Des puissances européennes exhortent à mettre fin à “la catastrophe humanitaire” à Gaza

“La catastrophe humanitaire à laquelle nous assistons à Gaza doit cesser immédiatement”, ont exhorté vendredi Paris, Londres et Berlin, alors que le Programme alimentaire mondial (PAM) a alerté sur une forte hausse de la malnutrition, notamment des femmes et des enfants.Réagissant à l’alerte lancée par l’ONU et les ONG qui dénoncent un risque de famine imminente et généralisée, les trois capitales européennes ont appelé dans un communiqué commun le gouvernement israélien à “lever immédiatement les restrictions sur l’acheminement de l’aide”. Début mars, Israël a imposé sur la bande de Gaza un blocus total, très partiellement assoupli fin mai, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant, et suscitant des critiques croissantes sur l’aggravation de la faim.Selon le Programme alimentaire mondial, l’agence de l’ONU s’occupant de l’aide alimentaire, un tiers environ des habitants de la bande de Gaza ne mangent pas pendant des jours.”La malnutrition est en forte augmentation, avec 90.000 femmes et enfants ayant besoin d’un traitement urgent”, a ajouté vendredi le PAM dans un communiqué à l’AFP, affirmant que “la crise alimentaire à Gaza a atteint des niveaux de désespoir sans précédent”.Dans leur communiqué commun, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne rappellent à Israël qu’il “doit respecter ses obligations en vertu du droit international humanitaire”.”Le moment est venu de mettre fin à la guerre à Gaza”, ajoutent-elles, exhortant “toutes les parties à mettre un terme au conflit en concluant immédiatement un cessez-le-feu”, après 21 mois de guerre.Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, s’est joint à leurs voix en affirmant que son pays ne pouvait plus accepter “les massacres et la famine” dans la bande de Gaza.Les inquiétudes se portent en particulier sur le nombre croissant d’enfants souffrant de malnutrition.Médecins sans frontières (MSF) a indiqué qu’un quart des enfants âgés de six mois à cinq ans et des femmes enceintes et allaitantes examinés la semaine dernière dans ses installations souffraient de malnutrition.Israël rejette toute responsabilité et accuse le Hamas de détourner l’aide, ce que le mouvement palestinien dément.- “paix durable” -Berlin, Paris et Londres ont par ailleurs réitéré leur appel à la libération des otages israéliens et au désarmement du mouvement islamiste palestinien Hamas.Ils disent également “s’opposer fermement à toute tentative visant à imposer la souveraineté israélienne sur les territoires palestiniens occupés”. “Les menaces d’annexion, les colonies et les actes de violence commis par les colons à l’encontre des Palestiniens compromettent les perspectives d’une solution négociée prévoyant la coexistence de deux États”, mettent-ils en garde.Jeudi, le premier ministre britannique Keir Starmer avait annoncé qu’il allait avoir un “entretien d’urgence” sur la situation à Gaza avec ses homologues français, Emmanuel Macron, et allemand, Friedrich Merz.Le communiqué des trois capitales ne précise pas s’il est paru avant ou après cet entretien.Dans un communiqué publié en parallèle de leur déclaration conjointe, Keir Starmer a indiqué que Londres n’allait pas immédiatement reconnaître l’Etat de Palestine, après l’annonce par Emmanuel Macron d’une reconnaissance formelle par la France lors de l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre à New York.Le Premier ministre britannique a réaffirmé que la reconnaissance d’un Etat palestinien “doit être une des étapes” vers une “paix durable” dans la région.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait 59.676 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Statut de la Corse: Bayrou “favorable” au projet constitutionnel initial, malgré l’avis du Conseil d’Etat

