fer, rencontrant les intérêts des talibans.L’Afghanistan, confronté selon l’ONU à une terrible crise humanitaire, a lui besoin de l’Asie centrale pour sa sécurité alimentaire et énergétique.- Sécurité alimentaire et énergétique -Ce rapprochement tous azimuts avec Kaboul est bien antérieur à la reconnaissance cet été des talibans par la Russie, malgré des frictions autour du canal afghan de Qosh Tepa, menaçant la fragile répartition centrasiatique de l’eau.Le Kazakhstan a retiré en 2024 les talibans de la liste des organisations terroristes pour des considérations “commerciales et économiques”, l’Ouzbékistan multiplie les contacts diplomatiques et le Kirghizstan a appelé l’Occident à reconnaître les talibans.Même le reclus Turkménistan s’implique via l’immense gazoduc TAPI (Turkménistan–Afghanistan–Pakistan–Inde) et le Tadjikistan, seul pays centrasiatique critique des talibans, a rapporté une nette hausse des échanges commerciaux.A Airitom, plusieurs commerçants ont cependant indiqué à l’AFP rencontrer des difficultés.”Les ventes baissent en raison des difficultés d’importer et d’exporter les marchandises. Les contrôles aux trois postes prennent trop de temps”, regrette Khourssand Tourssounov, vendeur ouzbek de produits agricoles.Le marchand afghan de tapis Abdoullah Torkaman dit “travailler à perte”.”Il est autorisé d’exporter seulement 10 kilos de marchandises ou jusqu’à 200 dollars de biens par mois. La direction promet d’augmenter cette limite et que le commerce sera bientôt plus libre”, espère-t-il.Des difficultés qui ne freinent pas les projets conjoints.Selon Sayed Zaher Shah, le responsable taliban, “il est prévu d’ouvrir un marché semblable en Afghanistan”.

