Intenses affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge, au moins 11 morts

La Thaïlande a mené jeudi des frappes contre des cibles militaires cambodgiennes tandis que Phnom Penh a lancé contre son voisin des tirs d’artillerie et de roquettes, faisant au moins 11 morts selon Bangkok, dans des affrontements frontaliers d’une rare intensité.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est se déchirent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française, mais des affrontements à ce niveau de violence n’avaient pas secoué la région depuis presque quinze ans.Le ministère thaïlandais de la Santé a fait état d’un bilan de 11 morts, dont 8 lors d’une attaque à la roquette près d’une station-service de la province de Sisaket (nord-est). Des images relayées sur les réseaux sociaux ont montré une supérette thaïlandaise en proie aux flammes. La plupart des victimes sont des étudiants, selon des responsables provinciaux.Un enfant de huit ans a aussi perdu la vie dans la province de Surin (nord-est), selon les autorités.La Thaïlande a de son côté déployé six avions de combat F-16 pour frapper “deux cibles militaires cambodgiennes au sol”, a déclaré le porte-parole adjoint des forces armées, Ritcha Suksuwanon. Le Cambodge n’a pas communiqué de bilan à la suite de ces frappes.La Chine, qui entretient traditionnellement de bonnes relations avec les deux pays, les a exhortés à résoudre leur différend frontalier par le dialogue, se disant “profondément préoccupée”, selon un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, qui occupe la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), a lui appelé les deux pays à la “retenue”, disant espérer qu’ils ouvrent des négociations.Bangkok et Phnom Penh sont engagés dans un bras-de-fer depuis la mort d’un soldat khmer fin mai, lors d’un échange nocturne de tirs dans une zone contestée surnommée le “Triangle d’émeraude”.Des mesures de représailles, décrétées par les deux camps malgré des appels à l’apaisement, ont déjà affecté l’économie et le sort de nombreux habitants des régions concernées.- “intégrité territoriale” -Les tensions accumulées durant des semaines ont éclaté jeudi matin, lors d’un nouvel échange de coups de feu près de vieux temples disputés, au niveau de la province thaïlandaise de Surin (nord-est) et celle cambodgienne d’Oddar Meanchey (nord-ouest).Les deux armées se sont mutuellement accusées d’avoir fait feu en premier, et ont livré des versions opposées.L’armée thaïlandaise a affirmé que ses adversaires avaient tiré en premier vers 08H20 (01H20 GMT) à environ 200 mètres d’une base thaïlandaise, après qu’un drone avait survolé la zone contestée et que six soldats cambodgiens armés s’étaient approchés d’une clôture barbelée.De son côté, la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, a accusé l’armée thaïlandaise d’avoir “violé l’intégrité territoriale du Cambodge en lançant une attaque armée sur les forces cambodgiennes”.”Les forces armées cambodgiennes ont exercé leur droit de légitime défense, en pleine conformité avec le droit international, pour repousser l’incursion thaïlandaise”, a-t-elle assuré.Le ministère cambodgien des Affaires étrangères a condamné l'”agression militaire” thaïlandaise et Phnom Penh a annoncé avoir rétrogradé au “plus bas niveau” les relations diplomatiques avec son voisin.Le Premier ministre cambodgien Hun Manet a partagé sur Facebook une lettre qu’il a adressée au président du Conseil de sécurité de l’ONU dans laquelle il dénonce les attaques “non-provoquées, préméditées et délibérées” de la Thaïlande, réclamant une réunion “d’urgence” du Conseil de sécurité.Le porte-parole du gouvernement thaïlandais Jirayu Houngsub a condamné les actions du Cambodge “avide de guerre” en ciblant des civils.L’ambassade thaïlandaise au Cambodge a aussi appelé ses concitoyens à quitter le pays “le plus tôt possible”.- Mines -Mercredi, Bangkok a rappelé son ambassadeur en place à Phnom Penh et expulsé de son territoire l’ambassadeur cambodgien, après qu’un soldat thaïlandais a perdu une jambe en marchant sur une mine à la frontière.Une enquête de l’armée thaïlandaise a permis de déterminer que le Cambodge avait posé de nouvelles mines terrestres à la frontière, ont indiqué les autorités thaïlandaises.Le Cambodge a rejeté ces accusations, et indiqué que des zones frontalières restent infestées de mines actives datant de “guerres du passé”.Les tensions ont provoqué de manière indirecte la suspension de la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra, à la suite d’un scandale provoqué par la fuite, côté cambodgien, d’un appel téléphonique passé à Hun Sen, qui a gouverné le Cambodge pendant près de quarante ans.L’épisode moderne le plus violent lié à la frontière remonte à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.

