‘Tears and pain’ after deadly Sudan landslide

In the remote mountain village of Tarasin in Sudan’s western Darfur, three successive landslides struck without warning last week.”The people lost everything,” Francesco Lanino, operations director at Save the Children, told AFP via Zoom from Port Sudan after a team from the charity arrived in the devastated village in Sudan’s Jebel Marra region.Torrential rains had saturated the mountains above and when the hillside finally gave way, it collapsed in seconds — burying homes, livestock and entire families under a tide of mud.”When our team arrived in the village, of course it was hard for them to imagine that under the mud there was an entire village and there were hundreds of bodies”, said Lanino.The latest figures from local authorities and Save the Children put the death toll at 373 confirmed bodies recovered, many of them children.But the true figure is believed to be far higher, with more than 1,000 people feared dead.Only 150 survivors, including 40 children, have been found from Tarasin and surrounding villages so far, according to Save the Children.- Digging with their hands -“There’s a lot of pain and tears,” said Lanino.”They’ve lost many of their relatives, many children. And of course they don’t know… how to rescue them or try to recover the bodies.”With no tools or machinery available, survivors were forced to dig through the mud with their bare hands, desperately searching for lost loved ones, Lanino said.”The survivors were left with no home, no food, no livestock, nothing,” he said.”They don’t know where to go because all the areas are somehow impacted by the heavy rains. They don’t really know which is a safe place to go.”Over the course of three days, Tarasin and neighbouring communities were struck by three separate landslides.The first, at 5 pm (1500 GMT) on Sunday, swept through Tarasin in seconds, engulfing the entire village at the base of the mountain.Two more followed on Monday and Tuesday, with one hitting a nearby valley and the other crashing down on residents who were trying to recover bodies from the initial disaster.”There are a lot of people that are still scared that a new landslide might come.”They heard some cracks coming from the mountains.”As well as experiencing heavy rain, Jebel Marra is one of Sudan’s most geologically active regions, sitting atop a major tectonic fault line. The General Authority for Geological Research has warned that continued landslides could lead to “catastrophic” humanitarian and environmental consequences. The mudslides also wiped out around 5,000 livestock — including cows, goats and camels — leaving families without food or income.Save the Children has deployed 11 staff, including doctors, nurses, midwives and social workers to the village. After travelling for ten gruelling hours on donkeyback from the remote town of Golo across rugged terrain with no roads and under heavy rain, the team arrived on Thursday.- Cholera fears -The NGO has set up an emergency health post, along with psychosocial support groups for women and children.But the challenges remain immense. With flooding contaminating water sources, cholera is now a major threat.”There was already some cholera cases in the area. So we are also very worried there could be a new and huge outbreak of cholera among the survivors but also in all the areas nearby.”Urgent requests from survivors included food, blankets and shelter.The landslides struck during Sudan’s peak flooding season, which runs from July to October, and amid a war that has triggered one of the worst humanitarian crises in recent history, according to the United Nations.More than two years of fighting between rival generals has killed tens of thousands, displaced millions and left some areas suffering from famine and cholera.The Jebel Marra region, which has no mobile phone network or road access, is controlled by the Sudan Liberation Movement/Army, led by Abdulwahid al-Nur — a rebel group that has largely remained uninvolved in the fighting.

‘Tears and pain’ after deadly Sudan landslideSat, 06 Sep 2025 13:53:21 GMT

In the remote mountain village of Tarasin in Sudan’s western Darfur, three successive landslides struck without warning last week.”The people lost everything,” Francesco Lanino, operations director at Save the Children, told AFP via Zoom from Port Sudan after a team from the charity arrived in the devastated village in Sudan’s Jebel Marra region.Torrential rains had …

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Enfants et écrans: promises depuis plus d’un an, les mesures restent limitées