Entre l’Asie centrale et les talibans, de la crainte à la coopération

“Nous avons de grands plans pour l’Asie centrale”, pavoise Sayed Zaher Shah, représentant des talibans dans une zone économique spéciale flambant neuve en Ouzbékistan à la frontière avec l’Afghanistan, l’un des symboles de la coopération croissante entre les pays centrasiatiques et Kaboul.Quatre ans après la prise de pouvoir des talibans, la collaboration économique a pris le pas sur les inquiétudes sécuritaires initiales des cinq ex-républiques soviétiques d’Asie centrale (Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Turkménistan), qui craignaient une propagation de l’islamisme radical.”La politique de l’Émirat islamique est orientée vers une économie ouverte. Nous avons de bonnes relations avec tous nos voisins”, explique à l’AFP M. Zaher Shah, envoyé des talibans dans la zone franche d’Airitom près de Termez, capitale régionale ouzbèke.Ce centre sans TVA ni droits de douanes ouvert à l’été 2024 abrite environ 300 commerces, des restaurants, une bibliothèque, des salles de conférences, un hôtel Hilton et un centre médical dernier cri aux tarifs préférentiels.Pour s’y rendre, les Afghans empruntent le “pont de l’amitié”, par lequel l’armée soviétique s’était retirée d’Afghanistan en 1989, tout comme certains soldats afghans fuyant l’avancée des talibans en 2021.Adboul Qayom Karimi, 73 ans, s’y fait soigner faute de diagnostic établi à Mazar-e-Sharif, ville afghane à environ cent kilomètres d’Airitom.”Mon neveu connaissait et m’a vanté cet endroit, donc j’ai voulu m’y faire examiner. Les médecins sont très compétents”, assure-t-il après sa consultation.Le bouche à oreille fait son travail entre Afghans.”Nous avons entendu parler de ce centre. On va choisir quelles marchandises acheter puis nous voulons aller à la clinique faire un bilan de santé”, dit Goul Ahmad Amini, sexagénaire venu en famille.- “Climat de confiance” -D’après Sanjar Sodikov, l’un des responsables d’Airatom, plus d’un millier d’Ouzbeks et jusqu’à 2.000 Afghans visitent quotidiennement le centre, ces derniers bénéficiant de quinze jours sans visa, chose extrêmement rare.Ce lieu reste sensible: des garde-frontières filtrent l’entrée, des barbelés recouvrent les murs d’enceinte, des policiers et des agents des services secrets ouzbeks en civil patrouillent, tendus par la présence de l’AFP.Certains Afghans profitent de la climatisation, s’abritant des températures torrides et de l’air vicié par les tempêtes de sable.Sur des murs à l’odeur de neuf, des citations du président ouzbek Chavkat Mirzioïev présentent Tachkent en chef de file de l’engagement avec Kaboul: “nous avons créé un climat d’ouverture, de confiance et de coopération en Asie centrale”.Une autre assure que l’Afghanistan et l’Ouzbékistan, “amis depuis longtemps, sont unis par une atmosphère de respect mutuel, de confiance, et des liens étroits dans le commerce, les transports et les communications”.Car pour l’Asie centrale, enclavée mais qui tente de retrouver son rôle historique de plaque tournante du commerce mondial, l’accès aux mers du sud via l’Afghanistan est vital, d’autant que la route du nord via la Russie est perturbée par les sanctions.”L’objectif est de développer les relations commerciales avec l’Afghanistan et d’accéder aux marchés de l’Iran et du Pakistan par des itinéraires transfrontaliers”, résume le responsable ouzbek Sodikov.Les pays centrasiatiques lancent notamment d’importants projets d’infrastructures, comme des chemins de fer, rencontrant les intérêts des talibans.L’Afghanistan, confronté selon l’ONU à une terrible crise humanitaire, a lui besoin de l’Asie centrale pour sa sécurité alimentaire et énergétique.- Sécurité alimentaire et énergétique -Ce rapprochement tous azimuts avec Kaboul est bien antérieur à la reconnaissance cet été des talibans par la Russie, malgré des frictions autour du canal afghan de Qosh Tepa, menaçant la fragile répartition centrasiatique de l’eau.Le Kazakhstan a retiré en 2024 les talibans de la liste des organisations terroristes pour des considérations “commerciales et économiques”, l’Ouzbékistan multiplie les contacts diplomatiques et le Kirghizstan a appelé l’Occident à reconnaître les talibans.Même le reclus Turkménistan s’implique via l’immense gazoduc TAPI (Turkménistan–Afghanistan–Pakistan–Inde) et le Tadjikistan, seul pays centrasiatique critique des talibans, a rapporté une nette hausse des échanges commerciaux.A Airitom, plusieurs commerçants ont cependant indiqué à l’AFP rencontrer des difficultés.”Les ventes baissent en raison des difficultés d’importer et d’exporter les marchandises. Les contrôles aux trois postes prennent trop de temps”, regrette Khourssand Tourssounov, vendeur ouzbek de produits agricoles.Le marchand afghan de tapis Abdoullah Torkaman dit “travailler à perte”.”Il est autorisé d’exporter seulement 10 kilos de marchandises ou jusqu’à 200 dollars de biens par mois. La direction promet d’augmenter cette limite et que le commerce sera bientôt plus libre”, espère-t-il.Des difficultés qui ne freinent pas les projets conjoints.Selon Sayed Zaher Shah, le responsable taliban, “il est prévu d’ouvrir un marché semblable en Afghanistan”.

Bayrou: la dette, “c’est l’esclavage des plus jeunes”

