A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Climat: l’avis de la Cour internationale de justice, non-contraignant mais juridiquement explosif ?

Contraindre les grands Etats à réduire leur pollution carbone qui réchauffe la planète est peut-être hors de portée de la plus haute cour mondiale, mais l’avis historique qu’elle a rendu mercredi fournit une arme redoutable aux pays et aux militants à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique.Même s’il est consultatif et non contraignant, l’avis de la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l’ONU, n’est pas sans pouvoir, bien au contraire.La Cour a conclu que le droit international, tel qu’il se déduit des traités en vigueur, des jurisprudences et de la coutume, lie tous les pays à une série d’obligations de protection du climat. Et de nombreux experts concordent à dire que cette analyse va influencer les tribunaux de la planète, les négociations sur le climat et les délibérations politiques à travers le globe.”Les juges sont unanimes pour conclure que le droit international impose aux États des obligations claires et contraignantes de ne pas causer de dommages massifs à l’environnement en général, et de ne pas nuire au système climatique en particulier”, estime Cesar Rodriguez-Garavito, directeur du Climate Law Accelerator à l’université de New York, joint par l’AFP.Selon la CIJ, les plans nationaux de réduction des gaz à effet de serre doivent par exemple refléter l’ambition la plus élevée de l’accord de Paris, soit l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Un niveau que le monde pourrait atteindre dès cette décennie, selon les climatologues.La Cour affirme aussi que les États, s’ils ne respectent pas ces obligations, pourraient être tenus de réparer les infrastructures ou les écosystèmes endommagés et, à défaut, de faire l’objet de demandes d’indemnisation.Certes, “nous sommes loin d’un litige entre deux pays où l’un réclame à l’autre d’assumer sa responsabilité et payer des dommages climatiques passés et présents, mais en théorie, la Cour crée une ouverture pour de telles demandes”, analyse Markus Gehring, professeur de droit international à l’université de Cambridge.- “Acte illicite” -Les grands États pétroliers comme les États-Unis peuvent tout à fait méconnaître l’avertissement de la Cour, selon laquelle le soutien d’un pays à la production de pétrole, de gaz et de charbon est susceptible de constituer un “acte illicite”.Mais cette ignorance se fera “à leurs risques et périls”, estime-t-il, citant le destin d’un avis rendu en 2019 par la CIJ.Celui-ci concluait que le Royaume-Uni devrait mettre fin à son occupation des îles Chagos. L’avis avait été balayé par Londres, mais avait conduit à une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies exigeant que le Royaume-Uni cède l’archipel à l’Île Maurice, ce qu’il a fait en 2024.Sans être directement contraignant, l’avis de la CIJ le sera à travers les actions judiciaires ultérieures qui s’appuieront sur lui et via les institutions des Nations unies.Le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, ordonné par Donald Trump, ne dispensera par Washington de ses engagements, ajoute M. Gehring: la CIJ analyse très clairement que le droit international existant impose une obligation générale de lutter contre le changement climatique.Une des 15 juges de la CIJ, Sarah Cleveland, a déclaré que les “responsabilités éminentes” des pays en matière de protection du système climatique peuvent également influer l’interprétation du droit international des affaires.- “Bouclier et épée” -Pour le Vanuatu, archipel du Pacifique qui a été le fer de lance de la procédure devant la CIJ, cet avis constitue “une victoire juridique décisive”.Cet Etat, menacé avec d’autres nations insulaires par la montée des eaux, a déclaré que les conclusions de la Cour renforceraient sa position dans les négociations mondiales sur le climat, pour exiger des ambitions climatiques plus fortes et faire pression pour le versement de dons au fonds mondial de soutien aux pays subissant des pertes et dommages climatiques.L’avis pourrait également ouvrir la voie à des poursuites judiciaires contre les pays et éventuellement les entreprises qui, par action ou omission, ont causé des dommages climatiques, souligne le Vanuatu dans un communiqué.”Pour Vanuatu, cet avis est à la fois un bouclier et une épée : un bouclier qui affirme son droit à la survie et une épée qui oblige les principaux émetteurs mondiaux à agir conformément à la science et à la justice”, ajoute le texte.Manuel Pulgar-Vidal, ancien président de la COP20 au Pérou et responsable mondial du programme Climat et Énergie du WWF, s’attend à ce que la décision de la CIJ “fasse fortement bouger les lignes”.”Le moment est particulièrement bien choisi, car nous traversons une période difficile dans le débat sur le climat”, a-t-il déclaré à l’AFP.

