Damas demande au Conseil de sécurité de l’ONU de “faire pression” sur Israël

Le chef de la diplomatie syrienne a appelé vendredi le Conseil de sécurité de l’ONU à “faire pression” sur Israël pour qu’il se retire de son pays, lors de sa première intervention au siège des Nations unies.”Nous demandons au Conseil de sécurité de faire pression sur Israël pour le retrait de Syrie et pour appliquer l’accord de désengagement de 1974″, a déclaré Assaad al-Chaibani.Après la chute du régime de Bachar al-Assad, Israël a déployé des troupes dans une zone tampon contrôlée par les Nations unies, qui sépare les forces israéliennes et syriennes sur le plateau stratégique du Golan depuis 1974.”Nous avons indiqué de façon répétée l’engagement de la Syrie à ne pas être une menace pour ses voisins ou n’importe quel pays dans le monde, y compris Israël”, a assuré le ministre syrien, dénonçant également les frappes israéliennes contre son pays.”Cette agression en cours déstabilise nos efforts de reconstruction et sape la paix et la sécurité que nous cherchons à atteindre”, a-t-il ajouté. “Ces actions ne sont pas seulement une violation flagrante du droit international et de la souveraineté de la Syrie, mais aussi une menace directe pour la stabilité régionale”.Il a d’autre part plaidé pour une levée de toutes les sanctions imposées sous le pouvoir précédent, une “étape cruciale pour transformer la Syrie d’un pays connu pour son passé sombre en un partenaire fort pour la paix, la prospérité et l’économie internationales”.Les sanctions économiques frappent lourdement le pays, où selon l’ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.Le ministre a enfin salué un “jour historique” pour la Syrie, après avoir hissé vendredi matin le nouveau drapeau de son pays au siège des Nations unies à New York aux côtés de ceux des 192 autres Etats membres.”Ce drapeau n’est pas seulement un symbole, mais la proclamation d’une nouvelle vie née de la souffrance, représentant un avenir qui émerge grâce à la résilience et une promesse de changement après des années de souffrance”.L’émissaire de l’ONU pour la Syrie Geir Pedersen a fait écho à plusieurs des préoccupations du chef de la diplomatie syrienne.Il a ainsi demandé un “allègement supplémentaire des sanctions” et dénoncé les “violations israéliennes de la souveraineté territoriale de la Syrie”, accusant Israël d’une “approche agressive non justifiée” au vu de l’espace diplomatique existant.Il s’est d’autre part inquiété de la fragilité de la transition politique, quatre mois après la chute de l’ancien régime. “Le processus de transition est à un carrefour”, a-t-il noté, réclamant en particulier “plus d’inclusion politique et plus d’action économique” pour permettre son succès.Le responsable onusien, qui était à Damas il y deux semaines, a souligné notamment le “défi urgent” que représentent les inquiétudes de la communauté alaouite.Des massacres avaient visé début mars cette minorité associée au clan de l’ancien président Bachar al-Assad, en particulier sur le littoral syrien, faisant plus de 1.700 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). 

Poutine parle à l’émissaire américain de possibles “négociations directes” avec Kiev

