Un blessé, des bâtiments endommagés dans un séisme de magnitude 6,3 en Equateur

Un séisme de magnitude 6,3 a frappé vendredi la province côtière d’Esmeraldas, située dans le nord-ouest de l’Équateur et proche de la frontière avec la Colombie, faisant un blessé et endommageant des bâtiments, selon un premier bilan.Le tremblement de terre s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), selon l’Institut américain de géophysique (USGS).Une personne a été blessée à la tête et trois habitations touchées, a indiqué l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR) sur son canal Whatsapp. Au moins sept bâtiments publics présentent des dégâts et des murs effondrés. “Cela était très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait à Esmeraldas pour présenter un livre dans une université. En sortant du bâtiment, M. Pérez a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Le séisme s’est produit à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province du même nom, a précisé l’agence de gestion des risques sur X, en précisant que le séisme a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays latino-américain.”J’ai ordonné le déploiement immédiat de tous les ministres dans la province d’Esmeraldas afin de coordonner la mise en place d’abris, la distribution de kits d’aide humanitaire et l’assistance nécessaire envers toute notre population”, a réagi sur X le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa.L’institut océanographique équatorien (Inocar) a écarté une alerte au tsunami.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. “En raison de sa profondeur et de sa magnitude, il avait la capacité de causer des dommages à la population d’Esmeraldas”, a souligné l’expert, estimant “possible” qu’il y ait des répliques.Une vingtaine de minutes après le séisme, l’institut équatorien de géophysique a enregistré une deuxième secousse de magnitude 4,1 dans la province côtière de Guayas, dans le sud-est du pays. Ce séisme s’est produit à 86 km de profondeur.Selon M. Palacios, cette secousse n’était pas lié au séisme d’Esmeraldas. SeloLa semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Un blessé, des bâtiments endommagés dans un séisme de magnitude 6,3 en Equateur

Un séisme de magnitude 6,3 a frappé vendredi la province côtière d’Esmeraldas, située dans le nord-ouest de l’Équateur et proche de la frontière avec la Colombie, faisant un blessé et endommageant des bâtiments, selon un premier bilan.Le tremblement de terre s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), selon l’Institut américain de géophysique (USGS).Une personne a été blessée à la tête et trois habitations touchées, a indiqué l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR) sur son canal Whatsapp. Au moins sept bâtiments publics présentent des dégâts et des murs effondrés. “Cela était très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait à Esmeraldas pour présenter un livre dans une université. En sortant du bâtiment, M. Pérez a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Le séisme s’est produit à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province du même nom, a précisé l’agence de gestion des risques sur X, en précisant que le séisme a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays latino-américain.”J’ai ordonné le déploiement immédiat de tous les ministres dans la province d’Esmeraldas afin de coordonner la mise en place d’abris, la distribution de kits d’aide humanitaire et l’assistance nécessaire envers toute notre population”, a réagi sur X le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa.L’institut océanographique équatorien (Inocar) a écarté une alerte au tsunami.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. “En raison de sa profondeur et de sa magnitude, il avait la capacité de causer des dommages à la population d’Esmeraldas”, a souligné l’expert, estimant “possible” qu’il y ait des répliques.Une vingtaine de minutes après le séisme, l’institut équatorien de géophysique a enregistré une deuxième secousse de magnitude 4,1 dans la province côtière de Guayas, dans le sud-est du pays. Ce séisme s’est produit à 86 km de profondeur.Selon M. Palacios, cette secousse n’était pas lié au séisme d’Esmeraldas. SeloLa semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Bayrou prescrit deux jours par mois imposés aux médecins dans les déserts médicaux

