Les principales annonces de François Bayrou sur le budget

Le Premier ministre François Bayrou a annoncé mardi des mesures drastiques pour réduire le déficit public et faire 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026. Voici les principales annonces.- Suppression de deux jours fériés -Le chef du gouvernement a proposé la suppression de deux jours fériés, citant comme exemples le “lundi de Pâques” et “le 8-Mai” tout en se disant “prêt à en accepter ou en examiner d’autres”.”Le lundi de Pâques n’a aucune signification religieuse”, a relevé le chef du gouvernement, alors que cette date est fériée dans plus d’une centaine de pays dans le monde.Quant au mois de mai, il est “devenu un véritable gruyère, où l’on saute de ponts en viaducs de congés”.- Gel des dépenses de l’Etat -Les dépenses de l’Etat seront gelées en 2026 au niveau de 2025, hors défense et charge de la dette.L’Etat va réduire le nombre d’emplois publics de 3.000 postes dès 2026. Certaines agences de l’Etat vont être supprimées, d’autres vont voir leurs effectifs baisser pour un total de 1.000 à 1.500 suppression de postes. François Bayrou veut aussi instaurer “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite (…) pour les années qui viennent”.- Année blanche -Il a également annoncé un gel du barème des impôts, des prestations sociales et des retraites en 2026 afin de limiter la progression des dépenses de “sept milliards d’euros”.”On aura exactement le même montant des retraites pour chaque pensionné que celles qu’on avait en 2025″, a-t-il indiqué. “L’ensemble des prestations sociales seront maintenues en 2026 à leur niveau de 2025 et il n’y aura pas d’exception”, a-t-il ajouté.- Fiscalité -Le Premier ministre a annoncé la création d’une “contribution de solidarité” pour les Français “les plus fortunés”.Elle “devra faire participer à l’effort national les plus hauts revenus”, a-t-il dit, en rappelant aussi sa volonté de “lutter contre l’optimisation abusive des patrimoines non productifs”.”Nous ferons la chasse aux niches fiscales inutiles, inefficaces”, a-t-il ajouté.François Bayrou entend également réformer l’exemption fiscale pour frais professionnels des retraités. Ils bénéficient actuellement d’un abattement de 10%, qui sera transformé en forfait annuel dans le but de mettre à contribution les retraites les plus importantes. Un projet de loi sera déposé “à l’automne” contre la fraude sociale et fiscale.- 5,3 mds d’euros d’économies pour les collectivités -L’Etat va demander 5,3 milliards d’euros d’économies aux collectivités en 2026, selon un document transmis par Matignon à la presse.Ces 5,3 milliards d’économies, “c’est 13% de l’effort global”, a précisé à la presse François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire.- Négociations avec les partenaires sociaux -Six mois après la dernière loi sur l’assurance chômage, le Premier ministre a annoncé son intention de vouloir à nouveau réformer et débattre avec les partenaires sociaux sur les indemnisations des demandeurs d’emploi.Il va aussi leur proposer d’ouvrir des négociations sur le droit du travail afin notamment de “faciliter les recrutements” et augmenter les offres d’emploi.- Médicaments et affection longue durée -Il a annoncé le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments, dans le cadre d’un plan de réduction de 5 milliards d’euros des dépenses sociales annuelles.Parmi les autres mesures d’économie figure également une révision du statut des affections longue durée, avec un déremboursement des médicaments “sans lien” avec la maladie et la “sortie du statut” dans certains cas qui ne sont plus justifiés.- Allocation sociale unifiée -François Bayrou va proposer avant la fin de l’année un projet de loi pour créer “une allocation sociale unifiée”.Le versement social unique, qui fusionnerait plusieurs prestations sociales (RSA, prime d’activité…), est une ancienne promesse de campagne d’Emmanuel Macron pour faciliter le recours à certaines de ces aides. 