Où en est la lutte contre l’exposition aux écrans des enfants et adolescents? L’Etat promet d’agir depuis plus d’un an, mais les mesures restent timides. Ce que regrettent des experts, même si certains relativisent l’urgence sanitaire.”On est très surpris de voir la lenteur des actes: on voit beaucoup de paroles, beaucoup de commissions, mais très, très peu d’actes concrets”, déplore auprès de l’AFP Yves Marry, délégué général de l’association Lève les yeux, engagée contre la surexposition aux écrans.L’abus d’écrans affecte la santé, tout particulièrement celle des enfants: sommeil perturbé, sédentarité accrue avec un risque de surpoids… Moins certains, les effets sur leur développement préoccupent aussi.Le sujet écrans et enfants est sur la table depuis le printemps 2024, quand une commission d’experts missionnée par le président Emmanuel Macron avait remis ses recommandations.Le document préconise, entre autres, d’empêcher l’accès des plus petits aux écrans et d’interdire les smartphones jusqu’à l’adolescence avec un accès progressif à Internet. Surtout, il s’attaque aux entreprises du numérique, appelant de ses voeux une régulation plus stricte.Le chef de l’Etat avait promis dans la foulée que tous les ministères concernés – Santé, Education, Numérique, Enfance – travailleraient rapidement à concrétiser les recommandations. Mais, depuis plusieurs mois, “on n’a plus été sollicités par les ministères”, affirme à l’AFP la neurologue Servane Mouton qui a dirigé les travaux de la commission aux côtés de l’addictologue Amine Benyamina.- “Portable en pause” -Un rendez-vous entre les experts, l’Elysée, Matignon et les ministères concernés a eu lieu en avril, information révélée cette semaine par la cellule investigation de Radio France. Depuis, déplore Mme Mouton, c’est le silence malgré une réunion alors “très constructive” et des “échanges riches”.Interrogées par l’AFP, des sources au sein de l’exécutif assurent de leur engagement.M. Macron, particulièrement investi, “met de la pression sur le sujet”, insiste-t-on à l’Elysée, renvoyant toutefois le gouvernement au “travail qui est le sien”. Au sein du gouvernement, menacé de tomber lundi lors du vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou, les différents cabinets écartent tout immobilisme.”Il n’y a jamais eu de coup d’arrêt”, assure le Haut commissariat à l’Enfance, tandis que le cabinet de la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, estime qu’elle “s’est engagée fortement”.De fait, quelques mesures ont été prises. Le ministère de la Santé a formellement interdit cet été les écrans dans les endroits qui accueillent des enfants de moins de trois ans. Côté éducation, le dispositif “portable en pause” doit se généraliser avec l’obligation pour les collégiens de laisser leur portable à l’entrée de l’établissement (casiers, pochettes…). Des outils numériques comme Pronote, permettant aux enseignants de communiquer avec les élèves et les parents, devront être désormais déconnectés le soir et le week-end.- Guide aux familles -Un guide, basé en partie sur les recommandations de la commission d’experts, doit aussi être prochainement distribué aux familles pour promouvoir un “usage équilibré et responsable des écrans”, selon le ministère de l’Education nationale.Quant à la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz, elle s’est activée pour interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans, mesure portée par M. Macron que pourrait rendre possible une récente décision de l’UE.”Nous travaillons dorénavant pour inscrire l’interdiction aux moins de 15 ans au niveau national d’ici la fin de l’année”, ont indiqué samedi ses services. Certains membres de la commission écrans s’abstiennent de juger trop durement le gouvernement, ne lui niant pas une volonté d’agir mais expliquant le blocage par une incapacité à se coordonner en pleine instabilité politique.”Ça avance moins vite que ce que l’on imaginait, mais ça avance”, dit à l’AFP l’épidémiologiste Jonathan Bernard, selon qui un grand plan de communication était prévu par le gouvernement mais n’a pas encore vu le jour.Le chercheur, qui a dirigé pour l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) une étude évaluant les effets des écrans sur le développement, relativise la notion d’urgence, soulignant que le risque individuel est limité pour chaque enfant.Mais “les petits ruisseaux font les grandes rivières, c’est pourquoi l’enjeu est réel sur le plan collectif”, conclut-il, appelant à agir “mais sans précipitation ni dramatisation”.jdy-mep-vl-mng/alu/tes