Quel remède aux déserts médicaux ? A l’occasion d’un déplacement dans le Cantal vendredi, François Bayrou a préconisé d’imposer jusqu’à deux jours par mois de temps de consultation aux médecins dans les zones prioritaires du territoire.”Chaque médecin généraliste ou spécialiste qui exerce dans un territoire bien pourvu devra consacrer un ou deux jours par mois à des consultations dans les zones qui sont les plus en difficulté”, a annoncé le Premier ministre au terme d’une visite à Puycalvet, une petite commune rurale à une quarantaine de kilomètres d’Aurillac.Près de 30 millions de consultations par an seraient ainsi réorientées là où il y en a besoin. Cette mesure concernerait tous les médecins, qui pourront se faire remplacer dans leur cabinet principal. “Il y aura des contreparties financières”, “a contrario, les médecins qui refuseraient se verront pénalisés”, a précisé une source gouvernementale.Les syndicats de médecins ne sont pas emballés. “Il ne faut pas que ce soit l’idée de contrainte, d’obligation”, regrette auprès de l’AFP Agnès Giannotti, présidente de Médecins généralistes (MG France, majoritaire chez les libéraux). “On fait au quotidien vraiment le maximum de ce qu’on peut faire pour soigner les gens. Il faut nous protéger, il faut nous aider, il ne faut pas nous contraindre et nous menacer”, poursuit la responsable.- “Un peu tardif” -Patricia Lefébure, présidente de la Fédération des médecins de France (Fmf), rappelle à l’AFP que son organe “proposait déjà ce principe de solidarité il y a 10-15 ans”. “C’était quand il y avait encore pas mal de médecins. Mais aujourd’hui, il n’y a plus de médecin, c’est un peu tardif” grince-t-elle.Ce principe de solidarité du corps médical est aussi présenté par l’exécutif comme une alternative à la “fin de la liberté d’installation” des médecins, mesure induite dans une proposition de loi transpartisane dont l’article phare a été adopté contre l’avis du gouvernement début avril par l’Assemblée nationale, avant l’examen de la suite du texte prévu début mai.Ce texte provoque la colère des médecins libéraux, étudiants en médecine, internes et jeunes médecins, pour qui ce projet “mettra à mal l’attractivité de la médecine libérale, aujourd’hui le premier rempart du système de santé”. Dans la mesure où ce projet de loi n’est pas retiré, les appels à la grève dès le 28 avril et à manifester partout en France le 29 avril sont maintenus. Pour présenter son “pacte de lutte contre les déserts médicaux”, François Bayrou a donc choisi le Cantal, département passé de 160,6 médecins généralistes pour 100.000 habitants en 2010 à 139,4 en 2025 selon l’Ordre des médecins. – “Fracture” -En 2024, 6 millions de Français n’avaient pas de médecin traitant. “Les déserts médicaux sont à notre avis, le symptôme le plus grave de la fracture que nous avons laissée se créer au travers du temps sur notre territoire”, constate François Bayrou.”Des pathologies qui pourraient être traitées rapidement, perdurent ou s’aggravent, faute d’avoir été soignées à temps”, regrette encore le Premier ministre. Outre la mesure phare des deux jours par mois, le plan présenté vendredi comprend trois autres “axes”. Le premier traite de la formation. L’idée est de “permettre aux plus de jeunes possible d’accéder aux études de santé, au plus près de leur territoire”, de “recruter dans les territoires ruraux ou moins favorisés”, déroule une source gouvernementale. Un nouveau médecin s’installe plus volontiers dans son territoire d’origine: 50% des médecins généralistes formés exercent à moins de 85 km de leur lieu de naissance, une installation sur deux est située à moins de 43 km de l’université d’internat.Le gouvernement veut par ailleurs confier de nouveaux actes aux autres professionnels de santé. Un patient souffrant de rhinite allergique saisonnière pourrait ainsi se rendre en pharmacie pour recevoir son traitement avec une ordonnance échue.Par ailleurs, l’exécutif souhaite, dans le délai d’un mois, une cartographie des zones particulièrement prioritaires, dites “zones rouges”. Ce travail va être confié aux agences régionales de santé (ARS), “en lien étroit avec les préfets et les élus locaux”, afin de “définir département par département les zones les plus prioritaires” pour l’application de ce plan.

Bayrou prescrit deux jours par mois imposés aux médecins dans les déserts médicaux

