Obsèques de Thierry Ardisson jeudi à Paris

Les obsèques de Thierry Ardisson, producteur et animateur décédé lundi à l’âge de 76 ans, auront lieu jeudi à l’église Saint-Roch à Paris, considérée comme la paroisse des artistes, a annoncé mardi sa famille à l’AFP.La cérémonie aura lieu à 16H30 et l’accès à l’église sera “réservée aux invités”, avant une “inhumation dans la plus stricte intimité”, selon cette source.”Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir ! Retrouvez-nous pour dire au revoir à l’homme en noir”, peut-on lire sur le faire-part transmis à l’AFP, avec une illustration en noir et blanc de l’animateur et la mention “Roch never dies”, clin d’oeil à l’église où seront célébrées ses obsèques.Il est également demandé aux invités de respecter le “dress code Ardisson (avec ou sans lunettes noires”).Star du petit écran dès les années 1980, Thierry Ardisson est mort à Paris des suites d’un cancer. L’annonce de son décès a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne en passant par de nombreuses figures du petit écran (Arthur, Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…)Toujours tout de noir vêtu – ce qui lui a valu son surnom -, Ardisson a bousculé le paysage cathodique avec ses talk-shows à succès où se rendait le Tout-Paris, comme “Bains de minuit”, présenté depuis la boîte de nuit des Bains Douches à Paris, “Lunettes noires pour nuits blanches” au Palace et “Rive droite / Rive gauche”, premier magazine culturel TV quotidien en France.Il a connu ses plus belles heures avec “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006) où ses questions, parfois trash, ont souvent créé le buzz.Thierry Ardisson est ensuite passé aux commandes de “Salut les Terriens” (2006-2019), sur Canal+ puis C8, qu’il a dû arrêter après avoir refusé d’en baisser le budget.

Obsèques de Thierry Ardisson jeudi à Paris

Les obsèques de Thierry Ardisson, producteur et animateur décédé lundi à l’âge de 76 ans, auront lieu jeudi à l’église Saint-Roch à Paris, considérée comme la paroisse des artistes, a annoncé mardi sa famille à l’AFP.La cérémonie aura lieu à 16H30 et l’accès à l’église sera “réservée aux invités”, avant une “inhumation dans la plus stricte intimité”, selon cette source.”Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir ! Retrouvez-nous pour dire au revoir à l’homme en noir”, peut-on lire sur le faire-part transmis à l’AFP, avec une illustration en noir et blanc de l’animateur et la mention “Roch never dies”, clin d’oeil à l’église où seront célébrées ses obsèques.Il est également demandé aux invités de respecter le “dress code Ardisson (avec ou sans lunettes noires”).Star du petit écran dès les années 1980, Thierry Ardisson est mort à Paris des suites d’un cancer. L’annonce de son décès a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne en passant par de nombreuses figures du petit écran (Arthur, Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…)Toujours tout de noir vêtu – ce qui lui a valu son surnom -, Ardisson a bousculé le paysage cathodique avec ses talk-shows à succès où se rendait le Tout-Paris, comme “Bains de minuit”, présenté depuis la boîte de nuit des Bains Douches à Paris, “Lunettes noires pour nuits blanches” au Palace et “Rive droite / Rive gauche”, premier magazine culturel TV quotidien en France.Il a connu ses plus belles heures avec “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006) où ses questions, parfois trash, ont souvent créé le buzz.Thierry Ardisson est ensuite passé aux commandes de “Salut les Terriens” (2006-2019), sur Canal+ puis C8, qu’il a dû arrêter après avoir refusé d’en baisser le budget.

La justice française autorise la libération conditionnelle de Serge Atlaoui, ancien condamné à mort en Indonésie

