A Buenos Aires, les larmes d’Argentins pour un pape pas comme les autres, le leur

“Orphelins”, mais exhortés désormais à “être un peu François”: de l’aube à la nuit tombée, les Argentins ont lundi prié, pleuré, remercié à Buenos Aires le pape des pauvres et des exclus, un pape simple, proche, pas vraiment comme les autres. Et surtout, le leur.Depuis la cathédrale, son fief d’archevêque de Buenos Aires de 1998 à 2013, jusqu’au quartier de Flores où il a grandi et découvert la foi en confession, à 17 ans, dans les villas miserias (bidonvilles) qu’il visitait régulièrement des dizaines de messes ont célébré Jorge Bergoglio. Avec souvent, effusion de larmes.”Il y a de la tristesse car la perte nous accable, de l’obscurité, c’est la nuit car nous nous sentons orphelins”, a déclaré en soirée l’actuel archevêque de la capitale, Mgr Jorge García Cuerva, à des centaines de fidèles serrés à la basilique Saint Joseph de Flores, berceau spirituel de Jorge Bergoglio.”Mais la vie et l’enseignement (de Bergoglio) continuent d’être une lumière, un phare”, a-t-il poursuivi. Car “le pape qui a mis les pieds dans le plat (…) nous a toujours alertés sur nos frères sur le bord du chemin”, était aussi “le pape de la joie”. “Viva Francisco !” a ponctué l’assistance.- Sept jours de deuil -Avant même la lueur du jour, à peine connue la mort de François, des Porteños (habitants de la capitale) sur le chemin du travail s’arrêtaient lundi devant la cathédrale, pour allumer une bougie, se signer, verser une larme silencieuse.Premiers recueillements d’un long deuil national – sept jours – décrété par Javier Milei. Un président ultralibéral jadis si critique d’un pape “gauchiste” selon lui, mais depuis réconcilié, et qui a salué lundi sa “bonté” et sa “sagesse”, “malgré des différences qui aujourd’hui paraissent mineures”.Le jour d’automne austral même pas levé, Agustin Hartridge, avocat de 41 ans, s’agenouillait aux portes d’une cathédrale encore fermée, déposant une bougie sur les marches, en hommage “au message de François (qui) a toujours été que nous devons nous unir et tendre la main à ceux qui en ont le plus besoin”, expliquait-il à l’AFP.”C’est très dur, parce qu’une personne qui se souciait des plus démunis est morte et nous laisse seuls”, se lamentait Juan Jose Roy, retraité de 66 ans, les mots le disputant aux larmes.”Le pape des pauvres, des marginalisés, de ceux que beaucoup excluent, nous a quittés”, a résumé Mgr Cuerva, ouvrant la première messe du jour à la cathédrale. D’où Jorge Bergoglio lança en son temps plus d’un sermon vibrant en faveur des démunis, faisant grincer les gouvernements successifs.- “Etre un peu François” -“A présent, nous allons tous devoir être un peu François, être plus miséricordieux les uns envers les autres”, a enjoint Mgr Cuerva à l’assistance. Au fil de la journée, à la pause déjeuner, le va-et-vient a enflé dans la cathédrale, sur les marches de laquelle s’improvisait un petit autel footballistique: un maillot, des écussons, des drapeaux “azulgrana” (bleu et grenat) aux couleurs de San Lorenzo, le club de cÅ“ur depuis l’enfance de Jorge Bergoglio. “Il a toujours été l’un des nôtres”, a salué le club lundi.Et dans ce défilé métissé, fidèles, croyants, pratiquants, ou pas, perçait la gratitude envers “une personne qui nous a reconnectés avec la chose la plus intéressante et belle que cette religion -et bien d’autres- puissent avoir: l’amour du prochain et la solidarité entre frères, citoyens du monde”, résumait Joana Sierra, enseignante de 36 ans se disant “catholique d’éducation, jamais pratiquante”. Mais qui lundi priait.”Pendant des années j’ai été à l’église, puis je m’en suis éloignée car être homosexuelle n’était pas facile”, confiait à l’AFP Ana Aracama, étudiante de 22 ans. Mais ce pape “nous a permis de nous sentir de nouveau enfants de Dieu, non pas des pécheurs voués à l’enfer pour être nés un peu différents. Pour moi, Jorge c’est ça (…) ça a marqué ma vie”.- Une “bouffée d’air” -“Un pape différent, proche, argentin…”, a résumé à sa façon la star et capitaine de l’Albiceleste Lionel Messi, dans un hommage sur son compte Instagram. “Le plus simple qu’on puisse imaginer (…), il balayait le trottoir quand il était sale! Vous vous rendez compte? C’était un homme, pas un pape”, s’émouvait Cristina Marcheschi, 77 ans, à Flores, quartier natal du pape où pour chacun il est resté “un voisin”.Parmi les premiers tôt lundi a prier près de la cathédrale, Guillermo Sanchez, Péruvien de 47 ans vivant à Buenos Aires, exprimait lui aussi une peine spéciale pour ce premier pape latino-américain: “Ca ne m’était jamais arrivé avec les autres papes”.”Il était très proche de la jeunesse, de notre époque. Ce n’était pas un pape fermé (…). François n’évitait aucun sujet”, affirmait-il.”Il fut une bouffée d’air frais dont l’église avait besoin”, méditait en soirée Sabrina Fernandez, 50 ans, comme tant d’autres à Flores une “voisine” du pape. “Il va manquer au monde”.

