Une lycéenne tuée à coups de couteau à Nantes, le suspect hospitalisé après examen psychiatrique

Une lycéenne a été mortellement poignardée et trois autres lycéens ont été blessés, dont un pas totalement “tiré d’affaire” selon Élisabeth Borne, après l’attaque dans un lycée nantais par un élève qui a été hospitalisé jeudi soir après un examen psychiatrique.”Le psychiatre ayant procédé à l’examen du mis en cause a conclu à l’incompatibilité de son état de santé avec la mesure de garde à vue en cours”, a indiqué le procureur de la République de Nantes Antoine Leroy à des journalistes.”L’intéressé va donc être désormais conduit à l’hôpital”, a ajouté le magistrat, précisant qu’il tiendrait une conférence de presse vendredi à 18H00 au palais de justice de Nantes.Les faits se sont déroulés jeudi vers 12H30 au collège-lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides. Pour une raison encore inconnue, un élève armé d’un couteau s’est attaqué à quatre de ses camarades, avant d’être maîtrisé par le corps enseignant et interpellé.Après s’être rendue dans le lycée en fin d’après-midi aux côtés de son collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau, la ministre de l’Education Élisabeth Borne a indiqué qu’il n’y avait “pas de garantie” qu’un des trois jeunes blessés soit “totalement tiré d’affaire”.”Je voudrais à nouveau saluer le courage de ces professeurs qui sont intervenus, qui ont eu le courage d’affronter un jeune qui était armé et qui venait de blesser et de tuer une élève”, a déclaré Mme Borne.Selon Bruno Retailleau, qui s’est également rendu à Nantes, cette attaque mortelle n’est “pas un fait divers mais un fait de société”, dénonçant “l’ensauvagement” de la société.Emmanuel Macron a aussi réagi à ce drame.”J’adresse mes pensées émues aux familles, aux lycéens et à toute la communauté éducative dont la Nation partage le choc et la peine. Par leur intervention, des professeurs ont sans doute empêché d’autres drames. Leur courage force le respect”, a écrit sur X le président de la République. François Bayrou a lui estimé que l’installation de portiques à l’entrée des établissements scolaires était “une piste” pour éviter de nouvelles attaques au couteau dans les écoles.  “Un couteau, une arme blanche potentiellement dangereuse et même létale (…) ces armes-là, elles doivent être bannies, donc elles doivent être pourchassées. Tout le monde doit savoir qu’elles sont interdites et les contrôles nécessaires doivent être conduits”, a déclaré le Premier ministre devant la presse.De source proche du dossier, les cours sont maintenus vendredi pour l’école primaire mais suspendus pour les collégiens et les lycéens, la cellule psychologique restera ouverte au sein du groupe scolaire.– “bizarre”  –Une collégienne, que l’AFP a pu joindre, a livré un témoignage. “J’étais au self avec mes amies et on nous a dit qu’un lycéen avait poignardé des élèves de seconde dans plusieurs classes. On nous a demandé de ne pas sortir du self pendant une vingtaine de minutes puis on nous a confinés dans un gymnase”, a déclaré cette collégienne de 3e.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a-t-elle ajouté.L., collégien de troisième, s’est lui retranché dans les toilettes. “On a vu des adultes qui bloquaient la porte du lycée et quand on s’est rapprochés, ils ont hurlé +cassez-vous y a quelqu’un avec un couteau+. On a couru aux toilettes pour se cacher et on a entendu une fille hurler”, a-t-il dit.”Le lycéen, les gens le connaissaient parce qu’il était bizarre, il suivait des groupes néo-nazis sur les réseaux. On est tous un peu choqués”, a-t-il ajouté.– “santé mentale” –Un lycéen a transmis à l’AFP le manifeste du tueur présumé, où il évoque “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”.Aux côtés de M. Retailleau et Mme Borne, la maire de Nantes Johanna Rolland a dit ne pas vouloir faire de “politique”.Dans un communiqué diffusé jeudi soir, Mme Rolland a aussi salué la “réactivité des forces de secours et de sécurité, ainsi que l’action de la communauté éducative de Notre Dame de Toutes Aides. (…) Pendant le drame, deux membres de l’équipe ont réussi à faire en sorte que l’élève auteur des faits puisse être entravé dans sa progression”.”Nous sommes profondément accablés devant cette vie enlevée et ces autres vies blessées. L’enquête menée par le Procureur de la République de Nantes permettra d’apporter des explications sur la gravité de ce geste”, ont déclaré dans un communiqué commun Philippe Delorme, secrétaire général de l’Enseignement catholique, et mgr Benoît Rivière, président du Conseil épiscopal pour l’Enseignement catholique.Notre-Dame de Toutes-Aides est un établissement scolaire privé sous contrat situé dans l’est de Nantes qui accueille environ 2.000 élèves, de l’école maternelle au lycée, d’après son site internet.mas-all-sm-cor-gd-ved-et/cbn

