Les avions d’Air Canada cloués au sol par une grève des hôtesses et stewards

La compagnie aérienne Air Canada a annulé des centaines de vols et suspendu ses opérations samedi en réponse à une grève de ses hôtesses et stewards qui réclament une meilleure rémunération, en pleine saison touristique.Quelque 130.000 passagers par jour vont subir les conséquences de la situation, selon la compagnie.A l’aéroport international Pearson de Toronto, l’une des principales plates-formes de correspondance de la compagnie Air Canada et de sa filiale Air Canada Rouge, le terminal 1 était anormalement désert samedi matin, selon un journaliste de l’AFP sur place, les voyageurs ayant anticipé l’arrêt des activités.”Nous sommes maintenant officiellement en grève”, a annoncé dans un communiqué le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente quelque 10.000 personnels navigants.En réponse, Air Canada a annoncé dans un communiqué déclencher “un lock-out des 10.000 agents de bord d’Air Canada Rouge représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP)”.Un lockout est une fermeture provisoire d’une entreprise décidée par l’employeur en réponse à un conflit social. Il doit durer 72 heures, a déclaré Air Canada, soulignant que 700 vols prévus samedi ont été “suspendus”.Air Canada, qui dessert directement 180 villes dans le monde, “conseille fortement aux clients concernés de ne pas se rendre à l’aéroport”, précisant qu’elle “regrette profondément les répercussions de la grève sur les clients”.Le mouvement a débuté vers 01H00 (05H00 GMT) dans la nuit de vendredi à samedi, après l’échéance du préavis de 72 heures déposé par le SCFP.Avant même le début officiel de la grève, la compagnie avait progressivement réduit ses opérations. Vendredi soir, elle avait annoncé avoir déjà annulé 623 vols, touchant plus de 100.000 passagers, au cours des derniers jours.- Travail au sol non rémunéré -Au-delà d’une augmentation de salaire, son personnel navigant réclame aussi d’être rémunéré pour les heures de travail au sol, y compris lors de l’embarquement, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent.Air Canada avait détaillé jeudi une dernière offre de compromis prévoyant de porter le salaire annuel moyen d’un agent de bord senior à 87.000 dollars canadiens (65.000 USD) d’ici 2027 mais le SCFP avait jugé les propositions insuffisantes au regard notamment de l’inflation.Le syndicat avait également rejeté les demandes de la compagnie et du gouvernement canadien de tenter de résoudre les contentieux en recourant à un arbitrage indépendant.Le conflit, au coeur de l’été, met sous pression Air Canada, principal transporteur du pays basé à Montréal. Interrogé par l’AFP, Rafael Gomez, directeur du Centre des relations industrielles et ressources humaines de l’Université de Toronto et expert en relations professionnelles, a dit ne pas s’attendre à une grève longue. “C’est la haute saison. La compagnie ne veut pas perdre des centaines de millions de dollars de chiffre d’affaires”, estime-t-il.L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence toutefois à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans un communiqué publié avant le début de la grève, le Conseil des affaires canadien, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, avait mis en garde contre le risque de voir les difficultés aggravées par une grève à Air Canada.”À un moment où le Canada fait face à des pressions sans précédent sur nos chaînes d’approvisionnement économique critiques, la perturbation des services nationaux de transport de passagers et de fret aérien causerait un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”, avait estimé l’organisation.