François Bayrou s’est dit vendredi auprès de l’AFP “favorable” au projet de loi initial de révision constitutionnelle sur la Corse, sans intégrer les modifications suggérées par le Conseil d’Etat, affirmant qu’il était “pour que l’Etat tienne la parole donnée”.”Je suis pour respecter l’accord de sortie de crise, proposé par le président de la République aux élus de la Corse, adopté à l’unanimité (-1 voix) par les élus de toutes sensibilités de l’Assemblée de Corse”, a déclaré le Premier ministre.”Je suis donc favorable à présenter au Parlement le texte qu’ils ont adopté. Et le Parlement en délibérera. Les deux assemblées auront toutes les prérogatives du constituant pour s’exprimer sur le texte. En règle générale, je suis pour que l’État tienne la parole donnée”, a ajouté François Bayrou, au risque de déplaire à la droite sénatoriale, qui est aussi un partenaire de son gouvernement.Le président Les Républicains du Sénat, Gérard Larcher, avait écrit au Premier ministre pour demander que le gouvernement intègre dans le projet constitutionnel l’intégralité des préconisations du Conseil d’Etat.”L’intention prêtée au ministre de ne pas tenir compte de l’avis du Conseil d’Etat ne manque pas de m’inquiéter. S’il en était ainsi, cela constituerait une atteinte grave aux prérogatives du Parlement”, affirmait le ténor des Républicains dans son courrier dont l’AFP a obtenu copie. Le projet de révision constitutionnelle sur la Corse, qui vise à octroyer à l’île “une autonomie dans la République”, doit être présenté en Conseil des ministres mercredi prochain.Or le Conseil d’Etat, consulté pour avis, a fait plusieurs recommandations. Le texte amendé par la juridiction, consulté par l’AFP, enlève notamment la notion de “communauté” corse, “de lien singulier (de cette communauté) à sa terre” et refuse un pouvoir législatif autonome à la Collectivité de Corse. Ces modifications sont jugées inacceptables par les nationalistes.François Bayrou avait exprimé son “plein soutien (au) processus historique” en ouverture mardi soir à Paris d’un “comité stratégique” sur la Corse, réunissant les élus et les préfets, organisé par le ministre de l’Aménagement du territoire, François Rebsamen.Le chef du gouvernement a ensuite consulté jeudi ses ministres Bruno Retailleau (Intérieur) et François Rebsamen, selon plusieurs sources, parlementaire et au sein de l’exécutif.Un échec du “statut d’autonomie” de la Corse pourrait “ouvrir la porte à des décennies d’incertitudes et de multiples dangers”, a averti jeudi le président autonomiste du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni.Cette révision constitutionnelle a été initiée en 2022 par Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, à la demande d’Emmanuel Macron, pour mettre un terme aux violences sur l’île provoquées par la mort en prison du militant indépendantiste Yvan Colonna.

Après l’échec de sa traversée de la Manche en mini-hélicoptère, Franky Zapata veut déjà retenter

