Israël: une flottille au large de Gaza pour demander la libération des otages

Des familles d’otages israéliens ont embarqué jeudi matin à bord de plusieurs bateaux en direction de la côte de la bande de Gaza afin de se “rapprocher autant que possible de leurs” proches captifs du Hamas, selon un vidéaste de l’AFP à bord d’un des bateaux.”Mayday! Mayday! Mayday! Nous avons besoin de toute l’aide internationale pour secourir les otages”, a lancé Yehouda Cohen, père d’un otage et membre de ce groupe parti à bord de trois bateaux du port israélien d’Ashkelon, à la frontière nord de la bande de Gaza, puis rejoints en mer par plusieurs autres embarcations.Plus de 20 personnes, proches des otages, ont embarqué dans ces bateaux parés de drapeaux jaunes, de la couleur pour cette action symbolique, prévue de s’achever le matin-même, en faveur du retour des captifs.M. Cohen, une des figures de proue parmi les familles des otages, a accusé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de pas faire assez pour les sauver. “Le gouvernement de Netanyahu agit de manière à les tuer, cherchant à faire la guerre sur toute la bande de Gaza, mettant les otages en danger”, a-t-il affirmé en anglais dans un mégaphone.M. Netanyahu doit présider jeudi en fin d’après-midi une réunion du cabinet de sécurité pour décider de la suite de la guerre dans le territoire palestinien.”Le temps presse, nos proches ne peuvent plus attendre. Soit nous les ramenons chez eux maintenant, soit nous les perdons à jamais”, a réaffirmé le Forum des familles d’otages dans un communiqué mercredi soir. Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023 par le Hamas et ses alliés, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. 

Se loger à Kaboul, mission quasi impossible

De retour au pays après avoir été chassé d’Iran, Mohammed Mohsen Zaryab cherche depuis des semaines un logement à Kaboul, où le secteur immobilier déjà sous tension n’est pas prêt à accueillir l’afflux d’Afghans expulsés des pays voisins.La capitale d’environ huit millions d’habitants s’est étendue au fil des ans et voit sans cesse arriver de nouvelles familles, surtout depuis que le Pakistan et l’Iran ont poussé plus de 3,2 millions d’Afghans à rentrer dans leur pays depuis 2023, d’après l’ONU.Avec seulement quelques affaires en main, ils rejoignent pour beaucoup la capitale, espérant y trouver un emploi et un toit malgré la pauvreté et le chômage qui y règnent –comme partout ailleurs en Afghanistan, théâtre, selon l’ONU, de la deuxième pire crise humanitaire au monde.Hébergés pour l’heure par des proches avec son épouse et ses sept enfants, M. Zaryab, 47 ans, a supplié en vain des propriétaires de baisser les loyers de leurs masures.”Si vous ne pouvez pas payer, quelqu’un d’autre le pourra”, s’est-il entendu répondre.En Iran, il travaillait dans une usine et avait réussi à sympathiser avec son propriétaire pour qu’il baisse le loyer. De retour dans son pays, il regrette le manque de solidarité, lui qui vient “de loin et n’a pas de maison”.”On a de nombreux réfugiés (d’Iran et du Pakistan, NDLR) qui viennent nous demander un appartement à louer et la plupart ne peuvent pas se permettre ce qu’il y a sur le marché car les loyers ont augmenté”, indique Hamed Hassani, agent immobilier.- Anarchie urbaine -D’après de multiples agents interrogés par l’AFP, les loyers ont flambé avec les retours.Pour une maison de trois pièces, le loyer atteignait 10.000 afghanis (126 euros) il y a un an, contre 20.000 (252 euros) aujourd’hui, affirme à l’AFP Nabiullah Quraishi, lui aussi agent immobilier.Une fortune pour l’écrasante majorité des 48 millions d’Afghans: 85% d’entre eux sont forcés de vivre avec moins d’un dollar par jour, selon l’ONU.Malgré tout, poursuit l’agent immobilier, avant, les propriétaires le contactaient “car il n’y avait pas beaucoup de demande”. Aujourd’hui, elle dépasse de loin l’offre, bien que celle-ci consiste souvent en des logements des plus modestes.”Depuis que les propriétaires ont remarqué que les réfugiés revenaient, ils ont doublé leurs loyers”, indique son confrère Hamed Hassani. “Le gouvernement devrait intervenir”.La mairie assure à l’AFP que Kaboul ne connaît aucune crise du logement.Pourtant, son grand plan d’urbanisme qui consiste à construire de nouvelles routes quitte à détruire nombre de résidences au bulldozer, rend encore plus difficile l’accès au logement.”75% de la ville a été construite sans plan, nous ne voulons pas que cela se reproduise”, explique à l’AFP son porte-parole Nematullah Barakzai.- Ni maison, ni école -Zahra Hashimi craint d’être mise à la porte de l’unique pièce en sous-sol qui lui sert de logement depuis qu’elle et sa famille sont rentrées d’Iran.Son mari journalier gagne environ 80 afghanis par jour (1 euro), pas assez pour payer le loyer de ce logement sans électricité ni eau courante.”Nous avons tout perdu en rentrant en Afghanistan”, se désole Mme Hashimi, dont la fille aînée qui était scolarisée en Iran ne peut plus l’être, le gouvernement taliban ayant banni les filles des écoles à partir de 12 ans et les femmes des universités.Les deux plus jeunes sont encore en âge d’aller à l’école mais leurs parents ne peuvent pas payer les frais de scolarité.La crise du logement, qui concerne locations et achats, affecte aussi les familles installées dans la capitale depuis longtemps.Tamana Husseini enseigne la couture et réside dans l’ouest de la ville, où les prix sont généralement plus bas. Mais elle est sous pression de son propriétaire qui menace d’augmenter le loyer de son appartement de trois chambres (3.000 afghanis).La famille de huit personnes a pensé à déménager, mais “les loyers sont trop élevés”, déplore-t-elle auprès de l’AFP, et quitter la ville veut dire s’éloigner des maigres perspectives d’emploi.”C’est frustrant de ne pas pouvoir rester, sans pour autant pouvoir aller ailleurs”.

