Chaleur à Paris: se baigner dans la Seine, “quelle aubaine !”

D’habitude, Ghislaine, 66 ans, ne jure que par la mer pour se rafraîchir l’été en période de canicule. Mais aujourd’hui, de passage à Paris où 35°C sont attendus dans l’après-midi, “quelle aubaine !”, se réjouit-elle, de pouvoir tout simplement barboter dans la Seine.Originaires du sud de la France, Ghislaine Roche et son mari se sont dit mardi matin: “C’est le moment”. “Il fait très chaud ici depuis deux jours, et puis, je déteste les piscines”, glisse la retraitée à l’AFP après s’être baignée dans le fleuve face à l’île Saint-Louis, au coeur de la capitale.Au bras Marie, l’un des trois espaces parisiens ouverts gratuitement à la baignade depuis début juillet, il est 10H00 et il y a foule. Une file d’attente commence à se dessiner à l’entrée: pas plus de 150 personnes à l’intérieur.Comme elle, nombreux sont ceux qui ont souhaité venir “à la fraîche”, alors que l’Île-de-France est en vigilance orange canicule pour la journée. “Je ne supporte plus le soleil de plomb l’après-midi, je n’ai plus vingt ans…”, plaisante la Marseillaise dans son maillot de bain à fleurs.À ses pieds, le bassin d’eau verdâtre, sans couloir de nage, fait drôlement penser à une mare remplie de petites grenouilles. Chaque baigneur est accompagné d’un flotteur jaune attaché autour de la taille, sécurité oblige.L’eau à 24°C est “super bonne”, ne cesse-t-on de répéter. Certains alignent quelques longueurs avant de partir au travail, d’autres viennent juste faire trempette, discutent comme dans un véritable salon de thé.Alain Desaunay, 62 ans, a lui aussi ressenti ce matin “le besoin de se rafraîchir”, confie-t-il à l’AFP tout en se séchant avec sa serviette. “C’est exceptionnel de pouvoir se baigner en eau naturelle, et pas à la piscine municipale”, poursuit ce banlieusard de Massy (Essonne).Une “chance”, un “privilège” en ces journées de fortes chaleurs, selon Valeria Estrada, 27 ans, une Mexicaine résidant à Paris, venue entre amis.- “Forte affluence” -Héritage promis des JO, la baignade dans la Seine était interdite depuis 1923. Cet été, plus de 52.000 personnes ont déjà pu en profiter, selon les derniers chiffres de la ville de Paris, arrêtés à dimanche.Malgré plusieurs jours de fermeture en juillet à cause des pluies estivales, “c’est un vrai succès, on est ravis, on a vraiment un monde incroyable”, se félicite Stéphanie Le Guédart, directrice adjointe de la Jeunesse et des Sports à la mairie.Récemment, le mercure est monté dans la capitale et “on a constaté une forte affluence” sur les espaces de baignade, précise-t-elle à l’AFP.Ouverts jusqu’au 31 août, ces derniers répondent aussi à un besoin d’adaptation de Paris au changement climatique, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier dans le futur.Avec ses deux bassins, le site quai de Bercy (12e arrondissement) peut lui accueillir jusqu’à 700 personnes, mais celui quai de Grenelle (15e, 200 personnes maximum) est de plus en plus victime de son succès. Il faut parfois patienter plus d’une heure trente, à l’ombre des arbres, pour faire partie des heureux baigneurs.Le cadre est prisé au milieu des péniches et face à l’île aux Cygnes. “Tu as aussi moins l’impression d’être dans Paris”, affirme dans la file d’attente Romain, un décorateur de 47 ans qui n’a pas souhaité donner son nom, bien que la tour Eiffel en toile de fond se charge de le lui rappeler.”C’est comme si tu te baignais dans la mer, ou dans un lac quoi, mais en centre-ville”, renchérit sa fille Malou, 12 ans, impatiente de piquer une petite tête. Malheureusement, leur “plouf” dans la Seine devra attendre. L’espace de baignade ferme dans moins d’une heure, et la dernière fournée de visiteurs vient de s’y engouffrer sous leurs yeux.Certains touristes semblent agacés, tentent de forcer le passage. Eux ne se formalisent pas car ils ont un plan B: une piscine du 19e arrondissement qu’ils connaissent bien, et où “là-bas au moins, on peut tout le temps rentrer”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Chaleur à Paris: se baigner dans la Seine, “quelle aubaine !”

