Une mère et ses deux enfants trouvés morts dans leur appartement près de Lyon

Une mère et ses deux enfants de 4 et 6 ans ont été découverts dimanche morts dans leur appartement de Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, et le début de l’enquête privilégie le drame à huis-clos sans intervention extérieure, ont indiqué des sources sécuritaires à l’AFP.La découverte macabre, révélée par le quotidien le Progrès en début d’après-midi, a été faite par une amie de la famille qui, appelée par les parents de la mère inquiets d’être sans nouvelles depuis vendredi, a ouvert l’appartement, précise à l’AFP l’une de ces deux sources, proches de l’enquête.Elle a immédiatement appelé la police.Il n’y avait ni traces d’effraction, ni autres traces suspectes dans l’appartement, selon l’une de ces sources précisant qu’il ne semble pas y avoir eu d’intervention d’une autre personne. Rien n’est totalement exclu mais, dans l’attente des résultats des autopsies, les enquêteurs privilégient, “pour l’heure”, l’hypothèse selon laquelle la mère aurait tué ses enfants avant de se suicider, selon cette source.Les dépouilles de la mère, de son fils de 4 ans et de sa fille de 6 ans ont été extraites de l’immeuble de ce quartier résidentiel du centre de Villeurbanne en fin d’après-midi, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Mondial de volley: en plein rêve, les Bleues éliminent la Chine et foncent en quart

L’équipe de France féminine de volley a réussi l’un des plus grands exploits de son histoire en battant la Chine, 5e nation mondiale, 3 manches à 1 (25-20, 27-25, 22-25, 25-20), dimanche à Bangkok, et disputera les quarts de finale du Mondial, une première.De retour en Coupe du monde après 51 ans d’absence, les Bleues rencontreront le Brésil, victorieux de la République dominicaine (3-1) jeudi, pour une place dans le dernier carré, ce que personne n’imaginait encore il y a une semaine, si ce n’est les joueuses elles-mêmes.”Le secret, c’est d’y croire. C’est +kiffant+ de jouer avec cette équipe, et on a toujours envie d’y croire plus”, a réagi la capitaine Héléna Cazaute, magistrale contre les Chinoises avec 23 points.”On n’a pas envie de se donner de limite. On est capable de jouer un bon volley, et on sait qu’en étant outsider, on est meilleures. Bien sûr, on rêve d’une médaille, mais on a déjà écrit l’histoire, et on veut juste +kiffer+”, a poursuivi la réceptionneuse-attaquante du VakifBank Istanbul.Les Françaises sont venues en Thaïlande avec l’ambition d’aller le plus loin possible, mais leurs états de service ne plaidaient pas en leur faveur.Considérées comme les moins performantes des sports collectifs tricolores, les volleyeuses ont perdu leurs trois rencontres 3-0 aux JO de Paris l’an dernier, lors de l’une de leurs rares apparitions au plus haut niveau.- “Charger” -Mais ce groupe, guidé par le sélectionneur espagnol Cesar Hernandez, apprend rapidement.Battues au tie-break il y a une semaine en phase de poule par les Brésiliennes, vice-championnes du monde en titre, après avoir mené 2 sets à zéro, elles ont cette fois résisté au retour des Chinoises, pourtant considérées comme nettement meilleures sur le papier.La Chine a battu la France 3-0 aux JO-2024, puis lors de la Ligue des nations en juin.Dans une salle acquise à la cause des Chinoises, c’est bien des chansons françaises que le speaker a jouées, tant les Tricolores ont dominé d’entrée.Après le premier set a résonné “Charger” du trio “Triangle des Bermudes” –un titre qui a bien résumé le début de rencontre.La France s’est montrée sous son plus beau jour, sous l’impulsion de Cazaute, bien secondée par la pointue Iman Ndiaye (21 pts), qui a donné le tempo. Quand les Chinoises ont tenté de répondre, Eva Elonga au bloc ou Juliette Gelin à la réception ont fermé la porte.Le rêve a pris de l’épaisseur dans la deuxième manche où, cette fois, les Françaises ont montré leur force mentale. Menées 20-16, puis 24-22, elles ont sauvé trois balles de set, avant de conclure sur leur première opportunité, par Amélie Rotar (27-25).- Victoire “spéciale” -Bis repetita dans la manche suivante, où elles font balbutier trois fois la Chine au moment fatidique. Mais, cette fois, l’écart était un peu trop grand pour l’exploit (25-22).A ce moment-là, forcément, les fantômes de Chiang Mai, où les Bleues ont lâché par défaut d’expérience et déficit physique contre le Brésil, ont rodé. Et pourtant, ce sont elles qui l’ont emporté (25-20).”Une semaine d’écart, on apprend de nos erreurs. On est reparties la tête froide, en jouant notre jeu. Dans le troisième, on a essayé de jouer leur jeu et on s’était frustrées”, a expliqué Gelin.Cet été, “on a enchaîné des matches, des matches, des matches. La confiance s’accumule. Des équipes qu’on regardait d’en bas, on sait qu’on peut les taper maintenant”.Sous la houlette d’Hernandez, nommé en décembre dernier, les Bleues ont obtenu haut la main leur maintien en Ligue des nations puis ont réussi à se qualifier pour la phase finale d’un Mondial, une première.Contre la Chine, les Bleues ont obtenu “un résultat spécial qu’on n’oubliera jamais”, a commenté l’entraîneur espagnol. “On progresse bien. Tout le monde a peur de nous.”Le capitaine de l’équipe de France masculine, Benjamin Toniutti, a lui salué une performance “incroyable”.”Je pense qu’elles ont passé un cap (pendant le Mondial) parce qu’elles ont pris conscience qu’elles étaient capables de rivaliser avec les meilleures équipes”, a-t-il réagi à l’AFP.”Nous aussi (l’équipe de France masculine) avons eu à passer ce cap: tu débloques (dans la tête) des choses qui avant te paraissaient impossibles”, a-t-il ajouté. 

