A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Toni, hippopotame pygmée, nouvelle recrue du zoo de Mulhouse

Elle était la coqueluche du zoo de Berlin, elle est en passe de devenir l’attraction du zoo de Mulhouse: élégante hippopotame pygmée à la peau noire luisante arrivée dans le cadre d’un programme européen pour les espèces menacées, Toni est présentée depuis mercredi au public.Le mammifère à la silhouette tout en rondeurs a déjà bâti une singulière notoriété depuis sa naissance en juin 2024 au zoo de Berlin, qui a multiplié les vidéos de ses aventures -aquatiques ou terrestres- sur les réseaux sociaux et cumulé des millions de vues.Désormais adolescente, Toni arrive au Parc zoologique de Mulhouse (Haut-Rhin) dans le cadre d’un programme visant à protéger cette espèce classée “en danger” sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).Elle retrouve sur place Voobadee, un homologue mâle arrivé cet été en provenance de Bâle, et le zoo espère les voir se reproduire dans les trois années qui viennent, a des fins de conservation de l’espèce.”Dans les parcs où ces hippopotames sont nés, leurs parents respectifs restent des couples reproducteurs, et il est nécessaire de faire partir ces jeunes dans une autre institution afin de créer un nouveau couple”, explique Tony Souvignet, responsable du pôle sciences et conservation au parc zoologique de Mulhouse. “Le but c’est de préserver la diversité génétique, pour avoir les populations les plus saines possibles.”Pour préparer cette arrivée, deux soigneurs ont suivi une formation dans un autre parc accueillant déjà des hippopotames pygmées – bien plus petits que les hippopotames amphibiens – pour les accueillir dans les meilleures conditions.”J’aime ces animaux, à la fois discrets, timides et hyper curieux. On les habitue à être à l’aise avec nous”, indique Enzo Monterosso, soigneur animalier. “Toni est très détendue, Voobadee est plus réservé, il y a donc deux méthodes de désensibilisation a développer avec eux, c’est très enrichissant.”Selon le Parc zoologique de Mulhouse, la population d’hippopotames pygmées en Europe s’élève à 120 individus présents dans 65 zoos.Depuis l’ouverture de son espace “Horizon Afrique” début août, le parc mulhousien a annoncé renforcer son soutien financier à des programmes de conservation in situ des espèces, notamment en Côte-d’Ivoire pour les hippopotames pygmées.

