Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d’avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour “reconquérir” un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes. Trois ont été mis en examen des chefs d’association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent “une peine de réclusion criminelle à perpétuité”, a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d’emprisonnement.La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n’est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin. Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits. Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l’autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue “sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d’individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier”, d’après le magistrat.Le 14 avril, “après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien”, explique le magistrat.C’est dans ce contexte “de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d’arme à feu ont fait trois victimes et qu’une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril”, poursuit M. Teillet.Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l’un de Marseille et le quatrième de la région parisienne. “Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité”, a dit M. Teillet.

Roche says will invest $50 bn in US over next five years

Swiss pharmaceutical giant Roche on Tuesday announced plans to invest $50 billion in the United States over the next five years.”These investments further strengthen Roche’s already significant US footprint with 13 manufacturing and 15 R&D sites across the pharmaceutical and diagnostics divisions, and are expected to create more than 12,000 new jobs,” a company statement said.The firm already has plants in the United States, and said the move would help expand capacity at sites in Kentucky, Indiana, New Jersey, Oregon and California.”Today’s announced investments underscore our long-standing commitment to research, development and manufacturing in the US,” said Roche Group chief executive Thomas Schinecker.”Our investments of $50 billion over the next five years will lay the foundation for our next era of innovation and growth, benefiting patients in the US and around the world.”

Ligue 1: Zaïre-Emery (PSG), une saison sans éclat

Le jeune milieu du PSG Warren Zaïre-Emery faisait partie des titulaires les plus utilisés la saison dernière et au début de cet exercice, avant de connaître un déclassement en raison de la concurrence au poste et d’une baisse de ses performances.Mardi (20h45) à Nantes pour le match décalé de la 29e journée de Ligue 1, il pourrait enchaîuner une deuxième titularisation après celle de samedi face au Havre (2-1) et la cinquième en championnat.Depuis plusieurs mois, le “titi parisien” de 19 ans continue de jouer régulièrement mais se cantonne à disputer des rencontres de second plan et n’est pas aligné lors des grosses affiches du PSG, toujours en lice pour faire le triplé championnat, Coupe de France et Ligue des champions.Chez les Canaris – qui détiennent le dernier record d’invincibilité en championnat en 1995 (ils avaient chuté lors de la 33e journée) -, Paris, déjà champion, a comme seule mission de rester invaincu pour devenir le premier club français à ne pas être battu sur une saison entière. Pour le reste, Luis Enrique va poursuivre son turn-over pour préparer au mieux la demi-finale européenne contre Arsenal comme il l’a fait samedi en alignant 9 joueurs sur 11 qui n’étaient pas titulaires mardi dernier à Aston Villa lors de la qualification en demi-finale de Ligue des champions (3-1, 2-3).Déclassé, “WZE” n’a pas joué à Birmingham et était rentré en jeu quelques minutes au match aller.En Ligue des champions en 2025, il a toujours commencé sur le banc hormis à Stuttgart, alors qu’il était aligné quasiment systématiquement lors de la phase aller européenne.Depuis, l’Espagnol Fabian Ruiz l’a doublé à son poste et l’international français a reculé dans la hiérarchie, devenant le 4e milieu de terrain, derrière le trio Ruiz/Vitinha/Neves qui semble actuellement intouchable.En comparaison, le milieu français, plus physique que les autres, est en deçà techniquement dans son utilisation et sa protection du ballon mais aussi dans sa vision du jeu pour casser les lignes. Autre point d’amélioration: sa projection et son travail devant le but (trois buts, une passe décisive cette saison toutes compétitions confondues).- deux entorses en deux ans -Victime d’une entorse à la cheville à Stuttgart en janvier qui l’a écarté des terrains un mois, il peine à revenir à son meilleur niveau, comme cela avait déjà été le cas l’année dernière. Une blessure à la cheville lors de sa première sélection en Bleu lui avait également coupé l’élan au plein coeur de la saison 2023/2024.”Nous savons tous que pour que les joueurs atteignent leur plus haut niveau, ou qu’ils le retrouvent, ils doivent jouer et participer aux compétitions. Quand c’est possible, nous essayons de donner du temps de jeu aux joueurs pour que cela se produise”, a expliqué samedi Luis Enrique à propos du milieu, qui doit retrouver du rythme. “Mais s’il y a un moment de la saison où tu ne peux pas jouer parce que quelqu’un d’autre dans l’équipe est devant toi (ndlr: dans la hiérarchie), la clé est de s’entraîner comme s’entraînent mes joueurs. La clé est d’être prêt et, en ce sens, j’ai beaucoup de chance d’avoir ce profil de joueurs merveilleux qui s’entraînent toujours bien, qui sont toujours prêts et qui sont très compétitifs”, a souligné le coach, qui lui a confié le brassard de capitaine quelques minutes samedi au Parc des princes.Face aux Normands, l’habituel milieu a joué latéral gauche et a été en difficulté, avant de retrouver l’entre-jeu: “Warren s’est clairement sacrifié”, a d’ailleurs commenté Luis Enrique. En aidant l’équipe à des postes différents, celui qui a un grand sens du collectif prend du temps pour retrouver sa place à Paris, où la hiérarchie n’est jamais figée.