Quel remède aux déserts médicaux ? A l’occasion d’un déplacement dans le Cantal vendredi, François Bayrou a préconisé d’imposer jusqu’à deux jours par mois de temps de consultation aux médecins dans les zones prioritaires du territoire.”Chaque médecin généraliste ou spécialiste qui exerce dans un territoire bien pourvu devra consacrer un ou deux jours par mois à des consultations dans les zones qui sont les plus en difficulté”, a annoncé le Premier ministre au terme d’une visite à Puycalvet, une petite commune rurale à une quarantaine de kilomètres d’Aurillac.Près de 30 millions de consultations par an seraient ainsi réorientées là où il y en a besoin. Cette mesure concernerait tous les médecins, qui pourront se faire remplacer dans leur cabinet principal. “Il y aura des contreparties financières”, “a contrario, les médecins qui refuseraient se verront pénalisés”, a précisé une source gouvernementale.Les syndicats de médecins ne sont pas emballés. “Il ne faut pas que ce soit l’idée de contrainte, d’obligation”, regrette auprès de l’AFP Agnès Giannotti, présidente de Médecins généralistes (MG France, majoritaire chez les libéraux). “On fait au quotidien vraiment le maximum de ce qu’on peut faire pour soigner les gens. Il faut nous protéger, il faut nous aider, il ne faut pas nous contraindre et nous menacer”, poursuit la responsable.- “Un peu tardif” -Patricia Lefébure, présidente de la Fédération des médecins de France (Fmf), rappelle à l’AFP que son organe “proposait déjà ce principe de solidarité il y a 10-15 ans”. “C’était quand il y avait encore pas mal de médecins. Mais aujourd’hui, il n’y a plus de médecin, c’est un peu tardif” grince-t-elle.Ce principe de solidarité du corps médical est aussi présenté par l’exécutif comme une alternative à la “fin de la liberté d’installation” des médecins, mesure induite dans une proposition de loi transpartisane dont l’article phare a été adopté contre l’avis du gouvernement début avril par l’Assemblée nationale, avant l’examen de la suite du texte prévu début mai.Ce texte provoque la colère des médecins libéraux, étudiants en médecine, internes et jeunes médecins, pour qui ce projet “mettra à mal l’attractivité de la médecine libérale, aujourd’hui le premier rempart du système de santé”. Dans la mesure où ce projet de loi n’est pas retiré, les appels à la grève dès le 28 avril et à manifester partout en France le 29 avril sont maintenus. Pour présenter son “pacte de lutte contre les déserts médicaux”, François Bayrou a donc choisi le Cantal, département passé de 160,6 médecins généralistes pour 100.000 habitants en 2010 à 139,4 en 2025 selon l’Ordre des médecins. – “Fracture” -En 2024, 6 millions de Français n’avaient pas de médecin traitant. “Les déserts médicaux sont à notre avis, le symptôme le plus grave de la fracture que nous avons laissée se créer au travers du temps sur notre territoire”, constate François Bayrou.”Des pathologies qui pourraient être traitées rapidement, perdurent ou s’aggravent, faute d’avoir été soignées à temps”, regrette encore le Premier ministre. Outre la mesure phare des deux jours par mois, le plan présenté vendredi comprend trois autres “axes”. Le premier traite de la formation. L’idée est de “permettre aux plus de jeunes possible d’accéder aux études de santé, au plus près de leur territoire”, de “recruter dans les territoires ruraux ou moins favorisés”, déroule une source gouvernementale. Un nouveau médecin s’installe plus volontiers dans son territoire d’origine: 50% des médecins généralistes formés exercent à moins de 85 km de leur lieu de naissance, une installation sur deux est située à moins de 43 km de l’université d’internat.Le gouvernement veut par ailleurs confier de nouveaux actes aux autres professionnels de santé. Un patient souffrant de rhinite allergique saisonnière pourrait ainsi se rendre en pharmacie pour recevoir son traitement avec une ordonnance échue.Par ailleurs, l’exécutif souhaite, dans le délai d’un mois, une cartographie des zones particulièrement prioritaires, dites “zones rouges”. Ce travail va être confié aux agences régionales de santé (ARS), “en lien étroit avec les préfets et les élus locaux”, afin de “définir département par département les zones les plus prioritaires” pour l’application de ce plan.

Bayrou prescrit deux jours par mois imposés aux médecins dans les déserts médicaux