Les principales annonces de François Bayrou sur le budget

Le Premier ministre François Bayrou a annoncé mardi des mesures drastiques pour réduire le déficit public et faire 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026. Voici les principales annonces.- Suppression de deux jours fériés -Le chef du gouvernement a proposé la suppression de deux jours fériés, citant comme exemples le “lundi de Pâques” et “le 8-Mai” tout en se disant “prêt à en accepter ou en examiner d’autres”.”Le lundi de Pâques n’a aucune signification religieuse”, a relevé le chef du gouvernement, alors que cette date est fériée dans plus d’une centaine de pays dans le monde.Quant au mois de mai, il est “devenu un véritable gruyère, où l’on saute de ponts en viaducs de congés”.- Gel des dépenses de l’Etat -Les dépenses de l’Etat seront gelées en 2026 au niveau de 2025, hors défense et charge de la dette.L’Etat va réduire le nombre d’emplois publics de 3.000 postes dès 2026. Certaines agences de l’Etat vont être supprimées, d’autres vont voir leurs effectifs baisser pour un total de 1.000 à 1.500 suppression de postes. François Bayrou veut aussi instaurer “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite (…) pour les années qui viennent”.- Année blanche -Il a également annoncé un gel du barème des impôts, des prestations sociales et des retraites en 2026 afin de limiter la progression des dépenses de “sept milliards d’euros”.”On aura exactement le même montant des retraites pour chaque pensionné que celles qu’on avait en 2025″, a-t-il indiqué. “L’ensemble des prestations sociales seront maintenues en 2026 à leur niveau de 2025 et il n’y aura pas d’exception”, a-t-il ajouté.- Fiscalité -Le Premier ministre a annoncé la création d’une “contribution de solidarité” pour les Français “les plus fortunés”.Elle “devra faire participer à l’effort national les plus hauts revenus”, a-t-il dit, en rappelant aussi sa volonté de “lutter contre l’optimisation abusive des patrimoines non productifs”.”Nous ferons la chasse aux niches fiscales inutiles, inefficaces”, a-t-il ajouté.François Bayrou entend également réformer l’exemption fiscale pour frais professionnels des retraités. Ils bénéficient actuellement d’un abattement de 10%, qui sera transformé en forfait annuel dans le but de mettre à contribution les retraites les plus importantes. Un projet de loi sera déposé “à l’automne” contre la fraude sociale et fiscale.- 5,3 mds d’euros d’économies pour les collectivités -L’Etat va demander 5,3 milliards d’euros d’économies aux collectivités en 2026, selon un document transmis par Matignon à la presse.Ces 5,3 milliards d’économies, “c’est 13% de l’effort global”, a précisé à la presse François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire.- Négociations avec les partenaires sociaux -Six mois après la dernière loi sur l’assurance chômage, le Premier ministre a annoncé son intention de vouloir à nouveau réformer et débattre avec les partenaires sociaux sur les indemnisations des demandeurs d’emploi.Il va aussi leur proposer d’ouvrir des négociations sur le droit du travail afin notamment de “faciliter les recrutements” et augmenter les offres d’emploi.- Médicaments et affection longue durée -Il a annoncé le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments, dans le cadre d’un plan de réduction de 5 milliards d’euros des dépenses sociales annuelles.Parmi les autres mesures d’économie figure également une révision du statut des affections longue durée, avec un déremboursement des médicaments “sans lien” avec la maladie et la “sortie du statut” dans certains cas qui ne sont plus justifiés.- Allocation sociale unifiée -François Bayrou va proposer avant la fin de l’année un projet de loi pour créer “une allocation sociale unifiée”.Le versement social unique, qui fusionnerait plusieurs prestations sociales (RSA, prime d’activité…), est une ancienne promesse de campagne d’Emmanuel Macron pour faciliter le recours à certaines de ces aides. 

