Ligue 1: L’OM passe ses nerfs sur Montpellier

Et revoilà Marseille à la deuxième place: un temps gêné par Montpellier, l’OM a accéléré après la pause pour écraser la lanterne rouge 5-1, laisser derrière lui une nouvelle semaine de crispations et se réinstaller sur la deuxième marche du podium à la place de Monaco.Pour l’OM, l’enjeu du match de samedi était assez simple. Il fallait gagner, ce que tout le monde fait contre Montpellier – désormais battu 11 fois d’affilée – ou acter un énième retour aux temps de crise.La mission est accomplie, avec quelques scories tout de même car la première période des hommes de Roberto De Zerbi a été laborieuse et ils ont trouvé le moyen d’encaisser un but en fin de match, signé Lucas Mincarelli, le deuxième seulement inscrit depuis fin janvier par les Héraultais.Mais l’essentiel est donc fait, alors que la semaine avait encore été tendue à Marseille, entre un appel à l’union sacrée de Pablo Longoria mardi et une interview mise en garde de son directeur du football Medhi Benatia ce samedi.”S’il n’y avait pas de Ligue des Champions, ce serait une catastrophe”, a prévenu Benatia. Et pour l’instant, l’OM reste positionné pour la grande Europe, deuxième avec un point d’avance sur Monaco et quatre sur Lyon qui jouera dimanche le Derby face à Saint-Etienne.- L’oeil de Poséidon -Car la soirée de l’OM avait commencé un peu avant le coup d’envoi avec une bonne nouvelle venue de Monaco, le nul 0-0 entre l’équipe de la Principauté et Strasbourg, qui faisait clairement ses affaires.Montpellier en a eu une lui aussi, la défaite du Havre au Parc des Princes lui offrant un court sursis avant une relégation en Ligue 2 qui semble inéluctable.Une fois le match lancé, l’OM a semblé se mettre rapidement dans le sens de la marche avec une première occasion signée Mason Greenwood, qui mettait sa reprise de volée sur la barre de Benjamin Lecomte (5e).Marseille a ensuite pris l’avantage sur un penalty obtenu par Ulisses Garcia et réussi par Greenwood (1-0, 8e), alors que pour Montpellier, sous le regard du Poséidon géant déployé en tribune par les South Winners, c’était déjà la tempête.Mais la jeunesse montpelliéraine, alors que ses décevants aînés étaient sur le banc ou en tribune, ne s’est pas noyée et n’a pas démérité jusqu’à la pause.Les joueurs de Zoumana Camara n’avaient pas été très dangereux, bien sûr, mais ceux de Roberto De Zerbi à peine plus, avec pour seules situations notables au milieu d’un océan de passes latérales, une frappe de Greenwood en angle fermé (29e) et une tête sans puissance d’Adrien Rabiot (33e).- Rabiot marque encore -Mais en deuxième période, tout a été beaucoup plus compliqué pour le MHSC, l’OM ayant clairement appuyé sur l’accélérateur avec une tête de Pierre-Emile Hojbjerg (53e) et une bonne reprise de Quentin Merlin (59e) dans un premier temps fort.Finalement, le break a été fait à la 60e minute sur une action confuse. Le but a été attribué à Amine Gouiri, mais il doit autant à la tête sur la barre de Merlin et à la panique des jeunes défenseurs montpelliérains Yaël Mouanga et Wilfried Ndollo BilleMoins de dix minutes plus tard, Greenwood a signé un doublé après une nouvelle montée tranchante d’Amir Murillo (3-0, 67e) et le Vélodrome était rassuré.Les supporters marseillais ont encore pu fêter le joli but de Jonathan Rowe (4-0, 74e) et celui de Rabiot (5-1, 90e).La semaine prochaine, l’OM sera encore chez lui pour recevoir Brest et conforter sa deuxième place. A quatre journées de la fin du championnat, elle lui permet de garder la main sur sa cible de toujours: la Ligue des Champions.