Face aux menaces de Trump, les Québécois se découvrent plus Canadiens qu’ils ne le pensaient

Un hymne national qui enflamme les gradins à Montréal, des bagels québécois aux couleurs du Canada… La crise avec les Etats-Unis bouscule les Canadiens et encore plus les Québécois dont beaucoup se découvrent plus attachés au pays qu’ils ne le pensaient.La virulence des attaques du président américain Donald Trump contre son voisin du nord et l’impérieuse nécessité de réaffirmer la souveraineté nationale ont déclenché un débat sur le sens d’être Canadien au XXIe siècle, ce qui a par ricochets, des conséquences sur la campagne électorale actuelle.Contre toute attente, c’est au Québec, province francophone qui cultive sa différence avec le reste du Canada, que le sentiment patriotique canadien a le plus progressé ces dernières semaines. Dans un quartier très favorable au Bloc Québécois, parti indépendantiste, Carole Potvin et Pierre Choinière aiment venir prendre un café le matin et comme beaucoup les bouleversements actuels reviennent dans leurs conversations.Le Québec a toujours entretenu une relation particulière avec l’identité canadienne, en raison de sa langue, de sa culture et de son histoire politique. Le dernier référendum sur l’indépendance date de 1995 mais ils étaient nombreux il y a quelque temps encore à espérer qu’un nouveau vote ait lieu.Mais pour certains, tout a basculé.”C’est fou en quelques semaines, j’ai évolué sur beaucoup de choses: je me sens très Canadienne!”, explique Carole Potvin. “On s’est senti menacés et pour affronter l’ennemi américain, il me parait clair qu’il faut être unis”.”Pendant longtemps, j’ai été favorable au Québec indépendant, mais je pense que dans le monde d’aujourd’hui, on perd notre temps. Quand face à vous, vous avez les Etats-Unis, il faut être grand et fort”, renchérit son compagnon.- “Vent de face” -En seulement deux mois entre décembre 2024 et février 2025, le pourcentage de Québécois se disant “fiers” ou “très fiers” d’être Canadiens a fait un bond de 13 points pour atteindre 58%.Et la progression est encore plus importante parmi ceux se disant “très fiers” d’être Canadiens: ils sont passés de 23% à 37%. Même si malgré tout, c’est au Québec que ces chiffres restent les plus faibles.Cette tendance inquiète énormément les rangs du Bloc québécois, qui ne présente des candidats que dans la province francophone. Il compte 33 députés au Parlement depuis 2021 et était en progression dans les intentions de vote à l’automne.Le parti “n’a jamais eu le vent de face à ce point-là”, constate Régis Labeaume, ancien maire de la ville de Québec de 2007 à 2021 et fin connaisseur des équilibres politiques. “Ce n’est pas évident de se positionner alors que se développe une solidarité canadienne”, ajoute ce souverainiste estimant que “beaucoup de gens vont voter utile et pas avec le cÅ“ur”.Pour lui, ce bouleversement s’explique par le choc ressenti par les citoyens face aux menaces économiques mais aussi de souveraineté de Donald Trump.”Nous les Québécois, les Canadiens on n’a jamais connu la guerre, on n’a jamais eu peur pour notre intégrité physique, donc cela explique que ces menaces constituent un énorme choc, les gens sont sidérés”, ajoute-t-il.Dans le camp des indépendantistes, on tente de se rassurer: “alors que l’on fait face à des menaces graves près d’un tiers des personnes souhaitent l’indépendance du Québec”, explique Camille Goyette-Gingras.”Notre province est différente, même économiquement, du reste du Canada et donc gagnerions à pouvoir nous défendre nous-même”, estime la présidente de Oui Québec (Organisations unies pour l’indépendance).A une semaine du vote qui doit se tenir le 28 avril, le Bloc québécois est crédité de 25% des intentions de vote au Québec entre 5 et 6% au niveau national, ce qui pourrait le laisser avec deux fois moins de députés au sein du prochain Parlement canadien. 