Un départ en grande pompe puis un amerrissage en urgence: l’inventeur Franky Zapata n’est pas parvenu à traverser la Manche vendredi à bord de son nouveau véhicule volant, sorte de petit hélicoptère hybride nommé “AirScooter”, mais se prépare à une nouvelle tentative d’ici quelques semaines.L’inventeur de 46 ans, ancien champion de jet-ski, est surnommé “l’homme volant” après avoir traversé, il y a six ans, la trentaine de kilomètres qui séparent les côtes françaises de l’Angleterre à bord d’un “flyboard”, un exploit qu’il n’a réussi qu’à sa seconde tentative.”On n’apprend jamais autant que d’un échec”, a souligné vendredi soir devant la presse à Sangatte Blériot-Plage (Pas-de-Calais) M. Zapata, qui a connu une avarie avant d’atteindre l’Angleterre. “J’ai connu dans ma vie plus d’échecs que de réussites”.Après qu’un moteur thermique latéral est tombé en panne, “je voyais les batteries qui descendaient, il a fallu se mettre en stationnaire et couper les moteurs”, a expliqué M. Zapata à son retour en bateau, regagnant le quai pieds nus, souriant malgré son échec.L’amerrissage a été amorti par un parachute, et le pilote a immédiatement été repêché par un bateau, mais il a fallu récupérer la machine tombée à l’eau, avec l’aide de sauveteurs de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM).”On a plongé sous l’eau, on n’avait pas de combi, on avait un froid pas possible. Dévisser les bras, c’était une belle galère”, a souligné M. Zapata, en ramenant les bras de l’hélicoptère démontés, sous les applaudissements de quelques dizaines de curieux.”Il faut retraverser, ça c’est sûr”, a-t-il lancé, évoquant un délai de quelques semaines. “Il faut battre le fer tant qu’il est chaud”, a-t-il ajouté. Avant septembre ? “Ca, c’est obligatoire je pense”, a-t-il souri.- Silence quasi-total -Avant le départ, Franky Zapata avait reconnu “un petit stress”, soulignant que c’était “la fin de cinq années de recherche et développement intensives”.Il a décollé à 15H08 à quelques mètres de Blériot-Plage, du nom de l’aviateur Louis Blériot qui était devenu, il y a 116 ans jour pour jour sur cette même plage, le tout premier aviateur à traverser la Manche.L’AirScooter, une sorte de petit hélicoptère une place à moteur hybride pouvant atteindre la vitesse de 100 km/h, a rapidement gagné en vitesse. Franky Zapata avait embarqué une vingtaine de litres de carburant pour sa tentative, suffisamment pour tenter l’aller-retour.Quelques minutes plus tard, il n’était plus qu’un minuscule point à l’horizon, au milieu des voiliers, ferries et navires de la marine nationale qui sillonnent ce bras de mer très fréquenté.Son équipe s’est regroupée derrière des écrans de contrôle, où régnait un silence quasi-total au moment de l’amerrissage.Un public nombreux s’était installé de part et d’autre de la zone de décollage pour suivre la tentative de traversée, certains patientant plusieurs heures.Zapata n’a commencé qu’il y a quelques semaines à voler à bord de l’engin de 115 kg, “développé pour le récréatif” selon ses mots. Une fois dans les airs, ce n’est “que de la promenade”, a-t-il assuré.Son ambition est, d’ici à début 2026, d’implanter à Las Vegas, dans le Nevada (Etats-Unis), un centre de vol de loisir, ouvert au grand public. Selon la réglementation américaine, l’engin peut être utilisé sans licence de pilote en tant que “véhicule ultraléger”, précise l’entreprise.Ce projet de centre de vol n’est “pas du tout” remis en cause ou retardé par l’échec de vendredi, car “la machine a fait exactement ce qu’elle avait à faire”, a-t-il affirmé, soulignant que ce centre permettra des vols sur la terre ferme, et non au-dessus de l’eau comme vendredi.”L’objectif, c’est de faire voler en premier les amis, la famille, l’équipe. Et puis tout le monde qui a envie de voler”, selon Franky Zapata.Le 4 août 2019, il avait atteint les côtes anglaises en une vingtaine de minutes à bord de son “Flyboard”, une planche volante dotée de cinq mini-turboréacteurs qui lui permettaient d’évoluer jusqu’à 190 km/h.

European powers urge end to Gaza ‘humanitarian catastrophe’

Britain, France and Germany on Friday urged an end to Gaza’s “humanitarian catastrophe” as the UN food agency warned almost a third of people in the war-ravaged Palestinian territory were not eating for days.Alarm has been mounting about the deepening crisis in Gaza, with aid groups saying that “mass starvation” is spreading after more than 21 months of conflict.In a joint statement, the leaders of the three European powers urged Israel “to immediately lift restrictions on the flow of aid and urgently allow the UN” and NGOs to “take action against starvation”.”The most basic needs of the civilian population, including access to water and food, must be met without any further delay,” they said.  “Withholding essential humanitarian assistance to the civilian population is unacceptable. Israel must uphold its obligations under international humanitarian law.”Italian Foreign Minister Antonio Tajani added his voice to the criticism, saying his country cannot accept “carnage and famine” in Gaza. Concern is growing in particular about surging numbers of malnourished children. Doctors Without Borders (MSF) says that a quarter of the young children and pregnant or breastfeeding mothers it had screened at its clinics last week were malnourished.Warning that the crisis had reached “new and astonishing levels of desperation”, the United Nations food agency said: “Nearly one person in three is not eating for days.””Malnutrition is surging with 90,000 women and children in urgent need of treatment,” said the Rome-based World Food Programme.”Food aid is the only way for people to access any food as food prices are through the roof… People are dying from lack of humanitarian assistance.”Israel has rejected accusations it is responsible for the deepening crisis in Gaza, which the World Health Organization has called “man-made”.Israel placed the Gaza Strip under an aid blockade in March, which it only partially eased two months later while sidelining the longstanding UN-led distribution system.- Calls for ceasefire -In their joint statement, Germany, France and Britain also stressed that “the time has come to end the war in Gaza. “We urge all parties to bring an end to the conflict by reaching an immediate ceasefire.”In a separate statement Friday, British Prime Minister Keir Starmer signalled that London will not imminently recognise a Palestinian state, after French President Emmanuel Macron said a day earlier that his country intended to do so in September. Starmer said that he was “unequivocal” Britain should eventually recognise a Palestinian state, but that this step “must be part of a wider plan which ultimately results in a two-state solution”.He is facing mounting pressure however, with more than 220 British MPs, including dozens from the ruling Labour party, demanding that his government formally recognise a Palestinian state. Britain’s position is similar to that of Germany, which said it regarded the recognition of a Palestinian state as “one of the final steps on the path to achieving a two-state solution”.Palestinian militant group Hamas triggered the conflict with its October 7, 2023 attack in Israel. The Hamas attack resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s military campaign in Gaza has so far killed 59,676 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.Of the 251 hostages taken during the attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.burs-sr/gv

