Le pape attendu pour Pâques malgré l’incertitude autour de sa santé
Impensable il y a encore quelques semaines, la présence du pape François dimanche au Vatican est attendue par les catholiques du monde entier pour les célébrations de Pâques, fête la plus importante de l’année.Le pape de 88 ans, en convalescence depuis un mois après une grave pneumonie, pourrait apparaître à 12H00 (10H00 GMT) au balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome pour donner sa traditionnelle bénédiction “Urbi et Orbi” (à la ville et au monde), retransmise en mondovision.Mais l’incertitude continue de planer sur sa participation : le service de presse du Saint-Siège a fait savoir qu’il tenait bien à être présent sans la confirmer, affirmant qu’elle dépendrait de son état de santé et de la météo.Toujours affaibli et peinant à parler malgré l’amélioration de ses capacités respiratoires, François, s’il apparaît, devrait déléguer à un collaborateur la lecture de son texte, dans lequel il passe généralement en revue les conflits et les crises dans le monde.Pour la première fois depuis son élection en 2013, le chef du 1,4 milliard de catholiques a manqué la plupart des rendez-vous de la Semaine sainte, dont le Chemin de Croix au Colisée vendredi et la veillée pascale samedi soir, dont il a délégué la présidence à des cardinaux.Mais samedi après-midi, peu avant le début de la veillée, il a fait une brève apparition publique dans la basilique Saint-Pierre, se recueillant en prière devant une icône de la Vierge avant de saluer des fidèles et de distribuer des friandises à des enfants.La messe de Pâques, qui commémore la résurrection du Christ, se tiendra dimanche à 08H30 GMT sur la place Saint-Pierre ornée de milliers de fleurs hollandaises en présence de quelque 300 prêtres, évêques et cardinaux.Les organisateurs s’attendent à une foule de fidèles encore plus dense que d’habitude en raison du Jubilé 2025, “Année sainte” de l’Eglise catholique qui a lieu tous les quarts de siècle et pour laquelle des milliers de pèlerins affluent dans la Ville éternelle.S’il s’y rend, François pourrait y rencontrer le vice-président américain JD Vance, qui a été reçu samedi par le cardinal Parolin, N.2 du Saint-Siège, deux mois après des tensions diplomatiques autour des critiques de Jorge Bergoglio sur la politique anti-migrants de l’administration Trump.- “Comme je peux” -Samedi soir, c’est le cardinal italien Giovanni Battista Re, doyen du Collège cardinalice, qui a présidé la veillée pascale à la lueur de milliers de bougies qui ont illuminé le cadre très solennel de la basilique Saint-Pierre.Pour son seul engagement public de cette Semaine sainte, Jorge Bergoglio s’est rendu jeudi dans une prison du centre de Rome où il a rencontré quelque 70 détenus, comme il le fait habituellement chaque année.Contrairement aux années précédentes, le jésuite argentin – censé observer un strict repos de deux mois, sans activités publiques – ne s’est pas livré au traditionnel rite du lavement des pieds, qui commémore le geste du Christ pour les apôtres. Interrogé par les journalistes sur la manière dont il vivait cette année Pâques, François a répondu d’une voix essoufflée: “Je le vis comme je peux.”Déjà affaibli par des problèmes de santé à répétition et des interventions chirurgicales, François a frôlé la mort à deux reprises au cours de son hospitalisation de 38 jours à l’hôpital Gemelli, dont il est sorti le 23 mars. Lors de ses dernières apparitions publiques, il ne portait plus de canules nasales à oxygène, signe des progrès liés à la rééducation qu’il suit au Vatican.Fait rare, les chrétiens du monde entier célèbrent cette année Pâques le même jour du fait de la concordance des calendriers grégorien, suivi par les catholiques et protestants, et julien, suivi par les orthodoxes.
