Ziad Rahbani, enfant terrible of Lebanese stage and song, dies at 69
Renowned Lebanese musician and composer Ziad Rahbani, son of music icon Fairuz and pioneer of Oriental jazz, died on Saturday aged 69 after revolutionising Lebanese theatre and music.”On Saturday at 9:00 am (0600 GMT), the heart of the great artist and creator Ziad Rahbani stopped beating,” said a statement from the Beirut hospital where he was being treated.He had long suffered from health problems.Tributes poured in for the enfant terrible of Lebanese music — a musician, composer and theatre producer who made a huge mark on generations of Lebanese with his theatre pieces and songs, which many know by heart.Rebellious and visionary, his work evoked Lebanon’s civil war even before it erupted in 1975, later reflecting the eventual conflict itself and the harsh realities of economic crisis.One of his most famous theatre pieces, the 1980 production “Film Ameriki Tawil” (The American Motion Picture), was a satirical depiction of Lebanon during the civil war, set in an asylum with characters who represented facets of society.Ziad Rahbani was the son of Arab musical icon Fairuz, who turned 90 last year, and the late Lebanese composer Assi Rahbani who along with his brother Mansour modernised Arab music by blending Western, Russian and Latin American sounds with Eastern rhythms.Already adored by older generations, Fairuz became a youth idol when her son began composing jazz-influenced songs for her, calling it “Oriental jazz”.While Fairuz transcended Lebanon’s deep sectarian divides, her son was fiercely left-wing and secular, and spent his life decrying the divisions that ruined his country.”I feel like everything has gone. I feel like Lebanon has become empty,” Lebanese actress Carmen Lebbos, his former partner, wrote on X.Lebanese President Joseph Aoun said in a statement that Rahbani was “a voice that rebelled against injustice, an honest mirror for the oppressed and marginalised”.Prime Minister Nawaf Salam said that “Lebanon has lost an exceptional artist and creative, a free voice who stayed faithful to the values of justice and dignity” and who said “what many don’t dare to say”.Culture Minister Ghassan Salame wrote on X that “we dreaded this day as we knew his health was worsening and that his desire for treatment was dwindling”.
Stokes ends two-year wait for Test hundred as England press for India series win
Ben Stokes ended his more than two-year wait for a Test hundred as England pressed for a series-clinching win against India at Old Trafford on Saturday.The England captain started the fourth day of the fourth Test on his overnight score of 77 not out.He went to his century with a leg-glanced four off fast bowler Jasprit Bumrah — his ninth boundary in 164 balls faced.It was all-rounder Stokes’ first Test hundred in over two years following a whirlwind 155 against Australia at Lord’s in June 2023.The 34-year-old celebrated his 14th century in 115 Tests by clenching his fist, looking to the sky and making a crooked finger gesture in honour of his late father Ged Stokes before raising his bat to a cheering crowd.England, already 2-1 up in this five-match series, were now 593-8 — a commanding first-innings lead of 235 runs.His hundred capped a brilliant display with both bat and ball by Stokes, England’s leading bowler this series, after the lively fast-medium bowler had taken 5-72 in India’s first-innings 358.Stokes is just the fourth England player to take five wickets and score a hundred in the same Test after Tony Greig, Ian Botham and the currently sidelined Gus Atkinson.With the pressure of getting to a hundred no longer an issue, Stokes then straight drove Washington Sundar for six — although his expression at the crease suggested he thought he had mishit the delivery — and next ball he reverse swept the off-spinner for four.England resumed in the commanding position of 544-7, already a lead of 186, after Joe Root had become the second-highest run-scorer in Test history during his majestic 150 on Friday.Stokes who had briefly retired with cramp before returning on Friday after completing his first fifty this series, was in excellent touch early Saturday.The left-handed batsman twice cover-drove Mohammed Siraj for superb fours as he went to 88.But at the other end Liam Dawson, playing his first Test since 2017 after replacing the injured Shoaib Bashir, had added just five runs to his overnight 21 when he was bowled by a Bumrah delivery that kept a touch low — a worrying sign for India’s batsmen.Stokes charged down the pitch to drive Bumrah for three to go to 99 and then spent several deliveries one run short of three figures, with the world’s top-ranked Test bowler beating the England skipper on the outside edge.
