A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Chypre: deux morts dans un feu de forêt attisé par la chaleur

Deux personnes ont péri dans un feu de forêt aux abords de Limassol, deuxième ville de Chypre, attisé par des vents violents et des températures pouvant atteindre 44°C, ont annoncé les autorités jeudi.La police a indiqué que deux corps calcinés avaient été retrouvés dans une voiture brûlée, vraisemblablement piégée par l’incendie qui s’est déclaré mercredi dans des secteurs de la région côtière du sud de l’île.Le porte-parole du gouvernement, Konstantinos Letymbiotis, a déclaré que l’origine de l’incendie était “toujours en cours d’enquête”, mais que les “températures élevées, les vents violents et la sécheresse (…) ont rendu la situation encore plus difficile”. Annonçant des mesures d’aide pour les communautés touchées, il a estimé que “ce qui se déroule dans notre pays (…) est sans précédent”, évoquant “plusieurs départs de feu simultanés”.Les autorités sanitaires ont indiqué que deux personnes avaient été hospitalisées pour de graves brûlures, tandis que seize autres ont été légèrement blessées. Selon le porte-parole des pompiers, Andreas Kettis, l’incendie, qui a débuté dans le village de Malia, dans les hauteurs de Limassol, a ravagé quelque 100 kilomètres carrés. Le feu ne progressait plus jeudi, mais des “flambées” persistaient, a-t-il précisé.Les autorités ont émis une alerte canicule pour l’île méditerranéenne, où les températures devaient atteindre 44°C. Plus de 250 pompiers, 75 véhicules et plusieurs hélicoptères ont été mobilisés pour lutter contre les flammes, et le gouvernement a sollicité l’aide de plusieurs pays pour l’envoi d’avions de lutte contre les incendies. – “Vallée en flammes” -M. Letymbiotis a précisé que des avions en provenance de Jordanie étaient déjà arrivés, et que d’autres étaient attendus d’Egypte, d’Israël et d’Espagne, en complément du soutien fourni par la base aérienne britannique située dans le sud de l’île.”Malheureusement, les fronts de feu étaient énormes. Vous avez vu les destructions inédites, malgré des efforts considérables”, a-t-il déploré. Le ministre de la Justice, Marios Hartsiotis, a indiqué à la chaîne publique CyBC que 106 personnes avaient passé la nuit dans des hébergements temporaires, après l’évacuation de plusieurs villages menacés. De nombreuses habitations ont été endommagées ou détruites, et seize secteurs ont été privés d’électricité, rendant la climatisation et la réfrigération impossibles sous une chaleur accablante.”En rentrant chez moi, j’ai vu la montagne et la vallée en flammes”, a raconté Antonis Christou, un habitant de Kandou, l’un des villages touchés. “J’ai pleuré car quelqu’un a été brûlé dans sa voiture.”Le chef des pompiers, Nikos Logginos, a indiqué à CyBC avoir transmis à la police des témoignages suggérant que l’incendie aurait pu être déclenché délibérément.Chypre est touchée par des feux de forêt presque chaque année pendant les étés chauds et secs de l’île.

Consommation de cocaïne: trois fois plus de passages aux urgences entre 2012 et 2023

