STMicroelectronics annonce un millier de départs volontaires en France

Le groupe franco-italien de composants électroniques STMicroelectronics compte se séparer “d’environ 1.000 personnes” en France sur les 2.800 départs volontaires prévus dans le monde d’ici fin 2027, a-t-il indiqué mercredi à l’AFP, une information qui a fait bondir les syndicats.Alors qu’elle connaît un début d’année difficile et fait face à une brouille entre ses coactionnaires français et italien, l’entreprise a fait mardi aux représentants du personnel cette annonce, qui s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet de réorganisation dévoilé en octobre. Elle compte quelque 12.000 salariés en France, sur un total de 50.000.”Il n’y aura aucun départ contraint et aucun site ne sera fermé dans le cadre de ce projet”, a rappelé STMicroelectronics mercredi.”On accueille très mal cette annonce”, a réagi auprès de l’AFP Nadia Salhi, déléguée syndicale CGT du groupe, décrivant un état de “sidération” parmi les salariés français du 13e acteur mondial, et deuxième européen, de l’industrie des semi-conducteurs.”On conteste ces suppressions d’emplois alors que l’entreprise touche beaucoup d’aides publiques”, a-t-elle insisté.- Guerre commerciale -En 2023, STMicroelectronics a reçu un soutien de l’Etat d’environ 487 millions d’euros sous forme de subventions et de crédits d’impôts notamment, avait expliqué son PDG, Jean-Marc Chéry, lors d’une audition au Sénat le 1er avril.Le syndicat dénonce également la volonté de la direction de pousser à la mobilité interne près de 2.500 salariés, pour changer de site ou d’emploi.Côté italien, à l’issue d’une réunion avec des dirigeants de STMicroelectronics et des représentants de la région Lombardie le 22 avril, les syndicats avaient fait état de 800 suppressions d’emplois prévues dans l’usine située à Agrate Brianza, dans le nord du pays.Le groupe, qui a présenté des résultats en nette baisse pour le premier trimestre 2025, a confirmé son objectif d’économies annuelles en dollars “dans le haut de la fourchette à trois chiffres à la fin 2027”.Le 24 avril, il avait fait état d’un résultat net au premier trimestre à 56 millions de dollars (49 millions d’euros, en chute de 89%), dans le sillage d’un recul de son chiffre d’affaires de 27,3%, à 2,52 milliards de dollars (2,21 milliards d’euros). Il espère un rebond au deuxième trimestre mais reste prudent devant la situation géopolitique.Le secteur des semi-conducteurs est miné par la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump, qui a fortement augmenté les droits de douane s’appliquant aux produits entrant aux États-Unis.Le groupe fait également face à une vive montée des tensions entre ses coactionnaires, la France et l’Italie, qui contrôlent conjointement 27,5% des parts mais tiennent des positions opposées sur la gouvernance de l’entreprise et son PDG.Nommé en 2018 et renouvelé pour un mandat de trois ans en 2023, Jean-Marc Chéry a ainsi vu le ministre italien des Finances Giancarlo Giorgetti lui retirer son soutien début avril.Une prise de position en lien avec le refus du conseil de surveillance de l’entreprise de soutenir l’une des deux candidatures proposées par Rome pour intégrer cette instance interne.Le conseil de surveillance a, de son côté, réaffirmé son soutien à M. Chéry.

