C1: le Real Madrid et Mbappé en mission remontada face à Arsenal

Corrigé 3-0 à l’aller à Londres, le Real Madrid de Kylian Mbappé, champion d’Europe en titre, va tenter de faire marcher sa magie des grandes soirées européennes pour renverser Arsenal en quart de finale retour de la Ligue des champions.Il faudra un exploit, une nouvelle “nuit magique”, pour que le roi d’Europe reste en vie, dans “sa” compétition. Car la marche – une équipe d’Arsenal rodée collectivement et qui a largement dominé l’aller – paraît bien haute, même pour le géant espagnol, spécialiste des renversements épiques sur la scène européenne.Le club madrilène a donc tenté d’invoquer les esprits en publiant avant cette manche retour les images des dernières “remontadas” sur les réseaux sociaux, contre Wolfsburg, en 2016 (0-2, 3-0) ou Paris (0-1, 3-1) puis Chelsea (victoire 3-1 à l’aller à Londres et défaite 3-2 au retour à Madrid mais avec deux buts inscrits en fin de match, dont celui de la qualification arrachée par Karim Benzema à la 90e+6) et enfin Manchester City (3-4, 3-1), lors de la saison 2021-22.- “C’est ainsi que remonte Madrid” -“Asi, asi remonta el Madrid” (c’est ainsi, ainsi que remonte Madrid), titre également le quotidien Marca, en rappelant d’autres exploits similaires plus anciens, contre Derby County en 1975, le Celtic Glasgow en 1980, ou l’Inter en 1986. “S’il y a bien une équipe capable de le faire, c’est le Real”, martelaient un à un les joueurs madrilènes mardi dernier dans les couloirs de l’Emirates. “Oui, bien sûr qu’on peut le faire”, avait glissé Kylian Mbappé.”Si on regarde le match de ce soir, avait poursuivi l’entraîneur merengue Carlo Ancelotti, on peut se dire qu’il n’y a quasiment aucune chance. Mais dans le football il se passe des choses imprévisibles. Personne ne s’attendait à ce que (Declan) Rice marque deux buts sur coup franc, mais il l’a fait.” “Nous devons y croire, avoir confiance en nous-mêmes, parce que parfois, souvent, il se passe des choses de ce type au Bernabéu”, avait-il ajouté.- Mbappé attendu en sauveur -Des “choses de ce type”, comme la qualification pour la finale de l’an dernier, sur la route d’une 15e couronne, en terrassant le Bayern Munich sur le gong en demi-finale retour avec un doublé en trois minutes de l’Espagnol Joselu (88e, 90e+1).Pour mercredi, les Merengues placent leurs espoirs en Kylian Mbappé, leur recrue star de l’été dernier, venu pour vivre ce genre de soirée du bon côté, après l’avoir subie avec le PSG en 2022.L’attaquant français, toujours en quête d’une première Ligue des champions et du Ballon d’Or, a prouvé avec son triplé retentissant face à Manchester City en février en barrage de la Ligue des champions qu’il était capable de faire tomber un géant presque à lui seul (3-1).”Je rêvais de ces moments-là depuis mon enfance. De jouer pour ce club et de ressentir ce que c’est une grande soirée au Bernabéu. Beaucoup de gens m’en ont parlé, maintenant j’ai pu le voir de mes yeux, et j’espère que nous allons en connaître beaucoup d’autres”, avait-il savouré.Expulsé pour une violente semelle ce week-end face à Alavés, le meilleur buteur merengue (33 buts en 49 matches) se sait une nouvelle fois attendu au tournant par ses supporters, euphoriques à son arrivée, considérant qu’il était le joyau capable de rapporter au Real une 16e Ligue des champions.”Nous avons besoin de lui, car nous ne pouvons pas juste défendre, il faut que l’on marque des buts. Il a déjà beaucoup marqué depuis le début de la saison, et nous aurons plus que jamais besoin de ses buts demain (mercredi)”, a souligné Ancelotti mardi lors de la conférence de presse d’avant-match.Avec un déficit de trois buts à remonter, le capitaine de l’équipe de France fait donc face à un défi majeur pour maintenir son équipe, et sa quête de gloire personnelle, en vie.