Quel remède aux déserts médicaux ? A l’occasion d’un déplacement dans le Cantal vendredi, François Bayrou a préconisé d’imposer jusqu’à deux jours par mois de temps de consultation aux médecins dans les zones prioritaires du territoire.”Chaque médecin généraliste ou spécialiste qui exerce dans un territoire bien pourvu devra consacrer un ou deux jours par mois à des consultations dans les zones qui sont les plus en difficulté”, a annoncé le Premier ministre au terme d’une visite à Puycalvet, une petite commune rurale à une quarantaine de kilomètres d’Aurillac.Près de 30 millions de consultations par an seraient ainsi réorientées là où il y en a besoin. Cette mesure concernerait tous les médecins, qui pourront se faire remplacer dans leur cabinet principal. “Il y aura des contreparties financières”, “a contrario, les médecins qui refuseraient se verront pénalisés”, a précisé une source gouvernementale.Les syndicats de médecins ne sont pas emballés. “Il ne faut pas que ce soit l’idée de contrainte, d’obligation”, regrette auprès de l’AFP Agnès Giannotti, présidente de Médecins généralistes (MG France, majoritaire chez les libéraux). “On fait au quotidien vraiment le maximum de ce qu’on peut faire pour soigner les gens. Il faut nous protéger, il faut nous aider, il ne faut pas nous contraindre et nous menacer”, poursuit la responsable.- “Un peu tardif” -Patricia Lefébure, présidente de la Fédération des médecins de France (Fmf), rappelle à l’AFP que son organe “proposait déjà ce principe de solidarité il y a 10-15 ans”. “C’était quand il y avait encore pas mal de médecins. Mais aujourd’hui, il n’y a plus de médecin, c’est un peu tardif” grince-t-elle.Ce principe de solidarité du corps médical est aussi présenté par l’exécutif comme une alternative à la “fin de la liberté d’installation” des médecins, mesure induite dans une proposition de loi transpartisane dont l’article phare a été adopté contre l’avis du gouvernement début avril par l’Assemblée nationale, avant l’examen de la suite du texte prévu début mai.Ce texte provoque la colère des médecins libéraux, étudiants en médecine, internes et jeunes médecins, pour qui ce projet “mettra à mal l’attractivité de la médecine libérale, aujourd’hui le premier rempart du système de santé”. Dans la mesure où ce projet de loi n’est pas retiré, les appels à la grève dès le 28 avril et à manifester partout en France le 29 avril sont maintenus. Pour présenter son “pacte de lutte contre les déserts médicaux”, François Bayrou a donc choisi le Cantal, département passé de 160,6 médecins généralistes pour 100.000 habitants en 2010 à 139,4 en 2025 selon l’Ordre des médecins. – “Fracture” -En 2024, 6 millions de Français n’avaient pas de médecin traitant. “Les déserts médicaux sont à notre avis, le symptôme le plus grave de la fracture que nous avons laissée se créer au travers du temps sur notre territoire”, constate François Bayrou.”Des pathologies qui pourraient être traitées rapidement, perdurent ou s’aggravent, faute d’avoir été soignées à temps”, regrette encore le Premier ministre. Outre la mesure phare des deux jours par mois, le plan présenté vendredi comprend trois autres “axes”. Le premier traite de la formation. L’idée est de “permettre aux plus de jeunes possible d’accéder aux études de santé, au plus près de leur territoire”, de “recruter dans les territoires ruraux ou moins favorisés”, déroule une source gouvernementale. Un nouveau médecin s’installe plus volontiers dans son territoire d’origine: 50% des médecins généralistes formés exercent à moins de 85 km de leur lieu de naissance, une installation sur deux est située à moins de 43 km de l’université d’internat.Le gouvernement veut par ailleurs confier de nouveaux actes aux autres professionnels de santé. Un patient souffrant de rhinite allergique saisonnière pourrait ainsi se rendre en pharmacie pour recevoir son traitement avec une ordonnance échue.Par ailleurs, l’exécutif souhaite, dans le délai d’un mois, une cartographie des zones particulièrement prioritaires, dites “zones rouges”. Ce travail va être confié aux agences régionales de santé (ARS), “en lien étroit avec les préfets et les élus locaux”, afin de “définir département par département les zones les plus prioritaires” pour l’application de ce plan.

Pope Francis’s funeral programmeFri, 25 Apr 2025 14:42:31 GMT

The funeral of Pope Francis, who died on Monday aged 88, will take place Saturday. After a multi-lingual mass in St Peter’s Square, his coffin will be taken to the Santa Maria Maggiore basilica, in central Rome, for burial. Here is the official programme of the ceremonies:05:30 (0330 GMT) St Peter’s Square opens.09:30 (0730 GMT) US President Donald Trump …

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Femmes exclues de la nationalité française: une ancienne disposition déclarée inconstitutionnelle