Climat: l’avis de la Cour internationale de justice, non-contraignant mais juridiquement explosif ?

Contraindre les grands Etats à réduire leur pollution carbone qui réchauffe la planète est peut-être hors de portée de la plus haute cour mondiale, mais l’avis historique qu’elle a rendu mercredi fournit une arme redoutable aux pays et aux militants à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique.Même s’il est consultatif et non contraignant, l’avis de la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l’ONU, n’est pas sans pouvoir, bien au contraire.La Cour a conclu que le droit international, tel qu’il se déduit des traités en vigueur, des jurisprudences et de la coutume, lie tous les pays à une série d’obligations de protection du climat. Et de nombreux experts concordent à dire que cette analyse va influencer les tribunaux de la planète, les négociations sur le climat et les délibérations politiques à travers le globe.”Les juges sont unanimes pour conclure que le droit international impose aux États des obligations claires et contraignantes de ne pas causer de dommages massifs à l’environnement en général, et de ne pas nuire au système climatique en particulier”, estime Cesar Rodriguez-Garavito, directeur du Climate Law Accelerator à l’université de New York, joint par l’AFP.Selon la CIJ, les plans nationaux de réduction des gaz à effet de serre doivent par exemple refléter l’ambition la plus élevée de l’accord de Paris, soit l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Un niveau que le monde pourrait atteindre dès cette décennie, selon les climatologues.La Cour affirme aussi que les États, s’ils ne respectent pas ces obligations, pourraient être tenus de réparer les infrastructures ou les écosystèmes endommagés et, à défaut, de faire l’objet de demandes d’indemnisation.Certes, “nous sommes loin d’un litige entre deux pays où l’un réclame à l’autre d’assumer sa responsabilité et payer des dommages climatiques passés et présents, mais en théorie, la Cour crée une ouverture pour de telles demandes”, analyse Markus Gehring, professeur de droit international à l’université de Cambridge.- “Acte illicite” -Les grands États pétroliers comme les États-Unis peuvent tout à fait méconnaître l’avertissement de la Cour, selon laquelle le soutien d’un pays à la production de pétrole, de gaz et de charbon est susceptible de constituer un “acte illicite”.Mais cette ignorance se fera “à leurs risques et périls”, estime-t-il, citant le destin d’un avis rendu en 2019 par la CIJ.Celui-ci concluait que le Royaume-Uni devrait mettre fin à son occupation des îles Chagos. L’avis avait été balayé par Londres, mais avait conduit à une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies exigeant que le Royaume-Uni cède l’archipel à l’Île Maurice, ce qu’il a fait en 2024.Sans être directement contraignant, l’avis de la CIJ le sera à travers les actions judiciaires ultérieures qui s’appuieront sur lui et via les institutions des Nations unies.Le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, ordonné par Donald Trump, ne dispensera par Washington de ses engagements, ajoute M. Gehring: la CIJ analyse très clairement que le droit international existant impose une obligation générale de lutter contre le changement climatique.Une des 15 juges de la CIJ, Sarah Cleveland, a déclaré que les “responsabilités éminentes” des pays en matière de protection du système climatique peuvent également influer l’interprétation du droit international des affaires.- “Bouclier et épée” -Pour le Vanuatu, archipel du Pacifique qui a été le fer de lance de la procédure devant la CIJ, cet avis constitue “une victoire juridique décisive”.Cet Etat, menacé avec d’autres nations insulaires par la montée des eaux, a déclaré que les conclusions de la Cour renforceraient sa position dans les négociations mondiales sur le climat, pour exiger des ambitions climatiques plus fortes et faire pression pour le versement de dons au fonds mondial de soutien aux pays subissant des pertes et dommages climatiques.L’avis pourrait également ouvrir la voie à des poursuites judiciaires contre les pays et éventuellement les entreprises qui, par action ou omission, ont causé des dommages climatiques, souligne le Vanuatu dans un communiqué.”Pour Vanuatu, cet avis est à la fois un bouclier et une épée : un bouclier qui affirme son droit à la survie et une épée qui oblige les principaux émetteurs mondiaux à agir conformément à la science et à la justice”, ajoute le texte.Manuel Pulgar-Vidal, ancien président de la COP20 au Pérou et responsable mondial du programme Climat et Énergie du WWF, s’attend à ce que la décision de la CIJ “fasse fortement bouger les lignes”.”Le moment est particulièrement bien choisi, car nous traversons une période difficile dans le débat sur le climat”, a-t-il déclaré à l’AFP.