Des shampoings aux aspirateurs, le petit commerce souffre des droits de douane de Trump

Prix des matières premières en hausse, clients moins dépensiers: dans sa petite boutique de farces et attrapes à Los Angeles, Patricia Loperena subit de plein fouet les conséquences de la guerre commerciale lancée par Donald Trump, un marqueur de ses 100 premiers jours de mandat.”Tout a augmenté”, affirme à l’AFP Mme Loperena, qui vend surtout des piñatas, ces effigies en papier que l’on détruit à coups de bâtons pour en faire sortir des sucreries, une tradition d’Amérique centrale très populaire.”Les gens arrêtent de dépenser et au lieu de faire une grande fête, ils en font une plus petite”, précise la cheffe d’entreprise de 45 ans, qui a lancé son affaire avec sa famille il y a plus de dix ans.Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a annoncé puis mis en pause des droits de douane. Actuellement, 10% de surtaxes sont en place pour la majorité des pays du monde mais le taux monte à 145% pour les produits chinois. Pékin a répondu par une surtaxe de 125% sur les biens américains.Dans ce contexte, Patricia Loperena a dû s’adapter: elle a notamment anticipé, passant des commandes pour ses stocks avant la mise en place des droits de douane. Mais son fournisseur l’a averti: sa prochaine commande lui coûtera plus cher.Dans sa boutique de Granada Hills, dans le nord de Los Angeles, les commandes se font plus rares que l’année précédente. “Les gens savent que tout est imprévisible, donc ils veulent être plus prudents”, dit-elle.- “Ça va empirer” – Plusieurs petits commerçants se retrouvent dans la même situation que Mme Loperena et ont du mal à suivre les annonces fluctuantes de Donald Trump. “Tout vient de l’étranger, de Chine, de Taïwan”, affirme Angel de Luna dans sa boutique de machines à coudre et d’aspirateurs, qui tourne surtout grâce à la réparation et au service client plutôt qu’aux ventes.Pour le jeune homme de 28 ans, qui doit déjà faire face à la rude concurrence du commerce en ligne, les droits de douane sont la goutte d’eau qui fait déborder le vase.”Nous résistons comme nous le pouvons”, raconte-t-il, mais “ça va probablement empirer”.Un constat partagé par OJ Longmire, qui gère un salon de coiffure. Les droits de douane “nous touchent tous”, assure le barbier de 46 ans.Les lotions, équipements ou encore shampoings qu’il utilise “ne sont pas produits aux Etats-Unis”, souligne celui qui a lancé son commerce en pleine pandémie de Covid-19. “Maintenant, nous devons faire attention à la façon dont nous les utilisons”.”Aujourd’hui, ces nouveaux droits de douane compliquent tout”, relève-t-il.- “Beaucoup d’ennemis” -L’incertitude autour de ces surtaxes “rend fou” Marcos Ochoa, 67 ans, qui vend des produits et outils de jardinage.”Vous ne savez pas à quoi vous attendre, vous ne savez pas si vous allez payer plus cher”, résume celui qui importe principalement ses produits du Japon et d’Europe.Pour l’instant, il n’a pas vu d’augmentation des prix et pense qu’il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions.Mais, selon lui, Donald Trump “devrait penser à ce qu’il va dire ou faire avant d’agir de manière automatique. Il doit se calmer un peu”.Lui qui a voté pour le républicain à la présidentielle de novembre, car il le trouvait bon pour le commerce, s’attendait à des droits de douane, mais pas aussi “élevés”.Trump “était bon il y a quatre ans, mais maintenant, je ne sais pas”, poursuit-il. “Il s’est fait beaucoup d’ennemis, ça c’est sûr”.

