Trump goes mum on ‘Armenian genocide’ after Biden recognition
US President Donald Trump on Thursday steered clear of describing the Ottoman Empire’s World War I-era mass killings of Armenians as “genocide,” a reversal from his predecessor Joe Biden.Turkey, whose leader Recep Tayyip Erdogan has forged close ties with Trump, has long denied genocide and angrily sought to block any international use of the term.In an annual message issued by presidents on the tragedy’s anniversary, Trump said that the American people “honor the memories of those wonderful souls who suffered in one of the worst disasters of the 20th century.”Biden in 2021 became the first president to recognize the genocide, writing: “The American people honor all those Armenians who perished in the genocide that began 106 years ago today.”Biden, who throughout his political career had a tight relationship with Armenian Americans, used similar formulations throughout his presidency and directly told Erdogan that he would use the term genocide.Armenian American activists voiced outrage at Trump’s language and noted that he had promised to support Armenians, who are overwhelmingly Christian, after Turkish-aligned Azerbaijan seized the Nagorno-Karabakh breakaway enclave dominated by the community in 2023.”President Trump’s retreat from US recognition of the Armenian genocide represents a disgraceful surrender to Turkish threats,” said Aram Hamparian, executive director of the Armenian National Committee of America.”President Trump’s omission is not a diplomatic oversight — but rather a deliberate retreat from truth and a dangerous signal of US tolerance for ongoing anti-Armenian violence,” he said in a statement.”It mirrors his first administration’s shameful record of silence and complicity.”Asked why Trump did not use the term genocide, National Security Council spokesman James Hewitt said: “These horrific events were one of the worst atrocities of the 20th century. “That is why the US government acknowledges that 1.5 million ethnic Armenians were deported, massacred or marched to their deaths in the final days of the Ottoman Empire,” he said.- 110-year anniversary -According to Armenia and most mainstream Western historians, up to 1.5 million people died between 1915 and 1916 when the Ottoman authorities, struggling on the battlefield, repressed the Armenian minority which it saw as traitors in league with Russia.They were either killed or sent on deadly marches into the Syrian desert, deprived of food and water.Turkey denies that the killings were systematic or genocide. It estimates Armenian deaths at 300,000 to 500,000 and claims that as many Turks died in civil strife after many Armenians sided with invading Russian forces. Both houses of the US Congress in 2019 nearly unanimously declared that the United States recognizes an Armenian genocide, leading Trump’s State Department to issue a statement that the administration’s stance “has not changed” against using the term.Other major countries that recognize an Armenian genocide inlcude France and Russia, which both have close ties with Armenia, and Germany, which has long been sensitive to the issue due to its Nazi past.Trump administration officials have often accused Biden of jeopardizing US interests by focusing on human rights, instead suggesting to only raise the issue as a cudgel against US adversaries. At the end of Trump’s first term, the State Department declared that China was committing genocide against its mostly Muslim Uyghur minority due to mass incarceration camps, charges strongly denied by Beijing.