Another round of anti-Trump protests hits US cities

Thousands of protesters rallied Saturday in New York, Washington and other cities across the United States for a second major round of demonstrations against Donald Trump and his hard-line policies.In New York, people gathered outside the city’s main library carrying signs targeting the US president with slogans like “No Kings in America” and “Resist Tyranny.” Many took aim at Trump’s deportations of undocumented migrants, chanting “No ICE, no fear, immigrants are welcome here,” a reference to the role of the Immigration and Customs Enforcement agency in rounding up migrants.In Washington, protesters voiced concern that Trump was threatening long-respected constitutional norms, including the right to due process.The administration is carrying out “a direct assault on the idea of the rule of law and the idea that the government should be restrained from abusing the people who live here in the United States,” Benjamin Douglas, 41, told AFP outside the White House.Wearing a keffiyeh and carrying a sign calling for the freeing of Mahmoud Khalil, a pro-Palestinian student protester arrested last month, Douglas said individuals were being singled out as “test cases to rile up xenophobia and erode long-standing legal protections.””We are in a great danger,” said 73-year-old New York protester Kathy Valy, the daughter of Holocaust survivors, adding that their stories of how Nazi leader Adolf Hitler rose to power “are what’s happening here.””The one thing is that Trump is a lot more stupid than Hitler or than the other fascists,” she said. “He’s being played… and his own team is divided.”- ‘Science ignored’ -Daniella Butler, 26, said she wanted to “call attention specifically to the defunding of science and health work” by the government.Studying for a PhD in immunology at Johns Hopkins University, she was carrying a map of Texas covered with spots in reference to the ongoing measles outbreak there.Trump’s health chief Robert F. Kennedy Jr., a noted vaccine skeptic, spent decades falsely linking the measles, mumps, and rubella (MMR) jab to autism.”When science is ignored, people die,” Butler said.In deeply conservative Texas, the coastal city of Galveston saw a small gathering of anti-Trump demonstrators.”This is my fourth protest and typically I would sit back and wait for the next election,” said 63-year-old writer Patsy Oliver. “We cannot do that right now. We’ve lost too much already.”On the West Coast, several hundred people gathered on a beach in San Francisco to spell out the words “IMPEACH + REMOVE,” the San Francisco Chronicle reported.Others nearby held an upside-down US flag, traditionally a symbol of distress.Organizers hope to use building resentment over Trump’s immigration crackdown, his drastic cuts to government agencies and his pressuring of universities, news media and law firms, to forge a lasting movement.The chief organizer of Saturday’s protests — the group 50501, a number representing 50 protests in 50 states and one movement — said some 400 demonstrations were planned.Its website said the protests are “a decentralized rapid response to the anti-democratic and illegal actions of the Trump administration and its plutocratic allies” — and it insisted on all protests being non-violent. The group called for millions to take part Saturday, though turnout appeared smaller than the “Hands Off” protests across the country on April 5. 

