Ligue des champions: quatre prétendants pour une couronne

Objectif Munich. Arsenal-PSG et le FC Barcelone-Inter Milan, les quatre rescapés de cette nouvelle formule de la Ligue des champions, donnent le coup d’envoi des demi-finales, avec vue sur la finale prévue le 31 mai en Allemagne.  Gunners et Parisiens vont ouvrir le bal des matches allers à l’Emirates Stadium mardi dans un duel qui s’annonce assez indécis. Les Londoniens de Mikel Arteta avaient certes dominé les hommes de Luis Enrique lors de la phase de ligue (2-0) mais le PSG n’est plus tout à fait la même équipe qu’à l’automne.Irrésistible depuis le début de l’année, Paris s’est offert le scalp de trois cadors de Premier League (Manchester City, Liverpool, Aston Villa) et a impressionné tout le continent par sa maîtrise collective et sa puissance offensive.Juste avant de se rendre sur la pelouse de la meilleure défense d’Angleterre, les joueurs de la capitale ont pourtant perdu quelque peu de leur superbe avec une attaque moins clinique, à l’image d’Ousmane Dembélé, et un jeu beaucoup moins huilé. Assuré d’un 13e titre de champion de France, Paris semble avoir la tête ailleurs comme l’a démontré sa première défaite en Ligue 1 contre Nice (3-1), vendredi au Parc des Princes.  S’ils veulent accéder à une 2e finale de C1 après celle de 2020, les Parisiens ont intérêt à retrouver très vite leurs esprits sous peine d’être punis par Arsenal, tombeur du Real Madrid en quarts de finale et dauphin de Liverpool sur la scène nationale.”Je ne suis pas du tout inquiet”, a toutefois déclaré Luis Enrique vendredi, à l’issue de la première défaite de la saison de son équipe.  – la bonne dynamique du Barça -Outre leur arrière-garde de fer, les Gunners vont s’appuyer sur la puissance de leur milieu de terrain malgré l’absence du Ghanéen Thomas Partey, suspendu ce mardi.L’autre demi-finale semble moins incertaine, le Barça faisant office de grand favori face à des Intéristes en plein marasme. En tête de la Liga et vainqueur de la Coupe du Roi samedi contre leur vieux rival du Real Madrid, les Catalans, emmenés par leur pépite Lamine Yamal, sont dans une très bonne dynamique même s’ils devront se passer des services de leur attaquant vedette Robert Lewandowski, touché à la cuisse gauche.L’Inter est à l’inverse en chute libre et vient de subir un troisième revers consécutif, toutes compétitions confondues, perdant par la même occasion la première place de la Serie A au profit de Naples. Les Milanais devront limiter les dégâts à Barcelone pour entretenir le suspense pour le retour, le 6 mai à San Siro.    “Trois défaites en une semaine, cela fait mal, nous ne sommes pas habitués à une telle série. C’était un match très important, mais on a manqué de lucidité. Il faut tenter de retrouver de l’énergie, on ira à Barcelone avec beaucoup de respect pour cette équipe, mais sans peur”, a analysé l’entraîneur Simone Inzaghi.  