Intenses affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge, au moins 11 morts

La Thaïlande a mené jeudi des frappes contre des cibles militaires cambodgiennes tandis que Phnom Penh a lancé contre son voisin des tirs d’artillerie et de roquettes, faisant au moins 11 morts selon Bangkok, dans des affrontements frontaliers d’une rare intensité.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est se déchirent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française, mais des affrontements à ce niveau de violence n’avaient pas secoué la région depuis presque quinze ans.Le ministère thaïlandais de la Santé a fait état d’un bilan de 11 morts, dont 8 lors d’une attaque à la roquette près d’une station-service de la province de Sisaket (nord-est). Des images relayées sur les réseaux sociaux ont montré une supérette thaïlandaise en proie aux flammes. La plupart des victimes sont des étudiants, selon des responsables provinciaux.Un enfant de huit ans a aussi perdu la vie dans la province de Surin (nord-est), selon les autorités.La Thaïlande a de son côté déployé six avions de combat F-16 pour frapper “deux cibles militaires cambodgiennes au sol”, a déclaré le porte-parole adjoint des forces armées, Ritcha Suksuwanon. Le Cambodge n’a pas communiqué de bilan à la suite de ces frappes.La Chine, qui entretient traditionnellement de bonnes relations avec les deux pays, les a exhortés à résoudre leur différend frontalier par le dialogue, se disant “profondément préoccupée”, selon un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, qui occupe la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), a lui appelé les deux pays à la “retenue”, disant espérer qu’ils ouvrent des négociations.Bangkok et Phnom Penh sont engagés dans un bras-de-fer depuis la mort d’un soldat khmer fin mai, lors d’un échange nocturne de tirs dans une zone contestée surnommée le “Triangle d’émeraude”.Des mesures de représailles, décrétées par les deux camps malgré des appels à l’apaisement, ont déjà affecté l’économie et le sort de nombreux habitants des régions concernées.- “intégrité territoriale” -Les tensions accumulées durant des semaines ont éclaté jeudi matin, lors d’un nouvel échange de coups de feu près de vieux temples disputés, au niveau de la province thaïlandaise de Surin (nord-est) et celle cambodgienne d’Oddar Meanchey (nord-ouest).Les deux armées se sont mutuellement accusées d’avoir fait feu en premier, et ont livré des versions opposées.L’armée thaïlandaise a affirmé que ses adversaires avaient tiré en premier vers 08H20 (01H20 GMT) à environ 200 mètres d’une base thaïlandaise, après qu’un drone avait survolé la zone contestée et que six soldats cambodgiens armés s’étaient approchés d’une clôture barbelée.De son côté, la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, a accusé l’armée thaïlandaise d’avoir “violé l’intégrité territoriale du Cambodge en lançant une attaque armée sur les forces cambodgiennes”.”Les forces armées cambodgiennes ont exercé leur droit de légitime défense, en pleine conformité avec le droit international, pour repousser l’incursion thaïlandaise”, a-t-elle assuré.Le ministère cambodgien des Affaires étrangères a condamné l'”agression militaire” thaïlandaise et Phnom Penh a annoncé avoir rétrogradé au “plus bas niveau” les relations diplomatiques avec son voisin.Le Premier ministre cambodgien Hun Manet a partagé sur Facebook une lettre qu’il a adressée au président du Conseil de sécurité de l’ONU dans laquelle il dénonce les attaques “non-provoquées, préméditées et délibérées” de la Thaïlande, réclamant une réunion “d’urgence” du Conseil de sécurité.Le porte-parole du gouvernement thaïlandais Jirayu Houngsub a condamné les actions du Cambodge “avide de guerre” en ciblant des civils.L’ambassade thaïlandaise au Cambodge a aussi appelé ses concitoyens à quitter le pays “le plus tôt possible”.- Mines -Mercredi, Bangkok a rappelé son ambassadeur en place à Phnom Penh et expulsé de son territoire l’ambassadeur cambodgien, après qu’un soldat thaïlandais a perdu une jambe en marchant sur une mine à la frontière.Une enquête de l’armée thaïlandaise a permis de déterminer que le Cambodge avait posé de nouvelles mines terrestres à la frontière, ont indiqué les autorités thaïlandaises.Le Cambodge a rejeté ces accusations, et indiqué que des zones frontalières restent infestées de mines actives datant de “guerres du passé”.Les tensions ont provoqué de manière indirecte la suspension de la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra, à la suite d’un scandale provoqué par la fuite, côté cambodgien, d’un appel téléphonique passé à Hun Sen, qui a gouverné le Cambodge pendant près de quarante ans.L’épisode moderne le plus violent lié à la frontière remonte à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.