24 Heures motos: Kawasaki passe en tête, la valse des chutes continue

Dans une course plus indécise que jamais, Kawasaki cavalait en tête de la 48e édition des 24 Heures du Mans Motos samedi soir après huit heures d’une épreuve rendue délicate par les conditions de piste, à l’origine de nombreuses chutes.Au pointage de 23h00 (21h00 GMT) la Kawasaki N.11 de l’équipe Webike Trickstar était en tête devant la Yamaha N.7 du YART, reléguée à un tour après que son pilote allemand Marvin Fritz, alors à la lutte pour la tête de la course, est tombé.Derrière, la BMW N.37 du Motorrad World Endurance Team était troisième, talonnée par l’ERC Endurance N.6, quatrième, sur une piste dégradée par la pluie tombée jusqu’en début de soirée.Dans la roues des deux BMW, la Honda N.5 du F.C.C TSR Honda France, victorieuse de l’épreuve en 2023, pointait à la cinquième place provisoire après avoir chuté dans la nuit mancelle – comme la N.37. – Les déboires du SERT -La pluie a rapidement fait des dégâts parmi les favoris: si la Yamaha N.7, partie en pole position, a pu refaire son retard après une chute dans le premier tour de course, la Suzuki N.1 du Yoshimura SERT est, elle, allée de déconvenues en déconvenues.   L’équipe franco-japonaise, victorieuse l’an dernier au Mans, occupait la tête de la course jusqu’à la chute du Français Gregg Black, une dizaine de minutes seulement après le départ donné à 15h00.Relégué dans les tréfonds du classement, le SERT était remonté à la quatrième place quand son deuxième pilote, Etienne Masson, est tombé, la faute à la pluie revenue jouer les trouble-fête après une accalmie.Peu avant 20h00, ce fut au tour de son dernier titulaire, le Japonais Cocoro Atsumi, de finir au tapis. Si l’équipe a pu repartir, elle a tout de même perdu une dizaine de minutes, le temps de réparer la moto. Elle pointait au delà de la 25e place en fin de soirée, après trois nouvelles chutes de Gregg Black.Parmi les équipes de têtes, seule la Kawasaki N.11 n’est pas tombée pour l’heure. Au total, 53 équipages – dont 18 dans la catégorie reine EWC et 31 en Superstock, où s’alignent des engins plus proches de la série – se sont élancés sur le circuit Bugatti.- Nuit sèche attendue -Troisième des “24 Heures” l’an dernier, le YART a affiché un rythme d’enfer lors des essais qualificatifs jeudi et vendredi, Marvin Fritz s’offrant même le record du tracé Bugatti long de 4,185 km.La disette n’a que trop duré pour le YART. L’équipe autrichienne ne s’est plus imposée au Mans depuis 2009, en dépit de quatre pole positions entre 2020 et 2024.Honda et Kawasaki tenteront, elles, de décrocher une 15e victoire dimanche pour rejoindre Suzuki au palmarès de l’épreuve sarthoise.Si la Kawasaki N.11 remportait cette 48e édition, le Français Grégory Leblanc deviendrait le premier pilote à signer six succès sur l’épreuve (après 2010, 2011, 2012, 2013 et 2016).Face à la meute habituelle des constructeurs nippons, BMW – seul représentant non japonais parmi les constructeurs engagés dans l’élite – veut être la première marque européenne à remporter les 24 Heures motos. Depuis la première édition en 1978, le palmarès est un monopole japonais sur le tracé manceau.Les trois pilotes par moto en catégorie EWC (et quatre pour ceux qui le souhaitent en Superstock) vont tourner jusqu’à dimanche 15h00 (13h00 GMT). D’ici là, si les prévisions météo annoncent une nuit sèche, les pilotes risquent de devoir encore composer avec la pluie dimanche. De quoi pimenter la ronde de 24 heures… et peut-être couronner un outsider. 