Le pape attendu pour Pâques malgré l’incertitude autour de sa santé
Impensable il y a encore quelques semaines, la présence du pape François dimanche au Vatican est attendue par les catholiques du monde entier pour les célébrations de Pâques, fête la plus importante de l’année.Le pape de 88 ans, en convalescence depuis un mois après une grave pneumonie, pourrait apparaître à 12H00 (10H00 GMT) au balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome pour donner sa traditionnelle bénédiction “Urbi et Orbi” (à la ville et au monde), retransmise en mondovision.Mais l’incertitude continue de planer sur sa participation : le service de presse du Saint-Siège a fait savoir qu’il tenait bien à être présent sans la confirmer, affirmant qu’elle dépendrait de son état de santé et de la météo.Toujours affaibli et peinant à parler malgré l’amélioration de ses capacités respiratoires, François, s’il apparaît, devrait déléguer à un collaborateur la lecture de son texte, dans lequel il passe généralement en revue les conflits et les crises dans le monde.Pour la première fois depuis son élection en 2013, le chef du 1,4 milliard de catholiques a manqué la plupart des rendez-vous de la Semaine sainte, dont le Chemin de Croix au Colisée vendredi et la veillée pascale samedi soir, dont il a délégué la présidence à des cardinaux.Mais samedi après-midi, peu avant le début de la veillée, il a fait une brève apparition publique dans la basilique Saint-Pierre, se recueillant en prière devant une icône de la Vierge avant de saluer des fidèles et de distribuer des friandises à des enfants.La messe de Pâques, qui commémore la résurrection du Christ, se tiendra dimanche à 08H30 GMT sur la place Saint-Pierre ornée de milliers de fleurs hollandaises en présence de quelque 300 prêtres, évêques et cardinaux.Les organisateurs s’attendent à une foule de fidèles encore plus dense que d’habitude en raison du Jubilé 2025, “Année sainte” de l’Eglise catholique qui a lieu tous les quarts de siècle et pour laquelle des milliers de pèlerins affluent dans la Ville éternelle.S’il s’y rend, François pourrait y rencontrer le vice-président américain JD Vance, qui a été reçu samedi par le cardinal Parolin, N.2 du Saint-Siège, deux mois après des tensions diplomatiques autour des critiques de Jorge Bergoglio sur la politique anti-migrants de l’administration Trump.- “Comme je peux” -Samedi soir, c’est le cardinal italien Giovanni Battista Re, doyen du Collège cardinalice, qui a présidé la veillée pascale à la lueur de milliers de bougies qui ont illuminé le cadre très solennel de la basilique Saint-Pierre.Pour son seul engagement public de cette Semaine sainte, Jorge Bergoglio s’est rendu jeudi dans une prison du centre de Rome où il a rencontré quelque 70 détenus, comme il le fait habituellement chaque année.Contrairement aux années précédentes, le jésuite argentin – censé observer un strict repos de deux mois, sans activités publiques – ne s’est pas livré au traditionnel rite du lavement des pieds, qui commémore le geste du Christ pour les apôtres. Interrogé par les journalistes sur la manière dont il vivait cette année Pâques, François a répondu d’une voix essoufflée: “Je le vis comme je peux.”Déjà affaibli par des problèmes de santé à répétition et des interventions chirurgicales, François a frôlé la mort à deux reprises au cours de son hospitalisation de 38 jours à l’hôpital Gemelli, dont il est sorti le 23 mars. Lors de ses dernières apparitions publiques, il ne portait plus de canules nasales à oxygène, signe des progrès liés à la rééducation qu’il suit au Vatican.Fait rare, les chrétiens du monde entier célèbrent cette année Pâques le même jour du fait de la concordance des calendriers grégorien, suivi par les catholiques et protestants, et julien, suivi par les orthodoxes.
