La SNCF dévoile le train “Oxygène” qui remplacera les Intercités Corail

La SNCF a présenté jeudi la première rame “Oxygène”, destinée à remplacer les Intercités Corail des lignes Paris-Clermont Ferrand et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT), connues pour leurs retards régulièrement dénoncés par les usagers. Baptisé “Oxygène”, ce nouveau modèle de train conçu par le constructeur espagnol CAF, propose un intérieur de bois clair, des fauteuils plus confortables, des prises électriques et USB à chaque place, des emplacements pour les vélos, 22 places supplémentaires et réduira d’un quart d’heure le trajet Paris-Clermont.Ce train, dévoilé jeudi au technicentre de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne, devrait être autorisé à rouler sur le réseau ferré national en décembre 2026, et les voyageurs pourront le découvrir en 2027, année où la majorité des 28 nouvelles rames sera livrée. Ces rames devaient initialement être déployées à partir du deuxième semestre 2025, mais le constructeur avait annoncé du retard.- Plus de confort et une meilleure accessibilité – Les trains “Oxygène” comptent 418 places contre 396 pour les Corail, avec 101 sièges rouges réservés à la première classe, dont une quarantaine en première “Premium” aux sièges plus spacieux.Les personnes en situation de handicap disposent également de davantage de place. Elles pourront rester en fauteuil, ou se transférer vers un siège et attacher leur fauteuil replié avec une ceinture. Une barre de traction permet aussi de se relever plus simplement et des boutons SOS pour demander de l’aide sont disposés au plus près. Les voitures sont équipées de signalétiques en braille et relief positif pour les personnes malvoyantes. Les sièges sont plus hauts, pour laisser de la place à des chiens guide.Autre nouveauté, des caméras de “vidéoprotection” sont installées dans les voitures. La rame compte 10 places vélo, numérotées pour pouvoir réserver son emplacement, des prises étant prévues pour recharger les vélos électriques.- De l’oxygène pour les “trains de la colère” -Des centaines d’usagers et élus locaux des lignes POLT et Paris-Clermont Ferrand s’étaient rendus le 15 avril dans la capitale dans deux “trains de la colère” pour demander davantage d’investissements pour ces “lignes sinistrées”.”Montés à Paris avec détermination, chacun redescend dans sa province en proie à de la colère. À défaut d’oxygène, la lente asphyxie de nos territoires semble inéluctable”, avait fustigé la municipalité de Limoges. La délégation avait été accueillie “une dizaine de minutes” au ministère des Transports, sans le ministre.”Depuis qu’il y a eu le premier TGV en 1981, le réseau classique a été sous-entretenu. Sur la ligne POLT, il faut tout reprendre: changer les rails, les traverses, le ballast, les poteaux caténaires, les fils de contact (…) et mettre des locomotives en état de marche”, avait également déclaré à cette occasion Jean-Noël Boisseleau, vice-président d’Urgence Ligne POLT.En janvier 2024, 700 passagers étaient également restés bloqués sur cette ligne une nuit de grand froid, transformant un trajet de trois heures et demie en onze heures. Des travaux de rénovation de 70 km de voies entre Paris et Orléans ont débuté ce mardi, entraînant l’interruption du trafic ferroviaire entre 10h et 15h en semaine jusqu’en août, puis de 9h30 à 17h30 jusqu’en janvier.- Investissement étatique de 850 millions d’euros – Les 28 nouvelles rames “Oxygène” ont coûté environ 700 millions d’euros à l’Etat, en charge de ces lignes, auxquels il faut ajouter 150 millions d’euros pour la maintenance. Les lignes POLT (700 km de voie ferrée) et Clermont-Paris (420 km) transportent respectivement 2,6 et 1,9 millions de voyageurs chaque année dans des trains Intercités.SNCF Voyageurs a également annoncé fin 2024 acheter 22 autres rames “Oxygène” pour la ligne Bordeaux-Toulouse-Marseille, qui devraient être livrées en 2029 selon Alain Picard, directeur général de CAF France. Une opération de 650 millions d’euros intégralement financée par l’Etat qui subventionne ce “train d’équilibre du territoire” (TET).Sur la commande totale de 50 rames, 42 seront intégrablement fabriquées dans l’usine de Reichshoffen (Bas-Rhin) bien que les premières aient été au moins en partie fabriquées en Espagne.Selon Alain Picard, l’Etat devra décider en 2028 s’il commande d’autres rames “Oxygène”, dont l’ambition est de remplacer les Intercités Corail. “Cela dépend des projets de l’Etat sur d’autres lignes Intercités. Par exemple, on entendait parler d’un Nancy-Lyon qui pourrait même descendre plus bas, donc à voir ce que l’Etat décide”, a-t-il ajouté.