Enfants et écrans: promises depuis plus d’un an, les mesures restent limitées

Où en est la lutte contre l’exposition aux écrans des enfants et adolescents? L’Etat promet d’agir depuis plus d’un an, mais les mesures restent timides. Ce que regrettent des experts, même si certains relativisent l’urgence sanitaire.”On est très surpris de voir la lenteur des actes: on voit beaucoup de paroles, beaucoup de commissions, mais très, très peu d’actes concrets”, déplore auprès de l’AFP Yves Marry, délégué général de l’association Lève les yeux, engagée contre la surexposition aux écrans.L’abus d’écrans affecte la santé, tout particulièrement celle des enfants: sommeil perturbé, sédentarité accrue avec un risque de surpoids… Moins certains, les effets sur leur développement préoccupent aussi.Le sujet écrans et enfants est sur la table depuis le printemps 2024, quand une commission d’experts missionnée par le président Emmanuel Macron avait remis ses recommandations.Le document préconise, entre autres, d’empêcher l’accès des plus petits aux écrans et d’interdire les smartphones jusqu’à l’adolescence avec un accès progressif à Internet. Surtout, il s’attaque aux entreprises du numérique, appelant de ses voeux une régulation plus stricte.Le chef de l’Etat avait promis dans la foulée que tous les ministères concernés – Santé, Education, Numérique, Enfance – travailleraient rapidement à concrétiser les recommandations. Mais, depuis plusieurs mois, “on n’a plus été sollicités par les ministères”, affirme à l’AFP la neurologue Servane Mouton qui a dirigé les travaux de la commission aux côtés de l’addictologue Amine Benyamina.- “Portable en pause” -Un rendez-vous entre les experts, l’Elysée, Matignon et les ministères concernés a eu lieu en avril, information révélée cette semaine par la cellule investigation de Radio France. Depuis, déplore Mme Mouton, c’est le silence malgré une réunion alors “très constructive” et des “échanges riches”.Interrogées par l’AFP, des sources au sein de l’exécutif assurent de leur engagement.M. Macron, particulièrement investi, “met de la pression sur le sujet”, insiste-t-on à l’Elysée, renvoyant toutefois le gouvernement au “travail qui est le sien”. Au sein du gouvernement, menacé de tomber lundi lors du vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou, les différents cabinets écartent tout immobilisme.”Il n’y a jamais eu de coup d’arrêt”, assure le Haut commissariat à l’Enfance, tandis que le cabinet de la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, estime qu’elle “s’est engagée fortement”.De fait, quelques mesures ont été prises. Le ministère de la Santé a formellement interdit cet été les écrans dans les endroits qui accueillent des enfants de moins de trois ans. Côté éducation, le dispositif “portable en pause” doit se généraliser avec l’obligation pour les collégiens de laisser leur portable à l’entrée de l’établissement (casiers, pochettes…). Des outils numériques comme Pronote, permettant aux enseignants de communiquer avec les élèves et les parents, devront être désormais déconnectés le soir et le week-end.- Guide aux familles -Un guide, basé en partie sur les recommandations de la commission d’experts, doit aussi être prochainement distribué aux familles pour promouvoir un “usage équilibré et responsable des écrans”, selon le ministère de l’Education nationale.Quant à la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz, elle s’est activée pour interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans, mesure portée par M. Macron que pourrait rendre possible une récente décision de l’UE.”Nous travaillons dorénavant pour inscrire l’interdiction aux moins de 15 ans au niveau national d’ici la fin de l’année”, ont indiqué samedi ses services. Certains membres de la commission écrans s’abstiennent de juger trop durement le gouvernement, ne lui niant pas une volonté d’agir mais expliquant le blocage par une incapacité à se coordonner en pleine instabilité politique.”Ça avance moins vite que ce que l’on imaginait, mais ça avance”, dit à l’AFP l’épidémiologiste Jonathan Bernard, selon qui un grand plan de communication était prévu par le gouvernement mais n’a pas encore vu le jour.Le chercheur, qui a dirigé pour l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) une étude évaluant les effets des écrans sur le développement, relativise la notion d’urgence, soulignant que le risque individuel est limité pour chaque enfant.Mais “les petits ruisseaux font les grandes rivières, c’est pourquoi l’enjeu est réel sur le plan collectif”, conclut-il, appelant à agir “mais sans précipitation ni dramatisation”.jdy-mep-vl-mng/alu/tes

Pour lutter contre les déserts médicaux, la région Centre-Val de Loire salarie des médecins