Les avions d’Air Canada cloués au sol par une grève des hôtesses et stewards

La compagnie aérienne Air Canada a annulé des centaines de vols et suspendu ses opérations samedi en réponse à une grève de ses hôtesses et stewards qui réclament une meilleure rémunération, en pleine saison touristique.Quelque 130.000 passagers par jour vont subir les conséquences de la situation, selon la compagnie.A l’aéroport international Pearson de Toronto, l’une des principales plates-formes de correspondance de la compagnie Air Canada et de sa filiale Air Canada Rouge, le terminal 1 était anormalement désert samedi matin, selon un journaliste de l’AFP sur place, les voyageurs ayant anticipé l’arrêt des activités.”Nous sommes maintenant officiellement en grève”, a annoncé dans un communiqué le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente quelque 10.000 personnels navigants.En réponse, Air Canada a annoncé dans un communiqué déclencher “un lock-out des 10.000 agents de bord d’Air Canada Rouge représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP)”.Un lockout est une fermeture provisoire d’une entreprise décidée par l’employeur en réponse à un conflit social. Il doit durer 72 heures, a déclaré Air Canada, soulignant que 700 vols prévus samedi ont été “suspendus”.Air Canada, qui dessert directement 180 villes dans le monde, “conseille fortement aux clients concernés de ne pas se rendre à l’aéroport”, précisant qu’elle “regrette profondément les répercussions de la grève sur les clients”.Le mouvement a débuté vers 01H00 (05H00 GMT) dans la nuit de vendredi à samedi, après l’échéance du préavis de 72 heures déposé par le SCFP.Avant même le début officiel de la grève, la compagnie avait progressivement réduit ses opérations. Vendredi soir, elle avait annoncé avoir déjà annulé 623 vols, touchant plus de 100.000 passagers, au cours des derniers jours.- Travail au sol non rémunéré -Au-delà d’une augmentation de salaire, son personnel navigant réclame aussi d’être rémunéré pour les heures de travail au sol, y compris lors de l’embarquement, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent.Air Canada avait détaillé jeudi une dernière offre de compromis prévoyant de porter le salaire annuel moyen d’un agent de bord senior à 87.000 dollars canadiens (65.000 USD) d’ici 2027 mais le SCFP avait jugé les propositions insuffisantes au regard notamment de l’inflation.Le syndicat avait également rejeté les demandes de la compagnie et du gouvernement canadien de tenter de résoudre les contentieux en recourant à un arbitrage indépendant.Le conflit, au coeur de l’été, met sous pression Air Canada, principal transporteur du pays basé à Montréal. Interrogé par l’AFP, Rafael Gomez, directeur du Centre des relations industrielles et ressources humaines de l’Université de Toronto et expert en relations professionnelles, a dit ne pas s’attendre à une grève longue. “C’est la haute saison. La compagnie ne veut pas perdre des centaines de millions de dollars de chiffre d’affaires”, estime-t-il.L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence toutefois à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans un communiqué publié avant le début de la grève, le Conseil des affaires canadien, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, avait mis en garde contre le risque de voir les difficultés aggravées par une grève à Air Canada.”À un moment où le Canada fait face à des pressions sans précédent sur nos chaînes d’approvisionnement économique critiques, la perturbation des services nationaux de transport de passagers et de fret aérien causerait un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”, avait estimé l’organisation.

