Coût de la vie: les Britanniques abandonnent leurs animaux domestiques

Chatons dans des boites, perruches laissées dehors en pleine nuit: en 25 ans de carrière, Sue Barrett a vu son lot d’animaux abandonnés dans le refuge spécialisé où elle travaille à Londres.Mais à Mayhew où elle est réceptionniste, le personnel n’en a jamais vu autant que ces dernières années. Leurs propriétaires “sont tristes, honteux, et frustrés de devoir prendre ces décisions”, explique Elvira Meucci-Lyons, la directrice du refuge situé dans l’ouest de Londres.”Ils viennent vers nous parce qu’ils estiment ne pas avoir d’autre choix que d’abandonner leurs animaux”, principalement en raison du coût de la vie, ajoute-t-elle.Les Britanniques sont connus pour leur amour des chiens et des chats. Plus de la moitié de la population adulte, soit 26 millions de personnes, possède un animal domestique selon la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (RSPCA), la plus ancienne de son genre au monde.Pendant les premiers mois de l’année 2025, la RSPCA a recensé plus de 5.700 abandons d’animaux domestiques, une augmentation de 32% par rapport à la même période l’an dernier. En 2024, quelque 22.500 abandons ont été signalés à la RSPCA, 7% de plus qu’en 2023.Au Royaume-Uni, des dizaines de milliers d’animaux ont été abandonnés depuis la fin de la pandémie de Covid et la crise du coût de la vie.Depuis le début de l’année, le refuge Mayhew a accueilli plus de 130 animaux. “Derrière chaque animal que nous accueillons, il y a une histoire humaine”, souligne sa directrice.Brownie, un caniche nain d’un an, et Astro, un petit Bully américain (pocket bully), ont été confiés au centre car leurs maîtres avaient perdu leur maison en raison de problèmes financiers. Les histoires de ce type sont “les plus bouleversantes” raconte Elvira Meucci-Lyons, car c’est pendant ces moments difficiles que les propriétaires “ont plus que jamais besoin de leur adorable animal”.- Problèmes de santé -Certains propriétaires expliquent qu’ils ont à choisir entre manger ou nourrir leur animal.De plus en plus d’animaux arrivent aussi à Mayhew en mauvaise santé, car leurs propriétaires ne peuvent pas payer le vétérinaire. En train de jouer dans son enclos, Felix en est l’exemple parfait.Ce matou de neuf ans a été amené au refuge par ses maitres qui ont admis ne pas avoir les moyens de lui offrir les soins dentaires dont il a besoin.Outre l’augmentation du coût de la vie, la fin de la pandémie de Covid-19 a aussi eu un effet sur le nombre d’abandons.La pandémie avait vu une augmentation des adoptions d’animaux durant le confinement.Une fois celui-ci levé, de nombreux animaux ont été délaissés et certains continuent à arriver dans les centres d’accueil.S’en est suivie une inflation qui a atteint 11,1% en octobre 2022, le niveau le plus élevé depuis plus de 40 ans. Le prix des aliments pour animaux a fortement augmenté. Pour venir en aide aux propriétaires en difficulté, le centre Mayhew fournit de la nourriture pour animaux et offre des traitements préventifs gratuits dans sa clinique vétérinaire.”Nous sommes débordés, nous ne pouvons pas répondre à la demande”, déclare Elvira Meucci-Lyons. “Chaque jour, c’est déchirant. Nous nous couchons le soir en pensant aux chiens et aux chats que nous ne pouvons pas aider”.Mais le personnel reste motivé car “nous voyons chaque jour la différence que nous faisons”, dit-elle.