L’envoyé américain à Oman samedi pour une nouvelle session de pourparlers avec l’Iran
L’émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participera samedi à Oman à une troisième session de pourparlers avec l’Iran sur son programme nucléaire, les Etats-Unis continuant à privilégier une solution diplomatique.”Le prochain cycle de négociations aura lieu à Oman samedi et constituera la première réunion des équipes techniques”, a déclaré à la presse jeudi Tammy Bruce, porte-parole du département d’Etat.Côté américain, Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d’Etat, dirigera les travaux, mais Steve Witkoff “sera également présent”, a-t-elle précisé.M. Witkoff a rencontré des responsables iraniens samedi dernier à Rome, également sous les auspices d’Oman, et avait participé à un premier round de discussions le 12 avril dans la capitale Mascate.Les deux parties ont fait part de leur optimisme à l’issue de la rencontre à Rome, sans toutefois fournir de détails.Le président Trump s’est prononcé en faveur d’une solution diplomatique avec l’Iran mais sans écarter l’option militaire, afin que l’Iran n’obtienne jamais l’arme atomique.L’Iran a toujours nié chercher à se doter de l’arme nucléaire. – Appel aux Européens -De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s’est dit jeudi prêt à se rendre en Allemagne, France et au Royaume-Uni, parties de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015.Ces trois pays n’ont jusque-là pas été directement impliqués dans les nouvelles tractations pour encadrer le programme nucléaire iranien que l’Iran et les Etats-Unis, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont entamé le 12 avril sous la médiation du sultanat d’Oman. L’accord international de 2015 offrait à l’Iran un allègement des sanctions internationales en échange de restrictions sur son programme nucléaire. Mais il est devenu caduc de fait après le retrait des Etats-Unis en 2018, sous la première présidence de Donald Trump.”Après mes récentes consultations à Moscou et à Pékin, je suis prêt à franchir une première étape avec des visites à Paris, Berlin et Londres”, a déclaré M. Araghchi sur X.Il s’est dit disposé à engager un dialogue avec les Européens “non seulement sur le dossier nucléaire, mais également sur tous les autres domaines d’intérêt et de préoccupation communs”.”La balle est maintenant dans le camp de l’E3″, le regroupement de ces trois pays, a-t-il ajouté. Paris “suivra de près si cette annonce du ministre iranien est suivie d’effets”, a réagi pour l’AFP le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine.La France, a-t-il ajouté, “continuera très volontiers à dialoguer avec les Iraniens” sur le nucléaire. Berlin et Londres n’ont pas immédiatement réagi. – “Pas loin” de la bombe -En préparation des rencontres de samedi, M. Araghchi s’est rendu en Chine mercredi pour des consultations avec son homologue chinois, Wang Yi.La semaine dernière, il était à Moscou où il a notamment rencontré le président russe, Vladimir Poutine.M. Araghchi s’est félicité du niveau de coopération entre Téhéran et ses alliés chinois et russes mais a relevé que les relations avec les trois pays européens étaient “actuellement à un bas niveau”.Après le retrait de Washington et le rétablissement des sanctions américaines en 2018, Téhéran a pris ses distances avec le texte de 2015, et accru son niveau d’enrichissement d’uranium jusqu’à 60 % – bien au-delà du plafond de 3,67% fixé, tout en restant en deçà des 90% nécessaires à la fabrication d’une bombe.Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a averti la semaine dernière que l’Iran n’était “pas loin” de disposer de la bombe atomique.En décembre, les trois pays européens avaient fait valoir qu’ils pouvaient réenclencher le “snapback”, un mécanisme prévu par le cadre de 2015 permettant de réimposer automatiquement les sanctions de l’ONU contre Téhéran.Le délai pour activer cette clause expire en octobre.Le chef de diplomatie américaine, Marco Rubio, a appelé le 18 avril les Européens à prendre rapidement une “décision importante” concernant le “rétablissement des sanctions” contre l’Iran. Le ministre iranien avait dénoncé mercredi des “tentatives” notamment d’Israël de “faire dérailler la diplomatie” et de compromettre les pourparlers en cours. Le même jour, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, affirmait que “le sort de toute l’humanité” était en jeu si la République islamique se dotait d’armes nucléaires.Â
Espagne: l’Atlético Madrid se reprend face au Rayo Vallecano
Quelques jours après une défaite surprise chez le mal classé Las Palmas, l’Atlético Madrid a repris sa marche en avant en s’imposant 3 à 0 face au Rayo Vallecano jeudi à Madrid, en clôture de la 33e journée de Liga.Relégué à dix points du FC Barcelone depuis son revers samedi dernier, les Colchoneros, troisièmes derrière le Real Madrid, ne semblent plus dans la course pour le titre.Mais les joueurs de Diego Simeone se devaient de retrouver le chemin de la victoire, alors que l’Athletic Bilbao (4e) s’est imposé face à Las Palmas (1-0) mercredi et ne comptait que trois points de retard sur l’Atlético avant le coup d’envoi jeudi soir.En s’imposant face au Rayo, les coéquipiers d’Antoine Griezmann, entré en jeu en seconde période, ont repris six points d’avance sur les Basques mais restent à six longueurs du Real Madrid.L’Atletico est passé devant au score dès la troisième minute grâce à une tête d’Alexander Sorloth et l’attaquant norvégien de l’Atlético a ensuite eu plusieurs occasions d’aggraver le score (6e, 30e) mais ses reprises ont manqué de précision.Le deuxième but est finalement venu de son partenaire Conor Gallagher, à la réception d’un centre de Rodrigo De Paul juste avant la pause.À un quart d’heure de la fin, Julian Alvarez a définitivement assuré le succès de l’Atlético en venant tromper le gardien après une passe décisive de Griezmann pour inscrire son 15e but en Liga cette saison.