La Bourse de Paris achève en légère hausse une semaine marquée par les résultats d’entreprises

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,21% vendredi, à l’issue d’une semaine marquée par les premières salves de résultats d’entreprises européennes pour le deuxième trimestre, et par la pause de la BCE dans ses baisses de taux.L’indice vedette CAC 40 a avancé de 16,30 points et a terminé à 7.834,58 points. La veille, le CAC 40 avait terminé en baisse de 0,41%.”Bien que les indices boursiers américains S&P 500 et le Nasdaq aient atteint de nouveaux sommets jeudi, la dynamique ne s’est pas maintenue, une Banque centrale européenne (BCE) plus agressive que prévu ayant pesé sur le moral des investisseurs européens”, commente Kathleen Brooks, directrice de la recherche économique pour XTB.La BCE a maintenu ses taux d’intérêt inchangés jeudi, à l’issue d’un long cycle de baisses démarré il y a un an, pour prendre le temps d’évaluer les conséquences du bras de fer commercial entre les Américains et les Européens.Ce statu quo était largement anticipé par le marché, toutefois “le changement de posture” de l’institution, qui estime désormais que “des tensions sur la chaîne d’approvisionnement des entreprises pourraient avoir des risques inflationnistes” n’était “en revanche pas si attendu”, relève Romain Aumond, macroéconomiste de Natixis IM.”Christine Lagarde a douché les espoirs d’une nouvelle baisse des taux en septembre”, tranche Kathleen Brooks.LVMH en hausseConfronté aux guerres commerciales, le numéro un mondial du luxe en matière de chiffre d’affaires, LVMH, a vu ses ventes reculer de 4% au premier semestre à 39,8 milliards. Son bénéfice net a chuté de 22% à 5,7 milliards d’euros.LVMH, cinquième plus grande capitalisation boursière en Europe, a toutefois gagné du terrain en Bourse, “les investisseurs misant sur une possible amélioration à moyen terme”, explique Kathleen Brooks, directrice de la recherche économique pour XTB.Le titre a terminé en hausse de 3,92% à 488,70 euros.Les autres valeurs du secteur du luxe ont aussi gagné du terrain vendredi: Kering a bondi de 4,43% à 221,80 euros et Hermès a gagné 1,62% à 2.385,00 euros.Rémy Cointreau un peu moins pessimisteUn petit mieux mais un contexte toujours difficile: le groupe de spiritueux Rémy Cointreau (+8,06% à 62,35 euros) a annoncé relever son objectif annuel de résultat, dont le recul devrait être moins marqué que prévu après l’accord trouvé début juillet sur les prix du cognac en Chine.Michelin et Valeo en baisseMichelin a enregistré la pire performance de la séance sur le CAC 40, en terminant en forte baisse de 3,36% à 31,07 euros, après avoir publié des ventes en baisse de 3,4% au premier semestre, à 13 milliards d’euros. L’équipementier automobile Valeo a quant à lui chuté de plus de 15% dans la matinée avant de se reprendre en partie au cours de la séance, terminant finalement en recul de 5,37% à 9,78 euros. Ce dernier a fait état d’un bénéfice net en forte baisse de 26% à 104 millions d’euros sur les six mois de janvier à juin, un recul lié entre autres à des plans de restructuration en France et en Allemagne. “L’action de Valeo a été assez malmenée, c’est une surréaction”, a réagi vendredi le directeur général du groupe, Christophe Périllat, qui vient d’être reconduit dans ses fonctions pour un mandat de quatre ans.”Les fondamentaux de Valeo progressent. Un jour ou l’autre, la Bourse nous regardera par rapport à ces fondamentaux”, a souligné M. Périllat lors d’une rencontre avec des journalistes.Nexity s’envoleLe promoteur immobilier Nexity a publié un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros au premier semestre, en baisse de 18% par rapport à la même période en 2024, mais le groupe dit commencer à remonter la pente après une lourde restructuration. L’action Nexity s’est envolée de 13,54% à 10,90 euros. Depuis le 1er janvier, le titre affiche cependant un repli de 16,15%.