JD Vance reçu par sa “chère amie” Meloni avant Pâques au Vatican

Le vice-président américain JD Vance a été reçu vendredi à Rome, en pleine guerre commerciale entre Washington et l’UE, par sa “chère amie” la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, avant de célébrer Pâques au Vatican où il doit rencontrer samedi le bras droit du pape François.Après avoir foulé le tapis rouge du Palais Chigi, la résidence officielle de Mme Meloni en plein centre de Rome, M. Vance a indiqué qu’il informerait Giorgia Meloni des derniers développements dans les négociations en vue d’obtenir un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.”Nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale”, a-t-il affirmé à la mi-journée devant les journalistes.”Nous poursuivrons aujourd’hui les échanges” concernant les droits de douane amorcés la veille à Washington entre Mme Meloni et le président Donald Trump, a-t-il ajouté, se disant “tout simplement enchanté de se retrouver avec une chère amie dans un bel endroit avec des gens formidables”.Mme Meloni s’est de son côté dite “fière” que JD Vance “ait décidé de passer Pâques à Rome”, “après la rencontre merveilleuse que nous avons eue hier à Washington”. Giorgia Meloni a fait jeudi une visite éclair à la Maison Blanche où elle s’est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu’il veut imposer aux pays de l’Union européenne. Le président américain s’est dit à cette occasion sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’Union européenne serait conclu.M. Vance, arrivé en Italie à l’aube avec son épouse Usha et leurs trois enfants, doit également visiter vendredi après-midi le château Saint-Ange, selon des médias italiens. Situé sur la rive du Tibre, cet ancien tombeau de l’empereur Hadrien transformé en forteresse par les papes jouit d’une vue à couper le souffle sur la Ville éternelle.Fervent catholique, il doit ensuite assister à la messe du Vendredi saint en la basilique Saint-Pierre, et il participera dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l’Inde.M. Vance, converti au catholicisme à 35 ans, sera reçu samedi au Vatican par Mgr Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d’expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.M. Vance avait déploré le “recul” de la liberté d’expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par “la Russie”, “la Chine” ou un “autre acteur externe”.Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d’Italia (FDI, post-fasciste), s’était déclarée en phase avec les propos de JD Vance. “Je le dis depuis des années (…), l’Europe s’est un peu perdue”, avait-elle déclaré au Financial Times.- Trump invité à Rome -A Washington,  Mme Meloni, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, s’est déclarée “certaine” qu’un accord serait trouvé.Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne” mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu’il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu’elle ne fasse cavalier seul.

JD Vance reçu par sa “chère amie” Meloni avant Pâques au Vatican

Le vice-président américain JD Vance a été reçu vendredi à Rome, en pleine guerre commerciale entre Washington et l’UE, par sa “chère amie” la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, avant de célébrer Pâques au Vatican où il doit rencontrer samedi le bras droit du pape François.Après avoir foulé le tapis rouge du Palais Chigi, la résidence officielle de Mme Meloni en plein centre de Rome, M. Vance a indiqué qu’il informerait Giorgia Meloni des derniers développements dans les négociations en vue d’obtenir un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.”Nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale”, a-t-il affirmé à la mi-journée devant les journalistes.”Nous poursuivrons aujourd’hui les échanges” concernant les droits de douane amorcés la veille à Washington entre Mme Meloni et le président Donald Trump, a-t-il ajouté, se disant “tout simplement enchanté de se retrouver avec une chère amie dans un bel endroit avec des gens formidables”.Mme Meloni s’est de son côté dite “fière” que JD Vance “ait décidé de passer Pâques à Rome”, “après la rencontre merveilleuse que nous avons eue hier à Washington”. Giorgia Meloni a fait jeudi une visite éclair à la Maison Blanche où elle s’est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu’il veut imposer aux pays de l’Union européenne. Le président américain s’est dit à cette occasion sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’Union européenne serait conclu.M. Vance, arrivé en Italie à l’aube avec son épouse Usha et leurs trois enfants, doit également visiter vendredi après-midi le château Saint-Ange, selon des médias italiens. Situé sur la rive du Tibre, cet ancien tombeau de l’empereur Hadrien transformé en forteresse par les papes jouit d’une vue à couper le souffle sur la Ville éternelle.Fervent catholique, il doit ensuite assister à la messe du Vendredi saint en la basilique Saint-Pierre, et il participera dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l’Inde.M. Vance, converti au catholicisme à 35 ans, sera reçu samedi au Vatican par Mgr Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d’expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.M. Vance avait déploré le “recul” de la liberté d’expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par “la Russie”, “la Chine” ou un “autre acteur externe”.Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d’Italia (FDI, post-fasciste), s’était déclarée en phase avec les propos de JD Vance. “Je le dis depuis des années (…), l’Europe s’est un peu perdue”, avait-elle déclaré au Financial Times.- Trump invité à Rome -A Washington,  Mme Meloni, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, s’est déclarée “certaine” qu’un accord serait trouvé.Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne” mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu’il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu’elle ne fasse cavalier seul.

