La place Saint-Pierre draine les foules avant les funérailles du pape

Des milliers de personnes continuaient d’affluer jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome pour se recueillir devant la dépouille du pape François, à laquelle plus de 90.000 fidèles ont déjà rendu hommage depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi en présence de dirigeants du monde entier.Au terme des funérailles, le cercueil du pape argentin, décédé lundi à 88 ans, sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, et les fidèles pourront se recueillir sur sa tombe “dès dimanche matin”, a annoncé le Vatican.De mercredi 09H00 GMT à jeudi 17H00 GMT, quelque 90.000 personnes se sont recueillies devant le cercueil du jésuite argentin dans la monumentale basilique Saint-Pierre, selon la même source. Les portes, qui devaient fermer à minuit mercredi, sont finalement restées ouvertes jusqu’à 05H30 jeudi pour accueillir le flot de fidèles.Et le Vatican a indiqué que, si nécessaire, les horaires de visite pourraient être à nouveau prolongés au-delà de minuit jeudi. Mais, contrairement à la veille, aucune photo n’était autorisée à l’intérieur de la basilique, rendant le défilé des pèlerins devant le cercueil ouvert du pape nettement plus fluide.Le chef du plus de 1,4 milliard de catholiques y repose vêtu d’une mitre blanche et d’une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet devant le maître-autel. A la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux, le cercueil n’est surélevé que de quelques mètres sur un support posé à même le sol.”Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouille”, a témoigné jeudi matin auprès de l’AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François “a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j’espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien”, a-t-il confié.- Le “père des invisibles” -“C’était un grand homme, c’était le père des laissés-pour-compte, des invisibles”, a également témoigné jeudi Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n’a pas hésité à rejoindre la queue devant la basilique, armée d’un café, pour vivre ce “moment historique”. Surtout pour nous “parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment”, a-t-elle ajouté.”Il faut être très enthousiaste et très motivé pour faire cette longue file d’attente. Mais nous sommes venus exprès pour voir la basilique Saint-Pierre et le Vatican”, a souligné auprès de l’AFP Laure Du Moulin, une touriste parisienne en voyage familial à Rome.Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se sont réunis jeudi matin pour la troisième fois, une “congrégation” à laquelle 113 d’entre eux ont pris part. Ils doivent à nouveau se concerter vendredi matin.Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – sont invités à prendre part. Certains ont toutefois annoncé qu’ils ne viendraient pas pour raison de santé.Jeudi soir, le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, a présidé une messe en hommage au pape à l’église Saint-Louis-des-Français, à deux pas du Panthéon, en présence de plusieurs ambassadeurs, a constaté l’AFP. “Depuis l’aube de ce lundi de Pâques nous sommes tous un peu orphelins”, a-t-il déclaré dans son homélie. “Le pape François avait une stature et une présence que la faiblesse des derniers mois n’avait pas démenti”, a-t-il ajouté en saluant un “immense pontificat”.- Inhumation en présence de pauvres -Quelque 130 délégations étrangères ont confirmé jusqu’ici leur présence aux funérailles du pape parmi lesquelles 50 chefs d’Etat élus et dix souverains, a annoncé jeudi le Vatican. Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Au moins 200.000 fidèles sont attendus pour cette cérémonie placée sous haute sécurité. Le parcours que suivra le cercueil jusqu’à Sainte-Marie-Majeure, basilique dédiée à la vierge où le pape sera inhumé conformément à sa volonté, n’est pas encore connu.Située dans petite niche près de l’autel de saint François, la simple tombe en marbre aura pour seule inscription “Franciscus”, François en latin. Jorge Bergoglio, très attaché au culte de la Vierge Marie, avait l’habitude de se recueillir dans cette basilique, qui fait officiellement partie du territoire du Vatican, à la veille et au retour de chacun de ses voyages à l’étranger.Un groupe de pauvres et de nécessiteux sera présent sur les marches de Sainte-Marie-Majeure, a aussi précisé le service de presse du Saint-Siège, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Mercredi, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la résidence Sainte-Marthe où il a vécu de son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la basilique Saint-Pierre.Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces novemdiales, des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’au conclave.