UK, France, Germany say Gaza ‘humanitarian catastrophe must end now’

The leaders of Britain, France and Germany said Friday the “humanitarian catastrophe” in the Gaza Strip “must end now”, as the war-ravaged Palestinian territory faces a deepening crisis. “We call on the Israeli government to immediately lift restrictions on the flow of aid and urgently allow the UN and humanitarian NGOs to carry out their work in order to take action against starvation,” they said in a joint statement released by Berlin.British Prime Minister Keir Starmer, French President Emmanuel Macron and German Chancellor Friedrich Merz said that “the most basic needs of the civilian population, including access to water and food, must be met without any further delay”. “Withholding essential humanitarian assistance to the civilian population is unacceptable,” they said.”Israel must uphold its obligations under international humanitarian law.”More than 100 aid and human rights groups warned this week that “mass starvation” was spreading in Gaza after more than 21 months of war. Israel has rejected accusations it is responsible for the deepening crisis in Gaza, which the World Health Organization has called “man-made”.Israel placed the Gaza Strip under an aid blockade in March, which it only partially eased two months later while sidelining the longstanding UN-led distribution system.The European leaders also stressed that “the time has come to end the war in Gaza. “We urge all parties to bring an end to the conflict by reaching an immediate ceasefire.””We stand ready to take further action to support an immediate ceasefire and a political process that leads to lasting security and peace for Israelis, Palestinians and the entire region,” they said.Starmer had earlier said he would hold an “emergency call” on Gaza Friday with Macron and Merz.Palestinian militant group Hamas triggered the conflict with its October 7, 2023 attack in Israel. The Hamas attack resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s military campaign in Gaza has so far killed 59,676 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.Of the 251 hostages taken during the attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.

