Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961

Des perturbations conjoncturelles mais aussi une tendance de fond: la consommation mondiale de vin a de nouveau reculé en 2024, à son plus bas niveau depuis 1961, estime mardi l’Organisation internationale du vin (OIV) qui constate un manque de visibilité face aux incertitudes économiques.Les achats de vin ont diminué de 3,3% par rapport à 2023, à 214,2 millions d’hectolitres (mhl), détaille l’OIV dans son rapport annuel, basé sur des chiffres officiels des Etats. Si cette estimation était confirmée, “ce serait le plus faible volume enregistré depuis 1961” (213,6 mhl).A l’oeuvre, une demande en baisse sur des marchés clés comme les Etats-Unis et des prix moyens gonflés par de faibles volumes de production, la hausse des coûts et l’inflation générale: le consommateur paie son vin en moyenne 30% plus cher qu’en 2019-20. C’est “la tempête parfaite”, souligne Giorgio Delgrosso, responsable de la division statistiques de l’OIV.La consommation est à la baisse depuis 2018 (-12%), avec notamment le recul des ventes en Chine, en dépit d’un rebond post-Covid en 2021.”Au-delà des perturbations économiques et géopolitiques de court terme, il importe de prendre en compte les facteurs structurels de long terme qui contribuent aussi au déclin observé de la consommation”, souligne l’organisation intergouvernementale créée il y a 101 ans: nouvelles préférences de consommation ou modes de vie…En Europe, qui représente 48% des ventes, la consommation a baissé de 2,8% en 2024. Et en France, pays souvent associé au vin, la consommation diminue progressivement depuis des décennies et a encore reculé de 3,6% l’an dernier.”Il y a une baisse générationnelle: on ne boit plus que dans un cadre festif et les jeunes consomment moins que leurs parents,” rappelle auprès de l’AFP le caviste français Nicolas, qui estime toutefois qu’ “on boit moins, mais mieux”, avec une “augmentation du coût des produits”.L’Espagne et le Portugal comptent parmi les rares marchés européens où la consommation a crû, modestement.Premier marché mondial, les Etats-Unis ont vu leur consommation régresser de 5,8%, à 33,3 mhl.A terme, le repli de l’inflation promis pour 2026 par des économistes “va-t-il ramener la Chine et les Etats-Unis? Ou bien va-t-on se stabiliser sur des niveaux un peu plus bas? Ce sont les deux scénarios”, difficiles à départager à ce stade, explique Giorgio Delgrosso. “Il faut voir ce qui se passe côté Trump, côté commerce international, puisque (…) ça peut être une autre bombe”, a-t-il aussi relevé.- Récolte plus faible que prévu -La production des viticulteurs a parallèlement reculé en 2024 à son plus bas niveau depuis plus de 60 ans, de 4,8% à 225,8 mhl. C’est encore moins que les estimations les plus pessimistes publiées fin 2024, Espagne et Etats-Unis ayant abaissé leurs chiffres.Les récoltes ont subi une surabondance de pluies dans certaines zones, de la sécheresse sur d’autres.L’Europe (61% du total) présente la récolte la plus faible de ce siècle.L’Italie retrouve la place de 1er producteur mondial, à 44 millions d’hectolitres; la production française tombe (-23%) à son plus faible niveau depuis 1957, mais reste 2e avec 36,1 mhl.Arrivent ensuite l’Espagne (31 mhl), les Etats-Unis (21,1 mhl, en baisse de 17,2% du fait notamment de chaleurs extrêmes).L’hémisphère Sud n’avait pas vu récolte aussi réduite depuis 20 ans.Les effets d’une production en recul et de prix plus élevés, se sont faits sentir sur le commerce international, avec 99,8 mhl exportés, comme en 2023 mais 5% en deçà de la moyenne des cinq dernières années.Ce recul en volume a cependant été compensé par une forte valeur à l’export: 35,9 milliards d’euros de vin ont été échangés l’an dernier, grâce à un prix moyen de 3,60 euros par litre, le même niveau record qu’en 2023.L’Italie, premier exportateur mondial, a vu ses commandes croître, tirées notamment par les vins pétillants comme le Prosecco.La surface cultivée a elle aussi continué à décliner. Mais cela “ne nous inquiète pas trop”, note M. Delgrosso: ce peut être une réponse au marché mais aussi un signe d’efficacité améliorée, d’abandon de certaines zones ou encore l’effet de réglementations.

Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961

Des perturbations conjoncturelles mais aussi une tendance de fond: la consommation mondiale de vin a de nouveau reculé en 2024, à son plus bas niveau depuis 1961, estime mardi l’Organisation internationale du vin (OIV) qui constate un manque de visibilité face aux incertitudes économiques.Les achats de vin ont diminué de 3,3% par rapport à 2023, à 214,2 millions d’hectolitres (mhl), détaille l’OIV dans son rapport annuel, basé sur des chiffres officiels des Etats. Si cette estimation était confirmée, “ce serait le plus faible volume enregistré depuis 1961” (213,6 mhl).A l’oeuvre, une demande en baisse sur des marchés clés comme les Etats-Unis et des prix moyens gonflés par de faibles volumes de production, la hausse des coûts et l’inflation générale: le consommateur paie son vin en moyenne 30% plus cher qu’en 2019-20. C’est “la tempête parfaite”, souligne Giorgio Delgrosso, responsable de la division statistiques de l’OIV.La consommation est à la baisse depuis 2018 (-12%), avec notamment le recul des ventes en Chine, en dépit d’un rebond post-Covid en 2021.”Au-delà des perturbations économiques et géopolitiques de court terme, il importe de prendre en compte les facteurs structurels de long terme qui contribuent aussi au déclin observé de la consommation”, souligne l’organisation intergouvernementale créée il y a 101 ans: nouvelles préférences de consommation ou modes de vie…En Europe, qui représente 48% des ventes, la consommation a baissé de 2,8% en 2024. Et en France, pays souvent associé au vin, la consommation diminue progressivement depuis des décennies et a encore reculé de 3,6% l’an dernier.”Il y a une baisse générationnelle: on ne boit plus que dans un cadre festif et les jeunes consomment moins que leurs parents,” rappelle auprès de l’AFP le caviste français Nicolas, qui estime toutefois qu’ “on boit moins, mais mieux”, avec une “augmentation du coût des produits”.L’Espagne et le Portugal comptent parmi les rares marchés européens où la consommation a crû, modestement.Premier marché mondial, les Etats-Unis ont vu leur consommation régresser de 5,8%, à 33,3 mhl.A terme, le repli de l’inflation promis pour 2026 par des économistes “va-t-il ramener la Chine et les Etats-Unis? Ou bien va-t-on se stabiliser sur des niveaux un peu plus bas? Ce sont les deux scénarios”, difficiles à départager à ce stade, explique Giorgio Delgrosso. “Il faut voir ce qui se passe côté Trump, côté commerce international, puisque (…) ça peut être une autre bombe”, a-t-il aussi relevé.- Récolte plus faible que prévu -La production des viticulteurs a parallèlement reculé en 2024 à son plus bas niveau depuis plus de 60 ans, de 4,8% à 225,8 mhl. C’est encore moins que les estimations les plus pessimistes publiées fin 2024, Espagne et Etats-Unis ayant abaissé leurs chiffres.Les récoltes ont subi une surabondance de pluies dans certaines zones, de la sécheresse sur d’autres.L’Europe (61% du total) présente la récolte la plus faible de ce siècle.L’Italie retrouve la place de 1er producteur mondial, à 44 millions d’hectolitres; la production française tombe (-23%) à son plus faible niveau depuis 1957, mais reste 2e avec 36,1 mhl.Arrivent ensuite l’Espagne (31 mhl), les Etats-Unis (21,1 mhl, en baisse de 17,2% du fait notamment de chaleurs extrêmes).L’hémisphère Sud n’avait pas vu récolte aussi réduite depuis 20 ans.Les effets d’une production en recul et de prix plus élevés, se sont faits sentir sur le commerce international, avec 99,8 mhl exportés, comme en 2023 mais 5% en deçà de la moyenne des cinq dernières années.Ce recul en volume a cependant été compensé par une forte valeur à l’export: 35,9 milliards d’euros de vin ont été échangés l’an dernier, grâce à un prix moyen de 3,60 euros par litre, le même niveau record qu’en 2023.L’Italie, premier exportateur mondial, a vu ses commandes croître, tirées notamment par les vins pétillants comme le Prosecco.La surface cultivée a elle aussi continué à décliner. Mais cela “ne nous inquiète pas trop”, note M. Delgrosso: ce peut être une réponse au marché mais aussi un signe d’efficacité améliorée, d’abandon de certaines zones ou encore l’effet de réglementations.

Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961

Des perturbations conjoncturelles mais aussi une tendance de fond: la consommation mondiale de vin a de nouveau reculé en 2024, à son plus bas niveau depuis 1961, estime mardi l’Organisation internationale du vin (OIV) qui constate un manque de visibilité face aux incertitudes économiques.Les achats de vin ont diminué de 3,3% par rapport à 2023, à 214,2 millions d’hectolitres (mhl), détaille l’OIV dans son rapport annuel, basé sur des chiffres officiels des Etats. Si cette estimation était confirmée, “ce serait le plus faible volume enregistré depuis 1961” (213,6 mhl).A l’oeuvre, une demande en baisse sur des marchés clés comme les Etats-Unis et des prix moyens gonflés par de faibles volumes de production, la hausse des coûts et l’inflation générale: le consommateur paie son vin en moyenne 30% plus cher qu’en 2019-20. C’est “la tempête parfaite”, souligne Giorgio Delgrosso, responsable de la division statistiques de l’OIV.La consommation est à la baisse depuis 2018 (-12%), avec notamment le recul des ventes en Chine, en dépit d’un rebond post-Covid en 2021.”Au-delà des perturbations économiques et géopolitiques de court terme, il importe de prendre en compte les facteurs structurels de long terme qui contribuent aussi au déclin observé de la consommation”, souligne l’organisation intergouvernementale créée il y a 101 ans: nouvelles préférences de consommation ou modes de vie…En Europe, qui représente 48% des ventes, la consommation a baissé de 2,8% en 2024. Et en France, pays souvent associé au vin, la consommation diminue progressivement depuis des décennies et a encore reculé de 3,6% l’an dernier.”Il y a une baisse générationnelle: on ne boit plus que dans un cadre festif et les jeunes consomment moins que leurs parents,” rappelle auprès de l’AFP le caviste français Nicolas, qui estime toutefois qu’ “on boit moins, mais mieux”, avec une “augmentation du coût des produits”.L’Espagne et le Portugal comptent parmi les rares marchés européens où la consommation a crû, modestement.Premier marché mondial, les Etats-Unis ont vu leur consommation régresser de 5,8%, à 33,3 mhl.A terme, le repli de l’inflation promis pour 2026 par des économistes “va-t-il ramener la Chine et les Etats-Unis? Ou bien va-t-on se stabiliser sur des niveaux un peu plus bas? Ce sont les deux scénarios”, difficiles à départager à ce stade, explique Giorgio Delgrosso. “Il faut voir ce qui se passe côté Trump, côté commerce international, puisque (…) ça peut être une autre bombe”, a-t-il aussi relevé.- Récolte plus faible que prévu -La production des viticulteurs a parallèlement reculé en 2024 à son plus bas niveau depuis plus de 60 ans, de 4,8% à 225,8 mhl. C’est encore moins que les estimations les plus pessimistes publiées fin 2024, Espagne et Etats-Unis ayant abaissé leurs chiffres.Les récoltes ont subi une surabondance de pluies dans certaines zones, de la sécheresse sur d’autres.L’Europe (61% du total) présente la récolte la plus faible de ce siècle.L’Italie retrouve la place de 1er producteur mondial, à 44 millions d’hectolitres; la production française tombe (-23%) à son plus faible niveau depuis 1957, mais reste 2e avec 36,1 mhl.Arrivent ensuite l’Espagne (31 mhl), les Etats-Unis (21,1 mhl, en baisse de 17,2% du fait notamment de chaleurs extrêmes).L’hémisphère Sud n’avait pas vu récolte aussi réduite depuis 20 ans.Les effets d’une production en recul et de prix plus élevés, se sont faits sentir sur le commerce international, avec 99,8 mhl exportés, comme en 2023 mais 5% en deçà de la moyenne des cinq dernières années.Ce recul en volume a cependant été compensé par une forte valeur à l’export: 35,9 milliards d’euros de vin ont été échangés l’an dernier, grâce à un prix moyen de 3,60 euros par litre, le même niveau record qu’en 2023.L’Italie, premier exportateur mondial, a vu ses commandes croître, tirées notamment par les vins pétillants comme le Prosecco.La surface cultivée a elle aussi continué à décliner. Mais cela “ne nous inquiète pas trop”, note M. Delgrosso: ce peut être une réponse au marché mais aussi un signe d’efficacité améliorée, d’abandon de certaines zones ou encore l’effet de réglementations.