Des shampoings aux aspirateurs, le petit commerce souffre des droits de douane de Trump

Prix des matières premières en hausse, clients moins dépensiers: dans sa petite boutique de farces et attrapes à Los Angeles, Patricia Loperena subit de plein fouet les conséquences de la guerre commerciale lancée par Donald Trump, un marqueur de ses 100 premiers jours de mandat.”Tout a augmenté”, affirme à l’AFP Mme Loperena, qui vend surtout des piñatas, ces effigies en papier que l’on détruit à coups de bâtons pour en faire sortir des sucreries, une tradition d’Amérique centrale très populaire.”Les gens arrêtent de dépenser et au lieu de faire une grande fête, ils en font une plus petite”, précise la cheffe d’entreprise de 45 ans, qui a lancé son affaire avec sa famille il y a plus de dix ans.Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a annoncé puis mis en pause des droits de douane. Actuellement, 10% de surtaxes sont en place pour la majorité des pays du monde mais le taux monte à 145% pour les produits chinois. Pékin a répondu par une surtaxe de 125% sur les biens américains.Dans ce contexte, Patricia Loperena a dû s’adapter: elle a notamment anticipé, passant des commandes pour ses stocks avant la mise en place des droits de douane. Mais son fournisseur l’a averti: sa prochaine commande lui coûtera plus cher.Dans sa boutique de Granada Hills, dans le nord de Los Angeles, les commandes se font plus rares que l’année précédente. “Les gens savent que tout est imprévisible, donc ils veulent être plus prudents”, dit-elle.- “Ça va empirer” – Plusieurs petits commerçants se retrouvent dans la même situation que Mme Loperena et ont du mal à suivre les annonces fluctuantes de Donald Trump. “Tout vient de l’étranger, de Chine, de Taïwan”, affirme Angel de Luna dans sa boutique de machines à coudre et d’aspirateurs, qui tourne surtout grâce à la réparation et au service client plutôt qu’aux ventes.Pour le jeune homme de 28 ans, qui doit déjà faire face à la rude concurrence du commerce en ligne, les droits de douane sont la goutte d’eau qui fait déborder le vase.”Nous résistons comme nous le pouvons”, raconte-t-il, mais “ça va probablement empirer”.Un constat partagé par OJ Longmire, qui gère un salon de coiffure. Les droits de douane “nous touchent tous”, assure le barbier de 46 ans.Les lotions, équipements ou encore shampoings qu’il utilise “ne sont pas produits aux Etats-Unis”, souligne celui qui a lancé son commerce en pleine pandémie de Covid-19. “Maintenant, nous devons faire attention à la façon dont nous les utilisons”.”Aujourd’hui, ces nouveaux droits de douane compliquent tout”, relève-t-il.- “Beaucoup d’ennemis” -L’incertitude autour de ces surtaxes “rend fou” Marcos Ochoa, 67 ans, qui vend des produits et outils de jardinage.”Vous ne savez pas à quoi vous attendre, vous ne savez pas si vous allez payer plus cher”, résume celui qui importe principalement ses produits du Japon et d’Europe.Pour l’instant, il n’a pas vu d’augmentation des prix et pense qu’il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions.Mais, selon lui, Donald Trump “devrait penser à ce qu’il va dire ou faire avant d’agir de manière automatique. Il doit se calmer un peu”.Lui qui a voté pour le républicain à la présidentielle de novembre, car il le trouvait bon pour le commerce, s’attendait à des droits de douane, mais pas aussi “élevés”.Trump “était bon il y a quatre ans, mais maintenant, je ne sais pas”, poursuit-il. “Il s’est fait beaucoup d’ennemis, ça c’est sûr”.