Les avions d’Air Canada cloués au sol par une grève des hôtesses et stewards

La compagnie aérienne Air Canada a annulé des centaines de vols et suspendu ses opérations samedi en réponse à une grève de ses hôtesses et stewards qui réclament une meilleure rémunération, en pleine saison touristique.Quelque 130.000 passagers par jour vont subir les conséquences de la situation, selon la compagnie.A l’aéroport international Pearson de Toronto, l’une des principales plates-formes de correspondance de la compagnie Air Canada et de sa filiale Air Canada Rouge, le terminal 1 était anormalement désert samedi matin, selon un journaliste de l’AFP sur place, les voyageurs ayant anticipé l’arrêt des activités.”Nous sommes maintenant officiellement en grève”, a annoncé dans un communiqué le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente quelque 10.000 personnels navigants.En réponse, Air Canada a annoncé dans un communiqué déclencher “un lock-out des 10.000 agents de bord d’Air Canada Rouge représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP)”.Un lockout est une fermeture provisoire d’une entreprise décidée par l’employeur en réponse à un conflit social. Il doit durer 72 heures, a déclaré Air Canada, soulignant que 700 vols prévus samedi ont été “suspendus”.Air Canada, qui dessert directement 180 villes dans le monde, “conseille fortement aux clients concernés de ne pas se rendre à l’aéroport”, précisant qu’elle “regrette profondément les répercussions de la grève sur les clients”.Le mouvement a débuté vers 01H00 (05H00 GMT) dans la nuit de vendredi à samedi, après l’échéance du préavis de 72 heures déposé par le SCFP.Avant même le début officiel de la grève, la compagnie avait progressivement réduit ses opérations. Vendredi soir, elle avait annoncé avoir déjà annulé 623 vols, touchant plus de 100.000 passagers, au cours des derniers jours.- Travail au sol non rémunéré -Au-delà d’une augmentation de salaire, son personnel navigant réclame aussi d’être rémunéré pour les heures de travail au sol, y compris lors de l’embarquement, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent.Air Canada avait détaillé jeudi une dernière offre de compromis prévoyant de porter le salaire annuel moyen d’un agent de bord senior à 87.000 dollars canadiens (65.000 USD) d’ici 2027 mais le SCFP avait jugé les propositions insuffisantes au regard notamment de l’inflation.Le syndicat avait également rejeté les demandes de la compagnie et du gouvernement canadien de tenter de résoudre les contentieux en recourant à un arbitrage indépendant.Le conflit, au coeur de l’été, met sous pression Air Canada, principal transporteur du pays basé à Montréal. Interrogé par l’AFP, Rafael Gomez, directeur du Centre des relations industrielles et ressources humaines de l’Université de Toronto et expert en relations professionnelles, a dit ne pas s’attendre à une grève longue. “C’est la haute saison. La compagnie ne veut pas perdre des centaines de millions de dollars de chiffre d’affaires”, estime-t-il.L’économie canadienne, bien que montrant des signes de résilience, commence toutefois à éprouver les effets de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump, avec des droits de douane affectant des secteurs cruciaux pour le pays comme l’automobile, l’aluminium et l’acier.Dans un communiqué publié avant le début de la grève, le Conseil des affaires canadien, qui regroupe des dirigeants de plus d’une centaine de grandes entreprises, avait mis en garde contre le risque de voir les difficultés aggravées par une grève à Air Canada.”À un moment où le Canada fait face à des pressions sans précédent sur nos chaînes d’approvisionnement économique critiques, la perturbation des services nationaux de transport de passagers et de fret aérien causerait un préjudice immédiat et considérable à tous les Canadiens”, avait estimé l’organisation.