Retailleau accuse Averroès d”entrisme islamiste”, le lycée musulman dénonce des “rumeurs”

Le lycée musulman lillois Averroès, dont le contrat d’association avec l’Etat a été rétabli mercredi par la justice administrative, “est un bastion de l’entrisme islamiste”, a accusé jeudi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, en souhaitant “que l’Etat fasse appel”.L’association gérant le lycée a réagi dans un communiqué, déplorant que le ministre foule “aux pieds l’état de droit” et véhicule “des rumeurs destinées à fracturer la société française en ciblant les musulmans”.”Les faits sont graves, ils sont significatifs de l’entrisme islamiste que je veux combattre avec la plus grande fermeté. Et le lycée Averroès est pour nous un bastion de cet entrisme”, a déclaré le ministre, lors d’une conférence de presse à Marseille. Le contrat d’association entre l’Etat et le lycée Averroès, qui était jusqu’en septembre 2024 le principal lycée musulman sous contrat de France, avait été résilié en décembre 2023 par la préfecture du Nord, qui avait évoqué des “manquements graves aux principes fondamentaux de la République”.”Il ne s’agissait pas de fermer un lycée, il s’agissait d’interrompre un contrat d’association qui est la voie par laquelle l’Etat subventionne, aide financièrement, avec l’argent des Français, un établissement”, a-t-il souligné. Mercredi, le tribunal administratif de Lille a expliqué avoir annulé cette décision de résiliation parce qu’elle n’établissait pas “l’existence de manquements graves au droit” et que la procédure était “entachée d’irrégularités”.”On a des éléments extrêmement graves, extrêmement lourds, l’argent des Français n’a rien à faire dans ce genre d’organisation”, a insisté Bruno Retailleau.”Pour ce qui me concerne, je souhaite que l’Etat fasse appel”, a-t-il dit.Un avis partagé par le ministre de la Justice Gérald Darmanin. “Ce n’est pas seulement un combat juridique, c’est aussi un combat culturel”, a souligné M. Darmanin, dans un entretien avec le quotidien La Voix du nord, tout en estimant qu'”il faut des lycées musulmans sous contrat”.M. Retailleau a également annoncé son intention de rendre public “dans quelques jours” un rapport “accablant”, “constitué à partir de renseignements des services les plus qualifiés de l’Etat”, sur le “+frérisme+, les frères musulmans et leur entrisme”. “Ce rapport montre qu’il y a des menaces, qu’on appelle l’entrisme, qui est un islamisme politique qui se déploie à bas bruit, qui tente d’infiltrer la société française par le biais d’associations sportives, culturelles, sociales, y compris des municipalités. Bientôt, il y aura une élection municipale, il faudra être extrêmement vigilant”, a-t-il dit.”Cet islamisme politique conquérant voit loin. Il a une temporalité très longue, mais son objectif reste le même. Il s’agit non plus, comme voulait le faire le séparatisme, de créer des petites contre-sociétés, séparées de la communauté nationale, mais de faire basculer toute la société française demain dans la charia, avec le credo que la loi islamiste est au-dessus de la loi républicaine”.Les responsables du lycée musulman lillois ont regretté “vivement” que “deux acteurs politiques éminents”, le président de la Région Xavier Bertrand, et le ministre de l’Intérieur, “foulent ainsi aux pieds l’état de droit”. Ils “véhiculent encore une fois des rumeurs destinées à fracturer la société française en ciblant les musulmans de France”, a réagi l’association Averroès dans un communiqué.Xavier Bertrand avait réagi mercredi sur X souhaitant “que l’Etat fasse appel de la décision”. La Région “ne reprendra pas les versements du forfait d’externat (dû aux lycées privés dans le cadre du contrat d’association avec l’Etat, NDLR) tant qu’un jugement définitif n’est pas intervenu dans ce dossier”, avait indiqué la collectivité dans un communiqué.L’association Averroès a regretté “la manière dont nous faisons à nouveau l’objet de récupération politique” et appelé les pouvoirs publics à “mettre fin à l’acharnement administratif”.faa-alc-lg-cnp/cbn