La place Saint-Pierre draine les foules avant les funérailles du pape

Des milliers de personnes continuaient d’affluer jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome pour se recueillir devant la dépouille du pape François, à laquelle plus de 90.000 fidèles ont déjà rendu hommage depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi en présence de dirigeants du monde entier.Au terme des funérailles, le cercueil du pape argentin, décédé lundi à 88 ans, sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, et les fidèles pourront se recueillir sur sa tombe “dès dimanche matin”, a annoncé le Vatican.De mercredi 09H00 GMT à jeudi 17H00 GMT, quelque 90.000 personnes se sont recueillies devant le cercueil du jésuite argentin dans la monumentale basilique Saint-Pierre, selon la même source. Les portes, qui devaient fermer à minuit mercredi, sont finalement restées ouvertes jusqu’à 05H30 jeudi pour accueillir le flot de fidèles.Et le Vatican a indiqué que, si nécessaire, les horaires de visite pourraient être à nouveau prolongés au-delà de minuit jeudi. Mais, contrairement à la veille, aucune photo n’était autorisée à l’intérieur de la basilique, rendant le défilé des pèlerins devant le cercueil ouvert du pape nettement plus fluide.Le chef du plus de 1,4 milliard de catholiques y repose vêtu d’une mitre blanche et d’une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet devant le maître-autel. A la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux, le cercueil n’est surélevé que de quelques mètres sur un support posé à même le sol.”Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouille”, a témoigné jeudi matin auprès de l’AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François “a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j’espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien”, a-t-il confié.- Le “père des invisibles” -“C’était un grand homme, c’était le père des laissés-pour-compte, des invisibles”, a également témoigné jeudi Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n’a pas hésité à rejoindre la queue devant la basilique, armée d’un café, pour vivre ce “moment historique”. Surtout pour nous “parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment”, a-t-elle ajouté.”Il faut être très enthousiaste et très motivé pour faire cette longue file d’attente. Mais nous sommes venus exprès pour voir la basilique Saint-Pierre et le Vatican”, a souligné auprès de l’AFP Laure Du Moulin, une touriste parisienne en voyage familial à Rome.Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se sont réunis jeudi matin pour la troisième fois, une “congrégation” à laquelle 113 d’entre eux ont pris part. Ils doivent à nouveau se concerter vendredi matin.Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – sont invités à prendre part. Certains ont toutefois annoncé qu’ils ne viendraient pas pour raison de santé.Jeudi soir, le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, a présidé une messe en hommage au pape à l’église Saint-Louis-des-Français, à deux pas du Panthéon, en présence de plusieurs ambassadeurs, a constaté l’AFP. “Depuis l’aube de ce lundi de Pâques nous sommes tous un peu orphelins”, a-t-il déclaré dans son homélie. “Le pape François avait une stature et une présence que la faiblesse des derniers mois n’avait pas démenti”, a-t-il ajouté en saluant un “immense pontificat”.- Inhumation en présence de pauvres -Quelque 130 délégations étrangères ont confirmé jusqu’ici leur présence aux funérailles du pape parmi lesquelles 50 chefs d’Etat élus et dix souverains, a annoncé jeudi le Vatican. Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Au moins 200.000 fidèles sont attendus pour cette cérémonie placée sous haute sécurité. Le parcours que suivra le cercueil jusqu’à Sainte-Marie-Majeure, basilique dédiée à la vierge où le pape sera inhumé conformément à sa volonté, n’est pas encore connu.Située dans petite niche près de l’autel de saint François, la simple tombe en marbre aura pour seule inscription “Franciscus”, François en latin. Jorge Bergoglio, très attaché au culte de la Vierge Marie, avait l’habitude de se recueillir dans cette basilique, qui fait officiellement partie du territoire du Vatican, à la veille et au retour de chacun de ses voyages à l’étranger.Un groupe de pauvres et de nécessiteux sera présent sur les marches de Sainte-Marie-Majeure, a aussi précisé le service de presse du Saint-Siège, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Mercredi, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la résidence Sainte-Marthe où il a vécu de son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la basilique Saint-Pierre.Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces novemdiales, des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’au conclave.

