ICC convicts pair over Central Africa war crimesThu, 24 Jul 2025 18:05:28 GMT

The International Criminal Court Thursday convicted a former top Central African Republic football official and a militiaman nicknamed Rambo for war crimes committed during the country’s civil war in 2013 and 2014.Ex-sports minister Patrice-Edouard Ngaissona was a senior leader of mainly Christian militias as the country slid into civil war, while Alfred Yekatom, a former …

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France: plus de décès que de naissances en 2025 ? Un scénario possible, selon l’Insee

Le nombre de décès pourrait dépasser celui des naissances en France en 2025, a indiqué jeudi l’Insee à l’AFP, ce qui serait une première depuis 1944.En 2025, un solde naturel de population négatif “est de l’ordre du possible”, a estimé l’Institut national de la statistique auprès de l’AFP, tout en précisant qu’elle ne faisait pas de “prévisions précises”.Sur 12 mois glissants, le solde naturel est déjà devenu négatif à fin mai, une première depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, comme l’a révélé l’économiste de l’OFCE François Geerolf, repris par la presse. La France a enregistré quelque 651.000 décès contre quelque 650.000 naissances.”C’est une première”, a commenté auprès de l’AFP Chloé Tavan, cheffe de la division Enquêtes et études démographiques de l’Insee. Ce phénomène était attendu des démographes mais “il se produit plus tôt que prévu”, a-t-elle ajouté.La bascule devait se produire en 2035, avait estimé l’Insee fin 2021 dans une étude.Principale variante par rapport au scénario anticipé: le nombre de naissances est plus faible.Entre janvier et mai, elles ont reculé de 3,7% par rapport à la même période l’an dernier. Une tendance qui s’observe déjà depuis plusieurs années.Elle s’explique principalement par la baisse de la fécondité, soit celle du nombre d’enfants par femme, liée à différents facteurs (difficultés à accéder à un emploi stable, changement d’aspirations, inquiétude au sujet de l’avenir de la planète etc.).En parallèle, le nombre de décès a augmenté de 3,5% sur les cinq premiers mois de l’année. Ce phénomène, attendu des démographes, se produit en raison de l’arrivée à des âges de forte mortalité des générations nombreuses du baby-boom.Le déclin de la natalité soulève des inquiétudes au sujet du financement du système français de protection sociale, basé principalement sur les contributions des actifs.”Ce bouleversement démographique est majeur et il est de notre devoir de préserver notre modèle social”, a commenté jeudi sur X la ministre des Solidarités Catherine Vautrin. Le gouvernement dit vouloir soutenir la natalité, notamment en luttant contre l’infertilité et en modernisant les congés parentaux. Le gouvernement planche notamment sur un nouveau “congé de naissance”, qui pourrait être pris par la mère puis le père du bébé, avec un soutien financier plus important que l’actuel congé parental, indemnisé 456 euros par mois.

French holiday camp accuses Vueling of discrimination against Jewish teens

Holiday camp organisers vowed to file a legal complaint against Spanish airline Vueling over the expulsion of French Jewish teenagers from a Paris-bound flight, a lawyer said Thursday.The airline said it had asked the children to leave the plane in the Spanish city of Valencia due to their “disruptive behaviour”, but parents condemned what some of them described as an “antisemitic act”.”We are going to file a complaint for physical and psychological violence, as well as discrimination on the basis of religion,” camp organiser Club Kineret’s lawyer Julie Jacob said, adding that those involved were mostly under 15 years old.In a statement, Vueling said some passengers “engaged in highly disruptive behaviour and adopted a very confrontational attitude, putting at risk the safe conduct” of the flight to Paris-Orly airport.”We categorically deny any suggestion that our crew’s decision related to the religion of the passengers involved. This decision was taken solely to ensure the safety of all passengers,” it said.”This group mishandled emergency equipment and actively disrupted the mandatory safety demonstration, repeatedly ignoring instructions from cabin crew,” Vueling added.The holiday camp association Kineret, however, said it “formally and categorically” denied Vueling’s version of events.The crew requested the intervention of the Civil Guard police force, which “decided to disembark the group to prioritise the safety of the rest of the passengers”, Vueling said.”Once at the terminal, the group’s behaviour continued to be aggressive. Some individuals displayed a violent attitude,” leading to the arrest of one person, Vueling said.- Passenger arrested -One of the minors on the flight, 17-year-old Samson, told AFP by telephone that the group had taken their seats on the plane calmly.”One of my friends shouted a word in Hebrew because he was still a bit in holiday-camp mood,” he said, adding: “Perhaps he said it too loudly.”Flight staff then warned that they would alert police if it happened again, he said. “We immediately stopped making noise,” Samson said.The Civil Guard said it had removed 44 minors and eight adults from the plane, saying the arrested person “refused to get off the plane and obey the officers” but was later released.”The officers were not aware of the religion of the disembarked people at any point during the operation,” the Civil Guard said in a statement.Parents said the teenagers were forced off the plane after one of them had sung a song in Hebrew.A mother whose 17-year-old son was on the flight told AFP on condition of anonymity that the group was returning home from a two-week summer camp.She said she “could not see what could have justified” the incident, which affected children as young as 12 and 13. “They were disembarked like dogs,” she said.Karine Lamy, the mother of one of the children, told Israeli television channel i24NEWS that it was “an antisemitic act against young children who did nothing”.Kineret said the police action was brutal and unjustified “and clearly marked by bias”.burs-ah-imm-jh/rlp