“La dette c’est l’esclavage des plus jeunes”: François Bayrou a de nouveau appelé vendredi les “boomers” – les retraités – à ne “pas se désintéresser de la situation faite aux jeunes” dans un plaidoyer en faveur de sa décision de demander la confiance de l’Assemblée nationale sur le désendettement du pays.La dette, “c’est une question pour les jeunes qui sont bloqués dans leur développement, dans leur projet de vie, dans leur carrière”, a-t-il déclaré. “Et la démoralisation des plus jeunes, elle, est plus grave que toute autre démoralisation du pays”, a plaidé le Premier ministre en marge de l’inauguration de la foire agricole de Châlons-en-Champagne.”Les jeunes ont bien le droit d’être respectés et soutenus au lieu d’être constamment ignorés et alourdis par des engagements qu’on a pris en leur nom sans leur demander leur avis”, a-t-il insisté.Il est revenu sur les critiques exprimées sur TF1 contre “les boomers”, responsables d’avoir endetté le pays “pour leur confort”. “J’ai reçu énormément de messages de jeunes qui disaient pour la première fois: +on a parlé de nous+. Les générations du baby-boom, qui ont beaucoup fait marcher le pays, ne peuvent pas se désintéresser de la situation qui est faite aux jeunes Français”, a-t-il jugé. Le plan de François Bayrou ciblait notamment les retraités par une année blanche sur la revalorisation des pensions et le remplacement par un forfait de l’abattement fiscal de 10% dont ils bénéficient.Le Premier ministre, qui engagera la responsabilité de son  gouvernement le 8 septembre avec la très forte probabilité d’être renversé, est revenu sur la critique selon laquelle il dramatise la situation financière de la France.”Ni je ne déforme, ni je n’exagère, ni je ne dramatise (…) Le risque maximal, c’est de ne rien faire”, a-t-il martelé alors que “la charge de la dette sera cette année à 67 milliards” d’euros et “à plus de 100 milliards en 2029 selon la Cour des comptes”.Il a critiqué ceux qui, comme les socialistes, veulent réduire son objectif de 44 milliards d’économies l’année prochaine.  “C’est la première marche qui nous permettra en quatre ans de revenir à ce seuil où la dette ne grandit plus”, a-t-il justifié, estimant ce seuil à un peu moins de 3% de déficit public rapporté au Produit intérieur brut (PIB).

Rentrée sociale: les syndicats manifesteront ensemble le 18 septembre pour exiger un autre budget

L’ensemble des organisations syndicales a appelé vendredi à une journée de mobilisation massive le 18 septembre, pour exiger un budget de “justice sociale” et fiscale, que le gouvernement Bayrou soit encore en place à cette date ou non. Les chefs de file des confédérations CFDT, CGT, FO, CFE/CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires réunies au siège de la CFDT ont décidé, au bout de plus de deux heures et demie de réunion, d’organiser “une journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire le 18 septembre, y compris par la grève et la manifestation”.”Le musée des horreurs du projet de budget doit être abandonné”, a déclaré la cheffe de file de la CFDT, Marylise Léon, lisant un communiqué conjoint devant la presse.”Les différentes mesures budgétaires avancées sont d’une brutalité sans précédent” avec notamment “la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage”, souligne le texte.Mais dix jours après le vote de confiance que demandera le Premier ministre, François Bayrou, à l’Assemblée nationale et qui pourrait bien le faire tomber, il n’est pas sûr que le pays ait un gouvernement et les syndicats un interlocuteur pour faire valoir leurs revendications.”Même si le gouvernement de François Bayrou ne demeure pas après le 8 septembre, il y aura de toute façon besoin d’un budget avec de la justice sociale et fiscale”, a estimé Marylise Léon.- “Augmenter les salaires” -Devançant l’appel intersyndical, le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens a appelé jeudi à une nouvelle grève, également le 18 septembre.Avant cela, la fédération Mines-Energie de la CGT a appelé à la grève à partir du 2 septembre, les taxis veulent mobiliser à compter du 5, tandis que FO a déposé un préavis de grève courant du 1er septembre au 30 septembre.Surtout, un mouvement disparate né sur les réseaux sociaux et les messageries, et rejoint dès le milieu de l’été par certaines branches et union départementales syndicales appelle à “tout bloquer” le 10 septembre.”Le 10 septembre, c’est une initiative citoyenne et donc évidemment que la CGT a décidé d’y prendre sa part en construisant la grève dans les entreprises”, a expliqué vendredi sa secrétaire générale Sophie Binet.Elle avait toutefois émis il y a une semaine des craintes devant un possible “noyautage par l’extrême droite” de ce mouvement, auxquel ne participera pas la CFDT, ni la CFE-CGC, et dont le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot, se tient “à distance”.”Pour l’intersyndicale, aujourd’hui, le sujet, c’était de construire une grande journée de grève et de manifestation”, a fait valoir Mme Binet. Le 18 septembre, “c’est un jeudi, c’est beaucoup plus favorable pour la mobilisation”, a-t-elle estimé. “Nous voulons des augmentations de salaire, nous voulons l’abrogation de la réforme des retraites”, a poursuivi Mme Binet.”On appellera nos équipes à se mobiliser pour le 18 septembre par la grève. Et moi, Force Ouvrière, je le dirai, à la grève reconductible”, a indiqué pour sa part Frédéric Souillot.”Quand on cherche de l’argent, eh bien on commence à conditionner les aides publiques versées aux entreprises: 211 milliards d’euros”, a-t-il souligné alors que le gouvernement cherche des moyens de réduire le poids de la dette publique.”Augmenter les salaires, ça fait augmenter les cotisations”, permettant de rééquilibrer le budget, a-t-il argumenté.Dans “la fonction publique, le point d’indice bloqué, c’est 30% de perte de pouvoir d’achat en 30 ans à peu près”, a dénoncé de son côté le président du syndicat de l’encadrement CFE-CGC François Hommeril.”Un couple d’enseignants en banlieue parisienne, ils sont à quelques encablures de la pauvreté. Mais comment est-ce qu’un État comme la France peut accepter ça ?”, a-t-il lancé.Le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a approuvé sur X l’initiative intersyndicale, jugeant que le mouvement du 10 septembre va s’inscrire “dans la durée”. “Le mouvement septembriste va donc s’enraciner”, a-t-il jugé.