Ligue des champions: quatre prétendants pour une couronne

Objectif Munich. Arsenal-PSG et le FC Barcelone-Inter Milan, les quatre rescapés de cette nouvelle formule de la Ligue des champions, donnent le coup d’envoi des demi-finales, avec vue sur la finale prévue le 31 mai en Allemagne.  Gunners et Parisiens vont ouvrir le bal des matches allers à l’Emirates Stadium mardi dans un duel qui s’annonce assez indécis. Les Londoniens de Mikel Arteta avaient certes dominé les hommes de Luis Enrique lors de la phase de ligue (2-0) mais le PSG n’est plus tout à fait la même équipe qu’à l’automne.Irrésistible depuis le début de l’année, Paris s’est offert le scalp de trois cadors de Premier League (Manchester City, Liverpool, Aston Villa) et a impressionné tout le continent par sa maîtrise collective et sa puissance offensive.Juste avant de se rendre sur la pelouse de la meilleure défense d’Angleterre, les joueurs de la capitale ont pourtant perdu quelque peu de leur superbe avec une attaque moins clinique, à l’image d’Ousmane Dembélé, et un jeu beaucoup moins huilé. Assuré d’un 13e titre de champion de France, Paris semble avoir la tête ailleurs comme l’a démontré sa première défaite en Ligue 1 contre Nice (3-1), vendredi au Parc des Princes.  S’ils veulent accéder à une 2e finale de C1 après celle de 2020, les Parisiens ont intérêt à retrouver très vite leurs esprits sous peine d’être punis par Arsenal, tombeur du Real Madrid en quarts de finale et dauphin de Liverpool sur la scène nationale.”Je ne suis pas du tout inquiet”, a toutefois déclaré Luis Enrique vendredi, à l’issue de la première défaite de la saison de son équipe.  – la bonne dynamique du Barça -Outre leur arrière-garde de fer, les Gunners vont s’appuyer sur la puissance de leur milieu de terrain malgré l’absence du Ghanéen Thomas Partey, suspendu ce mardi.L’autre demi-finale semble moins incertaine, le Barça faisant office de grand favori face à des Intéristes en plein marasme. En tête de la Liga et vainqueur de la Coupe du Roi samedi contre leur vieux rival du Real Madrid, les Catalans, emmenés par leur pépite Lamine Yamal, sont dans une très bonne dynamique même s’ils devront se passer des services de leur attaquant vedette Robert Lewandowski, touché à la cuisse gauche.L’Inter est à l’inverse en chute libre et vient de subir un troisième revers consécutif, toutes compétitions confondues, perdant par la même occasion la première place de la Serie A au profit de Naples. Les Milanais devront limiter les dégâts à Barcelone pour entretenir le suspense pour le retour, le 6 mai à San Siro.    “Trois défaites en une semaine, cela fait mal, nous ne sommes pas habitués à une telle série. C’était un match très important, mais on a manqué de lucidité. Il faut tenter de retrouver de l’énergie, on ira à Barcelone avec beaucoup de respect pour cette équipe, mais sans peur”, a analysé l’entraîneur Simone Inzaghi.  

Amazon set for launch of Starlink-rival satellites

After delaying an earlier attempt due to bad weather, Amazon is preparing to launch its first batch of Project Kuiper internet satellites on Monday, stepping into direct competition with Elon Musk’s Starlink.The mission, called Kuiper Atlas 1, is scheduled to lift off from Cape Canaveral Space Force Station in Florida at 7:00 pm local time (2300 GMT), aboard a United Launch Alliance Atlas V rocket that will carry 27 satellites into orbit. Weather conditions appeared 75 percent favorable.Project Kuiper, a subsidiary of the online retail giant founded by Jeff Bezos, is playing catch-up with Starlink — SpaceX’s sprawling network of internet satellites that has reshaped the sector and handed Musk significant geopolitical clout.The $10 billion initiative plans to deploy 3,200 satellites into low Earth orbit — the region of space up to 1,200 miles (1,900 kilometers) above the planet — with hopes of going live later this year.Pricing has not yet been revealed, but Amazon has pledged it will align with its reputation as a low-cost retailer.With Monday’s launch, Amazon will formally enter a crowded and fast-growing field that includes not just Starlink but other emerging players in the satellite internet race.SpaceX launched the first batch of Starlink satellites in 2019 and now boasts more than 6,750 operational units, serving over five million customers worldwide — by far the sector’s dominant force.Starlink has also provided crucial internet access in disaster and war zones, including Morocco after its devastating 2023 earthquake and on the frontlines in Ukraine’s war against Russia.Amazon plans to accelerate launches in the coming months and years, with more than 80 flights booked through United Launch Alliance (a Boeing-Lockheed Martin joint venture), France’s Arianespace, Bezos’s own Blue Origin, and even Musk’s SpaceX.Its satellites will gradually join the swelling ranks of low Earth orbit, alongside Starlink, Europe’s OneWeb, and China’s Guowang constellation.The increasing crowding of this orbital neighborhood has sparked concerns about congestion, potential collisions, and disruptions to astronomical observations.The expanding role of private companies in space has also raised thorny political questions, especially as Musk’s influence stretches beyond business into politics and diplomacy.Musk has sent mixed signals on Starlink’s future role in Ukraine, where it remains vital to Kyiv’s war effort — a conflict that Musk ally US President Donald Trump has vowed to bring to an end.