Ukraine : Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu’elle a annoncé

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé samedi la Russie de violer le cessez-le-feu que Vladimir Poutine venait d’annoncer pour Pâques et que l’Ukraine s’est engagée à respecter, ce qui constituerait la pause la plus significative dans les combats en trois années de conflit. “Guidée par des considérations humanitaires, la partie russe décrète une trêve de Pâques aujourd’hui, de 18 heures (15H00 GMT, ndlr) à minuit entre dimanche et lundi (21H00 GMT dimanche). Je donne l’ordre de cesser toutes les hostilités pendant cette période”, a déclaré le chef de l’Etat russe au cours d’une réunion avec des militaires retransmise à la télévision russe.”Nous supposons que la partie ukrainienne suivra notre exemple”, a-t-il ajouté, tout en demandant aux forces russes de se tenir prêtes à une “réponse immédiate et complète” en cas de “violations de la trêve” ou de “toute action agressive” de la part du camp adverse.En fin de journée, Volodymyr Zelensky a toutefois assuré sur X que “des assauts russes se poursuivaient dans plusieurs secteurs du front”, tandis qu’une alerte antiaérienne a retenti à Kiev.”Menace de missiles pour la région” de la capitale, a averti l’armée de l’air ukrainienne. Le gouverneur de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a pour sa part fait état au même moment d’attaques de drones russes. – Raids aériens, accusent les Ukrainiens -“Vers 18h00″ (15H00 GMT), une attaque de huit drones russes a mis le feu à des appartements dans une tour d’habitation et, plus tard dans la soirée, trois drones ont frappé deux villages,  a raconté Oleksandre Prokoudine, tandis que l’armée de l’air ukrainienne déclenchait des alertes aux raids aériens dans plusieurs régions de l’est.”Les combats se poursuivent et les attaques russes continuent”, a déclaré samedi soir le chef d’état-major de l’armée ukrainienne. “Dans certaines zones de la ligne de front, l’artillerie russe continue d’être entendue, malgré la promesse de silence du dirigeant russe. Des drones russes sont utilisés”. Le chef d’état-major ukrainien a néanmoins admis que “la situation est plus calme dans certaines zones”.Malgré tout, “si la Russie est prête à vraiment s’engager, l’Ukraine fera de même – ses actions reflétant celles de la Russie”, a de son côté écrit le président ukrainien, proposant d'”étendre le cessez-de-feu au-delà du 20 avril”.Il s’est dans le même temps montré très circonspect quant aux engagements pris par les dirigeants russes, lançant : “Nous n’avons aucune confiance dans les paroles qui viennent de Moscou (…). Nous savons trop bien leur capacité à manipuler et nous restons prêts. Les forces de défense ukrainiennes répondront à toute attaque”. “Poutine vient de faire des déclarations sur sa prétendue disposition à un cessez-le-feu. Nous savons que ses paroles ne sont pas dignes de confiance et nous examinerons les actes, pas les paroles”, avait auparavant mis en garde le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriy Sybiga.Interrogés par l’AFP, des soldats ukrainiens ont également exprimé leur extrême méfiance face aux Russes.- “Diabolique” -“Il est impossible de croire à un quelconque cessez-le-feu de la part de ces gens”, a ainsi lancé Dmitri, un militaire de 40 ans qui profitait d’une pause au soleil à Kramatorsk, dans l’est.”Je pense que cet homme (Poutine) est diabolique, un meurtrier, mais il peut le faire. Il pourrait le faire pour donner un peu d’espoir ou pour montrer son humanité. Quoi qu’il en soit, bien sûr, nous n’avons pas confiance. Ces 30 heures ne mèneront à rien”, a-t-il martelé, avant de conclure qu'”il est certain que les massacres de notre peuple et du leur continueront”.La fête de Pâques, l’une des plus importantes du calendrier chrétien, qui commémore la résurrection du Christ est célébrée cette année dimanche, à la même date par les catholiques et les orthodoxes.Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu à cette occasion en Ukraine ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en février 2022.En avril 2022, une première initiative en ce sens, prise par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, ne s’était pas concrétisée du fait du refus de la Russie, qui avait jugé que l’armée ukrainienne aurait pu en profiter pour se regrouper et de se réarmer.L’année suivante, en janvier 2023, le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill avait exhorté les deux belligérants à interrompre les hostilités pour Pâques et la Russie avait décrété un cessez-le-feu de 36 heures. Celui-ci avait néanmoins été qualifié de “piège” par l’Ukraine et les affrontements avaient continué.La trêve ordonnée samedi par M. Poutine intervient alors que les efforts de l’administration de Donald Trump pour trouver une issue au conflit en Ukraine paraissent dans l’impasse ces derniers jours.- La région de Koursk pratiquement reconquise -Le président américain a en conséquence menacé vendredi de se retirer des négociations faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.Le même jour, le Kremlin avait dit considérer que le moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques, annoncé en mars pour 30 jours mais dont la mise en oeuvre restait floue, avait “expiré”. La Russie et l’Ukraine s’accusaient de surcroît presque quotidiennement de le violer.Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev sous la pression de Washington mais écarté par Vladimir Poutine.La Russie a par ailleurs revendiqué samedi avoir “libéré” la quasi-totalité – “99,5%” -, de la région russe de Koursk, cible en août 2024 d’une offensive surprise des forces ukrainiennes.Une telle progression replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien, ce qui renforcerait la confiance de la Russie.A Moscou, Evgeniy Pavlov, 58 ans, a exprimé son scepticisme vis à vis de la trêve annoncée.”Il le faut pas donner de répit à l’Ukraine. Si nous insistons, cela signifie que nous devons aller jusqu’au bout”, a-t-il dit à l’AFP.