Vladimir Poutine a évoqué vendredi, en recevant au Kremlin l’émissaire américain Steve Witkoff, la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev, Volodymyr Zelensky répétant de son côté, en dépit des pressions de Donald Trump, que la Crimée appartenait à l’Ukraine. Le président ukrainien a par ailleurs annoncé qu’il n’était pas certain d'”avoir le temps”, en raison de réunions sur des questions militaires, de se rendre aux funérailles du pape François, prévues pour samedi à Rome et auxquelles doit notamment participer son homologue américain.Vendredi, Steve Witkoff, l’interlocuteur privilégié au sein de l’administration américaine du chef de l’Etat russe, a rencontré ce dernier pour la quatrième fois depuis la relance inattendue des relations entre leurs deux pays mi-février à l’initiative de Donald Trump, qui promeut un plan de paix en Ukraine.- Entretiens “constructifs” -“Comment allez-vous, Monsieur le Président?”, a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main de Vladimir Poutine, qui lui a répondu “Très bien, merci!” en anglais, d’après une vidéo diffusée par la présidence russe.Le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov, a ensuite déclaré que les entretiens avaient duré trois heures et avaient été “constructifs et très utiles”.”Cette discussion a permis de davantage rapprocher les positions de la Russie et des Etats-Unis non seulement sur l’Ukraine mais aussi sur plusieurs autres questions internationales”, a-t-il dit aux journalistes.Selon lui, “il a été question en particulier de la possibilité de reprendre les négociations directes entre les représentants de la Russie et de l’Ukraine”.Aucune négociation directe en vue d’un arrêt du conflit n’a eu lieu entre Russes et Ukrainiens depuis celles qui se sont déroulées pendant les tout premiers mois de l’offensive russe, en 2022, et qui n’avaient alors pas abouti.”Nous arrivons à des progrès”, a quant à lui commenté l’émissaire russe pour les questions économiques à l’international Kirill Dmitriev, un des interlocuteurs des Américains.- Pas de cessions de territoires, insiste Zelensky -Les Etats-Unis ont depuis plusieurs semaines des discussions séparées avec Russes et Ukrainiens dans le but de trouver un accord sur une fin des hostilités.Dans ce contexte, Donald Trump a assuré mardi au magazine Time, dans un entretien diffusé vendredi, que la Russie conserverait la Crimée, une péninsule ukrainienne qu’elle a annexée en 2014 et dont la reconnaissance en tant que territoire russe est mentionnée, selon des médias, dans la proposition américaine.”La Russie gardera la Crimée. Et Zelensky comprend ça”, a dit le président américain dans cette interview. Il y fait à nouveau porter à l’Ukraine la responsabilité du conflit, considérant que “ce qui a fait commencer la guerre, c’est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l’Otan”.Ce sujet de possibles concessions territoriales est très clivant en Ukraine dont la Russie contrôle aujourd’hui environ 20% de la superficie.”Un des scénarios (…) serait d’abandonner des territoires. C’est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c’est une solution, temporaire”, a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, dans un entretien avec la BBC diffusé vendredi.”Notre position reste inchangée (…), tous les territoires temporairement occupés appartiennent à l’Ukraine”, a en revanche martelé devant des journalistes M. Zelensky.Ces derniers jours, le président américain a, à plusieurs reprises, vivement critiqué son homologue ukrainien, auquel il impute les blocages dans les négociations.- Composants américains -Jeudi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté affirmé que son pays était prêt à un accord pour que les combats cessent, après un avertissement de Donald Trump à Vladimir Poutine à la suite de frappes sur l’Ukraine jeudi, qui ont fait 12 morts à Kiev.M. Zelensky a assuré que l’un des missiles tirés sur la capitale avait été produit en Corée du Nord et “contenait au moins 116 composants provenant d’autres pays, dont la plupart, malheureusement, ont été fabriqués par des entreprises américaines”.Ces bombardements meurtriers russes ont en tout cas conduit Donald Trump à sortir du ton très conciliant adopté ces derniers temps envers Vladimir Poutine.”Vladimir, ARRÊTE!”, s’est-il agacé, “pas content”, sur sa plateforme Truth Social.Il a également déclaré que les Etats-Unis exerçaient “une forte pression” sur Moscou en vue de mettre fin au conflit, jugeant que la Russie ferait “une assez grosse concession” en acceptant de ne pas s’emparer de toute l’Ukraine.Kiev et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les pourparlers en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes: le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à rejoindre l’Alliance atlantique et sa démilitarisation.L’Ukraine veut, quant à elle, des garanties de sécurité militaires solides de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d’attaquer à nouveau après la conclusion d’un éventuel cessez-le-feu.

Poutine parle à l’émissaire américain de possibles “négociations directes” avec Kiev

