Trump administration expected to say greenhouse gases aren’t harmful

President Donald Trump’s administration is preparing to upend a foundational scientific determination about the harms of greenhouse gases that underpins the US government’s ability to curb climate change.A proposal from the Environmental Protection Agency (EPA) to change the so-called “Endangerment Finding” was sent to the White House on June 30, a spokesperson told AFP. An announcement is expected imminently. Here’s what to know — and what’s at stake if the finding is overturned.- What is the Endangerment Finding? -The Clean Air Act of 1970 empowered the EPA to regulate “air pollution which may reasonably be anticipated to endanger public health or welfare.”For decades, the law applied to pollutants like lead, ozone and soot.But as climate science around the dangers of heat-trapping greenhouse gases advanced in the 2000s, a coalition of states and nonprofit groups petitioned the EPA to include them under the law, focusing on motor vehicles.The issue reached the Supreme Court, which in 2007 ruled that greenhouse gases qualify as air pollutants and directed the EPA to revisit its stance.That led to the 2009 Endangerment Finding, which declared greenhouse gases a threat to public health and welfare, based on overwhelming scientific consensus and peer-reviewed research.”That 2009 finding formed the basis for all of EPA’s subsequent regulations,” Meredith Hankins, a senior attorney on climate and energy for the nonprofit Natural Resources Defense Council, told AFP.”They’ve issued greenhouse gas standards for tailpipe emissions from motor vehicles, smokestack emissions from power plants — all of these individual rulemakings trace themselves back to the 2009 Endangerment Finding.”- What is the Trump administration doing? -The Endangerment Finding has withstood multiple legal challenges, and although Trump’s first administration considered reversing it, they ultimately held back.But the finding is now a direct target of Project 2025, a far-right governance blueprint closely followed by the administration.In March, the EPA under Administrator Lee Zeldin announced a formal reconsideration of the finding.”The Trump Administration will not sacrifice national prosperity, energy security, and the freedom of our people for an agenda that throttles our industries, our mobility, and our consumer choice while benefiting adversaries overseas,” he said.The government is expected to undo the earlier finding that greenhouse gases endanger public welfare.It will argue that the economic costs of regulation have been undervalued — and downplay the role of US motor vehicle emissions in climate change.In fact, transportation is the largest source of US greenhouse gas emissions.”If vehicle emissions don’t pass muster as a contribution to climate change, it’s hard to imagine what would,” Dena Adler of the Institute for Policy Integrity at New York University told AFP.”It’s fatalistic to avoid taking the many actions that could cumulatively fix climate change, because none of them can individually solve the entire problem.”Since 1970, the United States has emitted more vehicle-based greenhouse gases than the next nine countries combined, according to an analysis by the Institute for Policy Integrity that will soon be published in full.- Could they succeed? -In March, the EPA said it would lean on recent court rulings, including a landmark 2024 decision that narrowed federal regulatory power.Still, legal experts say the administration faces an uphill battle.”It will take a few years for the rule to be finalized and wind its way up to the Supreme Court for review,” said Adler. “If EPA loses before the Supreme Court, it gets sent back, and EPA then gets it back to the drawing board” — by which time Trump’s term may be nearing its end.To succeed, the high court may need to overturn its own 2007 decision that led to the Endangerment Finding.None of the justices who wrote the majority opinion remain on the bench, while three dissenters — John Roberts, Clarence Thomas, and Samuel Alito — still serve, and could spearhead a drive to upend the original ruling.Even then, market forces may blunt the impact of any rollback.”Utilities making long-term investments and companies purchasing capital goods expected to be used for decades won’t base those decisions on short-term policy changes,” said John Tobin-de la Puente, a professor at Cornell University’s business school.That’s especially true when those swings run counter to business trends and could be undone by a future administration, he added.