Ukraine: Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu’elle a annoncé
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé samedi la Russie de violer le cessez-le-feu que Vladimir Poutine venait d’annoncer pour Pâques et que l’Ukraine s’est engagée à respecter, ce qui constituerait la pause la plus significative dans les combats en trois années de conflit. “Guidée par des considérations humanitaires, la partie russe décrète une trêve de Pâques aujourd’hui, de 18 heures (15H00 GMT, ndlr) à minuit entre dimanche et lundi (21H00 GMT dimanche). Je donne l’ordre de cesser toutes les hostilités pendant cette période”, a déclaré le chef de l’Etat russe.”Nous supposons que la partie ukrainienne suivra notre exemple”, a-t-il ajouté, tout en demandant aux forces russes de se tenir prêtes à une “réponse immédiate et complète” en cas de “violations de la trêve”.”Si la Russie est prête à vraiment s’engager, l’Ukraine fera de même”, a écrit le président ukrainien sur X, ajoutant qu’il proposait “d’étendre le cessez-de-feu au delà du 20 avril”.En fin de journée, Volodymyr Zelensky a toutefois assuré sur X que “des assauts russes se poursuivaient dans plusieurs secteurs du front”, tandis qu’une alerte antiaérienne a retenti à Kiev.Le gouverneur de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a pour sa part fait état au même moment d’attaques de drones russes. – Raids aériens, accusent les Ukrainiens -“Vers 18h00″ (15H00 GMT), une attaque de huit drones russes a mis le feu à des appartements dans une tour d’habitation et, plus tard dans la soirée, trois drones ont frappé deux villages,  a indiqué Oleksandre Prokoudine, tandis que l’armée de l’air ukrainienne déclenchait des alertes aux raids aériens dans plusieurs régions de l’est.”Les combats se poursuivent et les attaques russes continuent”, a déclaré samedi soir le chef d’état-major de l’armée ukrainienne. “Dans certaines zones de la ligne de front, l’artillerie russe continue d’être entendue, malgré la promesse de silence du dirigeant russe. Des drones russes sont utilisés”. “Poutine vient de faire des déclarations sur sa prétendue disposition à un cessez-le-feu. Nous savons que ses paroles ne sont pas dignes de confiance et nous examinerons les actes, pas les paroles”, a mis en garde le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriy Sybiga.Interrogés par l’AFP, des soldats ukrainiens ont également exprimé leur extrême méfiance face aux Russes.- “Diabolique” -“Il est impossible de croire à un quelconque cessez-le-feu de la part de ces gens”, a ainsi lancé Dmitri, un militaire de 40 ans qui profitait d’une pause au soleil à Kramatorsk, dans l’est.”Je pense que cet homme (Poutine) est diabolique, un meurtrier, mais il peut le faire. Il pourrait le faire pour donner un peu d’espoir ou pour montrer son humanité. Quoi qu’il en soit, bien sûr, nous n’avons pas confiance. Ces 30 heures ne mèneront à rien”, a-t-il martelé, avant de conclure qu'”il est certain que les massacres de notre peuple et du leur continueront”.La Russie a par ailleurs annoncé samedi avoir échangé 246 prisonniers de guerre ukrainiens, contre le même nombre de prisonniers russes, en plus de 31 blessés ukrainiens et 15 blessés russes.Les Emirats arabes unis, médiateur sur ce dossier, ont confirmé l’opération, saluant “le plus grand échange” de prisonnier depuis le début de la guerre, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié samedi soir.La fête de Pâques, l’une des plus importantes du calendrier chrétien, qui commémore la résurrection du Christ est célébrée cette année dimanche, à la même date par les catholiques et les orthodoxes.Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu à cette occasion en Ukraine ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en février 2022.En avril 2022, une première initiative en ce sens, prise par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, ne s’était pas concrétisée du fait du refus de la Russie, qui avait jugé que l’armée ukrainienne aurait pu en profiter pour se regrouper et de se réarmer.L’année suivante, en janvier 2023, le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill avait exhorté les deux belligérants à interrompre les hostilités pour Pâques et la Russie avait décrété un cessez-le-feu de 36 heures. Celui-ci avait néanmoins été qualifié de “piège” par l’Ukraine et les affrontements avaient continué.La trêve ordonnée samedi par M. Poutine intervient alors que les efforts de l’administration de Donald Trump pour trouver une issue au conflit en Ukraine paraissent dans l’impasse ces derniers jours.- La région de Koursk pratiquement reconquise -Le président américain a en conséquence menacé vendredi de se retirer des négociations faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.Le même jour, le Kremlin avait dit considérer que le moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques, annoncé en mars pour 30 jours mais dont la mise en Å“uvre restait floue, avait “expiré”. La Russie et l’Ukraine s’accusaient de surcroît presque quotidiennement de le violer.Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev sous la pression de Washington mais écarté par Vladimir Poutine.La Russie a par ailleurs revendiqué samedi avoir “libéré” la quasi-totalité – “99,5%” -, de la région russe de Koursk, cible en août 2024 d’une offensive surprise des forces ukrainiennes.Une telle progression replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien, ce qui renforcerait la confiance de la Russie.A Moscou, Evgeniy Pavlov, 58 ans, a exprimé son scepticisme vis à vis de la trêve annoncée.”Il le faut pas donner de répit à l’Ukraine. Si nous insistons, cela signifie que nous devons aller jusqu’au bout”, a-t-il dit à l’AFP.