L’ONU accuse les talibans de “violations graves” de droits humains visant des Afghans renvoyés dans leur pays

L’ONU accuse jeudi les autorités talibanes d’avoir commis des “violations graves” des droits humains comprenant des “cas de torture” contre des Afghans de retour chez eux après avoir été expulsés de pays tiers, visant notamment des femmes, des membres de l’ancien gouvernement ou des journalistes.Depuis 2023 et le début de vastes campagnes d’expulsion lancées par l’Iran et le Pakistan, des millions d’Afghans sont rentrés dans leur pays. Pour la seule année 2025, plus de 1,9 millions de personnes ont regagné le territoire, dont l’écrasante majorité en provenance d’Iran, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).Une fois en Afghanistan, certains ont été victimes de “violations graves” de leurs droits, commises “en fonction de leur profil” par les autorités talibanes, dénonce un nouveau rapport onusien.Ces violations, selon cette source, concerne des femmes, des employés de médias et des membres de la société civile, mais aussi des individus affiliés à la République tombée en 2021 et à ses forces de sécurité, malgré une amnistie décrétée par les talibans.”Ces violations comprennent des cas de torture, de maltraitance, d’arrestation et de détention arbitraire et de menaces à la sécurité”, rapportent la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (Manua) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, dans un rapport commun.Le document se base sur des entretiens menés en 2024 avec 49 Afghans contraints de rentrer dans leur pays.”Renvoyer chez eux des individus qui risquent d’y être persécutés, torturés ou d’y subir un traitement ou des punitions cruelles, inhumaines ou dégradantes, des disparitions forcées ou d’autres préjudices irréparables, est une violation du principe de non-refoulement et une entorse grave au droit international”, ont dénoncé la Manua et le Haut-Commissariat.- Vague d’expulsions -Les talibans, de retour au pouvoir depuis 2021, assurent que la loi islamique qu’ils ont instaurée “garantit” les droits de chacun.Mercredi, le chef de la diplomatie Amir Khan Muttaqi a estimé que le respect des droits humains était utilisé comme une “excuse” par “certains pays” –non nommés– pour ne pas reconnaître l'”émirat islamique”, ce que seule la Russie a fait.Pakistan, Iran, Tadjikistan, mais aussi Allemagne et Etats-Unis: de nombreux pays ont expulsé ou annoncé leur intention de renvoyer des Afghans.Cet afflux est un défi pour les autorités talibanes qui appellent régulièrement à l’aide les organisations internationales, pourtant confrontées à d’importantes coupes budgétaires.Le Pakistan et l’Iran, terres d’accueil pendant des décennies pour les Afghans fuyant guerres et autres fléaux, les accusent d’être liés au “terrorisme”, au narcotrafic ou de faire monter le chômage et la criminalité.Après avoir fixé à début juillet la date limite pour partir, Téhéran a finalement donné jusqu’à début septembre aux quatre millions d’Afghans illégaux pour plier bagage.En Iran, “nos conditions de vie étaient très mauvaises (…) Nous étions mal vus juste parce que nous étions Afghans”, a témoigné auprès de l’AFP Wahid Ahmad Mohammadi, 35 ans, après avoir traversé le point de passage d’Islam Qala jeudi. “Je n’ai pas de maison (en Afghanistan), pas d’argent pour en louer une. Il faudra que je m’installe sous une tente en ville”.- “Désastre” -Le Tadjikistan, autre pays voisin, a lui aussi annoncé vouloir expulser des Afghans. Depuis le 8 juillet, au moins 377 l’ont été, a indiqué le HCR à l’AFP.La semaine dernière, 81 Afghans ont aussi été expulsés d’Allemagne après avoir été condamnés par la justice, tandis que Washington a annoncé révoquer le statut de protection temporaire pour des milliers d’Afghans sur le sol américain, arguant que la sécurité avait été rétablie dans leur pays.Mais pour l’ONU, la situation humanitaire y est “désastreuse”. L’organisation a réclamé “l’arrêt immédiat” des renvois, surtout lorsqu’il y a un risque de “persécution” ou de “torture”.”En Afghanistan, cela est encore plus vrai pour les femmes et les filles, soumises à une série de mesures qui relèvent d’une persécution uniquement basée sur leur genre”, a relevé jeudi le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk.L’Afghanistan est le seul pays au monde où les filles ne peuvent plus aller à l’école au-delà de 12 ans et où les femmes sont interdites d’accès aux parcs, aux salles de sport, aux instituts de beauté et aux universités.

L’ONU accuse les talibans de “violations graves” de droits humains visant des Afghans renvoyés dans leur pays