Avec “Bandi”, Netflix mise sur la Martinique en toute “authenticité”

Une voiture blanche dévale une pente en marche arrière, tonneau spectaculaire à la clé. A Saint-Joseph, au cÅ“ur des mornes martiniquais, la cascade est maîtrisée: elle fait partie du tournage de “Bandi”, future série Netflix imaginée par Éric Rochant et tournée localement.Créée par le réalisateur du “Bureau des Légendes” et sa fille Capucine Rochant, “Bandi” est une série en huit épisodes produite par Maui Entertainment. Le tournage, entamé en décembre, se poursuit jusqu’en juin avant une sortie prévue en 2026.Presque entièrement tournée en Martinique, la série suit une famille “qui bascule brutalement dans le monde criminel” après le décès de la mère, explique à l’AFP Pauline Dauvin, vice-présidente des contenus France de Netflix.”On voulait faire une série qui se démarque des milieux qu’on voit souvent” dans les “histoires de gangsters”, résume Eric Rochant à l’AFP en marge du tournage à Saint-Joseph.Aux yeux du réalisateur, le cadre naturel de la Martinique offre “une image qui n’est pas la même” qu’en France hexagonale. L’environnement “est extrêmement coloré” et “fait penser au Brésil, à Cuba”, résume-t-il.Mais la Martinique n’a pas seulement fourni le décor de cette série: l’île antillaise est au coeur du projet et fournit l’essentiel des acteurs, y compris ceux des personnages principaux et récurrents. – Tournage local -Les techniciens sont aussi martiniquais, comme la totalité des 1.500 figurants recrutés localement lors d’un casting auquel 4.000 personnes ont participé.Eric Rochant est intarissable sur “la spontanéité, le naturel, l’enthousiasme” des jeunes acteurs, quasiment tous amateurs. Tous font preuve d’un “professionnalisme sans faille”, se réjouit le créateur de la série dont le titre signifie, en créole, “bandit” mais aussi “jeune débrouillard” ou “enfant intrépide, effronté”.Quelques répliques seront d’ailleurs en créole. “Pour ça, il a fallu négocier avec Netflix”, sourit Khris Burton, l’un des scénaristes de la série.Ce quadragénaire martiniquais d’origine guyanaise a “écrit les épisodes trois et six, en collaboration avec Capucine et Eric Rochant”. Il mesure l’importance du projet pour l’île.”C’est la toute première fois que je travaille sur une série de cette ampleur en Martinique”, dit-il, saluant “l’authenticité” de la série et soulignant avoir pu écrire des scènes se déroulant dans le “quartier un peu difficile” où il a grandi.”On peut mettre des parties de notre réalité dans cette fiction qui va voyager à l’international”, souligne-t-il.”La réalité martiniquaise permet de raconter” et de “montrer des personnages que personne n’aura vu avant”, abonde Eric Rochant.Cette démarche satisfait aussi les élus martiniquais, venus sur le tournage le jour de la venue de l’AFP à Saint-Joseph. “Les jeunes ont été choisis, ils n’avaient aucune formation”, note Lucien Saliber, le président de l’Assemblée de Martinique: “Une telle action ne peut être que bénéfique”.Les producteurs ont financé le passage de permis moto et voiture pour certains jeunes afin de faciliter le tournage. Une vingtaine de scénaristes martiniquais ont “ont assisté à des formations en distanciel” et “certains ont été recrutés”, se félicite aussi la députée (PS) Béatrice Bellay.Elle dit désormais vouloir “mettre en place des conditions” pour la création d’une “filière” audiovisuelle sur l’île, encore balbutiante malgré l’appétence croissante des producteurs pour les Caraïbes.Après le succès régional du film de gangster “Zion” et les tournages en Guadeloupe de plusieurs séries policières, “Bandi” marque une nouvelle étape dans cette dynamique.Eric et Capucine Rochant “ont eu la folie de se dire qu’ils pouvaient faire ce projet en Martinique”, s’enorgueillit Khris Burton: “Pour moi, c’est une grande fierté. Et on a envie d’honorer ça”.