En France, la consommation de cocaïne fait peser un “poids significatif” sur l’hôpital et les services d’urgence, où le nombre de passages qui y sont liés ont triplé entre 2012 et 2023, avant de se stabiliser l’an dernier, affirme jeudi Santé publique France (SpF).En 2024, 5.067 passages aux urgences en lien avec l’usage de cocaïne et 1.619 hospitalisations (consécutives à un passage) ont été recensés, ce qui marque une stabilisation à “des niveaux élevés” après “une hausse continue depuis 2012”, annonce l’agence sanitaire.Ces taux de passages aux urgences sont “très élevés en Guyane, Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Occitanie”, détaille SpF -dont les chiffres incluent l’Outre-mer hors Martinique et Mayotte-, qui note de “fortes disparités régionales”. Les centres spécialisés en addictologie (CSAPA) indiquent que la cocaïne est “plus fréquemment signalée comme substance principale pour les nouveaux patients entrant en traitement”. Ces 10 dernières années, le nombre d’hospitalisations liées à l’usage de cette drogue, deuxième substance illicite la plus consommée dans le monde après le cannabis, a quadruplé en France. Ces chiffres attestent des risques associés à la consommation de cocaïne et du “poids significatif”, “pour la santé des Français et pour les services d’urgence et l’hôpital”, des usages de cocaïne en France, dit SpF.Ainsi depuis 2012, le taux de passages aux urgences en lien avec la consommation de cocaïne a “plus que triplé”, jusqu’en 2023, indique l’agence sanitaire, à l’instar du nombre de consommateurs et de décès directement liés à cette consommation, rapportés par l’OFDT.En 2023, 10% des adultes en avaient déjà consommé dans leur vie et 3% au cours des 12 derniers mois, selon cette source.Outre la dépendance, la consommation de cocaïne peut entraîner des conséquences médicales aiguës, principalement cardiovasculaires – infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, thrombose – et psychiatriques – dépression, anxiété, tentatives de suicide -, rappelle SpF.Entre 2012 et 2024, sur 32.749 passages aux urgences liés à l’usage de la cocaïne, environ les trois quarts (74%) concernaient des hommes et l’âge médian était de 32 ans, correspondant au profil des personnes les plus consommatrices au sein de la population générale.Sur cette période, les passages aux urgences liés à la consommation de cocaïne étaient “fréquemment associés à des diagnostics de consommation d’autres substances”, en “premier lieu l’alcool” (29%), relève SpF, dont les données concordent avec celles du dispositif Drogues info service.Ces autres substances étaient: les narcotiques (dont les opiacés, 14%), le cannabis (11%) et les benzodiazépines (7%).

Trump to tour Fed as war on central bank chief ramps up

Donald Trump is due to visit the US Federal Reserve Thursday as the president escalates his pressure on its chairman Jerome Powell over the central bank’s management of the economy. Trump — who wants to oust Powell for refusing to lower interest rates but likely lacks the legal authority — has threatened instead to fire the Fed chief over cost overruns for a renovation of its Washington headquarters.The White House did not specify whether Trump would meet Powell, who has vowed to remain in place until the end of his term next May, but the president would likely welcome any encounter.The afternoon tour comes with Trump desperate to shift focus from the crisis engulfing his administration over its decision to close the file on multi-millionaire sex offender Jeffrey Epstein, who died in 2019 while awaiting trial on trafficking charges. Attorney General Pam Bondi informed the president in the spring that his name appeared in the Epstein files, according to the Wall Street Journal.Trump has picked all manner of targets, including his Democratic predecessors and former chiefs of the security and intelligence services, as he bids to move Epstein out of the headlines.He again berated Powell on Wednesday, moments after Treasury Secretary Scott Bessent had appeared on television to claim Powell’s job was safe.”Housing in our Country is lagging because Jerome ‘Too Late’ Powell refuses to lower Interest Rates,” Trump thundered on his social media platform, Truth Social.Presidential visits to the Federal Reserve are not unheard of — Franklin D. Roosevelt, Gerald Ford and  George W. Bush all made the trip — but they are rare.They have been viewed in the past as an attempt to influence monetary policy.  Trump has criticized Powell for months over his insistence on keeping short-term interest rate at 4.3 percent this year, after cutting it three times last year, when Joe Biden was in office.Powell says he is monitoring the response of the economy to Trump’s dizzying array of import tariffs, which he has warned could lead to a hike in inflation.But Trump has angrily accused Powell of holding back the economy, calling the man he nominated in his first term “stupid” and a “loser.”- Threats and abuse -Soaring costs for the Fed’s renovation of its Washington headquarters and a neighboring building — from an initial $1.9 billion to $2.5 billion — have caught Trump’s attention.Trump’s budget director Russell Vought wrote to Powell earlier this month to tell him the president was “extremely troubled by your mismanagement of the Federal Reserve System.””Instead of attempting to right the Fed’s fiscal ship, you have plowed ahead with an ostentatious overhaul of your Washington, D.C. headquarters,” Vought wrote. The Federal Reserve, the world’s most important central bank, makes independent monetary policy decisions and its board members typically serve under both Republican and Democratic presidents.Its 12-member Federal Open Market Committee votes on any decisions concerning interest rates and can in theory disagree with the views of the chairman.Experts question whether Trump has the authority to fire Powell, especially since a Supreme Court opinion in May that allowed the president to remove other independent agency members but suggested that this did not apply to the Fed.When asked last week if the costly rebuilding could be grounds to fire Powell, Trump said, “I think it is.”Before the visit, Trump plans to sign executive orders at the White House on Thursday afternoon, as he continues to face pushback from his supporters over his handling of the Epstein case.Justice Department officials were to interview Ghislaine Maxwell, Epstein’s imprisoned accomplice on Thursday in her cell in Tallahassee, Florida, US media reported.