A Buenos Aires, les larmes d’Argentins pour un pape pas comme les autres, le leur

“Orphelins”, mais exhortés désormais à “être un peu François”: de l’aube à la nuit tombée, les Argentins ont lundi prié, pleuré, remercié à Buenos Aires le pape des pauvres et des exclus, un pape simple, proche, pas vraiment comme les autres. Et surtout, le leur.Depuis la cathédrale, son fief d’archevêque de Buenos Aires de 1998 à 2013, jusqu’au quartier de Flores où il a grandi et découvert la foi en confession, à 17 ans, dans les villas miserias (bidonvilles) qu’il visitait régulièrement des dizaines de messes ont célébré Jorge Bergoglio. Avec souvent, effusion de larmes.”Il y a de la tristesse car la perte nous accable, de l’obscurité, c’est la nuit car nous nous sentons orphelins”, a déclaré en soirée l’actuel archevêque de la capitale, Mgr Jorge García Cuerva, à des centaines de fidèles serrés à la basilique Saint Joseph de Flores, berceau spirituel de Jorge Bergoglio.”Mais la vie et l’enseignement (de Bergoglio) continuent d’être une lumière, un phare”, a-t-il poursuivi. Car “le pape qui a mis les pieds dans le plat (…) nous a toujours alertés sur nos frères sur le bord du chemin”, était aussi “le pape de la joie”. “Viva Francisco !” a ponctué l’assistance.- Sept jours de deuil -Avant même la lueur du jour, à peine connue la mort de François, des Porteños (habitants de la capitale) sur le chemin du travail s’arrêtaient lundi devant la cathédrale, pour allumer une bougie, se signer, verser une larme silencieuse.Premiers recueillements d’un long deuil national – sept jours – décrété par Javier Milei. Un président ultralibéral jadis si critique d’un pape “gauchiste” selon lui, mais depuis réconcilié, et qui a salué lundi sa “bonté” et sa “sagesse”, “malgré des différences qui aujourd’hui paraissent mineures”.Le jour d’automne austral même pas levé, Agustin Hartridge, avocat de 41 ans, s’agenouillait aux portes d’une cathédrale encore fermée, déposant une bougie sur les marches, en hommage “au message de François (qui) a toujours été que nous devons nous unir et tendre la main à ceux qui en ont le plus besoin”, expliquait-il à l’AFP.”C’est très dur, parce qu’une personne qui se souciait des plus démunis est morte et nous laisse seuls”, se lamentait Juan Jose Roy, retraité de 66 ans, les mots le disputant aux larmes.”Le pape des pauvres, des marginalisés, de ceux que beaucoup excluent, nous a quittés”, a résumé Mgr Cuerva, ouvrant la première messe du jour à la cathédrale. D’où Jorge Bergoglio lança en son temps plus d’un sermon vibrant en faveur des démunis, faisant grincer les gouvernements successifs.- “Etre un peu François” -“A présent, nous allons tous devoir être un peu François, être plus miséricordieux les uns envers les autres”, a enjoint Mgr Cuerva à l’assistance. Au fil de la journée, à la pause déjeuner, le va-et-vient a enflé dans la cathédrale, sur les marches de laquelle s’improvisait un petit autel footballistique: un maillot, des écussons, des drapeaux “azulgrana” (bleu et grenat) aux couleurs de San Lorenzo, le club de cÅ“ur depuis l’enfance de Jorge Bergoglio. “Il a toujours été l’un des nôtres”, a salué le club lundi.Et dans ce défilé métissé, fidèles, croyants, pratiquants, ou pas, perçait la gratitude envers “une personne qui nous a reconnectés avec la chose la plus intéressante et belle que cette religion -et bien d’autres- puissent avoir: l’amour du prochain et la solidarité entre frères, citoyens du monde”, résumait Joana Sierra, enseignante de 36 ans se disant “catholique d’éducation, jamais pratiquante”. Mais qui lundi priait.”Pendant des années j’ai été à l’église, puis je m’en suis éloignée car être homosexuelle n’était pas facile”, confiait à l’AFP Ana Aracama, étudiante de 22 ans. Mais ce pape “nous a permis de nous sentir de nouveau enfants de Dieu, non pas des pécheurs voués à l’enfer pour être nés un peu différents. Pour moi, Jorge c’est ça (…) ça a marqué ma vie”.- Une “bouffée d’air” -“Un pape différent, proche, argentin…”, a résumé à sa façon la star et capitaine de l’Albiceleste Lionel Messi, dans un hommage sur son compte Instagram. “Le plus simple qu’on puisse imaginer (…), il balayait le trottoir quand il était sale! Vous vous rendez compte? C’était un homme, pas un pape”, s’émouvait Cristina Marcheschi, 77 ans, à Flores, quartier natal du pape où pour chacun il est resté “un voisin”.Parmi les premiers tôt lundi a prier près de la cathédrale, Guillermo Sanchez, Péruvien de 47 ans vivant à Buenos Aires, exprimait lui aussi une peine spéciale pour ce premier pape latino-américain: “Ca ne m’était jamais arrivé avec les autres papes”.”Il était très proche de la jeunesse, de notre époque. Ce n’était pas un pape fermé (…). François n’évitait aucun sujet”, affirmait-il.”Il fut une bouffée d’air frais dont l’église avait besoin”, méditait en soirée Sabrina Fernandez, 50 ans, comme tant d’autres à Flores une “voisine” du pape. “Il va manquer au monde”.