Vladimir Poutine a évoqué vendredi, en recevant au Kremlin l’émissaire américain Steve Witkoff, la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev, Volodymyr Zelensky répétant de son côté, en dépit des pressions de Donald Trump, que la Crimée appartenait à l’Ukraine. Le président ukrainien a par ailleurs annoncé qu’il n’était pas certain d'”avoir le temps”, en raison de réunions sur des questions militaires, de se rendre aux funérailles du pape François, prévues pour samedi à Rome et auxquelles doit notamment participer son homologue américain.Vendredi, Steve Witkoff, l’interlocuteur privilégié au sein de l’administration américaine du chef de l’Etat russe, a rencontré ce dernier pour la quatrième fois depuis la relance inattendue des relations entre leurs deux pays mi-février à l’initiative de Donald Trump, qui promeut un plan de paix en Ukraine.- Entretiens “constructifs” -“Comment allez-vous, Monsieur le Président?”, a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main de Vladimir Poutine, qui lui a répondu “Très bien, merci!” en anglais, d’après une vidéo diffusée par la présidence russe.Le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov, a ensuite déclaré que les entretiens avaient duré trois heures et avaient été “constructifs et très utiles”.”Cette discussion a permis de davantage rapprocher les positions de la Russie et des Etats-Unis non seulement sur l’Ukraine mais aussi sur plusieurs autres questions internationales”, a-t-il dit aux journalistes.Selon lui, “il a été question en particulier de la possibilité de reprendre les négociations directes entre les représentants de la Russie et de l’Ukraine”.Aucune négociation directe en vue d’un arrêt du conflit n’a eu lieu entre Russes et Ukrainiens depuis celles qui se sont déroulées pendant les tout premiers mois de l’offensive russe, en 2022, et qui n’avaient alors pas abouti.”Nous arrivons à des progrès”, a quant à lui commenté l’émissaire russe pour les questions économiques à l’international Kirill Dmitriev, un des interlocuteurs des Américains.- Pas de cessions de territoires, insiste Zelensky -Les Etats-Unis ont depuis plusieurs semaines des discussions séparées avec Russes et Ukrainiens dans le but de trouver un accord sur une fin des hostilités.Dans ce contexte, Donald Trump a assuré mardi au magazine Time, dans un entretien diffusé vendredi, que la Russie conserverait la Crimée, une péninsule ukrainienne qu’elle a annexée en 2014 et dont la reconnaissance en tant que territoire russe est mentionnée, selon des médias, dans la proposition américaine.”La Russie gardera la Crimée. Et Zelensky comprend ça”, a dit le président américain dans cette interview. Il y fait à nouveau porter à l’Ukraine la responsabilité du conflit, considérant que “ce qui a fait commencer la guerre, c’est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l’Otan”.Ce sujet de possibles concessions territoriales est très clivant en Ukraine dont la Russie contrôle aujourd’hui environ 20% de la superficie.”Un des scénarios (…) serait d’abandonner des territoires. C’est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c’est une solution, temporaire”, a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, dans un entretien avec la BBC diffusé vendredi.”Notre position reste inchangée (…), tous les territoires temporairement occupés appartiennent à l’Ukraine”, a en revanche martelé devant des journalistes M. Zelensky.Ces derniers jours, le président américain a, à plusieurs reprises, vivement critiqué son homologue ukrainien, auquel il impute les blocages dans les négociations.- Composants américains -Jeudi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté affirmé que son pays était prêt à un accord pour que les combats cessent, après un avertissement de Donald Trump à Vladimir Poutine à la suite de frappes sur l’Ukraine jeudi, qui ont fait 12 morts à Kiev.M. Zelensky a assuré que l’un des missiles tirés sur la capitale avait été produit en Corée du Nord et “contenait au moins 116 composants provenant d’autres pays, dont la plupart, malheureusement, ont été fabriqués par des entreprises américaines”.Ces bombardements meurtriers russes ont en tout cas conduit Donald Trump à sortir du ton très conciliant adopté ces derniers temps envers Vladimir Poutine.”Vladimir, ARRÊTE!”, s’est-il agacé, “pas content”, sur sa plateforme Truth Social.Il a également déclaré que les Etats-Unis exerçaient “une forte pression” sur Moscou en vue de mettre fin au conflit, jugeant que la Russie ferait “une assez grosse concession” en acceptant de ne pas s’emparer de toute l’Ukraine.Kiev et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les pourparlers en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes: le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à rejoindre l’Alliance atlantique et sa démilitarisation.L’Ukraine veut, quant à elle, des garanties de sécurité militaires solides de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d’attaquer à nouveau après la conclusion d’un éventuel cessez-le-feu.

Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

Le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé vendredi à Mascate à la veille d’une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis dans la capitale omanaise, Téhéran augurant de “possibles progrès” si Washington fait preuve de “bonne volonté”.L’agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant Abbas Araghchi descendre d’un avion iranien à l’aéroport de Mascate.  Peu après son arrivée, M. Araghchi a refusé de commenter les pourparlers alors qu’il signait des exemplaires de la traduction arabe de son livre, “Le Pouvoir de la négociation”, lors d’un salon du livre.”A la tête d’une délégation composée de diplomates et d’experts techniques”, M. Araghchi mènera des discussions indirectes avec les Etats-Unis, a indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.Côté américain, le département d’Etat a annoncé que l’émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate et Rome les 12 et 19 avril.La dernière réunion avait été qualifiée de “bonne” par les deux pays, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.  Ce troisième cycle prévoit des pourparlers techniques entre experts avant la négociation diplomatique à haut niveau.Michael Anton, responsable de la planification politique au sein du département d’Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain. Côté iranien, ils seront menés par les vice-ministres iraniens des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi, selon l’agence de presse iranienne Tasnim.- “Fins pacifiques” -“Pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l’autre partie”, a déclaré vendredi M. Baghaï.Selon lui, le ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi, servira de médiateur entre les deux parties.Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran “aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l’autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles”.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles. La délégation iranienne est “déterminée à garantir le droit légitime et légal de notre nation à utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, tout en prenant des mesures (…) pour démontrer que notre programme est entièrement pacifique”, a déclaré vendredi M. Baghaï sur X.”La rapide levée des sanctions illégales et inhumaines est une priorité que nous cherchons à atteindre”, a-t-il ajouté.En 2018, M. Trump avait retiré son pays de l’accord international conclu trois ans plus tôt qui encadrait le programme nucléaire de Téhéran en échange d’une levée des sanctions. En représailles, l’Iran a progressivement pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.M. Araghchi a fait part cette semaine de l'”optimisme prudent” de son pays sur le processus en cours, en disant que “si la seule demande des Etats-Unis est que l’Iran ne possède pas d’armes nucléaires, cette demande est réalisable”. Mais “s’ils ont d’autres exigences (…), nous rencontrerons naturellement des problèmes”, a-t-il déclaré.  Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, et l’a appelé en mars à négocier un nouvel accord tout en menaçant de bombarder le pays en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time magazine, il a assuré être prêt à rencontrer le guide suprême ou le président iraniens, tout en prévenant qu’à défaut d’accord sur le nucléaire, il serait “le premier” à avoir recours à la force.

Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

Le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé vendredi à Mascate à la veille d’une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis dans la capitale omanaise, Téhéran augurant de “possibles progrès” si Washington fait preuve de “bonne volonté”.L’agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant Abbas Araghchi descendre d’un avion iranien à l’aéroport de Mascate.  Peu après son arrivée, M. Araghchi a refusé de commenter les pourparlers alors qu’il signait des exemplaires de la traduction arabe de son livre, “Le Pouvoir de la négociation”, lors d’un salon du livre.”A la tête d’une délégation composée de diplomates et d’experts techniques”, M. Araghchi mènera des discussions indirectes avec les Etats-Unis, a indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.Côté américain, le département d’Etat a annoncé que l’émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate et Rome les 12 et 19 avril.La dernière réunion avait été qualifiée de “bonne” par les deux pays, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.  Ce troisième cycle prévoit des pourparlers techniques entre experts avant la négociation diplomatique à haut niveau.Michael Anton, responsable de la planification politique au sein du département d’Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain. Côté iranien, ils seront menés par les vice-ministres iraniens des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi, selon l’agence de presse iranienne Tasnim.- “Fins pacifiques” -“Pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l’autre partie”, a déclaré vendredi M. Baghaï.Selon lui, le ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi, servira de médiateur entre les deux parties.Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran “aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l’autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles”.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles. La délégation iranienne est “déterminée à garantir le droit légitime et légal de notre nation à utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, tout en prenant des mesures (…) pour démontrer que notre programme est entièrement pacifique”, a déclaré vendredi M. Baghaï sur X.”La rapide levée des sanctions illégales et inhumaines est une priorité que nous cherchons à atteindre”, a-t-il ajouté.En 2018, M. Trump avait retiré son pays de l’accord international conclu trois ans plus tôt qui encadrait le programme nucléaire de Téhéran en échange d’une levée des sanctions. En représailles, l’Iran a progressivement pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.M. Araghchi a fait part cette semaine de l'”optimisme prudent” de son pays sur le processus en cours, en disant que “si la seule demande des Etats-Unis est que l’Iran ne possède pas d’armes nucléaires, cette demande est réalisable”. Mais “s’ils ont d’autres exigences (…), nous rencontrerons naturellement des problèmes”, a-t-il déclaré.  Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, et l’a appelé en mars à négocier un nouvel accord tout en menaçant de bombarder le pays en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time magazine, il a assuré être prêt à rencontrer le guide suprême ou le président iraniens, tout en prévenant qu’à défaut d’accord sur le nucléaire, il serait “le premier” à avoir recours à la force.