L’ONU accuse jeudi les autorités talibanes d’avoir commis des “violations graves” des droits humains comprenant des “cas de torture” contre des Afghans de retour chez eux après avoir été expulsés de pays tiers, visant notamment des femmes, des membres de l’ancien gouvernement ou des journalistes.Depuis 2023 et le début de vastes campagnes d’expulsion lancées par l’Iran et le Pakistan, des millions d’Afghans sont rentrés dans leur pays. Pour la seule année 2025, plus de 1,9 millions de personnes ont regagné le territoire, dont l’écrasante majorité en provenance d’Iran, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).Une fois en Afghanistan, certains ont été victimes de “violations graves” de leurs droits, commises “en fonction de leur profil” par les autorités talibanes, dénonce un nouveau rapport onusien.Ces violations, selon cette source, concerne des femmes, des employés de médias et des membres de la société civile, mais aussi des individus affiliés à la République tombée en 2021 et à ses forces de sécurité, malgré une amnistie décrétée par les talibans.”Ces violations comprennent des cas de torture, de maltraitance, d’arrestation et de détention arbitraire et de menaces à la sécurité”, rapportent la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (Manua) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, dans un rapport commun.Le document se base sur des entretiens menés en 2024 avec 49 Afghans contraints de rentrer dans leur pays.”Renvoyer chez eux des individus qui risquent d’y être persécutés, torturés ou d’y subir un traitement ou des punitions cruelles, inhumaines ou dégradantes, des disparitions forcées ou d’autres préjudices irréparables, est une violation du principe de non-refoulement et une entorse grave au droit international”, ont dénoncé la Manua et le Haut-Commissariat.- Vague d’expulsions -Les talibans, de retour au pouvoir depuis 2021, assurent que la loi islamique qu’ils ont instaurée “garantit” les droits de chacun.Mercredi, le chef de la diplomatie Amir Khan Muttaqi a estimé que le respect des droits humains était utilisé comme une “excuse” par “certains pays” –non nommés– pour ne pas reconnaître l'”émirat islamique”, ce que seule la Russie a fait.Pakistan, Iran, Tadjikistan, mais aussi Allemagne et Etats-Unis: de nombreux pays ont expulsé ou annoncé leur intention de renvoyer des Afghans.Cet afflux est un défi pour les autorités talibanes qui appellent régulièrement à l’aide les organisations internationales, pourtant confrontées à d’importantes coupes budgétaires.Le Pakistan et l’Iran, terres d’accueil pendant des décennies pour les Afghans fuyant guerres et autres fléaux, les accusent d’être liés au “terrorisme”, au narcotrafic ou de faire monter le chômage et la criminalité.Après avoir fixé à début juillet la date limite pour partir, Téhéran a finalement donné jusqu’à début septembre aux quatre millions d’Afghans illégaux pour plier bagage.En Iran, “nos conditions de vie étaient très mauvaises (…) Nous étions mal vus juste parce que nous étions Afghans”, a témoigné auprès de l’AFP Wahid Ahmad Mohammadi, 35 ans, après avoir traversé le point de passage d’Islam Qala jeudi. “Je n’ai pas de maison (en Afghanistan), pas d’argent pour en louer une. Il faudra que je m’installe sous une tente en ville”.- “Désastre” -Le Tadjikistan, autre pays voisin, a lui aussi annoncé vouloir expulser des Afghans. Depuis le 8 juillet, au moins 377 l’ont été, a indiqué le HCR à l’AFP.La semaine dernière, 81 Afghans ont aussi été expulsés d’Allemagne après avoir été condamnés par la justice, tandis que Washington a annoncé révoquer le statut de protection temporaire pour des milliers d’Afghans sur le sol américain, arguant que la sécurité avait été rétablie dans leur pays.Mais pour l’ONU, la situation humanitaire y est “désastreuse”. L’organisation a réclamé “l’arrêt immédiat” des renvois, surtout lorsqu’il y a un risque de “persécution” ou de “torture”.”En Afghanistan, cela est encore plus vrai pour les femmes et les filles, soumises à une série de mesures qui relèvent d’une persécution uniquement basée sur leur genre”, a relevé jeudi le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk.L’Afghanistan est le seul pays au monde où les filles ne peuvent plus aller à l’école au-delà de 12 ans et où les femmes sont interdites d’accès aux parcs, aux salles de sport, aux instituts de beauté et aux universités.