Stock markets mark time as Trump puts EU-US trade deal at 50/50

Stock markets marked time Friday as the latest trade-related rally lost steam as US President Donald Trump rated the chances of Washington striking a trade deal with the European Union at barely 50/50.Wall Street indices were marginally higher in morning trading as the S&P continued its recent hot streak as investors  digested a mixed batch of corporate earnings.London, after a strong run on positive corporate news, finished slightly lower as did Frankfurt, while Paris closed just ahead after Asia lost ground.Equities have enjoyed a strong run for much of July on expectations that governments around the world will reach agreements with the United States to dodge threatened tariffs before next Friday’s deadline.But Trump cautioned that in his view striking a deal with the European Union to reduce import tariffs will be a challenge.”I would say that we have a 50/50 chance, maybe less than that, but a 50/50 chance of making a deal with the EU,” Trump told reporters at the White House.In the meantime, “there is no unifying theme across financial markets this month — instead markets are moving to the beat of their own drums,” concluded Kathleen Brooks, research director at XTB.Tesla, which had lost eight percent Thursday on lower profits and a “rough” outlook from CEO Elon Musk, regained  almost five percent.Sentiment had been lifted earlier in the week by the announcement of a Japan-US deal, as well as signals that the EU could be closing in on its own accord with Washington.The “momentum has not been kept up, and European stocks are weaker at the end of the week,” noted Brooks.Trade optimism stayed cautiously upbeat overall, as Brussels and Washington tried to steer towards a deal that would halve Trump’s threatened 30 percent levy, with a European Commission spokesman saying he believed an agreement was “within reach”. However, “there has been no confirmation from the US side. Thus, sentiment towards European assets could be fragile as we lead up to that August 1 tariff deadline”, Brooks added.The EU is still forging ahead with contingency plans in case talks fail, with member states approving a 93 billion-euro ($109 billion) package of retaliatory counter-tariffs.With few positive catalysts to drive buying, Asian markets turned lower heading into the weekend.Tokyo retreated after a two-day rally and Hong Kong declined following five days of gains. Shanghai was also down. While the S&P 500 and Nasdaq hit new records Thursday, another round of strong jobs data suggested the US Federal Reserve might have to delay cutting borrowing costs.The dollar extended gains against its major peers. The US president once again pressed Fed chief Jerome Powell to slash interest rates during a visit to its headquarters on Thursday.In corporate news, German auto giant Volkswagen said US tariffs had cost it 1.3 billion euros ($1.5 billion) in the first half of the year as it reported falling profits.After an initial drop, shares in the carmaker rose four percent in Frankfurt. German sportswear maker Puma saw its shares tumble around 16 percent after slashing its sales forecast and warning of a full year loss.- Key figures at around 1555 GMT -New York – Dow: UP 0.2 percent at 44,764.12 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,378.79New York – Nasdaq Composite: UP 0.2 percent at 21,106.04London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,119.32 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,834.58 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.3 percent at 24,233.08 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 41,456.23 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.1 percent at 25,388.35 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.3 percent at 3,593.66 (close)Dollar/yen: UP at 147.77 yen from 146.94 yen on ThursdayEuro/dollar: DOWN at $1.1727 from $1.1756Pound/dollar: DOWN at $1.3426 from $1.3507Euro/pound: UP at 87.34 pence from 87.01 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.0 percent at $65.37 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.8 percent at $68.62 per barrel

Trade on agenda as Trump heads to Scotland for diplomacy and golf

US President Donald Trump departed for Scotland on Friday for a mix of diplomacy, business and leisure, as a huge UK security operation swung into place amid planned protests near his family-owned golf resorts. The president, whose mother was born in Scotland, is expected to split his time between two seaside golf courses bearing his name, in Turnberry on the southwestern coast and Aberdeen in the northeast.Air Force One was due to arrive around at 8:20 pm local time (1920 GMT) with the president and White House staff, and Trump has no public events scheduled for Saturday or Sunday, the White House said.However, he is due to meet with UK Prime Minister Keir Starmer during the trip.”We’re going to do a little celebrating together, because we got along very well,” Trump told reporters as he left the White House Friday, calling Starmer “a good guy” doing “a very good job”.He said they would discuss “fine tuning” the bilateral trade deal struck in May, and would “maybe even improve it”.But the unpredictable American leader appeared unwilling to cede to a UK demand for flexibility over reduced steel and aluminium tariffs.Trump has exempted London from blanket 50 percent tariffs on imports of both metals, but the fate of that carve-out remains unclear.”If I do it for one, I have to do it for all,” Trump told reporters, when asked if he had any “wiggle room” for the UK on the issue. The international outcry over the conflict in Gaza may also be on the pair’s agenda, as Starmer faces growing pressure to follow French President Emmanuel Macron and announce that Britain will also recognise a Palestinian state.- Protests -Trump is expected to return to the UK in September for a state visit — his second — at the invitation of King Charles III, which promises to be lavish.During a 2023 visit, Trump said he felt at home in Scotland, where his mother Mary Anne MacLeod grew up on the remote Isle of Lewis before emigrating to the United States at age 18.The affection is not necessarily mutual.Residents, environmentalists and elected officials have voiced discontent over the Trump family’s construction of a new golf course, which he is expected to open before he departs the UK on Tuesday.Police Scotland, which is bracing for mass protests in Edinburgh and Aberdeen as well as close to Trump’s golf courses, have said there will be a “significant operation across the country over many days”.Scottish First Minister John Swinney, who will also meet Trump during the visit, said the nation “shares a strong friendship with the United States that goes back centuries”.He added it would provide Scotland with a “platform to make its voice heard on the issues that matter, including war and peace, justice and democracy”.Trump has also stepped into the sensitive debate in the UK about green energy and reaching net zero, with Aberdeen being the heart of Scotland’s oil industry.In May, he wrote on his Truth Social platform that the UK should “stop with the costly and unsightly windmills” as he urged incentivising drilling for oil in the North Sea.- US discontent -The trip to Scotland puts physical distance between Trump and the latest twists in the case of convicted sex offender Jeffrey Epstein, the wealthy financier accused of sex trafficking who died in prison in 2019 before facing trial.In his heyday, Epstein was friends with Trump and others in the New York jet-set, but the president is now facing backlash from his own MAGA supporters who demand access to the Epstein case files.Many support a conspiracy theory under which “deep state” elites protected rich and famous people who took part in an Epstein sex ring. But Trump is urging his supporters to move on from the case.The Wall Street Journal, which published an article detailing longstanding links between Trump and the sex offender, is being punished by the White House.Its reporting staff plans to travel to Scotland on their own and join the White House press pool. But it has now been denied a seat on Air Force One for the flight back home.While Trump’s family has undertaken many development projects worldwide, the president no longer legally controls the family holdings.But opponents and watchdog groups have accused him of many conflicts of interest and using his position as US president to promote private family investments, especially abroad.The American NGO Citizens for Responsibility and Ethics in Washington said in May that 21 development projects were already underway abroad during Trump’s second term.