Les principales annonces de François Bayrou sur le budget

Le Premier ministre François Bayrou a annoncé mardi des mesures drastiques pour réduire le déficit public et faire 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026. Voici les principales annonces.- Suppression de deux jours fériés -Le chef du gouvernement a proposé la suppression de deux jours fériés, citant comme exemples le “lundi de Pâques” et “le 8-Mai” tout en se disant “prêt à en accepter ou en examiner d’autres”.”Le lundi de Pâques n’a aucune signification religieuse”, a relevé le chef du gouvernement, alors que cette date est fériée dans plus d’une centaine de pays dans le monde.Quant au mois de mai, il est “devenu un véritable gruyère, où l’on saute de ponts en viaducs de congés”.- Gel des dépenses de l’Etat -Les dépenses de l’Etat seront gelées en 2026 au niveau de 2025, hors défense et charge de la dette.L’Etat va réduire le nombre d’emplois publics de 3.000 postes dès 2026. Certaines agences de l’Etat vont être supprimées, d’autres vont voir leurs effectifs baisser pour un total de 1.000 à 1.500 suppression de postes. François Bayrou veut aussi instaurer “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite (…) pour les années qui viennent”.- Année blanche -Il a également annoncé un gel du barème des impôts, des prestations sociales et des retraites en 2026 afin de limiter la progression des dépenses de “sept milliards d’euros”.”On aura exactement le même montant des retraites pour chaque pensionné que celles qu’on avait en 2025″, a-t-il indiqué. “L’ensemble des prestations sociales seront maintenues en 2026 à leur niveau de 2025 et il n’y aura pas d’exception”, a-t-il ajouté.- Fiscalité -Le Premier ministre a annoncé la création d’une “contribution de solidarité” pour les Français “les plus fortunés”.Elle “devra faire participer à l’effort national les plus hauts revenus”, a-t-il dit, en rappelant aussi sa volonté de “lutter contre l’optimisation abusive des patrimoines non productifs”.”Nous ferons la chasse aux niches fiscales inutiles, inefficaces”, a-t-il ajouté.François Bayrou entend également réformer l’exemption fiscale pour frais professionnels des retraités. Ils bénéficient actuellement d’un abattement de 10%, qui sera transformé en forfait annuel dans le but de mettre à contribution les retraites les plus importantes. Un projet de loi sera déposé “à l’automne” contre la fraude sociale et fiscale.- 5,3 mds d’euros d’économies pour les collectivités -L’Etat va demander 5,3 milliards d’euros d’économies aux collectivités en 2026, selon un document transmis par Matignon à la presse.Ces 5,3 milliards d’économies, “c’est 13% de l’effort global”, a précisé à la presse François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire.- Négociations avec les partenaires sociaux -Six mois après la dernière loi sur l’assurance chômage, le Premier ministre a annoncé son intention de vouloir à nouveau réformer et débattre avec les partenaires sociaux sur les indemnisations des demandeurs d’emploi.Il va aussi leur proposer d’ouvrir des négociations sur le droit du travail afin notamment de “faciliter les recrutements” et augmenter les offres d’emploi.- Médicaments et affection longue durée -Il a annoncé le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments, dans le cadre d’un plan de réduction de 5 milliards d’euros des dépenses sociales annuelles.Parmi les autres mesures d’économie figure également une révision du statut des affections longue durée, avec un déremboursement des médicaments “sans lien” avec la maladie et la “sortie du statut” dans certains cas qui ne sont plus justifiés.- Allocation sociale unifiée -François Bayrou va proposer avant la fin de l’année un projet de loi pour créer “une allocation sociale unifiée”.Le versement social unique, qui fusionnerait plusieurs prestations sociales (RSA, prime d’activité…), est une ancienne promesse de campagne d’Emmanuel Macron pour faciliter le recours à certaines de ces aides. 