C1: le PSG tremble, chute à Aston Villa mais retrouve les demi-finales

Le Paris SG de Luis Enrique a tremblé, s’est fait renverser 3-2 à Aston Villa, mardi, mais il a évité la catastrophe industrielle grâce à sa victoire de l’aller (3-1) et sa résistance acharnée, pour atteindre sa deuxième demi-finale de Ligue des champions en deux ans.Il y a eu des moments où “on n’était pas au niveau des exigences” de la grande Europe, mais l’équipe a su “faire le dos rond”, a retenu l’entraîneur parisien. “C’est un match qui permet de grandir”.La jeune équipe du maître espagnol s’est sortie du piège de Birmingham, difficilement, sans grande maîtrise, mais avec une abnégation qui servira son collectif et renforcera ses ambitions continentales.L’avantage acquis au Parc des Princes a permis de passer en demie dans un trou de souris, mais qu’importe pour le capitaine Marquinhos et son armada, encore un peu plus proche de la finale du 31 mai à Munich.Au tour suivant, le club de la capitale a de fortes chances de retraverser la Manche puisqu’Arsenal a surclassé 3-0 le Real Madrid de Kylian Mbappé il y a une semaine à Londres.En octobre, les Rouge et Bleu avaient subi la loi des “Gunners” (2-0) durant la phase de ligue, à une époque où ils faisaient moins peur à l’Europe.La bataille de Birmingham leur a offert une page d’histoire écrite dans la douleur, mais qui leur servira à coup sûr.- Stade intimidant -Les Villans avaient vu les choses en grand avec marée d’écharpes, chants puissants et tifo géant montrant deux lions rugissant autour du slogan “This is Villa Park”.Un stade intimidant, une pluie battante au coup d’envoi et une pression de chaque instant: il y avait tous les ingrédients du traquenard.Et dans les dix premières minutes, Gianluigi Donnarumma a dégagé en catastrophe, Joao Neves a sorti de la tête un corner chaud et Marquinhos a dû s’imposer devant Marcus Rashford.Mais ce PSG version Luis Enrique est un monstre froid qui sait résister puis piquer sa proie avec une efficacité redoutable, et il l’a prouvé deux fois coup sur coup.Bradley Barcola, préféré à Désiré Doué, a filé dans son couloir puis centré vers Ousmane Dembélé, Emiliano Martinez s’est détendu pour repousser le cuir et Achraf Hakimi a suivi (11e, 0-1).L’autre latéral, Nuno Mendes (27e, 0-2), a aussi enfilé la cape de buteur d’une belle frappe enroulée du gauche au bout d’une contre-attaque, une poignée de secondes après une très mauvaise relance de Marquinhos.- Donnarumma en paratonnerre -L’affaire semblait alors pliée pour ce PSG aux allures d’insubmersible, et pourtant sa défense a commencé à prendre l’eau face aux vagues des Claret and Blue.La réduction du score de Youri Tielemans (34e, 1-2), a donné un aperçu de la seconde période à venir, totalement à l’avantage du club anglais, et pas vraiment rassurante pour les visiteurs.En deux minutes, l’équipe d’Unai Emery a renversé la situation: sur une montée en solitaire du capitaine John McGinn (55e, 2-2), bien aidé par la passivité parisienne, puis un tir gagnant d’Ezri Konsa (57e, 3-2).La foudre a semblé s’abattre sur les visiteurs mais ils ont pu compter sur un sacré paratonnerre avec Donnarumma, déterminant avec sa main gauche sur une frappe de Marcus Rashford (57e), avec la droite sur une tête de Tielemans (60e) et de la jambe devant Marco Asensio (70e).”Il y a beaucoup de gens qui doutent de lui, mais nous, on n’a jamais douté, on sait qu’il est un des meilleurs gardiens du monde”, l’a encensé Hakimi.Le portier italien est en effet celui qui a empêché Emery, l’ancien entraîneur du PSG, de parfaire sa remontada, huit ans après celle qu’il a subie face au Barça de Luis Enrique.Son entreprise a échoué, mais ses joueurs sont sortis sous les vivats de Villa Park. La joie était encore plus forte dans le parcage parisien, où les écharpes étaient brandies et des fumigènes allumés.Paris est encore en vie.