Le tribunal d’application des peines de Melun (Seine-et-Marne) a autorisé mardi la libération conditionnelle de Serge Atlaoui, ex-condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, transféré et incarcéré en février en France, a appris l’AFP auprès de son avocat et du parquet de Meaux.”Ça a été un très long combat, il était hors de question que je baisse les bras à quel que moment que ce soit. C’est pour moi un très grand moment aujourd’hui et cela va l’être pour lui dès qu’il va sortir”, a déclaré à l’AFP son avocat historique Richard Sédillot. Condamné en Indonésie pour narcotrafic, Serge Atlaoui est détenu depuis 2005. Il est actuellement incarcéré dans la prison de Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne).”Le tribunal a considéré qu’il n’y avait pas de risque de réitération”, a dit Me Sédillot. De son côté, le procureur de Meaux, Jean-Baptiste Bladier, a confirmé à l’AFP que M. Atlaoui “bénéficie, à compter de ce jour, d’une libération conditionnelle”.Artisan-soudeur originaire de Metz, Serge Atlaoui, 61 ans aujourd’hui, a été arrêté en 2005 dans une usine près de Jakarta où des dizaines de kilos de drogue avaient été découverts et les autorités l’avaient accusé d’être un “chimiste”.Le Français s’est toujours défendu d’être un trafiquant de drogue, affirmant qu’il n’avait fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique.Initialement condamné à la prison à vie, il avait vu la Cour suprême indonésienne alourdir la sentence et le condamner à la peine capitale en appel en 2007.Il devait être exécuté aux côtés de huit condamnés en 2015, mais avait obtenu un sursis après une pression diplomatique intense de la part des autorités françaises.A la suite d’un accord diplomatique, il a finalement été transféré en France en février, où la justice a commué sa peine en 30 ans de réclusion.

Springbok Wiese banned for four matches over head buttTue, 15 Jul 2025 14:54:26 GMT

South Africa No 8 Jasper Wiese has been banned for four matches after head-butting Italy prop Danilo Fischetti in last weekend’s Test victory in Gqeberha, World Rugby announced on Tuesday.The 29-year-old back-rower will miss a one-off Test against Georgia in Mbombela this Saturday and three Rugby Championship matches — two at home to Australia and …

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‘Tired of this regime’: Togo youth march for changeTue, 15 Jul 2025 14:47:04 GMT

Like other Togolese under the age of 60, Elom cannot remember a time when the tiny west African nation was not ruled by a member of the Gnassingbe family.Yet with the economy ground to a halt and the future outlook grim, the 23-year-old university student has joined the protests shaking the streets of the capital …

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Deux hommes condamnés à quatre ans de prison pour avoir détruit l’arbre le plus célèbre d’Angleterre

Deux hommes ont été condamnés mardi à quatre ans et trois mois de prison par le tribunal de Newcastle pour avoir tronçonné l’arbre le plus célèbre d’Angleterre près du mur d’Hadrien, deux ans après cet acte de vandalisme qui avait ému au-delà du Royaume-Uni.Daniel Graham, 39 ans, et Adam Carruthers, 32 ans, ont écopé de la même peine. Ils risquaient jusqu’à dix ans de prison pour ce que le procureur Richard Wright avait qualifié de “mission débile”.La juge Christina Lambert qui les a condamnés a souligné que leurs actions avaient impliqué un “haut degré de planification et de préparation” et provoqué “choc et stupéfaction”.Le “Sycamore Gap Tree”, érable sycomore majestueux niché depuis plus de 100 ans entre deux collines dans un paysage spectaculaire du Northumberland (nord), était l’un des arbres les plus photographiés d’Angleterre.Il était connu dans le monde entier depuis son apparition dans “Robin des Bois: Prince des voleurs” avec Kevin Costner en 1991. Dans la nuit du 27 au 28 septembre 2023, les deux amis, armés d’une tronçonneuse, avaient conduit pendant 40 minutes jusqu’à un parking, marché 20 minutes dans l’obscurité et l’un d’eux avait filmé l’autre pendant qu’il abattait l’arbre, lui envoyant ensuite la vidéo. Ils avaient également emporté un morceau du tronc comme trophée, et les dégâts s’élèvent a minima à 458.000 livres (527.000 euros) selon l’accusation.Andrew Poad, l’un des responsables de l’organisation National Trust, chargée de la gestion du site, a évoqué un acte “dépassant l’entendement”, dans une déclaration lue avant le verdict.- “Juste un arbre” -Le lendemain de leur méfait, Daniel Graham et Adam Carruthers s’étaient délectés de la couverture médiatique de l’affaire, se félicitant d’une histoire devenue “virale” en s’envoyant messages vocaux et articles de presse.Mais les deux hommes n’ont jamais expliqué pourquoi ils s’en étaient pris au célèbre sycomore.Pendant leur procès en mai à Newcastle (nord-est), où ils ont tous les deux été reconnus coupables, Carruthers a expliqué qu’il ne comprenait pas l’émotion provoquée par la destruction de l’érable. C’était “juste un arbre”, a-t-il dit.Après avoir d’abord nié les faits et s’être renvoyé la faute, les anciens amis ont avoué avoir participé à l’opération. L’un d’eux a affirmé qu’ils étaient en état d’ébriété, ce qui n’a pas convaincu le parquet. Daniel Graham avait déjà été condamné, entre autres, pour des infractions à l’ordre public en 2021 et 2022. Son téléphone portable et sa voiture avaient été localisés près du site après la chute de l’arbre.Celle-ci a endommagé le mur d’Hadrien, une fortification romaine de 135 km de long construite entre 122 et 127 apr. J.-C. et inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco.Les jurés ont pu voir une vidéo tournée de nuit, dans laquelle on entend le bruit d’une tronçonneuse, puis du tronc s’effondrant sur le sol.- Renaissance -Selon Andrew Poad du National Trust, qui gère de nombreux lieux du patrimoine britannique, un “sentiment accablant de perte et de désarroi a été ressenti à travers le monde” après la destruction de l’arbre.Lieu de mariage et de souvenirs familiaux, extrêmement photogénique, l’érable avait été élu arbre anglais de l’année en 2016.L’an dernier, le National Trust a annoncé que de nouvelles pousses étaient apparues sur la souche.Il a également récupéré des graines et obtenu 49 jeunes plants, objets de tous les soins, qui doivent être replantés l’hiver prochain dans des espaces accessibles au public, notamment des parcs, hôpitaux et écoles.Une partie du tronc a été transformée en oeuvre d’art, que les visiteurs peuvent désormais étreindre, au centre d’accueil du parc national du Northumberland.Dans cette exposition permanente, conçue par l’artiste Charlie Whinney, le tronc de plus de deux mètres de hauteur est entouré de trois bancs en chêne d’où les visiteurs peuvent lire des mots poétiques montant du sol, liés au chagrin initial créé par sa destruction, mis en scène comme une sculpture ramifiée. 