Syrian Druze say govt mission of peace devolved into rampage

The mainly Druze residents of the Syrian city of Sweida had hoped the arrival of government forces on Tuesday would spell an end to deadly sectarian clashes with local Bedouin tribes.Instead they spoke of executions, looting and arson as government troops and their allies rampaged through Druze neighbourhoods, prompting thousands from the religious minority to flee.”Government forces entered the city on the pretext of restoring order… but unfortunately they indulged in savage practices,” said Rayan Maarouf, editor in chief of the Suwayda 24 news website.”There have been cases of civilians being killed… dozens of them… but we don’t have precise figures,” he added, blaming government fighters and their allies.According to the Syrian Observatory for Human Rights, government forces executed 12 civilians in a guesthouse in the city, in just one incident among many said to have taken place in the area.Syria’s defence minister had declared a “complete ceasefire” in the city late Tuesday morning, but locals said the announcement had little effect on the ground.An AFP correspondent who entered Sweida shortly after government forces reported dead bodies left lying on deserted streets as sporadic gunfire rang out.”I’m in the centre of Sweida. There are executions, houses and shops that have been torched, and robberies and looting,” one Sweida resident holed up in his home told AFP by phone.”One of my friends who lives in the west of the city told me that they entered his home, chased out his family after taking their mobile phones and then set fire to it,” added the resident, who asked not to be identified for fear of retribution.AFP correspondents saw smoke rising over several areas of the city of some 150,000 people.Another resident said he had seen armed men in civilian clothes “looting shops and setting fire to them”.”They’re firing indiscriminately, I am afraid to leave the house,” he said, adding that he regretted “not leaving before they arrived”.- Civilians killed -It is a scenario that has played out multiple times since the overthrow of longtime ruler Bashar al-Assad by Islamist rebels in December.In each case, former rebels recruited into the new Syrian army were joined by fighters without any clear uniform, and violence against civilians ensued.The worst episode was in March, when more than 1,700 civilians were killed along Syria’s Mediterranean coast — most of them members of the ousted president’s Alawite community — in attacks carried out by government forces and their allies.On Tuesday, government forces entered Sweida with the stated aim of ending the sectarian violence that had claimed more than 100 lives earlier this week.But the Observatory, Druze leaders and witnesses said they entered the city accompanied by Bedouin fighters, and joined with them in attacking the Druze.One AFP video showed Bedouin fighters riding through the streets on a government tank, brandishing their weapons in celebration.- Statues destroyed -The fighters toppled several statues in public squares, AFP images showed. Hardline Islamists believe such representations of the human form to be idolatrous.Unverified video footage circulating on social media showed armed men forcibly shaving off the moustache of an elderly Druze, a grave insult in the community.The Israeli military said it had carried out several air strikes on the forces that entered Sweida.An AFP correspondent saw one Syrian army vehicle in the city centre that had taken a direct hit. Several bodies were left dangling over its sides.The Israeli military said it was acting to protect the Druze, although some analysts have said that was a pretext for pursuing its own military goals.Thousands of the city’s residents fled, seeking safety nearer the Jordanian border, Maarouf said.In the nearby village of Walgha, an AFP correspondent found a group of displaced civilians sheltering in a mosque.

Législative partielle: Barnier annonce sa candidature dans la 2e circonscription de Paris

L’ancien Premier ministre LR Michel Barnier, qui nourrit des ambitions présidentielles, a annoncé mardi sa candidature à la législative partielle prévue dans la deuxième circonscription de Paris, dont le député macroniste sortant Jean Laussucq a été déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel.”Dans le moment très grave où nous sommes pour notre pays (…) j’ai décidé de proposer ma candidature à l’élection partielle dans la deuxième circonscription de Paris”, a affirmé l’ex-élu savoyard sur le réseau X, soulignant qu’elle “s’inscrit dans une démarche de rassemblement de la droite et du centre”.”Afin de porter une voix forte et sûre pour nos trois arrondissements dans le prolongement de mon engagement pour notre pays”, a précisé l’ancien éphémère chef du gouvernement qui se présente dans cette circonscription qui longe la rive gauche de la Seine des jardins du Luxembourg à la Tour Eiffel.Le président des Républicains, Bruno Retailleau, a salué cette candidature, qu’il a présentée comme “une triple chance : pour Paris, pour LR et pour la France. Il a tout mon soutien”, a-t-il ajouté.Le Conseil constitutionnel a déclaré vendredi trois députés inéligibles “pour une durée d’un an” et “démissionnaires d’office” de leurs mandats, dont Jean Laussucq, élu l’an dernier sur cette circonscription.Il est reproché à Jean Laussucq d’avoir réglé “des dépenses de campagne au moyen de son compte bancaire personnel” et d’avoir laissé des tiers régler “directement une part significative des dépenses exposées pour sa campagne électorale” de 2024.La candidature de Michel Barnier pourrait permettre au parti Les Républicains, qui soutient le gouvernement de François Bayrou, de ravir un nouveau siège à la formation présidentielle dirigée par Gabriel Attal, après celui conquis cet hiver par Elisabeth de Maistre à Boulogne-Billancourt aux dépens des macronistes.Depuis son entrée au gouvernement, les législatives partielles ont souri à LR qui a également arraché en juin un siège au Rassemblement national en Saône-et-Loire. Avant son élection l’an dernier, Jean Laussucq était l’adjoint de Rachida Dati à la mairie du VIIe arrondissement de Paris. Il avait obtenu l’investiture de Renaissance au détriment du député sortant Gilles Le Gendre, pourtant un “marcheur” historique.