Le Medef tance les décideurs politiques, et met un veto au retour de l’ISF

Sautant d’un pied sur l’autre tel un sportif, avant d’entrer sur le court central de Roland-Garros pour son discours d’ouverture de la “REF” au son tonitruant de “Final Countdown”, le président du Medef Patrick Martin a tancé mercredi les politiques qui ne savent pas “dépasser leurs rivalités”, refusé tout retour de l’ISF et prévenu qu’il faudra compter avec le Medef.Cette Rencontre des Entrepreneurs de France (REF) a été baptisée “Jeu décisif”, clin d’œil au temple du tennis sur terre battue qui l’abrite pour la première fois, après six éditions à l’hippodrome de Longchamp.La REF se compose de tables rondes entre experts, chefs de grandes entreprises et membres du gouvernement, cette année Eric Lombard ministre de l’Economie ou Sébastien Lecornu, ministre des Armées. François Bayrou en sera l’invité vedette jeudi après-midi.M. Martin s’est dit “consterné” par “les premières réactions politiques” négatives à l’annonce par le Premier ministre qu’il se soumettrait le 8 septembre à un vote de confiance à l’Assemblée nationale: elles “surajoutent à notre inquiétude”.”Le pire pour un consommateur c’est l’incertitude au moment de ses décisions de consommation, a observé mercredi devant la REF Alexandre Bompard, PDG du groupe Carrefour. “Or, depuis juillet 2024, il n’entend que +crise politique, nouvel impôt, nouvelle instabilité, nouveau gouvernement+, a déploré le chef d’entreprise.- “Déni” -“Un pays, qui peut offrir aux entreprises et aux investisseurs stabilité, constance et visibilité, va gagner: je suis étonnée de voir à quel point nos politiques n’en ont pas conscience”, a regretté Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie.Karine Grau, consultante pour les entreprises à Dijon, constate sur le terrain qu’en 2024 après la dissolution, “la situation était instable, mais qu’en 2025 c’est de plus en plus compliqué pour les chefs d’entreprises, avec des retards de paiements qui s’accumulent et créent un cercle vicieux”.Pour le président du Medef, “les décideurs politiques doivent dépasser leurs rivalités”, mais il a constaté que “cela n’en prend pas le chemin”.Or la situation économique, et particulièrement celle liée à la concurrence internationale, “n’autorise plus ni le déni, ni les faux semblants, ni les demi-mesures, ni la démagogie”, selon lui.Il compare régulièrement l’incapacité de la France à réduire son déficit public – 5,8% du PIB en 2024, presque le double du maximum de 3% toléré par Bruxelles – et les efforts couronnés de succès des pays du sud de l’Europe, anciens mauvais élèves de l’UE.M. Martin estime que le Parti socialiste “reste le pivot” des discussions budgétaires, comme en début d’année lorsqu’il avait permis au premier budget de François Bayrou d’être adopté en ne le censurant pas.Mais le leader du Medef s’alarme des projets de surtaxation des plus riches qui planent, en guise de gage à la gauche.- “C’est non!” -C’est notamment l’objet de la “taxe Zucman”, du nom de l’économiste français Gabriel Zucman, qui vise à taxer les plus riches à hauteur de 2% de leur patrimoine.”Quelle qu’en soit la forme, un retour de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune, NDLR) serait ravageur pour notre économie, nous nous y opposerons”, a affirmé M. Martin.Le leader de “la première organisation patronale, et de loin!” avec 240.000 entreprises et 12 millions de salariés, a souligné que son mouvement était “puissant”. “Qui comprendrait qu’il accepte de subir ? A tous ceux qui se bercent de cette illusion, je le dis aimablement, mais fermement : c’est non !”, a-t-il lancé.Le clou de la REF, particulièrement dans les circonstances politiques actuelles, sera le débat de clôture qui rassemblera les chefs de partis : Bruno Retailleau (LR), Jordan Bardella (RN), Gabriel Attal (Renaissance), Fabien Roussel (PCF), Manuel Bompard (LFI) et Marine Tondelier (Ecologistes). Patrick Martin a l’intention de “leur dire ce qu’il a à leur dire”. Olivier Faure (PS) et Edouard Philippe (Horizons) seront absents pour des raisons d’agenda.