US threatens to withdraw from Ukraine talks if no progress

US Secretary of State Marco Rubio said Friday that Washington could soon exit efforts to reach a Ukraine ceasefire if it decided peace was not “doable”, after meeting European and Ukrainian officials in Paris.European powers have been seeking a seat at the table since US President Donald Trump’s shock decision to open talks with Russia to end the three-year-old war, which started with Moscow’s 2022 invasion.But Trump’s push for peace has stumbled, with Russian President Vladimir Putin rebuffing a complete truce.”The United States has been helping Ukraine over the last three years, and we want it (the conflict) to end, but it’s not our war,” Rubio said.”We need to figure out here now, within a matter of days, whether this is doable in the short term, because if it’s not, then I think we’re just going to move on,” he told reporters at the Le Bourget airport outside Paris.”We have other priorities to focus on as well.”Rubio said European officials had been “very helpful and constructive with their ideas” during talks in Paris on Thursday, which he attended with US envoy Steve Witkoff.”We’d like them to remain engaged… I think the UK and France and Germany can help us move the ball on this,” he said, ahead of a similar meeting planned for “early next week” in London.- ‘European sanctions’ -Ukraine said Friday that its prime minister would visit Washington next week for talks with US officials aimed at clinching a long-fraught minerals and resources deal.Trump wants the deal as compensation for aid given to Ukraine by his predecessor, Joe Biden.An agreement would be designed to give the United States royalty payments on profits from Ukrainian mining of resources and rare minerals.Rubio had said late Thursday in a phone call with his Russian counterpart Sergei Lavrov that “peace is possible if all parties commit to reaching an agreement”, the US State Department said.Rubio said he hoped European nations would consider lifting sanctions against Russia over the war.”Many of them are European sanctions that we can’t lift, if that were ever to be part of a deal,” he said.European countries last month agreed to ramp up rather than scale down sanctions on Russia.France and Britain have sought a coordinated European response to defending Ukraine during the conflict and in any ceasefire, after Trump opened talks with Putin.French Foreign Minister Jean-Noel Barrot said the Paris talks had made a breakthrough because the United States, Ukraine and European ministers had “gathered around the same table”. He said the United States “has understood that a just and sustainable peace… can only be achieved with the consent and contribution of Europeans.”- ‘Little problem’ -Russia’s strikes, which have recently killed dozens of people including children in Ukrainian cities, have increased pressure for new diplomatic efforts to end the conflict.Witkoff said this week that Putin was open to “permanent peace” after talks with him in Saint Petersburg, their third meeting since Trump returned to the White House in January.Zelensky has accused Witkoff of “spreading Russian narratives” after the US envoy suggested a peace deal with Russia hinged on the status of Ukraine’s occupied territories.Putin last month rejected a US proposal for a full and unconditional ceasefire, after Kyiv gave its backing to the idea.Putin also suggested Zelensky be removed from office, sparking an angry response from Trump who said he was “very angry” with the Russian leader.Celia Belin, of the European Council on Foreign Relations, said Rubio’s latest comments were “not surprising”.”Trump wants to get rid of the Ukraine issue,” she told AFP.”He wants to renew a strategic partnership with Moscow and he doesn’t want a ‘little problem’ like Ukraine getting in the way.”burs-ah/jh/js

Hamas calls for pressure to end Israel’s aid block on Gaza

Hamas on Friday urged the international community to exert immediate pressure to end Israel’s complete blockade of the Gaza Strip that has been in place since March 2.The appeal from the militants comes after the United Nations warned of worsening conditions and shortages of medicine and other essentials.”The international community is required to intervene immediately and exert the necessary pressure to end the unjust blockade imposed on our people in the Gaza Strip,” Hamas’s chief negotiator Khalil al-Hayya said in a statement.The Palestinian militant group on Thursday signalled its rejection of Israel’s latest truce proposal and called for a “comprehensive” deal to end the 18-month-long war.The United Nations warned on Monday that Gaza, which has a population of about 2.4 million, is facing its most severe humanitarian crisis since the war began in October 2023.”The humanitarian situation is now likely the worst it has been in the 18 months since the outbreak of hostilities,” said the UN’s Office for the Coordination of Humanitarian Affairs.In a statement, OCHA said no supplies had reached Gaza for a month and a half.Medical supplies, fuel, water and other essentials are in short supply, the UN has specified.Israel’s Defence Minister Israel Katz on Wednesday said the country would keep preventing humanitarian aid from entering the Gaza Strip.”Blocking this aid is one of the main pressure levers preventing Hamas from using it as a tool with the population,” Katz said in a statement.A Hamas source told AFP that the group sent a written response Thursday to mediators on Israel’s latest proposal for a 45-day ceasefire. Israel had wanted the release of 10 living hostages held by the group, according to Hamas.It also called for the freeing of 1,231 Palestinian prisoners from Israeli jails and the entry of humanitarian aid into Gaza.The proposal called for Hamas to disarm to secure a complete end to the war, a demand the group rejects.