STMicroelectronics annonce un millier de départs volontaires en France

Le groupe franco-italien de composants électroniques STMicroelectronics compte se séparer “d’environ 1.000 personnes” en France sur les 2.800 départs volontaires prévus dans le monde d’ici fin 2027, a-t-il indiqué mercredi à l’AFP, une information qui a fait bondir les syndicats.Alors qu’elle connaît un début d’année difficile et fait face à une brouille entre ses coactionnaires français et italien, l’entreprise a fait mardi aux représentants du personnel cette annonce, qui s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet de réorganisation dévoilé en octobre. Elle compte quelque 12.000 salariés en France, sur un total de 50.000.”Il n’y aura aucun départ contraint et aucun site ne sera fermé dans le cadre de ce projet”, a rappelé STMicroelectronics mercredi.”On accueille très mal cette annonce”, a réagi auprès de l’AFP Nadia Salhi, déléguée syndicale CGT du groupe, décrivant un état de “sidération” parmi les salariés français du 13e acteur mondial, et deuxième européen, de l’industrie des semi-conducteurs.”On conteste ces suppressions d’emplois alors que l’entreprise touche beaucoup d’aides publiques”, a-t-elle insisté.- Guerre commerciale -En 2023, STMicroelectronics a reçu un soutien de l’Etat d’environ 487 millions d’euros sous forme de subventions et de crédits d’impôts notamment, avait expliqué son PDG, Jean-Marc Chéry, lors d’une audition au Sénat le 1er avril.Le syndicat dénonce également la volonté de la direction de pousser à la mobilité interne près de 2.500 salariés, pour changer de site ou d’emploi.Côté italien, à l’issue d’une réunion avec des dirigeants de STMicroelectronics et des représentants de la région Lombardie le 22 avril, les syndicats avaient fait état de 800 suppressions d’emplois prévues dans l’usine située à Agrate Brianza, dans le nord du pays.Le groupe, qui a présenté des résultats en nette baisse pour le premier trimestre 2025, a confirmé son objectif d’économies annuelles en dollars “dans le haut de la fourchette à trois chiffres à la fin 2027”.Le 24 avril, il avait fait état d’un résultat net au premier trimestre à 56 millions de dollars (49 millions d’euros, en chute de 89%), dans le sillage d’un recul de son chiffre d’affaires de 27,3%, à 2,52 milliards de dollars (2,21 milliards d’euros). Il espère un rebond au deuxième trimestre mais reste prudent devant la situation géopolitique.Le secteur des semi-conducteurs est miné par la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump, qui a fortement augmenté les droits de douane s’appliquant aux produits entrant aux États-Unis.Le groupe fait également face à une vive montée des tensions entre ses coactionnaires, la France et l’Italie, qui contrôlent conjointement 27,5% des parts mais tiennent des positions opposées sur la gouvernance de l’entreprise et son PDG.Nommé en 2018 et renouvelé pour un mandat de trois ans en 2023, Jean-Marc Chéry a ainsi vu le ministre italien des Finances Giancarlo Giorgetti lui retirer son soutien début avril.Une prise de position en lien avec le refus du conseil de surveillance de l’entreprise de soutenir l’une des deux candidatures proposées par Rome pour intégrer cette instance interne.Le conseil de surveillance a, de son côté, réaffirmé son soutien à M. Chéry.

Gilets jaunes: les cahiers de doléances du Grand Débat ouverts à tous

Le gouvernement a décrété mercredi l’ouverture à tous les citoyens des archives des cahiers de doléances rédigés lors du Grand Débat national de 2019, intervenu après la crise des “gilets jaunes”.Cette consultation citoyenne, entre le 15 janvier et le 15 mars 2019, avait été la réponse du président Emmanuel Macron à un vaste mouvement populaire de contestation, fin 2018, contre la vie chère, la casse des services publics, les inégalités et les lacunes de la démocratie.Dans un arrêté publié au Journal officiel mercredi, le ministère de la Culture indique que les écrits produits lors de ce débat “peuvent être librement communiqués”.Cela concerne “les cahiers citoyens, dits aussi +cahiers de doléances+, les contributions individuelles ou collectives, les questionnaires remplis auprès des stands de proximité, et les comptes rendus de réunions d’initiative locale”.Le ministère a précisé à l’AFP que cela signifiait de pouvoir “consulter sur place ou obtenir une copie de ces documents, dont les originaux sont conservés aux Archives départementales et une version numérique aux Archives nationales”.Cette consultation était jusqu’ici réservée aux chercheurs.L’Assemblée nationale avait adopté le 11 mars, à l’unanimité, une résolution appelant le gouvernement à ouvrir ces archives à tous.L’exercice démocratique du Grand Débat, inédit à l’époque moderne, a abouti au recueil de “19.000 cahiers citoyens”, un “trésor national”, affirmait la députée écologiste de la Drôme Marie Pochon, à l’origine de cette résolution.Si nombre d’élus demandent à ce que ces cahiers de doléances soient intégralement mis en ligne, le gouvernement souhaite d’abord anonymiser les contributions, un travail de longue haleine qui est en cours.L’ouverture aussi rapide d’archives à tous, sans dérogation, “est exceptionnelle mais se justifie par le sens de l’intérêt général qui a entouré le Grand Débat national et par le caractère public des contributions à l’époque”, a précisé le ministère de la Culture à l’AFP.Le délai légal pour des archives de ce type est de 50 ans.

ArcelorMittal demande “une application rapide” du plan européen pour l’acier avant de sortir le carnet de chèques