C1: le PSG tremble, chute à Aston Villa mais retrouve les demi-finales

Le Paris SG de Luis Enrique a tremblé, s’est fait renverser 3-2 à Aston Villa, mardi, mais il a évité la catastrophe industrielle grâce à sa victoire de l’aller (3-1) et sa résistance acharnée, pour atteindre sa deuxième demi-finale de Ligue des champions en deux ans.Il y a eu des moments où “on n’était pas au niveau des exigences” de la grande Europe, mais l’équipe a su “faire le dos rond”, a retenu l’entraîneur parisien. “C’est un match qui permet de grandir”.La jeune équipe du maître espagnol s’est sortie du piège de Birmingham, difficilement, sans grande maîtrise, mais avec une abnégation qui servira son collectif et renforcera ses ambitions continentales.L’avantage acquis au Parc des Princes a permis de passer en demie dans un trou de souris, mais qu’importe pour le capitaine Marquinhos et son armada, encore un peu plus proche de la finale du 31 mai à Munich.Au tour suivant, le club de la capitale a de fortes chances de retraverser la Manche puisqu’Arsenal a surclassé 3-0 le Real Madrid de Kylian Mbappé il y a une semaine à Londres.En octobre, les Rouge et Bleu avaient subi la loi des “Gunners” (2-0) durant la phase de ligue, à une époque où ils faisaient moins peur à l’Europe.La bataille de Birmingham leur a offert une page d’histoire écrite dans la douleur, mais qui leur servira à coup sûr.- Stade intimidant -Les Villans avaient vu les choses en grand avec marée d’écharpes, chants puissants et tifo géant montrant deux lions rugissant autour du slogan “This is Villa Park”.Un stade intimidant, une pluie battante au coup d’envoi et une pression de chaque instant: il y avait tous les ingrédients du traquenard.Et dans les dix premières minutes, Gianluigi Donnarumma a dégagé en catastrophe, Joao Neves a sorti de la tête un corner chaud et Marquinhos a dû s’imposer devant Marcus Rashford.Mais ce PSG version Luis Enrique est un monstre froid qui sait résister puis piquer sa proie avec une efficacité redoutable, et il l’a prouvé deux fois coup sur coup.Bradley Barcola, préféré à Désiré Doué, a filé dans son couloir puis centré vers Ousmane Dembélé, Emiliano Martinez s’est détendu pour repousser le cuir et Achraf Hakimi a suivi (11e, 0-1).L’autre latéral, Nuno Mendes (27e, 0-2), a aussi enfilé la cape de buteur d’une belle frappe enroulée du gauche au bout d’une contre-attaque, une poignée de secondes après une très mauvaise relance de Marquinhos.- Donnarumma en paratonnerre -L’affaire semblait alors pliée pour ce PSG aux allures d’insubmersible, et pourtant sa défense a commencé à prendre l’eau face aux vagues des Claret and Blue.La réduction du score de Youri Tielemans (34e, 1-2), a donné un aperçu de la seconde période à venir, totalement à l’avantage du club anglais, et pas vraiment rassurante pour les visiteurs.En deux minutes, l’équipe d’Unai Emery a renversé la situation: sur une montée en solitaire du capitaine John McGinn (55e, 2-2), bien aidé par la passivité parisienne, puis un tir gagnant d’Ezri Konsa (57e, 3-2).La foudre a semblé s’abattre sur les visiteurs mais ils ont pu compter sur un sacré paratonnerre avec Donnarumma, déterminant avec sa main gauche sur une frappe de Marcus Rashford (57e), avec la droite sur une tête de Tielemans (60e) et de la jambe devant Marco Asensio (70e).”Il y a beaucoup de gens qui doutent de lui, mais nous, on n’a jamais douté, on sait qu’il est un des meilleurs gardiens du monde”, l’a encensé Hakimi.Le portier italien est en effet celui qui a empêché Emery, l’ancien entraîneur du PSG, de parfaire sa remontada, huit ans après celle qu’il a subie face au Barça de Luis Enrique.Son entreprise a échoué, mais ses joueurs sont sortis sous les vivats de Villa Park. La joie était encore plus forte dans le parcage parisien, où les écharpes étaient brandies et des fumigènes allumés.Paris est encore en vie.