Des médecins salariés à la campagne: depuis 2019 la région Centre-Val de Loire, territoire à la plus faible densité de  médecins généralistes de l’hexagone, salarie 69 professionnels de santé pour combler le déficit, un défi de taille face aux difficultés de recrutement.A Patay, petit village de la Beauce de 2.190 habitants situé à 30 kilomètres d’Orléans, l’arrivée de nouveaux soignants a été accueillie comme un “soulagement”, se réjouit l’une des patientes, Jacqueline Guignard. Depuis plusieurs années, cette retraitée de 76 ans n’avait plus de médecin traitant.Dans ce centre de santé, l’un des vingt qui accueillent les 69 professionnels salariés par la région, les rendez-vous s’enchaînent et c’est tout un bourg qui récupère son autonomie, selon Mme Guignard.Trois médecins ont préféré le salariat au libéral et se relaient pour assurer les consultations, comme Mathilde Pottier, 30 ans, qui y a trouvé la possibilité de ne faire “que du médical”.”Dans le libéral, les contraintes horaires et du temps consacré à l’administratif étaient une charge”, dit-elle. Avec des secrétaires médicales présentes au centre de santé, “j’ai vraiment pu me dégager ce temps-là”, avec le sentiment de répondre à un “vrai besoin”.Dans un autre centre à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), Belkacem Otsmane s’est lui aussi tourné vers le salariat après avoir été “lessivé par la paperasse”.- Manques -“L’activité libérale est bien, mais elle m’épuisait. Quand on arrive ici, tout est mis à disposition du médecin pour qu’il puisse exercer : le centre, le secrétariat, le matériel médical”, résume-t-il.Historiquement, “beaucoup de médecins libéraux étaient installés” dans cette ville de la métropole de Tours, mais “beaucoup ont pris leur retraite, donc on a rapidement eu des plannings très chargés” pour répondre aux manques.En réinstallant des médecins dans des territoires “sous-dotés”, le Dr Ostmane l’assure : “on évite plein d’hospitalisations en permettant aux gens d’être suivis”.Selon la Région, le Centre-Val de Loire est la dernière en termes de densité médicale de médecins généralistes (101,8 pour 100.000 habitants contre 125,2 en moyenne à l’échelle nationale).Cinq départements sur six y sont en deçà de la moyenne de la France hexagonale et 25% des habitants ne disposent pas de médecin traitant.”Nous avons multiplié les initiatives ces dernières années pour tenter de combler ces manques”, assure le président de la Région François Bonneau (PS).Le Centre-Val de Loire a ainsi été le premier territoire à salarier des professionnels de santé en 2019, sans parvenir toutefois à remplir la promesse de 150 médecins en 2025, pas plus que ne devrait l’être celle des 300 embauches en 2028. Un rapport de la chambre régionale des comptes en 2023 affirmait par ailleurs que ce modèle n’avait pas encore “démontré sa plus-value”.- Concurrence – “Les objectifs étaient ambitieux, mais tout ceci monte en puissance”, veut croire M. Bonneau, indiquant que la participation auprès du Groupement d’intérêt public (GIP) régional, qui salarie les médecins, serait inférieur à un million d’euros en 2026.Un salaire brut de 5.500 euros est proposé pour un médecin en début de carrière.Tous “les domaines en matière de santé sont aujourd’hui marqués par la difficulté de recrutement, et ce qui compte pour nous, c’est de mettre en avant des conditions de pratique”, ajoute-t-il.”Nous avons été précurseurs: l’Occitanie et la région Auvergne-Rhône-Alpes avancent depuis dans ce sens”, “preuve” selon lui de l’intérêt du projet, mais aussi forme de nouvelle concurrence pour attirer de nouveaux profils.75.000 consultations ont déjà été réalisées en 2025 par les médecins salariés et ce sont plus de 27.000 habitants du Centre-Val de Loire qui disposent désormais d’un médecin traitant grâce à ce dispositif, selon la Région.”Il reste beaucoup à faire, bien sûr, mais face à une telle préoccupation, c’est assez significatif”, conclut François Bonneau.