US Supreme Court to hear case against LGBTQ books in schools

The conservative-dominated US Supreme Court is slated to hear a case on Tuesday about whether parents have the religious right to pull their children from classes when books containing LGBTQ-related content are read or discussed.The court will review an appeal filed by parents against a Maryland public school district where, in 2022, books aimed at combating prejudice and discussing homosexuality and gender identity were introduced to the curricula of kindergarten and elementary school students. The schools had initially offered parents the chance to opt out of controversial coursework, but later retracted the option, saying: “These opt-outs were unworkable. Some schools, for example, experienced unsustainably high numbers of absent students.”Parents are suing because the opt-outs were canceled. They say the schools’ inclusive curriculum choices infringe on their Christian and Muslim faiths and First Amendment rights. The complaint alleges that the Montgomery County school board “wants to disrupt” parents’ rights to “pass those beliefs on to their young children.” School systems in some conservative states have already issued book bans or cracked down on library catalogues, with parents and conservative groups saying it is inappropriate for public spaces to host books they accuse of promoting homosexuality and inclusive progressive ideologies.Florida’s Republican governor Ron DeSantis in 2022 signed a measure widely known as the “Don’t Say Gay” law which prohibits the teaching of subjects related to sexual orientation or gender identity in primary schools.Court precedent has generally established that exposing students to ideas contrary to religion does not constitute coercion.The Justice Department of President Donald Trump’s administration supports the parents in the case, accusing the schools of “textbook interference with the free exercise of religion.”The decision of the high court, with its six conservative and three progressive judges, is expected before the current session ends in late June. 

Migrants mourn pope who fought for their rights

Latin American migrants paid tribute on Monday to Pope Francis as a staunch defender of their rights who gave them much-needed encouragement on their long and dangerous journeys fleeing poverty and violence.From South America to northern Mexico, migrants joined in mourning the death of the Argentine pope at the age of 88.They expressed gratitude for Francis’s work denouncing what he called the “human tragedy” of migration and the anti-immigrant policies of US President Donald Trump.”He prayed a lot for us migrants,” Yulieth Cuellar, a 28-year-old Colombian, told AFP at a church soup kitchen in the Mexican border city of Ciudad Juarez, calling Francis a “great pope.”His prayers “touched us to the core,” added Cuellar, one of thousands of migrants left stranded in Mexico due to Trump’s anti-immigration crackdown.It was in Ciudad Juarez in 2016 that Francis climbed a ramp facing the Rio Grande river that separates the city and El Paso, Texas, laid flowers under a black cross and blessed crowds of migrants.The first Latin American pontiff was eager to see the border barrier with his own eyes, Jose Guadalupe Torres, bishop of Ciudad Juarez, recalled.When he saw it, he said: “I have seen the promised land where neither milk nor honey flows,” Torres said during a mass in honor of Francis.In one of the many tragedies that mark what the pontiff called a “humanitarian crisis,” 40 people died when a fire broke out at a migrant detention center in Ciudad Juarez in March 2023.- ‘Wonderful person’ -Thousands of miles away, in a shelter in Honduras, 35-year-old Venezuelan Ericxon Serrano remembered Pope Francis, the son of Italian migrants, as a “wonderful person.”The pontiff had asked Trump to “stop the harassment of migrants,” said Serrano, who was returning to Caracas with his wife and two young children having abandoned hope of entering the United States.Francis’s defense of migrant rights saw him clash with Trump, including when the Republican first ran for president in 2016 with a promise to build a wall to seal off Mexico.”Anyone, whoever he is, who only wants to build walls and not bridges is not a Christian,” Francis said.In a letter to US bishops in February, the pontiff called Trump’s deportation plans a “calamity” and pleaded for “the dignified treatment that all people deserve, especially the poorest and most marginalized.”His support gave hope to migrants like Marisela Guerrero, a 45-year-old Venezuelan who moved to Chile a few months ago.”His words encouraged all of us who left our countries,” she said.Priests and others involved in migrant support programs also remembered Pope Francis with fondness and respect.He was a “living saint,” says Cristina Coronado, head of the food kitchen in Ciudad Juarez, who said that Francis restored her confidence in the Church.”It’s very sad that this angel who defended migrants has passed away,” said Father Francisco Calvillo, who ran a migrant shelter in the border city at the time of the pontiff’s visit.Calvillo hopes Francis will now ask God to “send us a pope, more bishops, more priests, more lay people who are sensitive to this reality” of migration.