Ukraine: Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu’elle a annoncé
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé samedi la Russie de violer le cessez-le-feu que Vladimir Poutine venait d’annoncer pour Pâques et que l’Ukraine s’est engagée à respecter, ce qui constituerait la pause la plus significative dans les combats en trois années de conflit. “Guidée par des considérations humanitaires, la partie russe décrète une trêve de Pâques aujourd’hui, de 18 heures (15H00 GMT, ndlr) à minuit entre dimanche et lundi (21H00 GMT dimanche). Je donne l’ordre de cesser toutes les hostilités pendant cette période”, a déclaré le chef de l’Etat russe.”Nous supposons que la partie ukrainienne suivra notre exemple”, a-t-il ajouté, tout en demandant aux forces russes de se tenir prêtes à une “réponse immédiate et complète” en cas de “violations de la trêve”.”Si la Russie est prête à vraiment s’engager, l’Ukraine fera de même”, a écrit le président ukrainien sur X, ajoutant qu’il proposait “d’étendre le cessez-de-feu au delà du 20 avril”.En fin de journée, Volodymyr Zelensky a toutefois assuré sur X que “des assauts russes se poursuivaient dans plusieurs secteurs du front”, tandis qu’une alerte antiaérienne a retenti à Kiev.Le gouverneur de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a pour sa part fait état au même moment d’attaques de drones russes. – Raids aériens, accusent les Ukrainiens -“Vers 18h00″ (15H00 GMT), une attaque de huit drones russes a mis le feu à des appartements dans une tour d’habitation et, plus tard dans la soirée, trois drones ont frappé deux villages,  a indiqué Oleksandre Prokoudine, tandis que l’armée de l’air ukrainienne déclenchait des alertes aux raids aériens dans plusieurs régions de l’est.”Les combats se poursuivent et les attaques russes continuent”, a déclaré samedi soir le chef d’état-major de l’armée ukrainienne. “Dans certaines zones de la ligne de front, l’artillerie russe continue d’être entendue, malgré la promesse de silence du dirigeant russe. Des drones russes sont utilisés”. “Poutine vient de faire des déclarations sur sa prétendue disposition à un cessez-le-feu. Nous savons que ses paroles ne sont pas dignes de confiance et nous examinerons les actes, pas les paroles”, a mis en garde le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriy Sybiga.Interrogés par l’AFP, des soldats ukrainiens ont également exprimé leur extrême méfiance face aux Russes.- “Diabolique” -“Il est impossible de croire à un quelconque cessez-le-feu de la part de ces gens”, a ainsi lancé Dmitri, un militaire de 40 ans qui profitait d’une pause au soleil à Kramatorsk, dans l’est.”Je pense que cet homme (Poutine) est diabolique, un meurtrier, mais il peut le faire. Il pourrait le faire pour donner un peu d’espoir ou pour montrer son humanité. Quoi qu’il en soit, bien sûr, nous n’avons pas confiance. Ces 30 heures ne mèneront à rien”, a-t-il martelé, avant de conclure qu'”il est certain que les massacres de notre peuple et du leur continueront”.La Russie a par ailleurs annoncé samedi avoir échangé 246 prisonniers de guerre ukrainiens, contre le même nombre de prisonniers russes, en plus de 31 blessés ukrainiens et 15 blessés russes.Les Emirats arabes unis, médiateur sur ce dossier, ont confirmé l’opération, saluant “le plus grand échange” de prisonnier depuis le début de la guerre, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié samedi soir.La fête de Pâques, l’une des plus importantes du calendrier chrétien, qui commémore la résurrection du Christ est célébrée cette année dimanche, à la même date par les catholiques et les orthodoxes.Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu à cette occasion en Ukraine ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en février 2022.En avril 2022, une première initiative en ce sens, prise par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, ne s’était pas concrétisée du fait du refus de la Russie, qui avait jugé que l’armée ukrainienne aurait pu en profiter pour se regrouper et de se réarmer.L’année suivante, en janvier 2023, le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill avait exhorté les deux belligérants à interrompre les hostilités pour Pâques et la Russie avait décrété un cessez-le-feu de 36 heures. Celui-ci avait néanmoins été qualifié de “piège” par l’Ukraine et les affrontements avaient continué.La trêve ordonnée samedi par M. Poutine intervient alors que les efforts de l’administration de Donald Trump pour trouver une issue au conflit en Ukraine paraissent dans l’impasse ces derniers jours.