Sudan’s PM in Egypt on first foreign visit

Sudan’s Prime Minister Kamil Idris arrived in Cairo on Thursday morning for his first foreign visit since assuming office in May, as his country’s army remains gripped by a brutal war with paramilitaries.Idris, a career diplomat and former UN official, held talks with Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi, according to a statement from the Egyptian presidency.During the meeting, Sisi reaffirmed “Egypt’s steadfast position supporting the unity, sovereignty and territorial integrity of Sudan”, the statement said.Egypt has backed Sudan’s military leadership since war erupted in April 2023, when a tenuous alliance between the army and the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) collapsed.The RSF swiftly seized large parts of Khartoum, but after months of urban warfare, the army recaptured the capital in March this year.Sudan is now effectively split, with the army in control of the north, east and centre, while the RSF dominates nearly all of Darfur and parts of the south.Idris also met with his Egyptian counterpart Moustafa Madbouly on Thursday.At a press conference after the meeting, the Sudanese prime minister said there is “consensus” between Egypt and Sudan on key regional and international issues.Sudan’s conflict has killed tens of thousands, displaced millions and created what the United Nations describes as the world’s largest displacement and hunger crises.Diplomatic efforts to resolve the conflict have so far yielded little.A recent ministerial meeting in Washington — involving the United States, Saudi Arabia, the United Arab Emirates and Egypt — stalled after Cairo and Abu Dhabi disagreed on the role the warring parties would play in a potential peace process, two diplomatic sources told AFP.While Egypt remains a key ally of the Sudanese army, the United Arab Emirates — a close partner of Cairo — has been widely accused of backing the RSF, allegedly supplying weapons in violation of a UN arms embargo on Darfur. Abu Dhabi has denied the allegations.The RSF has been working to establish a rival administration in western Sudan — a move the United Nations warned could deepen divisions in the already fractured country.Critics meanwhile say the new civilian-led government under Idris risks serving as a facade for continued military rule.

Sudan’s PM in Egypt on first foreign visitThu, 07 Aug 2025 10:48:12 GMT

Sudan’s Prime Minister Kamil Idris arrived in Cairo on Thursday morning for his first foreign visit since assuming office in May, as his country’s army remains gripped by a brutal war with paramilitaries.Idris, a career diplomat and former UN official, held talks with Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi, according to a statement from the Egyptian …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