L’AFP, AP, Reuters et BBC News demandent à Israël un libre accès à Gaza

Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont lancé jeudi un appel commun à Israël à “autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza”, après 21 mois de guerre.”Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie”, indiquent l’Agence France-Presse, l’américaine Associated Press, la canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans une déclaration conjointe.”Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place”, insiste ce texte.  Ces médias internationaux se disent “profondément préoccupés par la situation” de leurs journalistes à Gaza, “qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes”. “Ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu’ils couvrent”, soulignent-ils.L’ONU et les ONG ont poussé un cri d’alarme sur le risque de famine à Gaza. Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant qu’il n’était pas responsable des pénuries.Les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël.”Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique” des conditions de vie de plusieurs collaborateurs de l’AFP et “leur situation est aujourd’hui intenable”, affirmait un communiqué de cette agence de presse lundi, tandis que sa Société des journalistes alertait du risque de les “voir mourir”.Israël accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d’instrumentaliser la souffrance des plus de deux millions d’habitants de Gaza, notamment en détournant l’aide pour la revendre à prix fort ou en tirant sur ceux qui attendent cette aide.- Pression internationale croissante -Après avoir assiégé Gaza en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Le Committee to Protect Journalists (CPJ), organisation indépendante américaine, a aussi réclamé mercredi qu’Israël cesse d’affamer les journalistes et les populations civiles à Gaza. “Le monde doit désormais agir: protéger (ces professionnels), les nourrir, leur permettre de se rétablir pendant que d’autres journalistes arriveraient pour les épauler”, a pressé la directrice régionale du CPJ, Sara Qudah, dans un communiqué. Depuis fin 2023, les seuls journalistes ayant pu se rendre dans la bande de Gaza à partir de l’extérieur y sont entrés embarqués avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à la censure militaire.Pour la France, le “risque de famine” à Gaza est “le résultat du blocus” imposé par Israël.”Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas”, a déclaré le porte-parole israélien, David Mencer, en accusant le mouvement palestinien d’empêcher la distribution et de piller l’aide.Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.L’offensive de représailles israélienne a coûté la vie à Gaza 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Pour sa part, l’ONG Reporters sans frontières affirmait le 7 mai que “l’armée d’Israël a tué près de 200 journalistes, dont au moins 44 dans l’exercice de leurs fonctions”, dans la bande de Gaza. 