Vespa love affair: Indonesians turn vintage scooters electric

When Indonesian executive Heret Frasthio takes his antique 1957 VL Vespa for a ride, its white paint peeling off, the usual fumes and hum of the free-spirited scooters cannot be seen or heard.The two-wheeler is just one of the vintage models converted by his company as it tries to turn a love for the Italian icon into an environmentally friendly pursuit.Indonesia has long suffered from air pollution partly driven by its addiction to inefficient, old cars and scooters, including nearly one million Vespas as of 2022, according to the country’s Vespa Club.”Vespa has a unique design. It has a historical and nostalgic value. It’s not just a vehicle, it’s also fashion,” said Frasthio, chief executive of Elders, which converts the older bikes into electric vehicles.The country’s leaders are pushing for more EVs on its roads, with a target of 13 million electric motorcycles by 2030 — ambitiously far from the current number of 160,000, according to transport ministry data.But Elders is playing its part in what the government hopes will be the early stages of an electric vehicle revolution.Frasthio says the firm has converted and sold around 1,000 Vespas across the country since its founding in 2021 and one day aims to develop its own electric scooter.Once converted, a Vespa’s fully charged electric battery can last 60-120 kilometres (37-74 miles), and up to 200 kilometres for an upgraded battery.”This electric Vespa can be a solution for countries that require low emissions from motorcycles,” Frasthio said.- Clean contribution -Yet pricing remains a major stumbling block in Southeast Asia’s biggest economy.Frasthio’s proud but humble Vespa cost $34,000 to buy before conversion.A brand-new Vespa Elettrica imported from Italy can cost 198 million rupiah ($11,750) and the European company already sells a range of electric scooters in the continent.But for those who want to stay retro, there are kits to convert to vintage scooters to electric that cost between $1,500 and $3,900, Frasthio said.The chance to switch is attracting customers who want a fashionable ride without contributing to noise and air pollution.One of them is Hendra Iswahyudi, who bought a converted Vespa from Frasthio’s firm, remembering the effort of riding an old model as a student.”You would turn on the ignition and take a shower while waiting for the engine to be ready,” the 56-year-old said.Riding an antique Vespa from the 1960s without the pollution and the noise in Jakarta’s heavy traffic has also earned him curious looks.”People who like Vespa came to have a closer look and told me that my scooter was very cool,” he said.The civil servant supports the niche industry for converting scooters, despite government plans to put a new fleet of electric vehicles on the road.”I feel comfortable riding the Vespa. I feel like I’ve contributed to the clean air,” he said.- Nostalgia -But a yearning for the nostalgia of an original Vespa is keeping some from taking the cleaner option, instead choosing to keep the roar of an older engine.”I prefer the authentic Vespa with its original noise because it’s what makes it unique. You can hear it coming from afar,” said Muhammad Husni Budiman, an antique Vespa lover.”It’s classic and nostalgic.”The 39-year-old entrepreneur fell in love with antique Vespas when he was young and started to collect some from the 1960s and 70s.In 2021, he established a Jakarta-based club for Vespas produced in the 1960s that now boasts hundreds of members. Despite trying an electric Vespa, Budiman’s club is mainly for those who love original models.Frasthio is conscious that some Vespa lovers like Budiman will be hesitant about the EV uptake.But he was quick to dispel the theory that his company was putting the conventional scooters they adore in a bad light.”We are not trying to lecture anyone about pollution issues,” he said.”We are just offering, for those not used to manual motorcycles, that electric motorbikes can be a solution.”