Après de meilleurs résultats que prévu au premier trimestre, Arcelor Mittal a continué de faire monter les enchères mercredi en demandant une application “rapide” du plan européen pour l’acier avant de réenvisager d’investir dans la décarbonation en Europe, notamment à Dunkerque en France. “Une mise en oeuvre rapide du plan est maintenant requise pour s’assurer que la fabrication d’acier en Europe redevient compétitive et puisse continuer d’investir pour son avenir”, a déclaré le directeur général du groupe Aditya Mittal dans le communiqué de résultats trimestriels du deuxième sidérurgiste mondial.Fin 2024, ArcelorMittal avait suspendu son projet d’investissement massif -à hauteur de 1,8 milliard d’euros dont plus de 800 millions d’aide promise par l’Etat – dans la décarbonation de ses hauts fourneaux de Dunkerque, en arguant de la non compétitivité de l’acier produit en Europe.Le sidérurgiste a aussi annoncé ces dernières semaines un plan d’économies pour tenter de regagner sa compétitivité en Europe avec le transfert d’activités support vers l’Inde portant sur 1.400 postes. En France, le plan ne vise pas uniquement les fonctions support. Il porte aussi sur la production, avec 636 suppressions de postes prévues, dénoncées par les syndicats.ArcelorMittal n’est pas seul dans son cas. Les difficultés des sidérurgistes implantés en Europe ont poussé la Commission européenne à se mobiliser et à annoncer il y a quelques semaines un plan d’action pour soutenir la production et protéger le commerce de l’acier.- trop “tôt” -L’acier européen est pris en étau entre la baisse de la consommation sur le Vieux Continent, la concurrence jugée déloyale d’acier à bas prix venu de Chine notamment, les prix de l’énergie élevés en Europe et, désormais, les nouvelles taxes douanières.Avant de sortir le carnet de chèques pour financer de coûteuses installations à Dunkerque pour éliminer ou réduire ses émissions de CO2 et garantir la pérennité à long terme du site, ArcelorMittal demande un “accès à une énergie compétitive”, un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières “efficace” et des “défenses commerciales” face aux importations à bas coûts. “Il y a désormais une bonne compréhension en Europe des défis auxquels l’industrie de l’acier fait face”, a salué le directeur financier du groupe Genuino Christino lors d’une réunion d’analystes. Le groupe a estimé que les perspectives en Europe sont “meilleures qu’il y a deux mois” et souligné l’impact du fonds d’infrastructure allemand récemment annoncé qui devrait “soutenir la demande” d’acier en Europe. Mais, interrogé sur l’éventualité pour ArcelorMittal de quitter l’Europe au profit de l’Inde ou l’Amérique Latine, M. Genuino n’a pas démenti, se bornant à dire qu’il est trop “tôt” pour évoquer ce sujet, principale crainte des syndicats européens.Alors qu’un comité d’entreprise se tenait mercredi également en France, Gaëtan Lecoq, secrétaire général de la CGT d’ArcelorMittal Dunkerque, a affirmé à l’AFP que le groupe “veut liquider ses activités européennes pour aller produire en Inde ou au Brésil où la marge est plus élevée que sur le Vieux Continent”.”Nous avons appris qu’il y aurait 295 suppressions de postes” à Dunkerque, a-t-il dit. “Or il n’y a plus d’anciens sur ce site, ils sont déjà tous partis, ce sont des quarantenaires qui vont partir”, et beaucoup d’emplois “dans la maintenance” vont disparaître alors qu’ils “manquent pour entretenir l’outil de travail”: “La direction fait exprès de nous tirer une balle dans le pied pour mieux nous achever plus tard, ils sont en train d’accélérer notre chute” a-t-il estimé.- “incertitude renouvelée” -ArcelorMittal a quand même confirmé son enveloppe d’investissement pour ses projets de décarbonation, comprise entre 4,5 et 5 milliards de dollars, sans détailler par projet et par pays. Dunkerque n’a pas été cité.Au premier trimestre, le groupe a dégagé un bénéfice net de 805 millions de dollars, en retrait de 14% par rapport au premier trimestre 2024, mais supérieur aux attentes des analystes.Les analystes de Factset tablaient sur un bénéfice net de 429 millions de dollars, et ceux de Bloomberg sur 505 millions de dollars, après 938 millions de dollars au même trimestre en 2024, et une perte nette de 390 millions de dollars au quatrième trimestre 2024.Sur les conséquences du conflit commercial déclenché par l’annonce de surtaxes douanières aux Etats-Unis, M. Mittal s’est voulu rassurant à court terme, soulignant que ses usines étaient réparties partout dans le monde et que les exportations représentaient “une partie relativement modeste” de ses ventes.Néanmoins “l’incertitude renouvelée sur le commerce mondial heurte la confiance dans le domaine des affaires”, a-t-il averti.