- La région de Koursk pratiquement reconquise -Le président américain a en conséquence menacé vendredi de se retirer des négociations faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.Le même jour, le Kremlin avait dit considérer que le moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques, annoncé en mars pour 30 jours mais dont la mise en Å“uvre restait floue, avait “expiré”. La Russie et l’Ukraine s’accusaient de surcroît presque quotidiennement de le violer.Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev sous la pression de Washington mais écarté par Vladimir Poutine.La Russie a par ailleurs revendiqué samedi avoir “libéré” la quasi-totalité – “99,5%” -, de la région russe de Koursk, cible en août 2024 d’une offensive surprise des forces ukrainiennes.Une telle progression replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien, ce qui renforcerait la confiance de la Russie.A Moscou, Evgeniy Pavlov, 58 ans, a exprimé son scepticisme vis à vis de la trêve annoncée.”Il le faut pas donner de répit à l’Ukraine. Si nous insistons, cela signifie que nous devons aller jusqu’au bout”, a-t-il dit à l’AFP.
US Supreme Court intervenes to block Trump deportations
The US Supreme Court, in a dramatic nighttime intervention Saturday, blocked President Donald Trump’s unprecedented use of an obscure law to deport Venezuelan migrants without due process.The emergency ruling noted that two of the most conservative justices on the nine-member panel had dissented.The order temporarily prevents the government from continuing to expel migrants under the 1798 Alien Enemies Act — last used to round up Japanese-American citizens during World War II.Trump invoked the law last month to deport Venezuelans to a notorious prison in El Salvador that holds thousands of that country’s gangsters.The court decision was triggered by imminent plans late Friday to expel dozens more Venezuelans under the act, meaning they would have been deported with next to no ability to hear evidence or challenge their cases.The court said “the government is directed not to remove any member of the putative class of detainees from the United States until further order.”Trump justifies summary expulsions — and the detention of people in El Salvador — by insisting that he is cracking down on violent Venezuelan criminal gangs now classified by the US government as terrorists.But the policy is fueling opposition concerns that the Republican is ignoring the US constitution in a broader bid to amass power. The row over the Alien Enemies Act comes amid muscular assaults by the administration against big law firms, Harvard and other universities, and major independent media outlets.The American Civil Liberties Union, which took the lead in seeking to halt Friday’s planned deportations, welcomed the Supreme Court ruling.”These men were in imminent danger of spending their lives in a horrific foreign prison without ever having had a chance to go to court,” attorney Lee Gelernt said.On Saturday the government filed a motion with the Supreme Court arguing that it should not be prevented from using the Alien Enemies Act to deport people it says are terrorists.The government also asserted that even if it is blocked, the court should state that such deportations can go ahead using other laws.- Tattoos and due process -Trump won the White House election last November in large part on promises to combat what he repeatedly claimed is an invasion of criminal migrants.Trump’s rhetoric about rapists and murderers descending on suburban homes resonated with swaths of voters concerned about high levels of illegal immigration.Trump has sent troops to the Mexican border, imposed tariffs on Mexico and Canada for allegedly not doing enough to stop illegal crossings, and designated gangs like Tren de Aragua and MS-13 as terrorist groups.A right-wing influencer who meets often with Trump, Laura Loomer, said Saturday that the president was “gracious” for flying out people who entered the