Rentrée sociale: les syndicats manifesteront ensemble le 18 septembre pour exiger un autre budget

L’ensemble des organisations syndicales a appelé vendredi à une journée de mobilisation massive le 18 septembre, pour exiger un budget de “justice sociale” et fiscale, que le gouvernement Bayrou soit encore en place à cette date ou non. Les chefs de file des confédérations CFDT, CGT, FO, CFE/CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires réunies au siège de la CFDT ont décidé, au bout de plus de deux heures et demie de réunion, d’organiser “une journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire le 18 septembre, y compris par la grève et la manifestation”.”Le musée des horreurs du projet de budget doit être abandonné”, a déclaré la cheffe de file de la CFDT, Marylise Léon, lisant un communiqué conjoint devant la presse.”Les différentes mesures budgétaires avancées sont d’une brutalité sans précédent” avec notamment “la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage”, souligne le texte.Mais dix jours après le vote de confiance que demandera le Premier ministre, François Bayrou, à l’Assemblée nationale et qui pourrait bien le faire tomber, il n’est pas sûr que le pays ait un gouvernement et les syndicats un interlocuteur pour faire valoir leurs revendications.”Même si le gouvernement de François Bayrou ne demeure pas après le 8 septembre, il y aura de toute façon besoin d’un budget avec de la justice sociale et fiscale”, a estimé Marylise Léon.- “Augmenter les salaires” -Devançant l’appel intersyndical, le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens a appelé jeudi à une nouvelle grève, également le 18 septembre.Avant cela, la fédération Mines-Energie de la CGT a appelé à la grève à partir du 2 septembre, les taxis veulent mobiliser à compter du 5, tandis que FO a déposé un préavis de grève courant du 1er septembre au 30 septembre.Surtout, un mouvement disparate né sur les réseaux sociaux et les messageries, et rejoint dès le milieu de l’été par certaines branches et union départementales syndicales appelle à “tout bloquer” le 10 septembre.”Le 10 septembre, c’est une initiative citoyenne et donc évidemment que la CGT a décidé d’y prendre sa part en construisant la grève dans les entreprises”, a expliqué vendredi sa secrétaire générale Sophie Binet.Elle avait toutefois émis il y a une semaine des craintes devant un possible “noyautage par l’extrême droite” de ce mouvement, auxquel ne participera pas la CFDT, ni la CFE-CGC, et dont le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot, se tient “à distance”.”Pour l’intersyndicale, aujourd’hui, le sujet, c’était de construire une grande journée de grève et de manifestation”, a fait valoir Mme Binet. Le 18 septembre, “c’est un jeudi, c’est beaucoup plus favorable pour la mobilisation”, a-t-elle estimé. “Nous voulons des augmentations de salaire, nous voulons l’abrogation de la réforme des retraites”, a poursuivi Mme Binet.”On appellera nos équipes à se mobiliser pour le 18 septembre par la grève. Et moi, Force Ouvrière, je le dirai, à la grève reconductible”, a indiqué pour sa part Frédéric Souillot.”Quand on cherche de l’argent, eh bien on commence à conditionner les aides publiques versées aux entreprises: 211 milliards d’euros”, a-t-il souligné alors que le gouvernement cherche des moyens de réduire le poids de la dette publique.”Augmenter les salaires, ça fait augmenter les cotisations”, permettant de rééquilibrer le budget, a-t-il argumenté.Dans “la fonction publique, le point d’indice bloqué, c’est 30% de perte de pouvoir d’achat en 30 ans à peu près”, a dénoncé de son côté le président du syndicat de l’encadrement CFE-CGC François Hommeril.”Un couple d’enseignants en banlieue parisienne, ils sont à quelques encablures de la pauvreté. Mais comment est-ce qu’un État comme la France peut accepter ça ?”, a-t-il lancé.Le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a approuvé sur X l’initiative intersyndicale, jugeant que le mouvement du 10 septembre va s’inscrire “dans la durée”. “Le mouvement septembriste va donc s’enraciner”, a-t-il jugé.