Retailleau accuse Averroès d”entrisme islamiste”, le lycée musulman dénonce des “rumeurs”

Le lycée musulman lillois Averroès, dont le contrat d’association avec l’Etat a été rétabli mercredi par la justice administrative, “est un bastion de l’entrisme islamiste”, a accusé jeudi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, en souhaitant “que l’Etat fasse appel”.L’association gérant le lycée a réagi dans un communiqué, déplorant que le ministre foule “aux pieds l’état de droit” et véhicule “des rumeurs destinées à fracturer la société française en ciblant les musulmans”.”Les faits sont graves, ils sont significatifs de l’entrisme islamiste que je veux combattre avec la plus grande fermeté. Et le lycée Averroès est pour nous un bastion de cet entrisme”, a déclaré le ministre, lors d’une conférence de presse à Marseille. Le contrat d’association entre l’Etat et le lycée Averroès, qui était jusqu’en septembre 2024 le principal lycée musulman sous contrat de France, avait été résilié en décembre 2023 par la préfecture du Nord, qui avait évoqué des “manquements graves aux principes fondamentaux de la République”.”Il ne s’agissait pas de fermer un lycée, il s’agissait d’interrompre un contrat d’association qui est la voie par laquelle l’Etat subventionne, aide financièrement, avec l’argent des Français, un établissement”, a-t-il souligné. Mercredi, le tribunal administratif de Lille a expliqué avoir annulé cette décision de résiliation parce qu’elle n’établissait pas “l’existence de manquements graves au droit” et que la procédure était “entachée d’irrégularités”.”On a des éléments extrêmement graves, extrêmement lourds, l’argent des Français n’a rien à faire dans ce genre d’organisation”, a insisté Bruno Retailleau.”Pour ce qui me concerne, je souhaite que l’Etat fasse appel”, a-t-il dit.Un avis partagé par le ministre de la Justice Gérald Darmanin. “Ce n’est pas seulement un combat juridique, c’est aussi un combat culturel”, a souligné M. Darmanin, dans un entretien avec le quotidien La Voix du nord, tout en estimant qu'”il faut des lycées musulmans sous contrat”.M. Retailleau a également annoncé son intention de rendre public “dans quelques jours” un rapport “accablant”, “constitué à partir de renseignements des services les plus qualifiés de l’Etat”, sur le “+frérisme+, les frères musulmans et leur entrisme”. “Ce rapport montre qu’il y a des menaces, qu’on appelle l’entrisme, qui est un islamisme politique qui se déploie à bas bruit, qui tente d’infiltrer la société française par le biais d’associations sportives, culturelles, sociales, y compris des municipalités. Bientôt, il y aura une élection municipale, il faudra être extrêmement vigilant”, a-t-il dit.”Cet islamisme politique conquérant voit loin. Il a une temporalité très longue, mais son objectif reste le même. Il s’agit non plus, comme voulait le faire le séparatisme, de créer des petites contre-sociétés, séparées de la communauté nationale, mais de faire basculer toute la société française demain dans la charia, avec le credo que la loi islamiste est au-dessus de la loi républicaine”.Les responsables du lycée musulman lillois ont regretté “vivement” que “deux acteurs politiques éminents”, le président de la Région Xavier Bertrand, et le ministre de l’Intérieur, “foulent ainsi aux pieds l’état de droit”. Ils “véhiculent encore une fois des rumeurs destinées à fracturer la société française en ciblant les musulmans de France”, a réagi l’association Averroès dans un communiqué.Xavier Bertrand avait réagi mercredi sur X souhaitant “que l’Etat fasse appel de la décision”. La Région “ne reprendra pas les versements du forfait d’externat (dû aux lycées privés dans le cadre du contrat d’association avec l’Etat, NDLR) tant qu’un jugement définitif n’est pas intervenu dans ce dossier”, avait indiqué la collectivité dans un communiqué.L’association Averroès a regretté “la manière dont nous faisons à nouveau l’objet de récupération politique” et appelé les pouvoirs publics à “mettre fin à l’acharnement administratif”.faa-alc-lg-cnp/cbn