Trump affirme que le Hamas “veut mourir” après l’échec des pourparlers sur Gaza

Le président américain Donald Trump a affirmé vendredi que le mouvement islamiste palestinien Hamas “veut mourir”, après l’avoir accusé de ne pas rechercher un accord sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza affamée et ravagée par plus de 21 mois de guerre.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé, après l’échec des négociations, “étudier d’autres options pour ramener” les otages et “mettre fin au règne terroriste du Hamas”. Le mouvement islamiste a, lui, accusé l’émissaire américain Steve Witkoff de revirement pour “servir l’intérêt d’Israël”.Dans ce contexte d’accusations réciproques, un responsable israélien a annoncé la reprise “dans les prochains jours” des largages d’aides à Gaza, plongée dans un désastre humanitaire et où l’ONU et des ONG s’alarment d’une flambée de la malnutrition infantile et d’un risque de famine généralisée.Les bombardements israéliens ont entretemps continué, la Défense civile faisant état de 28 morts vendredi dans le territoire palestinien en proie à une guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Le Hamas ne voulait pas vraiment conclure un accord. Je pense qu’ils veulent mourir. Et c’est très, très grave”, a dit M. Trump.Son émissaire, M. Witkoff, a acté jeudi l’échec des pourparlers menés pendant plus de deux semaines à Doha entre Israël et le Hamas par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte. Il a, comme M. Netanyahu, retiré ses négociateurs en mettant en cause la bonne foi du Hamas.M. “Witkoff a vu juste. Le Hamas est l’obstacle à un accord de libération des otages” enlevés durant l’attaque du 7-Octobre, a dit M. Netanyahu.- “La catastrophe doit cesser” -Mais Bassem Naïm, un responsable du Hamas, a accusé M. Witkoff d’avoir changé d’avis. L’émissaire américain avait estimé “il y a seulement quelques jours” que les échanges étaient positifs et “les médiateurs avaient accueilli très positivement la réponse du Hamas”, a-t-il dit à l’AFP.Le Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007, avait répondu à l’offre de trêve de 60 jours assortie d’une libération d’otages, en proposant des amendements concernant l’entrée des aides, le retrait israélien de Gaza et les garanties sur la fin de la guerre.Israël, qui refuse de donner de telles garanties, veut démanteler le Hamas, le chasser de Gaza et prendre le contrôle du territoire.L’armée israélienne assiège Gaza depuis octobre 2023 et contrôle tous ses accès, après y avoir lancé une offensive d’envergure en riposte à l’attaque du 7-Octobre. Début mars, Israël a interdit l’entrée des aides à Gaza, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant, et suscitant des critiques internationales croissantes. “A Gaza aujourd’hui, il n’y a pas de famine causée par Israël”, a affirmé le gouvernement Netanyahu.”La catastrophe humanitaire à Gaza doit cesser immédiatement”, ont exhorté Paris, Londres et Berlin, en appelant Israël à “lever immédiatement les restrictions sur l’acheminement de l’aide”.- “Aller au paradis” -Selon Médecins sans frontières, un quart des enfants âgés de six mois à cinq ans et des femmes enceintes et allaitantes examinés la semaine dernière par l’ONG à Gaza souffrent de malnutrition.”Près d’une personne sur trois ne mange pas pendant des jours”, affirme le Programme alimentaire mondial. “La famine commence à s’installer silencieusement à Gaza”, indique l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. “Les enfants disent vouloir aller au paradis, parce qu’au moins, disent-ils, il y a à manger là-bas”, a déclaré le patron de l’ONU Antonio Guterres.”Les enfants pleurent, ils ont faim, ils veulent manger. Les gens passent trois jours sans nourriture”, a déclaré à l’hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de Gaza, Fatima al-Shawaf, qui a perdu un proche tué en attendant de l’aide.A l’hôpital al-Chifa de Gaza-ville (nord), des femmes pleurent la mort d’un bébé de 14 mois, transporté avec d’autres victimes après une frappe sur une école abritant des déplacés, selon des images de l’AFP.  “On était assis, les enfants jouaient et des gens priaient quand un missile est tombé sur les enfants. Certains ont été déchiquetés. Ce n’étaient que des  enfants affamés”, lance Maha Adwan, une proche du bébé.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait 59.676 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Trump affirme que le Hamas “veut mourir” après l’échec des pourparlers sur Gaza