La BCE marque une pause et espère un dénouement sur les droits de douane

La Banque centrale européenne a maintenu ses taux d’intérêt inchangés jeudi, à l’issue d’un long cycle de baisses et pour prendre le temps d’évaluer les décisions imminentes dans le bras de fer commercial entre Washington et les Européens.Ce statu quo monétaire met fin à une série de baisses de taux, démarrée il y a un an, lorsque la BCE avait décidé de diminuer progressivement le coût du crédit pour accompagner le recul de l’inflation.Le rythme de la hausse des prix à la consommation s’est stabilisé autour de l’objectif de 2% fixé par la banque centrale, après avoir atteint des niveaux record dans le sillage de la pandémie de Covid-19 et de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie.La modération de l’inflation et les signes encourageants côté croissance placent la BCE en “bonne position pour faire face aux turbulences et aux risques qui se présenteront au cours des prochains mois”, a assuré la présidente de la BCE, Christine Lagarde après l’annonce des taux.Mais elle n’a pas caché qu’elle aimerait voir se dissiper “rapidement” l’incertitude “extrême” pour l’économie mondiale qu’a enclenchée l’offensive commerciale tous azimuts de Donald Trump.Les gardiens de l’euro “sont dans l’attente, dans l’espoir d’une plus grande clarté sur les perspectives économiques et les implications des négociations commerciales entre l’UE et les États-Unis”, note Stefan Gerlach, économiste en chef chez EFG Bank à Zurich.- “Impossible” de prédire -Après des négociations émaillées de rebondissements, depuis plusieurs semaines, un accord commercial entre l’UE et les Etats-Unis semblait se dessiner jeudi.Selon plusieurs sources européennes, l’accord prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec des exemptions notamment sur l’aéronautique, les spiritueux ou certains médicaments.Donald Trump avait pris l’Union européenne de court le 12 juillet en décrétant des droits de douane de 30% sur toutes les importations en provenance de l’UE à compter du 1er août.Le renforcement des barrières commerciales risque de porter un nouveau coup à l’économie de la zone euro et d’inciter la BCE à envisager une autre baisse de taux après l’été. Mais elles pourraient aussi pousser de nouveau les prix à la hausse.Christine Lagarde a souligné qu’il “très difficile d’évaluer pour l’instant” l’impact de ces mouvements douaniers sur l’inflation, rendant “impossible” de prédire à l’avance le cap monétaire de la BCE.Après sept baisses consécutives et huit au total depuis juin dernier, la BCE a ramené jeudi son taux de dépôt, qui fait référence, à 2%, contre un pic de 4% atteint en pleine vague inflationniste.- Cours sous surveillance -L’inflation pourrait être tirée vers le bas si une hausse des droits de douane réduisait la demande pour les exportations européennes et “incitait les pays en surcapacité à réorienter leurs exportations vers la zone euro”, a déclaré la présidente de la BCE.À l’inverse, une rupture des échanges commerciaux mondiaux et des chaînes d’approvisionnement pourrait alimenter une nouvelle flambée des prix. Tandis qu’un dénouement des tensions commerciales pourrait “redresser le moral et stimuler l’activité”, allégeant la pression sur les prix.A ces inconnus s’ajoute l’envolée de l’euro qui a bondi de près de 14 % par rapport au dollar depuis le début de l’année, même si cette fièvre s’est calmée récemment.Un euro plus fort rendrait les importations moins chères et freinerait encore davantage l’inflation. La BCE prévoit déjà que l’indicateur baissera à 1,6 % en 2026 avant de revenir à son objectif en 2027.Mme Lagarde a déclaré que la BCE surveillait le cours euro-dollars et ses conséquences sur l’inflation, mais sans viser de taux de change particulier. “Nous sommes dans une situation d’attente et d’observation”, a conclu Mme Lagarde.Si l’inflation montre des signes d’affaiblissement et que les données économiques semblent instables, la banque centrale pourrait opter pour “une dernière baisse des taux lors de la réunion de septembre”, estime Carsten Brzeski, analyste à la banque ING.