Des dizaines de milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes
Des dizaines de milliers de Malaisiens ont défilé samedi à Kuala Lumpur pour protester contre l’augmentation du coût de la vie et le manque de réformes imputés au gouvernement du Premier ministre Anwar Ibrahim.La manifestation, organisée par des partis d’opposition, est la première de cette ampleur dans la sixième économie d’Asie du Sud-Est depuis l’accession au pouvoir d’Anwar Ibrahim en 2022.Les manifestants, dont le nombre est estimé à entre 20.000 et 50.000 par les autorités, ont convergé vers la place de l’Indépendance, en plein centre de la capitale malaisienne.Certains brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit “Démissionne, Anwar”, sous la surveillance de la police.”Il (Anwar Ibrahim) gouverne le pays depuis déjà trois ans et il lui reste encore à concrétiser les promesses qu’il a faites”, regrette le manifestant Fauzi Mahmud, un ingénieur de 35 ans originaire de l’Etat du Selangor qui entoure Kuala Lumpur. “Le coût de la vie est encore élevé”.Le chef du gouvernement “est allé dans de nombreux pays pour apporter des investissements, mais nous attendons encore de voir quelque chose”, ajoute-t-il, faisant allusion à de récents voyages du responsable politique, notamment en Russie.- “Assez, s’il vous plaît, démissionnez” – S’exprimant lors du rassemblement, Mahathir Mohamad, un vétéran de la politique et ancien mentor d’Anwar, devenu aujourd’hui son rival juré, a lancé à la foule : “Cela fait trois ans, qu’est-ce que le peuple a ? Je pense qu’il (Anwar) se réjouit de nous voir souffrir”. “Assez, s’il vous plaît, démissionnez”, a ajouté Mahathir Mohamad, qui a fêté son 100e anniversaire le mois dernier.En devenant Premier ministre, Anwar Ibrahim avait promis de réformer le pays et de s’attaquer à la corruption et au népotisme au sein du système politique malaisien.En amont du rassemblement, le chef du gouvernement avait annoncé une série de mesures pour atténuer la colère, comme le versement de 100 ringgits malaisiens (20 euros) à tous les adultes à partir de fin août, et une légère baisse du prix du carburant pour quelque 18 millions de Malaisiens éligibles.-Stratégie d’apaisement-Les analystes politiques ont vu dans ces annonces une stratégie visant à apaiser la frustration croissante de la population et à dissuader les gens de participer à la marche de samedi. Norhamizah Mohamed, 48 ans, originaire de Besut, sur la côte nord-est, a déclaré être venue manifester pour s’assurer qu'”Anwar tienne ses promesses électorales”. “Ce n’est pas que nous ne l’aimons pas, mais nous n’aimons pas la façon dont il dirige le pays”, ajoutant que “ce n’est qu’après que nous avons décidé de manifester qu’il a annoncé des mesures pour la population”.La manifestation de samedi intervient également alors que les partis politiques commencent à se préparer en vue des élections, qui doivent, selon la loi, se tenir au plus tard à la mi-février 2028.Selon une étude récente publiée par le centre Merdeka de recherche sur l’opinion, un organisme indépendant établi en Malaisie, le Premier ministre bénéficiait alors d’un taux d’approbation de 55% de la part des électeurs.
Des dizaines de milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes
Des dizaines de milliers de Malaisiens ont défilé samedi à Kuala Lumpur pour protester contre l’augmentation du coût de la vie et le manque de réformes imputés au gouvernement du Premier ministre Anwar Ibrahim.La manifestation, organisée par des partis d’opposition, est la première de cette ampleur dans la sixième économie d’Asie du Sud-Est depuis l’accession au pouvoir d’Anwar Ibrahim en 2022.Les manifestants, dont le nombre est estimé à entre 20.000 et 50.000 par les autorités, ont convergé vers la place de l’Indépendance, en plein centre de la capitale malaisienne.Certains brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit “Démissionne, Anwar”, sous la surveillance de la police.”Il (Anwar Ibrahim) gouverne le pays depuis déjà trois ans et il lui reste encore à concrétiser les promesses qu’il a faites”, regrette le manifestant Fauzi Mahmud, un ingénieur de 35 ans originaire de l’Etat du Selangor qui entoure Kuala Lumpur. “Le coût de la vie est encore élevé”.Le chef du gouvernement “est allé dans de nombreux pays pour apporter des investissements, mais nous attendons encore de voir quelque chose”, ajoute-t-il, faisant allusion à de récents voyages du responsable politique, notamment en Russie.