Chaos dans les rues d’Espagne, frappée par une panne d’électricité géante

Des clients qui se précipitent pour retirer du liquide aux distributeurs de banque, des rues bondées d’habitants cherchant désespérément à avoir du réseau téléphonique… La panne d’électricité géante qui touche l’Espagne lundi crée chaos et confusion.Carlos Condori se trouvait dans le métro de Madrid quand le courant a été coupé, paralysant sa journée, comme pour des millions d’Espagnols et de Portugais.”La lumière s’est éteinte et le métro s’est arrêté”, par chance le wagon a pu rouler jusqu’au quai, a expliqué à l’AFP cet ouvrier de 19 ans.”Les gens étaient sonnés car ce n’est jamais arrivé avant en Espagne… Pas de réseau, je ne peux pas appeler ma famille, mes parents, rien. Je ne peux même pas aller travailler”.Sur la place de Cibeles, en plein coeur de la capitale, un des plus gros carrefours, la panne générale des feux rouges a déclenché une cacophonie de sirènes, de sifflets et de klaxons, à laquelle la police tente de mettre de l’ordre.Des employés de bureau déconcertés se sont rassemblés dans les rues, leurs ordinateurs étant devenus inutilisables, de longues files d’attente se sont formées devant les banques, certains exprimant leur soulagement de ne pas avoir été piégés dans les ascenseurs. – “hors de contrôle” -Marina Sierra, 16 ans, désorientée, essaye de contacter son père et d’improviser un itinéraire pour rentrer chez elle dans la banlieue de Madrid après la fermeture de son école. “Le bâtiment dans lequel nous nous trouvions dégageait de la fumée, ils ont dû nous évacuer rapidement… Je suis choquée parce que tout est totalement hors de contrôle”, s’inquiète la lycéenne. A Barcelone, la deuxième ville d’Espagne, les habitants et les touristes ont envahi les rues, désorientés. Laia Montserrat, qui habite à une heure de Barcelone, était en train de faire un exposé lorsque la panne a frappé son école.”Comme l’internet ne revenait pas, ils nous ont dit de rentrer chez nous… Il n’y avait pas de train non plus”, raconte la jeune Laia à l’AFP.Leonor Abecasis, touriste venue du Portugal voisin, également touché par la panne géante, se trouvait dans un magasin lorsqu’elle a été plongée dans l’obscurité. “Nous attendons que l’électricité revienne”, dit cette consultante de 27 ans, admettant qu’elle était “un peu” inquiète pour son vol de retour vers Lisbonne en fin de journée, la panne ayant des conséquences sur le trafic aérien.De retour à Madrid, Pilar Lopez, philosophe, tente de relativiser la confusion et la panique de ses collègues qui s’inquiètent des denrées périssables qu’ils ont laissées dans leurs réfrigérateurs. “Nous avons souffert d’une pandémie, je ne pense pas que ce soit pire”, a fait valoir cette femme de 53 ans, administratrice dans l’enseignement supérieur. “C’est comme tout, on s’y habitue et on commence à se dire que ce n’est pas la fin du monde”.”Peut-être devrions-nous ne pas dépendre autant de l’électricité pour certaines choses”, a-t-elle relevé, en commençant pas moins utiliser les téléphones portables. 