Le président américain Donald Trump a affirmé vendredi que le mouvement islamiste palestinien Hamas “veut mourir”, après l’avoir accusé de ne pas rechercher un accord sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza affamée et ravagée par plus de 21 mois de guerre.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé, après l’échec des négociations, “étudier d’autres options pour ramener” les otages et “mettre fin au règne terroriste du Hamas”. Le mouvement islamiste a, lui, accusé l’émissaire américain Steve Witkoff de revirement pour “servir l’intérêt d’Israël”.Dans ce contexte d’accusations réciproques, un responsable israélien a annoncé la reprise “dans les prochains jours” des largages d’aides à Gaza, plongée dans un désastre humanitaire et où l’ONU et des ONG s’alarment d’une flambée de la malnutrition infantile et d’un risque de famine généralisée.Les bombardements israéliens ont entretemps continué, la Défense civile faisant état de 28 morts vendredi dans le territoire palestinien en proie à une guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Le Hamas ne voulait pas vraiment conclure un accord. Je pense qu’ils veulent mourir. Et c’est très, très grave”, a dit M. Trump.Son émissaire, M. Witkoff, a acté jeudi l’échec des pourparlers menés pendant plus de deux semaines à Doha entre Israël et le Hamas par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte. Il a, comme M. Netanyahu, retiré ses négociateurs en mettant en cause la bonne foi du Hamas.M. “Witkoff a vu juste. Le Hamas est l’obstacle à un accord de libération des otages” enlevés durant l’attaque du 7-Octobre, a dit M. Netanyahu.- “La catastrophe doit cesser” -Mais Bassem Naïm, un responsable du Hamas, a accusé M. Witkoff d’avoir changé d’avis. L’émissaire américain avait estimé “il y a seulement quelques jours” que les échanges étaient positifs et “les médiateurs avaient accueilli très positivement la réponse du Hamas”, a-t-il dit à l’AFP.Le Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007, avait répondu à l’offre de trêve de 60 jours assortie d’une libération d’otages, en proposant des amendements concernant l’entrée des aides, le retrait israélien de Gaza et les garanties sur la fin de la guerre.Israël, qui refuse de donner de telles garanties, veut démanteler le Hamas, le chasser de Gaza et prendre le contrôle du territoire.L’armée israélienne assiège Gaza depuis octobre 2023 et contrôle tous ses accès, après y avoir lancé une offensive d’envergure en riposte à l’attaque du 7-Octobre. Début mars, Israël a interdit l’entrée des aides à Gaza, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant, et suscitant des critiques internationales croissantes. “A Gaza aujourd’hui, il n’y a pas de famine causée par Israël”, a affirmé le gouvernement Netanyahu.”La catastrophe humanitaire à Gaza doit cesser immédiatement”, ont exhorté Paris, Londres et Berlin, en appelant Israël à “lever immédiatement les restrictions sur l’acheminement de l’aide”.- “Aller au paradis” -Selon Médecins sans frontières, un quart des enfants âgés de six mois à cinq ans et des femmes enceintes et allaitantes examinés la semaine dernière par l’ONG à Gaza souffrent de malnutrition.”Près d’une personne sur trois ne mange pas pendant des jours”, affirme le Programme alimentaire mondial. “La famine commence à s’installer silencieusement à Gaza”, indique l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. “Les enfants disent vouloir aller au paradis, parce qu’au moins, disent-ils, il y a à manger là-bas”, a déclaré le patron de l’ONU Antonio Guterres.”Les enfants pleurent, ils ont faim, ils veulent manger. Les gens passent trois jours sans nourriture”, a déclaré à l’hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de Gaza, Fatima al-Shawaf, qui a perdu un proche tué en attendant de l’aide.A l’hôpital al-Chifa de Gaza-ville (nord), des femmes pleurent la mort d’un bébé de 14 mois, transporté avec d’autres victimes après une frappe sur une école abritant des déplacés, selon des images de l’AFP.  “On était assis, les enfants jouaient et des gens priaient quand un missile est tombé sur les enfants. Certains ont été déchiquetés. Ce n’étaient que des  enfants affamés”, lance Maha Adwan, une proche du bébé.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait 59.676 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