Rentrée sociale: les syndicats manifesteront ensemble le 18 septembre pour exiger un autre budget

L’ensemble des organisations syndicales a appelé vendredi à une journée de mobilisation massive le 18 septembre, pour exiger un budget de “justice sociale” et fiscale, que le gouvernement Bayrou soit encore en place à cette date ou non. Les chefs de file des confédérations CFDT, CGT, FO, CFE/CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires réunies au siège de la CFDT ont décidé, au bout de plus de deux heures et demie de réunion, d’organiser “une journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire le 18 septembre, y compris par la grève et la manifestation”.”Le musée des horreurs du projet de budget doit être abandonné”, a déclaré la cheffe de file de la CFDT, Marylise Léon, lisant un communiqué conjoint devant la presse.”Les différentes mesures budgétaires avancées sont d’une brutalité sans précédent” avec notamment “la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage”, souligne le texte.Mais dix jours après le vote de confiance que demandera le Premier ministre, François Bayrou, à l’Assemblée nationale et qui pourrait bien le faire tomber, il n’est pas sûr que le pays ait un gouvernement et les syndicats un interlocuteur pour faire valoir leurs revendications.”Même si le gouvernement de François Bayrou ne demeure pas après le 8 septembre, il y aura de toute façon besoin d’un budget avec de la justice sociale et fiscale”, a estimé Marylise Léon.- “Augmenter les salaires” -Devançant l’appel intersyndical, le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens a appelé jeudi à une nouvelle grève, également le 18 septembre.Avant cela, la fédération Mines-Energie de la CGT a appelé à la grève à partir du 2 septembre, les taxis veulent mobiliser à compter du 5, tandis que FO a déposé un préavis de grève courant du 1er septembre au 30 septembre.Surtout, un mouvement disparate né sur les réseaux sociaux et les messageries, et rejoint dès le milieu de l’été par certaines branches et union départementales syndicales appelle à “tout bloquer” le 10 septembre.”Le 10 septembre, c’est une initiative citoyenne et donc évidemment que la CGT a décidé d’y prendre sa part en construisant la grève dans les entreprises”, a expliqué vendredi sa secrétaire générale Sophie Binet.Elle avait toutefois émis il y a une semaine des craintes devant un possible “noyautage par l’extrême droite” de ce mouvement, auxquel ne participera pas la CFDT, ni la CFE-CGC, et dont le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot, se tient “à distance”.”Pour l’intersyndicale, aujourd’hui, le sujet, c’était de construire une grande journée de grève et de manifestation”, a fait valoir Mme Binet. Le 18 septembre, “c’est un jeudi, c’est beaucoup plus favorable pour la mobilisation”, a-t-elle estimé. “Nous voulons des augmentations de salaire, nous voulons l’abrogation de la réforme des retraites”, a poursuivi Mme Binet.”On appellera nos équipes à se mobiliser pour le 18 septembre par la grève. Et moi, Force Ouvrière, je le dirai, à la grève reconductible”, a indiqué pour sa part Frédéric Souillot.”Quand on cherche de l’argent, eh bien on commence à conditionner les aides publiques versées aux entreprises: 211 milliards d’euros”, a-t-il souligné alors que le gouvernement cherche des moyens de réduire le poids de la dette publique.”Augmenter les salaires, ça fait augmenter les cotisations”, permettant de rééquilibrer le budget, a-t-il argumenté.Dans “la fonction publique, le point d’indice bloqué, c’est 30% de perte de pouvoir d’achat en 30 ans à peu près”, a dénoncé de son côté le président du syndicat de l’encadrement CFE-CGC François Hommeril.”Un couple d’enseignants en banlieue parisienne, ils sont à quelques encablures de la pauvreté. Mais comment est-ce qu’un État comme la France peut accepter ça ?”, a-t-il lancé.Le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a approuvé sur X l’initiative intersyndicale, jugeant que le mouvement du 10 septembre va s’inscrire “dans la durée”. “Le mouvement septembriste va donc s’enraciner”, a-t-il jugé.