Chaos dans les rues d’Espagne, frappée par une panne d’électricité géante

Des clients qui se précipitent pour retirer du liquide aux distributeurs de banque, des rues bondées d’habitants cherchant désespérément à avoir du réseau téléphonique… La panne d’électricité géante qui touche l’Espagne lundi crée chaos et confusion.Carlos Condori se trouvait dans le métro de Madrid quand le courant a été coupé, paralysant sa journée, comme pour des millions d’Espagnols et de Portugais.”La lumière s’est éteinte et le métro s’est arrêté”, par chance le wagon a pu rouler jusqu’au quai, a expliqué à l’AFP cet ouvrier de 19 ans.”Les gens étaient sonnés car ce n’est jamais arrivé avant en Espagne… Pas de réseau, je ne peux pas appeler ma famille, mes parents, rien. Je ne peux même pas aller travailler”.Sur la place de Cibeles, en plein coeur de la capitale, un des plus gros carrefours, la panne générale des feux rouges a déclenché une cacophonie de sirènes, de sifflets et de klaxons, à laquelle la police tente de mettre de l’ordre.Des employés de bureau déconcertés se sont rassemblés dans les rues, leurs ordinateurs étant devenus inutilisables, de longues files d’attente se sont formées devant les banques, certains exprimant leur soulagement de ne pas avoir été piégés dans les ascenseurs. – “hors de contrôle” -Marina Sierra, 16 ans, désorientée, essaye de contacter son père et d’improviser un itinéraire pour rentrer chez elle dans la banlieue de Madrid après la fermeture de son école. “Le bâtiment dans lequel nous nous trouvions dégageait de la fumée, ils ont dû nous évacuer rapidement… Je suis choquée parce que tout est totalement hors de contrôle”, s’inquiète la lycéenne. A Barcelone, la deuxième ville d’Espagne, les habitants et les touristes ont envahi les rues, désorientés. Laia Montserrat, qui habite à une heure de Barcelone, était en train de faire un exposé lorsque la panne a frappé son école.”Comme l’internet ne revenait pas, ils nous ont dit de rentrer chez nous… Il n’y avait pas de train non plus”, raconte la jeune Laia à l’AFP.Leonor Abecasis, touriste venue du Portugal voisin, également touché par la panne géante, se trouvait dans un magasin lorsqu’elle a été plongée dans l’obscurité. “Nous attendons que l’électricité revienne”, dit cette consultante de 27 ans, admettant qu’elle était “un peu” inquiète pour son vol de retour vers Lisbonne en fin de journée, la panne ayant des conséquences sur le trafic aérien.De retour à Madrid, Pilar Lopez, philosophe, tente de relativiser la confusion et la panique de ses collègues qui s’inquiètent des denrées périssables qu’ils ont laissées dans leurs réfrigérateurs. “Nous avons souffert d’une pandémie, je ne pense pas que ce soit pire”, a fait valoir cette femme de 53 ans, administratrice dans l’enseignement supérieur. “C’est comme tout, on s’y habitue et on commence à se dire que ce n’est pas la fin du monde”.”Peut-être devrions-nous ne pas dépendre autant de l’électricité pour certaines choses”, a-t-elle relevé, en commençant pas moins utiliser les téléphones portables. 

Stock markets diverge amid trade hopes, ahead of earnings