country illegally, rather than having them “shot to death” at the border.Democrats and civil rights groups have expressed alarm at an erosion of constitutional rights.Under Trump’s use of the Alien Enemies Act — previously seen only during the War of 1812, World War I and World War II — migrants have been accused of gang membership and sent to El Salvador without going before a judge or being charged with a crime.Trump has also repeatedly said he would be open to sending American citizens convicted of violent crimes to the notorious El Salvador prison, CECOT, outside San Salvador.Attorneys for several of the Venezuelans already deported have said their clients were targeted largely on the basis of their tattoos.In the most publicized case to date, Maryland resident Kilmar Abrego Garcia was deported last month to CECOT before the Trump administration admitted he was sent there due to an “administrative error.”Even after a court ruled that the Trump administration must facilitate Abrego Garcia’s return, Trump has doubled down and insisted he is a gang member — including posting an apparently doctored photo on social media Friday that showed MS-13 on his knuckles.As court challenges pile up, the president and his allies have repeatedly attacked what they call “activist” judges.Another right-wing influencer with a large social media following, Jesse Kelly, responded to the overnight order freezing deportations by posting: “Ignore the Supreme Court.”
Des milliers d’Américains dans la rue contre Trump
Des milliers d’Américains sont descendus dans la rue samedi à New York et dans d’autres grandes villes du pays pour une deuxième journée de mobilisation anti-Trump en l’espace de deux semaines.”Pas de roi en Amérique” ou “Résistons à la tyrannie” pouvait-on lire sur des pancartes à la manifestation new-yorkaise, à côté d’images du président américain affublé d’une moustache à la Hitler.”La démocratie court un grand danger”, a déclaré à l’AFP Kathy Valy, 73 ans, une descendante de survivants de la Shoah, qui affirme que ce que lui ont raconté ses parents à propos de la montée du nazisme dans les années 1930 “est en train de se passer ici”.”La différence avec les autres fascistes (…) c’est que Trump est trop bête pour être efficace et que son équipe est divisée”, se rassurait-elle.Les manifestants ont particulièrement dénoncé la politique anti-immigration de la Maison Blanche, au moment où la Cour suprême a suspendu les expulsions d’immigrés sur la base d’une loi de 1798 sur “les ennemis étrangers”.”Les immigrés sont les bienvenus ici”, criaient les manifestants réunis devant la bibliothèque de la plus grande ville des Etats-Unis, à quelques encablures de la célèbre Trump Tower du milliardaire.- Tesla visé -Des contestataires se sont aussi rassemblés devant la Maison Blanche à Washington, quoiqu’en nombre apparemment inférieurs à la précédente mobilisation le samedi 5 avril, qui avait réuni des dizaines de milliers de personnes.L’administration Trump mène “un assaut contre l’Etat de droit et le fait qu’il faut empêcher l’Etat d’empiéter sur les droits des gens qui vivent ici aux Etats-Unis”, a dénoncé Benjamin Douglas, 41 ans.Avec un keffieh sur la tête, M. Douglas portait une pancarte en soutien à Mahmoud Khalil, un étudiant palestinien arrêté le mois dernier à New York et menacé d’expulsion pour avoir organisé des manifestations contre la guerre à Gaza.L’administration républicaine s’en prend à des personnes “afin de faire monter la xénophobie et éroder des protections juridiques bien établies”, accuse-t-il.Dans le très conservateur Texas (sud), une manifestation s’est déroulée à Galveston, une ville de 50.000 habitants riveraine du golfe du Mexique.”J’en suis à ma quatrième manifestation”, confie Patsy Oliver, une écrivaine de 63 ans. “D’habitude, j’attends l’élection suivante mais là ce n’est plus possible. Nous avons déjà perdu tellement de choses”. Sur la côte ouest, des centaines de personnes se sont rassemblées sur une place de San Francisco pour tracer dans le sable les mots “DESTITUTION + DEMISSION” en lettres géantes.Des rassemblements ont également été signalés à l’extérieur de concessions Tesla, la marque automobile propriété d’Elon Musk, le milliardaire chargé par Donald Trump d’une cure d’amaigrissement drastique