Deux hommes condamnés à quatre ans de prison pour avoir détruit l’arbre le plus célèbre d’Angleterre

Deux hommes ont été condamnés mardi à quatre ans et trois mois de prison par le tribunal de Newcastle pour avoir tronçonné l’arbre le plus célèbre d’Angleterre près du mur d’Hadrien, deux ans après cet acte de vandalisme qui avait ému au-delà du Royaume-Uni.Daniel Graham, 39 ans, et Adam Carruthers, 32 ans, ont écopé de la même peine. Ils risquaient jusqu’à dix ans de prison pour ce que le procureur Richard Wright avait qualifié de “mission débile”.La juge Christina Lambert qui les a condamnés a souligné que leurs actions avaient impliqué un “haut degré de planification et de préparation” et provoqué “choc et stupéfaction”.Le “Sycamore Gap Tree”, érable sycomore majestueux niché depuis plus de 100 ans entre deux collines dans un paysage spectaculaire du Northumberland (nord), était l’un des arbres les plus photographiés d’Angleterre.Il était connu dans le monde entier depuis son apparition dans “Robin des Bois: Prince des voleurs” avec Kevin Costner en 1991. Dans la nuit du 27 au 28 septembre 2023, les deux amis, armés d’une tronçonneuse, avaient conduit pendant 40 minutes jusqu’à un parking, marché 20 minutes dans l’obscurité et l’un d’eux avait filmé l’autre pendant qu’il abattait l’arbre, lui envoyant ensuite la vidéo. Ils avaient également emporté un morceau du tronc comme trophée, et les dégâts s’élèvent a minima à 458.000 livres (527.000 euros) selon l’accusation.Andrew Poad, l’un des responsables de l’organisation National Trust, chargée de la gestion du site, a évoqué un acte “dépassant l’entendement”, dans une déclaration lue avant le verdict.- “Juste un arbre” -Le lendemain de leur méfait, Daniel Graham et Adam Carruthers s’étaient délectés de la couverture médiatique de l’affaire, se félicitant d’une histoire devenue “virale” en s’envoyant messages vocaux et articles de presse.Mais les deux hommes n’ont jamais expliqué pourquoi ils s’en étaient pris au célèbre sycomore.Pendant leur procès en mai à Newcastle (nord-est), où ils ont tous les deux été reconnus coupables, Carruthers a expliqué qu’il ne comprenait pas l’émotion provoquée par la destruction de l’érable. C’était “juste un arbre”, a-t-il dit.Après avoir d’abord nié les faits et s’être renvoyé la faute, les anciens amis ont avoué avoir participé à l’opération. L’un d’eux a affirmé qu’ils étaient en état d’ébriété, ce qui n’a pas convaincu le parquet. Daniel Graham avait déjà été condamné, entre autres, pour des infractions à l’ordre public en 2021 et 2022. Son téléphone portable et sa voiture avaient été localisés près du site après la chute de l’arbre.Celle-ci a endommagé le mur d’Hadrien, une fortification romaine de 135 km de long construite entre 122 et 127 apr. J.-C. et inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco.Les jurés ont pu voir une vidéo tournée de nuit, dans laquelle on entend le bruit d’une tronçonneuse, puis du tronc s’effondrant sur le sol.- Renaissance -Selon Andrew Poad du National Trust, qui gère de nombreux lieux du patrimoine britannique, un “sentiment accablant de perte et de désarroi a été ressenti à travers le monde” après la destruction de l’arbre.Lieu de mariage et de souvenirs familiaux, extrêmement photogénique, l’érable avait été élu arbre anglais de l’année en 2016.L’an dernier, le National Trust a annoncé que de nouvelles pousses étaient apparues sur la souche.Il a également récupéré des graines et obtenu 49 jeunes plants, objets de tous les soins, qui doivent être replantés l’hiver prochain dans des espaces accessibles au public, notamment des parcs, hôpitaux et écoles.Une partie du tronc a été transformée en oeuvre d’art, que les visiteurs peuvent désormais étreindre, au centre d’accueil du parc national du Northumberland.Dans cette exposition permanente, conçue par l’artiste Charlie Whinney, le tronc de plus de deux mètres de hauteur est entouré de trois bancs en chêne d’où les visiteurs peuvent lire des mots poétiques montant du sol, liés au chagrin initial créé par sa destruction, mis en scène comme une sculpture ramifiée. 