La SNCF dévoile le train “Oxygène” qui remplacera les Intercités Corail

La SNCF a présenté jeudi la première rame “Oxygène”, destinée à remplacer les Intercités Corail des lignes Paris-Clermont Ferrand et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT), connues pour leurs retards régulièrement dénoncés par les usagers. Baptisé “Oxygène”, ce nouveau modèle de train conçu par le constructeur espagnol CAF, propose un intérieur de bois clair, des fauteuils plus confortables, des prises électriques et USB à chaque place, des emplacements pour les vélos, 22 places supplémentaires et réduira d’un quart d’heure le trajet Paris-Clermont.Ce train, dévoilé jeudi au technicentre de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne, devrait être autorisé à rouler sur le réseau ferré national en décembre 2026, et les voyageurs pourront le découvrir en 2027, année où la majorité des 28 nouvelles rames sera livrée. Ces rames devaient initialement être déployées à partir du deuxième semestre 2025, mais le constructeur avait annoncé du retard.- Plus de confort et une meilleure accessibilité – Les trains “Oxygène” comptent 418 places contre 396 pour les Corail, avec 101 sièges rouges réservés à la première classe, dont une quarantaine en première “Premium” aux sièges plus spacieux.Les personnes en situation de handicap disposent également de davantage de place. Elles pourront rester en fauteuil, ou se transférer vers un siège et attacher leur fauteuil replié avec une ceinture. Une barre de traction permet aussi de se relever plus simplement et des boutons SOS pour demander de l’aide sont disposés au plus près. Les voitures sont équipées de signalétiques en braille et relief positif pour les personnes malvoyantes. Les sièges sont plus hauts, pour laisser de la place à des chiens guide.Autre nouveauté, des caméras de “vidéoprotection” sont installées dans les voitures. La rame compte 10 places vélo, numérotées pour pouvoir réserver son emplacement, des prises étant prévues pour recharger les vélos électriques.- De l’oxygène pour les “trains de la colère” -Des centaines d’usagers et élus locaux des lignes POLT et Paris-Clermont Ferrand s’étaient rendus le 15 avril dans la capitale dans deux “trains de la colère” pour demander davantage d’investissements pour ces “lignes sinistrées”.”Montés à Paris avec détermination, chacun redescend dans sa province en proie à de la colère. À défaut d’oxygène, la lente asphyxie de nos territoires semble inéluctable”, avait fustigé la municipalité de Limoges. La délégation avait été accueillie “une dizaine de minutes” au ministère des Transports, sans le ministre.”Depuis qu’il y a eu le premier TGV en 1981, le réseau classique a été sous-entretenu. Sur la ligne POLT, il faut tout reprendre: changer les rails, les traverses, le ballast, les poteaux caténaires, les fils de contact (…) et mettre des locomotives en état de marche”, avait également déclaré à cette occasion Jean-Noël Boisseleau, vice-président d’Urgence Ligne POLT.En janvier 2024, 700 passagers étaient également restés bloqués sur cette ligne une nuit de grand froid, transformant un trajet de trois heures et demie en onze heures. Des travaux de rénovation de 70 km de voies entre Paris et Orléans ont débuté ce mardi, entraînant l’interruption du trafic ferroviaire entre 10h et 15h en semaine jusqu’en août, puis de 9h30 à 17h30 jusqu’en janvier.- Investissement étatique de 850 millions d’euros – Les 28 nouvelles rames “Oxygène” ont coûté environ 700 millions d’euros à l’Etat, en charge de ces lignes, auxquels il faut ajouter 150 millions d’euros pour la maintenance. Les lignes POLT (700 km de voie ferrée) et Clermont-Paris (420 km) transportent respectivement 2,6 et 1,9 millions de voyageurs chaque année dans des trains Intercités.SNCF Voyageurs a également annoncé fin 2024 acheter 22 autres rames “Oxygène” pour la ligne Bordeaux-Toulouse-Marseille, qui devraient être livrées en 2029 selon Alain Picard, directeur général de CAF France. Une opération de 650 millions d’euros intégralement financée par l’Etat qui subventionne ce “train d’équilibre du territoire” (TET).Sur la commande totale de 50 rames, 42 seront intégrablement fabriquées dans l’usine de Reichshoffen (Bas-Rhin) bien que les premières aient été au moins en partie fabriquées en Espagne.Selon Alain Picard, l’Etat devra décider en 2028 s’il commande d’autres rames “Oxygène”, dont l’ambition est de remplacer les Intercités Corail. “Cela dépend des projets de l’Etat sur d’autres lignes Intercités. Par exemple, on entendait parler d’un Nancy-Lyon qui pourrait même descendre plus bas, donc à voir ce que l’Etat décide”, a-t-il ajouté.