D’habitude, Ghislaine, 66 ans, ne jure que par la mer pour se rafraîchir l’été en période de canicule. Mais aujourd’hui, de passage à Paris où 35°C sont attendus dans l’après-midi, “quelle aubaine !”, se réjouit-elle, de pouvoir tout simplement barboter dans la Seine.Originaires du sud de la France, Ghislaine Roche et son mari se sont dit mardi matin: “C’est le moment”. “Il fait très chaud ici depuis deux jours, et puis, je déteste les piscines”, glisse la retraitée à l’AFP après s’être baignée dans le fleuve face à l’île Saint-Louis, au coeur de la capitale.Au bras Marie, l’un des trois espaces parisiens ouverts gratuitement à la baignade depuis début juillet, il est 10H00 et il y a foule. Une file d’attente commence à se dessiner à l’entrée: pas plus de 150 personnes à l’intérieur.Comme elle, nombreux sont ceux qui ont souhaité venir “à la fraîche”, alors que l’Île-de-France est en vigilance orange canicule pour la journée. “Je ne supporte plus le soleil de plomb l’après-midi, je n’ai plus vingt ans…”, plaisante la Marseillaise dans son maillot de bain à fleurs.À ses pieds, le bassin d’eau verdâtre, sans couloir de nage, fait drôlement penser à une mare remplie de petites grenouilles. Chaque baigneur est accompagné d’un flotteur jaune attaché autour de la taille, sécurité oblige.L’eau à 24°C est “super bonne”, ne cesse-t-on de répéter. Certains alignent quelques longueurs avant de partir au travail, d’autres viennent juste faire trempette, discutent comme dans un véritable salon de thé.Alain Desaunay, 62 ans, a lui aussi ressenti ce matin “le besoin de se rafraîchir”, confie-t-il à l’AFP tout en se séchant avec sa serviette. “C’est exceptionnel de pouvoir se baigner en eau naturelle, et pas à la piscine municipale”, poursuit ce banlieusard de Massy (Essonne).Une “chance”, un “privilège” en ces journées de fortes chaleurs, selon Valeria Estrada, 27 ans, une Mexicaine résidant à Paris, venue entre amis.- “Forte affluence” -Héritage promis des JO, la baignade dans la Seine était interdite depuis 1923. Cet été, plus de 52.000 personnes ont déjà pu en profiter, selon les derniers chiffres de la ville de Paris, arrêtés à dimanche.Malgré plusieurs jours de fermeture en juillet à cause des pluies estivales, “c’est un vrai succès, on est ravis, on a vraiment un monde incroyable”, se félicite Stéphanie Le Guédart, directrice adjointe de la Jeunesse et des Sports à la mairie.Récemment, le mercure est monté dans la capitale et “on a constaté une forte affluence” sur les espaces de baignade, précise-t-elle à l’AFP.Ouverts jusqu’au 31 août, ces derniers répondent aussi à un besoin d’adaptation de Paris au changement climatique, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier dans le futur.Avec ses deux bassins, le site quai de Bercy (12e arrondissement) peut lui accueillir jusqu’à 700 personnes, mais celui quai de Grenelle (15e, 200 personnes maximum) est de plus en plus victime de son succès. Il faut parfois patienter plus d’une heure trente, à l’ombre des arbres, pour faire partie des heureux baigneurs.Le cadre est prisé au milieu des péniches et face à l’île aux Cygnes. “Tu as aussi moins l’impression d’être dans Paris”, affirme dans la file d’attente Romain, un décorateur de 47 ans qui n’a pas souhaité donner son nom, bien que la tour Eiffel en toile de fond se charge de le lui rappeler.”C’est comme si tu te baignais dans la mer, ou dans un lac quoi, mais en centre-ville”, renchérit sa fille Malou, 12 ans, impatiente de piquer une petite tête. Malheureusement, leur “plouf” dans la Seine devra attendre. L’espace de baignade ferme dans moins d’une heure, et la dernière fournée de visiteurs vient de s’y engouffrer sous leurs yeux.Certains touristes semblent agacés, tentent de forcer le passage. Eux ne se formalisent pas car ils ont un plan B: une piscine du 19e arrondissement qu’ils connaissent bien, et où “là-bas au moins, on peut tout le temps rentrer”.