Maduro traite le président salvadorien de “violateur en série des droits humains”

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a taxé de “violateur en série des droits humains” son homologue salvadorien Nayib Bukele, qui a proposé d’échanger 252 Vénézuéliens incarcérés dans son pays après leur expulsion par les Etats-Unis contre des “prisonniers politiques” détenus au Venezuela.”C’est un violateur systématique et en série des droits humains depuis le Salvador contre les Vénézuéliens”, a lancé M. Maduro, lundi lors de son émission hebdomadaire de télévision, demandant leur “libération sans conditions”.”Face à l’abus absolu des droits humains, je lui dis: +Monsieur Bukele, conformez-vous au droit (…) donnez preuve de vie de tous les jeunes kidnappés+. Dites où il y a une procédure de justice, pour quelle raison, quels crimes ils ont commis, permettez l’accès à un avocat (…) Renoncez à la voie de la disparition forcée. Et tôt ou tard, libérez-les sans condition”, a-t-il ajouté.”Une liberté inconditionnelle pour les jeunes qui sont kidnappés au Salvador”, a-t-il encore exigé estimant que l’incarcération des Vénézuéliens au Salvador est “un grave crime contre l’humanité”.Un peu plus tôt dans la journée, le procureur général du Venezuela Tarek William Saab avait lui aussi exigé “la liberté inconditionnelle” des migrants, sommant les autorités salvadoriennes de répondre aux “communications” et “recours” judiciaires envoyés par Caracas. Il a ajouté qu’on “ne peut pas comparer” les Vénézuéliens détenus au Salvador “sans procédure” avec “les personnes arrêtées (au Venezuela) pour tentative d’assassinat du président (…) vouloir faire sauter des casernes, ou enlèvement”. Le pouvoir vénézuélien dénonce régulièrement des complots réels ou imaginaires. – “Accord humanitaire” -Dimanche, Nayib Bukele, allié clé du président américain Donald Trump, a proposé à Caracas “un accord humanitaire qui prévoit le rapatriement de 100% des 252 Vénézuéliens (…) en échange de la libération et de la remise d’un nombre identique (252) de prisonniers politiques parmi les milliers que vous détenez”.En un peu plus d’un mois, il a accueilli et enfermé dans une méga-prison de haute sécurité 288 migrants expulsés des Etats-Unis, dont 252 Vénézuéliens pour la plupart accusés d’appartenir au gang Tren de Aragua, multinationale du crime, déclaré organisation “terroriste” par Washington.Samedi, le président colombien Gustavo Petro avait appelé son homologue salvadorien à lui remettre les Colombiens expulsés des Etats-Unis et incarcérés dans le même centre de détention.Pour expulser ces migrants vers le Salvador, M. Trump a notamment invoqué la “loi sur les ennemis étrangers” (Alien Enemies Act) de 1798, qui n’avait jusqu’alors été utilisée qu’en temps de guerre.Donald Trump a fustigé dimanche les magistrats s’opposant à cette politique, au lendemain d’un revers important infligé par la Cour suprême.Le président républicain a étrillé les “tarés de la gauche radicale” se battant pour “ramener dans notre pays des meurtriers, des barons de la drogue, des prisonniers dangereux, des aliénés mentaux”, dans un long message de Pâques sur sa plateforme Truth Social.La veille, la plus haute instance judiciaire du pays avait annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre des expulsions d’immigrés vénézuéliens vers le Salvador.Les avocats de plusieurs expulsés ont protesté, assurant que leurs clients n’appartiennent à aucun gang criminel, n’ont commis aucun crime et ont été ciblés principalement en raison de leurs tatouages.Une situation qui suscite la vive inquiétude de l’opposition et des ONG de défense des libertés.