Ukraine : Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu’elle a annoncé

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé samedi la Russie de violer le cessez-le-feu que Vladimir Poutine venait d’annoncer pour Pâques et que l’Ukraine s’est engagée à respecter, ce qui constituerait la pause la plus significative dans les combats en trois années de conflit. “Guidée par des considérations humanitaires, la partie russe décrète une trêve de Pâques aujourd’hui, de 18 heures (15H00 GMT, ndlr) à minuit entre dimanche et lundi (21H00 GMT dimanche). Je donne l’ordre de cesser toutes les hostilités pendant cette période”, a déclaré le chef de l’Etat russe au cours d’une réunion avec des militaires retransmise à la télévision russe.”Nous supposons que la partie ukrainienne suivra notre exemple”, a-t-il ajouté, tout en demandant aux forces russes de se tenir prêtes à une “réponse immédiate et complète” en cas de “violations de la trêve” ou de “toute action agressive” de la part du camp adverse.En fin de journée, Volodymyr Zelensky a toutefois assuré sur X que “des assauts russes se poursuivaient dans plusieurs secteurs du front”, tandis qu’une alerte antiaérienne a retenti à Kiev.”Menace de missiles pour la région” de la capitale, a averti l’armée de l’air ukrainienne. Le gouverneur de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a pour sa part fait état au même moment d’attaques de drones russes. – Raids aériens, accusent les Ukrainiens -“Vers 18h00″ (15H00 GMT), une attaque de huit drones russes a mis le feu à des appartements dans une tour d’habitation et, plus tard dans la soirée, trois drones ont frappé deux villages,  a raconté Oleksandre Prokoudine, tandis que l’armée de l’air ukrainienne déclenchait des alertes aux raids aériens dans plusieurs régions de l’est.”Les combats se poursuivent et les attaques russes continuent”, a déclaré samedi soir le chef d’état-major de l’armée ukrainienne. “Dans certaines zones de la ligne de front, l’artillerie russe continue d’être entendue, malgré la promesse de silence du dirigeant russe. Des drones russes sont utilisés”. Le chef d’état-major ukrainien a néanmoins admis que “la situation est plus calme dans certaines zones”.Malgré tout, “si la Russie est prête à vraiment s’engager, l’Ukraine fera de même – ses actions reflétant celles de la Russie”, a de son côté écrit le président ukrainien, proposant d'”étendre le cessez-de-feu au-delà du 20 avril”.Il s’est dans le même temps montré très circonspect quant aux engagements pris par les dirigeants russes, lançant : “Nous n’avons aucune confiance dans les paroles qui viennent de Moscou (…). Nous savons trop bien leur capacité à manipuler et nous restons prêts. Les forces de défense ukrainiennes répondront à toute attaque”. “Poutine vient de faire des déclarations sur sa prétendue disposition à un cessez-le-feu. Nous savons que ses paroles ne sont pas dignes de confiance et nous examinerons les actes, pas les paroles”, avait auparavant mis en garde le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriy Sybiga.Interrogés par l’AFP, des soldats ukrainiens ont également exprimé leur extrême méfiance face aux Russes.- “Diabolique” -“Il est impossible de croire à un quelconque cessez-le-feu de la part de ces gens”, a ainsi lancé Dmitri, un militaire de 40 ans qui profitait d’une pause au soleil à Kramatorsk, dans l’est.”Je pense que cet homme (Poutine) est diabolique, un meurtrier, mais il peut le faire. Il pourrait le faire pour donner un peu d’espoir ou pour montrer son humanité. Quoi qu’il en soit, bien sûr, nous n’avons pas confiance. Ces 30 heures ne mèneront à rien”, a-t-il martelé, avant de conclure qu'”il est certain que les massacres de notre peuple et du leur continueront”.La fête de Pâques, l’une des plus importantes du calendrier chrétien, qui commémore la résurrection du Christ est célébrée cette année dimanche, à la même date par les catholiques et les orthodoxes.Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu à cette occasion en Ukraine ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en février 2022.En avril 2022, une première initiative en ce sens, prise par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, ne s’était pas concrétisée du fait du refus de la Russie, qui avait jugé que l’armée ukrainienne aurait pu en profiter pour se regrouper et de se réarmer.L’année suivante, en janvier 2023, le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill avait exhorté les deux belligérants à interrompre les hostilités pour Pâques et la Russie avait décrété un cessez-le-feu de 36 heures. Celui-ci avait néanmoins été qualifié de “piège” par l’Ukraine et les affrontements avaient continué.La trêve ordonnée samedi par M. Poutine intervient alors que les efforts de l’administration de Donald Trump pour trouver une issue au conflit en Ukraine paraissent dans l’impasse ces derniers jours.- La région de Koursk pratiquement reconquise -Le président américain a en conséquence menacé vendredi de se retirer des négociations faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.Le même jour, le Kremlin avait dit considérer que le moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques, annoncé en mars pour 30 jours mais dont la mise en oeuvre restait floue, avait “expiré”. La Russie et l’Ukraine s’accusaient de surcroît presque quotidiennement de le violer.Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev sous la pression de Washington mais écarté par Vladimir Poutine.La Russie a par ailleurs revendiqué samedi avoir “libéré” la quasi-totalité – “99,5%” -, de la région russe de Koursk, cible en août 2024 d’une offensive surprise des forces ukrainiennes.Une telle progression replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien, ce qui renforcerait la confiance de la Russie.A Moscou, Evgeniy Pavlov, 58 ans, a exprimé son scepticisme vis à vis de la trêve annoncée.”Il le faut pas donner de répit à l’Ukraine. Si nous insistons, cela signifie que nous devons aller jusqu’au bout”, a-t-il dit à l’AFP.