Le Medef tance les décideurs politiques, et met un veto au retour de l’ISF

Sautant d’un pied sur l’autre tel un sportif, avant d’entrer sur le court central de Roland-Garros pour son discours d’ouverture de la “REF” au son tonitruant de “Final Countdown”, le président du Medef Patrick Martin a tancé mercredi les politiques qui ne savent pas “dépasser leurs rivalités”, refusé tout retour de l’ISF et prévenu qu’il faudra compter avec le Medef.Cette Rencontre des Entrepreneurs de France (REF) a été baptisée “Jeu décisif”, clin d’œil au temple du tennis sur terre battue qui l’abrite pour la première fois, après six éditions à l’hippodrome de Longchamp.La REF se compose de tables rondes entre experts, chefs de grandes entreprises et membres du gouvernement, cette année Eric Lombard ministre de l’Economie ou Sébastien Lecornu, ministre des Armées. François Bayrou en sera l’invité vedette jeudi après-midi.M. Martin s’est dit “consterné” par “les premières réactions politiques” négatives à l’annonce par le Premier ministre qu’il se soumettrait le 8 septembre à un vote de confiance à l’Assemblée nationale: elles “surajoutent à notre inquiétude”.”Le pire pour un consommateur c’est l’incertitude au moment de ses décisions de consommation, a observé mercredi devant la REF Alexandre Bompard, PDG du groupe Carrefour. “Or, depuis juillet 2024, il n’entend que +crise politique, nouvel impôt, nouvelle instabilité, nouveau gouvernement+, a déploré le chef d’entreprise.- “Déni” -“Un pays, qui peut offrir aux entreprises et aux investisseurs stabilité, constance et visibilité, va gagner: je suis étonnée de voir à quel point nos politiques n’en ont pas conscience”, a regretté Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie.Karine Grau, consultante pour les entreprises à Dijon, constate sur le terrain qu’en 2024 après la dissolution, “la situation était instable, mais qu’en 2025 c’est de plus en plus compliqué pour les chefs d’entreprises, avec des retards de paiements qui s’accumulent et créent un cercle vicieux”.Pour le président du Medef, “les décideurs politiques doivent dépasser leurs rivalités”, mais il a constaté que “cela n’en prend pas le chemin”.Or la situation économique, et particulièrement celle liée à la concurrence internationale, “n’autorise plus ni le déni, ni les faux semblants, ni les demi-mesures, ni la démagogie”, selon lui.Il compare régulièrement l’incapacité de la France à réduire son déficit public – 5,8% du PIB en 2024, presque le double du maximum de 3% toléré par Bruxelles – et les efforts couronnés de succès des pays du sud de l’Europe, anciens mauvais élèves de l’UE.M. Martin estime que le Parti socialiste “reste le pivot” des discussions budgétaires, comme en début d’année lorsqu’il avait permis au premier budget de François Bayrou d’être adopté en ne le censurant pas.Mais le leader du Medef s’alarme des projets de surtaxation des plus riches qui planent, en guise de gage à la gauche.- “C’est non!” -C’est notamment l’objet de la “taxe Zucman”, du nom de l’économiste français Gabriel Zucman, qui vise à taxer les plus riches à hauteur de 2% de leur patrimoine.”Quelle qu’en soit la forme, un retour de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune, NDLR) serait ravageur pour notre économie, nous nous y opposerons”, a affirmé M. Martin.Le leader de “la première organisation patronale, et de loin!” avec 240.000 entreprises et 12 millions de salariés, a souligné que son mouvement était “puissant”. “Qui comprendrait qu’il accepte de subir ? A tous ceux qui se bercent de cette illusion, je le dis aimablement, mais fermement : c’est non !”, a-t-il lancé.Le clou de la REF, particulièrement dans les circonstances politiques actuelles, sera le débat de clôture qui rassemblera les chefs de partis : Bruno Retailleau (LR), Jordan Bardella (RN), Gabriel Attal (Renaissance), Fabien Roussel (PCF), Manuel Bompard (LFI) et Marine Tondelier (Ecologistes). Patrick Martin a l’intention de “leur dire ce qu’il a à leur dire”. Olivier Faure (PS) et Edouard Philippe (Horizons) seront absents pour des raisons d’agenda.

Le Medef tance les décideurs politiques, et met un veto au retour de l’ISF

Sautant d’un pied sur l’autre tel un sportif, avant d’entrer sur le court central de Roland-Garros pour son discours d’ouverture de la “REF” au son tonitruant de “Final Countdown”, le président du Medef Patrick Martin a tancé mercredi les politiques qui ne savent pas “dépasser leurs rivalités”, refusé tout retour de l’ISF et prévenu qu’il faudra compter avec le Medef.Cette Rencontre des Entrepreneurs de France (REF) a été baptisée “Jeu décisif”, clin d’œil au temple du tennis sur terre battue qui l’abrite pour la première fois, après six éditions à l’hippodrome de Longchamp.La REF se compose de tables rondes entre experts, chefs de grandes entreprises et membres du gouvernement, cette année Eric Lombard ministre de l’Economie ou Sébastien Lecornu, ministre des Armées. François Bayrou en sera l’invité vedette jeudi après-midi.M. Martin s’est dit “consterné” par “les premières réactions politiques” négatives à l’annonce par le Premier ministre qu’il se soumettrait le 8 septembre à un vote de confiance à l’Assemblée nationale: elles “surajoutent à notre inquiétude”.”Le pire pour un consommateur c’est l’incertitude au moment de ses décisions de consommation, a observé mercredi devant la REF Alexandre Bompard, PDG du groupe Carrefour. “Or, depuis juillet 2024, il n’entend que +crise politique, nouvel impôt, nouvelle instabilité, nouveau gouvernement+, a déploré le chef d’entreprise.- “Déni” -“Un pays, qui peut offrir aux entreprises et aux investisseurs stabilité, constance et visibilité, va gagner: je suis étonnée de voir à quel point nos politiques n’en ont pas conscience”, a regretté Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie.Karine Grau, consultante pour les entreprises à Dijon, constate sur le terrain qu’en 2024 après la dissolution, “la situation était instable, mais qu’en 2025 c’est de plus en plus compliqué pour les chefs d’entreprises, avec des retards de paiements qui s’accumulent et créent un cercle vicieux”.Pour le président du Medef, “les décideurs politiques doivent dépasser leurs rivalités”, mais il a constaté que “cela n’en prend pas le chemin”.Or la situation économique, et particulièrement celle liée à la concurrence internationale, “n’autorise plus ni le déni, ni les faux semblants, ni les demi-mesures, ni la démagogie”, selon lui.Il compare régulièrement l’incapacité de la France à réduire son déficit public – 5,8% du PIB en 2024, presque le double du maximum de 3% toléré par Bruxelles – et les efforts couronnés de succès des pays du sud de l’Europe, anciens mauvais élèves de l’UE.M. Martin estime que le Parti socialiste “reste le pivot” des discussions budgétaires, comme en début d’année lorsqu’il avait permis au premier budget de François Bayrou d’être adopté en ne le censurant pas.Mais le leader du Medef s’alarme des projets de surtaxation des plus riches qui planent, en guise de gage à la gauche.- “C’est non!” -C’est notamment l’objet de la “taxe Zucman”, du nom de l’économiste français Gabriel Zucman, qui vise à taxer les plus riches à hauteur de 2% de leur patrimoine.”Quelle qu’en soit la forme, un retour de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune, NDLR) serait ravageur pour notre économie, nous nous y opposerons”, a affirmé M. Martin.Le leader de “la première organisation patronale, et de loin!” avec 240.000 entreprises et 12 millions de salariés, a souligné que son mouvement était “puissant”. “Qui comprendrait qu’il accepte de subir ? A tous ceux qui se bercent de cette illusion, je le dis aimablement, mais fermement : c’est non !”, a-t-il lancé.Le clou de la REF, particulièrement dans les circonstances politiques actuelles, sera le débat de clôture qui rassemblera les chefs de partis : Bruno Retailleau (LR), Jordan Bardella (RN), Gabriel Attal (Renaissance), Fabien Roussel (PCF), Manuel Bompard (LFI) et Marine Tondelier (Ecologistes). Patrick Martin a l’intention de “leur dire ce qu’il a à leur dire”. Olivier Faure (PS) et Edouard Philippe (Horizons) seront absents pour des raisons d’agenda.