Tour de France: Arensman s’impose encore, Pogacar et Vingegaard se neutralisent

Le Néerlandais Thymen Arensman a remporté sa deuxième étape dans le Tour de France 2025, sous la pluie vendredi à La Plagne, en gardant deux secondes d’avance sur Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar qui se sont neutralisés toute la journée.Déjà vainqueur de la 14e étape à Superbagnères, le grimpeur d’Ineos a accéléré à 14 kilomètres du sommet de cette dernière journée de montagne, raccourcie et amputée du col des Saisies en raison d’une épidémie touchant les bovins, pour résister jusqu’au bout au retour des favoris qui ne se sont pas attaqués.Beaucoup plus conservateur que par le passé, Pogacar a lancé deux petites accélérations mais s’est pour le reste contenté de défendre son maillot jaune. Vingegaard n’a pas bougé du tout lors de cette étape, très décevante à ce niveau.Le Danois s’est seulement payé le luxe de finir pour une fois devant Pogacar qui n’a pas disputé le sprint et a été bousculé involontairement par un agent de sécurité juste après l’arrivée.Le Slovène de 26 ans, qui compte 4:24 d’avance au classement général sur le Danois, s’oriente tout droit vers une quatrième victoire dans le Tour de France, autant que Chris Froome et à un succès du record.Il ne reste plus que deux étapes qui, sauf accident ou énorme coup de théâtre, ne devraient pas bouleverser le classement général.L’Allemand Florian Lipowitz a quasiment assuré sa place sur le podium en terminant quatrième de l’étape, dans les roues de Vingegaard et Pogacar, alors qu’Oscar Onley, qui s’était rapproché à 22 secondes la veille, a craqué dans le dernier kilomètre.Arensman, 25 ans, s’est chargé d’assurer le suspense avec un raid solitaire exceptionnel. Le Néerlandais n’a jamais compté plus d’une trentaine de secondes d’avance. Mais, allant au bout de lui-même, a tenu bon jusqu’au bout avec un courage admirable.”Je suis totalement détruit, a-t-il réagi. Déjà gagner une étape du Tour de France en étant échappé est incroyable. Et là je sors du groupe maillot jaune face aux meilleurs du monde. J’ai l’impression de rêver, je ne sais pas ce que je viens de faire.””C’est Tadej et Jonas. Tout le monde sait que ce sont les meilleurs du monde, presque des extraterrestres et moi je suis juste un humain. Mais je viens de les battre, c’est juste fou”, a-t-il ajouté.Le Français Kévin Vauquelin, 17e de l’étape, a conservé sa septième place au général après avoir “géré (s)a montée”.Dépassé par le Norvégien Tobias Johannessen, il a profité du craquage complet de Primoz Roglic qui était parti dans l’échappée et était seul en tête dans la vallée précédant la montée finale avant d’exploser.