L’armée israélienne détruit une nouvelle tour à Gaza-ville, qu’elle appelle à évacuer

L’armée israélienne a détruit samedi une nouvelle tour d’habitation dans la ville de Gaza, dont elle a appelé la population à partir vers une zone qu’elle a déclarée “humanitaire”, en prévision d’un assaut au sol à près de 23 mois de guerre.Le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée, a lancé cet appel sur les réseaux sociaux alors que l’ONU, qui estime à environ un million la population de la région, a averti d’un “désastre” en cas d’expansion de l’offensive sur la ville de Gaza. L’armée a ensuite annoncé avoir frappé une tour -identifiée par des témoins auprès de l’AFP comme la tour Soussi-  dans un périmètre du sud-ouest de la ville qu’elle avait appelé un peu plus tôt à évacuer, au lendemain du bombardement d’un bâtiment similaire. “Nous continuons”, a écrit sur X le ministre de la Défense, Israël Katz, reprenant une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et montrant le bâtiment d’une quinzaine d’étages s’effondrer dans un grand nuage de poussière. Vendredi, l’armée israélienne avait prévenu qu’elle ciblerait les “infrastructures terroristes” dans la ville de Gaza, en particulier les tours d’habitation. Elle accuse le Hamas, qui a fustigé des “mensonges éhontés”, d’utiliser ces bâtiments pour opérer. L’armée, qui dit contrôler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville affirme vouloir s’en emparer pour venir à bout du Hamas et libérer les otages qu’il retient encore.Le mouvement islamiste palestinien a accepté en août une proposition de trêve et libération des otages présentée par les médiateurs (Egypte, Etats-Unis et Qatar). Mais le gouvernement de Benjamin Netanyahu exige qu’il rende les armes et dit vouloir prendre le contrôle sécuritaire de la bande de Gaza. – “Ca va être terrible” -Le président américain, Donald Trump, a affirmé vendredi que les Etats-Unis étaient “en négociation approfondie avec le Hamas”, dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre. “Nous leur disons: +Libérez-les (otages NDLR) tous immédiatement”, sinon “ça va être terrible”, a-t-il dit. Selon l’armée israélienne 47 captifs restent retenus à Gaza, dont 27 présumés morts, sur un total de 251 personnes enlevées le 7-Octobre. Dans son appel à évacuer la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, le colonel Adraee précise que pour “faciliter le départ des habitants”, le secteur côtier d’Al-Mawasi, plus au sud, est déclaré “zone humanitaire”. Selon l’armée, cette zone comprend des “infrastructures humanitaires essentielles”, et est approvisionnée notamment en nourriture et médicaments. Depuis le début de la guerre, qui a ravagé la bande de Gaza, désormais en proie à la famine sur 20% du territoire selon l’ONU, l’armée a souvent bombardé des zones déclarées “humanitaires” et “sûres”, affirmant y viser des combattants du Hamas. “L’armée ment aux gens”, s’indigne Abdelnasser Muchtaha, 48 ans, qui a quitté son quartier pilonné de Zeitoun pour camper à l’ouest de Gaza-ville et affirme vouloir “pour l’instant” rester sur place. Selon l’ONU, la quasi-totalité des plus de deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza ont été chassés de leurs foyers au moins une fois par les bombes et combats depuis le 7-Octobre.Déplacé à Al-Mawasi, avec sa famille, Bassam al-Astal, 52 ans, assène que la zone n’est “ni humanitaire ni sûre”: “c’est là qu’il y a chaque jour le plus de martyrs, il n’y a pas de place pour les tentes, pas de services humanitaires, pas d’eau, pas d’assainissement, pas d’aide alimentaire”. – “Propagande diabolique” -Le Hamas a diffusé vendredi une vidéo montrant deux otages – Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel – au moment où les proches et soutiens de ces captifs se mobilisaient une nouvelle fois à travers Israël, pour marquer leurs 700 jours de détention et réclamer leur retour.  La séquence montre M. Gilboa-Dalal demandant à M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive dans la ville de Gaza. “Aucune vidéo de propagande diabolique ne nous affaiblira ni n’émoussera notre détermination”, a réagi le Premier ministre israélien, après s’être entretenu avec les parents des deux hommes, selon son bureau.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.368 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