L’AFP, AP, Reuters et BBC News demandent à Israël un libre accès à Gaza

Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont lancé jeudi un appel commun à Israël à “autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza”, après 21 mois de guerre.”Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie”, indiquent l’Agence France-Presse, l’américaine Associated Press, la canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans une déclaration conjointe.”Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place”, insiste ce texte.  Ces médias internationaux se disent “profondément préoccupés par la situation” de leurs journalistes à Gaza, “qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes”. “Ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu’ils couvrent”, soulignent-ils.L’ONU et les ONG ont poussé un cri d’alarme sur le risque de famine à Gaza. Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant qu’il n’était pas responsable des pénuries.Les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël.”Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique” des conditions de vie de plusieurs collaborateurs de l’AFP et “leur situation est aujourd’hui intenable”, affirmait un communiqué de cette agence de presse lundi, tandis que sa Société des journalistes alertait du risque de les “voir mourir”.Israël accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d’instrumentaliser la souffrance des plus de deux millions d’habitants de Gaza, notamment en détournant l’aide pour la revendre à prix fort ou en tirant sur ceux qui attendent cette aide.- Pression internationale croissante -Après avoir assiégé Gaza en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Le Committee to Protect Journalists (CPJ), organisation indépendante américaine, a aussi réclamé mercredi qu’Israël cesse d’affamer les journalistes et les populations civiles à Gaza. “Le monde doit désormais agir: protéger (ces professionnels), les nourrir, leur permettre de se rétablir pendant que d’autres journalistes arriveraient pour les épauler”, a pressé la directrice régionale du CPJ, Sara Qudah, dans un communiqué. Depuis fin 2023, les seuls journalistes ayant pu se rendre dans la bande de Gaza à partir de l’extérieur y sont entrés embarqués avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à la censure militaire.Pour la France, le “risque de famine” à Gaza est “le résultat du blocus” imposé par Israël.”Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas”, a déclaré le porte-parole israélien, David Mencer, en accusant le mouvement palestinien d’empêcher la distribution et de piller l’aide.Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.L’offensive de représailles israélienne a coûté la vie à Gaza 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Pour sa part, l’ONG Reporters sans frontières affirmait le 7 mai que “l’armée d’Israël a tué près de 200 journalistes, dont au moins 44 dans l’exercice de leurs fonctions”, dans la bande de Gaza. 