Marchés: l’Europe prudente, Wall Street en hausse pour la troisième séance d’affilée

Les Bourses européennes sont restées sur leurs gardes face aux derniers développements concernant la guerre commerciale lancée par Washington, tandis que Wall Street a terminé en nette hausse pour la troisième séance consécutive.Sur la place américaine, le Dow Jones a gagné 1,23%, l’indice Nasdaq a progressé de 2,74% et l’indice élargi S&P 500 de 2,03%.”Il s’agit d’un mouvement de soulagement (qui) continue de se manifester” sur la place américaine, a commenté auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.”L’évolution des prix des bons du Trésor a également contribué à l’intérêt des investisseurs pour les actions”, expliquent les analystes de Briefing.com.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est franchement détendu, à 4,30%, contre 4,39% mercredi en clôture.En outre, Wall Street a fait fi du flou persistant autour de la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis.Les grands accords promis par Donald Trump pour mettre fin à la guerre commerciale tardent à prendre forme, alors que l’Europe prévient que tout compromis est “encore loin” et après que la Chine a nié jeudi jusqu’à l’existence de discussions.”On ne va pas se cacher qu’on est encore loin d’un accord”, a affirmé le ministre de l’Economie français Eric Lombard.Le président américain, lui, ne cesse de promettre des “deals” rapides avec tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis.Sur le Vieux Continent, le marché est “en mode +wait and see+ (attendre de voir)”, résume Mabrouk Chetouane, responsable de la stratégie de marché de Natixis IM. La Bourse de Paris a terminé en timide hausse de 0,27%, Francfort 0,47%, et Milan 0,96%. Londres a fini à l’équilibre (+0,05%).Le marché “souhaite avoir de la visibilité”, poursuit Mabrouk Chetouane. “Des règles qui changent du jour au lendemain”, les volte-face incessants de Donald Trump font que pour le moment, “l’incertitude n’est pas prête de disparaître”.La tech brille à Wall StreetOutre-Atlantique, “le secteur technologique est en tête de peloton, reflétant le leadership des méga-capitalisations et des fabricants de puces”, détaillent les analystes de Briefing.com. Les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont en effet tous terminé en hausse: Tesla (+3,50%), Alphabet (+2,57%), Amazon (+3,29%), Meta (+2,48%), Apple (+1,84%), Microsoft (+3,45%) et Nvidia (+3,62%). Alphabet (Google), a d’ailleurs publié des résultats au-dessus des attentes après la fermeture de Wall Street, catapulté par son activité d’informatique à distance (cloud computing), dont la croissance témoigne d’un appétit toujours soutenu pour l’intelligence artificielle (IA).Dans les échanges électroniques après-Bourse, le titre prenait 4,23%.Saison des résultatsLa saison des résultats trimestriels d’entreprises s’intensifie, la plupart sont mal reçus par les investisseurs.En France, le groupe Dassault Systèmes a perdu 5,11%, après avoir enregistré une chute de son bénéfice net de 8,8% au premier trimestre et revu à la baisse son objectif de marge opérationnelle pour 2025 en raison de la dégradation du contexte macroéconomique.Thales a reculé de 3,79% après la publication de résultats trimestriels indiquant des prises de commandes décevantes par rapport aux prévisions des analystes.En Suisse, le géant pharmaceutique Roche (+1,94%) a dévoilé jeudi des ventes meilleures qu’attendu, son patron profitant de la publication de ces chiffres pour assurer que le groupe se prépare à tous les scénarios pour protéger ses activités aux Etats-Unis.Aux Etats-Unis enfin, le géant américain des snacks et des boissons PepsiCo a perdu du terrain (-4,89%) après avoir abaissé jeudi ses prévisions pour l’ensemble de l’année, du fait de la “volatilité et d’incertitudes” causées par la guerre commerciale et par une consommation “modérée” dans certains marchés.Le fabricant américain de jouets Hasbro s’est envolé (+14,58%) grâce à des résultats meilleurs que prévu au premier trimestre.Le pétrole progresseLe cours du pétrole ont progressé jeudi, poussé par un appétit pour le risque de la part des opérateurs, malgré une possible avancée des négociations avec l’Iran, ce qui pèse sur les perspectives de l’offre.Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a gagné 0,65% à 66,55 dollars.Le baril de West Texas Intermediate a avancé de 0,84% à 62,79 dollars.