US VP Vance meets Indian PM Modi for tough talks on trade

US Vice President JD Vance met with Indian Prime Minister Narendra Modi after a red carpet welcome in New Delhi on Monday, as India bids for an early trade deal to stave off punishing tariffs.Modi’s office said that there had been “significant progress in the negotiations” with the two countries negotiating the first tranche of a trade deal.New Delhi hopes to secure relief within the 90-day pause on steep tariffs announced by US President Donald Trump this month.Vance’s office similarly reported “significant progress” in the talks and said the two men had established a roadmap for how economic discussions would proceed.His four-day visit comes two months after Modi held talks at the White House with Trump, during which India pledged to buy more US oil and gas to offset its trade surplus with Washington.Yet that did not prevent India from being slapped with 26 percent tariffs by Trump, later lowered to 10 percent for the 90-day period.An honour guard and troupes of folk dancers greeted Vance after he stepped out into the sweltering sunshine of New Delhi on Monday morning, the start of a four-day tour that will include trips to the historic fort city of Jaipur and the Taj Mahal.”Ad-Vance-ing” US-India ties, broadcaster NDTV headlined its stories.Modi, who welcomed Vance to his residence on Monday evening with a bear hug, photographs released by the Indian government showed, later hosted the vice president and his family for dinner.The men discussed boosting “cooperation in energy, defence strategic technologies and other areas”, Modi’s office said, without giving further details.- ‘Boost’ -Vance’s visit comes during an escalating trade war between the United States and China. India’s neighbour and rival faces US levies of up to 145 percent on many products.Beijing has responded with duties of 125 percent on US goods. New Delhi has reacted cautiously so far.After Vance’s meetings Monday, US Trade Representative Jamieson Greer said he was “pleased to confirm” that Washington and India’s Ministry of Commerce “have finalized the Terms of Reference to lay down a roadmap for the negotiations on reciprocal trade”.Vance and Modi were also expected to discuss China, seen as a challenger in different domains by both governments. The two democracies are also a part of the “Quad” group with Australia and Japan. The US vice president is accompanied by his wife Usha, the daughter of Indian immigrants.Together with their three children, who were dressed in traditional flowing Indian attire, they visited the Hindu Akshardham Temple in New Delhi.Modi said during his visit to Washington that the world’s largest and fifth-largest economies would work on a “mutually beneficial trade agreement”.The United States is a crucial market for India’s information technology and services sectors. Washington in turn has made billions of dollars in new military hardware sales to New Delhi in recent years.Modi said he “looks forward” to a visit by Trump to India later this year, New Delhi said in a statement, with a potential Quad summit slated.Vance, 40, a devout Catholic convert, arrived in New Delhi a day after meeting Pope Francis in the Vatican.The vice president said his “heart goes out to the millions of Christians all over the world who loved him”, after the Vatican announced the death of the pope on Monday.