US, Iran report progress in nuclear talks, will meet again

The United States and Iran made progress in a second round of high-stakes talks on Tehran’s nuclear programme on Saturday and agreed to meet again next week, both sides said.The Oman-mediated talks in Rome lasted about four hours, Iranian state television and a senior US official said. Tehran’s top diplomat Abbas Araghchi declared it a “good meeting” that yielded progress.”This time we managed to reach a better understanding on a series of principles and goals,” he told Iranian state TV.The senior US official said in a statement, “Today, in Rome over four hours in our second round of talks, we made very good progress in our direct and indirect discussions.”Iran’s foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei said the parties  “agreed to resume indirect talks at a technical level over the next few days and subsequently continue at the level of two senior negotiators next Saturday”, April 26.The US official confirmed another meeting next week but did not specify which day or where.Oman said the third round would be in Muscat, returning to the site of the first talks a week ago.Those were the first discussions at such a high level between the foes since US President Donald Trump abandoned a landmark nuclear accord in 2018.Western countries including the United States have long accused Iran of seeking to acquire nuclear weapons — an allegation Tehran has consistently denied, insisting that its programme is for peaceful civilian purposes.After Saturday’s talks, Oman’s foreign ministry said Araghchi and US Middle East envoy Steve Witkoff had agreed to keep negotiating.The talks, it said, “aim to seal a fair, enduring and binding deal which will ensure Iran (is) completely free of nuclear weapons and sanctions, and maintaining its ability to develop peaceful nuclear energy”.Omani Foreign Minister Badr Albusaidi said the talks were “gaining momentum and now even the unlikely is possible”.Baqaei said the delegations had been “in two different rooms” at the Omani ambassador’s residence, with Albusaidi passing messages between them.Tehran and Washington have had no diplomatic relations since shortly after Iran’s 1979 Islamic revolution.After returning to office in January, Trump revived his “maximum pressure” campaign of sanctions against Iran.In March he wrote to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei urging renewed nuclear talks while also warning of military action if diplomacy failed.”I’m not in a rush” to use the military option, Trump said Thursday. “I think Iran wants to talk.”On Friday, Araghchi said Iran “observed a degree of seriousness” on the US side during the first round but questioned their “intentions and motivations”.- ‘Crucial stage’ -In an interview published Wednesday by French newspaper Le Monde, the United Nations nuclear watchdog chief Rafael Grossi said Iran was “not far” from possessing a nuclear bomb, noting a day later that talks were “at a very crucial stage”.During Trump’s first term, Washington withdrew from the 2015 accord between Tehran and world powers that offered Iran relief from international sanctions in return for curbs on its nuclear programme.Tehran complied with the agreement for a year after Trump’s withdrawal before scaling back its compliance.Araghchi was a negotiator of the 2015 deal. His US counterpart, Witkoff, is a real estate magnate Trump has also tasked with talks on Ukraine.Iran currently enriches uranium up to 60 percent, far above the 3.67 percent limit in the deal but still below the 90 percent threshold required for weapons-grade material.On Friday, US Secretary of State Marco Rubio urged European countries to decide whether to trigger the “snapback” mechanism under the 2015 agreement, which would automatically reinstate UN sanctions on Iran over its non-compliance.The option to trigger the mechanism expires in October.Iran has previously warned it could withdraw from the nuclear Non-Proliferation Treaty if the mechanism were triggered.- ‘Non-negotiable’ -Analysts had said the United States would push to include discussions over Iran’s ballistic missile programme and its support for militants in the Middle East.But Araghchi said Saturday the US side had “not raised any issues unrelated to the nuclear topic so far”.He said earlier this week Iran’s right to enrich uranium was “non-negotiable”, after Witkoff called for its complete halt. Witkoff had previously demanded only that Iran return to the ceiling set by the 2015 deal.On Friday US ally Israel affirmed its commitment to preventing Iran from obtaining nuclear weapons, saying it had a “clear course of action” to do so — a stance Prime Minister Benjamin Netanyahu reiterated on Saturday.”I will not give up on this, I will not let go of it, and I will not retreat from it — not even by a millimetre,” he said.