UN chief blasts ‘lack of compassion’ for Palestinians in Gaza

UN Secretary-General Antonio Guterres on Friday slammed the international community for turning a blind eye to widespread starvation in the Gaza Strip, calling it a “moral crisis that challenges the global conscience.””I cannot explain the level of indifference and inaction we see by too many in the international community — the lack of compassion, the lack of truth, the lack of humanity,” Guterres told Amnesty International’s global assembly via video link.”This is not just a humanitarian crisis. It is a moral crisis that challenges the global conscience. We will continue to speak out at every opportunity.”Aid groups have warned of surging cases of starvation, particularly among children, in war-ravaged Gaza, which Israel placed under an aid blockade in March amid its ongoing war with Hamas. That blockade was partially eased two months later.The trickle of aid since then has been controlled by the Israeli- and US-backed Gaza Humanitarian Foundation, replacing the longstanding UN-led distribution system. International Committee of the Red Cross President Mirjana Spoljaric said Friday “there is no excuse for what is happening in Gaza.””The scale of human suffering and the stripping of human dignity have long exceeded every acceptable standard — both legal and moral.”Spoljaric said the ICRC has more than 350 staff in Gaza, “many of whom are also struggling to find enough food and clean water.”Aid groups and the United Nations have refused to work with the GHF, accusing it of aiding Israeli military goals. Guterres said while he had repeatedly condemned the October 7, 2023 attack by Hamas on southern Israel, which triggered the war in the Palestinian territory, “nothing can justify the explosion of death and destruction since.” “The scale and scope is beyond anything we have seen in recent times,” he said.”Children speak of wanting to go to heaven, because at least, they say, there is food there. We hold video calls with our own humanitarians who are starving before our eyes… But words don’t feed hungry children.”Guterres also condemned the killing of more than 1,000 Palestinians trying to access food aid supplies since May 27, when the GHF began operations.”We need action: an immediate and permanent ceasefire, the immediate and unconditional release of all hostages, immediate and unimpeded humanitarian access,” Guterres said.He added that the United Nations was ready to “dramatically scale up humanitarian operations” in Gaza should Israel and Hamas reach a ceasefire deal.

Trump says Hamas ‘didn’t want’ Gaza deal as talks break down

US President Donald Trump accused Hamas on Friday of not wanting to reach a ceasefire deal in Gaza as Israel said it would explore “alternative options” to rescue hostages after negotiations collapsed.An Israeli official meanwhile told AFP air drops of aid would resume soon over the Gaza Strip, where aid groups warned of surging numbers of malnourished children after more than 21 months of war.After US and Israeli negotiators quit indirect talks with Hamas in Qatar, Trump said that “it was was too bad. Hamas didn’t really want to make a deal. I think they want to die.”The US president argued that the Palestinian militant group was not ready to hand over the remaining captives in Gaza because “they know what happens after you get the final hostages”.His special envoy Steve Witkoff accused Hamas of not “acting in good faith” in the negotiations that ended on Thursday.Senior Hamas official Bassem Naim in turn accused Witkoff of distorting the reality of the talks and walking back on agreements that had been reached between the parties.Witkoff was looking to “serve the Israeli position”, Naim told AFP.Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu said that “together with our US allies, we are now considering alternative options to bring our hostages home, end Hamas’s terror rule, and secure lasting peace.”Witkoff similarly said Washington would “consider alternative options” on Gaza, without elaborating on what they could entail.Netanyahu’s far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir called to reinstate a complete aid blockade, occupy the entirety of Gaza, “encourage” its people to leave and re-establish Israeli settlements there.Mediators Qatar and Egypt said the talks could still resume, vowing to carry on with “intensive efforts” to secure an elusive breakthrough.- ‘Moral crisis’ -More than 100 aid and human rights groups warned this week that “mass starvation” was spreading in Gaza.Doctors Without Borders (MSF) said that a quarter of the young children and pregnant or breastfeeding mothers it had screened at its clinics last week were malnourished, a day after the United Nations said one in five children in Gaza City were suffering from malnutrition.The leaders of Britain, France and Germany, in a joint statement Friday, said the “humanitarian catastrophe” in Gaza “must end now”.”We call on the Israeli government to immediately lift restrictions on the flow of aid” and facilitate the “urgent” work of UN agencies and humanitarian groups, the European leaders said.UN Secretary-General Antonio Guterres slammed the international community for turning a blind eye to the suffering of starving Palestinians, calling it a “moral crisis that challenges the global conscience”.Israel has rejected accusations it is responsible for the deepening crisis in Gaza, which the World Health Organization has called “man-made”.An Israeli official said Friday that air drops of aid would resume “in the upcoming days” and “will be managed by the UAE and Jordan”.Humanitarian organisations have repeatedly said that parachuting aid parcels, which began in early 2024, was ineffective and cannot replace land access.Numerous Palestinians had been killed by falling crates, in stampedes or drowned trying to retrieve packages from the sea, before the operations ended after several months.- ‘It’s a trap’ -Israel placed the Gaza Strip under an aid blockade in March, which it only partially eased two months later while sidelining the longstanding UN-led distribution system.Aid groups have refused to work with the Israeli- and US-backed Gaza Humanitarian Foundation, accusing it of aiding Israeli military goals.The GHF system, in which Gazans have to join huge queues to reach one of just four sites, has often proved deadly, with the UN saying that more than 750 Palestinian aid-seekers have been killed by Israeli forces near GHF centres since late May.Gaza’s civil defence agency said Israeli military operations killed at least 23 people on Friday across the Palestinian territory, with another five killed in an overnight air strike.The overall toll includes at least eight people killed by Israeli fire while waiting to collect humanitarian aid, the agency’s spokesman Mahmud Bassal said.In Khan Yunis, in Gaza’s south, Fatima al-Shawaf mourned a relative she said was killed while seeking aid.”I would rather we die of hunger than have anyone go to this trap that is killing our youth. It is a trap,” she told AFP.Israel’s military campaign in Gaza has killed 59,676 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Of the 251 hostages taken during the attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.