Airbus tient bon malgré l’incertitude sur les droits de douane

Fort de ses bonnes performances financières, l’avionneur européen Airbus a maintenu mercredi ses prévisions pour 2025 en dépit de l’incertitude sur les droits de douane de Trump qu’il espère voir annulés ou compensés par les contre-mesures européennes.  Totalisant 793 millions d’euros au premier trimestre, le bénéfice net d’Airbus a bondi de 33% par rapport à la même période de l’an dernier. Le chiffre d’affaires a progressé de 6%, à 13,5 milliards d’euros, mieux que le consensus des investisseurs qui l’envisageaient entre 13 et 13,2 milliards.”Nous maintenons nos prévisions, en excluant les droits de douane, qui ajoutent de la complexité et restent incertains quant à leur mise en Å“uvre, leur portée et leur durée. Nous surveillons et évaluons la situation de près, mais il est encore trop tôt pour en quantifier l’impact”, a déclaré le patron d’Airbus, Guillaume Faury.Airbus prévoit de livrer 820 avions commerciaux en 2025, contre 766 en 2024, où l’avionneur avait raté de peu ses prévisions annuelles “dans un environnement complexe”. A la fin du mois de mars 2025, Airbus affichait un carnet de commandes de 8.726 avions commerciaux, équivalant à dix années de production au rythme actuel.- “Revenir” à zéro droit de douane -Sa position est toujours confortable face à Boeing, son principal concurrent, même si ce dernier commence à montrer les prémices d’une résurgence après sa crise existentielle.L’avionneur américain a engrangé entre janvier et mars un chiffre d’affaires de 19,50 milliards de dollars (+18% sur un an) et essuyé une perte nette de 123 millions de dollars, moins creusée qu’attendu. La production a pu reprendre début décembre et, au premier trimestre, Boeing a livré 130 avions commerciaux contre 83 seulement un an plus tôt. Interrogé pour savoir si ses positions étaient alignées sur celles de Boeing concernant les droits de douane, M. Faury a répondu: “je suppose qu’il a lui aussi intérêt à revenir à la situation sans droits de douane” en place depuis 1979 pour l’industrie aéronautique, très mondialisée. “Il est bon de garder à l’esprit que l’industrie américaine est un très grand exportateur dans le secteur aérospatial”, a-t-il ajouté au cours d’une conférence téléphonique. Airbus préfère approcher les autorités européennes “pour savoir ce qui pourrait être fait afin de revenir” à la situation d’avant. Le président américain Donald Trump avait annoncé début avril de très lourds droits de douane mondiaux, avant de les ramener à un taux général de 10% sur tous les pays, et en fixant au 9 juillet la date limite pour négocier des traités commerciaux.En cas de mesures de rétorsion, la filière européenne souhaiterait voir taxés les Boeing assemblés mais pas les composants, car sur ces derniers, l’avionneur américain pourrait bénéficier du “duty drawback”, un mécanisme qui permet de se faire rembourser les droits de douane payés sur les pièces importées d’Europe pour être montées sur un avion ensuite vendu hors des Etats-Unis, a récemment expliqué un connaisseur du secteur à l’AFP. Le patron d’Airbus a réaffirmé que le surcoût devait être pris en charge par le client comme ce serait le cas d’Airbus s’il devait importer des composants pour sa ligne d’assemblage à Mobile, aux Etats-Unis.Airbus est en train de faire l’état des lieux des pièces et équipements disponibles sur chaque site. “Nous devons donc prendre quelques décisions logistiques à court terme, en fonction du niveau de stocks disponibles”, a-t-il souligné. Alors que la Chine a gelé les livraisons de Boeing, Airbus ne pense pas profiter dans l’immédiat de cette situation pour augmenter le prix de ses avions face à une forte demande. “Si la situation se stabilise et que l’environnement géopolitique évolue, cela pourrait avoir certaines répercussions. Mais nous sommes encore loin d’une situation stabilisée”, a-t-il déclaré. 