La COP brésilienne promettra moins et agira plus, dit son président à l’AFP

A trois mois de la première conférence climatique de l’ONU en Amazonie (COP30), son président défend dans un entretien avec l’AFP le choix de Belem malgré une pénurie de logements abordables qui menace d’exclure les “peuples” que le Brésil veut inviter au cœur des débats.André Correa do Lago a publié mardi sa cinquième lettre formelle aux dizaines de milliers de délégués et observateurs conviés à Belem, ville portuaire de 1,3 million d’habitants aux portes de l’Amazonie où le président Lula a choisi symboliquement d’organiser l’événement du 10 au 21 novembre.Il écarte l’idée d’y négocier de nouveaux engagements majeurs et contraignants, actant de facto le reflux de l’ambition climatique dans plusieurs grands pays. A la place, les Brésiliens proposent un “agenda de l’action” volontaire, qui se limiterait à mesurer la mise en œuvre d’engagements précédents sur 30 objectifs clés, dont la sortie des énergies fossiles.Après des COP en Egypte, aux Émirats arabes unis et en Azerbaïdjan, le Brésil veut accueillir une large diversité de participants et donner la parole “aux marginalisés, aux déplacés, aux invisibles”, selon cette lettre.QUESTION: Dans votre lettre, vous promettez de mettre les gens “au centre de la COP30”. En quoi cette COP sera-t-elle différente? REPONSE: “Elle est spéciale parce que les objectifs sont moins évidents que pour d’autres COP. Il faut comprendre qu’il s’agit d’une nouvelle phase. Les dix ans depuis l’accord de Paris ont amené de nombreux résultats. Mais on comprend aussi que la plupart des gens soient frustrés par le rythme du progrès de la lutte contre le changement climatique.C’est pour cela que nous sommes tellement concentrés sur l’idée de la mise en œuvre des actions et la façon dont cela peut se traduire en quelque chose que les gens comprennent.   Cette COP peut aussi être particulièrement diverse parce qu’elle se tient en Amazonie, au Brésil, dans une société très diverse qui fait face aux défis de la pauvreté et de la richesse, un pays inégalitaire, mais qui a aussi une science de grande qualité, qui a de très bons hommes d’affaires… Le Brésil est peu un monde en miniature”. Q: La présidente du groupe des petits États insulaires craint une réduction des délégations en raison des “coûts prohibitifs” des logements à Belem. Comment allez-vous régler ce problème?R: “Nous avons besoin d’inclusivité, besoin qu’ils viennent et nous ne pouvons pas imaginer une COP plus petite à cause des problèmes de logement. Nous devons obtenir des chambres et nous faisons tout ce qui est possible pour cela. Sinon la COP aurait vraiment un problème de légitimité”.Q: Cette question logistique n’éclipse-t-elle pas le fond?R: “Le Brésil a choisi une ville qui n’est pas le premier choix en matière d’infrastructures, c’est vrai… Mais nous pensons que Belem a aussi une symbolique très puissante.Je crois qu’on peut surmonter la plupart de ces difficultés pour que ce soit une COP vraiment exceptionnelle, avec des résultats très forts et des délégués qui se sentiront à l’aise dans une ville qui a d’énormes qualités”.Q: Pourquoi insister autant sur “l’agenda de l’action”, qui regroupe des engagements volontaires d’entreprises ou d’États?R: “Cet agenda est interprété par beaucoup de gens comme quelque chose de parallèle aux COP et qui pourrait être considéré comme une distraction. Mais nous avons décidé de transformer cela en instrument de mise en œuvre.”Q: Mais n’est-ce pas au détriment des engagements contraignants dans le cadre des négociations?R: “Nous prenons ce qui a déjà été décidé par consensus par les pays. Mais pour la mise en œuvre, nous n’avons pas besoin de consensus: certains pays prendront une direction, d’autres une autre direction. Certains secteurs d’activité peuvent s’engager sur des choses que le pays dans son ensemble ne peut pas promettre…Nous avons vérifié les plus de 400 initiatives annoncées depuis le début de l’agenda de l’action (en 2021) pour être sûrs qu’on utilise ce qui s’est déjà passé plutôt que de réinventer la roue”. Q: La COP28 s’est conclue sur un accord pour abandonner les énergies fossiles: est-ce que des horizons précis seront fixés pour le pétrole et le gaz? Et le Brésil, où Lula veut faire de l’exploration pétrolière près de l’embouchure de l’Amazone, est-il le meilleur endroit pour ces discussions?R: “On s’est tous mis d’accord sur le fait que chaque pays aura sa propre manière d’y arriver et les entreprises auront leur propre chemin pour y contribuer. Il est bien plus important d’avoir des actions supplémentaires plutôt que d’avoir peut-être de nouveaux textes.Cette question est très présente au Brésil parce que le pays est un champion des renouvelables… et en même temps nous ne sommes pas seulement devenus un producteur important de pétrole, nous avons aussi le potentiel pour de nouvelles découvertes. Donc ce débat à l’intérieur du Brésil est très important. Et c’est un débat qui bien entendu intéresse tout le monde”.