‘Human shield’: Niger’s ousted president held by juntaThu, 24 Jul 2025 14:37:10 GMT

President Mohamed Bazoum has been languishing for two years along with his wife in Niger’s presidential palace since his ouster by a junta, which is using them as human shields to avert foreign military intervention to free them, according to the couple’s lawyers.  They are only allowed medical visits. Their lawyers say they have exhausted …

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Wall Street digère une volée de résultats mitigés

La Bourse de New York évolue sur une note contrastée jeudi, accueillant avec prudence la publication d’une nouvelle vague de résultats d’entreprises jugés en demi-teinte, dont ceux de certains géants de la tech.Vers 14H10 GMT, le Dow Jones reculait de 0,36% tandis que l’indice Nasdaq grappillait 0,09% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,16%.”Cette saison des résultats est une saison où la barre des attentes est basse” et au regard de celles-ci, “les entreprises s’en sortent encore bien dans un environnement où elles apprennent à atténuer l’impact des droits de douane”, juge auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.A la publication des performances financières du premier trimestre au printemps, de nombreuses entreprises avaient suspendu leurs prévisions, citant un contexte “incertain” en raison des multiples annonces douanières du président américain Donald Trump.Globalement, pour le deuxième trimestre, les résultats sont “meilleurs que prévu” et il s’agit d’un “point positif”, estime Art Hogan.Parmi les plus grosses capitalisations a avoir déjà partagé ses données financière, Alphabet, la maison mère de Google, était recherchée (+0,85% à 192,82 dollars) après avoir vu son chiffre d’affaires au deuxième trimestre bondir de 14% sur un an à plus de 96 milliards de dollars, dont elle a dégagé 28,2 milliards de dollars de bénéfice net au deuxième trimestre.Cette croissance, largement supérieure aux attentes, est notamment portée par la forte demande en services d’intelligence artificielle (IA).En revanche, d’autres résultats de poids lourds de Wall Street freinent quelque peu la place américaine jeudi, à l’image de Tesla.Le spécialiste des véhicules électriques a vu son bénéfice net baisser de 16% au deuxième trimestre, plombé par le repli des ventes de véhicules dans un contexte de concurrence accrue et de conséquences de l’implication de son patron Elon Musk dans la sphère politique américaine.Tesla pourrait connaître “quelques trimestres difficiles” d’ici fin 2026, du fait de la suppression d’avantages liés à la transition électrique et en attendant le déploiement à grande échelle de la conduite autonome, a aussi prévenu mercredi Elon Musk.Vers 14H15 GMT, l’action Tesla lâchait 8,45% à 304,45 dollars. Depuis le début de l’année, le titre a perdu près de 20%.Cette semaine, les investisseurs sont d’autant plus focalisés sur les résultats d’entreprise que “le calendrier des données économiques est léger”, note Art Hogan.Publiées avant l’ouverture de Wall Street, les inscriptions au chômage se sont établies à 217.000 la semaine passée, en baisse pour la sixième période d’affilée et en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur 227.000 demandes.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans se tendait, à 4,41% contre 4,38% à la clôture mercredi.Ailleurs à la cote, la compagnie American Airlines (-8,36% à 11,62 dollars) souffrait de l’abaissement de ses prévisions pour le troisième trimestre. Désormais, le groupe anticipe une perte nette par action hors éléments exceptionnels comprise entre 10 et 60 cents (contre auparavant un bénéfice de 3 cents).Pour le deuxième trimestre, la société a cependant fait mieux qu’attendu, avec un bénéfice net par action de 95 cents alors que les analystes tablaient sur 78 cents.Le groupe informatique américain IBM (-9,02% à 256,58 dollars) était boudée, malgré des résultats supérieurs aux attentes.L’entreprise a engrangé au deuxième trimestre un chiffre d’affaires de 16,98 milliards de dollars ce qui lui a permis de générer un bénéfice net par action de 2,80 dollars.