‘Severance’ leads Emmy nominations with 27

Apple TV+’s dark sci-fi office drama “Severance” on Tuesday led the contenders for the Emmy Awards, television’s version of the Oscars, with a whopping 27 nominations.”The Penguin,” HBO Max’s Batman villain spinoff series, came in second with 24.Two satires — HBO Max’s skewering of the rich, “The White Lotus,” and Apple’s new Hollywood cringe fest, “The Studio” — tied for third with 23 nominations each.In the comedy categories, behind “The Studio” were two past winners: “Hacks” at 14 and “The Bear” at 13. The announcement from the Television Academy marks the official start of the race to the 77th Emmy Awards, set for September 14 in Los Angeles. After last year’s record-breaking 18 Emmy Awards for Japan-set historical epic “Shogun,” this year’s drama competition looks to be more nuanced.”Severance,” in which employees of biotech company Lumon have their memories surgically separated between their “innie” work lives and their “outie” personal lives, is clearly the early favorite, with star Adam Scott a nominee for best actor.But he will compete with “ER” veteran Noah Wyle, who leads “The Pitt” — HBO Max’s take on the travails of a Pittsburgh emergency room team during one 15-hour shift, effectively filmed in real time.”It’s ER on steroids!” Deadline awards expert Pete Hammond told AFP of the show, which earned 13 nods.Also competing for best drama honors are Disney+’s “Star Wars” offshoot “Andor,” Netflix’s “The Diplomat,” HBO’s apocalyptic video game adaptation “The Last of Us,” Hulu political thriller “Paradise,” Apple’s spy drama “Slow Horses,” and “The White Lotus.”Scott and Wyle have stiff competition for best actor: Oscar winner Gary Oldman in “Slow Horses,” Pedro Pascal (“The Last of Us”) and Sterling K. Brown (“Paradise”).Scott’s co-star Britt Lower is a nominee for best drama actress, alongside Bella Ramsey (“The Last of Us”) and Keri Russell (“The Diplomat”).”The White Lotus” earned a slew of acting nominations in the supporting categories.”The Penguin” is competing for best limited series honors against “Dying for Sex” (FX) and three Netflix efforts: buzzy teen murder saga “Adolescence,” “Black Mirror,” and true-crime saga “Monsters: The Lyle and Erik Menendez Story.””Adolescence” breakout star Owen Cooper, who plays a 13-year-old British boy accused of murdering a female classmate, earned a nomination for supporting actor.”Monsters,” the story of a pair of California brothers in prison for killing their parents after what they say was years of sexual and physical abuse, earned acting nods for Cooper Koch, Javier Bardem and Chloe Sevigny.- Comedy newcomer -In the comedy categories, new series “The Studio,” a satire starring Seth Rogen that eviscerates the film industry, emerged as a clear favorite.Rogen also wrote and produced the show, which earned acting nominations for Ike Barinholtz, Kathryn Hahn, Catherine O’Hara and six guest performers.”Hacks” — starring Jean Smart as a stand-up comedian who locks horns with her dysfunctional millennial assistant — won for best comedy and best actress in September last year, and is nominated again in those categories.”The Bear,” a dark satire set in the Chicago restaurant world, took the top prize at the previous ceremony (held in January 2024 due to Hollywood strikes), and its star Jeremy Allen White has two trophies for best actor.Beyond those three, other nominees for best comedy series are ABC’s mockumentary-style sitcom “Abbott Elementary,” rom-com “Nobody Wants This” (Netflix), Hulu’s “Only Murders in the Building,” Apple’s “Shrinking,” and FX’s vampire laugh riot “What We Do in the Shadows.”Harvey Guillen (“What We Do in the Shadows”) and Brenda Song (“Running Point”) unveiled the key nominations in a livestreamed ceremony.Voting members of the US-based Television Academy will then have a month to catch up on their viewing before final-round voting begins in mid-August.The September 14 gala will be hosted by comedian Nate Bargatze.