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La COP brésilienne promettra moins et agira plus, dit son président à l’AFP

A trois mois de la première conférence climatique de l’ONU en Amazonie (COP30), son président défend dans un entretien avec l’AFP le choix de Belem malgré une pénurie de logements abordables qui menace d’exclure les “peuples” que le Brésil veut inviter au cœur des débats.André Correa do Lago a publié mardi sa cinquième lettre formelle aux dizaines de milliers de délégués et observateurs conviés à Belem, ville portuaire de 1,3 million d’habitants aux portes de l’Amazonie où le président Lula a choisi symboliquement d’organiser l’événement du 10 au 21 novembre.Il écarte l’idée d’y négocier de nouveaux engagements majeurs et contraignants, actant de facto le reflux de l’ambition climatique dans plusieurs grands pays. A la place, les Brésiliens proposent un “agenda de l’action” volontaire, qui se limiterait à mesurer la mise en œuvre d’engagements précédents sur 30 objectifs clés, dont la sortie des énergies fossiles.Après des COP en Egypte, aux Émirats arabes unis et en Azerbaïdjan, le Brésil veut accueillir une large diversité de participants et donner la parole “aux marginalisés, aux déplacés, aux invisibles”, selon cette lettre.QUESTION: Dans votre lettre, vous promettez de mettre les gens “au centre de la COP30”. En quoi cette COP sera-t-elle différente? REPONSE: “Elle est spéciale parce que les objectifs sont moins évidents que pour d’autres COP. Il faut comprendre qu’il s’agit d’une nouvelle phase. Les dix ans depuis l’accord de Paris ont amené de nombreux résultats. Mais on comprend aussi que la plupart des gens soient frustrés par le rythme du progrès de la lutte contre le changement climatique.C’est pour cela que nous sommes tellement concentrés sur l’idée de la mise en œuvre des actions et la façon dont cela peut se traduire en quelque chose que les gens comprennent.   Cette COP peut aussi être particulièrement diverse parce qu’elle se tient en Amazonie, au Brésil, dans une société très diverse qui fait face aux défis de la pauvreté et de la richesse, un pays inégalitaire, mais qui a aussi une science de grande qualité, qui a de très bons hommes d’affaires… Le Brésil est peu un monde en miniature”. Q: La présidente du groupe des petits États insulaires craint une réduction des délégations en raison des “coûts prohibitifs” des logements à Belem. Comment allez-vous régler ce problème?R: “Nous avons besoin d’inclusivité, besoin qu’ils viennent et nous ne pouvons pas imaginer une COP plus petite à cause des problèmes de logement. Nous devons obtenir des chambres et nous faisons tout ce qui est possible pour cela. Sinon la COP aurait vraiment un problème de légitimité”.Q: Cette question logistique n’éclipse-t-elle pas le fond?R: “Le Brésil a choisi une ville qui n’est pas le premier choix en matière d’infrastructures, c’est vrai… Mais nous pensons que Belem a aussi une symbolique très puissante.Je crois qu’on peut surmonter la plupart de ces difficultés pour que ce soit une COP vraiment exceptionnelle, avec des résultats très forts et des délégués qui se sentiront à l’aise dans une ville qui a d’énormes qualités”.Q: Pourquoi insister autant sur “l’agenda de l’action”, qui regroupe des engagements volontaires d’entreprises ou d’États?R: “Cet agenda est interprété par beaucoup de gens comme quelque chose de parallèle aux COP et qui pourrait être considéré comme une distraction. Mais nous avons décidé de transformer cela en instrument de mise en œuvre.”Q: Mais n’est-ce pas au détriment des engagements contraignants dans le cadre des négociations?R: “Nous prenons ce qui a déjà été décidé par consensus par les pays. Mais pour la mise en œuvre, nous n’avons pas besoin de consensus: certains pays prendront une direction, d’autres une autre direction. Certains secteurs d’activité peuvent s’engager sur des choses que le pays dans son ensemble ne peut pas promettre…Nous avons vérifié les plus de 400 initiatives annoncées depuis le début de l’agenda de l’action (en 2021) pour être sûrs qu’on utilise ce qui s’est déjà passé plutôt que de réinventer la roue”. Q: La COP28 s’est conclue sur un accord pour abandonner les énergies fossiles: est-ce que des horizons précis seront fixés pour le pétrole et le gaz? Et le Brésil, où Lula veut faire de l’exploration pétrolière près de l’embouchure de l’Amazone, est-il le meilleur endroit pour ces discussions?R: “On s’est tous mis d’accord sur le fait que chaque pays aura sa propre manière d’y arriver et les entreprises auront leur propre chemin pour y contribuer. Il est bien plus important d’avoir des actions supplémentaires plutôt que d’avoir peut-être de nouveaux textes.Cette question est très présente au Brésil parce que le pays est un champion des renouvelables… et en même temps nous ne sommes pas seulement devenus un producteur important de pétrole, nous avons aussi le potentiel pour de nouvelles découvertes. Donc ce débat à l’intérieur du Brésil est très important. Et c’est un débat qui bien entendu intéresse tout le monde”.