Trump slams Harvard as funding fight heads to court
US President Donald Trump on Thursday bashed Harvard as an “Anti-Semitic, Far Left Institution,” as the prestigious university battles his administration’s funding freeze in court.The latest outburst from Trump comes as his administration cracks down on US universities on several fronts, alleging widespread anti-Semitism, anti-white bias, and the promotion of “gender ideology” by protecting trans students.The administration has threatened several top-tier universities with funding freezes and other punishments, prompting concerns over declining academic freedom.It has also moved to revoke visas and deport foreign students involved in the protests, accusing them of supporting Palestinian militant group Hamas, whose October 7, 2023 attack on Israel provoked the war.Harvard, which has seen billions in federal funding frozen after it rejected wide-ranging government oversight, filed suit against the Trump administration on Monday.”The place is a Liberal mess,” Trump wrote on his Truth Social platform, also complaining that the university has admitted students “from all over the World that want to rip our Country apart.”His broadside came a day after he issued an executive order targeting higher education, upending how federal authorities decide which universities and colleges can access billions of dollars from certain grants and student loans.The executive order seeks to clamp down on what Trump brands “unlawful discrimination” — that is any measures that seek to promote the representation of “racial and ethnic minority individuals.”On Thursday, a federal judge ruled that Trump could not withhold funds from public schools that operate equality and diversity policies which have been a particular target of the president.The ruling issued in New Hampshire does not apply across the board but instead to the largest US teacher union, the National Education Association (NEA), and the Center for Black Educator Development (CBED) non-profit which promotes the recruitment of Black teachers. The ruling will apply in schools employing members of the NEA, or contracting with the CBED.- Anti-Semitism claims -Trump and his White House team have publicly justified their campaign against universities as a reaction to what they say is uncontrolled anti-Semitism and a need to reverse diversity programs aimed at addressing historical oppression of minorities.The administration claims that protests against Israel’s war in Gaza that swept across US college campuses last year were rife with anti-Semitism.Several Jewish lawmakers accused Trump on Thursday of weaponizing anti-Semitism to attack universities for his own ends.”We reject any policies or actions that foment or take advantage of anti-Semitism and pit communities against one another; and we unequivocally condemn the exploitation of our community’s real concerns about anti-Semitism to undermine democratic norms and rights,” the Democratic senators, including Minority Leader Chuck Schumer, wrote in a joint letter.Many US universities, including Harvard, cracked down on the protests over the allegations at the time, with the Cambridge-based institution placing 23 students on probation and denying degrees to 12 others, according to protest organizers.Trump’s claims about diversity tap into long-standing conservative complaints that US university campuses are too liberal, shutting out right-wing voices and favoring minorities.In the case of Harvard, the White House is seeking unprecedented levels of government control over the inner workings of the country’s oldest and wealthiest university — and one of the most respected educational and research institutions in the world.Professor Kirsten Weld, president of the Harvard chapter of the American Association of University Professors (AAUP), told AFP “this is an increasingly autocratic, authoritarian government that is trying to dismantle not just our universities, but the higher education sector as a whole.”