L’armée israélienne détruit une nouvelle tour à Gaza-ville, qu’elle appelle à évacuer

L’armée israélienne a détruit samedi une nouvelle tour d’habitation dans la ville de Gaza, dont elle a appelé la population à partir vers une zone qu’elle a déclarée “humanitaire”, en prévision d’un assaut au sol à près de 23 mois de guerre.Le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée, a lancé cet appel sur les réseaux sociaux alors que l’ONU, qui estime à environ un million la population de la région, a averti d’un “désastre” en cas d’expansion de l’offensive sur la ville de Gaza. L’armée a ensuite annoncé avoir frappé une tour -identifiée par des témoins auprès de l’AFP comme la tour Soussi-  dans un périmètre du sud-ouest de la ville qu’elle avait appelé un peu plus tôt à évacuer, au lendemain du bombardement d’un bâtiment similaire. “Nous continuons”, a écrit sur X le ministre de la Défense, Israël Katz, reprenant une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et montrant le bâtiment d’une quinzaine d’étages s’effondrer dans un grand nuage de poussière. Vendredi, l’armée israélienne avait prévenu qu’elle ciblerait les “infrastructures terroristes” dans la ville de Gaza, en particulier les tours d’habitation. Elle accuse le Hamas, qui a fustigé des “mensonges éhontés”, d’utiliser ces bâtiments pour opérer. L’armée, qui dit contrôler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville affirme vouloir s’en emparer pour venir à bout du Hamas et libérer les otages qu’il retient encore.Le mouvement islamiste palestinien a accepté en août une proposition de trêve et libération des otages présentée par les médiateurs (Egypte, Etats-Unis et Qatar). Mais le gouvernement de Benjamin Netanyahu exige qu’il rende les armes et dit vouloir prendre le contrôle sécuritaire de la bande de Gaza. – “Ca va être terrible” -Le président américain, Donald Trump, a affirmé vendredi que les Etats-Unis étaient “en négociation approfondie avec le Hamas”, dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre. “Nous leur disons: +Libérez-les (otages NDLR) tous immédiatement”, sinon “ça va être terrible”, a-t-il dit. Selon l’armée israélienne 47 captifs restent retenus à Gaza, dont 27 présumés morts, sur un total de 251 personnes enlevées le 7-Octobre. Dans son appel à évacuer la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, le colonel Adraee précise que pour “faciliter le départ des habitants”, le secteur côtier d’Al-Mawasi, plus au sud, est déclaré “zone humanitaire”. Selon l’armée, cette zone comprend des “infrastructures humanitaires essentielles”, et est approvisionnée notamment en nourriture et médicaments. Depuis le début de la guerre, qui a ravagé la bande de Gaza, désormais en proie à la famine sur 20% du territoire selon l’ONU, l’armée a souvent bombardé des zones déclarées “humanitaires” et “sûres”, affirmant y viser des combattants du Hamas. “L’armée ment aux gens”, s’indigne Abdelnasser Muchtaha, 48 ans, qui a quitté son quartier pilonné de Zeitoun pour camper à l’ouest de Gaza-ville et affirme vouloir “pour l’instant” rester sur place. Selon l’ONU, la quasi-totalité des plus de deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza ont été chassés de leurs foyers au moins une fois par les bombes et combats depuis le 7-Octobre.Déplacé à Al-Mawasi, avec sa famille, Bassam al-Astal, 52 ans, assène que la zone n’est “ni humanitaire ni sûre”: “c’est là qu’il y a chaque jour le plus de martyrs, il n’y a pas de place pour les tentes, pas de services humanitaires, pas d’eau, pas d’assainissement, pas d’aide alimentaire”. – “Propagande diabolique” -Le Hamas a diffusé vendredi une vidéo montrant deux otages – Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel – au moment où les proches et soutiens de ces captifs se mobilisaient une nouvelle fois à travers Israël, pour marquer leurs 700 jours de détention et réclamer leur retour.  La séquence montre M. Gilboa-Dalal demandant à M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive dans la ville de Gaza. “Aucune vidéo de propagande diabolique ne nous affaiblira ni n’émoussera notre détermination”, a réagi le Premier ministre israélien, après s’être entretenu avec les parents des deux hommes, selon son bureau.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.368 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.