Fraude à l’impôt sur les dividendes: Eric Lombard retire une disposition contestée de Bercy

Le ministre de l’Economie Eric Lombard a annoncé jeudi le retrait d’un texte d’application de Bercy contesté par des parlementaires, qui y voient une brèche dans un dispositif de lutte contre le contournement de l’impôt sur les dividendes.C’est l’épilogue de plusieurs semaines de passes d’armes entre Bercy et des sénateurs et députés qui accusaient le gouvernement d’avoir altéré ce dispositif voté dans le budget 2025 et visant à lutter contre la fraude aux dividendes, dite “CumCum”.Ce stratagème d’évasion fiscale consiste, pour des actionnaires étrangers d’entreprises françaises, à confier temporairement leurs actions à un tiers français – généralement une banque, moyennant rétribution – au moment du versement des dividendes. Cela leur permet d’échapper au prélèvement à la source de l’impôt dû en tant que non-résident.Le mécanisme voté dans le budget 2025 permettait de remédier à cette faille en imposant que la retenue à la source s’applique aux “bénéficiaires effectifs”. Mais le texte d’application publié par l’administration fiscale, qui dépend de Bercy, permettait des exceptions, notamment lorsque les banques ne connaissent pas les bénéficiaires des dividendes ou en exonérant les “marchés réglementés” d’appliquer cette disposition. Ce texte avait été pris sur la base d’un avis du Conseil d’Etat, assure Bercy.”J’ai décidé de retirer le texte en question, le paragraphe 4 pour être précis”, car cette disposition “a été considérée par le Sénat comme portant le risque de dénaturer le texte, ce qui n’était évidemment pas l’objet”, a déclaré Eric Lombard, affirmant agir dans “un esprit de compromis”.Il s’exprimait aux côtés du président de la commission des Finances du Sénat, Claude Raynal (PS), et du rapporteur général de cette commission, Jean-François Husson (LR) qu’il avait rencontrés plus tôt alors que la chambre haute était à l’origine de la mise en oeuvre de cette disposition législative, votée dans le cadre du budget 2025. Ces derniers ont salué la décision d’Eric Lombard. Jean-François Husson y a vu notamment un “signal fort” envoyé aux Français et à “celles et ceux qui pratiquaient une fraude organisée”. – 4,5 milliards d’euros -Cette marche arrière intervient après que le ministre de l’Economie, interrogé à plusieurs reprises sur le sujet ces dernières semaines, avait démenti toute faille dans la lutte contre la fraude et défendu la conformité du texte d’application par rapport à la loi. Le dossier avait aussi pris de l’ampleur à l’aune des débats budgétaires dans le cadre du futur projet de budget 2026 pour lequel le gouvernement recherche 43,5 milliards d’euros d’économies. Selon Jean-François Husson, cette “délinquance en col blanc” représenterait un manque à gagner d’environ 1,5 à 2 milliards d’euros sur 2025. Outre d’éventuelles économies, la pratique de la fraude “CumCum” est surtout dans le viseur de la justice. Le parquet national financier (PNF) a ouvert plusieurs enquêtes. Il a perquisitionné cinq établissements financiers à ce propos en mars 2023: BNP Paribas, Exane (gestionnaire de fonds, filiale de BNP Paribas), Société Générale, Natixis (filiale de BPCE, rassemblant les Banques populaires et les Caisses d’épargne) et HSBC.Des “procédures de redressement” visent “cinq établissements de la place pour un montant de 4,5 milliards d’euros” et sont en cours, ce qui signifie que l’argent n’a pas encore été récupéré, a rappelé Eric Lombard, sans les nommer. Le nouveau texte d’application de Bercy grevé des dispositions litigieuses sera republié jeudi, a-t-il précisé, en rappelant que la lutte contre la fraude fiscale a rapporté “plus de 10 milliards d’euros” en 2024.”Nous allons renforcer l’année prochaine les moyens qui seront donnés à cette maison pour lutter contre la fraude, notamment la fraude fiscale”, a-t-il poursuivi.Dans une réaction transmise à l’AFP, la Fédération bancaire française (FBF) a indiqué prendre acte de la décision de Bercy de retirer son texte d’application qui permettait pourtant de réduire des “incertitudes”. Supprimer cette disposition “ne crée pas des conditions favorables à la sauvegarde d’un marché de capitaux efficient et souverain” et constitue “un frein aux activités financières conduites sur la place de Paris, sources d’importantes recettes fiscales”, selon la FBF, qui redoute un “impact négatif sur les comptes publics”.