China Evergrande Group says to delist from Hong Kong

Embattled property giant China Evergrande Group said Tuesday it will delist from Hong Kong Stock Exchange as a heavier-than-expected debt burden weighed on its liquidation process.The Hong Kong bourse’s listing committee decided to cancel Evergrande’s listing as it had failed to meet a July deadline to resume trading, according to an exchange filing.Once China’s biggest real estate firm, Evergrande was worth more than $50 billion at its peak and helped propel the country’s rapid economic growth in recent decades.But it defaulted in 2021 and became emblematic of the years-long crisis in the country’s property market.A Hong Kong court issued a winding-up order for Evergrande in January 2024, ruling that the company had failed to come up with a debt repayment plan that suited its creditors.Evergrande’s shares on the Hong Kong stock exchange were suspended that month.Liquidators have made moves to recover creditors’ investments, including filing a lawsuit against PwC and its mainland Chinese arm for their role in auditing the debt-ridden developer.Evergrande’s share listing will be cancelled on August 25, according to Tuesday’s filing, which was attributed to liquidators Edward Middleton and Tiffany Wong.Middleton and Wong said in an attached progress report that Evergrande’s debt load was bigger than the previously estimated $27.5 billion.”As at 31 July 2025, this claims’ discovery exercise had resulted in 187 proofs of debt being submitted, by which claims of approximately HK$350 billion (US$45 billion) in aggregate have been made,” the document read.This figure was not to be taken as final, Middleton and Wong added.”The liquidators believe that a holistic restructuring will prove out of reach” at this stage, the duo wrote.China Evergrande Group was a holding company and the liquidators said they had assumed control of more than 100 companies within the group.They said in the report that they were not able to “estimate the amounts that may ultimately be realised from these entities”.The property behemoth’s market value was only around $274 million when share trading was suspended, and its founder Xu Jiayin owned a roughly 60 percent stake at the time, Bloomberg News reported.”Whether or not there’s a delisting, Evergrande’s shareholders will likely have to prepare for near-total loss,” Bloomberg Intelligence analyst Kristy Hung told the news outlet before the delisting was announced.”The developer’s liquidation and substantial claims from creditors who are ahead in the order suggests equity holders face material risk of getting nothing,” Hung said.