Shooter kills 2 children in Minneapolis church, 17 people injured

A gunman opened fire Wednesday on school children attending church in Minneapolis, killing two pupils and wounding 17 people, police said, in the country’s latest violent tragedy.Minneapolis Police Chief Brian O’Hara told a media briefing that the shooter, in his early twenties, sprayed bullets into the Annunciation Church as dozens of students were at Mass to celebrate their first week back to school.The church sits next to an affiliated school in the south of the city, the largest in the state of Minnesota.”Two young children, ages eight and 10, were killed where they sat in the pews,” O’Hara said, adding that 17 others were injured, including 14 children.Two were in critical condition, he said.The gunman fired a rifle, shotgun and pistol before he took his own life in the parking lot, according to the police chief.Minnesota Governor Tim Walz wrote on X earlier that he was “praying for our kids and teachers whose first week of school was marred by this horrific act of violence.”Live video footage showed panicked parents retrieving their young children and fleeing, amid a major emergency response.- A country of school shootings -“This was a deliberate act of violence against innocent children and other people worshiping. The sheer cruelty and cowardice of firing into a church full of children is absolutely incomprehensible,” O’Hara said.”Our hearts are broken for the families who have lost their children, for these young lives that are now fighting to recover, and for our entire community that has been so deeply traumatized by this senseless attack,” he added.Wednesday’s violence is the latest in a long line of school shootings in the United States, where guns outnumber people and attempts to restrict access to firearms face perennial political deadlock.”Don’t just say this is about thoughts and prayers right now. These kids were literally praying. It was the first week of school. They were in a church. These are kids that should be learning with their friends,” Minneapolis Mayor Jacob Frey told reporters.”They should be playing on the playground. They should be able to go to school or church in peace without the fear or risk of violence.”President Donald Trump said he had been briefed on the “tragic shooting” and that the FBI was responding.”The White House will continue to monitor this terrible situation. Please join me in praying for everyone involved!” he wrote on his Truth Social platform.The confirmed shooting comes after a wave of false reports of active shooters at US college campuses around the country as students return from summer break.