Global stocks markets diverged on Monday as investors welcomed the absence of further trade war escalation over the weekend and as countries seek to temper US President Donald Trump’s tariffs.While that was enough to help most Asian and European equities markets rise, investors on Wall Street took some money off the table ahead of upcoming corporate earnings reports and key economic data.”A weekend light on drama was just what the doctor ordered for financial markets,” said AJ Bell investment director Russ Mould.Analysts said that market sentiment has calmed since Trump dialled down pressure on Federal Reserve boss Jerome Powell and hinted at progress in trade talks with economic partners.”While last week’s market action and today’s early session suggest calmer waters, any sense of security is precarious,” said City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada.”Underneath the surface, key risks persist — trade tensions, recession worries, and monetary policy uncertainties are very much alive.”Investors will have plenty of corporate earnings and economic data to command their attention.”This week will be the first for a while where data and earnings will compete with tariff headlines,” said Jim Reid, global head of macro research at Deutsche Bank. US giants Amazon, Apple, Meta and Microsoft all report their first quarter earnings this week, with investors looking to assess the impact of tariffs on businesses. Eyes will also be on the release of several closely-watched US economic indicators which “may either dampen or revive concerns about recession in the world’s largest economy,” Mould added.Crude prices fell as investors worried about the impact of the trade war on the US economy.Bjarne Schieldrop said oil demand is “at risk as US consumers soon will face hard tariff realities”.Analysts are concerned that the punitive tariff levels that the US and Chinese government have imposed could lead to shortages of certain goods.US Treasury Secretary Scott Bessent said Monday he was not concerned “at present” about American stores potentially running out of items due to Trump’s tariffs.Traders are hoping governments can hammer out deals with Trump to soften the impact of his sweeping tariffs, with reports last week saying China was considering exempting some US goods from its hefty retaliatory measures.Beijing has said there are no active negotiations between the economic superpowers and on Monday an official denied Trump’s claims to have spoken with Xi by phone.In Beijing, senior economic planner Zhao Chenxin said China was on the “right side of history” in its gruelling trade war with the United States.Japanese media reported that a second round of trade talks in Washington was set for Thursday.The discussions will be closely watched as a barometer for efforts by other countries seeking tariff relief.Bessent said earlier a trade “understanding” between South Korea and the United States could be reached by this week.- Key figures at 1530 GMT -New York – Dow: DOWN 0.1 percent at 40,073.25 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.7 percent at 5,489.46New York – Nasdaq: DOWN 1.2 percent at 17,173.28London – FTSE 100: FLAT at 8,417.34 (close)Paris – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,573.76 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.1 percent at 22,271.67 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.4 percent at 35,839.99 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 21,971.96 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,288.41 (close)Euro/dollar: UP at $1.1382 from $1.1359 on FridayPound/dollar: UP at $1.3390 from $1.3314 Dollar/yen: DOWN at 142.70 yen from 143.69 yenEuro/pound: DOWN at 85.00 pence from 85.31 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.7 percent at $61.96 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.7 percent at $64.66 per barrelburs-rl/cw