dans la fonction publique.La mobilisation était organisée par un groupement baptisé 50501, un chiffre correspondant à 50 manifestations dans les 50 Etats du pays et aboutissant à un mouvement unique d’opposition au milliardaire républicain. Le mouvement constitue “une réponse décentralisée rapide aux actes anti-démocratiques et illégaux de l’administration Trump et de ses alliés ploutocrates”, explique-t-il sur son site internet.Selon cette organisation, quelque 400 manifestations étaient prévues dans la journée et 50501 a appelé des millions de personnes à descendre dans la rue. Les chiffres réels sont difficiles à obtenir, de nombreux services de police se refusant à fournir des estimations.
Ligue 1: L’OM passe ses nerfs sur Montpellier
Et revoilà Marseille à la deuxième place: un temps gêné par Montpellier, l’OM a accéléré après la pause pour écraser la lanterne rouge 5-1, laisser derrière lui une nouvelle semaine de crispations et se réinstaller sur la deuxième marche du podium à la place de Monaco.Pour l’OM, l’enjeu du match de samedi était assez simple. Il fallait gagner, ce que tout le monde fait contre Montpellier – désormais battu 11 fois d’affilée – ou acter un énième retour aux temps de crise.La mission est accomplie, avec quelques scories tout de même car la première période des hommes de Roberto De Zerbi a été laborieuse et ils ont trouvé le moyen d’encaisser un but en fin de match, signé Lucas Mincarelli, le deuxième seulement inscrit depuis fin janvier par les Héraultais.Mais l’essentiel est donc fait, alors que la semaine avait encore été tendue à Marseille, entre un appel à l’union sacrée de Pablo Longoria mardi et une interview mise en garde de son directeur du football Medhi Benatia ce samedi.”S’il n’y avait pas de Ligue des Champions, ce serait une catastrophe”, a prévenu Benatia. Et pour l’instant, l’OM reste positionné pour la grande Europe, deuxième avec un point d’avance sur Monaco et quatre sur Lyon qui jouera dimanche le Derby face à Saint-Etienne.- L’oeil de Poséidon -Car la soirée de l’OM avait commencé un peu avant le coup d’envoi avec une bonne nouvelle venue de Monaco, le nul 0-0 entre l’équipe de la Principauté et Strasbourg, qui faisait clairement ses affaires.Montpellier en a eu une lui aussi, la défaite du Havre au Parc des Princes lui offrant un court sursis avant une relégation en Ligue 2 qui semble inéluctable.Une fois le match lancé, l’OM a semblé se mettre rapidement dans le sens de la marche avec une première occasion signée Mason Greenwood, qui mettait sa reprise de volée sur la barre de Benjamin Lecomte (5e).Marseille a ensuite pris l’avantage sur un penalty obtenu par Ulisses Garcia et réussi par Greenwood (1-0, 8e), alors que pour Montpellier, sous le regard du Poséidon géant déployé en tribune par les South Winners, c’était déjà la tempête.Mais la jeunesse montpelliéraine, alors que ses décevants aînés étaient sur le banc ou en tribune, ne s’est pas noyée et n’a pas démérité jusqu’à la pause.Les joueurs de Zoumana Camara n’avaient pas été très dangereux, bien sûr, mais ceux de Roberto De Zerbi à peine plus, avec pour seules situations notables au milieu d’un océan de passes latérales, une frappe de Greenwood en angle fermé (29e) et une tête sans puissance d’Adrien Rabiot (33e).- Rabiot marque encore -Mais en deuxième période, tout a été beaucoup plus compliqué pour le MHSC, l’OM ayant clairement appuyé sur l’accélérateur avec une tête de Pierre-Emile Hojbjerg (53e) et une bonne reprise de Quentin Merlin (59e) dans un premier temps fort.Finalement, le break a été fait à la 60e minute sur une action confuse. Le but a été attribué à Amine Gouiri, mais il doit autant à la tête sur la barre de Merlin et à la panique des jeunes défenseurs montpelliérains Yaël Mouanga et Wilfried Ndollo BilleMoins de dix minutes plus tard, Greenwood a signé un doublé après une nouvelle montée tranchante d’Amir Murillo (3-0, 67e) et le Vélodrome était rassuré.Les supporters marseillais ont encore pu fêter le joli but de Jonathan Rowe (4-0, 74e) et celui de Rabiot (5-1, 90e).La semaine prochaine, l’OM sera encore chez lui pour recevoir Brest et conforter sa deuxième place. A quatre journées de la fin du championnat, elle lui permet de garder la main sur sa cible de toujours: la Ligue des Champions.