Trump moves away from Ukraine war ceasefire demand

US President Donald Trump on Saturday shifted his campaign to halt the Ukraine war to securing a full peace agreement after a summit with Russia’s President Vladimir Putin failed to secure a ceasefire.Three hours of talks between the White House and Kremlin leaders at an Alaska air base produced no breakthrough but Trump and European leaders said they wanted a new summit that includes Ukraine’s President Volodymyr Zelensky.Zelensky will now go to Washington on Monday while European leaders said they were ready to intensify sanctions against Russia after Trump briefed them on the summit.Trump remained upbeat, calling the summit “a great and very successful day in Alaska!” in a Truth Social post. The US president added that European leaders had backed his plan for a new summit.”It was determined by all that the best way to end the horrific war between Russia and Ukraine is to go directly to a peace agreement, which would end the war, and not a mere ceasefire agreement, which often times do not hold up,” he added.- Zelensky in Washington -He confirmed Monday’s meeting with Zelensky and said he hoped a Trump-Putin-Zelensky summit would follow. “Potentially, millions of people’s lives will be saved,” Trump commented.Before the summit, Trump had warned of “severe consequences” if Russia did not accept a ceasefire. When asked about this by Fox News after the talks, Trump said that “because of what happened today, I think I don’t have to think about that now”.Putin has repeatedly said only a full peace deal could halt the war he ordered in February 2022, which has left tens of thousands dead and widespread destruction in Ukraine.Putin again spoke of addressing the “root causes” of the conflict at the summit and some analysts said Trump may have conceded ground.”Faced with what appears to be Putin’s stonewalling, lectures on history, or other dodges, Trump backed away again,” said Daniel Fried, a former US ambassador to Poland and now a fellow at the Atlantic Council think tank.Flying back to Washington, Trump spoke first with Zelensky, the White House said.British Prime Minister Keir Starmer, French President Emmanuel Macron, German Chancellor Friedrich Merz, NATO Secretary General Mark Rutte and European Commission president Ursula von der Leyen and other European leaders later joined the call, officials said.The Europeans, who had been wary of the Alaska meeting, held their own talks on Saturday and afterwards expressed support for a new summit.Their statement did not mention a ceasefire, just the need for more action to force Russia into “a just and lasting peace”. “As long as the killing in Ukraine continues, we stand ready to uphold the pressure on Russia. We will continue to strengthen sanctions and wider economic measures to put pressure on Russia’s war economy until there is a just and lasting peace,” they said.The war went on despite the summit. Ukraine announced Saturday that Russia launched 85 attack drones and a ballistic missile during the night. Russia said it had taken two more villages in Ukraine. Trump and Putin emerged from their talks to offer warm words at a 12-minute press briefing but took no questions.”We’re not there yet, but we’ve made progress. There’s no deal until there’s a deal,” Trump said.He called the meeting “extremely productive” with “many points” agreed, but did not offer specifics.- ‘Next time in Moscow’ -Putin also spoke in general terms. “We hope that the understanding we have reached will… pave the way for peace in Ukraine.”Putin warned Ukraine and European countries to “not create any obstacles” and not “make attempts to disrupt this emerging progress through provocation or behind-the-scenes intrigues”.As Trump mused about a second meeting, Putin smiled and said in English: “Next time in Moscow”.- Putin warns Western allies -Trump, whose tone with Zelensky has changed since he berated the Ukrainian leader at the White House in February, told Fox that “Now it’s really up to President Zelensky to get it done”.Zelensky, who has rejected Russian demands that Ukraine give up territory, was not invited to Friday’s talks. But he said Saturday that he supported the American efforts.”It is important that America’s strength has an impact on the development of the situation,” he said.Russia in recent days has made battlefield gains that could strengthen Putin’s hand in any negotiations.Although Ukraine announced as Putin was flying in that it had retaken several villages, Russia’s army on Saturday claimed the capture of Kolodyazi in Ukraine’s Donetsk region and Vorone in the neighbouring Dnipropetrovsk region. 