La série “Severance” en tête de la course aux Emmy Awards avec 27 nominations

La série dystopique “Severance” et sa représentation infernale du travail ont pris la tête de la course aux Emmy Awards mardi, avec 27 nominations pour l’équivalent des Oscars de la télévision américaine.”The Penguin”, mini-série sur l’ascension du fameux mafieux de l’univers “Batman” au sein de la pègre de Gotham City, a elle obtenu 24 nominations. Quant à la satire hollywoodienne “The Studio”, elle part en pôle position côté comédies avec 23 nominations.Favorite pour le prix de la meilleure série dramatique, la deuxième saison de “Severance” suit les aventures d’un groupe d’employés d’une multinationale leur implantant une puce pour qu’ils oublient entièrement le monde extérieur à leur arrivée au bureau.Mais après la razzia réalisée l’an dernier par la fresque “Shogun”, sur le Japon féodal, qui avait remporté 18 Emmy Awards, la compétition chez les séries dramatiques semble plus ouverte cette année.”Severance” devra notamment affronter “The Pitt” (13 nominations), feuilleton haletant sur la vie des urgences de Pittsburgh, lors d’un service d’une quinzaine d’heures décortiquées en temps réel.”C’est +Urgences+ sous stéroïdes”, résumait pour l’AFP Pete Hammond, chroniqueur spécialisé du site Deadline, avant les nominations.Il faudra aussi compter avec “The White Lotus” (23 nominations) et ses chroniques sur les turpitudes de touristes richissimes, le feuilleton apocalyptique “The Last of Us” (16 nominations) et la série “Andor” (14 nominations), qui plonge dans les intrigues politiques de l’univers “Star Wars”. Chez les acteurs, les stars de “Severance” et “The Pitt”, Adam Scott et Noah Wyle, font face à une concurrence relevée, avec le comédien oscarisé Gary Oldman (“Slow Horses”), Pedro Pascal (“The Last of Us”) et Sterling K. Brown (“Paradise”).- Comédies anciennes contre nouveautés -Côté comédies, la bataille s’annonce rude entre la nouveauté “The Studio”, où Seth Rogen met en scène un directeur créatif maladroit, chargé de renflouer à tout prix les comptes d’un grand studio hollywoodien, et deux feuilletons habitués à récolter les honneurs.”Hacks” (14 nominations), clash de générations entre une humoriste vieillissante et sa jeune assistante, avait remporté le prix de la meilleure comédie l’an dernier grâce à l’interprétation irrésistible de sa star Jean Smart. La comédienne de 73 ans semble encore bien partie pour obtenir le prix de la meilleure actrice cette année.Et comme d’habitude, il faudra également compter avec “The Bear: sur place ou à emporter”. La troisième saison de cette plongée épuisante dans l’arrière-cuisine d’un restaurant de Chicago a beau avoir reçu un accueil mitigé de la critique, sa star Jeremy Allen White reste une menace dans la course au prix du meilleur acteur, aux côtés de Jason Segel, hilarant en thérapeute à la dérive dans “Shrinking”.- “Adolescence” contre “The Penguin” -Chez les mini-séries, limitées à une saison, “The Penguin” a pris la tête mardi avec ses 24 nominations. Mais cette déclinaison très sombre de l’univers Batman, où Colin Farrell excelle en mafieux sociopathe, aura fort à faire pour empêcher le sacre d'”Adolescence”, phénomène aux 13 nominations et vu comme le véritable favori de la catégorie.Cette série Netflix glaçante sur le meurtre d’une collégienne par un camarade de classe britannique a provoqué d’intenses débats de société, au Royaume-Uni et dans de nombreux pays du monde, affectés par l’expansion des idées masculinistes sur les réseaux sociaux.Ses stars Stephen Graham, Erin Doherty, Owen Cooper (tout juste 15 ans), Ashley Walters et Christine Tremarco ont été nominées mardi dans leurs catégories respectives.Pour le prix de la meilleure actrice dans une mini-série, il faudra compter avec Cate Blanchett, en documentariste du thriller psychologique “Disclaimer”.Concernant la course entre plateformes et chaînes, c’est cette année HBO Max qui part favorite pour régner sur l’univers télévisuel américain, avec 142 nominations.La 77e cérémonie des Emmy Awards se tiendra le 14 septembre à Los Angeles.