A Venise, Jude Law dans la peau du maître du Kremlin

Jude Law a scruté des images du président russe Vladimir Poutine jusqu’à l'”obsession” pour préparer son rôle dans “Le mage du Kremlin”, film qui ausculte les dynamiques de pouvoir à Moscou, présenté dimanche à la Mostra de Venise (Italie).En 2024, un film sur l’ascension du président américain Donald Trump (“The Apprentice”) avait déjà créé l’événement lors de sa projection au festival de Cannes (France).Cette fois-ci, c’est l’homme fort du Kremlin, aux affaires depuis 2000, qui est porté à l’écran. Pour ce rôle, l’acteur britannique, un des plus célèbres de sa génération, porte une perruque et s’est mis au judo. “C’est dingue ce qu’on peut faire avec une bonne perruque”, a-t-il ironisé en conférence de presse. Il a expliqué peu connaître au départ la vie et la personnalité de Vladimir Poutine et s’être appuyé sur les images et vidéos de lui en circulation. A un moment, “ça devient une sorte d’obsession, on cherche toujours plus de matériel récent”.C’est la première fois qu’un acteur de cette envergure joue Vladimir Poutine. Pour Jude Law, accepter un tel rôle s’est fait sans crainte.”Je n’ai pas eu peur de répercussions. Je me sentais en confiance entre les mains d’Olivier (Assayas, le réalisateur) et le scénario était une histoire qui allait être racontée de manière intelligente, avec nuance”, a déclaré la star de 52 ans.Mais “Le mage du Kremlin” n’est pas un film sur l’ascension de Poutine. C’est un long-métrage sur “la transformation de la politique”, selon Olivier Assayas, 70 ans, en particulier pour les gens de sa génération.- Le tsar -Adapté du roman à succès de Giuliano da Empoli, le film suit la carrière de Vadim Baranov (Paul Dano), conseiller de l’ombre de Vladimir Poutine largement inspiré de Vladislav Sourkov, son éminence grise.De la dislocation de l’URSS au début des années 1990 jusqu’à l’annexion de la Crimée ukrainienne par la Russie en 2014, le film chronique plus de deux décennies de vie politique russe, marquées par l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine – “le tsar”, comme l’appelle Vadim Baranov.Tournée en Lettonie, l’œuvre se veut une fiction éclairante sur les ressorts du pouvoir en Russie et l’état d’esprit de revanche sur l’Occident qui y règne.On y croise une galerie de personnages ayant marqué l’actualité ces dernières années, comme Evguéni Prigojine, l’ancien patron du groupe de mercenaires Wagner, ou l’oligarque Boris Berezovski, tous deux décédés.Le film a été entièrement tourné en anglais. Une évidence pour le scénariste et écrivain français Emmanuel Carrère, fin connaisseur de la Russie, qui s’est senti autorisé à le faire grâce au succès de la série “Chernobyl”.