Pommettes taillées au marteau: ces conseils de beauté 2.0 qui font mâle

Marteau en main, un jeune homme frappe sur sa pommette, dans le but de redessiner son visage: sur le réseau TikTok, certains influenceurs vantent des pratiques non éprouvées et dangereuses comme des manières d’accentuer une supposée forme de beauté masculine.Le “looksmaxxing” s’inscrit dans la “manosphère” en ligne, ces discours masculinistes – hostiles et parfois violents envers les femmes – qui se développent sur les réseaux depuis plusieurs années, à destination de jeunes hommes auxquels le stéréotype du mâle alpha est présenté comme un idéal.De TikTok à Instagram en passant par YouTube, ces influenceurs proposent de se faire des lèvres plus charnues, un menton – voire des jambes – plus long ou un regard plus sensuel, souvent en monétisant leurs conseils grâce à de la publicité. Parfois, ils encouragent aussi à la prise de stéroïdes et à la chirurgie esthétique.Dans la vidéo, l’homme qui se tape la pommette avec la face plate d’un marteau assure qu’il s’agit de sa “skincare routine”, ces pratiques de soins quotidiens pour la peau qui inondent les réseaux sociaux, en général à destination des jeunes femmes.Des dizaines de commentaires sous la vidéo relèvent que cette technique est dangereuse mais d’autres assurent qu’elle permet vraiment d’obtenir une mâchoire plus carrée.Dans la même veine de “looksmaxxing”, le TikTokeur Dillon Latham explique à ses 1,7 million d’abonnés qu’ils peuvent blanchir leurs dents en appliquant de l’eau oxygénée avec un coton-tige.Des dentistes assurent pourtant qu’utiliser régulièrement ce produit commercial peut endommager l’émail des dents et les gencives.Les modèles en vogue dans cette communauté sont les mannequins australien Jordan Barrett ou américain Sean O’Pry.- “Mélange toxique” -Cette tendance est alimentée par “des influenceurs qui promeuvent des corps et des visages parfaits”, souvent pour en tirer profit, remarque Siddharth Venkataramakrishnan, de l’Institute for Strategic Dialogue. “Ça se mélange avec la misogynie de la manosphère, créant un mélange toxique”.”Plus globalement, cela démontre que les standards de beauté malsains touchent aussi les hommes”, dit cet expert.La tendance puise aussi ses racines dans l’idéologie “incel”, une abréviation anglophone pour “célibataires involontaires”, désignant des hommes qui ont peu de succès auprès des femmes et se mettent à nourrir une haine à leur égard ou envers le féminisme, jugé responsable de leurs échecs.”Le +looksmaxxing+, c’est en fait une version relookée de l’idéologie +incel+ sur TikTok”, assure Anda Solea, de la School of Criminology and Criminal Justice à Portsmouth (Royaume-Uni).Dans ses travaux, elle a trouvé que des comptes TikTok liés à la mouvance “incel” pouvaient contourner les interdictions sur les propos haineux en adoptant des termes plus acceptables du “looksmaxxing”, sur l’amélioration de soi-même.”Nous cherchons à protéger les femmes des violences liées au genre, mais nous devrions également faire attention aux jeunes hommes”, dit-elle à l’AFP.Parallèlement se développent aussi le “gymmaxxing”, qui encourage la prise de muscle, et le “moneymaxxing”, qui se concentre sur l’amélioration de son statut financier, dans le but d’accroître sa désirabilité sexuelle.Les algorithmes qui permettent à ces influenceurs de toucher des millions de personnes peuvent déboucher sur des problèmes concrets dans le monde réel, selon des experts.C’est le thème de la mini-série britannique “Adolescence”, qui fait un carton sur Netflix et suit un jeune adolescent accusé d’avoir poignardé à mort une collégienne après avoir été abreuvé de contenus misogynes en ligne. Des chercheurs de la Dublin City University qui ont créé l’an dernier des faux comptes d’adolescents sur les réseaux sociaux ont ainsi fait le constat qu’ils avaient ensuite été ciblés par des contenus masculinistes sur TikTok et YouTube.