Paramilitaries declare rival government as Sudan war hits two-year mark

Two years into a war that has left tens of thousands dead, Sudan’s RSF paramilitary force on Tuesday announced its own government to rival the army-backed administration it is battling.The United Nations says the conflict that erupted on April 15, 2023 is the world’s worst humanitarian crisis, with 13 million people displaced — including more than 3.5 million to other countries — and no sign of peace on the horizon.The Rapid Support Forces, headed by Mohamed Hamdan Daglo, the former deputy to the regular army leader Abdel Fattah al-Burhan, announced the rival government amid growing international fears that Sudan could become split between the two sides, who have both been accused of abuses.”On this anniversary, we proudly declare the establishment of the Government of Peace and Unity, a broad coalition that reflects the true face of Sudan,” Daglo said in a Telegram statement.The RSF and its allies signed a charter in Kenya in February declaring a “government of peace and unity” in areas they control.Daglo’s latest statement said the paramilitaries, with “civil and political forces”, had signed a transitional constitution, that was a “roadmap for a new Sudan”.That constitution provides for a 15-member presidential council “representing all regions, symbolising our voluntary unity”.Analysts have warned that Africa’s third-biggest nation could permanently splinter.With the RSF emboldened in Darfur, “the territorial division that’s occurring could mean a de facto separation,” said Sharath Srinivasan, a professor at Cambridge University who studies Sudan.- Mass displacement -“In these two years, the lives of millions have been shattered. Families have been torn apart. Livelihoods have been lost. And for many, the future remains uncertain,” said Clementine Nkweta-Salami, the UN’s humanitarian coordinator in Sudan.The eruption of the war in 2023 left countless dead and sent hundreds of thousands fleeing Khartoum.Those left behind struggled to survive under the control of the RSF, which has been accused of looting and sexual violence.”I’ve lost half my bodyweight,” said 52-year-old Abdel Rafi Hussein, who stayed in the capital, which was under RSF control until the army retook it last month.”We’re safe (now), but still, we suffer from a lack of water and electricity and most hospitals aren’t working.”Now the RSF is seeking to cement its grip on Darfur, where it has laid siege to El-Fasher — the last major city in the western region outside its control.More than 400 people have been killed in recent days, the UN said, with the paramilitaries having claimed control of the nearby Zamzam displacement camp on Sunday.An estimated 400,000 civilians fled the famine-hit camp as the RSF advanced, according to the UN’s International Organization for Migration.”Zamzam camp is inaccessible, and a communication blackout continues to hinder independent verification,” the UN’s humanitarian agency OCHA said, adding: “Satellite images reveal widespread fire damage across the camp.”The army on Tuesday said it had carried out “successful air strikes” against RSF positions northeast of El-Fasher.An international conference in London demanded a halt to fighting while the United States condemned the death toll in Darfur.State Department spokeswoman Tammy Bruce said the RSF was carrying out an “escalation of attacks” on El-Fasher and nearby camps.”We are deeply alarmed by reports the RSF has deliberately targeted civilians and humanitarian actors in Zamzam and Abu Shouk,” Bruce said.- ‘End the suffering’ -In London, ministers from several countries discussed ways to end the conflict but both warring parties were absent.European nations led calls for “an immediate and permanent ceasefire” to end the devastating war. Nations also pledged more than 800 million euros ($900 million) in fresh humanitarian aid.Countries, and organisations including the African Union, also “stressed the necessity of preventing any partition of Sudan”.Group of Seven foreign ministers, meeting in Canada, also called for an immediate and unconditional ceasefire.In a statement the G7 powers urged both sides to “engage meaningfully in serious, constructive negotiations.”Precise death tolls are not available, but former US envoy Tom Perriello cited estimates last year of up to 150,000 dead.On Tuesday, the UN said 2.1 million people are expected to return to Khartoum over the next six months following the army’s recapture of the capital.In central Sudan — where the UN said nearly 400,000 people had returned to areas retaken by the army — many have come back to find their homes in ruins.Zainab Abdel Rahim, 38, returned to Khartoum North this month with her six children, to find their house looted beyond recognition.”We’re trying to pull together the essentials, but there’s no water, no electricity, no medicine,” she said.Aid agencies say hunger is now a widespread menace.The Zamzam camp, which had been sheltering up to one million people, was the first place in Sudan where famine was declared.Other nearby camps have followed and famine is expected to take hold in El-Fasher by next month.burs-bha/jsa/tw/dw/rjm/tym