Pakistan rescuers recover bodies after monsoon rains kill over 340

Rescuers struggled to retrieve bodies from muddy debris on Saturday after flash floods triggered by heavy monsoon rains across northern Pakistan killed at least 344 people in the past 48 hours, authorities said.The majority of deaths, 324, were reported in mountainous Khyber Pakhtunkhwa province, the National Disaster Management Authority said.Most were killed in flash floods and collapsing houses, while at least 137 others were injured.One resident told AFP it felt like “the end of the world” as the ground shook with the force of the water. The provincial rescue agency told AFP that around 2,000 rescue workers were engaged in recovering bodies from the debris and carrying out relief operations in nine districts, where rain was still hampering efforts.”Heavy rainfall, landslides in several areas, and washed-out roads are causing significant challenges in delivering aid, particularly in transporting heavy machinery and ambulances,” Bilal Ahmed Faizi, spokesman for Khyber Pakhtunkhwa’s rescue agency, told AFP.He said road closures meant rescue workers had to walk to some of the disaster sites in remote regions.”They are trying to evacuate survivors, but very few people are relocating due to the deaths of their relatives or loved ones being trapped in the debris,” Faizi said.Buner district deputy commissioner Kashif Qayum Khan also said rescuers were forced to find new ways to reach remote areas.”Many more people may still be trapped under the debris, which local residents cannot clear manually,” Khan told AFP. The provincial government has declared the severely affected mountainous districts of Buner, Bajaur, Swat, Shangla, Mansehra and Battagram as disaster-hit areas.The meteorological department has also issued a heavy rain alert for Pakistan’s northwest, urging people to take “precautionary measures”.Eleven more people were killed in Pakistan-administered Kashmir, and another nine in the northern Gilgit-Baltistan region, national officials said.Five more were killed when a local government helicopter crashed due to bad weather during a relief mission on Friday.- ‘Profound trauma’ -The monsoon season brings South Asia about three-quarters of its annual rainfall, vital for agriculture and food security, but it also brings destruction.Landslides and flash floods are common during the season, which usually begins in June and eases by the end of September.The national disaster agency’s Syed Muhammad Tayyab Shah told AFP that this year’s monsoon season began earlier than usual and was expected to end later.It would also increase in intensity over the next fortnight, he said.In Buner district, where there have been dozens of deaths and injuries, resident Azizullah said he “thought it was doomsday”.”I heard a loud noise as if the mountain was sliding,” he told AFP. “The ground was trembling due to the force of the water, and it felt like death was staring me in the face.”An AFP journalist saw three excavators clearing mud and wood from the completely flattened site, while dozens of rescuers and residents also dug through the debris.”My daughter’s dowry worth around five hundred thousand rupees ($1,760) was washed away in the flood,” resident Abdul Hayat told AFP.”We don’t even have clothes to wear, the food was also swept away,” he said.Others cleared heavy rocks with their hands and with shovels.”People are still lying under the debris… Those who were swept away are being searched for downstream,” said resident Abdul Khan.In picturesque Swat district, an AFP photographer saw roads submerged in muddy water, downed electricity poles and vehicles half-buried in mud.The torrential rains that have pounded Pakistan since the start of the summer monsoon, described as “unusual” by authorities, have killed more than 650 people, with more than 905 injured.In July, Punjab, home to nearly half of Pakistan’s 255 million people, recorded 73 percent more rainfall than the previous year and more deaths than in the entire previous monsoon.Pakistan is one of the world’s most vulnerable countries to the effects of climate change and is contending with extreme weather events with increasing frequency.Monsoon floods in 2022 submerged a third of the country and killed around 1,700 people.Another villager in Buner told AFP residents kept on searching through the rubble overnight.”The entire area is reeling from profound trauma,” said 32-year-old schoolteacher Saifullah Khan.”I help retrieve the bodies of the children I taught, I keep wondering what kind of trial nature has imposed on these kids,” he said.