Wall Street termine en hausse, pour la troisième séance d’affilée

La Bourse de New York a terminé en hausse pour la troisième séance d’affilée jeudi, portée par les capitalisations géantes du secteur technologique et par la détente des taux obligataires.Le Dow Jones a gagné 1,23%, l’indice Nasdaq a progressé de 2,74% et l’indice élargi S&P 500 de 2,03%.”Il s’agit d’un mouvement de soulagement (qui) continue de se manifester” sur la place américaine, a commenté auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.”L’évolution des prix des bons du Trésor a également contribué à l’intérêt des investisseurs pour les actions”, expliquent les analystes de Briefing.com.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est franchement détendu, à 4,30%, contre 4,39% mercredi en clôture.Par ailleurs, “le secteur technologique est en tête de peloton, reflétant le leadership des méga-capitalisations et des fabricants de puces”, observent  de leur côté les analystes de Briefing.com. Les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont en effet tous terminé en forte hausse: Tesla (+3,50%), Alphabet (+2,57%), Amazon (+3,29%), Meta (+2,48%), Apple (+1,84%), Microsoft (+3,45%) et Nvidia (+3,62%). Après la clôture, Alphabet, maison-mère de Google, a annoncé un bénéfice net de à 34,5 milliards de dollars pour le seul premier trimestre, en hausse de 46% sur un an, soit 2,81 dollars par action, près d’un quart de plus que les 2,34 dollars attendus par les analystes.Dans les échanges éléctroniques après-Bourse, le titre Alphabet prenait 4,23%. Le géant de l’informatique IBM a lui plongé en clôture (-6,58%) à cause de performances jugées décevantes, tandis que le spécialiste des semiconducteurs Texas Instruments (+6,56%) a pu profiter de résultats meilleurs qu’attendu.Côté indicateurs économiques, les demandes hebdomadaires d’allocation chômage sont ressorties conformes aux attentes des économistes. Les ventes de logements anciens ont pour leur part chuté en mars aux Etats-Unis, ces chiffres s’établissant par ailleurs en deçà des attentes des analystes.En outre, Wall Street a fait fi du flou persistant autour de la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis.Les grands accords promis par Donald Trump pour mettre fin à la guerre commerciale tardent à prendre forme, alors que l’Europe prévient que tout compromis est “encore loin” et après que la Chine a nié jeudi jusqu’à l’existence de discussions.”On ne va pas se cacher qu’on est encore loin d’un accord”, a affirmé le ministre de l’Economie français Eric Lombard.Le président américain, lui, ne cesse de promettre des “deals” rapides avec tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis.Côté entreprises, les investisseurs américains ont digéré une nouvelle salve de résultats trimestriels dans d’autres secteurs aussi.Le géant américain des snacks et des boissons PepsiCo a perdu du terrain (-4,89%) après avoir abaissé jeudi ses prévisions pour l’ensemble de l’année, du fait de la “volatilité et d’incertitudes” causées par la guerre commerciale et par une consommation “modérée” dans certains marchés.Procter and Gamble a perdu de la vitesse (-3,77%). L’entreprise a enregistré sur les trois premiers mois de l’année un tassement de ses ventes et revu à la baisse ses objectifs annuels, évoquant un contexte “volatil”.American Airlines s’est octroyé 3,11% malgré une perte nette plus creusée qu’attendu au premier trimestre et a annulé ses prévisions pour l’année face aux incertitudes économiques.Le fabricant américain de jouets Hasbro s’est envolé (+14,58%) grâce à des résultats meilleurs que prévu au premier trimestre.