L’AFP, AP, Reuters et BBC News demandent à Israël un libre accès à Gaza

Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont lancé jeudi un appel commun à Israël à “autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza”, après 21 mois de guerre.”Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie”, indiquent l’Agence France-Presse, l’américaine Associated Press, la canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans une déclaration conjointe.”Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place”, insiste ce texte.  Ces médias internationaux se disent “profondément préoccupés par la situation” de leurs journalistes à Gaza, “qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes”. “Ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu’ils couvrent”, soulignent-ils.L’ONU et les ONG ont poussé un cri d’alarme sur le risque de famine à Gaza. Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant qu’il n’était pas responsable des pénuries.Les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël.”Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique” des conditions de vie de plusieurs collaborateurs de l’AFP et “leur situation est aujourd’hui intenable”, affirmait un communiqué de cette agence de presse lundi, tandis que sa Société des journalistes alertait du risque de les “voir mourir”.Israël accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d’instrumentaliser la souffrance des plus de deux millions d’habitants de Gaza, notamment en détournant l’aide pour la revendre à prix fort ou en tirant sur ceux qui attendent cette aide.- Pression internationale croissante -Après avoir assiégé Gaza en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Le Committee to Protect Journalists (CPJ), organisation indépendante américaine, a aussi réclamé mercredi qu’Israël cesse d’affamer les journalistes et les populations civiles à Gaza. “Le monde doit désormais agir: protéger (ces professionnels), les nourrir, leur permettre de se rétablir pendant que d’autres journalistes arriveraient pour les épauler”, a pressé la directrice régionale du CPJ, Sara Qudah, dans un communiqué. Depuis fin 2023, les seuls journalistes ayant pu se rendre dans la bande de Gaza à partir de l’extérieur y sont entrés embarqués avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à la censure militaire.Pour la France, le “risque de famine” à Gaza est “le résultat du blocus” imposé par Israël.”Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas”, a déclaré le porte-parole israélien, David Mencer, en accusant le mouvement palestinien d’empêcher la distribution et de piller l’aide.Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.L’offensive de représailles israélienne a coûté la vie à Gaza 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Pour sa part, l’ONG Reporters sans frontières affirmait le 7 mai que “l’armée d’Israël a tué près de 200 journalistes, dont au moins 44 dans l’exercice de leurs fonctions”, dans la bande de Gaza. 

L’AFP, AP, Reuters et BBC News demandent à Israël un libre accès à Gaza

Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont lancé jeudi un appel commun à Israël à “autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza”, après 21 mois de guerre.”Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie”, indiquent l’Agence France-Presse, l’américaine Associated Press, la canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans une déclaration conjointe.”Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place”, insiste ce texte.  Ces médias internationaux se disent “profondément préoccupés par la situation” de leurs journalistes à Gaza, “qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes”. “Ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu’ils couvrent”, soulignent-ils.L’ONU et les ONG ont poussé un cri d’alarme sur le risque de famine à Gaza. Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant qu’il n’était pas responsable des pénuries.Les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël.”Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique” des conditions de vie de plusieurs collaborateurs de l’AFP et “leur situation est aujourd’hui intenable”, affirmait un communiqué de cette agence de presse lundi, tandis que sa Société des journalistes alertait du risque de les “voir mourir”.Israël accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d’instrumentaliser la souffrance des plus de deux millions d’habitants de Gaza, notamment en détournant l’aide pour la revendre à prix fort ou en tirant sur ceux qui attendent cette aide.- Pression internationale croissante -Après avoir assiégé Gaza en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Le Committee to Protect Journalists (CPJ), organisation indépendante américaine, a aussi réclamé mercredi qu’Israël cesse d’affamer les journalistes et les populations civiles à Gaza. “Le monde doit désormais agir: protéger (ces professionnels), les nourrir, leur permettre de se rétablir pendant que d’autres journalistes arriveraient pour les épauler”, a pressé la directrice régionale du CPJ, Sara Qudah, dans un communiqué. Depuis fin 2023, les seuls journalistes ayant pu se rendre dans la bande de Gaza à partir de l’extérieur y sont entrés embarqués avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à la censure militaire.Pour la France, le “risque de famine” à Gaza est “le résultat du blocus” imposé par Israël.”Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas”, a déclaré le porte-parole israélien, David Mencer, en accusant le mouvement palestinien d’empêcher la distribution et de piller l’aide.Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.L’offensive de représailles israélienne a coûté la vie à Gaza 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Pour sa part, l’ONG Reporters sans frontières affirmait le 7 mai que “l’armée d’Israël a tué près de 200 journalistes, dont au moins 44 dans l’exercice de leurs fonctions”, dans la bande de Gaza. 