Le Royaume-Uni et l’Inde signent un accord de libre-échange âprement négocié

Londres et New Delhi ont signé jeudi un accord de libre-échange après des années de négociations ardues sur le whisky britannique ou le textile indien, à l’occasion d’une visite du Premier ministre Narendra Modi au Royaume-Uni.Cet accord, conclu en mai, est le plus “significatif sur le plan économique depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne”, a déclaré le dirigeant britannique Keir Starmer.Il a salué un “jour historique” pour les deux pays, lors d’une conférence de presse organisée à Chequers, la résidence de campagne des Premiers ministres britanniques au nord-ouest de Londres.L’Inde, cinquième économie et pays le plus peuplé du monde, constitue un marché gigantesque de 1,4 milliard d’habitants.”Nous avons des liens historiques, familiaux et culturels uniques, et voulons renforcer davantage notre relation pour qu’elle soit encore plus ambitieuse, moderne et tournée vers le long terme”, a encore insisté Keir Starmer.M. Modi, lui, s’est réjoui de “l’écriture d’un nouveau chapitre” entre l’Inde et le Royaume-Uni, deux “partenaires naturels”, après de “nombreuses années de travail acharné” pour y parvenir.Entamées en 2022 à l’époque de Boris Johnson, les négociations ont été relancées fin février quand le président américain Donald Trump a commencé à agiter la menace des droits de douane, en partie mise à exécution depuis.L’accord avec l’Inde fera croître le commerce bilatéral de 25,5 milliards de livres (29,3 milliards d’euros) mais n’ajoutera à terme que 4,8 milliards de livres par an au PIB britannique, évalué à 2.800 milliards, selon des chiffres officiels.Il doit permettre de réduire de 15% à 3% en moyenne les droits de douane sur les marchandises britanniques exportées vers l’Inde comme le whisky — qui sera taxé à 75% au lieu de 150%, puis à 40% d’ici dix ans —, des pièces utilisées dans l’aéronautique ou des dispositifs médicaux.En contrepartie, Londres va notamment réduire ses propres droits sur les vêtements, chaussures, des biens d’ingénierie et produits alimentaires produits en Inde.- Rencontre avec Charles III -Le Royaume-Uni, qui importe d’Inde environ un tiers de plus que ce qu’il n’y exporte, a conservé des liens économiques et culturels forts avec son ancienne colonie — 1,9 million de personnes d’origine indienne vivent dans le pays.Il s’agit de la quatrième visite du Premier ministre indien, au pouvoir depuis 2014, et de la première depuis que Keir Starmer est arrivé à Downing Street il y a un an.Dans l’après-midi, Narendra Modi a également rencontré le roi Charles III dans son domaine de Sandringham, dans le Norfolk (est de l’Angleterre).Cette visite d’une journée survient plus d’un mois après l’accident de l’avion d’Air India à destination de Londres qui a fait 260 morts, dont 52 Britanniques, le 12 juin après son décollage d’Ahmedabad en Inde.Un avocat représentant 20 familles britanniques de victimes, James Healy-Pratt, a indiqué à l’agence PA que des proches d’une personne décédée avaient découvert que ses restes rapatriés d’Inde avaient été “mélangés” à ceux de quelqu’un d’autre.Il a ajouté qu’une autre famille britannique avait appris que le corps censé être celui de leur proche n’était en réalité pas le sien, et espérait que le dossier soit à l’agenda des deux dirigeants.Lors de son échange avec Narendra Modi, Keir Starmer a affirmé que “le Royaume-Uni continuera de soutenir tous ceux affectés par la tragédie”, a indiqué Downing Street sans évoquer précisément ces cas.Un autre sujet délicat est celui du blogueur sikh écossais Jagtar Singh Johal, emprisonné en Inde depuis 2017, accusé d’être impliqué dans un complot terroriste contre des dirigeants hindous d’extrême droite. Il n’a jamais été reconnu coupable de crime et, en mars dernier, il a été acquitté dans l’une des neuf affaires retenues contre lui. Son frère Gurpreet Singh Johal avait fait part de son espoir de voir son cas “figurer en bonne place à l’ordre du jour” des discussions.