TikTok, musique ou humour: de jeunes Mongols LGBT+ luttent pour leur visibilité

Influenceuse mongole de 25 ans, Anudari Daarya publie des photos glamour et pleines d’insouciance sur TikTok, Facebook ou Instagram. Mais la pianiste, née homme, a dû franchir d’innombrables épreuves pour faire reconnaître son identité transgenre.Elle fait partie d’une nouvelle génération de jeunes LGBT+ qui bousculent les stéréotypes et militent pour davantage de visibilité dans ce pays d’Asie de l’Est, où les moeurs sont relativement conservatrices.La plupart cachent leur orientation sexuelle à leurs collègues et employeurs, par crainte de subir des discriminations.Selon une enquête réalisée par le LGBT Centre Mongolia, une organisation qui milite pour les droits des minorités sexuelles et de genre, seules 20% des personnes interrogées se disent prêtes à faire leur coming-out dans le cadre professionnel.Daarya dit avoir été rejetée par ses camarades de classe de l’université où elle étudiait, spécialisée dans les arts, dès lors qu’elle a commencé à vivre comme une femme.”Je croyais naïvement que ces futurs artistes et professeurs d’art accueilleraient ma transition avec bienveillance”, déclare-t-elle.Une fois diplômée, toutes ses démarches pour obtenir un emploi sont restées lettre morte.Elle affirme avoir attendu trois mois une réponse concernant ses heures d’enseignement au Conservatoire d’Etat de Mongolie, où elle avait été recrutée, avant qu’un contact ne lui dise: “l’administration estime que quelqu’un comme toi ne peut pas travailler avec des enfants”.Dans un communiqué, le Conservatoire a indiqué à l’AFP s’être finalement rendu compte, l’année où Daarya a postulé, qu’il n’avait pas besoin de nouveaux professeurs.L’école sélectionne les enseignants “selon leurs compétences et leur formation, sans discrimination fondée sur la religion” ou “l’orientation sexuelle”, a-t-il précisé.La vie de Daarya a subitement changé l’an passé, lorsqu’une vidéo d’elle donnant un cours de piano est devenue virale sur internet.Un coup de projecteur qui a transformé sa carrière. Elle est désormais mannequin pour des marques locales, professeure de piano et musicienne.- “Vies brisées” -Humoriste lesbienne non-binaire connue sous le pseudonyme de “Kena”, Khulan Batbaatar utilise la scène pour évoquer la vie des minorités sexuelles et de genre. Membre des “Big Sistas”, un collectif qui vise à sensibiliser à la diversité de genre, l’artiste brille dans un milieu comique très masculin – où les blagues sexistes sont monnaie courante.”Jeune, je n’ai jamais vu de personne LGBT heureuse. Tous mes modèles ont vu leurs vies brisées par l’homophobie”, raconte l’artiste.”Je veux montrer aux jeunes” qui me suivent sur les réseaux sociaux qu’on “peut réussir et s’épanouir”, souligne Kena.Sur scène, l’artiste mêle humour sur la vie quotidienne et récits intimes sur son expérience lesbienne. “Les gens ne comprennent pas vraiment quand on discute de manière détachée et qu’on se plaint” de nos difficultés, déclare Kena. “Mais quand on parle de nos problèmes avec humour et quand nos histoires sont bien racontées, ça fait mouche”.Si des personnalités comme Daarya ou Kena sont une source d’inspiration pour des membres de la communauté LGBT+, la réalité quotidienne reste compliquée pour nombre d’entre eux, déclare Tseveenravdan Tsogbat, le directeur de Youth Lead Mongolia, une organisation militant pour les droits de la communauté LGBT+.- Coming-out en hiver -Les discriminations dans le milieu scolaire poussent nombre d’adolescents, notamment transgenres, à abandonner leurs études. Faute d’un niveau d’études suffisamment élevé, ils sont souvent condamnés à occuper des emplois peu qualifiés et mal payés. Ils ont parfois du mal à payer loyer et nourriture. Selon une enquête du LGBT Centre Mongolia, 27% des personnes LGBT du pays gagnent moins que le salaire mensuel minimum de 420.000 tugriks (108 euros).Certaines sont aussi chassées de chez elles par leurs familles.”C’est pourquoi on se dit souvent de ne pas faire son coming-out en hiver”, explique Tseveenravdan, en référence aux températures qui peuvent alors chuter jusqu’à -40°C – potentiellement fatales quand on est privé de toit.”Quand les gens voient Daarya, ils s’imaginent que la vie des personnes transgenres est super (…) Ils n’ont aucune idée de la réalité vécue par les minorités sexuelles”, ajoute-t-il.Mais Anuka Anar, personne non-binaire de 22 ans qui réside à Oulan-Bator, se réjouit de voir des personnalités qui assument ouvertement leur identité.”Certains parents sont inquiets et demandent à leurs enfants de cacher qui ils sont”, déclare Anuka.”Ils pensent que l’homophobie ambiante leur rendra la vie impossible. Mais quand ils voient des gens de cette communauté qui deviennent des personnalités publiques, ils réalisent que leurs enfants, aussi, peuvent être aimés.”