Droits de douane: le FMI appelle l’UE et les Etats-Unis à trouver un terrain d’entente

Bruxelles et Washington doivent “calmer les choses” et “négocier un accord” sur les droits de douane si l’Europe veut pouvoir redonner un coup de fouet à sa croissance hésitante, a estimé vendredi le directeur de la région Europe du FMI, Alfred Kammer.”Dans nos échanges avec les responsables politiques européens, je ne sens pas de divergence dans la manière dont cette relation est vue comme étant importante”, a jugé M. Kammer, lors d’une conférence de presse à l’occasion des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui doit s’achever aujourd’hui.”Il faut faire les efforts nécessaires pour calmer les choses et négocier un accord”, a-t-il ajouté, souhaitant que ces négociations puissent porter leurs fruits.Le responsable du FMI s’est en revanche montré optimiste pour l’économie européenne, estimant qu’il existait “un faux discours, consistant à prétendre que l’Europe n’est pas compétitive. Mais elle l’est”.Toutefois, “il y a des domaines où des améliorations sont possibles, en particulier concernant l’écart de productivité” entre l’Europe et les Etats-Unis, notamment “la productivité du facteur travail”.De même, “le problème n’est pas que l’Europe ne sait pas innover, elle dispose de startup”, a ajouté M. Kammer, mais “ce qui est nécessaire, c’est de développer le capital-risque et les capitaux privés”.”Actuellement nous avons des barrières financières”, du fait d’une intégration économique et bancaire incomplète, ce qui pousse les startup à venir se financer aux Etats-Unis quand elles changent d’échelle.- “Loin d’un accord” -Au final, a-t-il souligné, “nous avons un tissu de petites et moyennes entreprises en Europe, mais elles sont plus anciennes et donc moins productives” que celles existantes aux Etats-Unis, “nous avons besoin de ces jeunes entreprises”, pour soutenir l’économie européenne.Les commentaires de M. Kammer interviennent alors que plusieurs représentants européens étaient à Washington cette semaine, dans le cadre des réunions de printemps, profitant de l’occasion pour rencontrer le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent.L’Union européenne (UE) s’est montrée ouverte, notamment par la voix de son commissaire à l’Economie Valdis Dombrovskis, avançant plusieurs propositions concrètes pour abaisser les droits de douane imposés depuis début avril par le président américain, Donald Trump.Mais les Européens ont notamment regretté le “manque de clarté” côté américain et les difficultés à avancer sur le sujet.”Nous ne pouvons cacher le fait que nous sommes encore loin d’un accord”, a ainsi déclaré à l’AFP le ministre français de l’Economie et des Finances, Eric Lombard.Son homologue allemand, Jeorg Kukies, s’est montré lui plus positif, assurant être “optimiste sur le fait que cela va se faire. Le plus tôt sera le mieux”.Le président américain a imposé début avril jusque 20% de droits de douane sur les produits européens, dans le cadre de ses droits de douane dits “réciproques”, touchant à des degrés divers l’ensemble des pays dans le monde.Il avait ensuite reculé pour revenir à un “taux minimal” de 10%, qui ne serait pas négociable selon lui, retardant de 90% l’application des droits de douane au-delà de cette limite pour laisser le temps aux négociations d’aboutir.L’UE est également concernée par les droits de douane sectoriels, de 25% cette fois, imposés sur l’acier, l’aluminium et les automobiles, qui touchent particulièrement l’industrie automobile allemande.