European stocks retreat before US inflation data

European stock markets fell Friday as investors digested mixed economic data, while shares in UK banks and the pound dropped on reports the sector could face a windfall tax.The Dow and the S&P 500 hit fresh record highs Thursday on Wall Street after an upward revision to US growth in the second quarter and bumper results from AI chip giant Nvidia.Friday sees the release of key US inflation data, which could provide further guidance on interest rates after Federal Reserve chief Jerome Powell signalled a cut was likely in September.”Markets are pricing in around a high probability of a cut by the Fed next month, and today’s… inflation numbers will be a key data point for monetary policy setters,” said Derren Nathan, head of equity research at Hargreaves Lansdown.”Markets are keeping a close eye on the impact of tariffs on the prices of goods and services,” he added. “If inflation comes in hotter than expected, the path towards a drop in US borrowing costs in December will become a little less clear.”In Germany, data showed that unemployment in Europe’s biggest economy topped three million in August for the first time in more than a decade.Battered by high energy costs and fierce Chinese competition, German manufacturers were struggling even before US President Donald Trump erected new tariff walls.Separate figures Friday showed that inflation slowed in France and Italy this month, and held steady in Spain.The euro fell against the dollar, whose rise against the pound was greater.In Britain, an influential think tank said Friday that the Labour government could raise billions of pounds by imposing a windfall tax on banks in the UK.The biggest fallers on London’s top-tier FTSE 100 index were lenders NatWest and Lloyds, which each shed around five percent in midday deals.The report by the Institute for Public Policy Research suggested that banks could be targeted in the Labour government’s autumn budget.”Any such rumours are likely to have an exaggerated impact given the government’s obvious need to raise more income in an attempt to mitigate its financial difficulties,” said Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.3 percent at 9,193.21 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.5 percent at 7,726.88 Frankfurt – DAX: DOWN 0.4 percent at 23,935.36Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.3 percent at 42,718.47 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 25,189.34Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,857.93 (close)New York – Dow: UP 0.2 percent at 45,636.90 points (close)New York – S&P 500: UP 0.3 percent at 6,501.86 (close)Euro/dollar: DOWN at 1.1667 from $1.1680 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3458 at from $1.3508 Dollar/yen: UP at 147.18 yen from 146.97 yen Euro/pound: UP at 86.69 at from 86.46 pence  West Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $64.33 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.4 percent at $67.69 per barrelburs-bcp/ajb/js