Les Bourses européennes terminent en petite hausse

Les marchés boursiers européens ont terminé en légère hausse lundi, faisant preuve de prudence en l’absence de nouvelles concernant les tensions commerciales, avant une semaine riche en indicateurs et résultats d’entreprises.Paris a pris 0,50%, Milan 0,31%, Francfort 0,13% et Londres est restée à l’équilibre (+0,02%).

Une coupure de courant “massive” touche “toute la péninsule ibérique”

Une coupure de courant massive survenue lundi en fin de matinée touche l’ensemble de la péninsule ibérique, perturbant le trafic aérien et paralysant le trafic ferroviaire en Espagne.Des clients qui se précipitent sur les distributeurs bancaires aux rues bondées d’habitants cherchant désespérément à trouver un réseau téléphonique, la panne d’électricité géante crée la panique en Espagne.Le Premier ministre Pedro Sanchez tient une “réunion extraordinaire du conseil de sécurité national depuis 15H00 (13H00 GMT)”, ont indiqué ses services.En Espagne, Red Electrica a assuré avoir déployé “toutes les ressources pour remédier” à la panne, tout en estimant vers 13H00 GMT que ses équipes avaient besoin de “entre 6 à 10 heures” pour rétablir la situation “si tout va bien”.Peu avant 17H00 (15H00 GMT), le courant a été rétabli dans “plusieurs zones du Nord, du Sud et de l’Ouest” du pays, selon le Réseau d’Electricité en Espagne (REE).”Nous ne pouvons pas spéculer pour l’instant sur les causes” de la panne, a affirmé Eduardo Prieto, un responsable.Le président du Conseil européen Antonio Costa a souligné sur X qu’il n’y avait “pas d’indication d’une cyberattaque à ce stade”.La circulation des trains sur le réseau espagnol, interrompue en raison de la panne électrique géante qui touche l’ensemble de la péninsule ibérique, ne pourra pas être totalement rétablie lundi, a annoncé en fin d’après-midi le ministre espagnol des Transports.”Nous travaillons pour pouvoir reprendre ces services une fois l’alimentation électrique rétablie” mais “il n’est pas prévu que la circulation des trains de moyenne et longue distance soit rétablie aujourd’hui”, a assuré Oscar Puente sur le réseau social X.- Centrales nucléaires à l’arrêt -A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d’embouteillages monstres.A Barcelone, Gloria Sanchis, une retraitée de 69 ans originaire d’Elche, dans la province d’Alicante, patiente déjà depuis une heure et demi pour prendre un bus qui doit l’emmener à l’aéroport.”Nous ne savons absolument rien, parce que les téléphones ne fonctionnent pas, il n’y a pas de connexion internet”, se lamente-t-elle.La compagnie téléphonique Telefónica, a précisé que depuis la panne survenue vers 10H30 GMT, elle opère “grâce à des générateurs et des batteries dans l’attente du retour du courant”.Les métros sont à l’arrêt et la direction générale du trafic routier (DGT) a demandé aux voitures de ne pas circuler.De son côté, le ministère de la Santé a indiqué dans l’après-midi sur X n’avoir été informé “d’aucun incident lié à la coupure de courant dans les hôpitaux” grâce à la mise en service de groupes électrogènes, et assuré avoir “suffisamment de réserves de carburant”.Et les centrales nucléaires espagnoles ont été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.- Coupures à Lisbonne  -D’après la radio publique RNE, la coupure n’affecte pas les îles Canaries et les îles Baléares.Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national(REN), a affirmé qu’il lui était “impossible de prévoir quand la situation reviendra à la normale”.”Tous les plans de rétablissement par étapes de l’approvisionnement d’énergie ont été activés, en coordination avec les producteurs et opérateurs européens d’énergie”, a précisé REN dans un communiqué envoyé à l’AFP. “Il s’agirait apparemment d’un problème dans le réseau de transport (d’énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne”, a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l’agence de presse Lusa.D’après plusieurs témoignages recueillis par l’AFP, la coupure de courant touche plusieurs quartiers de la capitale Lisbonne, où le système de signalisation routière est en panne.Selon les médias locaux, au moins quatre rames du métro de la capitale portugaise ont dû être évacuées.- “Aider l’Espagne” -Pour sa part, la Commission européenne a indiqué lundi être “en contact” avec les autorités espagnoles et portugaises afin de déterminer “les causes” de la panne d’électricité.L’exécutif européen continuera à “surveiller la situation” et veillera “à ce que l’échange d’informations entre toutes les parties concernées se fasse sans encombre”, a assuré une porte-parole.En France, la panne d’électricité a touché le Pays basque (sud-ouest), frontalier de l’Espagne, et a été de courte durée, le gestionnaire français du réseau RTE annonçant avoir rétabli l’approvisionnement d’énergie.RTE a indiqué que ses équipes ont mobilisées pour porter assistance au gestionnaire du réseau espagnol, et ont déjà réalimenté pour 700 MW de consommation via la France, a indiqué RTE. Le gestionnaire français a précisé qu’il était “en capacité d’augmenter son aide à l’Espagne à 950 MW dès que le réseau ibérique sera en capacité technique de l’accueillir”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Récemment, dans le monde, hors coupures d’électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d’électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l’Argentine et l’Uruguay en juin 2019, ainsi que l’Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d’un black-out géant.En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d’électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans, auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn/thm

Une coupure de courant “massive” touche “toute la péninsule ibérique”