Emmanuel Macron s’est recueilli devant la dépouille du pape 

Le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte, vêtus de noir, se sont recueillis vendredi devant la dépouille du pape François, exposée à la basilique Saint-Pierre de Rome, a constaté l’AFP.Les mains croisées, ils sont restés un instant sur le côté gauche du cercueil, entouré des gardes suisses, pendant que les fidèles et touristes défilaient sans discontinuer dans l’espace qui leur est réservé. Tous deux ont incliné le chef à plusieurs reprises et Brigitte Macron s’est signée.Comme plus de 50 autres chefs d’État, Emmanuel Macron assistera samedi aux obsèques du jésuite argentin sur la place Saint-Pierre de Rome.Le président français a écourté sa tournée dans l’océan Indien afin de pouvoir être présent aux obsèques du souverain pontife, dont Emmanuel Macron n’a cessé de solliciter les bonnes grâces depuis son accession à l’Élysée, en dépit de nombreux désaccords, notamment sur l’IVG et la fin de vie.Les deux hommes avaient depuis appris à se connaître à l’occasion notamment de six échanges en tête-à-tête, durant lesquels le Français tutoyait volontiers l’Argentin.Leur dernière entrevue remonte à décembre, à l’occasion d’une visite papale éclair en Corse, troisième déplacement en France pour François, qui n’y a effectué aucune visite officielle durant ses douze ans de pontificat.”C’est un grand honneur (…) de vous accueillir”, lui avait assuré Emmanuel Macron, qui avait fait l’aller-retour spécialement pour cette rencontre à l’aéroport d’Ajaccio. Sans revenir sur le plaidoyer du pape, au pays de la séparation de l’Église et de l’État, pour une laïcité “pas statique et figée”.Sans rancune non plus, une semaine après que François eut décliné l’invitation à la réouverture de Notre-Dame.Emmanuel Macron, natif d’Amiens, baptisé à sa demande à l’âge de 12 ans, se définit aujourd’hui comme agnostique, avec la part de questionnement que cela implique.

Emmanuel Macron s’est recueilli devant la dépouille du pape 

Le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte, vêtus de noir, se sont recueillis vendredi devant la dépouille du pape François, exposée à la basilique Saint-Pierre de Rome, a constaté l’AFP.Les mains croisées, ils sont restés un instant sur le côté gauche du cercueil, entouré des gardes suisses, pendant que les fidèles et touristes défilaient sans discontinuer dans l’espace qui leur est réservé. Tous deux ont incliné le chef à plusieurs reprises et Brigitte Macron s’est signée.Comme plus de 50 autres chefs d’État, Emmanuel Macron assistera samedi aux obsèques du jésuite argentin sur la place Saint-Pierre de Rome.Le président français a écourté sa tournée dans l’océan Indien afin de pouvoir être présent aux obsèques du souverain pontife, dont Emmanuel Macron n’a cessé de solliciter les bonnes grâces depuis son accession à l’Élysée, en dépit de nombreux désaccords, notamment sur l’IVG et la fin de vie.Les deux hommes avaient depuis appris à se connaître à l’occasion notamment de six échanges en tête-à-tête, durant lesquels le Français tutoyait volontiers l’Argentin.Leur dernière entrevue remonte à décembre, à l’occasion d’une visite papale éclair en Corse, troisième déplacement en France pour François, qui n’y a effectué aucune visite officielle durant ses douze ans de pontificat.”C’est un grand honneur (…) de vous accueillir”, lui avait assuré Emmanuel Macron, qui avait fait l’aller-retour spécialement pour cette rencontre à l’aéroport d’Ajaccio. Sans revenir sur le plaidoyer du pape, au pays de la séparation de l’Église et de l’État, pour une laïcité “pas statique et figée”.Sans rancune non plus, une semaine après que François eut décliné l’invitation à la réouverture de Notre-Dame.Emmanuel Macron, natif d’Amiens, baptisé à sa demande à l’âge de 12 ans, se définit aujourd’hui comme agnostique, avec la part de questionnement que cela implique.

Accused killer of insurance CEO pleads not guilty to federal charges

Luigi Mangione, accused of gunning down an insurance executive in cold blood in a slaying that has divided Americans, pleaded not guilty to murder charges Friday, after he was arraigned in court.Mangione pleaded not guilty in a Manhattan court to the four-count indictment that is the first case in which the Justice Department is seeking the death penalty since Donald Trump returned to the White House.Mangione has been charged in both New York state and federal court for slaying UnitedHealthcare CEO Brian Thompson in a case that has stirred debate about political violence and the state of the healthcare system in the United States.In the state case, Mangione has also pleaded not guilty and could face life imprisonment with no parole, if convicted.Early on December 4, Mangione allegedly tracked Thompson in New York, walked up behind him and fired several gunshots from a pistol with a silencer, federal prosecutors said. He had traveled to the city by bus from Atlanta about 10 days before the crime.Mangione was arrested in Altoona, Pennsylvania, on December 9, following a tip from staff at a McDonald’s restaurant after a days-long manhunt.Â