Trump says pressuring Russia, claims concessions

US President Donald Trump said Thursday he was applying pressure on Russia to end the Ukraine war, insisting that Moscow agreeing not to take over the entire country was a “big concession.”Trump issued a rare rebuke of Russian leader Vladimir Putin after Moscow fired a barrage of missiles and drones at Kyiv, killing at least 12 in the deadliest attack on the Ukrainian capital in months.”We’re putting a lot of pressure on Russia, and Russia knows that,” said Trump, who has been accused of favoring Russia in the push to halt the war.Asked what concessions Russia had offered, Trump said “stopping the war, stopping taking the whole country. Pretty big concession.”In response to the attack on Kyiv, he said: “I didn’t like last night. I wasn’t happy with it. And we’re in the midst of talking peace, and missiles were fired.”

Une lycéenne tuée à coups de couteau à Nantes, trois blessés dont un très grièvement

Une lycéenne a été mortellement poignardée et trois autres lycéens ont été blessés, dont un pas totalement “tiré d’affaire” selon Elisabeth Borne, après l’attaque dans un lycée nantais par un élève armé d’un couteau et interpellé après les faits, suscitant une vague d’émotion et de nombreuses réactions politiques.Les faits se sont déroulés jeudi vers 12H30 au collège-lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides. Pour une raison encore inconnue, un élève armé d’un couteau s’est attaqué à quatre de ses camarades, avant d’être maîtrisé par le corps enseignant et interpellé.Après s’être rendue dans le lycée en fin d’après-midi aux côtés de son collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau, la ministre de l’Education Élisabeth Borne a indiqué qu’il n’y avait “pas de garantie” qu’un des trois jeunes blessés soit “totalement tiré d’affaire”.”Je voudrais à nouveau saluer le courage de ces professeurs qui sont intervenus, qui ont eu le courage d’affronter un jeune qui était armé et qui venait de blesser et de tuer une élève”, a déclaré Mme Borne.Selon Bruno Retailleau, qui s’est également rendu à Nantes, cette attaque mortelle n’est “pas un fait divers mais un fait de société”, dénonçant “l’ensauvagement” de la société.Emmanuel Macron a aussi réagi à ce drame.”J’adresse mes pensées émues aux familles, aux lycéens et à toute la communauté éducative dont la Nation partage le choc et la peine. Par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d’autres drames. Leur courage force le respect”, a réagi sur X le président de la République. François Bayrou a lui estimé que l’installation de portiques à l’entrée des établissements scolaires était “une piste” pour éviter de nouvelles attaques au couteau dans les écoles.  “Un couteau, une arme blanche potentiellement dangereuse et même létale (…) ces armes-là, elles doivent être bannies, donc elles doivent être pourchassées. Tout le monde doit savoir qu’elles sont interdites et les contrôles nécessaires doivent être conduits”, a déclaré le Premier ministre devant la presse.Sur place à Nantes, la rue menant à l’établissement a longtemps été bouclée par un périmètre de sécurité surveillé par de nombreux policiers et des militaires de Vigipirate, a constaté l’AFP sur place.Des parents inquiets étaient présents aux abords du lycée et embrassaient leur enfant collégien à leur sortie. Les lycéens sont eux sortis au compte-goutte, selon une correspondante de l’AFP.De source proche du dossier, les cours sont maintenus vendredi pour l’école primaire mais suspendus pour les collégiens et les lycéens, la cellule psychologique restera ouverte au sein du groupe scolaire.– “bizarre”  –Une collégienne, que l’AFP a pu joindre, a livré un témoignage. “J’étais au self avec mes amies et on nous a dit qu’un lycéen avait poignardé des élèves de seconde dans plusieurs classes. On nous a demandé de ne pas sortir du self pendant une vingtaine de minutes puis on nous a confinés dans un gymnase”, a déclaré cette collégienne de 3e.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a-t-elle ajouté.L., collégien de troisième, s’est lui retranché dans les toilettes peu après l’attaque. “On a vu des adultes qui bloquaient la porte du lycée et quand on s’est rapprochés, ils ont hurlé +cassez-vous y a quelqu’un avec un couteau+. On a couru aux toilettes pour se cacher et on a entendu une fille hurler”, a-t-il dit.”Après on a été regroupés dans une salle polyvalente où il y a une grande baie vitrée. On a vu la police arriver et les pompiers ensuite. Le lycéen, les gens le connaissaient parce qu’il était bizarre, il suivait des groupes néo-nazis sur les réseaux. On est tous un peu choqués”, a-t-il ajouté.– “santé mentale” –Un lycéen a transmis à l’AFP le manifeste du tueur présumé, où il évoque “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”, revendiquant une “révolte biologique” afin que “l’équilibre naturel, même cruel” reprenne “sa place” contre “l’écocide globalisé”.Aux côtés de M. Retailleau et Mme Borne, la maire de Nantes Johanna Rolland a dit ne pas vouloir faire de “politique”. “Je suis la maire d’une ville endeuillée. La politique c’est pour un autre moment. Je pose la question de fond de la santé mentale de nos jeunes”, a dit l’élue. Notre-Dame de Toutes-Aides est un établissement scolaire privé sous contrat situé dans l’est de Nantes qui accueille environ 2.000 élèves, de l’école maternelle au lycée, d’après son site internet.Les meurtres à l’intérieur des établissements scolaires restent rares. En février 2023, un lycéen avait poignardé son enseignante avec un couteau de cuisine dans un établissement privé de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-atlantiques).mas-all-sm-cor-gd-ved/mb/et/cbn