La Bourse de Paris s’octroie une pause après avoir perdu plus de 3% en deux jours

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,44% mercredi, reprenant son souffle après avoir perdu plus de 3% en deux séances, fragilisée par l’instabilité politique en France qui a fait grimper les taux auxquels le pays emprunte sur les marchés financiers. L’indice vedette CAC 40 a pris 34,12 points et s’est établi à 7.743,93 points à la clôture. Lundi et mardi, il avait cédé 1,59% puis 1,70%.”Il est intéressant de noter que ce rebond se fait sans les valeurs du secteur bancaire, davantage affectées par les difficultés politiques en France et la mauvaise tenue du marché obligataire”, commente Amélie Derambure, gérante de portefeuille diversifié chez Amundi.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt français à échéance dix ans évoluait à 3,52%, contre 2,70% pour son équivalent allemand, considéré comme la référence pour la zone euro, la première puissance économique du Vieux continent étant la mieux perçue par les agences de notation.Les investisseurs attachent une attention particulière à la comparaison entre le taux auquel la France emprunte à dix ans et celui de l’Italie, qui s’établissait à 3,57%, longtemps vue comme la lanterne rouge de la zone euro.”Il faut aussi donner du crédit à l’Italie: une partie importante de ce mouvement de convergence provient de l’amélioration de la situation budgétaire de l’Italie, grâce à la trajectoire de sa croissance et aux réformes structurelles réalisées ces dernières années”, explique la gérante d’Amundi.”Même si le niveau de la dette italienne est beaucoup plus élevé, l’amélioration de la situation budgétaire a été saluée par les agences de notation et par les marchés”, contrairement à la France, poursuit Amélie Derambure.A la cote parisienne, les valeurs les plus exposées à l’international, par opposition aux valeurs tournées vers le marché intérieur, ont le plus avancé mercredi, le luxe en première ligne.LVMH a gagné 3,24%, à 502,00 euros, Hermès 2,27% à 2.119,00 euros, Kering 1,80%, à 229,50 euros. Le géant des cosmétiques L’Oréal, souvent compté parmi les valeurs du luxe, s’est octroyé 1,15% à 401,25 euros.Concernant les valeurs bancaires, BNP Paribas a cédé 0,65% à 76,53 euros, Crédit Agricole a reculé de 0,58% à 15,56 euros et Société Générale a terminé stable (-0,00%) à 52,00 euros. Depuis lundi, toutes ont perdu entre 8% et 10%.

US Ryder Cup captain Bradley won’t have playing role

US Ryder Cup captain Keegan Bradley rounded out his squad on Wednesday, opting not to become the first playing captain in 62 years in the biennial match play showdown with Europe.Bradley named his six captain’s selections to complete the 12-man US team and didn’t call his own name, saying he ultimately decided he must focus on his captain’s duties as the Americans vie to regain the trophy they lost in Rome two years ago.”I grew up wanting to play Ryder Cups,” Bradley said at a press conference at the PGA of America headquarters in Frisco, Texas. “I grew up wanting to fight alongside these guys. And it just broke my heart no to play.”But ultimately I was chosen to do a job,” he added. “I was chosen to be captain of this team. And my ultimate goal to start this whole thing was to be the best captain that I could be.”And this is how I felt like I could do this.”The 39-year-old’s strong season — including a victory at the Traveller’s Championship and six other top-10 finishes — sparked speculation he would choose himself and become the first US playing captain since Arnold Palmer in 1963.US President Donald Trump, who plans to attend the first of three days of competition at Bethpage Black in New York, was among those weighing in with the opinion that Bradley should select himself — Bradley calling it “surreal” that the the matter would catch the attention of the president.Bradley, who said he thought the Ryder Cup had grown into “a different animal” since Palmer’s day, instead named two-time major winners Justin Thomas and Collin Morikawa, Ryder Cup veterans Patrick Cantlay and Sam Burns and Ryder Cup rookies Ben Griffin and Cameron Young.”It was an extremely difficult decision,” Bradley said. “I would say there was a point this year where I was playing, a while ago, and these guys stepped up in a major way and played their way onto this team,” Bradley said.”It was an extremely difficult decision, but one that I’m really happy with and with these six players.”And I’m glad it’s over,” he added of the agonizing selection process.They join the six automatic qualifiers for the US lineup: top-ranked Scottie Scheffler, two-time major winners Xander Schauffele and Bryson DeChambeau, US Open winner J.J. Spaun and fellow Ryder Cup rookie Russell Henley and Harris English.Scheffler has enjoyed another stellar season, with his five victories including major titles at the PGA Championship and British Open.He headlines a US team vying to regain the trophy they surrendered with a 16.5-11.5 loss to Europe in Rome.Team Europe will retain the bulk of their line-up from 2023 as they try to capture their first away victory since the “Miracle at Medinah” in 2012.