Drogues: Darmanin veut généraliser la confiscation des téléphones des consommateurs

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a annoncé jeudi la généralisation de la confiscation des téléphones portables des consommateurs de drogues.”Je vais donner une instruction, une circulaire cet après-midi à tous les procureurs de la République de France pour que consommateurs et vendeurs de drogue, lorsqu’ils seront attrapés, non seulement paieront l’amende forfaitaire que nous avons mise en place, mais par ailleurs se verront saisir leur téléphone portable”, a déclaré le garde des Sceaux sur franceinfo.La circulaire, consultée par l’AFP demande aux parquets de “veiller à la mise en oeuvre systématique de la saisie des téléphones portables des personnes interpellées pour usage illicite de stupéfiants, en vue de leur confiscation par le tribunal”.”Cette mesure, pleinement justifiée par la finalité de prévention de la récidive et de lutte contre les réseau, doit devenir un réflexe de réponse pénale à l’usage de stupéfiants”, détaille la circulaire.Elle précise toutefois dans une note de bas de page que “le recours à la procédure simplifiée de l’amende forfaitaire délictuelle”, de 200 euros pour usage de drogues, “exclut toute saisie”.Le ministre entend ainsi généraliser une expérimentation menée par le procureur de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) visant à saisir et confisquer les téléphones portables utilisés par les usagers pour effectuer leur transactions via des messageries cryptées.”Aujourd’hui, la loi nous permet de saisir un téléphone portable, une voiture, une moto, un quad”, de les “confisquer”, “c’est-à-dire (les) vendre avant même que la personne soit condamnée”, a déclaré Gérald Darmanin. “L’expérimentation que met en place le procureur de Bayonne, nous allons la généraliser.””La saisie de manière générale, la saisie d’argent, la saisie de voitures, la saisie de téléphones, la saisie de vos objets est parfois plus dissuasive qu’une poursuite judiciaire”, a-t-il ajouté.Sur les ondes de la radio locale Ici Pays Basque, le procureur de Bayonne Jérôme Bourrier a défendu “une répression plus assumée de l’usage des stupéfiants et des consommateurs”.Il s’agit de mettre en place la “saisie et confiscation systématique des smartphones des usagers de stupéfiants dès lors qu’il est établi en procédure que ce téléphone portable a été utilisé dans la relation entre l’usager et son vendeur”, a expliqué le magistrat.”Sur instruction du parquet”, le smartphone de l’usager sera ainsi “saisi” et “confisqué, soit dans le cadre d’une mesure alternative (aux poursuites, NDLR) du parquet, soit dans le cadre d’une ordonnance pénale délictuelle ou d’un jugement devant la juridiction”, a détaillé le procureur de Bayonne.”De plus en plus souvent, le trafic de stupéfiants utilise des réseaux cryptés, des moyens de communication, ce phénomène qu’on appelle +Ubershit+ ou +Ubercoke+”, “je pense qu’il est de bonne politique de frapper là où ça fait mal et saisir ces téléphones portables”, a défendu M. Bourrier.