US indicts man for lying about role in Rwanda genocideThu, 24 Apr 2025 20:36:37 GMT

US prosecutors have accused a man of concealing his role in the Rwandan genocide to move to the United States and attempt to become a citizen, they said Thursday.Faustin Nsabumukunzi, 65, allegedly had a leadership role whereby he oversaw killings of Tutsi civilians in the 1994 genocide in which the United Nations said some 800,000 …

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US indicts man for lying about role in Rwanda genocide

US prosecutors have accused a man of concealing his role in the Rwandan genocide to move to the United States and attempt to become a citizen, they said Thursday.Faustin Nsabumukunzi, 65, allegedly had a leadership role whereby he oversaw killings of Tutsi civilians in the 1994 genocide in which the United Nations said some 800,000 Tutsis and moderate Hutus were murdered.”As alleged in the indictment, Nsabumukunzi used his leadership position to oversee the violence and killings of Tutsis in his local area and directed groups of armed Hutus to kill Tutsis,” federal prosecutors said in a statement Thursday, following the unsealing of an indictment issued Tuesday. “He is alleged to have set up roadblocks during the genocide to detain and kill Tutsis and to have participated in killings. According to court filings, Nsabumukunzi was subsequently convicted in absentia by a Rwandan court for genocide.”He is charged with immigration fraud for neglecting to mention his alleged roles in the bloodshed on his application for permanent residency and his subsequent citizenship paperwork.Nsabumukunzi, who entered a not guilty plea and was released on $250,000 bail according to a court source, faces up to 30 years imprisonment if convicted.His bond was put up by a private equity executive on Long Island who employed Nsabumukunzi as a gardener, the source added.Nsabumukunzi was profiled in a 2006 article by The New York Times which highlighted his plight moving between refugee camps for a decade before seeking political asylum with his family in 2004.It also highlighted his experiences as a beekeeper and how he came into contact with a honey producer in the exclusive Hamptons community on Long Island, New York.The article reports that he lost 200 relatives to the violence that devastated the African nation.”The depraved conduct of which the defendant is accused represent the worst of humanity,” said acting special agent in charge Darren McCormack.