Renault désigne un directeur par intérim et revoit ses objectifs en baisse

Renault a revu légèrement à la baisse ses objectifs annuels à cause de la “détérioration de la dynamique du marché automobile”, a indiqué mardi le directeur financier du groupe Duncan Minto, nommé directeur général par intérim le temps de trouver un remplaçant à Luca de Meo.Le constructeur automobile vise désormais une marge opérationnelle autour de 6,5% du chiffre d’affaires, contre une marge supérieure ou égale à 7% précédemment.Le constructeur a fait face au mois de juin à des volumes de vente “légèrement en deçà des attentes” et “une pression commerciale accrue liée à la poursuite de la baisse du marché” aux particuliers.Une “sous-performance” des ventes d’utilitaires sur un marché en fort repli en Europe a également gâché le tableau du premier semestre, présenté en avance par Renault avec des résultats préliminaires. Le chiffre d’affaires du constructeur français (marques Renault, Dacia, Alpine) a atteint 27,6 milliards d’euros au premier semestre, tout de même en croissance de 2,5% sur un an. Mais la marge opérationnelle n’a atteint que 6% du chiffre d’affaires et les flux de trésorerie disponibles sont tombés à 47 millions d’euros à cause de hauts niveaux de production (les usines tournent à 90% de leur capacité en moyenne) et de stocks de voitures “en hausse” sur six mois, avec 530.000 véhicules à fin juin.Les flux de trésorerie disponibles (free cash-flow) devraient ainsi être compris fin 2025 entre 1 et 1,5 milliard d’euros, contre 2 milliards d’euros ou plus prévus précédemment.”C’est dommage d’être à 6%. Nous nous attendions à un peu plus haut au premier semestre”, a déclaré Duncan Minto au cours d’un appel avec les analystes financiers. “Mais nous parlons toujours d’une dynamique positive dans la seconde moitié de l’année”.- Réduction des coûts -Pour rebondir, Renault va “renforcer” son plan de réduction des coûts, qui comprend notamment une baisse des frais généraux et administratifs mais aussi des coûts de production et recherche et développement, a indiqué Duncan Minto.La direction du groupe doit donner plus de précisions sur ces mesures le jeudi 30 août, lors de la présentation complète de ses résultats semestriels.Duncan Minto, Ecossais âgé de 50 ans, a été nommé mardi à la tête du constructeur automobile français par intérim, le temps que le groupe remplace Luca de Meo. Après avoir commencé sa carrière chez Renault en 1997, il était devenu directeur financier du groupe en mars 2025.Ces annonces ne sont pas liées au départ de M. de Meo ce mardi même pour Kering, le groupe de luxe de François-Henri Pinault, a assuré Duncan Minto.Prise de court mi-juin par l’annonce de ce départ surprise, la direction de Renault avait immédiatement lancé le processus de désignation d’un nouveau directeur général.Mais un mois n’aura pas suffi pour départager les candidats pressentis, dont le patron de Dacia Denis Le Vot et l’ex-figure de Stellantis Maxime Picat.Le processus de nomination du nouveau directeur général “se déroule très normalement” et “ne devrait pas durer longtemps”, a souligné lors d’une conférence de presse Duncan Minto, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Renault.Le groupe au Losange, qui était au fond du gouffre en 2020, a effectué une remontée spectaculaire sous le mandat de Luca de Meo en tournant son offre vers des véhicules plus haut de gamme.Le patron italien s’enorgueillissait d’être un des seuls acteurs de l’automobile à ne pas avoir revu ses objectifs à la baisse fin 2024. Mais le ralentissement du marché automobile européen a fini par freiner Renault.Le groupe ne voit pas le marché des particuliers s’améliorer au deuxième semestre, a indiqué Duncan Minto.Mais le nouveau directeur général dit compter sur son offre composée de modèles électriques mais aussi hybrides et à essence pour s’adapter au rythme de l’électrification du marché, en dents de scie, et sur le lancement de plusieurs nouveaux modèles d’ici la fin de l’année.