Paramilitaries declare rival government as Sudan war hits two-year markWed, 16 Apr 2025 01:24:38 GMT

Two years into a war that has left tens of thousands dead, Sudan’s RSF paramilitary force on Tuesday announced its own government to rival the army-backed administration it is battling.The United Nations says the conflict that erupted on April 15, 2023 is the world’s worst humanitarian crisis, with 13 million people displaced — including more …

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‘Toxic beauty’: Rise of ‘looksmaxxing’ influencers

Hankering for a chiseled jawline, a male TikTok influencer strikes his cheekbones with a hammer — highlighting the rise of “looksmaxxing,” an online trend pushing unproven and sometimes dangerous techniques to boost sexual appeal.Looksmaxxing influencers — part of an online ecosystem dubbed the “manosphere” — have surged in popularity across social media, capitalizing on the insecurities of young men eager to boost their physical attractiveness to women.In posts across TikTok, Instagram and YouTube, they promote pseudoscientific methods to achieve everything from pouty lips to chin extensions and almond-shaped “hunter eyes,” often while monetizing their popularity by endorsing a range of consumer products.In more extreme cases, these influencers advocate taking steroids, undergoing plastic surgery and even “leg-lengthening” procedures to become more attractive.While women may pay regular visits to aestheticians or buy new beauty products, spurring a global beauty retail market worth hundreds of billions of dollars, the manosphere at times promotes a DIY approach that draws on the nearest toolbox. “Babe, what’s taking you so long in the bathroom?” reads the caption flashing across a viral TikTok video of a man seen hitting his cheeks with the sharp edge of a hammer, in what he calls his “skincare routine.”Underneath the video are dozens of comments warning that “bone smashing,” also known as the hammer technique, was “dangerous” while others hailed it as a legitimate way to achieve an angular jawline.In other videos, British influencer Oscar Patel promoted “mewing,” an unproven technique that involves pressing the tongue into the roof of the mouth for improving jaw and facial structure.Without offering evidence, he told his nearly 188,000 TikTok followers that such tricks would turn them into a “PSL god,” an internet slang for exceptionally attractive men, short for Perfectly Symmetrical Looks.- ‘Toxic combination’ -In another video, US-based TikToker Dillon Latham misleadingly told his 1.7 million followers to whiten their teeth by applying hydrogen peroxide to their teeth with a Q tip.Some dentists warn that regularly using store-bought peroxide could damage tooth enamel and gums.The looksmaxxing trend is fueling “an industry of influencers who promote ‘perfect bodies and perfect faces’, often to feather their own nest,” Siddharth Venkataramakrishnan, an analyst at the Institute for Strategic Dialogue, told AFP.”Among men, this is mixed with the misogyny of the manosphere, which often blames women for male insecurities, creating a toxic combination,” he added.Many looksmaxxing influencers appear to have a financial incentive, frequently leveraging their popularity to promote products ranging from skin cleansers to pheromone perfumes, and even Chinese knock-off watches.Looksmaxxing is rooted in “incel” — or involuntarily celibate — communities, an internet subculture rife with misogyny, with men tending to blame women and feminism for their romantic failings.”The incel ideology is being rebranded to looksmaxxing on TikTok,” Anda Solea, a researcher at the School of Criminology and Criminal Justice at the University of Portsmouth, told AFP.In a study, Solea found that incel-inspired accounts on TikTok were circumventing a ban on hateful language with a focus on looksmaxxing and more palatable words about self-improvement.”There are a lot of pressures on men –- we want to protect women from gender-based violence but we should also be careful about young men and boys,” Solea said.- ‘Deeply damaging’ -Other related maxxing trends have also gained traction, including “gymmaxxing,” which focuses on building muscle, and “moneymaxxing,” which centers on improving financial status — all with the ultimate goal of increasing sexual desirability.Looksmaxxing influencers –- many of whom idolize male models such as Australian Jordan Barrett and American Sean O’Pry — have amassed massive followings as algorithms propel their content to millions.These algorithms can lead to real-world harm, experts warn. The danger was dramatized in the recent Netflix hit “Adolescence,” which follows the case of a 13-year-old boy accused of killing a classmate after consuming misogynistic content online.The fictional crime drama references the popular but unfounded “80/20” theory that claims 80 percent of women are attracted to 20 percent of men.In a study last year, researchers at Dublin City University created fake accounts registered as teenage boys. They reported that their TikTok and YouTube feeds were “bombarded” with male supremacy and misogynistic content.”More widely, this does feed into toxic beauty standards which affect men as well as women,” said Venkataramakrishnan, from the Institute for Strategic Dialogue.”The idea that if you don’t look like a Hollywood star, you might as well give up trying for a relationship is deeply damaging.”