“Vladimir, ARRÊTE!” lance Trump après un nouveau carnage à Kiev

Donald Trump a lancé jeudi un lapidaire “Vladimir, ARRÊTE!” à son homologue russe, après une nouvelle vague de frappes sur l’Ukraine, qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Kiev, au moment où les laborieuses négociations entreprises par le président américain se crispent sur la question de la Crimée.La salve lancée par la Russie dans la nuit – 70 missiles et 145 drones selon Kiev – a visé six régions ukrainiennes et plusieurs villes dont Kiev, où les témoins ont décrit des scènes apocalyptiques dans un quartier résidentiel, des immeubles éventrés et des corps sans vie.Le bilan dans la seule capitale, un des plus lourds depuis des mois, est susceptible de s’alourdir au fur et à mesure que les corps sont retirés des décombres. Il y a 90 blessés, selon un dernier bilan des services de secours.”La Russie veut nous détruire”, a lâché sur les lieux de la frappe Olena Davydiouk, une avocate de 33 ans vivant tout près d’un point d’impact. Encore sous le choc, elle raconte que “les vitres ont volé en éclats, les portes ont été arrachées de leurs gonds”.Les forces armées russes “ont mené une attaque massive avec des armes de précision à longue portée” contre plusieurs entreprises liées au complexe militaro-industriel ukrainien, a affirmé le ministère russe de la Défense.Londres a dénoncé un “bain de sang perpétré par Poutine” et de nouvelles scènes “choquantes”, l’UE y a vu la preuve que le Kremlin était “le principal obstacle à la paix”, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement écourté une visite en Afrique du Sud.Il a accusé la Russie d’avoir utilisé un missile “fabriqué en Corée du Nord” lors de ces frappes.”Vladimir, ARRÊTE!”, s’est agacé Donald Trump par une de ses formules lapidaires sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n’être “pas content” de ces frappes au “très mauvais timing”.La vague de missiles et de drones explosifs lancés par la Russie intervient à un moment critique pour le processus de négociation que Donald Trump a engagée pour faire cesser la guerre lancée par Moscou en février 2022, et dont le bilan se chiffre au moins en dizaines de milliers de morts de part et d’autre.Des informations de presse ont fait état de discussions russo-américaines sur la reconnaissance de l’annexion par la Russie de la Crimée, péninsule ukrainienne dont Moscou a pris le contrôle en 2014.- Le Kremlin “complètement” d’accord avec Trump – “Il n’y a rien à discuter (…) C’est notre territoire”, avait tranché Volodymyr Zelensky mardi.Donald Trump s’en était alors pris violemment à lui, l’accusant de tenir des propos “incendiaires”. Il avait souligné que pour l’Ukraine, la Crimée était de toute façon “perdue”, recevant jeudi un satisfecit du Kremlin qui a souligné être “complètement” d’accord avec ce constat.Le président ukrainien est revenu sur le sujet jeudi avant de quitter Pretoria précipitamment: “Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire à notre législation et à la Constitution” ukrainienne sur l’intégrité territoriale du pays, Crimée comprise, a-t-il souligné, exigeant à l’inverse “plus de pression sur la Russie”.A ce sujet, Donald Trump a assuré jeudi devant la presse que les Etats-Unis mettaient “une forte pression” sur la Russie pour mettre fin à la guerre, ajoutant que Moscou ferait “une assez grosse concession” en acceptant de ne pas s’emparer de tout le pays.Reçu par Donald Trump, le patron de l’Otan, Mark Rutte, a paru s’inscrire en faux par rapport aux déclarations du président américain accusant Kiev d’entraver les tractations de paix.”Il y a quelque chose sur la table maintenant, je pense, et les Ukrainiens jouent vraiment le jeu. Et je pense que la balle est clairement dans le camp de la Russie maintenant”, a déclaré M. Rutte à Washington.”Des pas de géants ont été accomplis au cours des derniers jours”, a-t-il ajouté.”L’énervement des Américains ne doit porter que sur une seule personne: le président Poutine”, a de son côté déclaré le président français Emmanuel Macron, estimant que le président russe devait arrêter de “mentir” en affirmant vouloir la paix.