Nvidia annonce reprendre les ventes à la Chine d’un modèle de puces avancées pour l’IA

Le géant technologique américain Nvidia a annoncé mardi reprendre les ventes à la Chine d’un modèle de puces électroniques avancées pour l’intelligence artificielle (IA), à la veille d’un déplacement de son PDG Jensen Huang à Pékin.”Nvidia a déposé des demandes pour vendre à nouveau le GPU Nvidia H20. Le gouvernement américain a assuré à Nvidia que les licences seraient accordées et Nvidia espère commencer les livraisons bientôt”, a déclaré la société dans un communiqué.Cette annonce survient alors que Jensen Huang doit assister mercredi à Pékin à la cérémonie d’ouverture de la troisième exposition internationale des chaînes d’approvisionnement de Chine, d’après la chaîne d’Etat CCTV.En mai, il avait qualifié d'”échec” les restrictions américaines à l’exportation de puces sophistiquées vers la Chine, décidées par les Etats-Unis sous la présidence de Joe Biden, pour freiner le développement de technologies d’IA de pointe et de superordinateurs dans ce pays rival.”Les entreprises locales (chinoises, NDLR) sont très très talentueuses et très déterminées, et le contrôle des exportations leur a donné l’état d’esprit, l’énergie et le soutien du gouvernement pour accélérer leur développement”, avait affirmé Jensen Huang lors du salon Computex à Taïwan.Nvidia a développé la puce H20 — une version moins puissante de ses semi-conducteurs pour l’IA — spécifiquement pour l’exportation vers la Chine. Mais le gouvernement de Donald Trump a renforcé les exigences en matière de licences d’exportation de ces puces en avril.- “Compliquer la tâche de Huawei” -Le conseiller IA du président américain, David Sacks, a défendu mardi le changement de politique, assurant à la chaîne CNBC que la puce H20 était un “composant obsolète” qui était “loin de représenter ce qui se fait de mieux aujourd’hui”.Il a justifié le revirement sur la puce H20 par les “avancées spectaculaires” de Huawei, le rival chinois de Nvidia, qui pourrait potentiellement menacer la position dominante du géant américain.La Chine représente un marché crucial pour Nvidia, mais les récentes restrictions américaines à l’exportation ont intensifié la concurrence de la part d’acteurs locaux comme Huawei, considéré comme un champion national.”Nous ne voulons pas vendre à la Chine nos technologies les plus avancées, mais je pense que nous voulons au moins compliquer un peu la tâche de Huawei”, a jugé David Sacks.Il a également précisé que cette décision était liée aux négociations commerciales en cours entre Washington et Pékin, engagés dans un conflit commercial particulièrement tendu.La décision pourrait être une tentative d’amadouer Pékin, qui a critiqué les restrictions américaines, les qualifiant d’injustes et conçues pour freiner son développement.- “Potentiel de l’économie chinoise” -Zhang Guobin, fondateur du site web chinois spécialisé eetrend.com, a estimé que la reprise des ventes de ces semi-conducteurs “apportera (à Nvidia) une croissance substantielle des revenus, compensant les pertes causées par l’interdiction précédente”. Cela devrait également atténuer l’impact des frictions sur les chaînes d’approvisionnement mondiales des semi-conducteurs, a-t-il dit à l’AFP.Mais les entreprises chinoises devraient rester concentrées à l’avenir sur le développement de puces chinoises, a-t-il noté, rappelant que “l’administration Trump a été (…) sujette à des changements de politique brusques, rendant difficile de prévoir combien de temps une telle ouverture pourrait durer”. Nvidia envisage d’ouvrir un centre de recherche et développement (R&D) à Shanghai, avait révélé en mai le Financial Times.Jensen Huang s’était rendu en Chine en avril en pleine offensive de droits de douane lancée par Donald Trump. Il avait rencontré le maire de Shanghai, Gong Zheng, pour faire avancer ce projet de centre de R&D, selon cette source.Il s’était également entretenu avec le vice-Premier ministre chinois He Lifeng, à qui il avait dit apprécier “le potentiel de l’économie chinoise”, d’après un média d’Etat.La croissance de l’économie chinoise a légèrement ralenti au deuxième trimestre, selon des données officielles publiées mardi, mais reste conforme aux prévisions, notamment grâce à des exportations vigoureuses.La Chine est confrontée à plusieurs défis pour atteindre son objectif de croissance “d’environ 5%” pour 2025, compliqué par le bras de fer commercial engagé par le président Trump.