Alphabet (Google) dépasse très largement les attentes au 1T, porté par le “cloud”
Alphabet (Google) a très largement dépassé les attentes au premier trimestre, catapulté par son activité d’informatique à distance (cloud computing), dont la croissance témoigne d’un appétit toujours soutenu pour l’intelligence artificielle (IA).Le bénéfice net ressort à 34,5 milliards de dollars, en hausse de 46% sur un an, selon un communiqué publié jeudi. Rapporté par action, il atteint 2,81 dollars, très au-dessus des 2,34 dollars attendus par les analystes, selon un consensus établi par FactSet.Il s’agit de l’un des plus importants bénéfices trimestriels jamais enregistrés par une société cotée et un record absolu pour Alphabet.Le groupe de Mountain View (Californie) a vu son chiffre d’affaires croître de 28% sur un an dans le “cloud”, à savoir l’ensemble des infrastructures de stockage de données et les logiciels permettant de les exploiter à distance.Ce rythme est nettement supérieur à celui des ventes totales de l’entreprise (+12%), qui se sont montées à 90,2 milliards de dollars pour la période allant de janvier à mars.Initialement spécialisé dans la publicité en ligne et les outils de recherche sur internet, Google a massivement investi dans le cloud, au point d’en devenir l’un des poids lourds avec Microsoft et Amazon.La proportion des revenus tirés de l’informatique à distance a doublé en moins de cinq ans, pour représenter désormais près de 14% du chiffre d’affaires d’Alphabet.”La croissance du cloud indique que le portefeuille de produits et services IA de Google continue de séduire, malgré une concurrence renforcée”, a réagi Yory Wurmser, analyste du cabinet Emarketer, même si “les droits de douane (imposés par Donald Trump) pourraient changer leurs plans en matière d’investissement”.Google met aussi à profit l’IA générative dans son métier d’origine, avec l’intégration de son assistant Gemini à son moteur de recherche.Le groupe a transformé son célèbre portail en proposant maintenant, en tête des résultats d’une recherche, un texte rédigé par Gemini, dans une fenêtre appelée AI Overview, les traditionnels liens vers des sites n’apparaissant que plus bas.Google vise ainsi à contrer la concurrence d’interface d’IA générative comme ChatGPT ou Claude, voire Perplexity AI.Pour autant, au  premier trimestre, le chiffre d’affaires tiré du moteur de recherche n’a progressé de 10%, un rythme sensiblement moins élevé que lors des trimestres précédents (au moins 12% sur chaque trimestre de 2024).
Stocks rally rolls on in US, mixed elsewhere
Wall Street stocks pushed higher for a third day on Thursday but the rally fizzled elsewhere as China poured cold water on US President Donald Trump’s comments talking up prospects of a deal to end their trade war.US stocks tanked on Monday after comments by Trump sparked fears he would try to remove Federal Reserve chief Jerome Powell.But global markets rebounded on Tuesday after Trump indicated he had no intention to oust Powell, also signaling that tariffs on China could be substantially lowered and that the United States would have a “fair deal” on trade with Beijing.But China on Thursday denied that any “economic and trade negotiations” are taking place with Washington.Treasury Secretary Scott Bessent also tempered optimism, saying the two countries were “not yet” talking when it comes to lowering tariffs.Those comments led to a mostly lower session in Asia and early losses in Europe, which nevertheless ended the day with small gains.However, Wall Street pushed higher after a mixed open, finishing solidly higher for a third straight day. Thursday’s gains are part of a “relief rally” that is persisting, said Adam Sarhan of 50 Park Investments.”The last few times the market has gone down a lot, Trump has changed his stance and he’s done so quickly,” said Sarhan. “When the markets move, Trump listens.”The dollar weakened as White House uncertainty boosted demand for the Swiss franc, the yen and gold, seen as safe-haven