Fraude à l’impôt sur les dividendes: Eric Lombard retire une disposition contestée de Bercy

Le ministre de l’Economie Eric Lombard a annoncé jeudi le retrait d’un texte d’application de Bercy contesté par des parlementaires, qui y voient une brèche dans un dispositif de lutte contre le contournement de l’impôt sur les dividendes.C’est l’épilogue de plusieurs semaines de passes d’armes entre Bercy et des sénateurs et députés qui accusaient le gouvernement d’avoir altéré ce dispositif voté dans le budget 2025 et visant à lutter contre la fraude aux dividendes, dite “CumCum”.Ce stratagème d’évasion fiscale consiste, pour des actionnaires étrangers d’entreprises françaises, à confier temporairement leurs actions à un tiers français – généralement une banque, moyennant rétribution – au moment du versement des dividendes. Cela leur permet d’échapper au prélèvement à la source de l’impôt dû en tant que non-résident.Le mécanisme voté dans le budget 2025 permettait de remédier à cette faille en imposant que la retenue à la source s’applique aux “bénéficiaires effectifs”. Mais le texte d’application publié par l’administration fiscale, qui dépend de Bercy, permettait des exceptions, notamment lorsque les banques ne connaissent pas les bénéficiaires des dividendes ou en exonérant les “marchés réglementés” d’appliquer cette disposition. Ce texte avait été pris sur la base d’un avis du Conseil d’Etat, assure Bercy.”J’ai décidé de retirer le texte en question, le paragraphe 4 pour être précis”, car cette disposition “a été considérée par le Sénat comme portant le risque de dénaturer le texte, ce qui n’était évidemment pas l’objet”, a déclaré Eric Lombard, affirmant agir dans “un esprit de compromis”.Il s’exprimait aux côtés du président de la commission des Finances du Sénat, Claude Raynal (PS), et du rapporteur général de cette commission, Jean-François Husson (LR) qu’il avait rencontrés plus tôt alors que la chambre haute était à l’origine de la mise en oeuvre de cette disposition législative, votée dans le cadre du budget 2025. Ces derniers ont salué la décision d’Eric Lombard. Jean-François Husson y a vu notamment un “signal fort” envoyé aux Français et à “celles et ceux qui pratiquaient une fraude organisée”. – 4,5 milliards d’euros -Cette marche arrière intervient après que le ministre de l’Economie, interrogé à plusieurs reprises sur le sujet ces dernières semaines, avait démenti toute faille dans la lutte contre la fraude et défendu la conformité du texte d’application par rapport à la loi. Le dossier avait aussi pris de l’ampleur à l’aune des débats budgétaires dans le cadre du futur projet de budget 2026 pour lequel le gouvernement recherche 43,5 milliards d’euros d’économies. Selon Jean-François Husson, cette “délinquance en col blanc” représenterait un manque à gagner d’environ 1,5 à 2 milliards d’euros sur 2025. Outre d’éventuelles économies, la pratique de la fraude “CumCum” est surtout dans le viseur de la justice. Le parquet national financier (PNF) a ouvert plusieurs enquêtes. Il a perquisitionné cinq établissements financiers à ce propos en mars 2023: BNP Paribas, Exane (gestionnaire de fonds, filiale de BNP Paribas), Société Générale, Natixis (filiale de BPCE, rassemblant les Banques populaires et les Caisses d’épargne) et HSBC.Des “procédures de redressement” visent “cinq établissements de la place pour un montant de 4,5 milliards d’euros” et sont en cours, ce qui signifie que l’argent n’a pas encore été récupéré, a rappelé Eric Lombard, sans les nommer. Le nouveau texte d’application de Bercy grevé des dispositions litigieuses sera republié jeudi, a-t-il précisé, en rappelant que la lutte contre la fraude fiscale a rapporté “plus de 10 milliards d’euros” en 2024.”Nous allons renforcer l’année prochaine les moyens qui seront donnés à cette maison pour lutter contre la fraude, notamment la fraude fiscale”, a-t-il poursuivi.Dans une réaction transmise à l’AFP, la Fédération bancaire française (FBF) a indiqué prendre acte de la décision de Bercy de retirer son texte d’application qui permettait pourtant de réduire des “incertitudes”. Supprimer cette disposition “ne crée pas des conditions favorables à la sauvegarde d’un marché de capitaux efficient et souverain” et constitue “un frein aux activités financières conduites sur la place de Paris, sources d’importantes recettes fiscales”, selon la FBF, qui redoute un “impact négatif sur les comptes publics”.