- Polémique Mubi -Produit par Gaumont, aux ambitions internationales affirmées, “Le mage du Kremlin” doit sortir en France en janvier 2026. Il n’a pas manqué de faire déjà réagir le Kremlin. “Poutine est l’un des dirigeants les plus expérimentés et les plus brillants de la planète. On peut difficilement surestimer son influence sur les affaires internationales. Il est donc bien naturel que divers pays du monde s’intéressent à lui”, a jugé son porte-parole, Dmitri Peskov.Autre film en lice pour le Lion d’or projeté dimanche, “Father Mother Sister Brother” de l’Américain Jim Jarmusch est un triptyque qui aborde le thème des relations familiales.A travers trois histoires et un casting cinq étoiles (Adam Driver, Cate Blanchett, Tom Waits), le réalisateur de “Ghost Dog” examine les rapports entre des enfants devenus adultes et leurs parents, mais aussi entre frères et soeurs.Le film doit être distribué par Mubi, mis en cause par des artistes pour avoir accepté un investissement d’un fonds de capital-risque lié à l’armée israélienne.”Ma relation avec Mubi a commencé bien avant cela et ils ont été fantastiques sur ce film”, a déclaré le cinéaste américain devant la presse. “J’ai bien sûr été déçu et assez déconcerté par cette relation.”Le patron de la plateforme, Efe Cakarel, avait répondu début août dans une lettre à ses détracteurs, niant que le travail de Mubi soit “lié au financement de la guerre” dans la bande de Gaza dévastée par les opérations militaires israéliennes, où l’ONU a récemment déclaré l’état de famine.

Pour Bayrou, “la question” du 8 septembre n’est “pas le destin du Premier ministre” mais “le destin de la France”

François Bayrou a estimé dimanche, lors d’un entretien accordé aux quatre chaînes d’information en continu, que la “question” en jeu lors du vote de confiance du 8 septembre n’était pas “le destin du Premier ministre” mais celle du “destin de la France”.”Si le gouvernement tombe, comme (les oppositions) le souhaitent, comme ils l’annoncent (…) eh bien ça veut dire qu’on changera de politique. On abandonnera ou on abandonnerait la politique pour moi vitale pour le pays” pour une “autre” politique “plus laxiste”, “plus à la dérive”, a plaidé le Premier ministre.Cet entretien accordé à franceinfo, LCI, BFMTV et Cnews n’est “sûrement pas un au revoir”, a lancé M. Bayrou, alors que le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a déclaré dimanche “irrévocable” la décision des socialistes de refuser la confiance, ajoutant qu’il était temps pour le chef du gouvernement de dire “au revoir”.”Olivier Faure qu’est-ce qu’il veut ? il veut être à Matignon”, a-t-il balayé.”Je pense précisément que les jours qui vont venir sont cruciaux”. Et “si vous imaginez que je peux abandonner les combats que je mène, que je mène ici, que je menais avant, depuis des années et que je continuerai à mener après, vous vous trompez”, a-t-il insisté.”La quasi totalité des Français sait parfaitement qu’un pays endetté, c’est un pays qui n’a plus sa souveraineté, qui n’a plus la liberté”, a martelé le chef du gouvernement, qui a provoqué la surprise en annonçant, lundi, qu’il demanderait le 8 mars un vote de confiance de l’Assemblée nationale, en soutien de sa politique budgétaire.Les oppositions, Rassemblement national et Parti socialiste compris, ont immédiatement annoncé refuser la confiance.