Une coupure de courant massive survenue lundi en fin de matinée touche l’ensemble de la péninsule ibérique, perturbant le trafic aérien et paralysant le trafic ferroviaire en Espagne.Des clients qui se précipitent sur les distributeurs bancaires aux rues bondées d’habitants cherchant désespérément à trouver un réseau téléphonique, la panne d’électricité géante crée la panique en Espagne.Le Premier ministre Pedro Sanchez tient une “réunion extraordinaire du conseil de sécurité national depuis 15H00 (13H00 GMT)”, ont indiqué ses services.En Espagne, Red Electrica a assuré avoir déployé “toutes les ressources pour remédier” à la panne, tout en estimant vers 13H00 GMT que ses équipes avaient besoin de “entre 6 à 10 heures” pour rétablir la situation “si tout va bien”.Peu avant 17H00 (15H00 GMT), le courant a été rétabli dans “plusieurs zones du Nord, du Sud et de l’Ouest” du pays, selon le Réseau d’Electricité en Espagne (REE).”Nous ne pouvons pas spéculer pour l’instant sur les causes” de la panne, a affirmé Eduardo Prieto, un responsable.Le président du Conseil européen Antonio Costa a souligné sur X qu’il n’y avait “pas d’indication d’une cyberattaque à ce stade”.La circulation des trains sur le réseau espagnol, interrompue en raison de la panne électrique géante qui touche l’ensemble de la péninsule ibérique, ne pourra pas être totalement rétablie lundi, a annoncé en fin d’après-midi le ministre espagnol des Transports.”Nous travaillons pour pouvoir reprendre ces services une fois l’alimentation électrique rétablie” mais “il n’est pas prévu que la circulation des trains de moyenne et longue distance soit rétablie aujourd’hui”, a assuré Oscar Puente sur le réseau social X.- Centrales nucléaires à l’arrêt -A Madrid comme à Barcelone, de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique signal, circulant à pied au milieu d’embouteillages monstres.A Barcelone, Gloria Sanchis, une retraitée de 69 ans originaire d’Elche, dans la province d’Alicante, patiente déjà depuis une heure et demi pour prendre un bus qui doit l’emmener à l’aéroport.”Nous ne savons absolument rien, parce que les téléphones ne fonctionnent pas, il n’y a pas de connexion internet”, se lamente-t-elle.La compagnie téléphonique Telefónica, a précisé que depuis la panne survenue vers 10H30 GMT, elle opère “grâce à des générateurs et des batteries dans l’attente du retour du courant”.Les métros sont à l’arrêt et la direction générale du trafic routier (DGT) a demandé aux voitures de ne pas circuler.De son côté, le ministère de la Santé a indiqué dans l’après-midi sur X n’avoir été informé “d’aucun incident lié à la coupure de courant dans les hôpitaux” grâce à la mise en service de groupes électrogènes, et assuré avoir “suffisamment de réserves de carburant”.Et les centrales nucléaires espagnoles ont été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.- Coupures à Lisbonne  -D’après la radio publique RNE, la coupure n’affecte pas les îles Canaries et les îles Baléares.Le trafic aérien est perturbé en Espagne et au Portugal, notamment les aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol.Au Portugal, le gestionnaire du réseau électrique national(REN), a affirmé qu’il lui était “impossible de prévoir quand la situation reviendra à la normale”.”Tous les plans de rétablissement par étapes de l’approvisionnement d’énergie ont été activés, en coordination avec les producteurs et opérateurs européens d’énergie”, a précisé REN dans un communiqué envoyé à l’AFP. “Il s’agirait apparemment d’un problème dans le réseau de transport (d’énergie électrique, NDLR) dont la cause est encore à identifier, apparemment en Espagne”, a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Antonio Leitao Amaro, à l’agence de presse Lusa.D’après plusieurs témoignages recueillis par l’AFP, la coupure de courant touche plusieurs quartiers de la capitale Lisbonne, où le système de signalisation routière est en panne.Selon les médias locaux, au moins quatre rames du métro de la capitale portugaise ont dû être évacuées.- “Aider l’Espagne” -Pour sa part, la Commission européenne a indiqué lundi être “en contact” avec les autorités espagnoles et portugaises afin de déterminer “les causes” de la panne d’électricité.L’exécutif européen continuera à “surveiller la situation” et veillera “à ce que l’échange d’informations entre toutes les parties concernées se fasse sans encombre”, a assuré une porte-parole.En France, la panne d’électricité a touché le Pays basque (sud-ouest), frontalier de l’Espagne, et a été de courte durée, le gestionnaire français du réseau RTE annonçant avoir rétabli l’approvisionnement d’énergie.RTE a indiqué que ses équipes ont mobilisées pour porter assistance au gestionnaire du réseau espagnol, et ont déjà réalimenté pour 700 MW de consommation via la France, a indiqué RTE. Le gestionnaire français a précisé qu’il était “en capacité d’augmenter son aide à l’Espagne à 950 MW dès que le réseau ibérique sera en capacité technique de l’accueillir”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Récemment, dans le monde, hors coupures d’électricité liées à des phénomènes météo, des méga-pannes d’électricité ont affecté la Tunisie en septembre 2023, le Sri Lanka en août 2020, l’Argentine et l’Uruguay en juin 2019, ainsi que l’Inde, dont la moitié du pays est, fin juillet 2012, victime d’un black-out géant.En Europe, le 4 novembre 2006 avait marqué la première grande panne d’électricité communautaire, quand une défaillance du réseau allemand plonge dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans, auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn/thm