La place Saint-Pierre draine les foules avant les funérailles du pape

Des milliers de personnes continuaient d’affluer jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome pour se recueillir devant la dépouille du pape François, à laquelle plus de 90.000 fidèles ont déjà rendu hommage depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi en présence de dirigeants du monde entier.Au terme des funérailles, le cercueil du pape argentin, décédé lundi à 88 ans, sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, et les fidèles pourront se recueillir sur sa tombe “dès dimanche matin”, a annoncé le Vatican.De mercredi 09H00 GMT à jeudi 17H00 GMT, quelque 90.000 personnes se sont recueillies devant le cercueil du jésuite argentin dans la monumentale basilique Saint-Pierre, selon la même source. Les portes, qui devaient fermer à minuit mercredi, sont finalement restées ouvertes jusqu’à 05H30 jeudi pour accueillir le flot de fidèles.Et le Vatican a indiqué que, si nécessaire, les horaires de visite pourraient être à nouveau prolongés au-delà de minuit jeudi. Mais, contrairement à la veille, aucune photo n’était autorisée à l’intérieur de la basilique, rendant le défilé des pèlerins devant le cercueil ouvert du pape nettement plus fluide.Le chef du plus de 1,4 milliard de catholiques y repose vêtu d’une mitre blanche et d’une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet devant le maître-autel. A la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux, le cercueil n’est surélevé que de quelques mètres sur un support posé à même le sol.”Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouille”, a témoigné jeudi matin auprès de l’AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François “a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j’espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien”, a-t-il confié.- Le “père des invisibles” -“C’était un grand homme, c’était le père des laissés-pour-compte, des invisibles”, a également témoigné jeudi Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n’a pas hésité à rejoindre la queue devant la basilique, armée d’un café, pour vivre ce “moment historique”. Surtout pour nous “parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment”, a-t-elle ajouté.”Il faut être très enthousiaste et très motivé pour faire cette longue file d’attente. Mais nous sommes venus exprès pour voir la basilique Saint-Pierre et le Vatican”, a souligné auprès de l’AFP Laure Du Moulin, une touriste parisienne en voyage familial à Rome.Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se sont réunis jeudi matin pour la troisième fois, une “congrégation” à laquelle 113 d’entre eux ont pris part. Ils doivent à nouveau se concerter vendredi matin.Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – sont invités à prendre part. Certains ont toutefois annoncé qu’ils ne viendraient pas pour raison de santé.Jeudi soir, le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, a présidé une messe en hommage au pape à l’église Saint-Louis-des-Français, à deux pas du Panthéon, en présence de plusieurs ambassadeurs, a constaté l’AFP. “Depuis l’aube de ce lundi de Pâques nous sommes tous un peu orphelins”, a-t-il déclaré dans son homélie. “Le pape François avait une stature et une présence que la faiblesse des derniers mois n’avait pas démenti”, a-t-il ajouté en saluant un “immense pontificat”.- Inhumation en présence de pauvres -Quelque 130 délégations étrangères ont confirmé jusqu’ici leur présence aux funérailles du pape parmi lesquelles 50 chefs d’Etat élus et dix souverains, a annoncé jeudi le Vatican. Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Au moins 200.000 fidèles sont attendus pour cette cérémonie placée sous haute sécurité. Le parcours que suivra le cercueil jusqu’à Sainte-Marie-Majeure, basilique dédiée à la vierge où le pape sera inhumé conformément à sa volonté, n’est pas encore connu.Située dans petite niche près de l’autel de saint François, la simple tombe en marbre aura pour seule inscription “Franciscus”, François en latin. Jorge Bergoglio, très attaché au culte de la Vierge Marie, avait l’habitude de se recueillir dans cette basilique, qui fait officiellement partie du territoire du Vatican, à la veille et au retour de chacun de ses voyages à l’étranger.Un groupe de pauvres et de nécessiteux sera présent sur les marches de Sainte-Marie-Majeure, a aussi précisé le service de presse du Saint-Siège, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Mercredi, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la résidence Sainte-Marthe où il a vécu de son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la basilique Saint-Pierre.Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces novemdiales, des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’au conclave.