US, Iran report progress in nuclear talks, will meet again

The United States and Iran made progress in a second round of high-stakes talks on Tehran’s nuclear programme on Saturday and agreed to meet again next week, both sides said.The Oman-mediated talks in Rome lasted about four hours, Iranian state television and a senior US official said. Tehran’s top diplomat Abbas Araghchi declared it a “good meeting” that yielded progress.”This time we managed to reach a better understanding on a series of principles and goals,” he told Iranian state TV.The senior US official said in a statement, “Today, in Rome over four hours in our second round of talks, we made very good progress in our direct and indirect discussions.”Iran’s foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei said the parties  “agreed to resume indirect talks at a technical level over the next few days and subsequently continue at the level of two senior negotiators next Saturday”, April 26.The US official confirmed another meeting next week but did not specify which day or where.Oman said the third round would be in Muscat, returning to the site of the first talks a week ago.Those were the first discussions at such a high level between the foes since US President Donald Trump abandoned a landmark nuclear accord in 2018.Western countries including the United States have long accused Iran of seeking to acquire nuclear weapons — an allegation Tehran has consistently denied, insisting that its programme is for peaceful civilian purposes.After Saturday’s talks, Oman’s foreign ministry said Araghchi and US Middle East envoy Steve Witkoff had agreed to keep negotiating.The talks, it said, “aim to seal a fair, enduring and binding deal which will ensure Iran (is) completely free of nuclear weapons and sanctions, and maintaining its ability to develop peaceful nuclear energy”.Omani Foreign Minister Badr Albusaidi said the talks were “gaining momentum and now even the unlikely is possible”.Baqaei said the delegations had been “in two different rooms” at the Omani ambassador’s residence, with Albusaidi passing messages between them.Tehran and Washington have had no diplomatic relations since shortly after Iran’s 1979 Islamic revolution.After returning to office in January, Trump revived his “maximum pressure” campaign of sanctions against Iran.In March he wrote to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei urging renewed nuclear talks while also warning of military action if diplomacy failed.”I’m not in a rush” to use the military option, Trump said Thursday. “I think Iran wants to talk.”On Friday, Araghchi said Iran “observed a degree of seriousness” on the US side during the first round but questioned their “intentions and motivations”.- ‘Crucial stage’ -In an interview published Wednesday by French newspaper Le Monde, the United Nations nuclear watchdog chief Rafael Grossi said Iran was “not far” from possessing a nuclear bomb, noting a day later that talks were “at a very crucial stage”.During Trump’s first term, Washington withdrew from the 2015 accord between Tehran and world powers that offered Iran relief from international sanctions in return for curbs on its nuclear programme.Tehran complied with the agreement for a year after Trump’s withdrawal before scaling back its compliance.Araghchi was a negotiator of the 2015 deal. His US counterpart, Witkoff, is a real estate magnate Trump has also tasked with talks on Ukraine.Iran currently enriches uranium up to 60 percent, far above the 3.67 percent limit in the deal but still below the 90 percent threshold required for weapons-grade material.On Friday, US Secretary of State Marco Rubio urged European countries to decide whether to trigger the “snapback” mechanism under the 2015 agreement, which would automatically reinstate UN sanctions on Iran over its non-compliance.The option to trigger the mechanism expires in October.Iran has previously warned it could withdraw from the nuclear Non-Proliferation Treaty if the mechanism were triggered.- ‘Non-negotiable’ -Analysts had said the United States would push to include discussions over Iran’s ballistic missile programme and its support for militants in the Middle East.But Araghchi said Saturday the US side had “not raised any issues unrelated to the nuclear topic so far”.He said earlier this week Iran’s right to enrich uranium was “non-negotiable”, after Witkoff called for its complete halt. Witkoff had previously demanded only that Iran return to the ceiling set by the 2015 deal.On Friday US ally Israel affirmed its commitment to preventing Iran from obtaining nuclear weapons, saying it had a “clear course of action” to do so — a stance Prime Minister Benjamin Netanyahu reiterated on Saturday.”I will not give up on this, I will not let go of it, and I will not retreat from it — not even by a millimetre,” he said.