Evacuation des familles de migrants installées devant l’Hôtel de ville de Paris

Quelque 200 personnes migrantes qui dormaient depuis une semaine sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris faute de place dans des hébergements d’urgence ont été évacuées mardi matin, a constaté une journaliste de l’AFP.Les sans-abri, principalement des femmes avec de jeunes enfants, mais aussi quelques pères de famille, ont été réveillés à l’aube et priés de quitter les lieux avec leurs maigres effets personnels.Plusieurs cars avaient été mobilisés pour transporter les familles qui le souhaitaient en régions, à Marseille, Rennes, Toulouse, Orléans, Bourges, Besançon et Strasbourg, où elles doivent être accueillies dans un sas d’accueil temporaire.Leur évacuation s’est déroulée dans le calme en présence d’un important dispositif policier tandis qu’une trentaine de personnes du service assistance des sans-abri de la mairie de Paris et des membres de l’association France terre d’asile s’activaient aux côtés des familles, également épaulées par l’association Utopia 56.Globalement, depuis le début de ce rassemblement il y a une semaine, “150 personnes” ont été “prises en charge et orientées vers une solution d’hébergement, dont la moitié vers des structures d’accueil hors Île-de-France”, a précisé la préfecture d’Île-de-France dans un communiqué.Avant l’intervention, 323 personnes, dont 127 enfants, ont été recensés par les autorités, selon une source proche du dossier. Soixante-six personnes sont montées dans les cars vers les sas régionaux mardi, a précisé cette même source.De nombreuses familles, vivant à Paris depuis plusieurs mois, étaient néanmoins déjà parties mardi matin avant d’être relogées, refusant d’être éloignées de la capitale, comme Nico, 33 ans, père de quatre enfants qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. Ce Congolais et sa femme, en situation régulière mais sans logement, ont refusé de monter dans un car: “Bientôt c’est l’école, nous on travaille, là, et on va laisser tout, pour aller dans la province pour recommencer dans un endroit qu’on ne maîtrise pas ?”, s’est-il indigné.Il fait des démarches pour obtenir un logement depuis un an et demi, sans succès: “Ma priorité, c’est de protéger mon travail”, dit-il.”Je comprends que des familles qui ont déjà des implantations de vie à Paris et en Île-de-France ne veuillent pas partir”, réagit Gwenaëlle Austin, élue du 19e arrondissement, regrettant des orientations vers des sas d’accueil faites “en dépit du bon sens”.La préfecture a jugé “regrettable de constater qu’une partie des ménages a refusé cette solution de mise à l’abri, alors même que de fortes chaleurs s’installent sur Paris”.”Une soixantaine” de ces personnes qui étaient toujours sur place, sans solution d’hébergement, ont été déplacées vers 11H00 par les forces policières pour prendre le métro, témoigne Utopia 56.Trente-quatre personnes identifiées comme vulnérables par la ville de Paris, tenue de trouver une solution d’hébergement pour les femmes enceintes et les familles monoparentales avec enfant de moins de trois ans, ont, elles, été orientées en fin de matinée vers des gymnases mis à disposition par la mairie.

In China’s factory heartland, warehouses weather Trump tariffs

Labourer Shuai Hang went a week without work earlier this year when sky-high US tariffs on Chinese goods overwhelmed the warehouse he works at and slowed the company’s US-bound parcels to a trickle.But on Tuesday, after US President Donald Trump announced a truce on those duties would be extended, the depot in southern China’s manufacturing hub Guangzhou was alive with noise as workers stuffed trucks with packages of clothes and kitchenware.Many are destined for the doorsteps of US customers of Chinese-founded online shopping giant Temu.”Tariffs impact our daily lives,” said 31-year-old Shuai, whose monthly pay of more than 10,000 yuan ($1,400) had dropped by a third previously.”If tariffs are slightly lower, then there are more outgoing shipments, and then we have higher wages,” he said.Trump’s tariff policies since taking office have upended global trade and set off a blistering tit-for-tat with Beijing — but in May the two major economies agreed to a fragile truce, with each temporarily lowering levies on the other’s goods.That agreement was extended to November by Trump on Monday, hours before it expired.At the height of the tariffs, said Shuai, who has been loading parcels for Guangzhou-based logistics company Weijiang International for a year, “there was not a single truck” for him to fill, so he couldn’t work.Overall deliveries dropped by about 20 percent in May, according to Weijiang’s founder Xiong Wei, with the US market making up around a quarter of their cross-border business.But business has recovered since July, he said.Xiong said he hadn’t lost sleep over the looming expiration of the 90-day tariff truce this week, as he had expected it would be renewed.”We might have been worried in May, but now we are indifferent,” said Xiong. “We are used to it”.- ‘Cards reshuffled’ -These days the warehouse is sending out 100 tonnes of packages every 24 hours, with up to 70 trucks making trips.On Tuesday industrial fans whirred as sweat-slicked workers methodically scanned yellow, black and sage green bundles into lorries.Xiong’s company has recently invested in its own warehouse in Chicago. In many ways the uncertainty provided opportunity for smaller logistics companies like theirs, said manager Chen Weiyan, as they have taken the chance to expand their market. “The cards have been reshuffled,” he said. Around 30 percent of the parcels moved by Weijiang International end up in a different warehouse, this one owned by Temu-parent PDD, where they are unloaded, repacked and readied for a flight across the ocean.While the truce is welcome, Shuai, who packs three to four tonnes in a truck daily, said he still pays close attention to tariff news.”For those of us who have travelled over 1,000 kilometres to work here, we definitely don’t want frequent breaks. We all want to earn more money,” said the native of neighbouring Guizhou province.Working at the warehouse was less tiring than labouring at a construction site, and earning money had become more difficult in the past two years, he said.Chen, the manager, was bullish. “We will not give up this market,” he said. “Folks in America need our goods”.