“Dialogue de sourds” aux négociations plastiques de Genève

Les négociations à Genève en vue d’établir le premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l’AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations.”On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir” ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique appartenant à un pays de la coalition dite “ambitieuse”, qui souhaite imposer dans le texte des objectifs de réduction de production.En face, un groupe de pays essentiellement pétroliers s’y oppose fermement.Ce projet de traité “juridiquement contraignant” est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l’environnement, empoisonnant les sols, les océans et la biodiversité, et pénétrant jusqu’aux tissus humains.Quelque 184 pays sur les 193 que compte l’ONU participent à ce nouveau round de négociations, décidé après l’échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud.- “Les positions se cristallisent” -“Les positions se cristallisent” confirme à l’AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation.Les documents soumis par les délégations montrent que l’Arabie Saoudite, les pays arabes, la Russie et l’Iran, qui disent “partager les mêmes idées” dans un groupe baptisé “like minded”, refusent toute mesure contraignante sur la production.Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l’origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l’aval lorsqu’il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur “tout le cycle de vie” du plastique.Si le texte ne doit être qu’une aide aux pays en développement pour qu’ils gèrent mieux leurs déchets, “on n’a pas besoin d’un traité international pour le faire”, juge la source diplomatique selon laquelle “on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu’il n’y ait pas de traité” du tout.Aucun consensus non plus n’émerge sur un autre point dur, l’article 3 du futur traité: l’établissement d’une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l’environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits “éternels” (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition.- “Pas de liste” -“Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international”, relève la même source, qui se dit par ailleurs étonnée “de l’absence d’ouverture de la Chine”.La Chine est le premier pays producteur mondial de plastique, fabricant à elle seule 34% des quatre polymères parmi les plus répandus (polyéthylène (PE), polypropylène (PP),  polyéthylène téréphtalate (PET) et polystyrène), selon le cabinet de conseil environnemental britannique Eunomia.Le premier producteur mondial de plastique est le groupe public chinois Sinopec qui fabrique à lui tout seul 5,4% de ces quatre molécules.”Ce qui s’est passé durant les deux premiers jours de négociation n’est pas très surprenant”, les positions sont les mêmes qu’à Busan, analyse pour l’AFP Rachel Radvany de l’ONG CIEL, basée à Washington et à Genève et qui apporte un soutien juridique aux pays en développement. “Les parties devraient trouver un terrain d’entente moyen, entre ceux qui ont une grande ambition et ceux qui n’en n’ont pas du tout, mais rien ne bouge d’en bas”, ajoute Cate Bonacini, de la même ONG.Une résolution possible serait de “passer par un vote” sur le texte, estime l’observateur issu d’une ONG.Mais cela irait à l’encontre des traditions, la plupart des grands traités (eau, accidents industriels, pollution de l’air…), sauf celui sur les ventes d’armes, ayant été adopté selon les règles de l’ONU par consensus.En cas d’impasse en fin de négociation, un pays peut le proposer et “le comité est alors légalement obligé” de procéder au vote, dit à l’AFP Eirik Lindebjerg, du WWF. 

“Dialogue de sourds” aux négociations plastiques de Genève

Les négociations à Genève en vue d’établir le premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l’AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations.”On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir” ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique appartenant à un pays de la coalition dite “ambitieuse”, qui souhaite imposer dans le texte des objectifs de réduction de production.En face, un groupe de pays essentiellement pétroliers s’y oppose fermement.Ce projet de traité “juridiquement contraignant” est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l’environnement, empoisonnant les sols, les océans et la biodiversité, et pénétrant jusqu’aux tissus humains.Quelque 184 pays sur les 193 que compte l’ONU participent à ce nouveau round de négociations, décidé après l’échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud.- “Les positions se cristallisent” -“Les positions se cristallisent” confirme à l’AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation.Les documents soumis par les délégations montrent que l’Arabie Saoudite, les pays arabes, la Russie et l’Iran, qui disent “partager les mêmes idées” dans un groupe baptisé “like minded”, refusent toute mesure contraignante sur la production.Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l’origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l’aval lorsqu’il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur “tout le cycle de vie” du plastique.Si le texte ne doit être qu’une aide aux pays en développement pour qu’ils gèrent mieux leurs déchets, “on n’a pas besoin d’un traité international pour le faire”, juge la source diplomatique selon laquelle “on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu’il n’y ait pas de traité” du tout.Aucun consensus non plus n’émerge sur un autre point dur, l’article 3 du futur traité: l’établissement d’une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l’environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits “éternels” (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition.- “Pas de liste” -“Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international”, relève la même source, qui se dit par ailleurs étonnée “de l’absence d’ouverture de la Chine”.La Chine est le premier pays producteur mondial de plastique, fabricant à elle seule 34% des quatre polymères parmi les plus répandus (polyéthylène (PE), polypropylène (PP),  polyéthylène téréphtalate (PET) et polystyrène), selon le cabinet de conseil environnemental britannique Eunomia.Le premier producteur mondial de plastique est le groupe public chinois Sinopec qui fabrique à lui tout seul 5,4% de ces quatre molécules.”Ce qui s’est passé durant les deux premiers jours de négociation n’est pas très surprenant”, les positions sont les mêmes qu’à Busan, analyse pour l’AFP Rachel Radvany de l’ONG CIEL, basée à Washington et à Genève et qui apporte un soutien juridique aux pays en développement. “Les parties devraient trouver un terrain d’entente moyen, entre ceux qui ont une grande ambition et ceux qui n’en n’ont pas du tout, mais rien ne bouge d’en bas”, ajoute Cate Bonacini, de la même ONG.Une résolution possible serait de “passer par un vote” sur le texte, estime l’observateur issu d’une ONG.Mais cela irait à l’encontre des traditions, la plupart des grands traités (eau, accidents industriels, pollution de l’air…), sauf celui sur les ventes d’armes, ayant été adopté selon les règles de l’ONU par consensus.En cas d’impasse en fin de négociation, un pays peut le proposer et “le comité est alors légalement obligé” de procéder au vote, dit à l’AFP Eirik Lindebjerg, du WWF. 