assets.Meanwhile investors were also looking to a series of company results for signs of how tariffs may weigh on the outlook for the year ahead.”Comments about tariffs from business leaders are omnipresent and investors want to know how companies plan to deal with potential cost pressures,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.Shares in consumer goods manufacturer Procter & Gamble slumped 3.7 percent after it cut its sales and profit forecasts, citing a pullback by consumers amid the tariff and economic uncertainty.Shares in its British rival Unilever shed 0.3 percent although it said the impact of US tariffs on its products would be “limited”, as it reported a dip in first-quarter revenue.Shares in Pepsi slid nearly five percent after it too cut its 2025 sales and profit forecasts.Japanese auto giant Nissan predicted an enormous loss of around five billion dollars this year as US President Donald Trump’s tariffs on car imports hit the industry.In Paris, shares in luxury group Kering fell 1.6 percent after it reported a further sales slump at its flagship Gucci brand.In Frankfurt, German sportswear giant Adidas gained 2.9 percent as its profit almost doubled in the first quarter, beating expectations.Meanwhile Nintendo shares gained as much as 5.5 percent after the gaming giant boasted of higher-than-expected demand in Japan for pre-orders of its Switch 2 game console.- Key figures at 2030 GMT -New York – Dow: UP 1.2 percent at 40,093.40 (close)New York – S&P 500: UP 2.0 percent at 5,484.77 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 2.7 percent at 17,166.04 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,407.44 (close)Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 7,502.78 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 22,064.51 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 35,039.15 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.7 percent at 21,909.76 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,297.29 (close)Euro/dollar: UP at $1.1392 from $1.1316 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3339 from $1.3254Dollar/yen: DOWN at 142.62 from 143.45 yenEuro/pound: DOWN at 85.35 from 85.37 penceWest Texas Intermediate: UP 0.8 percent at $62.79 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $66.55 per barrelburs-jmb/md
Une lycéenne tuée à coups de couteau à Nantes, le suspect hospitalisé après examen psychiatrique
Une lycéenne a été mortellement poignardée et trois autres lycéens ont été blessés, dont un pas totalement “tiré d’affaire” selon Élisabeth Borne, après l’attaque dans un lycée nantais par un élève qui a été hospitalisé jeudi soir après un examen psychiatrique.”Le psychiatre ayant procédé à l’examen du mis en cause a conclu à l’incompatibilité de son état de santé avec la mesure de garde à vue en cours”, a indiqué le procureur de la République de Nantes Antoine Leroy à des journalistes.”L’intéressé va donc être désormais conduit à l’hôpital”, a ajouté le magistrat, précisant qu’il tiendrait une conférence de presse vendredi à 18H00 au palais de justice de Nantes.Les faits se sont déroulés jeudi vers 12H30 au collège-lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides. Pour une raison encore inconnue, un élève armé d’un couteau s’est attaqué à quatre de ses camarades, avant d’être maîtrisé par le corps enseignant et interpellé.Après s’être rendue dans le lycée en fin d’après-midi aux côtés de son collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau, la ministre de l’Education Élisabeth Borne a indiqué qu’il n’y avait “pas de garantie” qu’un des trois jeunes blessés soit “totalement tiré d’affaire”.”Je voudrais à nouveau saluer le courage de ces professeurs qui sont intervenus, qui ont eu le courage d’affronter un jeune qui était armé et qui venait de blesser et de tuer une élève”, a déclaré Mme Borne.Selon Bruno Retailleau, qui s’est également rendu à Nantes, cette attaque mortelle n’est “pas un fait divers mais un fait de société”, dénonçant “l’ensauvagement” de la société.Emmanuel Macron a aussi réagi à ce drame.”J’adresse mes pensées émues aux familles, aux lycéens et à toute la communauté éducative dont la Nation partage le choc et la peine. Par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d’autres drames. Leur courage force le respect”, a écrit sur X le président de la République. François Bayrou a lui estimé que l’installation de portiques à l’entrée des établissements scolaires était “une piste” pour éviter de nouvelles attaques au couteau dans les écoles.  “Un couteau, une arme blanche potentiellement dangereuse et même létale (…) ces armes-là , elles doivent être bannies, donc elles doivent être pourchassées. Tout le monde doit savoir qu’elles sont interdites et les contrôles nécessaires doivent être conduits”, a déclaré le Premier ministre devant la presse.De source proche du dossier, les cours sont maintenus vendredi pour l’école primaire mais suspendus pour les collégiens et les lycéens, la cellule psychologique restera ouverte au sein du groupe scolaire.– “bizarre”  –Une collégienne, que l’AFP a pu joindre, a livré un témoignage. “J’étais au self avec mes amies et on nous a dit qu’un lycéen avait poignardé des élèves de seconde dans plusieurs classes. On nous a demandé de ne pas sortir du self pendant une vingtaine de minutes puis on nous a confinés dans un gymnase”, a déclaré cette collégienne de 3e.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a-t-elle ajouté.L., collégien de troisième, s’est lui retranché dans les toilettes. “On a vu des adultes qui bloquaient la porte du lycée et quand on s’est rapprochés, ils ont hurlé +cassez-vous y a quelqu’un avec un couteau+. On a couru aux toilettes pour se cacher et on a entendu une fille hurler”, a-t-il dit.”Le lycéen, les gens le connaissaient parce qu’il était bizarre, il suivait des groupes néo-nazis sur les réseaux. On est tous un peu choqués”, a-t-il ajouté.– “santé mentale” –Un lycéen a transmis à l’AFP le manifeste du tueur présumé, où il évoque “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”.Aux côtés de M. Retailleau et Mme Borne, la maire de Nantes Johanna Rolland a dit ne pas vouloir faire de “politique”.Dans un communiqué diffusé jeudi soir, Mme Rolland a aussi salué la “réactivité des forces de secours et de sécurité, ainsi que l’action de la communauté éducative de Notre Dame de Toutes Aides. (…) Pendant le drame, deux membres de l’équipe ont réussi à faire en sorte que l’élève auteur des faits puisse être entravé dans sa progression”.”Nous sommes profondément accablés devant cette vie enlevée et ces autres vies blessées. L’enquête menée par le Procureur de la République de Nantes permettra d’apporter des explications sur la gravité de ce geste”, ont déclaré dans un communiqué commun Philippe Delorme, secrétaire général de l’Enseignement catholique, et mgr Benoît Rivière, président du Conseil épiscopal pour l’Enseignement catholique.Notre-Dame de Toutes-Aides est un établissement scolaire privé sous contrat situé dans l’est de Nantes qui accueille environ 2.000 élèves, de l’école maternelle au lycée, d’après son site internet.mas-all-sm-cor-gd-ved-et/cbn
Une lycéenne tuée à coups de couteau à Nantes, le suspect hospitalisé après examen psychiatrique
Une lycéenne a été mortellement poignardée et trois autres lycéens ont été blessés, dont un pas totalement “tiré d’affaire” selon Élisabeth Borne, après l’attaque dans un lycée nantais par un élève qui a été hospitalisé jeudi soir après un examen psychiatrique.”Le psychiatre ayant procédé à l’examen du mis en cause a conclu à l’incompatibilité de son état de santé avec la mesure de garde à vue en cours”, a indiqué le procureur de la République de Nantes Antoine Leroy à des journalistes.”L’intéressé va donc être désormais conduit à l’hôpital”, a ajouté le magistrat, précisant qu’il tiendrait une conférence de presse vendredi à 18H00 au palais de justice de Nantes.Les faits se sont déroulés jeudi vers 12H30 au collège-lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides. Pour