DR Congo tries ex-leader Kabila for treason in absentiaFri, 25 Jul 2025 18:00:45 GMT

Former Democratic Republic of Congo leader Joseph Kabila went on trial in absentia Friday on charges including treason over alleged support for Rwanda-backed militants, an AFP reporter at the court said.Kabila, who has lived outside the DRC for two years, stands accused at a military court of plotting to overthrow the government of President Felix …

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Trump attendu sous haute sécurité en Ecosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce

Donald Trump s’est envolé vendredi pour l’Ecosse, où il passera un week-end prolongé mêlant golf, diplomatie et négociations commerciales, et où un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations.Le président américain doit arriver peu après 19H00 GMT à Turnberry, l’un des deux complexes de golf appartenant à l’entreprise familiale dirigée par ses fils. Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche. Jusqu’à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les Etats-Unis, annonce vendredi qu’elle le rejoindrait dimanche en Ecosse pour des discussions.La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Edimbourg et à Aberdeen ainsi qu’à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d’une “opération d’envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours”.Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s’arrachera aussi aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu’ici évité que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants.Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s’inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le “peaufiner”.”Nous allons parler de l’accord commercial que nous avons conclu et peut-être même l’améliorer”, a déclaré le président américain avant son départ, ajoutant que lui et Starmer “s’entendent très bien”.Il a revanche sembler doucher les espoirs britanniques d’obtenir des droits de douanes durablement réduits sur l’acier et l’aluminium. Londres a jusqu’ici été exempté des 50% de droits appliqués aux importations vers les Etats-Unis. “Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous”, a affirmé Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible “marge de manoeuvre” au bénéfice du Royaume-Uni.- Loin de la gronde trumpiste -En Ecosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l’Etat de Palestine.En traversant l’Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant d’être jugé.Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement “MAGA” des turpitudes d’une élite protégée.Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d’Etat à l’invitation du roi Charles III s’annonçant fastueuse.- Manifestations -Il avait assuré au cours d’une précédente visite, en 2023, se sentir “à la maison” en Ecosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d’émigrer à 18 ans aux Etats-Unis.Son affection n’est pas forcément réciproque: des manifestations sont prévues samedi à Edimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence.En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg.Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu’il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l’Ecosse “entretient une amitié solide avec les Etats-Unis depuis des siècles”. La construction d’un nouveau parcours par le groupe aujourd’hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l’Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d’élus écologistes.Ce n’est que l’un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump.Si Donald Trump n’a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d’intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l’étranger.

Trump attendu sous haute sécurité en Ecosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce

Donald Trump s’est envolé vendredi pour l’Ecosse, où il passera un week-end prolongé mêlant golf, diplomatie et négociations commerciales, et où un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations.Le président américain doit arriver peu après 19H00 GMT à Turnberry, l’un des deux complexes de golf appartenant à l’entreprise familiale dirigée par ses fils. Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche. Jusqu’à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les Etats-Unis, annonce vendredi qu’elle le rejoindrait dimanche en Ecosse pour des discussions.La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Edimbourg et à Aberdeen ainsi qu’à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d’une “opération d’envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours”.Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s’arrachera aussi aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu’ici évité que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants.Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s’inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le “peaufiner”.”Nous allons parler de l’accord commercial que nous avons conclu et peut-être même l’améliorer”, a déclaré le président américain avant son départ, ajoutant que lui et Starmer “s’entendent très bien”.Il a revanche sembler doucher les espoirs britanniques d’obtenir des droits de douanes durablement réduits sur l’acier et l’aluminium. Londres a jusqu’ici été exempté des 50% de droits appliqués aux importations vers les Etats-Unis. “Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous”, a affirmé Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible “marge de manoeuvre” au bénéfice du Royaume-Uni.- Loin de la gronde trumpiste -En Ecosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l’Etat de Palestine.En traversant l’Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant d’être jugé.Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement “MAGA” des turpitudes d’une élite protégée.Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d’Etat à l’invitation du roi Charles III s’annonçant fastueuse.- Manifestations -Il avait assuré au cours d’une précédente visite, en 2023, se sentir “à la maison” en Ecosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d’émigrer à 18 ans aux Etats-Unis.Son affection n’est pas forcément réciproque: des manifestations sont prévues samedi à Edimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence.En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg.Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu’il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l’Ecosse “entretient une amitié solide avec les Etats-Unis depuis des siècles”. La construction d’un nouveau parcours par le groupe aujourd’hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l’Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d’élus écologistes.Ce n’est que l’un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump.Si Donald Trump n’a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d’intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l’étranger.