“Dialogue de sourds” aux négociations plastiques de Genève

Les négociations à Genève en vue d’établir le premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l’AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations.”On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir” ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique appartenant à un pays de la coalition dite “ambitieuse”, qui souhaite imposer dans le texte des objectifs de réduction de production.En face, un groupe de pays essentiellement pétroliers s’y oppose fermement.Ce projet de traité “juridiquement contraignant” est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l’environnement, empoisonnant les sols, les océans et la biodiversité, et pénétrant jusqu’aux tissus humains.Quelque 184 pays sur les 193 que compte l’ONU participent à ce nouveau round de négociations, décidé après l’échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud.- “Les positions se cristallisent” -“Les positions se cristallisent” confirme à l’AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation.Les documents soumis par les délégations montrent que l’Arabie Saoudite, les pays arabes, la Russie et l’Iran, qui disent “partager les mêmes idées” dans un groupe baptisé “like minded”, refusent toute mesure contraignante sur la production.Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l’origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l’aval lorsqu’il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur “tout le cycle de vie” du plastique.Si le texte ne doit être qu’une aide aux pays en développement pour qu’ils gèrent mieux leurs déchets, “on n’a pas besoin d’un traité international pour le faire”, juge la source diplomatique selon laquelle “on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu’il n’y ait pas de traité” du tout.Aucun consensus non plus n’émerge sur un autre point dur, l’article 3 du futur traité: l’établissement d’une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l’environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits “éternels” (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition.- “Pas de liste” -“Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international”, relève la même source, qui se dit par ailleurs étonnée “de l’absence d’ouverture de la Chine”.La Chine est le premier pays producteur mondial de plastique, fabricant à elle seule 34% des quatre polymères parmi les plus répandus (polyéthylène (PE), polypropylène (PP),  polyéthylène téréphtalate (PET) et polystyrène), selon le cabinet de conseil environnemental britannique Eunomia.Le premier producteur mondial de plastique est le groupe public chinois Sinopec qui fabrique à lui tout seul 5,4% de ces quatre molécules.”Ce qui s’est passé durant les deux premiers jours de négociation n’est pas très surprenant”, les positions sont les mêmes qu’à Busan, analyse pour l’AFP Rachel Radvany de l’ONG CIEL, basée à Washington et à Genève et qui apporte un soutien juridique aux pays en développement. “Les parties devraient trouver un terrain d’entente moyen, entre ceux qui ont une grande ambition et ceux qui n’en n’ont pas du tout, mais rien ne bouge d’en bas”, ajoute Cate Bonacini, de la même ONG.Une résolution possible serait de “passer par un vote” sur le texte, estime l’observateur issu d’une ONG.Mais cela irait à l’encontre des traditions, la plupart des grands traités (eau, accidents industriels, pollution de l’air…), sauf celui sur les ventes d’armes, ayant été adopté selon les règles de l’ONU par consensus.En cas d’impasse en fin de négociation, un pays peut le proposer et “le comité est alors légalement obligé” de procéder au vote, dit à l’AFP Eirik Lindebjerg, du WWF. 