De nouvelles restrictions aux exports de puces vers la Chine affectent Nvidia

Le géant américain des puces Nvidia a annoncé mardi que les nouvelles restrictions à l’export de semi-conducteurs vers la Chine vont lui coûter 5,5 milliards de dollars de charge exceptionnelle au premier trimestre de son exercice fiscal.Le gouvernement de Donald Trump a fait savoir la semaine dernière au groupe californien qu’il devrait désormais obtenir une licence pour exporter certaines puces d’intelligence artificielle (IA) vers la Chine et d’autres pays, d’après un document déposé par l’entreprise auprès de la SEC, le gendarme boursier américain.Le cours de l’action Nvidia chutait de plus de 5% lors des échanges après la clôture de la Bourse de New York.Sous Joe Biden et à présent sous Donald Trump, les Etats-Unis ont interdit ou restreint les exportations des processeurs les plus sophistiqués vers la Chine, notamment ceux qui permettent de développer des technologies d’IA de pointe et des superordinateurs.Washington essaie ainsi de conserver son avance dans ce secteur, et d’empêcher Pékin de développer certaines applications militaires.La licence d’exportation désormais exigée par l’administration américaine concerne les puces H20, conçues spécialement par Nvidia pour être vendues en Chine en respectant les restrictions. Les H20 sont comparables aux puces IA H100 et H200 utilisées aux Etats-Unis, mais moins performantes et moins rapides.- “Stocks” -“Les résultats du premier trimestre devraient inclure jusqu’à environ 5,5 milliards de dollars de charges associées aux produits H20 (à cause des coûts) des stocks, des engagements d’achat et des réserves liées”, a détaillé Nvidia dans le document à la SEC.Le premier trimestre de son exercice annuel décalé correspond à la période de février à avril 2025. Le succès phénoménal de ChatGPT et la course à l’intelligence artificielle (IA) générative ont propulsé Nvidia au top 3 des capitalisations boursières, car ses puces sont les plus recherchées du marché.Son chiffre d’affaires annuel a dépassé le seuil symbolique des 100 milliards de dollars.Mais le lancement fin janvier de DeepSeek, interface d’IA générative de la start-up chinoise du même nom, a provoqué un séisme à Wall Street et accentué les inquiétudes des autorités au sujet de la Chine.DeepSeek a en effet été développée sans le H100, microprocesseur vedette de Nvidia, et uniquement avec un nombre réduit de puces moins performantes.- Concurrence chinoise -Lors de la conférence sur les résultats trimestriels de son entreprise en février, le patron Jensen Huang a souligné que les recettes réalisées en Chine avaient diminué de moitié par rapport à leur niveau avant les contrôles à l’exportation.Il avertit régulièrement que la concurrence chinoise progresse rapidement.Lundi, Nvidia a annoncé qu’elle allait fabriquer des puces pour les superordinateurs d’IA entièrement aux États-Unis pour la première fois, alors que Donald Trump tente d’obliger les entreprises américaines à relocaliser leur production.La société dépend de ses sous-traitants pour la production des semi-conducteurs, et donc d’usines en Asie, notamment à Taïwan et en Chine.Elle a promis que les fabricants taïwanais TSMC, Foxconn et Wistron vont accélérer la production aux Etats-Unis et construire de nouvelles usines spécialisées dans l’année à venir.”La relocalisation de ces industries est une bonne chose pour les travailleurs américains, pour l’économie américaine et pour la sécurité nationale des États-Unis”, a réagi la Maison Blanche dans un communiqué lundi. Les semi-conducteurs ont été exemptés des nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump, mais plus pour longtemps.Le président américain a déclaré dimanche qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouvelles taxes sur les puces entrant aux Etats-Unis.