L’Europe se réarme à coups d’obus de l’Allemand Rheinmetall

Les alliés de l’Otan avaient mercredi les yeux tournés vers la bourgade d’Unterlüss, au nord de l’Allemagne, où une gigantesque usine de munitions construite par l’Allemand Rheinmetall a été inaugurée, symbole des efforts européens pour renforcer son industrie de défense.Cet ouvrage reflète le tournant vers le réarmement engagé par l’Allemagne après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, qui a mis fin à des années de sous-investissement, longtemps compensé par le bouclier de défense américain.”C’est très important d’être ici, car l’industrie de la défense en Allemagne, en Europe et en Amérique du Nord compte plus que jamais” au moment où “la Russie et la Chine développent rapidement et massivement leurs armées et leurs capacités, avec très peu de transparence”, a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, invité à la cérémonie officielle.”Nous devons donc redémarrer certaines de nos lignes de production à l’arrêt, mettre au point des procédés de fabrication plus rapides et acquérir les composants nécessaires afin que, lorsque les commandes arriveront, elles puissent être livrées plus vite”, a-t-il ajouté. – “Signal très important” pour l’Ukraine -L’usine d’Unterlüss, située près d’Hanovre, en est la parfaite illustration. Construite en quinze mois, elle doit fabriquer dès cette année dans des halles largement robotisées jusqu’à 25.000 obus de 155 mm, d’une portée allant jusqu’à 40 kilomètres.La production devrait atteindre rapidement 350.000 unités par an d’ici 2027, sur un site de la taille de cinq terrains de football.En pleine capacité, il s’agira de la plus grande usine de munitions d’Europe, selon Rheinmetall.Le complexe est surtout “un signal très important pour les gens en Ukraine”, a déclaré le vice-chancelier et ministre allemand des Finances, Lars Klingbeil, de retour d’un déplacement à Kiev. Les chaînes vont tourner en priorité pour honorer la commande record de l’armée allemande (Bundeswehr) en munitions, d’une valeur allant jusque 8,5 milliards d’euros, annoncée en juillet 2024. Mais une partie de la production doit aussi être redistribuée à l’Ukraine, par l’Allemagne ou d’autres pays achetant à Rheinmetall ses obus.”L’Allemagne doit être prête à assumer davantage de responsabilités pour la sécurité en Europe”, a martelé de son côté le ministre allemand de la défense, le social-démocrate Boris Pistorius.L’usine située en pleine lande de Lunebourg, au sein d’un complexe industriel de Rheinmetall, revêt “une importance stratégique” pour l’entreprise mais aussi “pour la République fédérale d’Allemagne et pour l’Europe”, avait souligné d’emblée dans son discours le patron du groupe de Düsseldorf, Armin Papperger.- Partenariat avec Lockheed Martin -Rheinmetall, coté à l’indice Dax des principales valeurs de la Bourse de Francfort, est le plus gros fabriquant européen de munitions pour chars et pièces d’artillerie, devant le norvégien Nammo ou le Français Nexter. Le groupe a investi plus de 500  millions d’euros pour construire ce nouveau site, créant 500 emplois.Des moteurs de fusées seront également fabriqués sur place à partir de l’an prochain, en partenariat avec l’Américain Lockheed Martin, avec lequel il coopère déjà, a appris l’AFP.Le complexe d’Unterlüss produit déjà des obus de 120 mm destinés aux chars Leopard 2, utilisés sur le front ukrainien.Face à la pénurie de personnel qui frappe son armée, le gouvernement allemand a adopté merci un projet de loi pour accélérer le recrutement.Le texte vise à attirer des volontaires dans la Bundeswehr, tout en prévoyant un service militaire obligatoire partiel si les effectifs sont insuffisants.En ajoutant les investissements en matériels, qui font partout défaut, Berlin prévoit une montée en puissance continue de son effort de défense pour atteindre 3,5% du PIB en 2029, soit plus du triple de son niveau d’avant-guerre en Ukraine. “Nous sommes un partenaire fiable” pour l’Otan, a assuré M. Klingbeil.