Recul frappant du PIB américain au premier trimestre, Trump blâme Biden

L’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, un tournant que le président Donald Trump a imputé mercredi à son prédécesseur Joe Biden.Le milliardaire républicain, qui a juré de rendre les Etats-Unis plus riches, est confronté à des chiffres montrant un recul du produit intérieur brut (PIB) du pays en début d’année, alors que l’économie américaine était encore florissante fin 2024.En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB s’est contracté de 0,3%, selon une première estimation publiée mercredi par le ministère du Commerce.Ce résultat – premier recul du PIB américain depuis 2022 – est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes, qui anticipaient toutefois un sérieux coup de frein, avec un PIB en toute petite hausse (+0,4%), pour la première économie mondiale.”Notre pays va décoller économiquement, mais d’abord nous devons nous débarrasser du reliquat de Joe Biden”, a réagi sur sa plateforme Truth Social le président Trump, qui célèbre cette semaine les 100 premiers jours de son second mandat entamé le 20 janvier.”Cela va prendre un moment, ça n’a rien à voir avec les droits de douane, c’est seulement qu’il nous a laissés avec de mauvaises statistiques”, a affirmé le chef de l’Etat, en enjoignant à ses concitoyens d'”ETRE PATIENTS!!!”Un peu plus tard, en conseil des ministres, il est apparu confiant, vantant l’arrivée d’investissements massifs aux Etats-Unis.Il a affirmé que la Chine était à l’inverse “assommée” par les droits de douane qu’il a imposés, avec des “usines qui ferment” dans tout le pays “parce qu’on n’achète plus leurs produits”.”Je ne voulais pas que ça arrive”, a-t-il ajouté, disant “beaucoup apprécier” son homologue chinois Xi Jinping et “espérer” un accord avec Pékin.Lors de cette même réunion, il a admis cependant qu’il pourrait y avoir des ruptures d’approvisionnement et des hausses de prix côté américain.”Peut-être que les enfants auront deux poupées au lieu de 30, et peut-être que les deux poupées coûteront quelques dollars de plus”, a-t-il évacué.Pour l’opposition démocrate, l’économie américaine va dans le mur.Le chef de file de l’opposition au Sénat, Chuck Schumer, a ainsi jugé que “Donald Trump (devait) reconnaître son échec, faire marche arrière, et virer immédiatement son équipe économique”.- Le poids de la ruée vers l’import – Le recul du PIB au premier trimestre s’explique en grande partie par la règle de calcul selon laquelle les importations sont déduites de la production de richesse nationale.Or les achats à l’étranger ont bondi au début de l’année, entreprises et consommateurs se pressant d’acquérir certains biens avant qu’ils ne coûtent plus cher avec les nouveaux droits de douane. Revers de la médaille: les achats anticipés sont autant de dépenses en moins pour la suite, ce qui risque d’entraîner d’autres violents mouvements dans les prochaines publications.L’économie américaine faisait auparavant plus que ronronner, avec une croissance de 2,4% au dernier trimestre 2024 (en rythme annualisé), du plein emploi et une inflation en passe d’être maîtrisée.D’après une autre publication mercredi, les créations d’emploi dans le secteur privé américain ont fortement ralenti en avril, s’inscrivant en dessous des attentes.A l’inverse, le président américain trouve du réconfort dans les dernières données sur l’inflation. L’indice officiel PCE publié mercredi montre en effet que la hausse des prix a ralenti en mars à +2,3% sur un an, avant l’imposition du gros des nouveaux droits de douane.Cette accalmie résulte en grande partie de la baisse des prix du gaz et du pétrole, elle-même alimentée par les doutes croissants sur la santé de l’économie mondiale.”Je considère d’ordinaire que l’impact des présidents sur la performance économique est surévalué, surtout pendant leurs 100 premiers jours”, avait déclaré à l’AFP, avant les publication de mercredi, Tara Sinclair, professeure d’économie à l’université George Washington. “Mais cette fois, avait-elle ajouté, c’est différent, parce que le bond des importations découle directement d’une stratégie d’évitement par les acheteurs des droits de douane du président.”Depuis avril, l’exécutif a considérablement augmenté les droits de douane sur les produits étrangers, et plus que doublé les surtaxes sur ceux venus de Chine. Pékin a riposté par d’autres droits de douane, de quoi freiner les exportations américaines, un moteur de la croissance.La consommation des Américains – autre carburant du PIB – est aussi sous surveillance, car plusieurs baromètres récents montrent que leur confiance dans l’avenir a chuté.

Recul frappant du PIB américain au premier trimestre, Trump blâme Biden

L’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, un tournant que le président Donald Trump a imputé mercredi à son prédécesseur Joe Biden.Le milliardaire républicain, qui a juré de rendre les Etats-Unis plus riches, est confronté à des chiffres montrant un recul du produit intérieur brut (PIB) du pays en début d’année, alors que l’économie américaine était encore florissante fin 2024.En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB s’est contracté de 0,3%, selon une première estimation publiée mercredi par le ministère du Commerce.Ce résultat – premier recul du PIB américain depuis 2022 – est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes, qui anticipaient toutefois un sérieux coup de frein, avec un PIB en toute petite hausse (+0,4%), pour la première économie mondiale.”Notre pays va décoller économiquement, mais d’abord nous devons nous débarrasser du reliquat de Joe Biden”, a réagi sur sa plateforme Truth Social le président Trump, qui célèbre cette semaine les 100 premiers jours de son second mandat entamé le 20 janvier.”Cela va prendre un moment, ça n’a rien à voir avec les droits de douane, c’est seulement qu’il nous a laissés avec de mauvaises statistiques”, a affirmé le chef de l’Etat, en enjoignant à ses concitoyens d'”ETRE PATIENTS!!!”Un peu plus tard, en conseil des ministres, il est apparu confiant, vantant l’arrivée d’investissements massifs aux Etats-Unis.Il a affirmé que la Chine était à l’inverse “assommée” par les droits de douane qu’il a imposés, avec des “usines qui ferment” dans tout le pays “parce qu’on n’achète plus leurs produits”.”Je ne voulais pas que ça arrive”, a-t-il ajouté, disant “beaucoup apprécier” son homologue chinois Xi Jinping et “espérer” un accord avec Pékin.Lors de cette même réunion, il a admis cependant qu’il pourrait y avoir des ruptures d’approvisionnement et des hausses de prix côté américain.”Peut-être que les enfants auront deux poupées au lieu de 30, et peut-être que les deux poupées coûteront quelques dollars de plus”, a-t-il évacué.Pour l’opposition démocrate, l’économie américaine va dans le mur.Le chef de file de l’opposition au Sénat, Chuck Schumer, a ainsi jugé que “Donald Trump (devait) reconnaître son échec, faire marche arrière, et virer immédiatement son équipe économique”.- Le poids de la ruée vers l’import – Le recul du PIB au premier trimestre s’explique en grande partie par la règle de calcul selon laquelle les importations sont déduites de la production de richesse nationale.Or les achats à l’étranger ont bondi au début de l’année, entreprises et consommateurs se pressant d’acquérir certains biens avant qu’ils ne coûtent plus cher avec les nouveaux droits de douane. Revers de la médaille: les achats anticipés sont autant de dépenses en moins pour la suite, ce qui risque d’entraîner d’autres violents mouvements dans les prochaines publications.L’économie américaine faisait auparavant plus que ronronner, avec une croissance de 2,4% au dernier trimestre 2024 (en rythme annualisé), du plein emploi et une inflation en passe d’être maîtrisée.D’après une autre publication mercredi, les créations d’emploi dans le secteur privé américain ont fortement ralenti en avril, s’inscrivant en dessous des attentes.A l’inverse, le président américain trouve du réconfort dans les dernières données sur l’inflation. L’indice officiel PCE publié mercredi montre en effet que la hausse des prix a ralenti en mars à +2,3% sur un an, avant l’imposition du gros des nouveaux droits de douane.Cette accalmie résulte en grande partie de la baisse des prix du gaz et du pétrole, elle-même alimentée par les doutes croissants sur la santé de l’économie mondiale.”Je considère d’ordinaire que l’impact des présidents sur la performance économique est surévalué, surtout pendant leurs 100 premiers jours”, avait déclaré à l’AFP, avant les publication de mercredi, Tara Sinclair, professeure d’économie à l’université George Washington. “Mais cette fois, avait-elle ajouté, c’est différent, parce que le bond des importations découle directement d’une stratégie d’évitement par les acheteurs des droits de douane du président.”Depuis avril, l’exécutif a considérablement augmenté les droits de douane sur les produits étrangers, et plus que doublé les surtaxes sur ceux venus de Chine. Pékin a riposté par d’autres droits de douane, de quoi freiner les exportations américaines, un moteur de la croissance.La consommation des Américains – autre carburant du PIB – est aussi sous surveillance, car plusieurs baromètres récents montrent que leur confiance dans l’avenir a chuté.