Another round of anti-Trump protests hits US cities
Thousands of protesters rallied Saturday in New York, Washington and other cities across the United States for a second major round of demonstrations against Donald Trump and his hard-line policies.In New York, people gathered outside the city’s main library carrying signs targeting the US president with slogans like “No Kings in America” and “Resist Tyranny.” Many took aim at Trump’s deportations of undocumented migrants, chanting “No ICE, no fear, immigrants are welcome here,” a reference to the role of the Immigration and Customs Enforcement agency in rounding up migrants.In Washington, protesters voiced concern that Trump was threatening long-respected constitutional norms, including the right to due process.The administration is carrying out “a direct assault on the idea of the rule of law and the idea that the government should be restrained from abusing the people who live here in the United States,” Benjamin Douglas, 41, told AFP outside the White House.Wearing a keffiyeh and carrying a sign calling for the freeing of Mahmoud Khalil, a pro-Palestinian student protester arrested last month, Douglas said individuals were being singled out as “test cases to rile up xenophobia and erode long-standing legal protections.””We are in a great danger,” said 73-year-old New York protester Kathy Valy, the daughter of Holocaust survivors, adding that their stories of how Nazi leader Adolf Hitler rose to power “are what’s happening here.””The one thing is that Trump is a lot more stupid than Hitler or than the other fascists,” she said. “He’s being played… and his own team is divided.”- ‘Science ignored’ -Daniella Butler, 26, said she wanted to “call attention specifically to the defunding of science and health work” by the government.Studying for a PhD in immunology at Johns Hopkins University, she was carrying a map of Texas covered with spots in reference to the ongoing measles outbreak there.Trump’s health chief Robert F. Kennedy Jr., a noted vaccine skeptic, spent decades falsely linking the measles, mumps, and rubella (MMR) jab to autism.”When science is ignored, people die,” Butler said.In deeply conservative Texas, the coastal city of Galveston saw a small gathering of anti-Trump demonstrators.”This is my fourth protest and typically I would sit back and wait for the next election,” said 63-year-old writer Patsy Oliver. “We cannot do that right now. We’ve lost too much already.”On the West Coast, several hundred people gathered on a beach in San Francisco to spell out the words “IMPEACH + REMOVE,” the San Francisco Chronicle reported.Others nearby held an upside-down US flag, traditionally a symbol of distress.Organizers hope to use building resentment over Trump’s immigration crackdown, his drastic cuts to government agencies and his pressuring of universities, news media and law firms, to forge a lasting movement.The chief organizer of Saturday’s protests — the group 50501, a number representing 50 protests in 50 states and one movement — said some 400 demonstrations were planned.Its website said the protests are “a decentralized rapid response to the anti-democratic and illegal actions of the Trump administration and its plutocratic allies” — and it insisted on all protests being non-violent. The group called for millions to take part Saturday, though turnout appeared smaller than the “Hands Off” protests across the country on April 5.Â