US VP Vance meets Indian PM Modi for tough talks on trade

US Vice President JD Vance met with Indian Prime Minister Narendra Modi after a red carpet welcome in New Delhi on Monday, as India bids for an early trade deal to stave off punishing tariffs.Modi’s office said that there had been “significant progress in the negotiations” with the two countries negotiating the first tranche of a trade deal.New Delhi hopes to secure relief within the 90-day pause on steep tariffs announced by US President Donald Trump this month.Vance’s office similarly reported “significant progress” in the talks and said the two men had established a roadmap for how economic discussions would proceed.His four-day visit comes two months after Modi held talks at the White House with Trump, during which India pledged to buy more US oil and gas to offset its trade surplus with Washington.Yet that did not prevent India from being slapped with 26 percent tariffs by Trump, later lowered to 10 percent for the 90-day period.An honour guard and troupes of folk dancers greeted Vance after he stepped out into the sweltering sunshine of New Delhi on Monday morning, the start of a four-day tour that will include trips to the historic fort city of Jaipur and the Taj Mahal.”Ad-Vance-ing” US-India ties, broadcaster NDTV headlined its stories.Modi, who welcomed Vance to his residence on Monday evening with a bear hug, photographs released by the Indian government showed, later hosted the vice president and his family for dinner.The men discussed boosting “cooperation in energy, defence strategic technologies and other areas”, Modi’s office said, without giving further details.- ‘Boost’ -Vance’s visit comes during an escalating trade war between the United States and China. India’s neighbour and rival faces US levies of up to 145 percent on many products.Beijing has responded with duties of 125 percent on US goods. New Delhi has reacted cautiously so far.After Vance’s meetings Monday, US Trade Representative Jamieson Greer said he was “pleased to confirm” that Washington and India’s Ministry of Commerce “have finalized the Terms of Reference to lay down a roadmap for the negotiations on reciprocal trade”.Vance and Modi were also expected to discuss China, seen as a challenger in different domains by both governments. The two democracies are also a part of the “Quad” group with Australia and Japan. The US vice president is accompanied by his wife Usha, the daughter of Indian immigrants.Together with their three children, who were dressed in traditional flowing Indian attire, they visited the Hindu Akshardham Temple in New Delhi.Modi said during his visit to Washington that the world’s largest and fifth-largest economies would work on a “mutually beneficial trade agreement”.The United States is a crucial market for India’s information technology and services sectors. Washington in turn has made billions of dollars in new military hardware sales to New Delhi in recent years.Modi said he “looks forward” to a visit by Trump to India later this year, New Delhi said in a statement, with a potential Quad summit slated.Vance, 40, a devout Catholic convert, arrived in New Delhi a day after meeting Pope Francis in the Vatican.The vice president said his “heart goes out to the millions of Christians all over the world who loved him”, after the Vatican announced the death of the pope on Monday.

Attaques contre des prisons: le parquet antiterroriste se saisit de faits en Isère