La place Saint-Pierre draine les foules avant les funérailles du pape

Des milliers de personnes continuaient d’affluer jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome pour se recueillir devant la dépouille du pape François, à laquelle plus de 90.000 fidèles ont déjà rendu hommage depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi en présence de dirigeants du monde entier.Au terme des funérailles, le cercueil du pape argentin, décédé lundi à 88 ans, sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, et les fidèles pourront se recueillir sur sa tombe “dès dimanche matin”, a annoncé le Vatican.De mercredi 09H00 GMT à jeudi 17H00 GMT, quelque 90.000 personnes se sont recueillies devant le cercueil du jésuite argentin dans la monumentale basilique Saint-Pierre, selon la même source. Les portes, qui devaient fermer à minuit mercredi, sont finalement restées ouvertes jusqu’à 05H30 jeudi pour accueillir le flot de fidèles.Et le Vatican a indiqué que, si nécessaire, les horaires de visite pourraient être à nouveau prolongés au-delà de minuit jeudi. Mais, contrairement à la veille, aucune photo n’était autorisée à l’intérieur de la basilique, rendant le défilé des pèlerins devant le cercueil ouvert du pape nettement plus fluide.Le chef du plus de 1,4 milliard de catholiques y repose vêtu d’une mitre blanche et d’une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet devant le maître-autel. A la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux, le cercueil n’est surélevé que de quelques mètres sur un support posé à même le sol.”Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouille”, a témoigné jeudi matin auprès de l’AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François “a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j’espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien”, a-t-il confié.- Le “père des invisibles” -“C’était un grand homme, c’était le père des laissés-pour-compte, des invisibles”, a également témoigné jeudi Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n’a pas hésité à rejoindre la queue devant la basilique, armée d’un café, pour vivre ce “moment historique”. Surtout pour nous “parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment”, a-t-elle ajouté.”Il faut être très enthousiaste et très motivé pour faire cette longue file d’attente. Mais nous sommes venus exprès pour voir la basilique Saint-Pierre et le Vatican”, a souligné auprès de l’AFP Laure Du Moulin, une touriste parisienne en voyage familial à Rome.Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se sont réunis jeudi matin pour la troisième fois, une “congrégation” à laquelle 113 d’entre eux ont pris part. Ils doivent à nouveau se concerter vendredi matin.Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – sont invités à prendre part. Certains ont toutefois annoncé qu’ils ne viendraient pas pour raison de santé.Jeudi soir, le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, a présidé une messe en hommage au pape à l’église Saint-Louis-des-Français, à deux pas du Panthéon, en présence de plusieurs ambassadeurs, a constaté l’AFP. “Depuis l’aube de ce lundi de Pâques nous sommes tous un peu orphelins”, a-t-il déclaré dans son homélie. “Le pape François avait une stature et une présence que la faiblesse des derniers mois n’avait pas démenti”, a-t-il ajouté en saluant un “immense pontificat”.- Inhumation en présence de pauvres -Quelque 130 délégations étrangères ont confirmé jusqu’ici leur présence aux funérailles du pape parmi lesquelles 50 chefs d’Etat élus et dix souverains, a annoncé jeudi le Vatican. Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Au moins 200.000 fidèles sont attendus pour cette cérémonie placée sous haute sécurité. Le parcours que suivra le cercueil jusqu’à Sainte-Marie-Majeure, basilique dédiée à la vierge où le pape sera inhumé conformément à sa volonté, n’est pas encore connu.Située dans petite niche près de l’autel de saint François, la simple tombe en marbre aura pour seule inscription “Franciscus”, François en latin. Jorge Bergoglio, très attaché au culte de la Vierge Marie, avait l’habitude de se recueillir dans cette basilique, qui fait officiellement partie du territoire du Vatican, à la veille et au retour de chacun de ses voyages à l’étranger.Un groupe de pauvres et de nécessiteux sera présent sur les marches de Sainte-Marie-Majeure, a aussi précisé le service de presse du Saint-Siège, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Mercredi, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la résidence Sainte-Marthe où il a vécu de son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la basilique Saint-Pierre.Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces novemdiales, des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’au conclave.