“Vladimir, ARRÊTE!” lance Trump après un nouveau carnage à Kiev

Donald Trump a lancé jeudi un lapidaire “Vladimir, ARRÊTE!” à son homologue russe, après une nouvelle vague de frappes sur l’Ukraine, qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Kiev, au moment où les laborieuses négociations entreprises par le président américain se crispent sur la question de la Crimée.La salve lancée par la Russie dans la nuit – 70 missiles et 145 drones selon Kiev – a visé six régions ukrainiennes et plusieurs villes dont Kiev, où les témoins ont décrit des scènes apocalyptiques dans un quartier résidentiel, des immeubles éventrés et des corps sans vie.Le bilan dans la seule capitale, un des plus lourds depuis des mois, est susceptible de s’alourdir au fur et à mesure que les corps sont retirés des décombres. Il y a 90 blessés, selon un dernier bilan des services de secours.”La Russie veut nous détruire”, a lâché sur les lieux de la frappe Olena Davydiouk, une avocate de 33 ans vivant tout près d’un point d’impact. Encore sous le choc, elle raconte que “les vitres ont volé en éclats, les portes ont été arrachées de leurs gonds”.Les forces armées russes “ont mené une attaque massive avec des armes de précision à longue portée” contre plusieurs entreprises liées au complexe militaro-industriel ukrainien, a affirmé le ministère russe de la Défense.Londres a dénoncé un “bain de sang perpétré par Poutine” et de nouvelles scènes “choquantes”, l’UE y a vu la preuve que le Kremlin était “le principal obstacle à la paix”, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement écourté une visite en Afrique du Sud.Il a accusé la Russie d’avoir utilisé un missile “fabriqué en Corée du Nord” lors de ces frappes.”Vladimir, ARRÊTE!”, s’est agacé Donald Trump par une de ses formules lapidaires sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n’être “pas content” de ces frappes au “très mauvais timing”.La vague de missiles et de drones explosifs lancés par la Russie intervient à un moment critique pour le processus de négociation que Donald Trump a engagée pour faire cesser la guerre lancée par Moscou en février 2022, et dont le bilan se chiffre au moins en dizaines de milliers de morts de part et d’autre.Des informations de presse ont fait état de discussions russo-américaines sur la reconnaissance de l’annexion par la Russie de la Crimée, péninsule ukrainienne dont Moscou a pris le contrôle en 2014.- Le Kremlin “complètement” d’accord avec Trump – “Il n’y a rien à discuter (…) C’est notre territoire”, avait tranché Volodymyr Zelensky mardi.Donald Trump s’en était alors pris violemment à lui, l’accusant de tenir des propos “incendiaires”. Il avait souligné que pour l’Ukraine, la Crimée était de toute façon “perdue”, recevant jeudi un satisfecit du Kremlin qui a souligné être “complètement” d’accord avec ce constat.Le président ukrainien est revenu sur le sujet jeudi avant de quitter Pretoria précipitamment: “Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire à notre législation et à la Constitution” ukrainienne sur l’intégrité territoriale du pays, Crimée comprise, a-t-il souligné, exigeant à l’inverse “plus de pression sur la Russie”.A ce sujet, Donald Trump a assuré jeudi devant la presse que les Etats-Unis mettaient “une forte pression” sur la Russie pour mettre fin à la guerre, ajoutant que Moscou ferait “une assez grosse concession” en acceptant de ne pas s’emparer de tout le pays.Reçu par Donald Trump, le patron de l’Otan, Mark Rutte, a paru s’inscrire en faux par rapport aux déclarations du président américain accusant Kiev d’entraver les tractations de paix.”Il y a quelque chose sur la table maintenant, je pense, et les Ukrainiens jouent vraiment le jeu. Et je pense que la balle est clairement dans le camp de la Russie maintenant”, a déclaré M. Rutte à Washington.”Des pas de géants ont été accomplis au cours des derniers jours”, a-t-il ajouté.”L’énervement des Américains ne doit porter que sur une seule personne: le président Poutine”, a de son côté déclaré le président français Emmanuel Macron, estimant que le président russe devait arrêter de “mentir” en affirmant vouloir la paix.

Tunisia burns migrant tents in latest clearance effort: AFP

Tunisian authorities on Thursday set fire to tents housing sub-Saharan African migrants, an AFP correspondent said, in a new drive to clear their informal camps.Many migrants arrived in Tunisia after crossing the deserts of Algeria and Mali, hoping to reach Italy. But tighter controls on the sea route have left them stranded.For nearly two years, olive groves around El Amra, a town near the city of Sfax, served as informal camps for thousands of the migrants but on April 4 authorities began dismantling the camps.Around 3,300 more migrants had to leave the olive groves on Thursday, said Houcem Eddine Jebabli, spokesman for the National Guard, which said around 4,000 had left in the earlier operation.”It’s the strategy of the State that Tunisia not be a place of settlement or transit for illegal migrants. Tunisia is coordinating with the countries of departure, of welcome as well as the international NGOs to ensure voluntary repatriation,” Jebabli told reporters.The makeshift shelters located a few kilometres (miles) from Tunisia’s Mediterranean coast have grown as a source of tension. Local residents complain about the camps and demand that the land be cleared.Last year, Tunisia signed a 255-million-euro ($290-million) deal with the European Union, nearly half of which is earmarked for tackling irregular migration.Tunisian President Kais Saied on March 25 called on the United Nations International Organization for Migration (IOM) to accelerate voluntary returns for irregular migrants to their home countries.Among those told to leave the camps on Thursday was a Guinean, known as Mac, who has been in Tunisia for two years.”It’s very hard here,” he said.Like many migrants, he has registered with IOM to return to his homeland.The IOM said Thursday it had facilitated the voluntary return of more than 2,300 migrants from Tunisia, after nearly 7,000 throughout 2024, which was well above the combined total for 2023 and 2022.