Recul frappant du PIB américain au premier trimestre, Trump blâme Biden

L’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, un tournant que le président Donald Trump a imputé mercredi à son prédécesseur Joe Biden.Le milliardaire républicain, qui a juré de rendre les Etats-Unis plus riches, est confronté à des chiffres montrant un recul du produit intérieur brut (PIB) du pays en début d’année, alors que l’économie américaine était encore florissante fin 2024.En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB s’est contracté de 0,3%, selon une première estimation publiée mercredi par le ministère du Commerce.Ce résultat – premier recul du PIB américain depuis 2022 – est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes, qui anticipaient toutefois un sérieux coup de frein, avec un PIB en toute petite hausse (+0,4%), pour la première économie mondiale.”Notre pays va décoller économiquement, mais d’abord nous devons nous débarrasser du reliquat de Joe Biden”, a réagi sur sa plateforme Truth Social le président Trump, qui célèbre cette semaine les 100 premiers jours de son second mandat entamé le 20 janvier.”Cela va prendre un moment, ça n’a rien à voir avec les droits de douane, c’est seulement qu’il nous a laissés avec de mauvaises statistiques”, a affirmé le chef de l’Etat, en enjoignant à ses concitoyens d'”ETRE PATIENTS!!!”Un peu plus tard, en conseil des ministres, il est apparu confiant, vantant l’arrivée d’investissements massifs aux Etats-Unis.Il a affirmé que la Chine était à l’inverse “assommée” par les droits de douane qu’il a imposés, avec des “usines qui ferment” dans tout le pays “parce qu’on n’achète plus leurs produits”.”Je ne voulais pas que ça arrive”, a-t-il ajouté, disant “beaucoup apprécier” son homologue chinois Xi Jinping et “espérer” un accord avec Pékin.Lors de cette même réunion, il a admis cependant qu’il pourrait y avoir des ruptures d’approvisionnement et des hausses de prix côté américain.”Peut-être que les enfants auront deux poupées au lieu de 30, et peut-être que les deux poupées coûteront quelques dollars de plus”, a-t-il évacué.Pour l’opposition démocrate, l’économie américaine va dans le mur.Le chef de file de l’opposition au Sénat, Chuck Schumer, a ainsi jugé que “Donald Trump (devait) reconnaître son échec, faire marche arrière, et virer immédiatement son équipe économique”.- Le poids de la ruée vers l’import – Le recul du PIB au premier trimestre s’explique en grande partie par la règle de calcul selon laquelle les importations sont déduites de la production de richesse nationale.Or les achats à l’étranger ont bondi au début de l’année, entreprises et consommateurs se pressant d’acquérir certains biens avant qu’ils ne coûtent plus cher avec les nouveaux droits de douane. Revers de la médaille: les achats anticipés sont autant de dépenses en moins pour la suite, ce qui risque d’entraîner d’autres violents mouvements dans les prochaines publications.L’économie américaine faisait auparavant plus que ronronner, avec une croissance de 2,4% au dernier trimestre 2024 (en rythme annualisé), du plein emploi et une inflation en passe d’être maîtrisée.D’après une autre publication mercredi, les créations d’emploi dans le secteur privé américain ont fortement ralenti en avril, s’inscrivant en dessous des attentes.A l’inverse, le président américain trouve du réconfort dans les dernières données sur l’inflation. L’indice officiel PCE publié mercredi montre en effet que la hausse des prix a ralenti en mars à +2,3% sur un an, avant l’imposition du gros des nouveaux droits de douane.Cette accalmie résulte en grande partie de la baisse des prix du gaz et du pétrole, elle-même alimentée par les doutes croissants sur la santé de l’économie mondiale.”Je considère d’ordinaire que l’impact des présidents sur la performance économique est surévalué, surtout pendant leurs 100 premiers jours”, avait déclaré à l’AFP, avant les publication de mercredi, Tara Sinclair, professeure d’économie à l’université George Washington. “Mais cette fois, avait-elle ajouté, c’est différent, parce que le bond des importations découle directement d’une stratégie d’évitement par les acheteurs des droits de douane du président.”Depuis avril, l’exécutif a considérablement augmenté les droits de douane sur les produits étrangers, et plus que doublé les surtaxes sur ceux venus de Chine. Pékin a riposté par d’autres droits de douane, de quoi freiner les exportations américaines, un moteur de la croissance.La consommation des Américains – autre carburant du PIB – est aussi sous surveillance, car plusieurs baromètres récents montrent que leur confiance dans l’avenir a chuté.