Au nom du principe d’égalité, le Conseil constitutionnel a censuré vendredi une disposition qui prévoyait que les femmes ayant acquis une nationalité étrangère entre 1945 et 1951 perdaient automatiquement la nationalité française, contrairement à certains hommes. Saisie d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), la juridiction a jugé que la disposition de l’ordonnance du 19 octobre 1945 du code de la nationalité qui, jusqu’en 1951, ouvrait la possibilité à certains hommes, mais pas aux femmes, de rester Français en cas d’acquisition d’une autre nationalité, méconnaissait le principe d’égalité entre les deux sexes.Les dispositions de l’article prévoyaient qu’en cas d’acquisition d’une nationalité étrangère, les hommes de moins de cinquante ans ne perdaient leur nationalité française qu’avec l’autorisation du gouvernement, alors que, dans la même situation, les femmes la perdaient automatiquement, explique le Conseil constitutionnel dans un communiqué de presse.L’objectif de ces dispositions était de faire “obstacle à l’utilisation des règles relatives à la nationalité pour échapper aux obligations militaires, en permettant au gouvernement de s’opposer à la perte de nationalité”, décrypte le Conseil constitutionnel.Le législateur a néanmoins estimé que ces dispositions étaient contraires aux exigences de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et du préambule de la Constitution de 1946.”Cette déclaration d’inconstitutionnalité, applicable aux affaires nouvelles ou pendantes à la date de la décision du Conseil constitutionnel, pourra être invoquée par les seules femmes qui ont perdu la nationalité française, par acquisition volontaire d’une nationalité étrangère, entre le 20 octobre 1945 et le 1er juin 1951″, précise le communiqué. “Leurs descendants peuvent également se prévaloir des décisions reconnaissant que, compte tenu de cette inconstitutionnalité, ces personnes ont la nationalité française”, conclut-il. Et pourraient ainsi revendiquer la nationalité française de leur ascendante.La QPC avait été déposée par les ayants droit d’une femme ayant perdu sa nationalité française en 1950 du fait de la nationalité britannique de son mari.

Benin tensions with Burkina, Niger open door for jihadistsFri, 25 Apr 2025 13:59:03 GMT

Diplomatic tensions between Benin and its junta-led Sahel neighbours Niger and Burkina Faso have led to a security vacuum which jihadists are exploiting with ever-deadlier attacks, analysts told AFP.North Benin, which borders both Niger and Burkina Faso, has seen a recent rise in strikes targeting army positions, with an attack last week claimed by Al-Qaeda-linked …

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Chinese companies extend electric vehicle range with petrol generators

Chinese companies such as BYD made their name producing some of the world’s best electric vehicles ahead of the curve but they have turned to an old-school solution to extend the range of some of their newest models — the petrol generator. At the huge industry show Auto Shanghai this week, BYD’s luxury Yangwang U8 SUV and other electric models such as Chery’s Exeed ET promised an unusually long range of more than 1,000 kilometres (620 miles).The secret is a small petrol generator, known as a range extender, which is connected to the cars’ batteries and feeds them only when needed.Because the range extender is not connected to the wheels, the vehicles, known as EREVs, always run in 100 percent electric mode even though they consume petrol and emit toxic gases.This technology grew faster in China last year than any other type of powertrain, the system that propels a vehicle forward. More than one million EREVs were sold, representing a total market share of six percent, according to the McKinsey consultancy.Range extenders are rare elsewhere at the moment but that could soon change.In the United States, Stellantis plans to offer an EREV version of its star pick-up, the Ram 1500, while its Chinese partner Leapmotor has already launched its C10 SUV in Europe. Volkswagen has plans to launch an EREV Scout pickup in the United States after unveiling an EREV SUV at Auto Shanghai as part of its renewed push into China. Horse Powertrain, a joint venture between France’s Renault and China’s Geely, also presented an engine that can be installed in an electric model.- Global expansion? -EREVs fall into the category of rechargeable hybrids, which are seen by manufacturers as a good bet in Europe and North America where electrification has been slower than expected. They pollute less than petrol cars if they are properly charged, while also assuaging driver concerns about range. According to a survey published by McKinsey on Tuesday, once the concept has been explained, almost a quarter of customers questioned in Europe and the United States said they would consider choosing an EREV as their next car. “This is a real use identified for the United States, for very American needs,” said Stellantis’ Sebastien Jacquet.They are suitable for long journeys but also work well for “pick-ups for towing boats, for example”. While an electric vehicle has towing capacity, its battery only lasts 100 kilometres, Jacquet said.The road ahead is less clear in Europe.Unlike in the United States, there is a planned transition to a 100 percent electric car market, warned Alexandre Marian of AlixPartners, “the cut-off point of 2035”.Some, notably Germany, want exceptions for non-electric but less polluting motors. “Who would now invest into new capacities if you know that there’s a natural end to it in 2035?” asked Holger Klein, head of German equipment manufacturer ZF. “That’s why we need to solve this very soon,” he said.Range extenders are a “very good opportunity to reduce the entry cost for people to come to electric mobility”, said Volkswagen boss Oliver Blume on Tuesday.However, “in the long term I see the electric mobility as superior”, he said.In a few years, Blume said, battery development will have progressed to the point where those longer ranges will be achievable by pure electric vehicles.