Ukraine: Trump veut un plan de paix après son échec à obtenir un cessez-le-feu

Le président américain, Donald Trump, qui n’a pas réussi à obtenir un cessez-le-feu en Ukraine lors de son sommet en Alaska avec son homologue russe, Vladimir Poutine, réclame désormais un “accord de paix” pour mettre fin à trois ans et demi d’un conflit meurtrier.M. Trump avait assuré vouloir obtenir un cessez-le-feu en Ukraine avant le sommet de vendredi annoncé comme décisif et à l’issue duquel les deux dirigeants n’ont rien dévoilé de leurs discussions.”Il a été jugé par tous que la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine est d’aller directement à un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non à un simple accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas”, a déclaré M. Trump sur son réseau Truth Social, une fois rentré à Washington.Il a également confirmé qu’il recevrait le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lundi après-midi à la Maison Blanche. “Si tout marche bien, nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine”, a ajouté Donald Trump, laissant envisager un sommet tripartite.M. Zelensky, qui n’avait pas été invité à Anchorage et souhaitait avant tout un accord de cessez-le-feu, comme les Européens, avait annoncé peu avant qu’il irait lundi rencontrer Donald Trump, et que celui-ci l’avait informé des “principaux points” de ses échanges avec M. Poutine.”Lundi, je rencontrerai le président Trump à Washington pour discuter de l’ensemble des détails pour mettre fin aux tueries et à la guerre”, a indiqué M. Zelensky sur le réseau social X. “Je suis reconnaissant de l’invitation. Il est important que les Européens soient impliqués à chaque étape, afin d’apporter des garanties de sécurité fiables, aux côtés des Etats-Unis”.Au cours de son vol retour d’Anchorage, M. Trump a eu un “long appel” avec M. Zelensky, selon sa porte-parole. Le président américain s’est également entretenu avec des dirigeants de l’Otan.Ont notamment participé à cet appel la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le Premier ministre britannique, Keir Starmer et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, selon une porte-parole de la Commission européenne.Une source diplomatique à Kiev a indiqué que M. Trump, opposé à la demande de l’Ukraine de joindre l’Otan, a évoqué lors de cet appel une proposition américaine sur l’octroi à Kiev d’une garantie de sécurité similaire à celle de l’article 5 de l’Alliance, qui prévoit une défense mutuelle entre ses membres en cas d’attaque.   – “Nous n’y sommes pas” -Dans un communiqué commun, les dirigeants européens ont affirmé être “prêts à travailler avec MM. Trump et Zelensky en vue d’un sommet trilatéral, avec le soutien de l’Europe”, tout en maintenant la pression sur Moscou.”Nous continuerons à renforcer les sanctions et les mesures économiques ciblées pour peser sur l’économie de guerre de la Russie, jusqu’à l’établissement d’une paix juste et durable”, ont-ils déclaré.M. Macron a mis en garde contre “la propension” de la Russie “à ne pas tenir ses propres engagements” tandis que M. Starmer a estimé que “le chemin vers la paix en Ukraine ne pouvait être décidé sans” M. Zelensky.Avant de quitter Anchorage, le président américain s’était félicité d’une réunion “très productive” et Vladimir Poutine d’un entretien “constructif”. Donald Trump a assuré devant la presse qu’il restait “très peu” de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine. “L’un d’entre eux (ces points) est probablement le plus important”, a-t-il ajouté, mais sans préciser lequel.”Nous n’y sommes pas, mais nous avons fait des progrès”, a assuré le président des Etats-Unis.- La guerre continue -M. Trump, qui avait menacé la Russie de “conséquences très graves” si elle n’acceptait pas de mettre un terme à la guerre, a précisé ne plus envisager de mesures dans l’immédiat. “Vu comme cela s’est passé aujourd’hui, je ne pense pas que je doive penser à cela maintenant”, a-t-il déclaré.M. Poutine, sur le même mode cordial, a dit espérer que “l’entente” trouvée en Alaska apporterait “la paix” en Ukraine.En Russie, ce sommet a été plutôt bien accueilli. Rencontré à deux pas du Kremlin, Vitali Romanov, un employé de musée, estime qu’il a suscité “l’espoir que cela ira mieux, pour la Russie, pour le peuple et pour les gens qui combattent” sur le front.Les Ukrainiens semblaient en revanche sans illusions, telle Laryssa Melny, une pharmacienne de Kiev, qui croit qu’il n’y aura “pas de paix” prochainement.”Je pense que c’est une belle victoire diplomatique pour Poutine”, affirme de son côté Pavlo Nebroev, directeur d’un théâtre à Kharkiv.Avec ce sommet, Poutine signe en effet un spectaculaire retour sur la scène internationale, alors que le conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale continue.L’armée russe a ainsi lancé 85 drones et un missile sur l’Ukraine pendant la nuit, a affirmé Kiev, assurant en avoir abattu 61, dans les régions de Soumy (nord-est), Donetsk (est), Tcherniguiv (nord) et Dnipropetrovsk (centre-est).Parallèlement, les forces du Kremlin ont revendiqué la prise de deux localités dans l’est de l’Ukraine.burs-pt/bfi