US economy shrinks, Trump blames Biden

The US economy unexpectedly contracted in the first three months of the year on an import surge triggered by Donald Trump’s tariff plans, although the president pinned the blame squarely on his predecessor.The sharp increase in imports was a reflection of businesses and consumers stockpiling foreign goods to get ahead of Trump’s sweeping trade levies, which went into effect earlier this month.All three major Wall Street indices fell on the economic news, with the Nasdaq sliding more than two percent before paring some losses, while oil prices extended their losses.At a cabinet meeting in Washington, Trump insisted the growth downturn was the legacy of former president Joe Biden’s policies.”That’s Biden, that’s not Trump,” he said.Striking a more positive tone, he highlighted the “whopping” 22 percent rise in gross domestic investment during the first quarter. Annual economic growth stayed above two percent in every year of Biden’s presidency, reaching 2.8 percent in 2024. The gross domestic product (GDP) of the world’s largest economy decreased at an annual rate of 0.3 percent in the first quarter, after growing 2.4 percent in the final months of 2024, according to Wednesday’s first estimate from the US Commerce Department.This was sharply below the market consensus estimate of 0.4 percent growth, according to Briefing.com, and marked the first quarterly contraction since 2022.The Commerce Department said in a statement that the contraction was in large part down to an “upturn in imports,” aided by a decline in consumer and government spending. – ‘A blaring warning’ -In a statement, the White House called GDP a “backward-looking indicator.””It’s no surprise the leftovers of Biden’s economic disaster have been a drag on economic growth,” White House Press Secretary Karoline Leavitt said.”But the underlying numbers tell the real story of the strong momentum President Trump is delivering.”The GDP figures were published on the 101st day since Trump returned to White House, along with fresh data showing a slowdown in the US Federal Reserve’s favored inflation gauge last month. Trump’s introduction of sweeping tariffs against most countries sparked a selloff in financial markets, sending volatility to levels not seen since the Covid pandemic.”This decline in GDP is a blaring warning to everyone that Donald Trump and Congressional Republicans’ failed MAGA experiment is killing our economy,” top Senate Democrat Chuck Schumer said in a statement.- ‘Greater risk of recession’ -Following the dramatic market movements in early April, the Trump administration announced a 90-day pause to the higher tariffs for dozens of countries to allow for trade talks, while maintaining a baseline 10 percent rate for most countries.But the administration has also added to the tariffs on China, with the level of duties introduced since January now totaling 145 percent — with some sector-specific measures pushing levies even higher. Beijing has responded with its own steep, targeted measures against US goods.At the cabinet meeting on Wednesday, Trump said China was getting “hammered” by the tariffs, and said he still hoped to make a deal with Beijing, whom he referred to as “the leading candidate for the chief ripper-offer” of America. “Maybe the children will have two dolls instead of 30 dolls,” Trump said, arguing that the United States did not need many of the things China produced.”And maybe the two dolls will cost a couple of bucks more than they would normally,” he said.Economists at Wells Fargo wrote in an investor note that the US economy is at a greater risk of recession now than a month ago “but this 0.3 percent contraction in Q1 GDP is not the start of one.””It reflects instead the sudden change in trade policy that culminated in the biggest drag from net exports in data going back more than a half-century.”