Lebanese militant back home after 40 years in French jail

One of France’s longest-held inmates, the pro-Palestinian Lebanese militant Georges Ibrahim Abdallah, arrived in his hometown on Friday, having been released after more than 40 years behind bars for the killings of two diplomats.AFP journalists saw a convoy leaving the Lannemezan prison in southwest France, and hours later, the 74-year-old was placed on a plane and deported back to Lebanon, to be welcomed by family members on his return to Beirut at the airport’s VIP lounge.Back in his hometown of Kobayat, near the Syrian border in north Lebanon, hundreds of men, women and children gathered to welcome Abdallah.”Whether or not we agree with his ideas… we first and foremost salute the man,” lawmaker Jimmy Jabbour, who is from the area, told AFP, hailing Abdallah’s “perseverance”.”The whole village is happy that he’s back… 41 years in prison, others would have probably lost their minds,” said Kobayat resident Claudette Tannous, 68.Earlier at Beirut airport, an AFP correspondent said dozens of supporters, some waving Palestinian or Lebanese Communist Party flags, gathered near the arrivals hall to give him a hero’s reception.In his first public address after being released, Abdallah took aim at Israel’s ongoing war in the Gaza Strip, where human rights organisations have warned of mass starvation.”The children of Palestine are dying of hunger while millions of Arabs watch,” he said.”Resistance must continue and intensify,” added the former schoolteacher.There was no official comment on his return from the Lebanese government.Abdallah was detained in 1984 and sentenced to life in prison in 1987 for his involvement in the murders of US military attache Charles Robert Ray and Israeli diplomat Yacov Barsimantov in Paris.- ‘Past symbol’ -The Paris Court of Appeal had ordered his release “effective July 25″ on the condition that he leave French territory and never return.While he had been eligible for release since 1999, his previous requests were denied with the United States — a civil party to the case — consistently opposing his leaving prison.Inmates serving life sentences in France are typically freed after fewer than 30 years.Abdallah’s lawyer, Jean-Louis Chalanset, visited him for a final time on Thursday.”He seemed very happy about his upcoming release, even though he knows he is returning to the Middle East in an extremely tough context for Lebanese and Palestinian populations,” Chalanset told AFP.The charge d’affaires of the Lebanese Embassy in Paris, Ziad Taan, who saw Georges Abdallah before his departure, told AFP that he was “well, in good health, very happy to return to Lebanon to his family and to regain his freedom”.AFP visited Abdallah last week after the court’s release decision, accompanying a lawmaker to the detention centre.The founder of the Lebanese Revolutionary Armed Factions (FARL) — a long-disbanded Marxist anti-Israel group — said for more than four decades he had continued to be a “militant with a struggle”.After his arrest in 1984, French police discovered submachine guns and transceiver stations in one of his Paris apartments.The appeals court in February noted that the FARL “had not committed a violent action since 1984” and that Abdallah “today represented a past symbol of the Palestinian struggle”.The appeals judges also found the length of his detention “disproportionate” to his crimes, and pointed to his age.burs-jh/djt/sbk