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé lundi se saisir de l’enquête sur des tirs et jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires, et des renforts ont été mis en place autour de deux établissements pénitentiaires dans la région.Dans la nuit de dimanche à lundi, “plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires” et “des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place”, a indiqué dans un communiqué le Pnat qui “s’est saisi de ces faits”.À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d’une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription “DDPF” a été retrouvé taguée sur le domicile.”Par erreur, les agresseurs ont en réalité ciblé le domicile d’un voisin, croyant viser notre collègue”, affirme le syndicat FO Justice sur les réseaux sociaux.Une deuxième habitation a été ciblée, sans inscription découverte.L’enquête ouverte pour participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de crime contre les personnes ainsi que tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique et dégradation ou détérioration en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, en relation avec une entreprise terroriste, est confiée à la police judiciaire et la Direction générale de la sécurité intérieure. “Il n’y a pas eu de blessés mais ces faits constituent des intimidations contre la République au moment où nous remettons de l’autorité et de l’ordre dans nos prisons”, a réagi sur X le ministre de la Justice Gérald Darmanin, disant “pouvoir compter sur la fermeté du ministère de l’Intérieur pour interpeller rapidement les auteurs et mettre fin à ces désordres”.Le Pnat s’est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.- “Cibles” -Un groupe revendiquant la “défense des droits des prisonniers français”, ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram. Le Pnat précise dans son communiqué être “en lien avec les parquets territoriaux” concernant d'”autres destructions par incendie intervenues dans la nuit”.Selon le parquet de Lyon, deux véhicules ont été incendiés vers minuit sur le parking sécurisé de la maison d’arrêt de Corbas, près de Lyon. Deux autres véhicules ont été dégradés.Un mineur a été interpellé quelques heures plus tard près de la prison et placé en garde à vue selon le parquet. Il est soupçonné d’avoir voulu commettre un acte de malveillance, selon une source proche du dossier, mais le parquet indique qu’un lien n’est pas établi à ce stade.Selon des sources syndicale et policière, une voiture appartenant à un surveillant a également brûlé dans la nuit sur un parking proche de la prison de Villefranche-sur-Saône.La préfecture de région a indiqué sur X avoir déployé des moyens supplémentaires et renforcé les patrouilles autour des établissements pénitentiaires grâce à un peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie et des renforts départementaux de la police du Rhône.Deux surveillants de cet établissement avaient porté plainte mi-avril pour des messages sur l’application TikTok révélant leur identité quelques jours plus tôt, selon le parquet de Villefranche.Le syndicat FO Justice a envoyé lundi une lettre ouverte au ministre de la Justice Gérald Darmanin pour lui demander un état des lieux des accès principaux des établissements pénitentiaires et leur sécurisation. Compte tenu des attaques récentes, il est “inacceptable” pour le syndicat que “plusieurs structures pénitentiaires disposent encore de portes d’entrée principales fragilisées, équipées de vitrages obsolètes, voire endommagés”. Et de déplorer que les établissements pénitentiaires soient “devenus des cibles clairement identifiées”.Les attaques visant établissements ou agents pénitentiaires ont débuté il y a plus d’une semaine. Les ministres de la Justice Gérald Darmanin et de l’Intérieur Bruno Retailleau ont envoyé jeudi des consignes pour que la sécurisation des prisons soit renforcée.mca-mla-mk-jvi/cal/swi

Pour la recherche en ligne et l’IA, les Etats-Unis réclament le démantèlement de Google