Ukraine: Trump veut un plan de paix après son échec à obtenir un cessez-le-feu

Le président américain, Donald Trump, qui n’a pas réussi à obtenir un cessez-le-feu en Ukraine lors de son sommet en Alaska avec son homologue russe, Vladimir Poutine, réclame désormais un “accord de paix” pour mettre fin à trois ans et demi d’un conflit meurtrier.M. Trump avait assuré vouloir obtenir un cessez-le-feu en Ukraine avant le sommet de vendredi annoncé comme décisif et à l’issue duquel les deux dirigeants n’ont rien dévoilé de leurs discussions.”Il a été jugé par tous que la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine est d’aller directement à un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non à un simple accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas”, a déclaré M. Trump sur son réseau Truth Social, une fois rentré à Washington.Il a également confirmé qu’il recevrait le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lundi après-midi à la Maison Blanche. “Si tout marche bien, nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine”, a ajouté Donald Trump, laissant envisager un sommet tripartite.M. Zelensky, qui n’avait pas été invité à Anchorage et souhaitait avant tout un accord de cessez-le-feu, comme les Européens, avait annoncé peu avant qu’il irait lundi rencontrer Donald Trump, et que celui-ci l’avait informé des “principaux points” de ses échanges avec M. Poutine.”Lundi, je rencontrerai le président Trump à Washington pour discuter de l’ensemble des détails pour mettre fin aux tueries et à la guerre”, a indiqué M. Zelensky sur le réseau social X. “Je suis reconnaissant de l’invitation. Il est important que les Européens soient impliqués à chaque étape, afin d’apporter des garanties de sécurité fiables, aux côtés des Etats-Unis”.Au cours de son vol retour d’Anchorage, M. Trump a eu un “long appel” avec M. Zelensky, selon sa porte-parole. Le président américain s’est également entretenu avec des dirigeants de l’Otan.Ont notamment participé à cet appel la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le Premier ministre britannique, Keir Starmer et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, selon une porte-parole de la Commission européenne.Une source diplomatique à Kiev a indiqué que M. Trump, opposé à la demande de l’Ukraine de joindre l’Otan, a évoqué lors de cet appel une proposition américaine sur l’octroi à Kiev d’une garantie de sécurité similaire à celle de l’article 5 de l’Alliance, qui prévoit une défense mutuelle entre ses membres en cas d’attaque.   – “Nous n’y sommes pas” -Dans un communiqué commun, les dirigeants européens ont affirmé être “prêts à travailler avec MM. Trump et Zelensky en vue d’un sommet trilatéral, avec le soutien de l’Europe”, tout en maintenant la pression sur Moscou.”Nous continuerons à renforcer les sanctions et les mesures économiques ciblées pour peser sur l’économie de guerre de la Russie, jusqu’à l’établissement d’une paix juste et durable”, ont-ils déclaré.M. Macron a mis en garde contre “la propension” de la Russie “à ne pas tenir ses propres engagements” tandis que M. Starmer a estimé que “le chemin vers la paix en Ukraine ne pouvait être décidé sans” M. Zelensky.Avant de quitter Anchorage, le président américain s’était félicité d’une réunion “très productive” et Vladimir Poutine d’un entretien “constructif”. Donald Trump a assuré devant la presse qu’il restait “très peu” de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine. “L’un d’entre eux (ces points) est probablement le plus important”, a-t-il ajouté, mais sans préciser lequel.”Nous n’y sommes pas, mais nous avons fait des progrès”, a assuré le président des Etats-Unis.- La guerre continue -M. Trump, qui avait menacé la Russie de “conséquences très graves” si elle n’acceptait pas de mettre un terme à la guerre, a précisé ne plus envisager de mesures dans l’immédiat. “Vu comme cela s’est passé aujourd’hui, je ne pense pas que je doive penser à cela maintenant”, a-t-il déclaré.M. Poutine, sur le même mode cordial, a dit espérer que “l’entente” trouvée en Alaska apporterait “la paix” en Ukraine.En Russie, ce sommet a été plutôt bien accueilli. Rencontré à deux pas du Kremlin, Vitali Romanov, un employé de musée, estime qu’il a suscité “l’espoir que cela ira mieux, pour la Russie, pour le peuple et pour les gens qui combattent” sur le front.Les Ukrainiens semblaient en revanche sans illusions, telle Laryssa Melny, une pharmacienne de Kiev, qui croit qu’il n’y aura “pas de paix” prochainement.”Je pense que c’est une belle victoire diplomatique pour Poutine”, affirme de son côté Pavlo Nebroev, directeur d’un théâtre à Kharkiv.Avec ce sommet, Poutine signe en effet un spectaculaire retour sur la scène internationale, alors que le conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale continue.L’armée russe a ainsi lancé 85 drones et un missile sur l’Ukraine pendant la nuit, a affirmé Kiev, assurant en avoir abattu 61, dans les régions de Soumy (nord-est), Donetsk (est), Tcherniguiv (nord) et Dnipropetrovsk (centre-est).Parallèlement, les forces du Kremlin ont revendiqué la prise de deux localités dans l’est de l’Ukraine.burs-pt/bfi