Une lycéenne tuée à coups de couteau à Nantes, trois blessés dont un très grièvement

Une lycéenne a été mortellement poignardée et trois autres lycéens ont été blessés, dont un pas totalement “tiré d’affaire” selon Elisabeth Borne, après l’attaque dans un lycée nantais par un élève armé d’un couteau et interpellé après les faits, suscitant une vague d’émotion et de nombreuses réactions politiques.Les faits se sont déroulés jeudi vers 12H30 au collège-lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides. Pour une raison encore inconnue, un élève armé d’un couteau s’est attaqué à quatre de ses camarades, avant d’être maîtrisé par le corps enseignant et interpellé.Après s’être rendue dans le lycée en fin d’après-midi aux côtés de son collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau, la ministre de l’Education Élisabeth Borne a indiqué qu’il n’y avait “pas de garantie” qu’un des trois jeunes blessés soit “totalement tiré d’affaire”.”Je voudrais à nouveau saluer le courage de ces professeurs qui sont intervenus, qui ont eu le courage d’affronter un jeune qui était armé et qui venait de blesser et de tuer une élève”, a déclaré Mme Borne.Selon Bruno Retailleau, qui s’est également rendu à Nantes, cette attaque mortelle n’est “pas un fait divers mais un fait de société”, dénonçant “l’ensauvagement” de la société.Emmanuel Macron a aussi réagi à ce drame.”J’adresse mes pensées émues aux familles, aux lycéens et à toute la communauté éducative dont la Nation partage le choc et la peine. Par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d’autres drames. Leur courage force le respect”, a réagi sur X le président de la République. François Bayrou a lui estimé que l’installation de portiques à l’entrée des établissements scolaires était “une piste” pour éviter de nouvelles attaques au couteau dans les écoles.  “Un couteau, une arme blanche potentiellement dangereuse et même létale (…) ces armes-là, elles doivent être bannies, donc elles doivent être pourchassées. Tout le monde doit savoir qu’elles sont interdites et les contrôles nécessaires doivent être conduits”, a déclaré le Premier ministre devant la presse.Sur place à Nantes, la rue menant à l’établissement a longtemps été bouclée par un périmètre de sécurité surveillé par de nombreux policiers et des militaires de Vigipirate, a constaté l’AFP sur place.Des parents inquiets étaient présents aux abords du lycée et embrassaient leur enfant collégien à leur sortie. Les lycéens sont eux sortis au compte-goutte, selon une correspondante de l’AFP.De source proche du dossier, les cours sont maintenus vendredi pour l’école primaire mais suspendus pour les collégiens et les lycéens, la cellule psychologique restera ouverte au sein du groupe scolaire.– “bizarre”  –Une collégienne, que l’AFP a pu joindre, a livré un témoignage. “J’étais au self avec mes amies et on nous a dit qu’un lycéen avait poignardé des élèves de seconde dans plusieurs classes. On nous a demandé de ne pas sortir du self pendant une vingtaine de minutes puis on nous a confinés dans un gymnase”, a déclaré cette collégienne de 3e.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a-t-elle ajouté.L., collégien de troisième, s’est lui retranché dans les toilettes peu après l’attaque. “On a vu des adultes qui bloquaient la porte du lycée et quand on s’est rapprochés, ils ont hurlé +cassez-vous y a quelqu’un avec un couteau+. On a couru aux toilettes pour se cacher et on a entendu une fille hurler”, a-t-il dit.”Après on a été regroupés dans une salle polyvalente où il y a une grande baie vitrée. On a vu la police arriver et les pompiers ensuite. Le lycéen, les gens le connaissaient parce qu’il était bizarre, il suivait des groupes néo-nazis sur les réseaux. On est tous un peu choqués”, a-t-il ajouté.– “santé mentale” –Un lycéen a transmis à l’AFP le manifeste du tueur présumé, où il évoque “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”, revendiquant une “révolte biologique” afin que “l’équilibre naturel, même cruel” reprenne “sa place” contre “l’écocide globalisé”.Aux côtés de M. Retailleau et Mme Borne, la maire de Nantes Johanna Rolland a dit ne pas vouloir faire de “politique”. “Je suis la maire d’une ville endeuillée. La politique c’est pour un autre moment. Je pose la question de fond de la santé mentale de nos jeunes”, a dit l’élue. Notre-Dame de Toutes-Aides est un établissement scolaire privé sous contrat situé dans l’est de Nantes qui accueille environ 2.000 élèves, de l’école maternelle au lycée, d’après son site internet.Les meurtres à l’intérieur des établissements scolaires restent rares. En février 2023, un lycéen avait poignardé son enseignante avec un couteau de cuisine dans un établissement privé de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-atlantiques).mas-all-sm-cor-gd-ved/mb/et/cbn

Multitudes line up for second day to view popeThu, 24 Apr 2025 18:21:15 GMT

Tens of thousands of mourners flocked Thursday to catch a last glimpse of Pope Francis’s body on the second day of public tributes as Italian authorities stepped up security arrangements ahead of his funeral.Some 90,000 people had filed past the late Catholic leader’s red-lined wooden coffin in the first day and a half that it …

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Multitudes line up for second day to view pope