Google était de retour au tribunal lundi, dans le cadre d’auditions majeures pour déterminer si le géant technologique, jugé coupable d’abus de position dominante, doit se séparer de son navigateur Chrome, alors que la course à l’intelligence artificielle (IA) menace de chambouler la recherche en ligne”Aujourd’hui s’ouvre le dernier chapitre de ce procès historique”, a déclaré lundi Gail Slater, responsable du département antitrust du ministère américain de la Justice.”C’est l’avenir de l’internet qui est en jeu”, a-t-elle ajouté dans ses remarques préliminaires.”Allons-nous donner des choix aux Américains et permettre à l’innovation et à la concurrence de prospérer en ligne ? Ou allons-nous maintenir le statu quo qui favorise les monopoles des grandes entreprises technologiques ?”Le groupe californien a été jugé coupable l’été dernier de pratiques illégales pour établir et maintenir son monopole dans la recherche en ligne par Amit Mehta.Ce juge fédéral de Washington interroge à nouveau les deux parties avant de se prononcer sur la peine imposée à l’entreprise.Ce dossier est distinct de celui dans lequel la juge fédérale de Virginie Leonie Brinkema a rendu jeudi une décision, concluant que Google était en situation de monopole dans le domaine de la publicité en ligne.Les autorités antitrust américaines veulent que Google se sépare de Chrome, le navigateur internet le plus utilisé au monde, parce qu’il constitue un point d’accès majeur au moteur de recherche, sapant ainsi les chances de potentiels concurrents.Elles demandent également au juge d’interdire à la firme de signer des accords avec Apple, Samsung et d’autres fabricants de smartphones pour installer par défaut Google sur leurs appareils.Sans Chrome, “Google perdrait une énorme source de données sur les recherches des consommateurs et leur comportement en ligne”, commente Yory Wurmser, analyste d’Emarketer.”L’objectif de toutes ces mesures n’est pas seulement de donner plus de choix aux consommateurs, mais aussi de fournir aux concurrents les données dont ils ont besoin pour créer un moteur de recherche aussi efficace”, ajoute-t-il pour l’AFP.Des exigences que l’entreprise a qualifiées de “radicales” en novembre dernier.”L’approche du ministère de la Justice entraînerait un excès de pouvoir sans précédent de la part du gouvernement qui nuirait aux consommateurs, aux développeurs et aux petites entreprises américaines – et mettrait en péril le leadership économique et technologique mondial de l’Amérique”, avait affirmé Kent Walker, président des affaires mondiales de Google.- Risque de monopole dans l’IA -Pour Gail Slater, nommée au ministère de la Justice par Donald Trump, un démantèlement est nécessaire pour favoriser l’innovation à l’heure où la concurrence fait rage dans l’IA générative.L’avènement des interfaces telles que ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google) représente la plus grande menace à la domination de Google dans la recherche en ligne depuis sa création, car les chatbots sont désormais capables de répondre à toutes sortes de questions des utilisateurs, y compris celles qu’ils auraient jusqu’à présent posées au leader d’internet.Le groupe de Mountain View (Silicon Valley) intègre de plus en plus l’IA générative pour répondre directement aux internautes dans Google. Le parquet américain veut empêcher la firme de transformer son monopole actuel en un autre monopole, alors qu’OpenAI et d’autres start-up, telles que Perplexity AI essaient de rivaliser dans la recherche en ligne boostée à l’IA.Si Donald Trump a volontairement marqué une rupture politique nette avec Joe Biden, son gouvernement a repris, dans ce dossier, les demandes déjà formulées par l’administration précédente en fin d’année dernière.”L’administration Trump a donné la priorité aux politiques qui soutiennent et font progresser l’intelligence artificielle”, a assuré Gail Slater.”Mais rien ne fera progresser l’intelligence artificielle plus rapidement qu’un marché ouvert et concurrentiel, exempt de gardiens et de monopoles”.Les patrons des grandes entreprises technologiques courtisent Donald Trump depuis sa victoire en novembre, espérant s’attirer ses faveurs notamment dans le cadre des nombreuses enquêtes et procès antitrust en cours.Mais Mark Zuckerberg n’a pas réussi à éviter le procès de son groupe Meta qui s’est ouvert la semaine dernière.Et les autorités américaines de la concurrence semblent décider à en découdre. Gail Slate a comparé le monopole “écrasant” de Google à celui de Standard Oil dans le pétrole et d’AT&T dans les télécommunications au XXe siècle.Quelle que soit la décision du juge Mehta, Google devrait faire appel de cette décision, ce qui prolongera le processus pendant des années. L’affaire pourrait même remonter jusqu’à la Cour suprême.