Gaza today: under debris and in darkness

In 21 months of war in Gaza, the destruction and damage of 70 percent of buildings has buried the Palestinian territory under millions of tonnes of debris and plunged it into darkness, according to data from the UN and NASA analysed by AFP.The Israeli army has relentlessly pounded the densely populated territory of 365 square kilometres (141 square miles) in retaliation for Hamas’s 2023 attack, which sparked the war and resulted in the deaths of 1,219 people on the Israeli side, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.- 53 million tonnes of debris -The Israeli military’s campaign in Gaza has killed 59,219 people, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory. The material damage has also been devastating: as of April 4, 2025, the Israeli campaign had destroyed 174,500 buildings, according to UNOSAT, the UN’s satellite analysis service. The debris from this destruction is estimated by UNOSAT at 53.5 million tonnes, approximately 10 times the weight of the Great Pyramid of Giza in Egypt. On average, this amounts to nearly 146 kilograms of rubble for each square metre of land, according to the UN agency. Prior to the start of the war, there were buildings destroyed by Israel in Gaza.But since October 2023, the destruction represents a mass 18 times greater than all the debris from buildings hit by Israel over the previous 15 years.- Asbestos risks -According to a publication by the UN Environment Programme (UNEP) in early July, this mass of debris contains toxic materials likely to expose the Gaza population to health risks. The agency estimates 3.7 tonnes of asbestos from the debris of old buildings and 2.6 tonnes of toxic waste in the debris of former industrial structures. Several refugee camps, such as those in Jabalia, Nuseirat, Maghazi, Khan Yunis and Rafah are located in close proximity to “debris potentially contaminated with asbestos”, according to UNEP.- Half hospitals ‘partially’ operational -Medical facilities have also suffered extensive damage during bombardments by Israel, which accuses Hamas fighters of using hospitals as shelters or bases to launch attacks. As of June 30, only 18 of the territory’s 36 hospitals were “partially” operational, according to the UN. Of 163 healthcare facilities, just 63 (less than 40 percent) were suitable for providing care.- Nearly 90 percent of schools damaged -School buildings, which have been turned into shelters for the displaced, have also faced heavy damage, with the army accusing Hamas of using them to hide fighters. As of April 1, UNICEF had recorded damage to 501 of the 564 schools it documented, equivalent to nearly 9 out of 10. Of these, 95 were damaged, potentially severely, and 406 were directly hit.- Seven times less light -Before the conflict, the Gaza Strip was supplied with mains electricity for an average of 12 hours per day, according to figures from the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA). But in 2024, the power grid was unavailable throughout the day. The territory’s only power plant stopped functioning in the early days of the conflict for want of fuel, and the power lines coming from Israel were cut. Together, these two sources had met 43 percent of Gaza’s electricity needs before the conflict, leaving the remaining demand unfulfilled. At night, the territory is plunged into darkness. AFP analysed data from NASA’s BlackMarble project, which measures radiance (the power of light emission) at the Earth’s surface. On average, from January to May 2025, the night-time radiance in the Gaza Strip was reduced by a factor of 7 compared to the five months prior to the start of the conflict (May to September 2023). For Gaza City, it was 16 times lower. Only one area maintained a brightness level comparable to that of the pre-war period: the Philadelphi Corridor, a strip of land on the Gaza side of the border with Egypt which is entirely controlled by the Israeli military.