Tens of thousands of mourners flocked Thursday to catch a last glimpse of Pope Francis’s body on the second day of public tributes as Italian authorities stepped up security arrangements ahead of his funeral.Some 90,000 people had filed past the late Catholic leader’s red-lined wooden coffin in the first day and a half that it lay in state at St Peter’s Basilica, the Vatican said.Vatican and Italian authorities have placed the area around St Peter’s under tight security ahead of Saturday’s ceremony in front of the basilica that is expected to draw huge crowds as well as world leaders including US President Donald Trump.Such was the demand to see the pope that Vatican authorities extended visiting hours on Wednesday from midnight until 5:30 am.After a break of just 90 minutes, the doors reopened, with authorities saying the window would be extended on Thursday night if necessary.On Thursday, the queue quickly stretched far past the two entry points to St Peter’s Square, where spirits were high despite the long wait.”It’s true that it feels oppressive but at the same time you all feel united, everyone happy,” French woman Laure Du Moulin who visited with her family, told AFP.”Everyone seems enthusiastic, fraternal, like a big community.”Florencia Soria and Ana Sofia Alicata, both 26 and — like Francis — from Argentina, came prepared for a long wait with coffees and wondered whether the light rain might work in their favour.”We’re here and we hope it will go as well as possible, with people leaving because of the rain,” joked Soria, although the sun soon returned.- World leaders expected -Francis died on Monday aged 88, after 12 years as head of the world’s 1.4 billion Catholics.Condolences have flooded in from around the world for the Jesuit, an energetic reformer who championed the most vulnerable in society.Lined in red silk, the pope’s wooden coffin has been set before St Peter’s altar, with Francis dressed in his papal vestments — a red chasuble, white mitre and black shoes — with a rosary in his hands.Mourners were ushered past the casket in just seconds, while authorities on Thursday banned the use of smartphones inside the Basilica.”It was a brief but intense moment next to his body,” Italian Massimo Palo, 63, told AFP.”He was a pope amongst his flock, amongst his people, and I hope the next papacies will be a bit like his,” he added.Italian football coach Claudio Ranieri and several players form his top flight Roma side were amongst the visitors on Thursday.The coffin is to be sealed on Friday at 8:00 pm in a special ceremony presided over by Cardinal Kevin Farrell, the camerlengo who is running the Vatican’s day-to-day affairs until a new pope is elected.- Massive security operation -Francis, who suffered a stroke, died at his residence in the Casa Santa Marta in the Vatican less than a month after he was released from five weeks in hospital with double pneumonia.The Vatican said on Thursday that 50 heads of state and 10 reigning monarchs will attend the funeral. Alongside Trump, they include Argentina’s President Javier Milei and Britain’s Prince William.At least 130 foreign delegations have confirmed their attendance, the Vatican said.Authorities have put fighter jets on standby, deployed electromagnetic devices to prevent drones from flying over the city and will have snipers stationed on rooftops.Further check-points will be activated on Friday night, police said.Italy’s civil protection agency estimates that “several hundred thousand” people will descend on Rome.- No conclave date yet -After the funeral, Francis’s coffin will be taken to his favourite church, Rome’s papal basilica of Santa Maria Maggiore.A group of “poor and needy” will be at the basilica to welcome the coffin, the Vatican said.He will be interred in the ground, his simple tomb marked with just one word: Franciscus. People will be able to visit it from Sunday, the Vatican announced.Following that, all eyes will turn to the process to choose Francis’s successor.Italian Cardinal Pietro Parolin, who was Francois’s number two, is the favourite with British bookmakers William Hill, ahead of Filipino Luis Antonio Tagle, the Metropolitan Archbishop emeritus of Manila.Cardinals from around the world are returning to Rome for the conclave, which must begin no fewer than 15 days and no more than 20 days after a pope’s death.Only those under the age of 80 — currently some 135 cardinals — are eligible to vote. They have already held meetings to discuss preparations for the funeral and looming conclave.Cardinals have agreed that the traditional nine days of mourning for the pope, the so-called “novemdiales”, will begin on Saturday and conclude on May 4.However, the Vatican brushed aside hopes of an announcement of the conclave date, insisting the focus is on the funeral.At the time of his death, Francis was under doctors’ orders to rest for two months but had continued to make public appearances right up until Easter Sunday.