Trump says pressuring Russia, claims concessions

US President Donald Trump said Thursday he was applying pressure on Russia to end the Ukraine war, insisting that Moscow agreeing not to take over the entire country was a “big concession.”Trump issued a rare rebuke of Russian leader Vladimir Putin after Moscow fired a barrage of missiles and drones at Kyiv, killing at least 12 in the deadliest attack on the Ukrainian capital in months.”We’re putting a lot of pressure on Russia, and Russia knows that,” said Trump, who has been accused of favoring Russia in the push to halt the war.Asked what concessions Russia had offered, Trump said “stopping the war, stopping taking the whole country. Pretty big concession.”In response to the attack on Kyiv, he said: “I didn’t like last night. I wasn’t happy with it. And we’re in the midst of talking peace, and missiles were fired.”

Une lycéenne tuée à coups de couteau à Nantes, trois blessés dont un très grièvement

Une lycéenne a été mortellement poignardée et trois autres lycéens ont été blessés, dont un pas totalement “tiré d’affaire” selon Elisabeth Borne, après l’attaque dans un lycée nantais par un élève armé d’un couteau et interpellé après les faits, suscitant une vague d’émotion et de nombreuses réactions politiques.Les faits se sont déroulés jeudi vers 12H30 au collège-lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides. Pour une raison encore inconnue, un élève armé d’un couteau s’est attaqué à quatre de ses camarades, avant d’être maîtrisé par le corps enseignant et interpellé.Après s’être rendue dans le lycée en fin d’après-midi aux côtés de son collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau, la ministre de l’Education Élisabeth Borne a indiqué qu’il n’y avait “pas de garantie” qu’un des trois jeunes blessés soit “totalement tiré d’affaire”.”Je voudrais à nouveau saluer le courage de ces professeurs qui sont intervenus, qui ont eu le courage d’affronter un jeune qui était armé et qui venait de blesser et de tuer une élève”, a déclaré Mme Borne.Selon Bruno Retailleau, qui s’est également rendu à Nantes, cette attaque mortelle n’est “pas un fait divers mais un fait de société”, dénonçant “l’ensauvagement” de la société.Emmanuel Macron a aussi réagi à ce drame.”J’adresse mes pensées émues aux familles, aux lycéens et à toute la communauté éducative dont la Nation partage le choc et la peine. Par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d’autres drames. Leur courage force le respect”, a réagi sur X le président de la République. François Bayrou a lui estimé que l’installation de portiques à l’entrée des établissements scolaires était “une piste” pour éviter de nouvelles attaques au couteau dans les écoles.  “Un couteau, une arme blanche potentiellement dangereuse et même létale (…) ces armes-là, elles doivent être bannies, donc elles doivent être pourchassées. Tout le monde doit savoir qu’elles sont interdites et les contrôles nécessaires doivent être conduits”, a déclaré le Premier ministre devant la presse.Sur place à Nantes, la rue menant à l’établissement a longtemps été bouclée par un périmètre de sécurité surveillé par de nombreux policiers et des militaires de Vigipirate, a constaté l’AFP sur place.Des parents inquiets étaient présents aux abords du lycée et embrassaient leur enfant collégien à leur sortie. Les lycéens sont eux sortis au compte-goutte, selon une correspondante de l’AFP.De source proche du dossier, les cours sont maintenus vendredi pour l’école primaire mais suspendus pour les collégiens et les lycéens, la cellule psychologique restera ouverte au sein du groupe scolaire.– “bizarre”  –Une collégienne, que l’AFP a pu joindre, a livré un témoignage. “J’étais au self avec mes amies et on nous a dit qu’un lycéen avait poignardé des élèves de seconde dans plusieurs classes. On nous a demandé de ne pas sortir du self pendant une vingtaine de minutes puis on nous a confinés dans un gymnase”, a déclaré cette collégienne de 3e.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a-t-elle ajouté.L., collégien de troisième, s’est lui retranché dans les toilettes peu après l’attaque. “On a vu des adultes qui bloquaient la porte du lycée et quand on s’est rapprochés, ils ont hurlé +cassez-vous y a quelqu’un avec un couteau+. On a couru aux toilettes pour se cacher et on a entendu une fille hurler”, a-t-il dit.”Après on a été regroupés dans une salle polyvalente où il y a une grande baie vitrée. On a vu la police arriver et les pompiers ensuite. Le lycéen, les gens le connaissaient parce qu’il était bizarre, il suivait des groupes néo-nazis sur les réseaux. On est tous un peu choqués”, a-t-il ajouté.– “santé mentale” –Un lycéen a transmis à l’AFP le manifeste du tueur présumé, où il évoque “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”, revendiquant une “révolte biologique” afin que “l’équilibre naturel, même cruel” reprenne “sa place” contre “l’écocide globalisé”.Aux côtés de M. Retailleau et Mme Borne, la maire de Nantes Johanna Rolland a dit ne pas vouloir faire de “politique”. “Je suis la maire d’une ville endeuillée. La politique c’est pour un autre moment. Je pose la question de fond de la santé mentale de nos jeunes”, a dit l’élue. Notre-Dame de Toutes-Aides est un établissement scolaire privé sous contrat situé dans l’est de Nantes qui accueille environ 2.000 élèves, de l’école maternelle au lycée, d’après son site internet.Les meurtres à l’intérieur des établissements scolaires restent rares. En février 2023, un lycéen avait poignardé son enseignante avec un couteau de cuisine dans un établissement privé de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-atlantiques).mas-all-sm-cor-gd-ved/mb/et/cbn

Une lycéenne tuée à coups de couteau à Nantes, trois blessés dont un très grièvement