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

A Porto Rico, un réseau local d’énergie solaire contre les pannes incessantes

Dans sa maison nichée au coeur des montagnes luxuriantes de Porto Rico, Enid Medina-Guzman a toujours des bougies à portée de main en cas de panne. Mais ces difficultés sont peut-être révolues grâce à l’installation de panneaux solaires.Dans l’île caribéenne, tout le monde se souvient de l’ouragan Maria, en 2017, qui avait ravagé routes, maisons et pylônes électriques au point où il avait fallu près d’un an aux autorités pour rétablir le courant sur l’ensemble de ce territoire rattaché aux Etats-Unis. La privatisation du réseau électrique quatre ans plus tard devait, elle, régler les problèmes récurrents de panne. En vain.”Ici, il pleut beaucoup et, dès qu’il y a un peu de vent, le courant est coupé très vite. Alors quand c’est la nuit, et qu’il fait très chaud, on ne peut ni dormir ni se reposer”, raconte à l’AFP la sexagénaire, à Adjuntas, ville de 20.000 âmes dans le centre de l’île où elle a toujours vécu.Ces pannes à répétition “ne sont pas normales”, lance Mme Medina-Guzman en allumant ses bougies dans sa petite maison truffée d’icônes pendant qu’une équipe installe les batteries qui stockeront sous peu l’énergie du soleil captée par des panneaux photovoltaïques. “Il y a beaucoup de gens comme moi qui vivent dans des endroits reculés, qui ont parfois un jour, parfois deux jours sans électricité, c’est un peu difficile” et les coûts “sont très élevés”.- “Transformation plus large” -Comme pour le reste de cette île de trois millions d’habitants, Adjuntas a été privé d’électricité dans la foulée du passage de Maria. Mais dans le square central, une vieille maison rose, la Casa Pueblo, était restée un phare dans les ténèbres grâce à ses panneaux solaires montés sur son toit. Après le passage de l’ouragan, les habitants pouvaient y recharger leurs téléphones et surtout brancher du matériel médical comme des appareils à oxygène. La radio communautaire pouvait aussi émettre, devenant ainsi une précieuse source d’information pour les montagnards.Casa Pueblo a été fondée en 1980 par un groupe de citoyens qui s’opposaient à l’époque à un vaste projet de mine à ciel ouvert dans la région. L’association s’est imposée progressivement comme un modèle d’indépendance énergétique et citoyenne.”Notre but ne se limite pas à la transition des combustibles fossiles vers le solaire. Certes, nous devons produire une énergie propre et renouvelable, mais nous aspirons à une transformation plus large en faveur de la justice écosociale”, dit à l’AFP Arturo Massol-Deyá, directeur de Casa Pueblo.”Cela veut dire que les infrastructures énergétiques doivent être détenues par les citoyens et donc que la production énergétique se démocratise”, explique celui qui est tombé jeune dans la marmite, ses parents étant les fondateurs de cette association.- “Faire la différence” -Aujourd’hui, Casa Pueblo bâtit un réseau local de citoyens branchés sur le solaire et donc en mesure d’avoir accès à de l’électricité en cas de panne sur le réseau national. Quelque 300 foyers ont été branchés et reliés entre eux, dont celui récemment d’Enid Medina-Guzman. A quoi s’ajoutent des commerces.Comme l’Autorité énergétique de Porto Rico avait mis en place en 2018 le “net metering”, un mécanisme de facturation qui crédite les consommateurs de l’excédent d’électricité venant de leurs systèmes d’énergies renouvelables comme le solaire, Casa Pueblo parvient à revendre ses surplus.  “Le modèle traditionnel est unilatéral, exploiteur, monopolistique et dictatorial”, dit M. Massol-Deyá, expliquant que les autorités “décident des prix et de la distribution”. “Parfois, ils échouent et ne peuvent pas fournir le service. Vous pouvez ainsi perdre votre nourriture ou ne pas être en mesure d’utiliser des équipements médicaux”, ajoute-t-il.”Cette insécurité énergétique engendrait de nombreux problèmes. Mais, plus maintenant”, ajoute M. Massol-Deyá, en vantant son modèle qu’il qualifie de “voie du changement”.Pour Sergio Rivera-Rodriguez, qui fait partie d’un groupe d’universitaires étudiant l’impact de la sécurité énergétique sur des populations reculées comme celle d’Adjuntas, le modèle de Casa Pueblo “fonctionne bien et peut être reproduit ailleurs”.”Certes, il ne s’agit que d’une municipalité, mais cela fait la différence”, explique à l’AFP M. Rivera-Rodriguez. Une goutte d’eau, ou plutôt un rayon de soleil car “les changements structurels prennent des années à se réaliser”.