- “Assez, s’il vous plaît, démissionnez” – S’exprimant lors du rassemblement, Mahathir Mohamad, un vétéran de la politique et ancien mentor d’Anwar, devenu aujourd’hui son rival juré, a lancé à la foule : “Cela fait trois ans, qu’est-ce que le peuple a ? Je pense qu’il (Anwar) se réjouit de nous voir souffrir”. “Assez, s’il vous plaît, démissionnez”, a ajouté Mahathir Mohamad, qui a fêté son 100e anniversaire le mois dernier.En devenant Premier ministre, Anwar Ibrahim avait promis de réformer le pays et de s’attaquer à la corruption et au népotisme au sein du système politique malaisien.En amont du rassemblement, le chef du gouvernement avait annoncé une série de mesures pour atténuer la colère, comme le versement de 100 ringgits malaisiens (20 euros) à tous les adultes à partir de fin août, et une légère baisse du prix du carburant pour quelque 18 millions de Malaisiens éligibles.-Stratégie d’apaisement-Les analystes politiques ont vu dans ces annonces une stratégie visant à apaiser la frustration croissante de la population et à dissuader les gens de participer à la marche de samedi. Norhamizah Mohamed, 48 ans, originaire de Besut, sur la côte nord-est, a déclaré être venue manifester pour s’assurer qu'”Anwar tienne ses promesses électorales”. “Ce n’est pas que nous ne l’aimons pas, mais nous n’aimons pas la façon dont il dirige le pays”, ajoutant que “ce n’est qu’après que nous avons décidé de manifester qu’il a annoncé des mesures pour la population”.La manifestation de samedi intervient également alors que les partis politiques commencent à se préparer en vue des élections, qui doivent, selon la loi, se tenir au plus tard à la mi-février 2028.Selon une étude récente publiée par le centre Merdeka de recherche sur l’opinion, un organisme indépendant établi en Malaisie, le Premier ministre bénéficiait alors d’un taux d’approbation de 55% de la part des électeurs.
Des dizaines de milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes
Des dizaines de milliers de Malaisiens ont défilé samedi à Kuala Lumpur pour protester contre l’augmentation du coût de la vie et le manque de réformes imputés au gouvernement du Premier ministre Anwar Ibrahim.La manifestation, organisée par des partis d’opposition, est la première de cette ampleur dans la sixième économie d’Asie du Sud-Est depuis l’accession au pouvoir d’Anwar Ibrahim en 2022.Les manifestants, dont le nombre est estimé à entre 20.000 et 50.000 par les autorités, ont convergé vers la place de l’Indépendance, en plein centre de la capitale malaisienne.Certains brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit “Démissionne, Anwar”, sous la surveillance de la police.”Il (Anwar Ibrahim) gouverne le pays depuis déjà trois ans et il lui reste encore à concrétiser les promesses qu’il a faites”, regrette le manifestant Fauzi Mahmud, un ingénieur de 35 ans originaire de l’Etat du Selangor qui entoure Kuala Lumpur. “Le coût de la vie est encore élevé”.Le chef du gouvernement “est allé dans de nombreux pays pour apporter des investissements, mais nous attendons encore de voir quelque chose”, ajoute-t-il, faisant allusion à de récents voyages du responsable politique, notamment en Russie.- “Assez, s’il vous plaît, démissionnez” – S’exprimant lors du rassemblement, Mahathir Mohamad, un vétéran de la politique et ancien mentor d’Anwar, devenu aujourd’hui son rival juré, a lancé à la foule : “Cela fait trois ans, qu’est-ce que le peuple a ? Je pense qu’il (Anwar) se réjouit de nous voir souffrir”. “Assez, s’il vous plaît, démissionnez”, a ajouté Mahathir Mohamad, qui a fêté son 100e anniversaire le mois dernier.En devenant Premier ministre, Anwar Ibrahim avait promis de réformer le pays et de s’attaquer à la corruption et au népotisme au sein du système politique malaisien.En amont du rassemblement, le chef du gouvernement avait annoncé une série de mesures pour atténuer la colère, comme le versement de 100 ringgits malaisiens (20 euros) à tous les adultes à partir de fin août, et une légère baisse du prix du carburant pour quelque 18 millions de Malaisiens éligibles.-Stratégie d’apaisement-Les analystes politiques ont vu dans ces annonces une stratégie visant à apaiser la frustration croissante de la population et à dissuader les gens de participer à la marche de samedi. Norhamizah Mohamed, 48 ans, originaire de Besut, sur la côte nord-est, a déclaré être venue manifester pour s’assurer qu'”Anwar tienne ses promesses électorales”. “Ce n’est pas que nous ne l’aimons pas, mais nous n’aimons pas la façon dont il dirige le pays”, ajoutant que “ce n’est qu’après que nous avons décidé de manifester qu’il a annoncé des mesures pour la population”.La manifestation de samedi intervient également alors que les partis politiques commencent à se préparer en vue des élections, qui doivent, selon la loi, se tenir au plus tard à la mi-février 2028.Selon une étude récente publiée par le centre Merdeka de recherche sur l’opinion, un organisme indépendant établi en Malaisie, le Premier ministre bénéficiait alors d’un taux d’approbation de 55% de la part des électeurs.