Une lycéenne a été mortellement poignardée et trois autres lycéens ont été blessés, dont un pas totalement “tiré d’affaire” selon Elisabeth Borne, après l’attaque dans un lycée nantais par un élève armé d’un couteau et interpellé après les faits, suscitant une vague d’émotion et de nombreuses réactions politiques.Les faits se sont déroulés jeudi vers 12H30 au collège-lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides. Pour une raison encore inconnue, un élève armé d’un couteau s’est attaqué à quatre de ses camarades, avant d’être maîtrisé par le corps enseignant et interpellé.Après s’être rendue dans le lycée en fin d’après-midi aux côtés de son collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau, la ministre de l’Education Élisabeth Borne a indiqué qu’il n’y avait “pas de garantie” qu’un des trois jeunes blessés soit “totalement tiré d’affaire”.”Je voudrais à nouveau saluer le courage de ces professeurs qui sont intervenus, qui ont eu le courage d’affronter un jeune qui était armé et qui venait de blesser et de tuer une élève”, a déclaré Mme Borne.Selon Bruno Retailleau, qui s’est également rendu à Nantes, cette attaque mortelle n’est “pas un fait divers mais un fait de société”, dénonçant “l’ensauvagement” de la société.Emmanuel Macron a aussi réagi à ce drame.”J’adresse mes pensées émues aux familles, aux lycéens et à toute la communauté éducative dont la Nation partage le choc et la peine. Par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d’autres drames. Leur courage force le respect”, a réagi sur X le président de la République. François Bayrou a lui estimé que l’installation de portiques à l’entrée des établissements scolaires était “une piste” pour éviter de nouvelles attaques au couteau dans les écoles.  “Un couteau, une arme blanche potentiellement dangereuse et même létale (…) ces armes-là, elles doivent être bannies, donc elles doivent être pourchassées. Tout le monde doit savoir qu’elles sont interdites et les contrôles nécessaires doivent être conduits”, a déclaré le Premier ministre devant la presse.Sur place à Nantes, la rue menant à l’établissement a longtemps été bouclée par un périmètre de sécurité surveillé par de nombreux policiers et des militaires de Vigipirate, a constaté l’AFP sur place.Des parents inquiets étaient présents aux abords du lycée et embrassaient leur enfant collégien à leur sortie. Les lycéens sont eux sortis au compte-goutte, selon une correspondante de l’AFP.De source proche du dossier, les cours sont maintenus vendredi pour l’école primaire mais suspendus pour les collégiens et les lycéens, la cellule psychologique restera ouverte au sein du groupe scolaire.– “bizarre”  –Une collégienne, que l’AFP a pu joindre, a livré un témoignage. “J’étais au self avec mes amies et on nous a dit qu’un lycéen avait poignardé des élèves de seconde dans plusieurs classes. On nous a demandé de ne pas sortir du self pendant une vingtaine de minutes puis on nous a confinés dans un gymnase”, a déclaré cette collégienne de 3e.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a-t-elle ajouté.L., collégien de troisième, s’est lui retranché dans les toilettes peu après l’attaque. “On a vu des adultes qui bloquaient la porte du lycée et quand on s’est rapprochés, ils ont hurlé +cassez-vous y a quelqu’un avec un couteau+. On a couru aux toilettes pour se cacher et on a entendu une fille hurler”, a-t-il dit.”Après on a été regroupés dans une salle polyvalente où il y a une grande baie vitrée. On a vu la police arriver et les pompiers ensuite. Le lycéen, les gens le connaissaient parce qu’il était bizarre, il suivait des groupes néo-nazis sur les réseaux. On est tous un peu choqués”, a-t-il ajouté.– “santé mentale” –Un lycéen a transmis à l’AFP le manifeste du tueur présumé, où il évoque “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”, revendiquant une “révolte biologique” afin que “l’équilibre naturel, même cruel” reprenne “sa place” contre “l’écocide globalisé”.Aux côtés de M. Retailleau et Mme Borne, la maire de Nantes Johanna Rolland a dit ne pas vouloir faire de “politique”. “Je suis la maire d’une ville endeuillée. La politique c’est pour un autre moment. Je pose la question de fond de la santé mentale de nos jeunes”, a dit l’élue. Notre-Dame de Toutes-Aides est un établissement scolaire privé sous contrat situé dans l’est de Nantes qui accueille environ 2.000 élèves, de l’école maternelle au lycée, d’après son site internet.Les meurtres à l’intérieur des établissements scolaires restent rares. En février 2023, un lycéen avait poignardé son enseignante avec un couteau de cuisine dans un établissement privé de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-atlantiques).mas-all-sm-cor-gd-ved/mb/et/cbn

Multitudes line up for second day to view popeThu, 24 Apr 2025 18:21:15 GMT

Tens of thousands of mourners flocked Thursday to catch a last glimpse of Pope Francis’s body on the second day of public tributes as Italian authorities stepped up security arrangements ahead of his funeral.Some 90,000 people had filed past the late Catholic leader’s red-lined wooden coffin in the first day and a half that it …

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