Le Royaume-Uni et l’Inde signent un accord de libre-échange âprement négocié

Londres et New Delhi ont signé jeudi un accord de libre-échange après des années de négociations ardues sur le whisky britannique ou le textile indien, à l’occasion d’une visite du Premier ministre Narendra Modi au Royaume-Uni.Cet accord, conclu en mai, est le plus “significatif sur le plan économique depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne”, a déclaré le dirigeant britannique Keir Starmer.Il a salué un “jour historique” pour les deux pays, lors d’une conférence de presse organisée à Chequers, la résidence de campagne des Premiers ministres britanniques au nord-ouest de Londres.L’Inde, cinquième économie et pays le plus peuplé du monde, constitue un marché gigantesque de 1,4 milliard d’habitants.”Nous avons des liens historiques, familiaux et culturels uniques, et voulons renforcer davantage notre relation pour qu’elle soit encore plus ambitieuse, moderne et tournée vers le long terme”, a encore insisté Keir Starmer.M. Modi, lui, s’est réjoui de “l’écriture d’un nouveau chapitre” entre l’Inde et le Royaume-Uni, deux “partenaires naturels”, après de “nombreuses années de travail acharné” pour y parvenir.Entamées en 2022 à l’époque de Boris Johnson, les négociations ont été relancées fin février quand le président américain Donald Trump a commencé à agiter la menace des droits de douane, en partie mise à exécution depuis.L’accord avec l’Inde fera croître le commerce bilatéral de 25,5 milliards de livres (29,3 milliards d’euros) mais n’ajoutera à terme que 4,8 milliards de livres par an au PIB britannique, évalué à 2.800 milliards, selon des chiffres officiels.Il doit permettre de réduire de 15% à 3% en moyenne les droits de douane sur les marchandises britanniques exportées vers l’Inde comme le whisky — qui sera taxé à 75% au lieu de 150%, puis à 40% d’ici dix ans —, des pièces utilisées dans l’aéronautique ou des dispositifs médicaux.En contrepartie, Londres va notamment réduire ses propres droits sur les vêtements, chaussures, des biens d’ingénierie et produits alimentaires produits en Inde.- Rencontre avec Charles III -Le Royaume-Uni, qui importe d’Inde environ un tiers de plus que ce qu’il n’y exporte, a conservé des liens économiques et culturels forts avec son ancienne colonie — 1,9 million de personnes d’origine indienne vivent dans le pays.Il s’agit de la quatrième visite du Premier ministre indien, au pouvoir depuis 2014, et de la première depuis que Keir Starmer est arrivé à Downing Street il y a un an.Dans l’après-midi, Narendra Modi a également rencontré le roi Charles III dans son domaine de Sandringham, dans le Norfolk (est de l’Angleterre).Cette visite d’une journée survient plus d’un mois après l’accident de l’avion d’Air India à destination de Londres qui a fait 260 morts, dont 52 Britanniques, le 12 juin après son décollage d’Ahmedabad en Inde.Un avocat représentant 20 familles britanniques de victimes, James Healy-Pratt, a indiqué à l’agence PA que des proches d’une personne décédée avaient découvert que ses restes rapatriés d’Inde avaient été “mélangés” à ceux de quelqu’un d’autre.Il a ajouté qu’une autre famille britannique avait appris que le corps censé être celui de leur proche n’était en réalité pas le sien, et espérait que le dossier soit à l’agenda des deux dirigeants.Lors de son échange avec Narendra Modi, Keir Starmer a affirmé que “le Royaume-Uni continuera de soutenir tous ceux affectés par la tragédie”, a indiqué Downing Street sans évoquer précisément ces cas.Un autre sujet délicat est celui du blogueur sikh écossais Jagtar Singh Johal, emprisonné en Inde depuis 2017, accusé d’être impliqué dans un complot terroriste contre des dirigeants hindous d’extrême droite. Il n’a jamais été reconnu coupable de crime et, en mars dernier, il a été acquitté dans l’une des neuf affaires retenues contre lui. Son frère Gurpreet Singh Johal avait fait part de son espoir de voir son cas “figurer en bonne place à l’ordre du jour” des discussions.