Germany to extend border controls in migration crackdown

Germany will push on with temporary border controls beyond a  September deadline as it cracks down on irregular immigration, Interior Minister Alexander Dobrindt said Thursday.Berlin also plans to deport more rejected asylum seekers with criminal records to Taliban-run Afghanistan and to war-scarred Syria, Dobrindt said in a podcast with media outlet Table.Today.Germany’s conservative Chancellor Friedrich Merz has vowed a tough crackdown on irregular immigration, saying this is the only way to stem rising support for the far-right Alternative for Germany (AfD) party.A spate of deadly attacks blamed on asylum seekers and other foreign nationals fuelled public fears during the campaign for the February election, in which the AfD scored a record 20 percent.”We will continue to maintain the border controls” beyond the September 15 deadline, Dobrindt said about the measures first launched last year under the previous government of Olaf Scholz and extended by six months in March.”We are in agreement with our European partners that this is a necessary measure until the (EU) external border protection system is fully operational,” he said.Members of Europe’s Schengen area are allowed to temporarily reintroduce border controls for up to two years in response to serious threats such as terrorism or large-scale unauthorised migration.Merz’s government further tightened the border checks when it took power in early May, moving to also reject most asylum seekers — a step that sparked an outcry from human rights groups.Federal police numbers deployed daily at the borders were stepped up to 14,000 from 11,000.According to ministry data, 9,254 people were turned back at German land borders between May 8 and July 31 — with most recorded cases from Afghanistan followed by Algeria, Eritrea and Somalia. Germany’s border with France saw the most rejections, at more than 2,000 in that period, followed by Poland, Switzerland and Austria. Germany has also twice deported migrants convicted of offences to Afghanistan, most recently last month when 81 were sent back — a move Dobrindt said “cannot remain a one-off measure”.Amnesty International criticised the deportations, saying the situation in Afghanistan was “catastrophic” and that “extrajudicial executions, enforced disappearances and torture are commonplace”.Dobrindt also said Berlin was working to organise deportation flights to Syria, where an Islamist-led offensive toppled longtime Syrian ruler Bashar al-Assad in December.

Germany to extend border controls in migration crackdown

Germany will push on with temporary border controls beyond a  September deadline as it cracks down on irregular immigration, Interior Minister Alexander Dobrindt said Thursday.Berlin also plans to deport more rejected asylum seekers with criminal records to Taliban-run Afghanistan and to war-scarred Syria, Dobrindt said in a podcast with media outlet Table.Today.Germany’s conservative Chancellor Friedrich Merz has vowed a tough crackdown on irregular immigration, saying this is the only way to stem rising support for the far-right Alternative for Germany (AfD) party.A spate of deadly attacks blamed on asylum seekers and other foreign nationals fuelled public fears during the campaign for the February election, in which the AfD scored a record 20 percent.”We will continue to maintain the border controls” beyond the September 15 deadline, Dobrindt said about the measures first launched last year under the previous government of Olaf Scholz and extended by six months in March.”We are in agreement with our European partners that this is a necessary measure until the (EU) external border protection system is fully operational,” he said.Members of Europe’s Schengen area are allowed to temporarily reintroduce border controls for up to two years in response to serious threats such as terrorism or large-scale unauthorised migration.Merz’s government further tightened the border checks when it took power in early May, moving to also reject most asylum seekers — a step that sparked an outcry from human rights groups.Federal police numbers deployed daily at the borders were stepped up to 14,000 from 11,000.According to ministry data, 9,254 people were turned back at German land borders between May 8 and July 31 — with most recorded cases from Afghanistan followed by Algeria, Eritrea and Somalia. Germany’s border with France saw the most rejections, at more than 2,000 in that period, followed by Poland, Switzerland and Austria. Germany has also twice deported migrants convicted of offences to Afghanistan, most recently last month when 81 were sent back — a move Dobrindt said “cannot remain a one-off measure”.Amnesty International criticised the deportations, saying the situation in Afghanistan was “catastrophic” and that “extrajudicial executions, enforced disappearances and torture are commonplace”.Dobrindt also said Berlin was working to organise deportation flights to Syria, where an Islamist-led offensive toppled longtime Syrian ruler Bashar al-Assad in December.