Une ONG accuse les forces syriennes d’avoir tué 12 civils druzes

Une ONG a accusé mardi les forces gouvernementales syriennes d’avoir tué 12 civils druzes après leur entrée dans la ville de Soueida, dans le sud de la Syrie, où des habitants terrorisés ont témoigné de nombreuses exactions.Les forces gouvernementales se sont déployées mardi matin dans cette ville jusque là tenue par des combattants locaux druzes et ont instauré un cessez-le-feu, affirmant vouloir rétablir le calme après deux jours d’affrontements entre combattants druzes et bédouins ayant fait une centaine de morts.L’aviation israélienne a bombardé les forces gouvernementales après leur entrée à Soueida, où Israël dit défendre la communauté druze majoritaire dans cette ville.L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a affirmé que 12 civils druzes avaient été “exécutés” sur place mardi par les forces gouvernementales après la “prise d’assaut” d’une maison d’hôtes de la ville.Une vidéo non authentifiée circulant sur les réseaux sociaux montrait au moins 10 personnes en civil couvertes de sang à l’intérieur de la maison d’hôtes, certaines allongées au sol. Des photos de cheikhs druzes et des meubles vandalisés étaient éparpillés autour d’elles.Un correspondant de l’AFP, entré à Soueida peu après les forces syriennes, a vu des corps gisant au sol alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte.”Je me trouve dans le centre de Soueida”, a déclaré au téléphone à l’AFP un habitant terré chez lui. “Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages”.”L’un de mes amis qui habite dans l’ouest de la ville m’a dit qu’ils sont entrés dans sa maison, ont chassé sa famille après avoir confisqué leurs portables et ont mis le feu à la maison”, a ajouté cet homme qui n’a pas dévoilé son identité.- “Pratiques sauvages” -“Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité (…) mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages”, a affirmé à l’AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24, parlant de “dizaines” de civils tués.L’entrée des forces syriennes a déclenché des affrontements avec des combattants druzes et l’agence officielle Sana a fait état ensuite de bombardements aériens israéliens sur cette ville d’environ 150.000 habitants. Israël, techniquement en guerre avec la Syrie, avait affirmé qu’il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie.  “Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire (aux Druzes, ndlr) et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie”, ont déclaré conjointement le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Défense, Israël Katz.Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d’Ahmad al-Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.La province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l’islam qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.- Confusion -Les autorités syriennes avaient annoncé mardi matin un “cessez-le-feu total” après deux jours de combats meurtriers, mais la situation semblait confuse.Des chefs religieux druzes ont lancé des appels contradictoires, la plupart demandant aux combattants locaux de déposer les armes mais l’un d’eux leur demandant de combattre.Les affrontements avaient éclaté dimanche entre des combattants druzes et des tribus bédouines, aux relations tendues depuis des décennies. Les forces gouvernementales étaient intervenues, affirmant vouloir pacifier la région, mais ont pris part aux combats contre les factions druzes aux côtés des bédouins, selon l’OSDH, des témoins et des groupes druzes.Selon l’OSDH, les affrontements ont fait 99 morts, parmi lesquels 60 druzes, pour la plupart des combattants mais également deux femmes et deux enfants, 18 bédouins, 14 membres de forces de sécurité et sept hommes armés non identifiés.Le ministère de la Défense a fait état de 18 morts dans les rangs des forces armées.Les tensions couvaient en particulier depuis des heurts interconfessionnels en avril entre combattants druzes et forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueida, qui avaient fait plus de 100 morts.Après la chute de Bachar al-Assad, les violences meurtrières contre la communauté alaouite, dont est issu Assad, puis contre les druzes, ainsi qu’un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir à protéger les minorités.