Des puissances européennes exhortent à mettre fin à “la catastrophe humanitaire” à Gaza

“La catastrophe humanitaire à laquelle nous assistons à Gaza doit cesser immédiatement”, ont exhorté vendredi Paris, Londres et Berlin, alors que le Programme alimentaire mondial (PAM) a alerté sur une forte hausse de la malnutrition, notamment des femmes et des enfants.Réagissant à l’alerte lancée par l’ONU et les ONG qui dénoncent un risque de famine imminente et généralisée, les trois capitales européennes ont appelé dans un communiqué commun le gouvernement israélien à “lever immédiatement les restrictions sur l’acheminement de l’aide”. Début mars, Israël a imposé sur la bande de Gaza un blocus total, très partiellement assoupli fin mai, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant, et suscitant des critiques croissantes sur l’aggravation de la faim.Selon le Programme alimentaire mondial, l’agence de l’ONU s’occupant de l’aide alimentaire, un tiers environ des habitants de la bande de Gaza ne mangent pas pendant des jours.”La malnutrition est en forte augmentation, avec 90.000 femmes et enfants ayant besoin d’un traitement urgent”, a ajouté vendredi le PAM dans un communiqué à l’AFP, affirmant que “la crise alimentaire à Gaza a atteint des niveaux de désespoir sans précédent”.Dans leur communiqué commun, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne rappellent à Israël qu’il “doit respecter ses obligations en vertu du droit international humanitaire”.”Le moment est venu de mettre fin à la guerre à Gaza”, ajoutent-elles, exhortant “toutes les parties à mettre un terme au conflit en concluant immédiatement un cessez-le-feu”, après 21 mois de guerre.Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, s’est joint à leurs voix en affirmant que son pays ne pouvait plus accepter “les massacres et la famine” dans la bande de Gaza.Les inquiétudes se portent en particulier sur le nombre croissant d’enfants souffrant de malnutrition.Médecins sans frontières (MSF) a indiqué qu’un quart des enfants âgés de six mois à cinq ans et des femmes enceintes et allaitantes examinés la semaine dernière dans ses installations souffraient de malnutrition.Israël rejette toute responsabilité et accuse le Hamas de détourner l’aide, ce que le mouvement palestinien dément.- “paix durable” -Berlin, Paris et Londres ont par ailleurs réitéré leur appel à la libération des otages israéliens et au désarmement du mouvement islamiste palestinien Hamas.Ils disent également “s’opposer fermement à toute tentative visant à imposer la souveraineté israélienne sur les territoires palestiniens occupés”. “Les menaces d’annexion, les colonies et les actes de violence commis par les colons à l’encontre des Palestiniens compromettent les perspectives d’une solution négociée prévoyant la coexistence de deux États”, mettent-ils en garde.Jeudi, le premier ministre britannique Keir Starmer avait annoncé qu’il allait avoir un “entretien d’urgence” sur la situation à Gaza avec ses homologues français, Emmanuel Macron, et allemand, Friedrich Merz.Le communiqué des trois capitales ne précise pas s’il est paru avant ou après cet entretien.Dans un communiqué publié en parallèle de leur déclaration conjointe, Keir Starmer a indiqué que Londres n’allait pas immédiatement reconnaître l’Etat de Palestine, après l’annonce par Emmanuel Macron d’une reconnaissance formelle par la France lors de l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre à New York.Le Premier ministre britannique a réaffirmé que la reconnaissance d’un Etat palestinien “doit être une des étapes” vers une “paix durable” dans la région.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait 59.676 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.