Fraude à l’impôt sur les dividendes: Eric Lombard retire une disposition contestée de Bercy

Le ministre de l’Economie Eric Lombard a annoncé jeudi le retrait d’un texte d’application de Bercy contesté par des parlementaires, qui y voient une brèche dans un dispositif de lutte contre le contournement de l’impôt sur les dividendes.C’est l’épilogue de plusieurs semaines de passes d’armes entre Bercy et des sénateurs et députés qui accusaient le gouvernement d’avoir altéré ce dispositif voté dans le budget 2025 et visant à lutter contre la fraude aux dividendes, dite “CumCum”.Ce stratagème d’évasion fiscale consiste, pour des actionnaires étrangers d’entreprises françaises, à confier temporairement leurs actions à un tiers français – généralement une banque, moyennant rétribution – au moment du versement des dividendes. Cela leur permet d’échapper au prélèvement à la source de l’impôt dû en tant que non-résident.Le mécanisme voté dans le budget 2025 permettait de remédier à cette faille en imposant que la retenue à la source s’applique aux “bénéficiaires effectifs”. Mais le texte d’application publié par l’administration fiscale, qui dépend de Bercy, permettait des exceptions, notamment lorsque les banques ne connaissent pas les bénéficiaires des dividendes ou en exonérant les “marchés réglementés” d’appliquer cette disposition. Ce texte avait été pris sur la base d’un avis du Conseil d’Etat, assure Bercy.”J’ai décidé de retirer le texte en question, le paragraphe 4 pour être précis”, car cette disposition “a été considérée par le Sénat comme portant le risque de dénaturer le texte, ce qui n’était évidemment pas l’objet”, a déclaré Eric Lombard, affirmant agir dans “un esprit de compromis”.Il s’exprimait aux côtés du président de la commission des Finances du Sénat, Claude Raynal (PS), et du rapporteur général de cette commission, Jean-François Husson (LR) qu’il avait rencontrés plus tôt alors que la chambre haute était à l’origine de la mise en oeuvre de cette disposition législative, votée dans le cadre du budget 2025. Ces derniers ont salué la décision d’Eric Lombard. Jean-François Husson y a vu notamment un “signal fort” envoyé aux Français et à “celles et ceux qui pratiquaient une fraude organisée”. – 4,5 milliards d’euros -Cette marche arrière intervient après que le ministre de l’Economie, interrogé à plusieurs reprises sur le sujet ces dernières semaines, avait démenti toute faille dans la lutte contre la fraude et défendu la conformité du texte d’application par rapport à la loi. Le dossier avait aussi pris de l’ampleur à l’aune des débats budgétaires dans le cadre du futur projet de budget 2026 pour lequel le gouvernement recherche 43,5 milliards d’euros d’économies. Selon Jean-François Husson, cette “délinquance en col blanc” représenterait un manque à gagner d’environ 1,5 à 2 milliards d’euros sur 2025. Outre d’éventuelles économies, la pratique de la fraude “CumCum” est surtout dans le viseur de la justice. Le parquet national financier (PNF) a ouvert plusieurs enquêtes. Il a perquisitionné cinq établissements financiers à ce propos en mars 2023: BNP Paribas, Exane (gestionnaire de fonds, filiale de BNP Paribas), Société Générale, Natixis (filiale de BPCE, rassemblant les Banques populaires et les Caisses d’épargne) et HSBC.Des “procédures de redressement” visent “cinq établissements de la place pour un montant de 4,5 milliards d’euros” et sont en cours, ce qui signifie que l’argent n’a pas encore été récupéré, a rappelé Eric Lombard, sans les nommer. Le nouveau texte d’application de Bercy grevé des dispositions litigieuses sera republié jeudi, a-t-il précisé, en rappelant que la lutte contre la fraude fiscale a rapporté “plus de 10 milliards d’euros” en 2024.”Nous allons renforcer l’année prochaine les moyens qui seront donnés à cette maison pour lutter contre la fraude, notamment la fraude fiscale”, a-t-il poursuivi.Dans une réaction transmise à l’AFP, la Fédération bancaire française (FBF) a indiqué prendre acte de la décision de Bercy de retirer son texte d’application qui permettait pourtant de réduire des “incertitudes”. Supprimer cette disposition “ne crée pas des conditions favorables à la sauvegarde d’un marché de capitaux efficient et souverain” et constitue “un frein aux activités financières conduites sur la place de Paris, sources d’importantes recettes fiscales”, selon la FBF, qui redoute un “impact négatif sur les comptes publics”.