La France et la Guinée équatoriale devant la CIJ concernant un hôtel particulier parisien

La Guinée équatoriale a qualifié les actions de la France de “paternalistes” et “néocoloniales” mardi devant la plus haute juridiction de l’ONU, dans le dernier épisode d’une longue bataille juridique au sujet d’un luxueux hôtel particulier parisien confisqué par les autorités françaises.Ce pays d’Afrique de l’Ouest a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) de rendre des ordonnances d’urgence contre la France concernant l’immeuble, saisi après la condamnation par la justice française du vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue pour corruption.Les autorités françaises ont confisqué en 2021 cette propriété, qui comprend un cinéma, un hammam et des sanitaires en marbre et en or, après avoir condamné le vice-président, communément appelé Teodorin, en vertu d’une loi visant les fortunes frauduleusement acquises par des dirigeants étrangers.Selon Carmelo Nvono-Nca, ambassadeur de la République de Guinée équatoriale en France, il s’agit d’une “approche inacceptable qui a caractérisé les actions de la France depuis le début de ce différend”.”Une approche que l’on pourrait même qualifier de paternaliste, voire de néocoloniale”, a-t-il déclaré devant les juges de la CIJ, qui statue sur les différends entre Etats membres de l’ONU.En 2021, la justice française a infligé à Teodorin, le fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale depuis 1979, une peine de trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende.La France a, dans le cadre de l’exécution de ce jugement, saisi des biens, dont le luxueux immeuble de l’avenue Foch, d’une valeur estimée de plus de 100 millions d’euros.”Il est clair que la France s’est déterminée à vendre le bâtiment et a décidé unilatéralement de l’affectation des fonds provenant de sa vente”, a poursuivi M. Nvono-Nca.En réponse à ces accusations, la France a dénoncé “une énième manœuvre abusive de la Guinée équatoriale” auprès des juges.”La France regrette que, à l’heure où le rôle de la Cour est si chargé par de nombreuses affaires d’ampleur, la Guinée équatoriale mobilise une nouvelle fois votre office”, a déclaré Diégo Colas, conseiller juridique et directeur des affaires juridiques au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.”Rien en la présente affaire ne justifie que la Cour fasse usage de son pouvoir exceptionnel d’indiquer des mesures conservatoires”, a-t-il ajouté.M. Colas a également affirmé que les fonds obtenus par la vente des avoirs confisqués ont “vocation à être restitué à la population équatoguinéenne”, en accord avec un mécanisme de restitution inscrit dans la loi française.- Résidence ou ambassade ? -Dans sa dernière requête auprès de la CIJ, la Guinée équatoriale a affirmé la semaine dernière que la police française avait pénétré dans la propriété le mois dernier et changé les serrures de plusieurs portes.La Guinée équatoriale a demandé à la cour d’ordonner à la France de lui donner “un accès immédiat, complet et sans entrave” au bâtiment.L’hôtel particulier était déjà au cœur d’une précédente affaire présentée par la Guinée équatoriale en 2016 devant la CIJ.Ce pays a soutenu que le bâtiment servait d’ambassade en France et que Paris avait violé la Convention de Vienne, qui protège les diplomates contre toute ingérence des Etats hôtes.Mais la CIJ avait donné raison à la France, selon laquelle le bâtiment n’était que la résidence de Teodorin, sans vocation diplomatique.La CIJ a retenu les objections de la France selon lesquelles la Guinée équatoriale n’avait tenté de le désigner comme tel qu’après le début de l’enquête sur Teodorin et qu’elle disposait déjà d’une ambassade à Paris.Une demande d’ordonnance d’urgence – des mesures conservatoires, dans le jargon de la cour – prime sur toute les autres affaires judiciaires en cours à la CIJ.Elle traite actuellement plusieurs dossiers importants, notamment une affaire très médiatisée intentée par l’Afrique du Sud contre Israël, accusé de “génocide” dans la bande de Gaza.Ce tribunal devrait également rendre le 23 juillet un avis très attendu sur les obligations des pays en matière de changement climatique.