une raison encore inconnue, un élève armé d’un couteau s’est attaqué à quatre de ses camarades, avant d’être maîtrisé par le corps enseignant et interpellé.Après s’être rendue dans le lycée en fin d’après-midi aux côtés de son collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau, la ministre de l’Education Élisabeth Borne a indiqué qu’il n’y avait “pas de garantie” qu’un des trois jeunes blessés soit “totalement tiré d’affaire”.”Je voudrais à nouveau saluer le courage de ces professeurs qui sont intervenus, qui ont eu le courage d’affronter un jeune qui était armé et qui venait de blesser et de tuer une élève”, a déclaré Mme Borne.Selon Bruno Retailleau, qui s’est également rendu à Nantes, cette attaque mortelle n’est “pas un fait divers mais un fait de société”, dénonçant “l’ensauvagement” de la société.Emmanuel Macron a aussi réagi à ce drame.”J’adresse mes pensées émues aux familles, aux lycéens et à toute la communauté éducative dont la Nation partage le choc et la peine. Par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d’autres drames. Leur courage force le respect”, a écrit sur X le président de la République. François Bayrou a lui estimé que l’installation de portiques à l’entrée des établissements scolaires était “une piste” pour éviter de nouvelles attaques au couteau dans les écoles.  “Un couteau, une arme blanche potentiellement dangereuse et même létale (…) ces armes-là , elles doivent être bannies, donc elles doivent être pourchassées. Tout le monde doit savoir qu’elles sont interdites et les contrôles nécessaires doivent être conduits”, a déclaré le Premier ministre devant la presse.De source proche du dossier, les cours sont maintenus vendredi pour l’école primaire mais suspendus pour les collégiens et les lycéens, la cellule psychologique restera ouverte au sein du groupe scolaire.– “bizarre”  –Une collégienne, que l’AFP a pu joindre, a livré un témoignage. “J’étais au self avec mes amies et on nous a dit qu’un lycéen avait poignardé des élèves de seconde dans plusieurs classes. On nous a demandé de ne pas sortir du self pendant une vingtaine de minutes puis on nous a confinés dans un gymnase”, a déclaré cette collégienne de 3e.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a-t-elle ajouté.L., collégien de troisième, s’est lui retranché dans les toilettes. “On a vu des adultes qui bloquaient la porte du lycée et quand on s’est rapprochés, ils ont hurlé +cassez-vous y a quelqu’un avec un couteau+. On a couru aux toilettes pour se cacher et on a entendu une fille hurler”, a-t-il dit.”Le lycéen, les gens le connaissaient parce qu’il était bizarre, il suivait des groupes néo-nazis sur les réseaux. On est tous un peu choqués”, a-t-il ajouté.– “santé mentale” –Un lycéen a transmis à l’AFP le manifeste du tueur présumé, où il évoque “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”.Aux côtés de M. Retailleau et Mme Borne, la maire de Nantes Johanna Rolland a dit ne pas vouloir faire de “politique”.Dans un communiqué diffusé jeudi soir, Mme Rolland a aussi salué la “réactivité des forces de secours et de sécurité, ainsi que l’action de la communauté éducative de Notre Dame de Toutes Aides. (…) Pendant le drame, deux membres de l’équipe ont réussi à faire en sorte que l’élève auteur des faits puisse être entravé dans sa progression”.”Nous sommes profondément accablés devant cette vie enlevée et ces autres vies blessées. L’enquête menée par le Procureur de la République de Nantes permettra d’apporter des explications sur la gravité de ce geste”, ont déclaré dans un communiqué commun Philippe Delorme, secrétaire général de l’Enseignement catholique, et mgr Benoît Rivière, président du Conseil épiscopal pour l’Enseignement catholique.Notre-Dame de Toutes-Aides est un établissement scolaire privé sous contrat situé dans l’est de Nantes qui accueille environ 2.000 élèves, de l’école maternelle au lycée, d’après son site internet.mas-all-sm-cor-gd-ved-et/cbn