Missions du FMI: Bessent a “soulevé des points importants”, estime la directrice générale du FMI

Le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent a “soulevé des points importants” en appelant le FMI à se recentrer sur ses missions, a affirmé jeudi la directrice générale du Fonds, Kristalina Georgieva, qui “espère pouvoir en discuter prochainement avec lui”.”Les Etats-Unis sont notre principal actionnaire, nous prenons bien sûr avec beaucoup de considération sa parole, et j’ai beaucoup apprécié la volonté du ministre de maintenir les engagements américains et son rôle”, a ajouté Mme Georgieva, au cours d’une conférence de presse au siège du Fonds monétaire international (FMI).La veille, lors d’un événement en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale (BM) qui se tiennent jusqu’à vendredi, M. Bessent avait appelé les deux institutions à “se concentrer sur les besoins” des Etats membres.”La stabilité et la croissance doivent être les points cardinaux du succès du FMI”, a souligné M. Bessent, estimant que l’institution “emploie une part disproportionnée de son temps et de ses ressources à travailler sur le réchauffement climatique, le genre ou les questions sociales”, des sujets “qui ne sont pas les missions du FMI”.Egalement présent à Washington, le ministre français de l’Economie et des Finances, Eric Lombard, a souligné pour sa part, auprès de l’AFP, que “la lutte contre le changement climatique reste une priorité et qu’évidemment nous sommes dans une société inclusive”.Le FMI et la BM “mettent en place des politique qui, très probablement, vont se poursuivre”, dans la mesure où les risques ne vont pas disparaître “c’est très fortement porté par la France et par l’Union européenne”.Leur vision sur le climat et les égalités hommes-femmes n’est pas la nôtre”, a-t-il insisté.- “Nous sommes une petite institution” -“Nous avons 191 Etats membres, avec différents types de risques et que nous devons aider à être plus résistants face aux chocs”, a répondu jeudi Mme Georgieva.”Dans le cas, par exemple, des pays caribéens, frappés de manière régulière par des événements climatiques extrêmes, c’est une préoccupation pour eux. Et s’ils nous demandent comment être plus résistants face à ces chocs, une fois de plus, d’un point de vue financier”, l’institution doit être en mesure de les aider, a détaillé la directrice générale du Fonds.Si elle se dit “d’accord” avec M. Bessent, Mme Georgieva a également rappelé que “c’est un monde complexe, avec sans arrêt des défis gigantesques. Et nous sommes une petite institution, notre budget, en valeur réelle, n’a pas bougé depuis 20 ans”.Interrogée en particulier sur le Fonds pour la soutenabilité et la résilience, l’instrument employé par le FMI pour prêter à plus long terme aux Etats afin de les aider à financer des politiques d’adaptation et de réduction des risques liés au réchauffement climatique, Mme Georgieva a assuré qu’il ne représentait “qu’une petite part” de l’ensemble des engagements du Fonds.”Nous ne sommes pas des experts du climat”, a-t-elle souligné, “mais nous devons aider nos membres touchés par des événements climatiques à s’assurer que cela n’entraînera pas de choc de la balance des paiements et réduire les dommages sur l’économie”.”Nous ne faisons que ce que les Etats membres nous disent de faire”, a insisté la patronne du Fonds.Revenant par ailleurs sur les conséquences de la hausse des droits de douane imposés par le président américain Donald Trump, Mme Georgieva a souligné que “ce qui inquiète le plus nos membres, c’est l’incertitude” qui en découle, avec des décisions qui peuvent évoluer parfois le jour même.”Je dois insister: l’incertitude est mauvaise pour les affaires. Le plus tôt ce nuage qui gronde au-dessus de nouveau disparait, le mieux ce sera pour les perspectives de croissance et pour l’économie mondiale”, a déclaré Kristalina Georgieva.L’impact des droits de douane et de l’indécision américaine est cependant variable d’une région à l’autre, comme l’a souligné le rapport sur l’économie mondiale (WEO) actualisé mardi, qui a pointé une exposition plus marquée du Canada et du Mexique mais aussi des pays asiatiques que de l’Europe.