Pope Francis death from a stroke sets off global tributes, mourning

Pope Francis died of a stroke, the Vatican announced hours after the death on Monday of the 88-year-old reformer who inspired devotion but riled traditionalists during 12 years leading the Catholic Church.The Argentine pontiff died at his Santa Marta residence in the Vatican almost a month after leaving hospital following five weeks battling double pneumonia.One day after he greeted Easter crowds in St Peter’s Square, mourners gathered in the plaza, many in tears, to mark his passing.”He’s actually returned to the Lord — and godspeed,” Italian Cesarina Cireddu told AFP.World leaders from US President Donald Trump to Russian leader Vladimir Putin paid tribute to the pope’s moral and spiritual leadership. Prayers were held around the world and Trump was among the first leaders to announce that they would attend the pope’s funeral.Trump — who drew the ire of Francis with his mass deportations of migrants — wrote “Rest in Peace” in a social media post and ordered flags to be flown at half mast.”We are orphaned,” said street sweeper Javier Languenari, 53, in the pope’s home city of Buenos Aires, as Argentina declared a week of national mourning.According to the death certificate released by the Vatican, Francis died of a stroke, causing a coma and “irreversible” heart failure.It also revealed he had Type 2 diabetes, which was not previously known.The pope had seemed exhausted when being driven around St Peter’s Square on Sunday and a Vatican source said the pontiff had kept up a punishing schedule even though he knew his health was fading.In his will, also released by the Vatican, the pope wrote that he felt that “the sunset of my earthly life is approaching”.Cardinal Kevin Farrell, the Vatican official known as the Camerlengo and who now takes over the immediate running of church affairs, announced Francis’s death.”This morning at 7:35 am (0535 GMT) the Bishop of Rome, Francis, returned to the home of the Father. His entire life was dedicated to the service of the Lord and His church,” Farrell said.The pope’s apartment was formally sealed and his body moved to a wood and zinc coffin in the Santa Marta chapel on Monday evening, the Vatican said. The coffin will be moved to St Peter’s Basilica, probably on Wednesday, to lie in state.Cardinals will meet on Tuesday to start planning the funeral at St Peter’s Basilica, which must take place between four and six days after the death — between Friday and Sunday.Francis had already announced he would be buried in the basilica of Santa Maria Maggiore in Rome. In his will, he said he wanted a simple, unadorned tomb “with the only inscription: Franciscus”, Francis in Latin.The cardinals will also start preparing the conclave, where cardinals under the age of 80 will meet within three weeks to decide who will become Francis’s successor.- ‘Terrible shock’ -Thousands went to St Peter’s Square, where a death knell rang out for the pope’s passing and rosary prayers were said.Caroline Wahl, visiting from Germany, said the pope had looked “weak” when they saw him on Easter Sunday, adding that thinking about him now gave her “goosebumps”.Bells tolled at cathedrals and churches around the world.In Gaza, where the war between Israel and Hamas rages on, the Christian community feels “as though a light of love and peace has been extinguished”, said George Ayad, 67.In Kinshasa, Madeleine Bomendje struggled to accept the news: “It’s a terrible shock,” she said.The lights of the Eiffel tower in Paris were turned off on Monday night, while the Colosseum in Rome was to go dark on Tuesday.- ‘Beacon of compassion’ -Francis, born Jorge Bergoglio, was the first Jesuit to lead the Catholic world and the first from the Americas.He took over from Benedict XVI — the first pontiff since the Middle Ages to step down — and cut a sharply different figure from the German theologian.A football-loving former archbishop of Buenos Aires, Francis sought to forge a more open and compassionate Church.Throughout his papacy, he championed the poor, campaigned for action against climate change and emphasised love over doctrine, famously saying of gay believers, “who am I to judge”.His views riled Church traditionalists, while his outspoken opinions often clashed with those of politicians.Argentina’s President Javier Milei — who had before taking office accused Francis of being an “imbecile” who “promotes communism” pointed to his compatriot’s “goodness and wisdom” despite their “differences”.Argentine football great Lionel Messi thanked Francis for “making the world a better place” as the late pontiff’s favourite club, San Lorenzo, paid tribute to “a thoughtful, open-minded, cultured man”.- Health issues -Francis, who had part of his lung removed as a young man, almost died twice while in hospital — but still defied doctor’s orders to take two months off after returning home.Known for being stubborn, he made several public appearances, including meeting Britain’s King Charles and visiting a prison.But he struggled to speak, and delegated the traditional Easter Sunday “Urbi et Orbi” (“To the City and the World”) benediction to an associate.His hospital stay was the last of a series of health issues, from colon and hernia surgery to problems walking, which saw him take to a wheelchair in recent years.But he never took a day off and made frequent trips abroad, including a four-nation Asia-Pacific tour last September which drew huge crowds.- Church reforms -When Francis took over, the Catholic Church was beset by infighting, and plagued by a global scandal over cover-ups of clerical sex abuse of children.Francis initiated a major shake-up of the Vatican’s governing body that included improving financial responsibility and allowing lay Catholics to lead Vatican offices.However, critics accused him of creating doctrinal confusion and failing to defend traditional Catholic beliefs on key issues such as abortion and divorce. On abuse, he promised an end to impunity and changed Vatican law, but victims’ groups said his actions fell short of the “zero-tolerance” he promised.”In this realm, where Francis had supreme power, he refused to make the necessary changes,” said Anne Barrett Doyle from BishopAccountability.org, complaining of a lack of external oversight and transparency. “It will forever tarnish the legacy of this remarkable man.”