How might Trump’s tariffs hurt Brazil?

With Donald Trump’s punitive tariffs against Brazil poised to take effect within days, Latin America’s largest economy is bracing for a virtual embargo on its planes, grains, and crude oil.The mercurial US president has penciled in 50 percent tariffs on Brazilian goods starting August 1, swatting aside centuries-old ties and a US trade surplus which Brasilia put at $284 million in 2024.Trump has not attempted to hide the political motivation behind the sanctions — citing a judical “witch hunt” against his right-wing ally, ex-president Jair Bolsonaro.The former artillery officer is on trial, accused of plotting a coup after losing re-election in 2022 to now-President Luiz Inacio Lula da Silva.While Brazil’s seasoned trade diplomats rush to avoid a damaging trade war that would hurt the country’s already slow-growing economy, key sectors are bracing for impact.- Who will feel the pain? -Brazil is the world’s largest exporter of beef, chicken, soybeans, corn, coffee, sugar and orange juice.Its main exports to the United States are crude oil, semi-finished iron and steel products, coffee and aircraft.The agriculture sector alone is projecting losses of $5.8 billion, according to the Confederation of Agriculture and Livestock. Other sectors, such as aeronautics, fisheries and defense, allocate more than half of their exports to the US market and may suffer “an impact on jobs,” according to economist Felipe Salto, former secretary of finance of Sao Paulo state. In the aeronautics sector, the tariff hike is “almost an embargo” and may lead to a “workforce adjustment similar to the Covid-19 pandemic,” according to Francisco Gomes Neto, CEO of Brazil’s Embraer, the world’s third-largest aircraft manufacturer.- When will the impact be felt? – Trump has become notorious for changing his mind on tariff rates, for stalling deadlines, and for claiming epic deals that fail to materialize. He may yet change his mind again.But in Brazil, the impact of his threats is already being felt.There is a preventive suspension of shipments of meat, fruit, fish, and grains, according to industry sources.About 77,000 tons of fruit are sitting in containers awaiting a diplomatic resolution before they spoil, according to the Brazilian Association of Fruit Export Producers. New shipments of beef to the United States are “under analysis” as they would only arrive after August 1, the powerful Brazilian Beef Association said. – Making a deal? -The political nature of the spat seems to make a last-minute deal less likely. Brazil has insisted the case against Bolsonaro will go ahead unless prosecutors decide otherwise.Trump “doesn’t want to talk,” leftist Lula lamented recently, reiterating that his Plan A is to continue “negotiating.” Lula has tasked Vice President Geraldo Alckmin with reaching out to the White House.But a Brazilian negotiating proposal sent in May has received no response, according to Brasilia.Ricardo Alban, president of the National Confederation of Industry, believes Brazil will continue trying to negotiate as long as possible.Its “largest bilateral trade relationship in manufactured products is with the United States,” he said.- Damage control? -As a Plan B, Lula’s government is already considering offering credit lines for tariff-hit companies. In the longer term, Brazil is trying to “restructure” its trade ties with countries beyond the United States, top government official Rui Costa said recently.The European Union, Mexico, and Canada are all potential partners. When it comes to increasing exports to China, economists see a more difficult path for some sectors.”It’s easier to redirect oil or coffee production to other countries than aircraft parts,” said Marcos Mendes of the Insper research center. “Highly specialized sectors will suffer more,” he explained.Lula promised to apply “reciprocity” if Trump’s tariff threat materializes, measures that could deepen the economic impact on both economies.