De nouvelles restrictions aux exports de puces vers la Chine affectent Nvidia

Le géant américain des puces Nvidia a annoncé mardi que les nouvelles restrictions à l’export de semi-conducteurs vers la Chine vont lui coûter 5,5 milliards de dollars de charge exceptionnelle au premier trimestre de son exercice fiscal.Le gouvernement de Donald Trump a fait savoir la semaine dernière au groupe californien qu’il devrait désormais obtenir une licence pour exporter certaines puces d’intelligence artificielle (IA) vers la Chine et d’autres pays, d’après un document déposé par l’entreprise auprès de la SEC, le gendarme boursier américain.Le cours de l’action Nvidia chutait de plus de 5% lors des échanges après la clôture de la Bourse de New York.Sous Joe Biden et à présent sous Donald Trump, les Etats-Unis ont interdit ou restreint les exportations des processeurs les plus sophistiqués vers la Chine, notamment ceux qui permettent de développer des technologies d’IA de pointe et des superordinateurs.Washington essaie ainsi de conserver son avance dans ce secteur, et d’empêcher Pékin de développer certaines applications militaires.La licence d’exportation désormais exigée par l’administration américaine concerne les puces H20, conçues spécialement par Nvidia pour être vendues en Chine en respectant les restrictions. Les H20 sont comparables aux puces IA H100 et H200 utilisées aux Etats-Unis, mais moins performantes et moins rapides.- “Stocks” -“Les résultats du premier trimestre devraient inclure jusqu’à environ 5,5 milliards de dollars de charges associées aux produits H20 (à cause des coûts) des stocks, des engagements d’achat et des réserves liées”, a détaillé Nvidia dans le document à la SEC.Le premier trimestre de son exercice annuel décalé correspond à la période de février à avril 2025. Le succès phénoménal de ChatGPT et la course à l’intelligence artificielle (IA) générative ont propulsé Nvidia au top 3 des capitalisations boursières, car ses puces sont les plus recherchées du marché.Son chiffre d’affaires annuel a dépassé le seuil symbolique des 100 milliards de dollars.Mais le lancement fin janvier de DeepSeek, interface d’IA générative de la start-up chinoise du même nom, a provoqué un séisme à Wall Street et accentué les inquiétudes des autorités au sujet de la Chine.DeepSeek a en effet été développée sans le H100, microprocesseur vedette de Nvidia, et uniquement avec un nombre réduit de puces moins performantes.- Concurrence chinoise -Lors de la conférence sur les résultats trimestriels de son entreprise en février, le patron Jensen Huang a souligné que les recettes réalisées en Chine avaient diminué de moitié par rapport à leur niveau avant les contrôles à l’exportation.Il avertit régulièrement que la concurrence chinoise progresse rapidement.Lundi, Nvidia a annoncé qu’elle allait fabriquer des puces pour les superordinateurs d’IA entièrement aux États-Unis pour la première fois, alors que Donald Trump tente d’obliger les entreprises américaines à relocaliser leur production.La société dépend de ses sous-traitants pour la production des semi-conducteurs, et donc d’usines en Asie, notamment à Taïwan et en Chine.Elle a promis que les fabricants taïwanais TSMC, Foxconn et Wistron vont accélérer la production aux Etats-Unis et construire de nouvelles usines spécialisées dans l’année à venir.”La relocalisation de ces industries est une bonne chose pour les travailleurs américains, pour l’économie américaine et pour la sécurité nationale des États-Unis”, a réagi la Maison Blanche dans un communiqué lundi. Les semi-conducteurs ont été exemptés des nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump, mais plus pour longtemps.Le président américain a déclaré dimanche qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouvelles taxes sur les puces entrant aux Etats-Unis.