Affaire Vasarely: la mise en examen de la principale suspecte annulée, mais les saisies d’oeuvres validées

La mise en examen de la principale suspecte annulée, mais des saisies d’oeuvres validées: la Cour de cassation a tranché mercredi dans une longue saga judiciaire opposant la belle-fille du célèbre plasticien Victor Vasarely à son petit-fils.L’affaire, instruite à Paris, porte le nom de Victor Vasarhelyi, dit Vasarely (1906-1997), créateur franco-hongrois de l’Op-Art et de la peinture cinétique.Mercredi, la plus haute juridiction française a annulé la mise en examen de Michèle Taburno-Vasarely, belle-fille du célèbre plasticien.Elle est accusée d’avoir dilapidé la fondation artistique du plasticien à son profit, en s’exilant aux Etats-Unis avec de multiples Å“uvres.Ces accusations sont principalement portées par la fondation Vasarely, et le petit-fils du plasticien, Pierre Vasarely, actuel président de la fondation.Avec la décision de mercredi, la menace d’un procès s’éloigne pour Mme Taburno-Vasarely. Toutefois, quatre avocats et un notaire restent poursuivis dans cette information judiciaire ouverte après la plainte en 2009 d’un administrateur provisoire de la fondation.”Il est temps de laisser Michèle Vasarely en paix”, ont réagi ses avocates Julia Minkowski et Inès Giacometti, dénonçant une “vindicte” de Pierre Vasarely à l’égard de leur cliente “âgée de plus de 80 ans et en mauvaise santé”.Cette annulation, qui repose “sur des motifs de pure forme”, “n’a que peu d’effet puisque depuis 2018, un mandat d’arrêt est émis à l’encontre de Mme Taburno”, a de son côté fait valoir la fondation Vasarely dans un communiqué transmis à l’AFP.- “Excès de pouvoir” – Dans les années 1970, la notoriété de Victor Vasarely a été comparable à celles de Pablo Picasso ou Salvador Dali. De son vivant, il a donné à titre inaliénable des centaines d’œuvres à la fondation éponyme ouverte en 1971 à Aix-en-Provence.Sa belle-fille, Mme Taburno-Vasarely, a été la présidente de cette fondation.En avril 2023, deux juges d’instruction français se sont rendus à Porto Rico, où elle réside désormais et où elle a créé une nouvelle fondation, pour la mettre en examen pour abus de confiance et blanchiment.En mars 2025, lors d’une audience devant la Cour de cassation à Paris, sa défense a dénoncé un “excès de pouvoir” des magistrats, qui ont agi au nom de l’Etat français au-delà des frontières hexagonales.Dans sa plaidoirie, la défense avait relevé que le code pénal autorise les juges d’instruction à “procéder à des auditions” sous commission rogatoire adressée à un Etat étranger, mais n’évoque pas l’interrogatoire de première comparution (IPC), étape préalable à la mise en examen.La Cour de cassation a eu la même lecture concernant les Etats-Unis, d’après son arrêt consulté par l’AFP.Elle a estimé que les magistrats français ne pouvaient “se transporter aux Etats-Unis aux fins de procéder eux-mêmes à l’interrogatoire de première comparution de Mme Taburno suivi de sa mise en examen”.- Retour des oeuvres ? – Reste la question du destin des oeuvres saisies à Porto Rico.Lors d’une spectaculaire perquisition en avril 2023, la police fédérale américaine (FBI) avait saisi 112 tableaux dans la fondation de Mme Taburno.Dans un rapport, contesté par la défense, un expert avait dénoncé les “conditions de stockage peu respectueuses ni professionnelles” des Å“uvres et estimé que la fondation “ne ressemblait aucunement à une fondation destinée à la promotion de l’œuvre de Victor Vasarely”.Depuis plus d’un an et demi, Mme Taburno se bat pour récupérer ces Å“uvres. Mais le 4 juillet 2024, la cour d’appel de Paris a jugé les saisies du FBI “parfaitement proportionnées”.Elle a notamment relevé que “les magistrats instructeurs” avaient justifié la saisie des Å“uvres pour procéder à leur “transfert vers la France” car elles constituent “des éléments de preuve”.Mme Taburno a contesté cet arrêt, assurant les détenir “en toute légalité”.Mercredi, la Cour n’a pas admis son pourvoi, validant ainsi les saisies sur le plan de la justice française.Toutefois, d’après plusieurs sources proches du dossier, Mme Taburno conteste aussi le rapatriement des Å“uvres devant la justice américaine qui n’a pas encore tranché.”Les opérations de saisies validées par la Cour de cassation, c’est désormais à la justice américaine de jouer son rôle et d’autoriser (leur) retour en France”, a commenté la fondation Vasarely.