Euro-2025: l’expérimentée Sarina Wiegman face à la nouvelle venue Montse Tomé
L’une, Sarina Wiegman, va vivre dimanche sa cinquième finale d’affilée en grand tournoi et est adoubée par ses joueuses, l’autre, Montse Tomé, est devenue N.1 en plein scandale et entretient une relation assez froide avec son équipe.A Bâle, la finale de l’Euro opposera deux équipes dirigées par des sélectionneuses, ce qui n’était pas arrivé lors d’un tournoi féminin depuis 2022 à Wembley, que ce soit en Coupe du monde, aux JO ou en Ligue des champions.Les Lionesses le répètent: Sarina Wiegman “aime la gagne et déteste la défaite”, elle qui a enchaîné la finale de l’Euro-2017 et du Mondial-2019 avec les Pays-Bas, puis de l’Euro-2022, du Mondial-2023 et de l’Euro-2025 avec l’Angleterre, qu’elle dirige depuis 2021. Sous contrat jusqu’en 2027 avec la fédération anglaise, elle rassemble les louanges de ses joueuses, même si ses choix tactiques sont parfois critiqués, et le directeur exécutif de la FA a assuré vouloir la conserver.”C’est une bonne personne: en tant que joueuse tu veux respecter la personne pour laquelle tu joues, elle nous challenge et nous pousse vers l’avant”, racontait la capitaine Leah Williamson en début de tournoi, évoquant “des discussions parfois difficiles” avec sa coach. La Néerlandaise de 55 ans “est très motivante, elle nous rassemble toutes, nous sommes suspendues à ses lèvres. Elle a vraiment amélioré le jeu avec ses discours motivants et nous rend toutes prêtes”, souligne la joueuse anglaise Ella Toone. Ce qu’elle recherche ? “Que nous soyons soudées et qu’on se batte pour les autres”, a ajouté l’attaquante. Généralement très calme dans sa zone technique malgré des scenarii compliqués en quart contre la Suède (2-2, tab 3-2) et en demi-finale face à l’Italie (2-1, a.p.), Wiegman a toutefois sauté dans les bras de son staff et des joueuses quand elles ont renversé la situation.”Je pense que nous l’avons presque tuée deux fois, nous l’avons certainement fait vieillir”, a poursuivi la joueuse de Manchester United. “On la voit danser et chanter, cela a changé par rapport à ses débuts”, a souri la milieu Keira Walsh.- Distance et quête de “fluidité” -À plusieurs jours de la fin de son contrat en tant que première femme à la tête de la sélection espagnole, l’heure de vérité a sonné pour Montse Tomé, 43 ans, dimanche en finale de l’Euro.L’Asturienne a été propulsée au poste de sélectionneuse après la tempête qui a suivi le titre mondial en 2023 et le baiser imposé par Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole (RFEF), à l’attaquante Jenni Hermoso lors de la remise du trophée.Bras droit de Jorge Vilda – proche de Rubiales et licencié -, l’ex-joueuse du Barça a été promue au milieu des critiques, une nomination pas forcément bien perçue par les joueuses à l’époque, avec qui elle conserve une relation distante.Mercredi face à l’Allemagne, au coup de sifflet synonyme de qualification pour la première finale continentale de l’Espagne, les joueuses sont tombées dans les bras d’Alexia Putellas, une des leaders du groupe. A quelques mètres, Montse Tomé est restée avec son staff pendant plusieurs minutes, rappelant l’isolement de Vilda pendant le Mondial-2023.Dans ce contexte, son bilan sportif reste très bon – victoire en Ligue des nations 2024, quatrième place aux JO-2024, qualification pour la finale de l’Euro-2025 -, bien aidée par le fait que le Barça forme l’ossature et les automatismes de la Roja.Sur le terrain, la sélectionneuse, ainsi qu’Alexia Putellas, insistent sur la nécessité d’un jeu “fluide”: “C’est vrai que Montse utilise beaucoup ce mot, et nous aussi désormais. La +fluidité+, c’est ce mélange entre appliquer rigoureusement le plan de jeu et, en même temps, se laisser aller et s’amuser”, expliquait à l’AFP la double Ballon d’or (2021 et 2022) pendant l’Euro. Malgré des divergences, les joueuses unies entre elles et Montse Tome sont à la veille d’écrire l’histoire et de remporter le premier titre européen de l’Espagne.