Top US Justice official meets with Epstein accomplice for 2nd day

The US Justice Department’s deputy chief met Friday for a second day with Ghislaine Maxwell, the imprisoned accomplice of late sex offender Jeffrey Epstein, whose infamous case has dragged President Donald Trump into a political firestorm.Todd Blanche, the DOJ number-two who is also Trump’s former personal attorney, has declined for now to say what he is discussing with Maxwell in their Tallahassee, Florida meetings.Maxwell’s lawyer David Markus has similarly declined to give details on the meetings’ content, but said after a first hours-long session on Thursday that his client had answered every question.Trump is looking to quickly move past the saga, which has seen him on rare unsure footing over claims his administration mishandled a review of the notorious case.On Friday, Trump again sought to put distance between himself and Epstein, the disgraced financier who died in jail in 2019 while awaiting trial on sex trafficking charges.”I have nothing to do with the guy,” Trump, whose past friendship with Epstein has received much media attention this week, told reporters ahead of a visit to Scotland.He urged journalists to rather “focus” on Democratic Party figures like former president Bill Clinton and his treasury secretary, former Harvard president Larry Summers, whom the president claimed were “really close friends” of Epstein.Asked whether he was considering a pardon or commutation of Maxwell’s 20-year prison sentence for sex trafficking, Trump said it was something “I haven’t thought about” — but stressed he had the power to do so.Epstein’s death in his New York prison cell was ruled a suicide, but it fueled conspiracy theories that he was murdered to stop him testifying against high-profile accomplices.Trump, who had promised his base revelations about the case, has infuriated some of his supporters after his administration announced in early July that it had not discovered any new elements warranting the release of additional documents.The Department of Justice and the FBI said there was no proof that there was a “list” of Epstein’s clients, while affirming that he died by suicide.- ‘Scapegoat’? -Blanche and his team entered the Tallahassee courthouse where they were meeting Maxwell through a back door, US media reported.Maxwell’s lawyer Markus spoke briefly to journalists ahead of his client’s renewed questioning by Blanche.”Ghislaine has been treated unfairly for over five years now,” he said, describing Maxwell as a “scapegoat.””Everything she says can be corroborated and she’s telling the truth. She’s got no reason to lie at this point and she’s going to keep telling the truth,” he added, declining to give any details about the questions being put to Maxwell.Maxwell was convicted in 2022 for grooming underage girls between 1994 and 2004 so that Epstein could sexually exploit them.”The Department of Justice will share additional information about what we learned at the appropriate time,” Blanche wrote on X Thursday.The Wall Street Journal reported on Wednesday that the president’s name was among hundreds found during a DOJ review of the so-called “Epstein files,” though there has not been evidence of wrongdoing.Trump filed a $10 billion defamation suit against the Journal last week after it reported that he had penned a sexually suggestive letter to Epstein for his 50th birthday in 2003.House of Representatives Speaker Mike Johnson cut short the legislative session this week, sending lawmakers home on summer recess a day early to avoid potentially combustible debate — particularly among Trump’s Republicans — on the release of files.