Pour Bayrou, “la question” du 8 septembre n’est “pas le destin du Premier ministre” mais “le destin de la France”

François Bayrou a estimé dimanche, lors d’un entretien accordé aux quatre chaînes d’information en continu, que la “question” en jeu lors du vote de confiance du 8 septembre n’était pas “le destin du Premier ministre” mais celle du “destin de la France”.”Si le gouvernement tombe, comme (les oppositions) le souhaitent, comme ils l’annoncent (…) eh bien ça veut dire qu’on changera de politique. On abandonnera ou on abandonnerait la politique pour moi vitale pour le pays” pour une “autre” politique “plus laxiste”, “plus à la dérive”, a plaidé le Premier ministre.Cet entretien accordé à franceinfo, LCI, BFMTV et Cnews n’est “sûrement pas un au revoir”, a lancé M. Bayrou, alors que le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a déclaré dimanche “irrévocable” la décision des socialistes de refuser la confiance, ajoutant qu’il était temps pour le chef du gouvernement de dire “au revoir”.”Olivier Faure qu’est-ce qu’il veut ? il veut être à Matignon”, a-t-il balayé.”Je pense précisément que les jours qui vont venir sont cruciaux”. Et “si vous imaginez que je peux abandonner les combats que je mène, que je mène ici, que je menais avant, depuis des années et que je continuerai à mener après, vous vous trompez”, a-t-il insisté.”La quasi totalité des Français sait parfaitement qu’un pays endetté, c’est un pays qui n’a plus sa souveraineté, qui n’a plus la liberté”, a martelé le chef du gouvernement, qui a provoqué la surprise en annonçant, lundi, qu’il demanderait le 8 mars un vote de confiance de l’Assemblée nationale, en soutien de sa politique budgétaire.Les oppositions, Rassemblement national et Parti socialiste compris, ont immédiatement annoncé refuser la confiance.

Pour Bayrou, “la question” du 8 septembre n’est “pas le destin du Premier ministre” mais “le destin de la France”

François Bayrou a estimé dimanche, lors d’un entretien accordé aux quatre chaînes d’information en continu, que la “question” en jeu lors du vote de confiance du 8 septembre n’était pas “le destin du Premier ministre” mais celle du “destin de la France”.”Si le gouvernement tombe, comme (les oppositions) le souhaitent, comme ils l’annoncent (…) eh bien ça veut dire qu’on changera de politique. On abandonnera ou on abandonnerait la politique pour moi vitale pour le pays” pour une “autre” politique “plus laxiste”, “plus à la dérive”, a plaidé le Premier ministre.Cet entretien accordé à franceinfo, LCI, BFMTV et Cnews n’est “sûrement pas un au revoir”, a lancé M. Bayrou, alors que le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a déclaré dimanche “irrévocable” la décision des socialistes de refuser la confiance, ajoutant qu’il était temps pour le chef du gouvernement de dire “au revoir”.”Olivier Faure qu’est-ce qu’il veut ? il veut être à Matignon”, a-t-il balayé.”Je pense précisément que les jours qui vont venir sont cruciaux”. Et “si vous imaginez que je peux abandonner les combats que je mène, que je mène ici, que je menais avant, depuis des années et que je continuerai à mener après, vous vous trompez”, a-t-il insisté.”La quasi totalité des Français sait parfaitement qu’un pays endetté, c’est un pays qui n’a plus sa souveraineté, qui n’a plus la liberté”, a martelé le chef du gouvernement, qui a provoqué la surprise en annonçant, lundi, qu’il demanderait le 8 mars un vote de confiance de l’Assemblée nationale, en soutien de sa politique budgétaire.Les oppositions, Rassemblement national et Parti socialiste compris, ont immédiatement annoncé refuser la confiance.