Cambodia’s Chinese casino city bets big on Beijing

Once a collection of sleepy fishing villages, vast Chinese investments have transformed Cambodia’s Sihanoukville into a half-finished gambling resort with signs everywhere in Mandarin.China is the largest investor and trading partner in Cambodia, much of it directed towards the Gulf of Thailand port, a key strategic location in the Belt and Road Initiative (BRI) championed by leader Xi Jinping, who arrives in the country Thursday.While welcomed by local government officials, China’s vast investments are viewed warily by critics who warn that they heap unserviceable debts on their hosts and leave the city highly dependent on Beijing.”Sihanoukville changes year-on-year,” said Xiaofan, a Chinese tourist visiting friends who started businesses.”This year I came back and it was entirely a Chinese city. There are so many Chinese people.”Gambling is generally illegal in mainland China, and Sihanoukville is one of the many centres in the surrounding area that have sprouted to draw Chinese visitors and sate their hunger.And Phnom Penh is among Beijing’s most reliable supporters in Asia — China’s state news agency Xinhua described Xi’s visit as a display of “iron-clad” friendship.This month a Chinese-renovated naval base was inaugurated nearby that Phnom Penh insists will not be used “exclusively” by Beijing — but where two Chinese warships have been docked since December 2023.Cambodia actively courts investment from Beijing’s state-owned enterprises, while Phnom Penh regularly stymies efforts in the regional Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) grouping to act on Beijing’s island-building and territorial assertiveness in the South China Sea.- ‘Make Sihanoukville great again’ -According to the Preah Sihanouk provincial administration, the area boasts a GDP per capita of $4,000 — around double the Cambodian average — driven largely by a Chinese-run manufacturing hub.The Sihanoukville Special Economic Zone is a symbol of the Cambodia-China relationship, says provincial vice-governor Long Dimanche, who was sanguine about the prospect of his city becoming little more than a casino boomtown.”For me, whatever,” he told AFP. “Look at Macau, look at Las Vegas.”He says Sihanoukville welcomed investment from anyone, on a first come, first served basis.”Cambodia is a small country. We don’t have any choice.”Cranes from Chinese construction firms swing around on the coastline frantically building a luxury seafront shopping resort, Peninsula Bay.A project representative described the developer as a “Chinese-Cambodian” company and said it was designed to “make Sihanoukville great again”.But Chinese investment projects around the world have had mixed outcomes, some proving to be white elephants and others burdening their hosts with crushing debts.Ou Virak, president of Future Forum, a Cambodian think-tank, believes the port is becoming a “ghost city” full of empty buildings.”Sihanoukville is a symptom of a broader real estate problem in China. They just export that to us,” he said.More than a third of Cambodia’s $11 billion in foreign debt is owed to China, according to the IMF.A $2 billion expressway connecting Sihanoukville to the capital Phnom Penh was built with Chinese funds and opened in 2022, but with minimum $15 toll fares the dual carriageway is generally empty.A Chinese-financed airport in Siem Reap near the Angkor Wat UNESCO-listed heritage site, inaugurated in 2023, is designed to handle seven million tourists annually — over a million more than visited the whole country that year.A 180-kilometre (110-mile) canal linking the Mekong River to the Gulf of Thailand is still awaiting funds from a Chinese-owned company almost a year after groundbreaking.”Some of the projects have been too mega, too quickly, and there’s no organic demand for them,” said Ou Virak, calling some of them stranded assets. But “economically, you can’t deny China”.- ‘Heavily dependent’ -Washington has said the Ream naval base — originally built by the United States and now upgraded by China — could be leveraged by Beijing for strategic access to the contested South China Sea, which it claims almost in its entirety.Beijing’s strategic investments “underscore China’s long-term interest in securing influence” in the region, said Sophal Ear, associate professor at Arizona State University.But, he said, with Cambodia’s economy “heavily dependent” on Chinese capital, concerns over debt sustainability, economic overreliance, and sovereignty risks persist.At the same time, the country has hosted some of the scam centres — many of them targeting Chinese citizens — that proliferated in recent years before a recent crackdown.Meat skewer seller Wang Guohua has no such worries.The 58-year-old moved from the southern Chinese province of Hunan to Sihanoukville with his wife five years ago and now barbecues snacks by the roadside every night for hungry Chinese tourists.”We certainly hope that the (Chinese-Cambodian) relationship will get even stronger,” he said. “For us, that would be a good thing.”