Retailleau accuse Averroès d”entrisme islamiste”, le lycée musulman dénonce des “rumeurs”
Le lycée musulman lillois Averroès, dont le contrat d’association avec l’Etat a été rétabli mercredi par la justice administrative, “est un bastion de l’entrisme islamiste”, a accusé jeudi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, en souhaitant “que l’Etat fasse appel”.L’association gérant le lycée a réagi dans un communiqué, déplorant que le ministre foule “aux pieds l’état de droit” et véhicule “des rumeurs destinées à fracturer la société française en ciblant les musulmans”.”Les faits sont graves, ils sont significatifs de l’entrisme islamiste que je veux combattre avec la plus grande fermeté. Et le lycée Averroès est pour nous un bastion de cet entrisme”, a déclaré le ministre, lors d’une conférence de presse à Marseille. Le contrat d’association entre l’Etat et le lycée Averroès, qui était jusqu’en septembre 2024 le principal lycée musulman sous contrat de France, avait été résilié en décembre 2023 par la préfecture du Nord, qui avait évoqué des “manquements graves aux principes fondamentaux de la République”.”Il ne s’agissait pas de fermer un lycée, il s’agissait d’interrompre un contrat d’association qui est la voie par laquelle l’Etat subventionne, aide financièrement, avec l’argent des Français, un établissement”, a-t-il souligné. Mercredi, le tribunal administratif de Lille a expliqué avoir annulé cette décision de résiliation parce qu’elle n’établissait pas “l’existence de manquements graves au droit” et que la procédure était “entachée d’irrégularités”.”On a des éléments extrêmement graves, extrêmement lourds, l’argent des Français n’a rien à faire dans ce genre d’organisation”, a insisté Bruno Retailleau.”Pour ce qui me concerne, je souhaite que l’Etat fasse appel”, a-t-il dit.Un avis partagé par le ministre de la Justice Gérald Darmanin. “Ce n’est pas seulement un combat juridique, c’est aussi un combat culturel”, a souligné M. Darmanin, dans un entretien avec le quotidien La Voix du nord, tout en estimant qu'”il faut des lycées musulmans sous contrat”.M. Retailleau a également annoncé son intention de rendre public “dans quelques jours” un rapport “accablant”, “constitué à partir de renseignements des services les plus qualifiés de l’Etat”, sur le “+frérisme+, les frères musulmans et leur entrisme”. “Ce rapport montre qu’il y a des menaces, qu’on appelle l’entrisme, qui est un islamisme politique qui se déploie à bas bruit, qui tente d’infiltrer la société française par le biais d’associations sportives, culturelles, sociales, y compris des municipalités. Bientôt, il y aura une élection municipale, il faudra être extrêmement vigilant”, a-t-il dit.”Cet islamisme politique conquérant voit loin. Il a une temporalité très longue, mais son objectif reste le même. Il s’agit non plus, comme voulait le faire le séparatisme, de créer des petites contre-sociétés, séparées de la communauté nationale, mais de faire basculer toute la société française demain dans la charia, avec le credo que la loi islamiste est au-dessus de la loi républicaine”.Les responsables du lycée musulman lillois ont regretté “vivement” que “deux acteurs politiques éminents”, le président de la Région Xavier Bertrand, et le ministre de l’Intérieur, “foulent ainsi aux pieds l’état de droit”. Ils “véhiculent encore une fois des rumeurs destinées à fracturer la société française en ciblant les musulmans de France”, a réagi l’association Averroès dans un communiqué.Xavier Bertrand avait réagi mercredi sur X souhaitant “que l’Etat fasse appel de la décision”. La Région “ne reprendra pas les versements du forfait d’externat (dû aux lycées privés dans le cadre du contrat d’association avec l’Etat, NDLR) tant qu’un jugement définitif n’est pas intervenu dans ce dossier”, avait indiqué la collectivité dans un communiqué.L’association Averroès a regretté “la manière dont nous faisons à nouveau l’objet de récupération politique” et appelé les pouvoirs publics à “mettre fin à l’acharnement administratif”.faa-alc-lg-cnp/cbn