Tour de France: Pogacar, vivement la fin

Tadej Pogacar fonce vers une quatrième victoire finale dans le Tour de France et a plus que jamais hâte que ça termine après la 19e étape remportée avec panache par Thymen Arensman vendredi à La Plagne.Grosse fatigue ou simple ennui ? Le champion du monde a fait preuve d’une grande lassitude au sommet de la station de ski de la Tarentaise, lavée par une pluie discontinue qui a fini par martyriser un peloton déjà exténué.Tout le monde était persuadé que le Slovène, frustré d’avoir loupé le coche sur le Mont Ventoux et le Col de la Loze, allait vouloir remporter cette dernière étape de montagne raccourcie en raison d’une épidémie touchant des bovins dans le col des Saisies.Ces derniers jours, il avait dû répondre aux offensives des Visma de Jonas Vingegaard et s’était contenté de défendre son maillot jaune.Mais vendredi, son rival danois n’a pas bougé une oreille, signant son acte de capitulation à deux jours de l’arrivée finale à Paris, persuadé qu’il n’avait plus aucune chance de boucher les plus de quatre minutes d’écart au général.La voie était donc libre pour un “Pogishow”.Sauf que la détonation n’a jamais eu lieu et Thymen Arensman a su en profiter pour signer sa deuxième victoire d’étape après celle à Superbagnères en résistant avec bravoure au retour des favoris avant de s’écraser dans les barrières.”Je suis totalement détruit. J’ai l’impression de rêver, je ne sais pas ce que je viens de faire”, a réagi le Néerlandais de l’équipe Ineos qui, après être sorti à 14 km de l’arrivée, a réussi à conserver deux secondes d’avance sur Vingegaard et Pogacar.- “Presque des extraterrestres” -“Tout le monde sait que ce sont les meilleurs du monde, presque des extraterrestres et moi je suis seulement un humain. Mais je viens de les battre, c’est juste fou”, a ajouté Arensman qui sortira comme l’un des grands bonhommes de ce Tour.Mais aurait-il gagné l’étape si Pogacar s’était vraiment employé ?Interrogé sur ce point précis en conférence de presse, le Slovène, arrivé avec une épaisse doudoune noire et un gros bonnet sur la tête, a répondu: “je ne sais pas, je comptais les kilomètres à la fin. Arensman marchait fort, chapeau à lui. Moi j’imprimais un rythme défensif où j’étais à l’aise et qui me permettait de répondre à une attaque éventuelle”, qui n’est jamais venue.Il s’est ainsi contenté de deux petites accélérations avant de demander plusieurs fois à Vingegaard, collé à sa roue, de le relayer. En vain.”J’ai fait toute la montée devant. Alors oui je suis assez fatigué. Encore deux jours”, a ajouté “Pogi” qui n’avait pas l’air super heureux en franchissant la ligne où il a en plus été bousculé par un agent de sécurité.Cette fois il n’a d’ailleurs même pas disputé le sprint à Vingegaard pour la deuxième place, laissant au Danois son petit plaisir du jour.Relancé pour savoir si ce n’était pas tout simplement de l’ennui, Pogacar a rappelé que le protocole lui pesait et que c’était “difficile de rester concentré et motivé chaque jour”.- “Le combat est fini”, concède Vingegaard -Le champion du monde, qui se régale dans les classiques, semble goûter de moins au moins aux marathons des grands Tours.”Depuis le premier jour, j’ai été harcelé par des attaques à gauche, à droite”, a-t-il ajouté après avoir aussi attrapé un rhume dans les Pyrénées.Heureusement pour lui, le plus dur est passé, et, sauf accident ou énorme coup de théâtre les deux dernières étapes ne devraient plus bouleverser le général.”Le combat est fini. Tadej a été extrêmement fort et mérite sa victoire. Je l’accepte”, a fini par concéder Vingegaard samedi soir.La lutte pour la troisième place semble également s’être jouée vendredi et c’est Florian Lipowitz qui tient le bon bout.Quatrième de l’étape, l’Allemand a réussi à s’accrocher aux “extraterrestres” alors qu’Oscar Onley a craqué dans le dernier kilomètre.Le Français Kévin Vauquelin a conservé sa septième place au général après avoir “géré (s)a montée” pour “limiter la casse”.Dépassé par Tobias Johannessen, il a profité du craquage complet de Primoz Roglic qui était parti dans l’échappée et était seul en tête dans la vallée précédant la montée finale avant d’exploser.Pour Vauquelin, ce Top 10 qui se dessine est une franche réussite, même s’il ne voulait pas se réjouir trop tôt. “Tant qu’on a pas passé la ligne à Paris je n’ai pas fini le Tour.”Lui aussi a hâte que ça se termine.