Israel recalls Gaza negotiators after Hamas responds to ceasefire plan

Israel said on Thursday it had recalled its negotiators from Gaza ceasefire talks with Hamas, as international pressure mounted for a breakthrough to end nearly two years of devastating war.Mediators have been shuttling between Israeli and Hamas delegations in Qatar for more than two weeks, but the indirect talks have so far failed to yield an elusive truce.International concern is growing over the plight of the more than two million Palestinians in the Gaza Strip, where the fighting has triggered a dire humanitarian crisis and warnings that “mass starvation” was spreading.The office of Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu said that after Hamas had submitted its response to mediators on the latest ceasefire proposal, the Israeli negotiators were being brought back for consultations.”We appreciate the efforts of mediators Qatar and Egypt and the efforts of (US special) envoy (Steve) Witkoff to bring about a breakthrough,” said a statement from Netanyahu’s office.A Palestinian source familiar with the talks told AFP earlier that Hamas’s response included proposed amendments to clauses on the entry of aid, maps of areas from which the Israeli army should withdraw, and guarantees on securing a permanent end to the war.The White House said on Wednesday that US envoy Witkoff was meeting “key leaders” from the region to discuss the ceasefire proposal.Witkoff was reportedly on the Italian island of Sardinia on Thursday, Israeli media said.- Key demands -Gaza’s civil defence agency said Israeli forces had killed at least 40 people since dawn on Thursday, including six waiting for aid.In Khan Yunis, in the south, Umm al-Abd Nassar urged Hamas to secure a truce after her son was killed in an air strike on a camp for the displaced.”They need to do something. Enough with this destruction and people dying,” she told AFP.Israel’s military said Hamas militants targeted a food distribution site in the south of the territory on Wednesday.The militants, though, claimed they had shelled “an enemy command and control site”.Through 21 months of fighting, both sides have clung to long-held positions, preventing two short-lived truces from being converted into a lasting ceasefire.The talks in Doha began on July 6 to try to reach an agreement on a truce that would also see the release of Israeli hostages.Of the 251 hostages taken during Hamas’s October 2023 attack on Israel that triggered the war, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.But the talks have dragged on without a breakthrough, with each side blaming the other for refusing to budge on their key demands.For Israel, dismantling Hamas’s military and governing capabilities is non-negotiable, while Hamas demands firm guarantees on a lasting truce, a full withdrawal of Israeli troops and the free flow of aid into Gaza.- ‘Blockade’ -Israel has rejected accusations that it is responsible for Gaza’s deepening hunger crisis, which the World Health Organization has called “man-made” and France blamed on an Israeli “blockade”.Instead, it accuses Hamas of preventing supplies from being distributed and looting aid for themselves or to sell at inflated prices as well as shooting at people seeking handouts.International news organisations, including AFP, urged Israel on Thursday to allow journalists in and out of Gaza, with concern that a lack of food is putting their lives at risk.Israel maintains that it is allowing aid into the Palestinian territory but that international relief agencies were failing to pick it up for distribution.COGAT, the Israeli defence ministry body overseeing civil affairs in the Palestinian territories, said on Thursday that around 70 food trucks had been unloaded at aid crossings the previous day.”Over 150 were collected by the UN and international organisations from the Gazan side, but over 800 still await pick up,” it said in a post on X.Aid agencies have said permissions from Israel are still limited, and coordination to safely move trucks to where they are needed is a major challenge in an active war zone.Israel’s military campaign in Gaza has killed 59,587 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.Hamas’s October 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.